Ford a confirmé hier un investissement de 1,273 milliard $ CAD en Europe, dans le but de rendre disponible toute sa gamme de voitures sur un marché qui devrait être entièrement électrique d'ici 2030.
Cet investissement servira à transformer l'usine Ford de Cologne, en Allemagne, pour produire des véhicules électriques. Cologne est l'usine européenne phare de Ford et le siège social de sa division européenne. La première voiture électrique destinée à la clientèle européenne sortira de l'usine de Cologne en 2023, a déclaré Ford. L'augmentation de sa capacité de production permettra à Ford d'accélérer l'électrification de sa gamme européenne. D'ici 2026, Ford souhaite que 100% de ses voitures particulières européennes soient «capacité émissions zéro», ce qui signifie que la compagnie offrira l’option de groupes motopropulseurs tout électriques ou hybrides rechargeables pour chaque modèle, pour n’offrir que du tout électrique en 2030. Ford a déjà confirmé qu’un véhicule électrique sera construit sur la plateforme Volkswagen MEB à Cologne, mais a par ailleurs été vague concernant les futurs véhicules qui seront produits pour le marché européen.
Ford Mustang Mach-E 2021
Alors que Ford a déjà confirmé la mise en marché de la fourgonnette E-Transit plus tard cette année aux États-Unis , Ford parie également sur les véhicules électriques commerciaux pour le marché européen. Le constructeur automobile a déclaré que sa gamme commerciale européenne serait également 100% zéro émission d'ici 2024, et il prévoit que les deux tiers des ventes de véhicules utilitaires européens seront entièrement électriques ou hybrides rechargeables d'ici 2030. Ford a également confirmé en septembre 2020 qu'il construirait cinq véhicules électriques au Canada à partir de 2025. Il investira 2,27 milliard $ CAD dans l'usine d'Oakville, en Ontario, pour la convertir en vue de la production de véhicules électriques . Ford construit actuellement le multisegment Mustang Mach-E au Mexique et a annoncé dernièrement qu'il construirait le pick-up électrique F-150 au Michigan. Ce modèle devrait être disponible dès 2022. Pendant ce temps, son rival General Motors s'est essentiellement retirée d'Europe à l'exception d'une présence minimale de Cadillac à la suite de la vente de sa division Opel au groupe PSA français (aujourd'hui Stellantis). En 2016 , GM souhaitait lancer une version de la Chevrolet Bolt EV surnommée l'Opel Ampera-E, sur le marché européen, à cette époque, l’entreprise prévoyait que les voitures électriques ne représenteraient que 10% à 15% de ses ventes européennes d'ici 2030. Opel vend désormais le Corsa-E, plutôt que l'Ampera-E. Pourtant, lors du dernier Super Bowl, GM s’est inspirée du taux élevé d'adoption des VÉ en Norvège, que beaucoup considèrent comme faisant partie du marché européen, pour sa publicité, en vantant ses efforts d'électrification. Dernièrement, GM a confirmé vouloir éliminer les tuyaux d'échappement de sa gamme de voitures particulières d'ici 2035. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Le monde a investi un record de 635 milliards de dollars CAD en 2020 en énergie renouvelable, en véhicules électriques et en d'autres technologies pour réduire la dépendance du système énergétique mondial aux combustibles fossiles.
Selon un rapport publié mardi par BloombergNEF, les investissements dans la transition vers une économie sobre en carbone ont connu une augmentation de 9% par rapport à 2019. Ces investissements ont été possibles malgré la pandémie de Covid-19. La croissance n'a cependant pas été répartie uniformément dans le monde. Les investissements dans les énergies renouvelables, qui représentaient la plus grande partie des dépenses recensées par la BNEF, ont grimpé de 52% en Europe par rapport à l'année dernière, mais ont diminué de 20% aux États-Unis et de 12% en Chine. Ces investissements records sont le fruit d’une augmentation de la pression pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et éviter les effets les plus désastreux du changement climatique. Mais même l'augmentation massive des dépenses pour la création de parcs éoliens et solaires, le stockage d'énergie et les véhicules électriques ne suffiront pas à atteindre l'objectif de l'Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés Celsius. Il est très encourageant de voir l’importance accrue des investissements mais c'est bien en deçà de ce qui serait nécessaire pour atteindre l’objectif de réduire de 2 degrés le réchauffement climatique», a déclaré dans une entrevue, Angus McCrone, rédacteur en chef de BNEF. Toujours selon le rapport, les investissements en énergies renouvelables ont augmenté de 2% dans le monde, stimulées par la croissance accentuée de l'énergie solaire et une augmentation de 56% concernant les projets éoliens offshore, pour atteindre 50 milliards de dollars (64 milliards CAD). Bien que ce ne soit pas une année record pour les dépenses en électricité propre, la baisse des coûts d’aménagement a permis aux développeurs d'installer plus d'énergies renouvelables que jamais auparavant, ajoutant 132 gigawatts d'énergie solaire et 73 gigawatts d'énergie éolienne. La baisse des dépenses d'énergie propre aux États-Unis l'année dernière est intervenue après que les investissements aient atteint un niveau record en 2019, les développeurs de parcs éoliens ayant profité au maximum des crédits d'impôt avant leur expiration. "La pandémie de coronavirus a freiné les progrès de certains projets, mais l'investissement global dans l'éolien et le solaire a été énergique et les ventes de véhicules électriques ont augmenté plus que prévu", a déclaré Jon Moore, directeur général de BNEF. «Les implications gouvernementales s’intensifient à mesure que de plus en plus de pays et d'entreprises s'engagent à atteindre des objectifs de zéro net.» Cette année, l'un des principaux secteurs visés par les investissements de transition énergétique était le transport propre. L'Europe a ouvert la voie, en investissant plus de 64,7 milliards de dollars (82 milliards CAD) en transport électrique, dépassant pour la première fois le continent asiatique. La Chine suivait de près avec 45,3 milliards de dollars (54.5 milliards CAD) d'investissements, qui représentent selon le BNEF ses plus petits investissements depuis 2016. Et alors que les actions du constructeur de véhicules électriques Tesla montaient en flèche pour faire d'Elon Musk l'homme le plus riche du monde, la concurrence augmentait également sa présence sur le marché des VÉ. Les manufacturiers de VÉ ont amassé environ 24,5 milliards de dollars (31.1 milliards CAD) sur les marchés boursiers l'année dernière, contre seulement 1,6 milliard de dollars (2 milliards CAD) en 2019. Toujours selon le rapport, les investissements mondiaux dans le captage et le stockage du carbone ont triplé pour atteindre près de 3 milliards de dollars (3.8 milliards CAD) en 2020. Cette technologie pourrait jouer un rôle clé dans la réduction des émissions occasionnées par des industries fortement polluantes. Une grande partie de la croissance de cette approche en 2020 est due à la décision du gouvernement norvégien d’autoriser un nouveau projet qui stockera les émissions de carbone sous la mer du Nord. Josh Saul and Will Mathis Bloomberg Green
Contribution: André H. Martel
De nouvelles données publiées aujourd’hui confirment que la vente de voitures tout électriques en Norvège a dépassé les voitures alimentées par des moteurs à essence, diesel et hybrides l'année dernière. Le constructeur allemand Volkswagen remplace Tesla en tant que premier producteur de véhicules électriques.
Les véhicules électriques (BEV) représentaient 54,3% de toutes les voitures neuves vendues dans le pays en 2020, un record mondial, contre 42,4% en 2019 et à peine 1% du marché global il y a une décennie, selon la Fédération routière norvégienne (OFV). Ayant pour objectif de devenir le premier pays à mettre fin à la vente de voitures à essence et diesel d'ici 2025, la Norvège productrice de pétrole exempte les véhicules tout électriques des taxes imposées à ceux qui dépendent des carburants fossiles. Cette politique a transformé le marché automobile du pays en un laboratoire pour les constructeurs automobiles à la recherche d'un avenir sans moteurs à combustion interne, plaçant les nouvelles marques et modèles au sommet de la listes de best-sellers ces dernières années. Parce que la vente de BEV a franchi pendant plusieurs mois la barre des 50%, 2020 fut l’année ou les ventes des voitures tout électriques ont dépassé le volume de vente combiné des modèles à moteurs à combustion interne. Le directeur général de l'OFV Oeyvind Thorsen a déclaré lors d'une conférence de presse « Nous sommes certainement sur la bonne voie pour atteindre l'objectif 2025 ». Les ventes de BEV se sont accélérées au cours des derniers mois de 2020, atteignant leur plus haut niveau pour un seul mois en décembre, soit, 66,7% du marché automobile norvégien. La marque Audi de Volkswagen a dominé le classement 2020 avec son e-tron sportback et ses véhicules utilitaires sport qui ont été les voitures particulières neuves les plus vendues en Norvège l'année dernière, tandis que le Model 3 de Tesla, lauréat 2019, a été relégué à la deuxième place. Les ventes de véhicules électriques devraient continuer de grimper en 2021, ont déclaré des analystes du secteur et des distributeurs de voitures, à mesure que de plus en plus de modèles seront mis sur le marché. « Nous prévoyons que la vente des voitures électriques dépassera 65% du marché en 2021 », a déclaré Christina Bu, qui dirige l'Association norvégienne des véhicules électriques. « Si nous y parvenons, l'objectif de ne vendre que des voitures zéro émission en 2025 sera à portée de main. Le véhicule utilitaire sport de taille moyenne de Tesla, le Model Y, devrait être disponible sur le marché norvégien cette année, tout comme les premiers VUS électriques de Ford, BMW et Volkswagen. En revanche, les voitures équipées uniquement de moteurs diésel sont passées de 75,7% pour l'ensemble du marché norvégien en 2011 à seulement 8,6% l'année dernière. En Norvège, on a vendu l'an dernier 141 412 véhicules, 76 789 étaient des véhicules tout électriques. Alors que la part de marché de l'électrique continuera d'augmenter, il existe une incertitude quant au nombre de voitures qui seront destinés à la Norvège alors que la demande européenne augmente constamment, a déclaré Harald Frigstad, directeur général de l'importateur automobile norvégien Bertel O. Steen. Le vendeur de Mercedes-Benz ainsi que des marques Kia, Peugeot, Opel, Citroën, DS et Smart, prévoit qu'environ 70% de ses ventes seront des modèles entièrement électriques en 2021. The Globe and Mail
Contribution: André H. Martel
L'Islande vise des vols intérieurs sans carbone d'ici la fin de la décennie, tandis que le suédois Heart Aerospace vise 2026 pour que ses avions électriques soient approuvés.
L’intérêt croissant des pays nordiques pour les transports verts va s'étendre des voitures au transport aérien. L'Islande a annoncé ce mois-ci son intention de s'orienter vers des vols intérieurs sans carbone d'ici la fin de la décennie, tandis que le suédois Heart Aerospace vise à livrer d’ici six ans un avion électrique spécialement conçu pour emprunter des routes reliant les régions scandinaves éloignées. Le réseau nordique pour l'aviation électrique, fondé l'année dernière, coordonne les initiatives régionales et s’est associé avec les autorités aéroportuaires et cinq compagnies aériennes, dont Finnair, Icelandair et SAS, incluant Heart Aerospace et quelques autres spécialistes en innovation technologique. L'accent mis sur des vols plus propres suit la progression de la Norvège vers l'interdiction du moteur à combustion, avec plus de la moitié des voitures électriques vendues là-bas. «Nous avons ici l'occasion de montrer au monde ce qui est possible, et aussi de donner aux industries de nos pays l'opportunité d'être à l'avant-garde et de développer ce marché», a déclaré Maria Fiskerud, chef de projet de l'AEN et ancienne conseillère du gouvernement suédois sur les biocarburants aéronautiques. Le groupe a reçu 12 millions de couronnes (1,4 million de dollars USD) en financement de ses membres et des gouvernements suédois, danois, norvégien, finlandais, islandais et groenlandais. Vols courtes distances Le projet de l'Islande d'adopter les avions électriques est chapeauté par la commission de l'environnement et des transports, qui a demandé au gouvernement de créer un groupe d'experts pour jeter les bases de services domestiques respectueux de l'environnement d'ici 2030. Alors que la venue massive des voitures électriques en Norvège a été motivée par de généreux incitatifs fiscaux et par l'inquiétude concernant la dépendance de l'économie à la production pétrolière, l'accent mis par les régions nordiques pour une aviation plus verte est fonction de la nature unique d'un marché caractérisé par des vols entre les différentes régions peu peuplées, souvent sans liaisons, avec peu de réseaux de transport terrestre. La taille compacte de l'Islande la rend particulièrement bien adaptée pour les avions électriques de première génération, dont la capacité en passagers sera limitée par le poids des batteries nécessaires pour faire décoller même un petit nombre de personnes. Fiskerud a déclaré que les voyages intérieurs en Islande offraient le banc d'essai parfait, car «les itinéraires sont très courts, à peine une heure». Toujours selon Fiskerud : «La plus grande superficie de la Suède, par exemple, ne pourrait accommoder les premiers modèles, de sorte que dans un premier temps, le pays devra combiner un mélange d'avions électriques, de carburéacteurs durables et éventuellement de technologie hybride pour rendre son marché intérieur exempt de combustibles fossiles d'ici 2030. » Le directeur commercial d'Icelandair, Jens Thordarson, a déclaré qu'il était enthousiasmé par l'application de la technologie électrique, en particulier à la lumière des abondantes ressources d'énergie verte géothermique et hydroélectrique. La division intérieure du transporteur, Air Iceland Connect, utilise actuellement trois turbopropulseurs Q200 de 37 places et deux Q400 de 70 places de Bombardier, maintenant De Havilland Canada. «Nous sommes encore loin de pouvoir avoir des vols électriques longue distance», a-t-il déclaré dans une interview. «Cependant, de nombreux projets sont en cours pour développer des avions pour des distances plus courtes. Pouvoir utiliser des avions électriques pour les vols intérieurs serait bénéfique. » Thordarson a déclaré qu'un avion transportant environ 20 personnes utilisant de l'électricité produite localement pourrait même être moins cher à exploiter que les modèles alimentés au kérosène, ouvrant la perspective à une augmentation des fréquences avec moins de passagers que les services existants afin de réduire les poids au décollage. L'avion électrique de 19 places de Heart Heart, basé à Göteborg, souhaite obtenir la certification de son avion régional ES-19 d'ici 2026, selon le site Web de la société. Le modèle, qui a la capacité d’accueillir 19 passagers, aura une autonomie d'environ 400 km et comportera une aile et des hélices conventionnelles. Il pourra opérer à partir d'une piste aussi courte que 800 mètres. Thordarson a déclaré que cela pourrait prendre deux ou trois ans après la certification pour établir la fiabilité des avions électriques pour les services commerciaux et pour qu'ils entrent en production de masse. Les infrastructures aéroportuaires devront également être adaptées pour fournir un accès adéquat à la recharge, et la réduction des performances des batteries par climats froids devra également être considérée, a-t-il déclaré. Un soutien gouvernemental sera nécessaire, similaire à celui prévu pour les véhicules écologiques. La Norvège, qui vise à rendre les vols intérieurs entièrement électriques d'ici 2040, envisage déjà d’offrir des subventions aux transporteurs aériens pour qu’ils délaissent les combustibles fossiles au profit des services aériens électriques. La combinaison dans les régions nordiques d'un accès facile à l'électricité renouvelable, d'une richesse relativement élevée et d'une géographie favorisant les plus petits avions pourrait être un test crucial pour la viabilité du vol sans carbone, a déclaré Fiskerud. «C'est un environnement idéal pour développer l'aviation électrique», a-t-elle déclaré. «Si nous ne pouvons pas réussir dans notre environnement, il est difficile d’imaginer où cela pourra être développé.» Executive Traveller
Contribution: André H. Martel
Le but d’un régime fiscal n'est pas seulement de percevoir des revenus, c'est également un moyen de façonner la société comme nous l'entendons. Ce n'est pas un hasard si les aliments frais sont exclus de taxation et ce n'est pas un hasard si la taxe sur l'alcool est plus élevée que la taxe sur l'eau. Ce n'est pas non plus un hasard si certaines des plus grandes sociétés pétrolières et gazières d'Australie ne paient pratiquement aucun impôt. Nous devons assumer le régime fiscal qui répond aux objectifs de nos gouvernements.
Le système fiscal australien est façonné en fonction du pouvoir politique et non de notre économie. Nous imposons les bénéfices des entreprises à des taux inférieurs à ceux des salaires des travailleurs; nous imposons le revenu des grandes entreprises à la moitié du taux d'imposition du revenu ordinaire; et les frais scolaires privés ne sont pas taxés, mais les transports publics sont taxés. Nous avions une taxe sur le carbone, mais nous ne l’avons pas appliquée. La politique fiscale est ce qui définit le mieux le pouvoir politique. Et, comme il est mal vu de parler de pouvoir politique en Australie, la fiscalité se traduit généralement comme faisant partie d’une vision de politique économique. En effet, le rôle principal de l'économie dans le débat public australien est de justifier l'intérêt de ceux qui détiennent le pouvoir comme étant dans l'intérêt national de la population. En d’autres termes, l’économie aide à justifier la vision politique d’un parti plutôt qu’une vision sociale. La recrudescence d'intérêt pour taxer l'utilisation des véhicules électriques en est un exemple classique. Pendant des décennies, les économistes ont soutenu que l'Australie devrait introduire une tarification pour les véhicules lourds. Lorsque vous augmentez le poids d'un véhicule, les dégâts qu'il inflige à la route augmente de façon exponentielle. Par conséquent, un véhicule lourd peut causer jusqu'à 20 000 fois plus de dommages à une route qu'une voiture particulière. C'est un gros problème. Mais les entreprises de camionnage paient un taux de taxe sur les carburants bien inférieur à celui des citoyens australiens. Alors que le taux de taxation sur le carburant que vous payez lorsque vous remplissez votre voiture est de 42,3 cents le litre, pour les véhicules pesant plus de 4,5 tonnes, il n'est que de 25,8 cents le litre. Et tandis que le taux d'accise sur le carburant payé par les véhicules de tourisme est indexé sur l'inflation, la redevance des véhicules lourds a été réduite. Si nous voulons encourager plus de gens à acheter des véhicules à faibles émissions, nous devons les subventionner Ceux qui revendiquent une redevance routière pour les véhicules électriques ont raison de soutenir que quelqu'un doit payer pour la construction et l'entretien de nos routes, mais suggérer de taxer le nombre pitoyablement faible de voitures électriques qui circulent actuellement sur nos routes est tout simplement cocasse. La sous-facturation des camions pour les dommages qu'ils causent à nos routes a conduit à un transfert important dans le transport de marchandises en Australie du rail vers le transport routier. Chaque nuit, plus de 3000 camions circulent désormais entre Sydney et Melbourne, tandis que la part du fret ferroviaire entre ces villes est passée de 20% à 2% depuis les années 1990 . Selon la Commission nationale des transports, l'organisme qui fixe le niveau de taxe sur les carburants payé par les camions, les dépenses publiques consacrées aux routes ont augmenté à un point tel qu'il faudrait augmenter les redevances des véhicules lourds de 11,4% pour 2020-2021 pour parvenir à un recouvrement des coûts engendrés. Mais les taxes sur le carburant des camions n'ont pas augmenté, elles ont baissé. D'où l’envie de taxer les véhicules électriques. Si les gouvernements australiens prenaient au sérieux les notions d’économie et d’équité, en ce qui concerne la tarification des transports, nous imiterions le système Néo-Zélandais de tarification dans lequel les véhicules lourds paient environ 37% des taxes de transport terrestre, alors qu’en Australie, les poids lourds paient seulement 12,5%. De même, si nous prêtions attention à l'économie et à l'équité, nous chercherions à supprimer la taxation dans les transports publics, à investir massivement dans davantage de transports publics, à introduire une tarification concernant la congestion dans nos centres urbains et, de toute évidence introduire une taxe carbone sur tous les combustibles fossiles. Mais les gouvernements australiens prennent rarement l'économie au sérieux, car cela imposerait des coûts supplémentaires aux puissants industriels. S'ils prenaient leur rôle au sérieux, nous aurions non seulement une taxe sur le carbone, mais aussi une taxe sur les énormes profits du secteur minier, des allocations de chômage plus élevées et des services de garde moins chers. Les conservateurs qui s'opposent généralement aux nouvelles taxes et règlementations sont cependant enthousiastes à l'idée de nouvelles taxes et règlementations pour les propriétaires de véhicules électriques. Comme tout ce qui concerne les carburants fossiles en Australie, le débat sur la taxation des véhicules électriques est plus une question de choix de camp que de cohérence. Les subventions pour le charbon, le gaz et l'éthanol n'ont jamais dérangé la droite australienne comme semblent le faire les subventions aux énergies renouvelables. En Norvège, ils ont taxé la pollution par le carbone, et non l'air pur. Un article du Centre de politique nordique de « l'Australian Institute » , lancé mercredi via un webinaire, détaille les incitatifs offerts par le gouvernement norvégien pour faire des véhicules électriques une alternative intéressante. Une Volkswagen Golf électrique en Norvège est moins chère que son homologue à combustible fossile, et les ventes de véhicules rechargeables ont atteint une part de marché record de 82% des ventes de voitures neuves en septembre. D'autres pays ont décidé de fournir des incitatifs financiers pour acheter des voitures électriques afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais l'Australie semble déterminée à freiner la vague de la nouvelle technologie. Même si le nombre de véhicules électriques augmente en Australie, et que les taxes d'accises sur le carburant diminuent, ce n’est pas nécessairement une bonne idée de taxer l'utilisation des véhicules électriques. Le montant d'argent que les Australiens dépensent pour des articles exempts de taxes tels que les frais de scolarité privée et l'assurance maladie privée a augmenté, mais cela ne signifie pas que nous devons augmenter les taxes sur les livres et les vêtements. Nous taxons les cigarettes et l'alcool parce que nous voulons décourager leur consommation. Nous subventionnons les vaccins et les produits pharmaceutiques parce que nous voulons encourager leur utilisation. Si nous voulons encourager plus de gens à acheter des véhicules à faibles émissions, nous devons les subventionner alors que si nous voulons dissuader les gens de les acheter, il faut les taxer. Si nous voulons trouver un moyen équitable et efficace de facturer l’utilisation de nos routes, les gouvernements australiens devraient suivre les recommandations de la Commission nationale des transports et augmenter considérablement les taxes payées par les poids lourds. Faire payer les camions pour les dommages qu'ils causent permettra de collecter beaucoup plus d'argent, de réduire considérablement les émissions et de réduire le nombre de morts sur nos routes. Mais cela risquerait de bouleverser les industries puissantes, alors n’y comptez pas trop, même si les particules diésel subventionnées par nos gouvernements remplissent nos poumons. Richard Denniss est l'économiste en chef du thinktank indépendant, l'Australian Institute. The Guardian
Contribution: André H. Martel
La croissance rapide de l'énergie éolienne et solaire rendra la décarbonisation des réseaux plus facile, mais le transport demeurera un problème majeur sur la planète.
Les véhicules à moteur à combustion sont omniprésents, les entreprises vendent des véhicules plus gros et plus émetteurs de gaz et les consommateurs les achètent toujours, et il semble y avoir une ferme réticence à s'engager dans un changement à l'échelle mondiale dans le secteur de l'énergie. Nous savons tous que ce sera une route difficile. Pour en savoir un peu plus sur les options à envisager tournons-nous vers le leader mondial de l'électrification des transports: la Norvège. C'est un pays connu pour deux facteurs climatiques clés: le pétrole et les véhicules électriques. En ce qui concerne les véhicules électriques, ils sont incroyablement difficiles à manquer, dans les faits, ils sont plutôt faciles à manquer, car ils sont pour la plupart silencieux et nécessitent donc une prudence supplémentaire si vous êtes cycliste ou piéton. Le gouvernement norvégien a vivement encouragé l’intégration de cette alternative aux véhicules à moteur à combustion et, par conséquent, la Norvège mène facilement le monde pour leur déploiement. Pour un citoyen d’Oslo, la région de Norvège avec la plus forte concentration de véhicules électriques, il est facile de voir comment la politique gouvernementale agressive du pays a entraîné ces changements. Sur le nombre total de voitures neuves achetées chaque mois, un pourcentage croissant de celles-ci est électrique. Depuis les derniers mois, cette proportion ne cesse d'augmenter. C'est une très bonne nouvelle: ces véhicules demeureront populaires pendant des décennies et ils rouleront sur le réseau électrique propre de Norvège. En octobre, un peu plus de 60% des véhicules neufs étaient électriques. Cependant, les excellentes statistiques norvégiennes sur les nouvelles voitures doivent faire face à un réel défi: les consommateurs conservent leurs voitures si longtemps que les véhicules à combustibles fossiles dominent toujours le parc de véhicules automobiles, malgré les nombreux achats de voitures neuves. Cette situation est expliquée sur le site Web de statistiques de base de la Norvège, Statistisk sentralbyrå (SSB), qui confirme le léger mais notable accroissement de la flotte de VÉ du pays:
Le nombre total de véhicules en Norvège augmente régulièrement , conformément à la croissance de la population. Cette demande accrue est satisfaite presque entièrement par les véhicules de la catégorie «électrique» et «autres carburants verts». Il est clair qu'il se passe quelque chose en ce qui concerne les émissions causés par le transport routier en Norvège:
En fait, les émissions totales de la Norvège pour 2019 étaient à leur niveau le plus bas depuis les années 1990 mais il y a encore beaucoup plus de travail à faire pour atteindre les objectifs visés. La baisse de 7% du trafic routier a le plus contribué à la baisse entre 2018 et 2019. Mais il faut apporter un bémol à ces données: ce ne sont pas seulement les véhicules électriques qui sont classés comme «zéro émission» dans ces données. Les voitures fonctionnant aux biocarburants sont également classées comme zéro émission.
Selon le SSB : «Une des causes de la baisse des émissions fut la réduction des ventes d'essence et de gazole combinée à une part accrue de biocarburants dans le mélange du carburant en 2019» Ce n’est définitivement pas une alternative à l'électrification des transports que d’utiliser de l’huile de palme controversée et extrêmement nocive. «Une enquête auprès des vendeurs de biocarburants confirme que 36 millions de litres de biocarburant liquide ont été vendus pour le transport routier en 2019. Sur ce total, environ 15 millions de litres étaient de l'huile de palme», a écrit l'Agence norvégienne pour l'environnement en septembre. 2020. Selon le chercheur norvégien sur le climat Glen Peters, l'impact sur les émissions des véhicules électriques est assombri par l'implication des véhicules alimentés au biocarburant en Norvège. Il est clair que la baisse des émissions due au transport doit s'accélérer et que la proportion de cette baisse qui repose sur des biocarburants controversés doit diminuer. Cela me semble être une demande difficile pour un pays qui en fait déjà tant, mais plusieurs options sont disponibles, par exemple en réduisant simplement l'utilisation de véhicules privés, en encourageant des alternatives de transport actif comme la marche et le vélo, ou en augmentant les services de transports publics. D'autres options incluent des programmes «cash for clunkers» pour permettre d’échanger les véhicules les plus anciens et les plus émetteurs de pollution et les remplacer par des alternatives électriques simples et bon marché. La date de la prochaine rencontre mondiale sur le climat (COP26) a été reportée à novembre 2021. Actuellement, de nombreux pays examinent leur profil d'émissions et se posent des questions sur le succès des programmes existants. Pour le déploiement des véhicules électriques en Norvège, il est très clair que ce qui s'est passé jusqu'à présent est extrêmement efficace, mais il est également clair que ces efforts doivent être doublés ou triplés pour atteindre les objectifs climatiques du pays au cours de la prochaine décennie. Le pays est en bonne position pour franchir les prochaines étapes vers un avenir électrique. Ketan Joshi The Driven
Contribution: André H. Martel
En tant qu’entreprise, Volvo Cars planifie vendre environ 50%» des voitures toutes électriques d’ici 2025, l’autre moitié seront des hybrides rechargeables. Samuelsson a déclaré que les incitatifs gouvernementaux pour stimuler les ventes sont pour lui une solution à long terme.
Éléments Clés
Le directeur général de Volvo Cars a décrit les hybrides rechargeables comme étant un concept très populaire mardi, mais a souligné la nécessité d’un soutien gouvernemental en matière d’infrastructure de recharge. Les véhicules électriques hybrides rechargeables, ou PHEV, sont des voitures équipées d’un moteur à combustion interne ainsi que d’un moteur électrique alimenté par batterie. S’adressant aux représentants de Squawk Box Europe de CNBC, le PDG Håkan Samuelsson a qualifié ces véhicules de «technologie de transition». “ Si pour de nombreuses années à venir, les incitatifs gouvernementaux seront nécessaires pour la transition vers les voitures électriques, le soutien pour développer un réseau de recharge sera encore plus utile.” En effet, «l’anxiété face à l’autonomie», un concept selon lequel les véhicules électriques ne sont pas capables d’entreprendre de longs trajets a longtemps été considérée comme un obstacle potentiel à l’adoption des véhicules électriques. Une meilleure infrastructure de recharge est essentielle pour lutter contre cette perception. Petit à petit, des changements s’opèrent en matière de recharge. Le mois dernier, McDonald’s UK a annoncé son intention d’installer des points de recharge rapide pour les véhicules électriques dans les nouveaux restaurants avec service au volant du pays. Le géant de la restauration rapide s’associe à une société appelée InstaVolt, spécialisée dans cette technologie. Une infrastructure de recharge sera également mis en place dans les restaurants avec service au volant existants lorsque cela sera possible, la technologie étant déployée dans le nouveau service au volant sera standardisée. Partout dans le monde, les gouvernements tentent d’encourager l’adoption des véhicules électriques. En Norvège, souvent citée comme modèle pour les voitures à faibles émissions, l’Association norvégienne des véhicules électriques affirme que les véhicules électriques n’ont pas à payer de taxe routière annuelle, ont «accès aux voies de bus» et sont exonérés de 25% de taxe sur la valeur ajoutée sur achats, entre autres. Selon l’association, ces incitatifs sont en place jusqu’à la fin de 2021, date où ils seront réévalués. Les gouvernements s’efforcent également d’améliorer les infrastructures de recharge. En janvier, le gouvernement britannique a déclaré qu’il doublerait le financement pour l’installation de bornes de recharge dans les rues de quartiers résidentiels à 10 millions de livres (17 millions CAD). À l’époque, le gouvernement avait déclaré que l’argent qui était destinée aux installations d’ici 2021 permettrait de financer jusqu’à 3600 bornes de recharge supplémentaires à travers le pays. Volvo Cars a publié hier ses résultats financiers pour le premier semestre de l’année. Les ventes mondiales au cours des six premiers mois de l’année ont chuté de 20,8%, la société ayant reconnu que les résultats avaient été affectés par la pandémie de coronavirus et ses effets sur l’économie mondiale. CNBC
Contribution: André H. Martel
L'explication d'Anne Kari Hansen Ovind sur la conversion réussie et très médiatisée de la Norvège en véhicules zéro émission est succincte : « Les incitatifs fonctionnent ». Toutes les nouvelles voitures seront des véhicules zéro émission d'ici 2025, a prédit l'ambassadrice de Norvège au Canada lors d'une entrevue avec le National Observer. « Je suis économiste. Alors, j'aime parler d'incitatifs économiques. » La Norvège, qui a été décrite comme « le chef de file de la révolution des véhicules électriques », a de nombreux incitatifs pour rendre plus attrayant l'achat de véhicules zéro émission, principalement ceux alimentés à l'électricité. Il existe des programmes de rabais pour rendre les voitures plus abordables pour les consommateurs ; le droit de conduire dans les voies réservées ; le stationnement moins cher, la liste est longue. Programmes incitatifs pour VÉ de la Norvège
Source : Ambassade royale de Norvège à Ottawa «Il existe tout un ensemble d’options pour rendre l’option électrique absolument attrayante», a déclaré Ovind. Le gouvernement augmente également le prix de vente des véhicules conventionnels en leur imposant des taxes de vente plus élevées. L'autre volet de la réussite de la Norvège concerne les bornes de recharge. Selon l'ambassade, la Norvège dispose de 2 400 bornes de recharge. Le ratio s'établit à environ 44 stations pour 100 000 habitants dans ce pays de 5,4 millions . Le ratio du Canada est beaucoup plus faible. Selon Paula Vieira, directrice des transports et des carburants de remplacement pour Ressources naturelles Canada. «Comme pour toute nouvelle technologie, les consommateurs doivent être convaincus que les véhicules électriques peuvent répondre à leurs besoins quotidiens» Le 25 juin, le Canada comptait 5 781 bornes de recharge , (plus de 2,500 au Québec) soit un ratio d'environ 15 bornes de recharge pour 100 000 dans un pays presque sept fois plus grand que la Norvège. Lorsque vous comparez les deux pays, voici autre chose à considérer. Le succès des ventes de véhicules à émission zéro est généralement mesuré par son taux de pénétration, le pourcentage de vente des VÉ par rapport aux ventes de leurs concurrents conventionnels, à essence ou diesel. L'ambassadrice canadienne de Norvège a déclaré que les voitures électriques et hybrides représentaient 56% du marché norvégien en 2019. Selon les données que Transports Canada a obtenues d' IHS Markit Catalyst , les véhicules zéro émission (véhicules électriques à batterie et hybrides) représentaient 3,8% du total des ventes de véhicules légers au Canada du 1er janvier au 31 mars 2020. Le moins que l’on puisse dire : les chiffres des ventes au Canada sont plus modestes. National Observer
Contribution: André H. Martel
Fin 2019, des véhicules électriques avaient été déployés dans plus de 100 pays. Avec une croissance spectaculaire jusqu'en 2019, les ventes de véhicules électriques de tourisme ont dépassé 7 millions environ deux fois plus vite qu'il n'en a fallu aux hybrides conventionnels, malgré des coûts et des infrastructures plus importants à supporter.
Les ventes cumulées de véhicules électriques pour passagers en Chine jusqu'en 2019 ont atteint 3,66 millions de véhicules, soit 48% du stock mondial. Les dix autres principaux marchés en termes de ventes cumulées de véhicules électriques de tourisme comprennent les États-Unis, l'Allemagne, la Norvège, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la France, le Canada, le Japon et la Suède. Tous ces marchés ont des règlementations, des incitatifs, le déploiement d'une infrastructure de recharge et des promotions visant les consommateurs pour stimuler l'adoption des véhicules électriques. Il y a eu également environ 18, 000 ventes de véhicules à pile à combustible à hydrogène dans le monde de 2013 à 2019, dont la plupart aux États-Unis (44%), en Corée du Sud (28%) et au Japon (20%). Les ventes cumulées de véhicules électriques lourds ont été inférieures à 1 million jusqu'en 2019, dont plus de 98% en Chine.
La part des véhicules électriques dans les ventes de voitures particulières neuves augmente, atteignant un niveau record de près de 3% dans le monde en 2019. La Norvège a atteint 58% de ventes de véhicules électriques pour l'ensemble de son marché en 2019, se classant ainsi au premier rang mondial. C'est la première fois que la part des véhicules électriques sur un marché national dépasse 50%. Neuf zones métropolitaines ont déployé plus de 100 000 véhicules électriques privés jusqu'en 2019. Les deux principales villes, Shanghai et Pékin, comptaient toutes deux plus de 300 000 véhicules électriques privés. La Chine représentait six des dix principaux marchés locaux de vente d'électricité dans le monde. Plus d'une douzaine de pays ont proposé des délais de transition vers les véhicules zéro émission au cours des trois prochaines décennies. En outre, de nombreux États et provinces ont fixé des objectifs plus agressifs que leurs gouvernements nationaux, et les villes, en particulier, visent une transition beaucoup plus rapide. À tous les niveaux, les gouvernements ont mis à profit une variété d'outils politiques pour surmonter les obstacles à la venue des VÉ et stimuler le marché. Les mesures politiques comprennent des règlementations pour garantir une grande disponibilité de VÉ, des incitatifs financiers pour rendre le coût des VÉ compétitifs, une infrastructure de recharge pour faciliter l’utilisation des VÉ et des campagnes pour accroître la sensibilisation des consommateurs. Les marchés à plus forte consommation de véhicules électriques ont mis toutes ces actions en place, et ils ont également tendance à tirer des enseignements des programmes de coopération internationale pour accélérer leur transition vers les véhicules électriques. Bien que la règlementation au niveau de l'UE ait été planifiée jusqu'en 2030, les gouvernements européens n'ont généralement pas converti leurs objectifs à 100% zéro émission en lois. Les autres principaux marchés comme la Chine et les États-Unis bénéficient de règlementations locales et régionales qui favorisent l’électromobilité, Bien que des progrès aient été accomplis en 2019, la transition mondiale vers les véhicules électriques n'en est encore qu'à ses débuts. La Norvège est le seul pays qui semble vraiment sur la bonne voie pour atteindre son objectif en matière de véhicules électriques. Si la Norvège continue de croître à son rythme actuel, elle pourrait atteindre son objectif de véhicules 100% électriques en 2025. Les autres juridictions qui ambitionnent d'électrifier les véhicules devront faire des progrès significatifs pour atteindre leurs objectifs. Un soutien politique continu, ainsi que des innovations dans la technologie des véhicules et des progrès dans la construction d'infrastructures, seront nécessaires pour accélérer les taux de croissance et garantir que les objectifs d'électrification des véhicules soient atteints. Par Hongyang Cui , Dale Hall et Nic Lutsey ICCT (International Council on Clean Transportation)
Contribution: André H. Martel
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