4 voitures neuves sur 5 vendues en Norvège l’année dernière étaient électriques Le New York Times a examiné de près l’avenir électrique, tel que vécu en Norvège. Jack Ewing, un journaliste chevronné du Times a passé des années à suivre l’industrie automobile de l’Allemagne et des États-Unis. Dans un rapport détaillé publié hier dans le Times, Ewing a visité la Norvège, où 80% des ventes de voitures neuves l’année dernière étaient des voitures électriques, pour évaluer les avantages et les inconvénients des véhicules électriques. En passant des véhicules à combustion aux véhicules électriques, la Norvège, écrit Ewing, est devenue « un observatoire pour comprendre ce que la révolution des véhicules électriques pourrait signifier pour l’environnement, les travailleurs et la vie en général ». Dans des entretiens avec des concessionnaires automobiles et des dirigeants de ce pays scandinave, ainsi qu’avec des fournisseurs d’énergie électrique, des législateurs, des habitants de la capitale Oslo et des travailleurs qui ont appris à traiter avec des clients frustrés dans les centres de recharge, Ewing a pu couvrir l’expérience norvégienne sous tous les angles. L’une des conclusions les plus convaincantes et tangibles du rapport concerne l’air. À Oslo, les émissions de gaz à effet de serre ont chuté de 30 % au cours des quatre dernières années. La ville est plus calme et sereine. Et les groupes d’activistes ont démystifié la théorie selon laquelle le changement climatique implique des gros sacrifices. Comme l’a dit un représentant : « Les véhicules électriques, c’est un mode de vie que les gens ont adopté. » L’histoire suggère certains parallèles avec les États-Unis. Ewing a constaté que les résidents urbains qui passent à l’électrique doivent encore trouver un nombre suffisant de bornes de recharge. Il cite Sirin Hellvin Stav, maire adjoint d’Oslo pour l’environnement et les transports, qui dit que la ville « veut installer plus de bornes de recharge publiques mais également réduire le nombre de voitures d’un tiers pour mieux sécuriser les rues et libérer de l’espace pour la marche et le vélo. L’objectif est de réduire les émissions, c’est pourquoi les véhicules électriques sont si importants, mais aussi de rendre la ville plus vivable », dit-elle. L’article aborde également d’autres sujets connexes: la réorganisation des concessionnaires automobiles pour accueillir les ventes de véhicules électriques, les demandes croissantes sur le réseau électrique norvégien (non, il ne s’est pas effondré), le recyclage des batteries et l’attente que le pays mette fin aux ventes de voitures à combustion interne d’ici 2025. C’est la réalité que pourrait bientôt vivre les États-Unis, incluant le positif et le négatif. Vous pouvez lire le rapport complet du New York Times ici Stephen Williams Autoblog Contribution: André H. Martel
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