Le plus grand navire hybride rechargeable du monde a été mis à l'eau pour la première fois avec une capacité de batterie massive équivalente à 50 batteries Tesla.
Nous avons déjà vu des navires tout électriques, mais il s'agissait jusqu’à aujourd’hui de traversiers qui naviguent sur de courtes distances. Les premiers traversiers entièrement électriques en Norvège font état de statistiques impressionnantes après plus de deux ans d'exploitation. Ils auraient permis des réduction d’émissions de 95% et des économies de 80%. Pour les trajets plus longs et les navires plus gros, nous commençons à voir l'adoption de groupes motopropulseurs hybrides rechargeables. La compagnie de traversiers Color Line en Norvège a mis à l’eau le M/S Color Hybrid, le plus gros navire hybride rechargeable au monde. Ce bateaumesure 160 mètres de long, a une capacité de 2 000 passagers et environ 500 voitures. Electrek
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Comme la plupart des nouveaux produits, les véhicules électriques se vendent dans une courbe en S, avec un démarrage lent, une offre excédentaire, une croissance plus rapide, une offre parfois incapable de suivre la demande, puis une saturation.
Prenons l'exemple des bus électriques. La Chine a déployé rapidement 400,000 bus électriques, soit 99% du total dans le monde, puis les subventions ont été retirées, ce qui a entrainé un effondrement des livraisons ce qui a évidemment nuit à la croissance du marché à l’avantage des bus à combustion.
Cependant le reste de la planète s’intéresse de plus en plus à ce mode de transport écologique. Par exemple, récemment aux Pays-Bas, Qbuzz a commandé 159 bus 100% électriques, Helsingborg Sweden 76, Brussels Airport 30 et pour Londres, 68 bus à impériale entièrement électriques. Les villes du Royaume-Uni ont récemment passé un total de 263 commandes d'autobus à zéro émission. Varsovie commandera 130 autobus purement électriques avant 2021. Le Kazakhstan attend 700 autobus électriques et l’Azerbaïdjan 500 autres au cours des trois prochaines années. Toutefois, l’Inde a le potentiel le plus important, avec un plan gouvernemental prévoyant l'acquisition de 10,000 autobus 100% électriques pour entreprendre le remplacement d’une partie des 1,6 million bus enregistrés, qui devraient tous disparaitre, a déclaré le gouvernement qui est sensible aux décès qu’ils provoquent. L’État indien d’Uttarakhand a commandé 500 bus électriques. Maintenant, l’Inde est responsable d’environ 25% des commandes d’autobus tout électriques en dehors de la Chine. Quoique les Chinois, principalement BYD, en soient les principaux fournisseurs, en Inde, Tata Motors a accepté des commandes auprès de six villes pour un total de 255 bus électriques. Les fortes subventions sont toujours un élément essentiel pour le développement de cette industrie partout dans le monde. Les coûts de la batterie ont été un obstacle majeur. Toutefois, on semble vivre un développement intéressant concernant ces batteries. Huit pays disposent maintenant de gros autobus dotés de super condensateurs de recharge de seulement 10 secondes alors que l’on peut procéder grâce à des nouveaux procédés à une recharge sans faire d’arrêt allant de la carrosserie solaire aux caténaires, aux rails et aux bobines intermittents sur la route. Les nouveaux modes de recharge ainsi que les améliorations apportées aux véhicules qui réduiront la demande devraient entrainer une économie de batterie de 80%, ce qui, associé à la réduction du prix des batteries, permettrait d’estimer que le prix d’ une batterie représenterait à peine 6% du coût des bus d’ici une dizaine d’années. Toutes ces améliorations devraient accélérer le jour où le prix des bus 100% électriques sera à parité avec le diesel. Le coût croissant des groupes motopropulseurs diesel aide également l’électromobilité. Il faudra de plus en plus que les manufacturiers de bus à combustion assument un coût supplémentaire pour développer des mesures de réduction des émanations de diesel ce qui permet d’estimer que la parité des prix entre les deux modes devrait être atteinte autour de 2030, mais une évolution accélérée pourrait nous causer des surprises.
À l'instar des autobus situés en dehors de la Chine, les voitures tout électriques sont maintenant proches de la phase de croissance la plus rapide, avec une augmentation d'environ 70% du nombre de ventes annuelles, avec des subventions déjà moins importantes, car la parité semble être atteinte plus tôt que prévu avec les petits véhicules. Beaucoup sont maintenant d’accord sur le fait que les voitures électriques plus petites, auront des prix initiaux inférieurs aux équivalents de la combustion interne vers 2023, ce qui pourrait donner un coup fatal aux moteurs à combustion. Cette fois, la Chine est en phase avec le reste du monde: elle réalise les plus grosses ventes de voitures électriques mais, ce n’est encore rien d’exceptionnel en comparaison avec le nombre de voitures de combustions vendues sur son marché. La Chine devrait dominer la fabrication mondiale de voitures électriques, tout comme elle est devenue le plus grand fabricant mondial de véhicules classiques.
Les preuves fournies par la Norvège, avec le plus grand pourcentage de voitures neuves électriques, suggèrent que le plus grand obstacle à l'accélération de l'électrification du transport routier pourrait maintenant être une pénurie de véhicules électriques. Kia eNiro exige un délai de livraison de 12 mois, et Tesla fait encore attendre ses clients. Volkswagen a même annoncé que les commandes de la Passat GTE et de la Golf GTE n’étaient plus acceptées en raison des délais d'attente exceptionnellement longs. Le fait que des voitures électriques à courte autonomie soient disponibles a peu d’impact sur la croissance car les acheteurs aspirent de plus en plus à un véhicule à grande autonomie pour satisfaire leurs appréhensions et pour assurer une valeur de revente optimale. Market Watch
Contribution: André H. Martel
Le Polestar pourrait s'avérer être l'alternative au Model 3 de Tesla, avec des prix, une autonomie, des performances et même un processus d’acquisition comparable au constructeur automobile californien.
Avant le salon de l'auto de Genève, Volvo a dévoilé son premier modèle entièrement électrique et son premier modèle de série, le Polestar 2. Décrit comme un fastback haut de gamme à cinq portes, le Polestar 2 pourrait compétitionner le Model Y. Il s’agit d’une copie légèrement plus sophistiquée du Concept 40.2 de Volvo, datant de mai 2016. Il repose sur une plateforme compacte modulaire (CMA2) utilisée pour les voitures et les multi segments de la série 40, y compris la XC40, partagée avec la société mère chinoise Geely. Avec deux moteurs électriques produisant une puissance combinée de 408 chevaux (300 kW) il peut atteindre 100 km / h en moins de cinq secondes. Polestar cible une autonomie de 445 km.
Le bloc-batterie de 78 kwh qui comporte 27 modules est intégré dans le plancher, assurant la rigidité du châssis et protège la cabine des bruits de la route.
Le Polestar 2 est doté d’un grand écran tactile, qui ressemble à l’interface de Volvo. L’écran de 11 pouces diffère de celui de Volvo et semble absorber encore plus d’opérations normalement gérés par des touches sur le tableau de bord ou le volant dans les autres véhicules. Le système d'info divertissement est le premier au monde à être alimenté par Android, avec une commande vocale et des services intégrés Google, notamment Google Assistant, Google Maps et Google Play Store. Comme la Tesla Model 3, la voiture utilise votre téléphone comme clé, mais Polestar ajoute des utilitaires via les services de prise en charge de son application. Le Polestar 2 est destiné à ceux qui aiment conduire. Il offre un sous-ensemble Performance Pack, composé d'amortisseurs Öhlins, de freins Brembo et de roues forgées de 20 pouces, cependant on ne mentionne aucune alternative au pilote automatique de Tesla ou à d'autres systèmes d'assistance au conducteur. Les garnitures dorées des ceintures de sécurité, des étriers de frein et des obturateurs de soupape dénotent une certaine singularité. La plupart des versions du Polestar 2 seront équipées de nouveaux phares à DEL Pixel avec éclairage de proximité. Les voitures destinées aux États-Unis et au Canada auront des DEL standard. L'intérieur du Polestar 2 sera livré dans un environnement qualifié de végétalien, que Maximilian Missoni, responsable du design, décrit comme des textiles progressifs qui séduiront le public avant-gardiste qui fera l’acquisition de la Polestar 2.» Aux États-Unis, le prix de lancement du Polestar serait d’environ 63 000 $ USD pour un véhicule qui devrait être éligible pour le crédit d'impôt fédéral total de 7,500 $. Par la suite le prix de base sera compris entre 43,000 et 45,000 USD. Le véhicule pourrait aussi être offert dans le cadre d’un service d’abonnement, mais il faudra attendre pour avoir plus de détails à ce sujet. Obtenir une Polestar sera similaire au processus d’achat de Tesla. Polestar sera exploité en tant que marque distincte de Volvo, avec des salles d’exposition autonomes appelées Espaces Polestar, le processus de commande se fera uniquement en ligne, comme Tesla, et le processus sera centré sur une expérience client différente utilisant le réseau de distribution, de service et de logistique existant de Volvo, mais incluant cependant une approche axée sur le concept de la conciergerie.
Le Polestar sera construit en Chine à partir de 2020 et proposé en Chine, aux États-Unis, au Canada, en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Norvège, en Suède et au Royaume-Uni. Il s’agit d’un des deux véhicules entièrement électriques de Volvo qui sera disponible aux États-Unis au cours des deux prochaines années. Après le Polestar 2, suivra la version tout électrique du XC40.
Green car Reports
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
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GM a finalement vendu 200,000 véhicules électriques, déclenchant l’élimination progressive des crédits d’impôts; La compagnie Winnipeg Transit veut acquérir une vingtaine d’autobus électriques; Les ventes de voitures électriques ont augmenté de 40% en Norvège cette année; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Le ministre saoudien de l’énergie jette de l’ombrage sur les véhicules électriques; Électrifier l’avenir des véhicules électriques; Les conducteurs de pick-up ciblent les Superchargeurs de Tesla; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
La Norvège fait figure de leader en matière d’adoption de la voiture électrique. Cette position va aussi avec des défis importants pour poursuivre la croissance. Voici un aperçu de la recette norvégienne et de ce qu’on peut en apprendre pour les imiter. (traduction d’un article de la Gazette) ![]()
Selon Frank Jordans, journaliste de «l’Associated Press» à Berlin, les véhicules électriques sont omniprésents sur les routes bordant le fjord et les cols de montagne de cette riche nation européenne de 5,3 millions d'habitants. Environ 30% de toutes les voitures norvégiennes sont [100 % électriques], contre 2% en Europe et 1 à 2% aux États-Unis.
[Selon le Global EV Outlook 2018, les véhicules branchables neufs atteignaient déjà 39% des ventes en 2017] Alors que les pays du monde entier - y compris la Chine, le plus grand marché automobile du monde - cherchent des moyens pour encourager plus de gens à acheter des voitures électriques pour lutter contre le changement climatique, la Norvège semble avoir trouvé la recette gagnante. La clé de voute de son succès : l’intervention gouvernementale. On y offre d’énormes subventions et avantages qui rendent le choix de l’électrification extrêmement compétitif. Bien sûr, le gouvernement norvégien est conscient qu’il ne pourra subventionner éternellement ce choix, mais son intervention demeurera tant qu’il existera des raisons de pencher vers le véhicule à essence. ![]()
Ola Elvestuen, ministre responsable du Climat et de l'Environnement, met tout en oeuvre pour concrétiser l'engagement de ne vendre que des voitures zéro émission en Norvège d'ici 2025. Ce plan vise à atteindre les objectifs de réduction de CO2 convenus dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat en 2015. Pour y arriver, M. Elvestuen affirme que «la voiture zéro émission doit toujours coûter moins cher qu'une voiture ordinaire».
Pour aider les ventes, le gouvernement norvégien exempte les acheteurs de véhicules électriques des lourdes taxes à l'importation de véhicules, ainsi que des taxes d'immatriculation et de vente. De plus, les électromobilistes n’ont pas à payer de péage sur les routes et peuvent utiliser gratuitement les traversiers et les voies réservées dans les centres-villes congestionnés. Ces avantages, qui coûtent au gouvernement près de 1 milliard de dollars cette année, commenceront à être progressivement supprimés dès 2021. Les droits de péage et les redevances routières seront limités à la moitié de ce que les propriétaires de voitures à essence doivent payer. Progressivement, les subventions pour les voitures électriques seront remplacées par des taxes plus élevées [malus] sur les voitures traditionnelles. La taxe d'immatriculation sur les voitures neuves sera calculée en fonction des émissions du véhicule. Ola Elvestuen s’engage à ce que les incitatifs pour les véhicules électriques soient ajustés de manière à ne pas compromettre l’objectif de 2025. « L’important, c'est que notre objectif ne se limite pas à récompenser l'absence de pollution des voitures électriques », dit-il. «c’est aussi de taxer les émissions polluantes des voitures ordinaires.» Utiliser les taxes pour changer les comportements des consommateurs peut cependant s'avérer délicat pour un gouvernement. Des manifestations ont éclaté en France cet automne à propos d'une taxe sur les carburants qui se révélait pénalisante pour les familles les plus pauvres, en particulier dans les zones rurales où la voiture individuelle est souvent le seul moyen de transport. La Norvège est cependant un cas particulier. Le pays est riche de l’exportation des combustibles fossiles. Les revenus de la population sont plus élevés que dans le reste de l'Europe, tout comme les prix à la consommation. Les VUS dominent les ventes de voitures norvégiennes, avec environ 36% de parts de marché. Ils semblent être gage de sécurité pendant les rudes hivers du pays. Pour le norvégien aisé, le modèle de prédilection est le Tesla Model X, qui coûte environ 900 000 couronnes norvégiennes (106 000 USD). Paradoxalement, «L’achat d’une Tesla modèle X n’est pas beaucoup plus onéreux que l’achat d’une Volvo haut de gamme, car les voitures à essence sont lourdement taxées. C'est aussi la raison pour laquelle Teslas vend bien », a déclaré Christina Bu, secrétaire générale de l'Association norvégienne de véhicules électriques. Par exemple, le VUS Volvo XC90 à essence commence à 919 000 couronnes (107 100 dollars) en Norvège, contre 47 700 dollars aux États-Unis. Jusqu’à maintenant, Tesla a dominé le segment des voitures familiales électriques luxueuses grâce à sa plus grande autonomie. Mais de plus en plus de marques haut de gamme font leur apparition sur le marché, comme l’Audi Quattro e-tron. La demande est cependant toujours supérieure à l'offre, les Norvégiens devant attendre jusqu'à un an avant de mettre la main sur leur nouveau véhicule électrique. Si la Norvège s'est engagée à réduire ses émissions de GES de 40% d'ici 2030 (par rapport aux niveaux de 1990), il reste beaucoup de pain sur la planche : en 2017, les émissions avaient augmenté de 3% par rapport au niveau de référence de 1990. Cependant, la réduction des émissions provenant du transport routier permettra à la Norvège de réduire ses dépenses nécessaires pour acheter des certificats d’émission aux autres pays européens dans le cadre de la bourse du carbone. Les économies devraient se chiffrer en milliards, compensant potentiellement le coût de la subvention des voitures électriques.
La Norvège compte maintenant sur la Chine pour l'aider à développer son marché.
La Chine a lourdement investi dans les véhicules électriques. On cherche bien sûr à respecter les engagements pris dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat, mais d’abord et avant tout à nettoyer l’atmosphère des villes étranglées par la pollution. La Chine cherche aussi à se positionner comme leader du secteur en pleine croissance de la fabrication de véhicules électriques. Selon l'Association chinoise des constructeurs automobiles, 6% des nouvelles voitures chinoises étaient électriques, en hausse de près de 50% par rapport à l'année précédente. Les experts s’entendent pour affirmer que le marché a toujours un potentiel de croissance énorme, mais qu'à l'instar de la Norvège, le succès de l’électrification repose toujours sur l’intervention de l’état. L’espoir de la Norvège est que l’expansion fulgurante de l’industrie chinoise permettra de développer la technologie plus rapidement et de faire baisser les prix. Selon les experts, l’offre doit augmenter pour que les ventes continuent à croître. L’autonomie des petits véhicules électriques reste un frein et la voiture électrique reste marginale sur le marché usagé. La recharge rapide reste plus lente que la pompe à essence, et l’installation du réseau de recharge rapide est peu rentable sur les longues routes de montagne norvégiennes peu achalandées… malgré les subventions publiques accordées aux entreprises privées qui en installent. Même dans les centres-villes, la construction de stations de recharge n’a pas suivi le rythme des ventes. Dans une station d’Oslo, un conducteur de Tesla ouvre son ordinateur portable alors que sa voiture se recharge. Une autre, Ida Vihovde, tambourine des doigts en attendant qu’une borne se libère. «Si le gouvernement en mettait plus, ce serait bien», dit-elle à côté de sa VW Golf électrique. «En ce moment, il n'y a plus de chargeurs, je dois donc m'asseoir et attendre.»
L’avis de l’auteur
La Norvège à une énorme longueur d’avance sur le Canada et le Québec en matière d’électrification des véhicules routiers. Par exemple, nous n’avons même pas l’ambition d’atteindre - d’ici 2030 - des parts de ventes comparables à ce qui existe en ce moment même en Norvège (plus de 50% en Norvège (100% visé en 2025 !), contre 30% espérés en 2030 ici). Pourtant, la Norvège présente des similitudes avec nous qui pourraient laisser penser qu’un gouvernement visionnaire - et respectueux de ses engagements en matière de GES - pourrait se donner le défi de reproduire le succès norvégien. Nous avons même une longueur d’avance sur les Norvégiens en matière de déploiement de réseau de recharge publique, au Canada, mais encore plus au Québec (Global EV Outlook 2018). Suggestion : notre gouvernement fédéral pourrait se servir des revenus pétroliers pour financer des incitatifs massifs tels que l’exemption de TPS sur les véhicules électriques, voire même un incitatif à l’achat pan-canadien équivalent à la TVH et un incitatif destiné aux vendeurs eux-même pour les motiver. Il serait bien sûr illusoire de penser que nos gouvernements envisageront de taxer davantage la «classe moyenne» en surtaxant l’achat de véhicules énergivores et/ou leur immatriculation. Mais il y a moyen d’inciter à la transition en donnant de gros avantages sans enlever quoi que ce soit à ceux qui hésitent à faire le saut. D’autant plus que les VUS et camionnettes branchables et 100% électriques sont sur le point d’envahir les marchés. Bientôt, même la sempiternelle affection des Canadiens pour le F-150 ne tiendra plus comme argument…
Sources:
Montreal Gazette Global EV Outlook 2018 Auteur : Daniel Rochefort Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que l’auteur
DNV GL (une société mondiale de services dans la gestion de la qualité et des risques) prévoit une croissance rapides des véhicules électriques; VW confirme développer sa dernière génération de moteurs à essence et diesel; Byton débutera la production de son SUV électrique en avril 2019; Une entreprise chinoise dit qu’elle franchira bientôt le seuil de 100$ USD pour ses batteries, mettant fin à la voiture à essence; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Europe : la voiture électrique en hausse de 35% au troisième trimestre; Green Car Reports annonce que la meilleure voiture à acheter en 2019 : Tesla Model 3; La compagnie Energy Web Foundation lance un logiciel basé sur le concept du « Blockchain » pour permettre la recharge des véhicules électriques avec une énergie propre; Elon Musk confirme que la camionnette Tesla suivra le Model Y; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Hyundai et Kia veulent intégrer les panneaux solaires à leurs voitures; Un combustible pour véhicules à base… d’eau? En Norvège, 6,5% des véhicules immatriculés sont électriques; Les aînés canadiens sont prêts à mener la révolution des véhicules autonomes; Waymo peut tester ses véhicules autonomes et sans chauffeur en Californie; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Le groupe Volkswagen prend de l’expansion en Chine; 4 nouvelles usines ouvrent pour fabriquer des VUS et supporter l’électromobilité; La ville de Coventry au Royaume-Uni ajoute des incitatifs pour augmenter l’utilisation des Taxis Électriques; La LEAF de Nissan est le véhicule le plus vendu en Norvège peu importe la motorisation; La compagnie Winnebago s’est associée à Motiv Power Systems pour développer une unité médicale mobile électrique; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
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L’industrie du taxi réclame 5000 $ additionnels par véhicule; La Norvège toujours championne des parts de marché de VÉ; Peterbilt sur les traces de Tesla : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : Daniel Rochefort
(sauf nouvelle du Journal de Montréal : Zacharie Goudreault)
Après une visite en Norvège, championne de la voiture électrique, le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles Pierre Moreau annonce qu'il va accélérer l'expansion du réseau de bornes de recharge pour maintenir le cap sur l'objectif de 100 000 voitures électriques pour 2020.
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Le vent semble sur le point de tourner en électrification des transports au Québec. Après la réclamation de 2000 bornes de recharge rapide BRCC par le CCEI, l'AVÉQ et les 10 448 signataires de la pétition du député Sylvain Gaudreault, voilà qu'une rencontre avec Tord Lien, ministre norvégien du Pétrole et de l'Énergie a convaincu Pierre Moreau qu'un investissement massif dans le réseau de recharge est la clé pour que s'impose le véhicule électrique sur les routes du Québec.
Dans une entrevue rapportée par La Presse + du 12 mars, notre ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles renouvelle sa confiance dans l'objectif ambitieux d'atteindre les 100 000 voitures électriques d'ici la fin de 2020. Il affirme : « ... c’est quand [la Norvège] s’est doté d’un réseau complet de recharge que l’augmentation a été exponentielle [..] Notre réseau n’est pas optimal et on va annoncer dans les prochaines semaines des mesures pour que le rythme d’expansion des bornes de recharge s’accélère. [...] Je suis convaincu que l’objectif est atteignable ».
Voilà une bonne nouvelle pour le Québec... à la condition que cet engagement soit plus qu'une vague promesse électorale.
Monsieur le ministre, prouvez-nous s'il vous plaît votre bonne foi en donnant sans plus tarder le mandat et les ressources à Hydro-Québec et aux autres acteurs du secteur pour que soit enclenché dès ce printemps le vaste chantier d'un réseau de recharge BRCC unique en Amérique du Nord. Chaque mois compte dans cette course à l'augmentation de l'adhésion des Québécois à la voiture électrique. D'autant plus que votre engagement servira de socle à l'investissement des manufacturiers automobiles pour qu'ils atteignent et dépassent les objectifs de la loi VZE.
Source: La Presse +
Contribution : Daniel Rochefort
BMW entend rivaliser avec Tesla, la Mirai de Toyota en vente cette année au Canada, en commençant par le Québec, l'avenir de la mobilité à l’honneur au World Future Energy Summit et la Norvège veut des vols courtes distances 100% électriques d'ici 2040 : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Tesla établit un nouveau record de vente en Norvège, la Chine lancera le plus grand système d'échange de quotas d'émission, Volkswagen commence les livraisons de sa nouvelle camionnette tout-électrique et des routes solaires pour recharger des VÉs en Chine : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Chaque fois qu’on parle de politiques progressistes, qu’il s’agisse d’éducation, de santé, d’équité ou d’environnement, un pays scandinave est toujours donné en exemple. On a parfois l’impression que ces pays sont sur une autre planète et que leurs façons de faire seraient impossibles à mettre en place ici.
C’est faux. La Norvège est le leader mondial incontesté en ce qui concerne l’électrification des transports. Alors qu’à peine 1% des véhicules vendus au Québec sont électriques (100% électriques ou hybrides branchables) en Norvège, ce chiffre frôle les 40%. Aucun autre pays dans le monde ne s’approche de ce chiffre. Je me suis récemment rendu à Oslo, en Norvège, pour rencontrer les artisans de cette révolution du transport. Bien que leurs progrès sur ce dossier soient impressionnants, la principale leçon que je retiens est que ce changement s’est fait très rapidement. Oslo-Canada: plus de similitudes qu’on ne le croit Ce pays ressemble beaucoup au nôtre. Oslo est une ville où l’hiver est presque aussi rigoureux qu’ici. Comme nous, les Norvégiens sont des amoureux de la nature et profitent pleinement de leur immense pays (la distance entre Oslo et Hammerfest, leur ville la plus au nord, est de 2000 km, soit la distance entre Montréal et la Floride). Tout comme les Québécois, ils sont d’ailleurs nombreux à posséder un chalet ou une cabane en campagne… L’amour de la voiture n’est donc pas un concept étranger en Norvège, même si le système de transport en commun y est beaucoup plus efficace que le nôtre. Fait intéressant: les propriétaires de véhicules électriques parcourent autant de kilomètres annuellement que leurs voisins propriétaires de voitures à essence. Dès que j’ai mis le pied en Norvège, l’enthousiaste des transports écologiques que je suis s’est mis à chercher des véhicules électriques. J’en ai repéré rapidement, mais j’ai surtout vu des taxis Mercedes polluants et des voitures à essence. Bien que la part des ventes de voitures électriques en Norvège atteint 40%, ce phénomène est encore très récent. La vaste majorité des voitures sur la route et la totalité des camions fonctionnent encore à l’essence et au diesel. Première leçon : la transition va prendre du temps, voilà pourquoi il faut commencer le plus tôt possible. Source (article complet) :Journal Métro Contribution : Martin Archambault
Dans ce second article d’une série de trois sur l’impact des véhicules électriques (VE) sur la consommation de pétrole, nous nous intéressons au cas de la Norvège, pays cité en exemple pour ses mesures ayant permis de battre, et de loin, les records de ventes de VE tous pays confondus. Ceux-ci représentaient 48 % des ventes en septembre 2017. Avec une telle proportion, on pourrait penser que la consommation de pétrole de cet état serait en baisse et pourtant, plusieurs médias ont rapporté l’information inverse. Qu’en est-il de la réalité dans le pays leader de l’électrification
Même si les ventes de VE établissent des records en Norvège, il est important d’abord d’être conscient que ceux-ci ne représentaient à la fin 2016 que 3,6 % des véhicules en circulation. Plus précisément, sur 2,7 millions de véhicules, seulement 97 500 étaient électriques, ce que montre bien le graphique de la « Statistisk sentralbyrå » ci-dessous. Ajoutons qu’entre 2008 et 2016, il y a eu une augmentation de 22,7 % du nombre de véhicules ayant un moteur à combustion interne, soit 500 000 de plus sur les routes. Il n’est donc pas étonnant de constater pendant cette période un accroissement de la consommation de pétrole.
L’Ampera-E d’Opel (c.-à-d. la Chevrolet Bolt en Amérique du Nord) est l'une des meilleures options de VÉs offerts actuellement sur le marché européen, mais la disponibilité du véhicule à autonomie prolongée (383 km/238 miles) dans la région est tout simplement déprimante.
Des milliers de clients ont passé des commandes pour l'Ampera-E (4000 en Norvège seulement le premier jour des livraisons), mais plus de cinq mois après sa sortie le total des ventes ne dépasse pas encore les 4 chiffres dans le pays. Il n'y a tout simplement pas assez de modèles 2017 produits pour l'Europe, et il semble que la production pour l'année 2018 sera semblable (elle commencera le 18 décembre). En conséquence, Opel demande maintenant à ses concessionnaires d'arrêter d'accepter les commandes. Ce qui ne paraît pas très bien, il faut bien le dire. Pourquoi agir ainsi, et non pas seulement informer les clients d'un délai prolongé sur leur commande? Apparemment, Opel ne sait pas quand et combien d'Ampera-E seront disponibles dans le futur (ou du moins, ils ne le disent pas publiquement). Pour ceux qui commandent aujourd'hui, Opel dit à ses clients qu'ils ne peuvent même pas fixer une date pour 2019. Ainsi, au lieu de prendre les commandes, les concessionnaires vont plutôt créer une liste d'attente… pour attendre de faire une commande future… Selon le site Tek.no : « Opel estime qu'il est plus facile pour les clients de passer à une liste de réservation, car ils ne sont plus en mesure de promettre une date de livraison précise en 2019, mais souligne qu'il n'y a pas d'arrêt des ventes. » Une situation similaire se retrouve dans d'autres pays européens, en raison de la demande en Norvège. Par exemple, l'Allemagne n'a reçu que quelques voitures (ce qui s'est traduit par moins de 100 ventes jusqu'à présent). Ni General Motors ni le groupe PSA (qui a acquis Opel de GM plus tôt cette année) n'ont encore expliqué leur raisonnement en faveur d'une livraison intentionnellement courte pour l'Europe, mais cela a probablement quelque chose à voir avec la rentabilité. Construire un VÉ ayant un bon rapport qualité-prix aux États-Unis, puis expédier cette voiture, comme produit fini, en Europe n'est pas vraiment une situation idéale (demander à Tesla) - et il n'y a pas de crédits d'émission en Norvège pour compenser certains de ces coûts comme aux États-Unis. Des concessionnaires norvégiens ont même envisagé d'importer la Chevrolet Bolt des États-Unis, mais il y a des problèmes de compatibilité entre les normes de recharge rapide (CCS Combo type 1 vs 2). Source : InsideEVs - Electrek et Tek.no Contribution : Peggy Bédard ![]()
Alimentation Couche-Tard fut à nouveau approché par des investisseurs lors d'une récente conférence téléphonique pour connaitre la position de la compagnie par rapport à l'électrification des transports au Québec. La réponse: On teste les bornes rapides à nos stations Statoil en Norvège puisque la demande y est, mais au Québec on s'attend à ce que les véhicules moins énergivores continuent à dominer les VÉ pour les prochains 25 ans.
Présent sur plus de 300 sites en Norvège - la capitale mondiale du véhicule électrique par habitant -, Alimentation Couche-Tard s'affaire à tester de nouvelles initiatives dans ce marché que l'entreprise qualifie de «laboratoire». «C'est exploratoire à ce stade-ci (...) mais nous sommes très engagés afin d'identifier les solutions les plus efficaces», avait expliqué le président et chef de la direction de Couche-Tard, Brian Hannasch, au cours d'une récente conférence téléphonique. L'essence est responsable de 40% des profits de la compagnie. Selon l'association norvégienne des voitures électriques, de plus en plus de compagnies ont les yeux rivés sur le pays européen pour comprendre comment s'adapter. "Elles de réveillent, affirme sa secrétaire généale, Christina Bu, en entrevue téléphonique depuis Oslo. Si les stations-service ne s'adaptent pas, d'autres joueurs vont s'emparer de ce marché." Au Québec, nous avons déjà des signes que ce virage commence. Groupe Harnois Pétrolier a débuté l'installation de 10 nouvelles bornes de recharge à ses stations Esso, dont la moitié seront des bornes de recharge rapides. La première a d'ailleurs été inaugurée il y a quelques semaines à Ste-Adèle. «Des établissements de restauration se trouvent sur les sites, explique Claudine Harnois, vice-présidente de l'entreprise. Les électromobilistes s'arrêtent une dizaine de minutes et peuvent casser la croûte ou aller dans le dépanneur.»
Pour le président de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), Simon-Pierre Rioux, le nombre de ces véhicules devrait grimper de façon plus rapide au cours de la prochaine décennie, notamment en raison de l'arrivée des batteries de nouvelles générations, ce qui devrait faire fléchir les prix.
Ainsi, à son avis, les exploitants de stations-service ont tout intérêt à réfléchir à leur modèle d'affaires pour répondre aux besoins des électromobilistes qui devront s'arrêter au moins 10 minutes pour recharger leur véhicule. «Les entreprises ont tout à gagner, dit-il. Elles se retrouvent avec un consommateur captif. Il va aller s'acheter un café ou peut-être même faire des courses.» Bien que les propriétaires de stations-service «traînent légèrement de la patte» en ce qui a trait à leur virage vers l'électrification, M. Rioux estime que ceux-ci se «rendent compte» qu'il y a un retard à combler. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Lire les articles complets de Julien Arsenault (La Presse Canadienne) ici:
Juillet 2017: http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/503900/vehicules-electriques-les-exploitants-de-stations-service-reflechissent Novembre 2016: http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201611/22/01-5043915-couche-tard-continue-de-miser-sur-le-carburant.php
NDLR : Nous avons fait un entrevue avec Lionel Suissa dans notre baladodiffusion "Silence, on roule". à l'épisode # 5. L'entrevue se situe 11 min. 40 sec. De plus, Lionel alimentera un blog dédié au projet sur notre site web ! à suivre.
Le canadien Lionel Suissa fait partie d’un groupe d'artistes de la ville française de Perpignan qui mélange l'art, l'Internet et le développement durable. Passionné par les VÉs et très préoccupé par les problèmes de changement climatique, il a imaginé ce grand voyage afin de promouvoir l'électromobilité en Europe.
« La jeune génération, celle qui lance les tendances, n'a pas encore embrassé la révolution de la mobilité électrique comme elle l’a fait avec Internet ou les téléphones intelligents. Même si la protection de l'environnement est l'une de leurs principales préoccupations, les milléniaux sont indécis et mal informés en ce qui concerne les véhicules électriques », explique Lionel, « c'est de là qu’est venue l’idée de l’Electrip. » Sa première mission: convertir sa camionnette Nissan e-NV200 100% électrique en campeur. Lionel a installé un lit superposé dans le compartiment à bagages à l'arrière avec des boîtes en bois en dessous pour le stockage et une table de cuisine improvisée. Après avoir collé une couverture de laine de mouton partout pour un isolement maximal lors du temps froid anticipé au nord, et installé différents câbles de courant alternatif local pour la nuit, la camionnette était prête.
Sa deuxième mission: trouver des commanditaires. Le dynamique jeune homme a commencé à contacter différents intervenants à la recherche de sympathisants partageant la même philosophie et a trouvé des solutions pour la recharge dans chacun des huit pays que l'équipe traversera : l’Espagne (Nissan Espagne), la France (Sodetrel, Freshmile), la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne (PlugSurfing), le Danemark, la Suède et la Norvège (Fortum et CLEVER). Ces opérateurs de points de charge et gestionnaires de réseau de charge ont accepté de soutenir le grand projet de Lionel et accordé la recharge gratuite en cours de route. Se sont aussi engagé Colas, fournisseur français de la surface routière photovoltaïque WattWay, Leaf France Café, une association de fans du VÉ de Nissan à Lyon, et ChargeMap, un important fournisseur français d'informations sur l’emplacement des chargeurs.
Encouragés par le nombre croissant de sympathisants, Lionel et son copilote, l'artiste catalan Sainte.e, ont l'intention de conduire environ 250 km par jour, effectuant une recharge rapide deux fois par jour et un chargement standard pendant la nuit. Ils rapporteront leur voyage dans leur blogue tout au long de leur aventure et organiseront de petits événements dans les endroits qu'ils visiteront. Le 2 mai, l'équipe se dirigera vers le cap Nord, en passant par la route solaire de Tourouvre, en France, à partir de l'usine de Nissan à Barcelone, lieu de naissance de sa camionnette e-NV200. Elle reviendra ensuite à Barcelone à la mi-juin, en se chargeant dans les différents points de recharge rapide sur la route, y compris ceux financés par les projets RTE-T et CEF de l'Union européenne. Lionel estime que la jeune génération serait davantage intéressée par le mouvement de l'électromobilité si elle avait accès à une communication plus innovante. « Durant tout le voyage, nous rassemblerons des témoignages de propriétaires heureux de la technologie liée à la mobilité électrique. Ces témoignages seront présentés sous forme de photos ou de portraits vidéo et partagés sur les réseaux sociaux. Nous espérons que ce type de « facteur plaisir » permettra d'influencer les jeunes esprits. » Les détails du voyage restent à finaliser et l'équipe recherche toujours d’autres partenaires. Source : CHAdeMO Contribution : Peggy Bédard
De nouveaux VÉs rechargeables pour Honda, le PDG de Volkswagen admet que Tesla a influencé ses plans, un impressionnant projet de station de recharge en Norvège, et la nouvelle Nissan Leaf serait lancée en septembre : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
37% des véhicules neufs vendus en Norvège sont des VÉs, l'autonomie de la Volkswagen e-Golf 2017 officiellement évaluée à 200 km, Elon Musk révèle des détails sur la Tesla Model 3, et les constructeurs automobiles demandent à nouveau de réexaminer les normes d'émission : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Une nouvelle compagnie pour la voiture autonome de Google, les prochaines générations de LEAF et de Zoe partageront une plate-forme commune, les premières Chevrolet Bolt 2017 offertes en Californie et plus de 100 000 VÉ sur les routes norvégiennes : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Reconnaissant l'importance de la réduction des émissions de carbone dans le secteur des transports, huit grandes nations - le Canada, la Chine, la France, le Japon, la Norvège, la Suède, le Royaume-Uni et les États-Unis - ont signé une déclaration la semaine dernière pour s’engager à augmenter la part des véhicules électriques dans leur flottes gouvernementales respectives et ont appelé d'autres gouvernements à se joindre à eux.
La déclaration a été annoncée lors de la Conférence sur les changements climatiques de Marrakech (COP22) et a été élaborée sous l'égide de l'Initiative ministérielle pour les véhicules électriques et l’énergie propre (CEM-EVI). La déclaration met l'accent sur le renouvellement des flottes gouvernementales et sur des engagements spécifiques et volontaires de ces pays pour accélérer l'introduction de véhicules à faibles émissions. Grâce à cette déclaration, les huit gouvernements signataires jouent un rôle de premier plan dans ce mouvement et soulignent la nécessité d'accélérer la transition vers un transport à faible intensité de carbone. Les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports représentent aujourd'hui près d'un quart des émissions totales. Cette part augmentera considérablement dans les décennies à venir, à moins que d’importantes mesures ne soient adoptées. Pour y arriver, un changement global vers des véhicules à faibles émissions est nécessaire, ainsi que l'adoption de principes plus larges pour favoriser le transport durable. Les engagements volontaires pris par ces pays réduiront les émissions de gaz à effet de serre des flottes et aideront à accélérer la transition vers des véhicules à faibles émissions, conformément aux objectifs de l'Accord de Paris. Les membres de l'Initiative collaboreront pour faciliter le déploiement à l'échelle mondiale de 20 millions de véhicules électriques, incluant des hybrides rechargeables et des modèles à piles à combustible, d'ici 2020. Cette déclaration est également conforme à la Déclaration de Paris sur l'électromobilité, le changement climatique et l’appel à l'action publiée à la COP21 lors de l'Agenda d’actions de Lima - Paris (LPAA), qui précise qu'au moins 20% de tous les véhicules de transport routier (les voitures, les véhicules à 2 et 3 roues, les camions, les autobus et autres) devraient être alimentés électriquement d'ici 2030 pour respecter une voie de moins de 2 degrés. Cette déclaration vise également à encourager les acteurs non étatiques, tels que les villes, les gouvernements régionaux et nationaux, les entreprises, les fédérations sectorielles et autres organisations à accélérer la transition énergétique avec l'introduction de véhicules propres dans leurs flottes, y compris des autobus de transport en commun, des taxis et des flottes municipales et d'entreprises. Source : International Energy Agency Contribution : Peggy Bédard |
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