Alta Equipment fera la vente et l’entretien de camions électriques Nikola dans le nord-est des États-Unis. (Photo : Nikola)
Le fabricant de camions électriques Nikola vient d’annoncer qu’il a conclu une entente avec le groupe Alta Equipment pour qu’il lui serve de concessionnaire dans les États de New York, du New Jersey, de l’est de la Pennsylvanie et les marchés de la Nouvelle-Angleterre de façon générale. Alta fait déjà la distribution de remorques, d’équipement de manutention, de machinerie lourde et de génératrices industrielles. La vente et l’entretien des camions de classe 8 à batteries et à piles à combustible hydrogène de Nikola viendront ainsi s’ajouter à son offre. « La région du nord-est des États-Unis est rapidement devenue un territoire crucial pour Nikola, alors que les États vont de l’avant avec des plans de réduction des gaz à effet de serre liés au transport », a déclaré Pablo Koziner, président de la division énergie et commerce de Nikola. « Alta Equipment et son équipe de gestionnaires ont démontré un vif désir de participer à la transition vers les camions de classe 8 à émissions zéro avec sa stratégie d’éMobilité. Nous sommes très heureux de ce nouveau partenariat », a ajouté porte-parole de Nikola. Chez Alta, le président-directeur général Ryan Greenawalt a dit voir l’entrée de son entreprise dans le domaine des camions comme une extension naturelle de l’expertise développée dans les marchés de la machinerie lourde, d’équipement de manutention et de la construction, où l’entreprise et ses 55 établissements est active depuis 37 ans. « Nous croyons que le marché des véhicules commerciaux représente une occasion de croissance à long terme pour Alta, alors que nous nous appuyons sur notre expertise déjà existante en matière d’électromobilité afin de répondre à la demande croissante en véhicules électriques et d’offrir un service de première classe aux clients de Nikola », a déclaré le grand patron d’Alta. Pas au Canada pour l’instant À l’occasion d’un échange avec Transport Routier, le vice-président au marketing et aux communications corporatives d’Alta, Glenn Moore, indique que rien n’est pour l’instant prévu pour desservir le marché canadien. « Toutefois, si une occasion se présentait au Canada dans l’un ou l’autre de nos segments de marché, incluant les véhicules commerciaux électriques, ce serait quelque chose que l’on envisagerait et qu’on évaluerait », a-t-il répondu à nos questions. Transport Routier
Contribution: André H. Martel
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Nikola Badger
General Motors et Nikola Corporation ont finalisé un partenariat annoncé en septembre. Mais contrairement à l'accord initial, le protocole d'entente (MOU) annoncé hier par les deux sociétés exclut la production de la camionnette électrique Badger de Nikola par GM. Selon un communiqué de presse du constructeur automobile, GM fournira cependant ses piles à combustible Hydrotec pour les camions commerciaux Nikola de classe 7 et de classe 8 dans le cadre du contrat d'approvisionnement mentionné dans le protocole d'entente. Le système Hydrotec sera développé dans les centres technologiques de GM à Pontiac et Warren, au Michigan, et fabriqué dans son usine de batteries de Brownstown. "On s'attend à ce que l'arrangement soit basé sur un coût de production majoré, et que Nikola investisse initialement pour sécuriser la capitalisation du projet", a déclaré GM dans un communiqué. Le communiqué de presse nous informe également que les deux sociétés discuteront également de l'utilisation de la batterie Ultium de GM dans les camions commerciaux Nikola. Un accord «cost plus», qui confirme que Nikola paiera GM pour ses services d'ingénierie et de fabrication, est tout un revirement par rapport à l'accord initial annoncé début septembre. La version initiale du partenariat impliquait un investissement de 2 milliards de dollars de GM dans Nikola et la fabrication du pick-up Badger. La création du Badger dépendait d'un partenariat de fabrication. Nikola annule donc ce projet et remboursera tous les dépôts, a déclaré la société dans son propre communiqué de presse. Le programme du Badger, qui, selon Nikola, aurait utilisé une combinaison de batterie et des piles à combustible pour atteindre une autonomie de 965 km, ne s’est jamais concrétisé. Il a d'abord été présenté sous la forme de représentations visuelles en novembre 2019, qui ont été utilisés par le PDG de l'époque, Trevor Milton, pour agacer le PDG de Tesla, Elon Musk après le dévoilement du Cybertruck. Nikola avait alors confirmé son intention de vendre le camion dès février 2020 et avait commencé à accepter des réservations sans même dévoiler un prototype. Le Badger devait être dévoilé ce mois-ci, mais l'évènement a été annulé en raison de restrictions liées au coronavirus. En octobre, le PDG nouvellement nommé de Nikola, Mark Russell, a parlé d’une nouvelle stratégie que la société pourrait adopter si l'accord de GM échouait, qui exclurait le Badger, et se rapprocherait vraisemblablement du plan d'affaires original de Nikola qui était la fabrication de piles à combustible pour semi-remorques et un réseau de soutien de stations d'hydrogène. Plus tôt cette année, la société a inauguré une usine d'un million de pieds carrés à Coolidge, en Arizona, pour construire ces camions, bien que la vidéo récente du chantier de construction ait démontré peu de progrès. Pendant ce temps, GM a annoncé plus tôt ce mois-ci qu'elle augmentait son plan initial de 20 milliards de dollars pour les véhicules électriques à 27 milliards de dollars . Peut-être que le constructeur automobile croit maintenant qu'il vaille mieux investir dans ses propres véhicules que dans ceux d’une startup? Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Si vous suivez le marché américain des véhicules électriques depuis quelques années, vous savez que l’arrivée historique du Model 3 de Tesla a fait grimper la demande de voitures électriques, que ce soit à l'étranger ou aux États-Unis, mais c’est aux États-Unis que l’impact fut le plus marquant.
Pour représenter cette croissance, le département américain de l'énergie a publié un graphique basé sur les données du Laboratoire national d'Argonne montrant à quel point la capacité de la batterie lithium-ion dans les nouveaux véhicules électriques a augmenté de 2017 à 2018, puis encore un peu plus en 2019.
Selon le département américain de l'Énergie : «Avec une augmentation de 1% des ventes et une augmentation de la taille des batteries, les véhicules tout électriques ont représenté une quantité record de capacité de batteries de véhicules rechargeables vendues en 2019, soit l’équivalent de 17,4 gigawattheures». «Par contre, les véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV) représentaient une plus petite partie de la capacité globale des véhicules rechargeables en raison de leurs volumes de ventes plus faibles et du fait qu'ils sont équipés des batteries plus petites que les véhicules tout électriques, car ils sont assistés de moteurs à essence pour accroitre leur autonomie. Les ventes de PHEV ont diminué de 32% de 2018 à 2019. L'année 2018 a également été la première année complète de ventes du Model 3 de Tesla, ce qui explique la forte augmentation de la capacité totale du nombre de batteries entre 2017 et 2018. »
En effet. Le Model 3 a amené le marché des véhicules électriques, en particulier le marché américain, à un autre niveau. Le Model Y devrait aussi le stimuler, bien que de manière moins spectaculaire en raison de l’intérêt marqué du consommateur moyen pour le Model 3. De plus, le Cybertruck de Tesla qui devrait bientôt être disponible sur le marché devrait intéresser une nouvelle vague d'acheteurs. Durant la même période, une poignée d'autres voitures, camions et VUS électriques intéressants seront également disponibles pour le consommateur. Beaucoup d'autres véhicules sont en développement sur les marchés européen et chinois, mais, de nombreux arrivages de VÉ sont également prévus aux États-Unis. En 2020, la Ford Mustang Mach-E débarquera sur le marché. Ensuite, 2021 amènera la Volkswagen ID.4. La Ford F-150 électrique sera également bientôt disponible. Rivian devrait bientôt produire des modèles très attendus quoiqu’un peu trop chers, un VUS électrique et une camionnette électrique. Et puis il y a le Nikola Badger. Les véhicules électriques ne représentent encore que 2% du marché automobile américain, contre environ 10% en Europe actuellement, mais nous voyons des signes encourageants chez les manufacturiers et les consommateurs. Les choses devraient redevenir intéressantes et excitantes dans les années à venir. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Photo: GM eCOPO Camaro Concept, qui comprend un moteur électrique et la première batterie GM de 800 volts remplaçant le moteur à essence. La tendance vers les véhicules électriques (VÉ) a été lente, en partie parce que la nouvelle technologie pose un défi majeur aux trois grands constructeurs automobiles américains. Contrairement à Tesla et à d'autres nouvelles startups, ces fabricants traditionnels doivent remodeler et rééquiper leurs actifs existants afin de passer à une mobilité zéro émission. On pourrait croire que cette situation les désavantage, mais sur la base des développements récents, ils pourraient très bien tirer leurs épingles du jeu. Fiat veut percer le marché américain des véhicules électriques On pouvait déjà en 2009 avoir une idée des difficultés à venir, à la suite des ennuis connus par Ford, Chrysler et General Motors lors de la crise financière de 2008. Dans le cadre de l'American Reinvestment and Recovery Act de 2009, Fiat a commencé à acquérir des actions de Chrysler. Fiat a également commencé à intégrer sa culture sur la durabilité au sein de Chrysler. Ironiquement, Chrysler avait déjà fabriqué quelques dizaines de minifourgonnettes électriques dans les années 1990, mais cet effort était rapidement tombé à plat. Au moment où Fiat a commencé à acheter des actions, Chrysler avait depuis longtemps abandonné l'idée des véhicules électriques. Cela a changé après 2014, lorsque Fiat a obtenu le statut d'actionnaire majoritaire. En tant que Fiat Chrysler, l'entreprise a redoublé ses efforts vers le développement durable . Cela incluait notamment une nouvelle poussée pour les véhicules électriques. La semaine dernière, Fiat Chrysler a présenté une version hybride de son emblématique Jeep Wrangler pour le marché américain, ainsi que ses plans pour y réintroduire la marque, en plus de laisser entrevoir son futur plan d'électrification. Pour sa part, Ford explore un partenariat avec Rivian pour construire des camionnettes entièrement électriques Ford a également modifié ses propres activités internes pour accélérer le développement de ses nouveaux véhicules électriques. La société avait précédemment concentré sa stratégie d'électrification sur les berlines et les hybrides. L'année dernière, cependant, Ford a fait un investissement de 500 millions de dollars dans la start-up Rivian. L'objectif initial était de tirer parti de la plate- forme « skateboard » de Rivian pour accéder rapidement les marchés des pickup et des VUS tout électriques. Malheureusement, le ralentissement économique causé par la crise du COVID-19 semble avoir créé un obstacle au projet . Plus tôt cette année, la marque de luxe Lincoln de Ford a annulé ses plans pour la fabrication d’un modèle prévu avec Rivian . Ford a cependant toujours exprimé un engagement fort concernant l’avenir des véhicules 100% électriques. Dans une déclaration officielle datée du 28 avril dernier, Ford a expliqué que «l’engagement stratégique de Lincoln avec Rivian et l'électrification demeure inchangé et les plans futurs de Lincoln incluront un véhicule entièrement électrique conforme à son nouvel ADN.» Pour renforcir cette affirmation, Ford a déjà mis en place un vaste réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques ainsi qu'un système de paiement exclusif. Les nouvelles versions entièrement électriques des modèles emblématiques que sont la Ford Mustang et le F-150 devraient également contribuer à renforcer le futur profil électrique de la société. Rivian a également conclu un partenariat avec Amazon pour développer une flotte de véhicules de livraison entièrement électriques. GM élargit sa stratégie de véhicules électriques avec le spécialiste des piles à combustible Nikola GM a déjà acquis une solide expertise grâce à sa populaire berline Bolt. Cependant, la société a reconnu qu'une aide extérieure sera nécessaire pour battre la concurrence. À cette fin, la semaine dernière, le constructeur automobile a conclu un partenariat stratégique avec la startup Nikola. Bien qu'initialement connue pour son camion électrique à pile à hydrogène, Nikola s'est également lancée dans le domaine des véhicules électriques à batterie avec le pickup Nikola Badger. Dans le cadre de cet accord, GM obtient une participation de 11% dans Nikola. Les deux sociétés prévoient augmenter l’autonomie de leurs batteries et de leurs piles à combustible grâce à ce partenariat. Dans le cas des piles à combustion, les antécédents de GM en matière de ventes au ministère de la Défense, ainsi que le partenariat en cours avec Honda en matière de piles à combustible, sont particulièrement intéressants . En outre, l'intérêt de Nikola pour la production d'hydrogène vert s'inscrit dans la perspective globale de GM sur l'électrification. GM ne favorise pas uniquement le développement de l’énergie solaire. La société a récemment élargi ses engagements en matière d'énergie renouvelable grâce à un programme d'énergie propre géré par le service public du Michigan DTE. Le service public a déjà mis à profit ces engagements pour soutenir trois nouveaux parcs éoliens. La participation de GM permettra d'ajouter plus d'énergie renouvelable sur le réseau, au profit de tous les contribuables. De toute évidence, les constructeurs automobiles américains reconnaissent que les marchés automobiles nationaux et internationaux sont en pleine mutation. Ils forment de nouvelles alliances pour prendre pied dans l’environnement zéro émission, contribuant ainsi à garantir que la relance post-COVID sera verte. Tina Casey Triple Pundit
Contribution: André H. Martel
Dans la foulée de son alliance stratégique avec Honda, GM prévoit s’associer à la startup Nikola.
General Motors a fait un pas en avant la semaine dernière en proposant une alliance avec son rival Honda en Amérique du Nord. De plus, hier, GM a annoncé qu'il s'associait à un constructeur automobile en démarrage la compagnie Nikola. Les deux entreprises ont annoncé mardi qu'elles travailleraient ensemble pour mettre sur le marché la camionnette électrique et à pile à combustible* le Badger. Mais ce n’est pas tout. GM deviendra également le fournisseur exclusif de la technologie des piles à combustible pour les prochaines semi-remorques de classe 7 et 8 de Nikola, il s’agit évidemment d’une information importante. La PDG de GM, Mary Barra, a déclaré dans un communiqué: "L'application des solutions technologiques électriques de General Motors axées vers les véhicules utilitaires lourds est une autre étape importante dans la réalisation de notre vision d'un avenir sans émissions." Le constructeur automobile fournira des systèmes de piles à combustible à Nikola dans tous les pays où il envisage de faire des affaires, à l'exception de l'Europe. En ce qui concerne le Badger. Nikola cèdera 2 milliards de dollars d'actions à GM, et en retour, Nikola aura accès à l'ingénierie de GM. Le constructeur automobile validera, homologuera et fabriquera éventuellement le Badger, bien que l'on ne sache toujours pas ou sera construit le pick-up. Il semble que l’usine de Detroit-Hamtramck serait la solution idéale étant donné que le GMC Hummer EV sera produit dans cette usine. Le pick-up Nikola et le nouveau Hummer utiliseront les batteries de GM , qui promettent au moins 645 km d'autonomie et des tonnes de nouveautés dans le domaine. Dans le passé, le Badger de Nikola visait 965 km d'autonomie en combinant batterie et pile à combustible. Pour le moment, nous savons que la société prévoit également mettre sur le marché une version alimentée uniquement par batterie, qui devrait parcourir 485 km sur une seule charge. Cela pourrait cependant changer avec la technologie de GM. Si Nikola n’a pas modifié son projet, le véhicule promet 906 chevaux vapeur et 980 livres-pied de couple. Les deux sociétés s'attendent à ce que l'accord soit signé d'ici la fin du mois, et GM prévoit déjà entreprendre la production du Badger en 2022. Plus de détails concernant le Badger devraient être divulgués à la fin de cette année dans le cadre de l‘évènement Nikola World , qui devrait se tenir le 3 décembre prochain. * Une pile à combustible (PAC) permet de convertir directement de l’énergie chimique de combustion (oxydo-réduction) en énergie électrique, en chaleur et en eau. Road Show
Contribution: André H. Martel
La construction de la première usine de la société progresse rapidement en Arizona, où elle prévoit produire 35 000 camions électriques lourds annuellement. Et elle a annoncé le 10 août qu'elle avait signé un accord avec Republic Services, basé à Phoenix, pour 2500 camions à ordures électriques zéro émission, avec la possibilité de 2500 autres par la suite. Republic est le deuxième récupérateur d'ordures en importance aux États-Unis.
La puissance des camions à ordures électriques sera limitée électroniquement à 1 000 chevaux c’est-à-dire près de trois fois la puissance des camions similaires alimentés au gaz naturel comprimé. Les camions comprendront des configurations à chargement latéral et à chargement frontal. En règle générale, des entreprises comme la compagnie Republic Services commandent le châssis de leurs camions au fabricant et la benne de déchets à une entreprise distincte, mais Nikola a reçu le mandat de livrer des camions complets à Republic. Il s’agit d’une première dans l’industrie. Les camions auront une autonomie d'environ 241 km plus que suffisante pour effectuer leurs trajets quotidiens. Selon l'entreprise, certains camions pourront être équipés d’une batterie de 720 kWh. Les essais sur route devraient commencer en 2022 et la production débutera en 2023. «Nikola se spécialise dans les camions lourds de classe 8 à zéro émission. Le marché des déchets est l'un des marchés les plus stables du secteur et assure une valeur à long terme pour les actionnaires », déclare le fondateur de Nikola, Trevor Milton. «Le groupe motopropulseur Nikola Tre est idéal pour le marché des ordures car il partage l’utilisation des mêmes batteries, commandes, modulateurs de fréquence et essieux électriques. En partageant la plateforme Tre, nous pouvons réduire le coût de production en utilisant les mêmes pièces d'équipement. Il aurait été difficile de choisir un meilleur partenaire que Republic Services, un chef de file en matière de durabilité environnementale et de service à la clientèle. Republic Services sera le partenaire qui nous aidera à faire en sorte que le Nikola Tre puisse réponde aux exigences de nos clients et de leurs flottes et nous sommes ravis de leur participation au processus de conception. De toutes les applications possibles pour un camion électrique, le transport de déchets est peut-être la plus intéressante. Ces camions font généralement des centaines d'arrêts et de démarrages par jour, certains à seulement quelques mètres les uns des autres. Le couple instantané du groupe motopropulseur électrique les aidera à décoller d'un point mort, et le freinage régénératif facilitera la recharge de la batterie tout en effectuant le travail. Si l’on tient compte des coûts de carburant et d'entretien considérablement réduits d'un camion électrique par rapport à son équivalent diésel, alors l'attrait d'un camion électrique pour une entreprise comme Republic devient encore plus évident. S’il n’y a jamais eu une catégorie de véhicules qui aspirait à être remplacée par l'énergie électrique, c'est bien le camion à ordures. Plus besoin de respirer la fumée des diésels pour ramasser les ordures dans les villes et villages américains. Une alternative zéro émission est désespérément nécessaire et Nikola Motor semble être la première entreprise à y parvenir à grande échelle. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Le fabricant du prochain pick-up électrique Endurance veut profiter de l’intérêt des investisseurs qui souhaitent investir de l'argent dans les startups de véhicules électriques.
Plusieurs startups de VÉ telles que Nikola ont profité de la flambée de leurs actions alors que les gains historiques de Tesla à la bourse ont augmenté sa valeur de façon exponentielle ces derniers mois. Une entreprise comme Lordstown cherche évidemment à surfer sur l'enthousiasme pour les véhicules à carburant alternatif en devenant publique. Habituellement, au fur et à mesure qu'une nouvelle entreprise se développe, elle aspire à devenir publique via une demande initiale de capitalisation, généralement après avoir été en affaires pendant quelques années et avoir développé un plan d'affaires et un produit qui excitent les investisseurs potentiels. Mais les startups de pick-up électriques, notamment Lordstown et Nikola, ont décidé de sauter cette étape et utilisent ce que l'on appelle des sociétés dites de «Chèque en Blanc» également connues sous le nom de sociétés d'acquisition à vocation spéciale qui sont déjà cotées en bourse. Cela permet aux startups de profiter plus rapidement d’investissements publics. Le Wall Street Journal qualifie cette stratégie de «fusion inversée». C’est le plan que Lordstown a annoncé hier. La start-up automobile basée dans l'Ohio a annoncé sa fusion avec DiamondPeak Holdings, une société créée dans le seul but de fusionner ou d'être rachetée par une société qui souhaite accélérer son entrée sur le marché boursier. La fusion de ces deux sociétés sera connue sous le nom de Lordstown Motors et sera listée sur la bourse NASDAQ sous le nom de RIDE. Selon le Wall Street Journal , l'accord avec DiamondPeak inclut 500 millions de dollars d'investissements privés, dont 75 millions de dollars de GM. L'accord devrait être finalisé au cours du quatrième trimestre de cette année. Lordstown espère probablement générer des investissements en profitant de la vague créée autour des véhicules électriques. La valeur marchande de Tesla éclipse celle des constructeurs automobiles traditionnels, ce qui en fait le premier équipementier le plus valorisé de la planète, même s'il ne produit qu'une fraction des véhicules produits par Toyota, Ford, GM, Volkswagen et Honda. Lorsque Nikola est devenue publique après avoir fusionné avec VectoIQ Acquisition, la valeur de la nouvelle entité a dépassé Ford pendant une courte période. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Camions électriques de la marque Freightliner de Daimler
La Californie a fait des progrès significatifs dans la réduction des émissions avec sa règlementation véhicule zéro émission pour les voitures particulières, forçant les constructeurs automobiles à augmenter les ventes de véhicules électriques ou à pile à combustible à hydrogène. Désormais, le Golden State vise à règlementer également les camions commerciaux. Adopté jeudi, le règlement Advanced Clean Truck exige que les fabricants de véhicules utilitaires commencent à vendre des camions électriques en 2024 et à ne vendre que des camions électriques en Californie d'ici 2045. Le California Air Resources Board (CARB) confirme qu'il s'agit d’une première dans le monde, et que le règlement permettra de réduire de 1 000 le nombre de décès prématurés qui y sont liés. Les camions sont la principale source de pollution de l'air par les véhicules, a déclaré CARB dans un communiqué de presse jeudi dernier. Ils représentent 70% de la pollution et 80% des particules de suies causées par le diesel, bien qu'ils ne représentent que 2 millions des quelque 30 millions de véhicules immatriculés en Californie. Les émissions de gaz d'échappement diesel affectent également de manière disproportionnée les quartiers racisés et à faible revenu, car ces quartiers sont plus susceptibles d'être situés près des ports, des gares de triage, des centres de distribution et des corridors de fret qui connaissent un trafic de camions lourds, a indiqué l'agence. Le règlement génèrera 100 000 camions zéro émission en Californie d'ici 2030 et 300 000 d'ici 2035. D’Autres efforts connexes visent à combler les lacunes en matière d' émissions de particules de suies de diesel liées aux véhicules commerciaux. Le règlement Advanced Clean Truck a été applaudi par les groupes environnementaux, alors que la représentante du Sierra Club en Californie Katherine Garcia le qualifie "de victoire pour l'environnement, la qualité de l'air et l'économie". Le National Resources Defence Council (NRDC) a déclaré que le nouveau règlement entraînerait des économies pour le réseau de la santé de 8,9 millions de dollars entre 2020 et 2040. Jimmy O'Dea, responsable des véhicules pour l'Union of Concerned Scientists (UCS) dans un communiqué a déclaré : "Cette nouvelle règlementation est la plus grande étape à ce jour pour l’avancement des camions électriques. Cela va forcer l'industrie à passer des communiqués de presse et des projets pilotes à la production à grande échelle de camions électriques. Heureusement, plusieurs fabricants proposent déjà des modèles de camions électriques ce qui devrait faciliter l’atteinte de ces objectifs." Étant donné que le règlement implique des objectifs qui seront progressivement mis en place, les camions diesel seront néanmoins vendus pendant encore de nombreuses années. "Relever les défis du climat et de la pureté de l’air nécessitera l’application de nombreuses solutions, et nous sommes convaincus que la nouvelle génération de technologie diesel en fait partie", a déclaré dans un communiqué Allen Schaeffer, directeur exécutif du groupe de défense des droits Diesel Technology Forum. Schaeffer a noté que la Californie est à la traîne d’autres États en ce qui concerne la règlementation favorisant l'adoption de camions diesel dotés des dernières fonctionnalités de contrôle des émissions, telles que les filtres à particules et la réduction catalytique sélective. Dans un communiqué, le CARB a déclaré qu'il envisageait des normes qui exigeront que les nouveaux camions incluent ces différents aspects, ainsi qu'une règle fixant de nouvelles normes strictes d'émissions d'oxyde d'azote (NOx) pour les camions. Le CARB a également proposé de nouvelles normes pour les plus grandes flottes pour stimuler la transition vers des camions électriques selon un calendrier accéléré.
Autoroute électrique de la côte ouest pour les camions - 2020
Les services publics se sont regroupés pour rédiger un plan pour une autoroute électrique de la côte ouest pour les semi-remorques, en s’inspirant de cette nouvelle règlementation. Bien que les camions de service légers et à capacité moyenne constitueront probablement la majorité des transitions au cours des prochaines années, plusieurs fabricants de camions comme Freightliner envisagent déjà l’utilisation de camions lourds long-courriers. La nouvelle règlementation californienne pourrait également être une bonne nouvelle pour Nikola et Tesla, qui développent leurs propres semi-camions zéro émission. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le PDG de Nikola Motor Company, Trevor Milton, dévoilant le Nikola Two au Nikola World 2019.
Crédit image: Kyle Field | CleanTechnica
La Nikola Motor Company a lancé aujourd'hui une bombe sur l'industrie des véhicules électriques en annonçant l'acquisition imminente d'une équipe qui a développé une technologie de batterie de nouvelle génération.
Cette annonce a été possible à la suite du développement d’une cathode ayant une densité énergétique quatre fois supérieure à celle des cellules lithium-ion actuelles, une durée de vie de 2 000 cycles et un coût de cellule de 50% inférieur à celui des cellules lithium-ion actuelles que Nikola . Si Nikola peut commercialiser une batterie répondant à ces spécifications et la produire à grande échelle, les conséquences seraient non seulement profondes pour le monde du transport, mais également pour l'ensemble de l'industrie automobile et pour le stockage d'énergie. Cependant, même si à la suite d’investissements sans précédent dans la recherche et la conception de batteries, les prototypes de batteries et les percées en laboratoire ont lieu presque toutes les semaines, ils ne se traduisent pas toujours par des améliorations dans le monde réel. Dans ce cas-ci, le PDG de Nikola, Trevor Milton, est tellement convaincu du projet qu’il a déposé une lettre d’intention pour acquérir l’équipe qui a développé cette nouvelle technologie. L’acquisition n’est pas encore finalisée, mais Milton espère annoncer plus de détails sur la percée au Nikola World à l’automne prochain. Pour l'instant, voici ce que nous savons: Cathode avec 4x la densité d'énergie de lithium-ion Le prototype a réalisé 2 000 cycles de tests avec une performance «acceptable» en fin de vie Coût 50% de moins pour produire des cellules de nouvelle génération par kWh par rapport au lithium-ion Pèse 40% de moins que la même capacité des cellules lithium-ion Cellule prototype ayant atteint une capacité de 500 wattheures «C’est le plus grand progrès que nous ayons vu à ce jour dans le monde des batteries», a déclaré Trevor Milton, PDG de Nikola Motor Company. «Nous ne parlons pas de petites améliorations; nous parlons de doubler la capacité de la batterie de votre téléphone cellulaire. Nous parlons de doubler l’énergie des véhicules tout électriques et hybrides rechargeables sur la planète. »
La nouvelle technologie de batterie de Nikola défie la suprématie de lithium-ion dans la bataille pour alimenter nos véhicules, nos maisons et nos entreprises.
Crédit image: Kyle Field | CleanTechnica
Les batteries sont le ciment qui unit le monde des véhicules électriques, des énergies renouvelables et de la production décentralisée. Alors que la densité énergétique et les coûts des batteries lithium-ion ont augmenté au cours des dernières années, l’industrie s’est tournée vers la technologie de la cellule de batterie de prochaine génération. La nouvelle équipe de Nikola a mis au point un prototype de cellule qui concrétise les promesses des futures technologies de batteries, avec une densité énergétique de 1 100 wattheures par kilogramme pour le matériau et de 500 wattheures par kilogramme une fois transformée en pile.
La mise sur le marché de cellules de 500 wattheures constituerait une belle augmentation de la densité énergétique et un coût inférieur à celui des batteries utilisées dans les véhicules électriques de série. La voie d'accès au marché pour la nouvelle technologie de batteries ne sera pas facile, car Nikola devra créer ou octroyer une licence pour la fabrication des nouvelles cellules. C’est précisément avec quoi les constructeurs traditionnels se débattent maintenant, alors que les fabricants de batteries chinois continuent de produire pour répondre à la demande. En effet, pour répondre aux besoins de sa Gigafactory de Shanghai, même Tesla a sous-traité la fourniture de cellules de batteries. Nikola envisage de partager la propriété intellectuelle (IP) des nouvelles batteries avec les constructeurs OEM qui participent à un nouveau consortium de batteries. Cette découverte pourrait catapulter non seulement Nikola, mais aussi le monde des véhicules électriques. Nikola est conscient de la nécessité d’établir des normes relatives aux cellules de batteries qui dépassent les frontières et s’appliquent à l’ensemble de l’industrie pour atteindre l’échelle de fabrication requise pour réduire les coûts pour tous.
Nikola a de grands projets pour 2020 et continue d'ajouter de l'ampleur à son lancement déjà complexe. Courtoisie d'image: Nikola Motor Company
Nikola n’envisage pas de donner sa technologie gratuitement. L’entreprise a de grandes aspirations pour elle-même, ayant entrepris des discussions avec des clients potentiels au sujet de commandes qui la propulseraient vers l'échelon supérieur des constructeurs de camions. "Nikola est en discussion avec les clients pour des commandes de camions qui pourraient assurer la production pour les dix prochaines années et lui permettre de devenir le premier fabricant de camions au monde en termes de chiffre d'affaires", a déclaré Milton. "Maintenant, la question est pourquoi ne pas partager cette technologie avec la planète?"
Bien entendu, Nikola doit d’abord assurer sa propre présence dans le secteur de la fabrication, sa capacité de suivre le rythme de la longue liste de constructeurs de poids lourds s’engageant de manière agressive dans le secteur du camionnage zéro émission, notamment Mercedes, Volvo, BYD, Tesla, pour ne nommer que ceux-là. Les détails sur le nouvel accord concernant les batteries n’ont pas encore été communiqués, mais pour l’instant, il est clair que Milton et son équipe chez Nikola voient des résultats prometteurs dans les batteries dans leur pile à hydrogène et dans leurs véhicules tout électriques. Le monde devra attendre l'automne prochain pour les voir en savoir plus, car Nikola prévoit présenter ses nouvelles batteries au Nikola World 2020. Nikola Motor Company est un pionnier dans les applications de camions lourds électriques. Nikola offre à la fois des groupes motopropulseurs tout électriques et aussi à hydrogène pour couvrir la classe 6-8 dans le transport routier. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
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