Selon Autoblog à la suite du retard de son lancement américain, la Mercedes-Benz EQC risque de ne pas être vendue aux États-Unis.
"Suite à un examen exhaustif de l'évolution du marché, l'EQC ne sera pas proposé aux États-Unis pour le moment", a déclaré un porte-parole de Mercedes sur leur site Internet. Cela fait suite à un rapport l'automne dernier qui confirmait, contrairement à ce qui avait initialement été prévu, que le modèle EQS, un véhicule moins coûteux, serait le véhicule phare du déploiement des véhicules électriques Mercedes Benz aux États-Unis, plutôt que l'EQC. Mercedes a également confirmé en décembre dernier qu'une version VUS de l'EQS serait construite en Alabama à partir de 2022 suivi d’un deuxième VUS baptisé EQE. Il était également question de démarrer la production d’une berline EQS en Allemagne plus tard cette année. Le premier EQC est sorti de la chaîne de montage en mai 2019, et Mercedes prévoyait le rendre disponible aux États-Unis cet été.
2021 Mercedes-Benz EQC
Lors d'un premier essai, nous l'avions trouvé confortable et polyvalent, même si son autonomie et sa capacité de recharge n'étaient certainement pas à la hauteur des normes fixées par Tesla. Le lancement américain a été progressivement repoussé à 2021, alors que Mercedes se concentrait sur les livraisons européennes. Mercedes n'a encore effectué aucune mise à jour, même si la compagnie avait confirmé le prix de l'EQC pour le marché américain de son modèle 2020. En novembre 2019, Mercedes avait annoncé que son prix de base serait de 87 420 $ CAD, soit un prix inférieur à l'Audi E-Tron et à la Jaguar I-Pace. Mercedes a récemment dévoilé le plus petit multisegment EQA, avec une fiche technique décevante compte tenu que son prix est équivalent au Model Y de Tesla. La société n'a pas encore confirmé lequel de ces modèles sera offert aux États-Unis. La dernière Mercedes électrique vendue aux États-Unis était la B250e (également vendue sous le nom de B-Class Electric Drive ), qui était équipée d’un système de propulsion fourni par Tesla. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Plus de 30 nouvelles voitures électriques Audi rouleront sur nos routes d'ici la fin de 202510/2/2021
20 des quelque 30 modèles seront des voitures entièrement électriques tandis que les autres seront des hybrides
Audi a dévoilé l' e-tron GT, son nouveau Gran Turismo tout électrique haut de gamme. En nous donnant un bref aperçu de son parcours vers la mobilité propre et durable, le président du conseil d'administration d'Audi AG, Markus Duesmann, a déclaré: «Audi lancera plus de 30 voitures électriques d'ici la fin de 2025. 20 d'entre elles seront tout électriques. »
Cela signifie qu'Audi électrifiera ses modèles à moteur ICE, les convertissant en véritables hybrides puissants. En fait, Audi a déjà sorti l' hybride Q7, l' hybride Q8 , l' hybride A6 et même le nouvel hybride A3 sur le marché mondial. Le constructeur automobile d'Ingolstadt n'a pas encore révélé de feuille de route pour ses modèles électriques, mais Duesmann a déclaré que la prochaine Audi entièrement électrique, un modèle compact, sera lancée en avril 2021.
Nous pensons que le prochain modèle pourrait être le Q4 e-tron et le VUS-coupé Q4 e-tron Sportback. Dévoilé en 2019 au Salon de l'automobile de Genève, le VUS Q4 e-tron devrait être le véhicule phare électrique actuel de l'e-tron entrée de gamme d'Audi, jusqu'à ce que l’on produise un plus petit modèle.
En termes de positionnement, il se situera entre les Q3 et Q5 dans le portefeuille du constructeur automobile. Le Q4 e-tron est alimenté par deux moteurs électriques développant 302PS de puissance et 460Nm de couple. Il s’agit d’un véhicule quatre roues motrices qui peut passer de 0 à 100 km / h en 6,3 secondes. Le moteur électrique est alimenté par une batterie de 82 kWh qui revendique une autonomie de plus de 450 km.
Audi n'est pas le seul constructeur à se concentrer sur la mobilité verte, les constructeurs automobiles de luxe Mercedes-Benz et BMW veulent également mettre sur le marché des voitures électriques. Les prochains modèles entièrement électriques des fabricants concurrents d'Audi seront respectivement l'EQS et l'i4.
Zigwheels
Contribution: André H. Martel
Le nouveau PDG de Daimler prévient que le passage aux voitures électriques sera douloureux21/1/2021
Ola Kallenius a déclaré aujourd’hui que la transition vers les véhicules électriques aurait probablement un impact négatif sur les bénéfices pendant un certain temps.
Le nouveau PDG de Daimler AG a confirmé qu’il n'y aurait pas de solution miracle aux difficultés du constructeur automobile à s'adapter à la nouvelle ère de voitures électriques. Après deux impacts négatifs sur les bénéfices plus tôt cette année, Ola Kallenius a déclaré que les bénéfices du manufacturier allemand seront sous pression pour les deux prochaines années. Le Suédois a présenté un plan dans le but d’augmenter progressivement les marges de profit en plafonnant les investissements et en supprimant des emplois qui leur permettra d’économiser plus de 1,99 milliard $ CAD. «Pour garantir la profitabilité future, nous devons donc agir maintenant et augmenter considérablement notre capacité financière», a déclaré Kallenius dans sa première présentation stratégique depuis sa prise de fonction en mai. Des mesures globales pour accroître notre efficacité sont nécessaires dans tous nos secteurs d’activités. La transition coûteuse vers les véhicules électriques s’est heurtée au scandale du diésel et à des pressions indues sur le fabricant de véhicules Mercedes-Benz. La réponse de Kallenius n'a pas convaincu les investisseurs sceptiques. Le titre a chuté de 4,7%. Selon Juergen Pieper, analyste basé à Francfort chez Bankhaus Metzler, les objectifs à moyen terme sont très décevants et les annonces concernant les nouvelles stratégies commerciales sont beaucoup trop générales. À la suite de la baisse des prévisions financières de Mercedes pour cette année qui devrait diminuer de 3% à 5%, bien en deçà des rendements du groupe PSA, son principal rival sur le marché français, Daimler prévoit des marges de profit d'au moins 4% l'année prochaine et de 6 % en 2022, en excluant les répercussions négatives des retombées des guerres commerciales. La division camions visera des marges de plus de 5% en 2020 et de 7% en 2022. Les suppressions d'emplois sont un des éléments essentiels de l'effort de redressement. Au sein de la division des voitures de Mercedes, 10% des postes de direction ainsi qu'un nombre encore indéfini de fonctions administratives seront supprimés pour épargner un milliard d'euros (1,53 milliard $ CAD). La division européenne de camions, pour sa part permettra d'économiser 300 millions d'euros (460.3 millions $ CAD) en coupures de personnel. «L'industrie automobile, traverse une période difficile», a déclaré dans un communiqué, Michael Brecht, le principal représentant des employés de Daimler. «Nous devons affronter cette réalité, pour assurer la viabilité future de notre entreprise.» L'action de Daimler a baissé de 2,8% à 52,05 euros (79,87 $ CAD) à 11 h 51 à Francfort, ramenant les gains pour l’ensemble de l'année à 14% et valorisant la société à 55,7 milliards d'euros (84,47 milliards $ CAD). Tesla Inc., qui a entrepris la construction de son usine européenne en Allemagne, a surpassé Daimler en termes de capitalisation boursière. Points forts de la stratégie
Parallèlement à l’obligation de limiter les dépenses, le successeur de Dieter Zetsche a présenté son intention de produire d’ici 2022 plus de 20 nouvelles voitures Mercedes hybrides rechargeables et entièrement électriques. Alors que ce déploiement permettra à l'entreprise de se conformer à des limites d'émissions plus strictes en Europe, Kallenius a signalé que le comportement des clients jouera un rôle clé pour atteindre cet objectif. La demande demeure difficile à évaluer car l'infrastructure de recharge sur certains marchés reste inégale, a-t-il déclaré dans sa présentation à l'hôtel Corinthia de Londres. «Daimler doit de toute urgence modifier sa philosophie d'investissement« investir et espérer » pour adopter une approche plus ciblée et affinée pour ses investissements futurs», a déclaré Arndt Ellinghorst, analyste basé à Londres chez Evercore ISI. «Sinon, le groupe ne pourra tout simplement pas autofinancer sa croissance.» Industry Week
Contribution: André H. Martel
Canoo a dévoilé jeudi dernier son deuxième véhicule électrique, une camionnette de livraison. Elle entrera en production limitée en 2022, suivie d'une production à grande échelle en 2023, son prix sera de 33 000 dollars USD.
La nouvelle camionnette sera montée sur la même plate-forme «skateboard» que le monospace Canoo dévoilé à la fin de l'année dernière. La plateforme a été conçue pour accepter plusieurs types de carrosseries. Canoo avait déjà envisagé la production d’une camionnette de livraison dès 2018, et plus récemment cette année. Canoo croit que l'efficacité d'un groupe motopropulseur électrique, ainsi que les coûts d'exploitation inférieurs par rapport aux fourgonnettes à essence ou diesel, rendront son véhicule de livraison plus attrayant pour les flottes commerciales. Un constat identique a conduit les startups Rivian et Arrival, ainsi que des constructeurs automobiles établis comme Ford et Mercedes-Benz, à développer des fourgonnettes électriques. Semblable aux fourgonnettes à combustion interne, Canoo proposera des versions à toit bas et à toit surélevé, respectivement baptisés MPDV1 et MPDV2. Une troisième plus grosse version appelée MPDV3 est également en développement. La version MPDV1 sera équipée des batteries de 40 kWh, 60 kWh et 80 kWh, offrant une autonomie respective estimée par l'EPA de 210 km, 305 km et 370 km. La plus grande batterie, pourra être rechargée de 20% à 80% en 30 minutes, a déclaré Canoo. Les fourgons seront également équipés de prises de courant alternatif de 120 volts et 240 volts pour permettre de connecter des outils ou des appareils électroniques.
Fourgon électrique Canoo MPDV
Les modèles MPDV sont à traction avant, avec un seul moteur électrique fournissant 200 chevaux et un couple de 236 livres-pied. Canoo a déclaré que le système de direction par câble de sa plateforme de planche à roulettes donnera aux fourgons un rayon de braquage serré, tandis que sa configuration efficace permettra 30% de volume de chargement de plus que les fourgons à combustion interne de taille similaire, ainsi qu’un marchepied de 17 pouces, selon l'entreprise. Canoo a également déclaré qu'elle souhaitait s’associer avec des entreprises pour produire des véhicules personnalisés. Cependant, la commercialisation de la camionnette de livraison sera différente du modèle commercial initialement prévu par l'entreprise qui était axé sur les abonnements et les références de type Tesla . Cette annonce fait partie d’une stratégie qui devrait permettre à Canoo de s’inscrire prochainement sur NASDAQ. En effet, Canoo est l'une des nombreuses startups de véhicules électriques qui tentent d'entrer en bourse sans avoir livré un seul véhicule. La fourgonnette 7 places, conduite par Jay Leno plus tôt dans l'année, apparaît comme un véhicule concept dépassé, bien que la société affirme qu'elle prévoit produire un véhicule similaire avec les mêmes caractéristiques en 2021. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le concept pourrait jeter les bases de futurs véhicules 4x4 électriques Mercedes-Benz comme une Classe G électrique
Mercedes-Benz avait entrepris de développer le segment des VUS électriques avec le dévoilement du VUS électrique EQC au Salon de l'auto de Los Angeles en novembre 2019. Eh bien, cela fait à peine un an déjà, et le constructeur automobile a créé un concept unique le EQC 4x4. La compagnie nous présente sa vision de ce que pourraient être les modèles 4x4 Mercedes électrifiés avec un concept tout-terrain extrême.
La structure du véhicule reste à peu près le même que le modèle de production standard, mis à part les arches de roues plus agressifs et les énormes roues de 20 pouces avec des pneus tout-terrain, le VÉ offre également des angles d'approche, de départ et de basculement plus grands que le modèle standard à 31,8 degrés, 33,0 degrés et 24,2 degrés. La garde au sol est deux fois plus élevée à 293 mm, avec une possibilité de passage à gué de 150 mm à 400 mm. On a également prévu deux phares spéciaux qui font également office de haut-parleurs leur permettant de produire les sons obligatoires ( système d'alerte de véhicule acoustique) pour des fins de sécurité.
Une grande partie de ces gains, y compris l'augmentation de la hauteur de 20 cm, est due aux nouveaux arches de roues. Cela signifie que les roues ne sont pas positionnées à la hauteur du centre de l'essieu. Au lieu de cela, elles sont plus bas sur les moyeux, ce qui fait que tout le véhicule monte en hauteur. Cela étant, la suspension demeure toujours attachée aux mêmes points de fixation de la structure que le modèle standard.
Sous le capot, l'EQC 4x4 conserve les mêmes caractéristiques mécaniques que le modèle standard avec une configuration de moteur double électrique poussant 408PS et 760Nm aux quatre roues, alimentée par une batterie de 80kWh. Le nouveau mode tout-terrain du GLC a été intégré, qui, tout en utilisant des interventions de freinage ciblées, permet une meilleure courbe de couple lors des manœuvres sur sol meuble.
Comme le EQC 4x4 de Mercedes Benz est un véhicule concept, il est possible qu’il ne soit jamais mis en production. Cependant, son système 4x4 pourrait jeter les bases d'une future Classe G électrique. Le constructeur automobile a récemment dévoilé sa stratégie pour l'avenir en confirmant son ambition de mettre cinq nouveaux véhicules électriques en chantier. Pour le moment, le nouveau modèle EQC a été récemment mis sur le marché en Inde à un prix de lancement d’environ 162 595 CAD. Il devrait rivaliser avec les prochains Audi e-tron et Jaguar i-PACE.
Zig Wheels
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Mercedes-Benz envisage de mettre sur le marché les nouveaux véhicules électriques de luxe EQS et EQE7/10/2020
Le constructeur automobile prévoit sortir six nouveaux véhicules électriques au cours des deux prochaines années.
Mercedes-Benz a dévoilé une gamme de nouveaux véhicules électriques construits sur une architecture évolutive qui permettra au constructeur automobile d'adapter sa production à une variété de types et de formes de véhicules. Certains des nouveaux modèles prévus sont:
De plus, le Mercedes EQA, un VUS compact basé sur la série GLA du constructeur automobile, entrera en production plus tard cette année, suivi du VUS multisegment EQB en 2021. Soit un total de six nouveaux véhicules électriques sortis au cours des deux prochaines années. Cela contribuera grandement à aider Mercedes à atteindre son objectif de lancer 10 nouveaux véhicules électriques dans cette décennie. L'EQS sera le premier construit sur la nouvelle plateforme de véhicules électriques modulaires de Mercedes. Mercedes a révélé très peu de détails sur ces véhicules. Le constructeur automobile a cependant déclaré que l'EQS devrait atteindre une autonomie de 700 kilomètres selon les normes européennes WLTP. Il est cependant possible d’extrapoler certaines des spécifications et caractéristiques de conception de l'EQS en se basant sur le concept-car Vision EQS présenté l'année dernière. Cette annonce a été faite dans le cadre d'une mise à jour de Daimler, la société mère de Mercedes-Benz, au cours de laquelle les dirigeants ont présenté des plans de réduction de coûts d'exploitation de 20% d'ici 2025 et la disparition de certains de leurs modèles qui ne seront plus offerts dans le futur. Les réductions de coûts entraîneront presque certainement de nouvelles mises à pied, alors que Daimler avait déjà annoncé l’été dernier qu'il supprimerait 30 000 emplois. L'entreprise souhaite repositionner Mercedes-Benz en tant que marque de «luxe», par opposition à une marque «premium» qui a été son positionnement depuis des décennies. En d'autres termes, ils veulent se positionner plus comme Rolls-Royce et Bentley plutôt que comme Audi, BMW, Jaguar et Lexus. Mercedes est largement considérée par les spécialistes comme en retard par rapport aux autres grands constructeurs automobiles en ce qui concerne la sortie de nouveaux véhicules électriques. Par exemple, le VUS EQC évalué à 68 000 USD était censé être expédié aux États-Unis au début de 2020, mais ce projet a été repoussé jusqu'en 2021 . The Verge
Contribution: André H. Martel
Après des années de tergiversations et des millions de dollars investis par les constructeurs automobiles, Mercedes-Benz mettra des batteries à électrolyte solides dans un véhicule de série. Cependant, ce ne sera pas une voiture, mais un autobus.
Mercedes a annoncé vendredi dernier que ses bus eCitaro et articulés eCitaro G entreraient en production avec en option, des batteries à électrolytes solides, en plus des batteries lithium-ion traditionnelles. Comme son nom l'indique, la différence entre les deux chimies de batterie est que les batteries à l'état solide contiennent des électrolytes solides alors que les batteries lithium-ion contiennent des électrolytes liquides. La société affirme que les batteries à électrolytes solides auront une plus longue durée de vie et une augmentation de la densité d'énergie de 25% par rapport aux dernières batteries lithium-ion à électrolytes liquides. On prévoit utiliser dans l'eCitaro G, des cellules à électrolytes solides dans une batterie de 441 kilowattheures, divisée en cinq modules montés dans le toit. Selon Mercedes, l'autonomie maximale devrait se situer à 220 kilomètres (136 milles) dans des conditions moyennes, ou 170 kilomètres (105 milles) en hiver à cause du chauffage. Selon Just-Auto un prolongateur d'autonomie à pile à combustible sera également en option sur ces bus à partir de 2022.
Mercedes et la société mère Daimler ont décidé de mettre davantage l'accent sur les véhicules utilitaires zéro émission. Ils ont présenté un semi-remorque long-courrier à pile à combustible au début du mois.
Il est peu probable que les autobus électriques soient disponibles aux États-Unis, et on ne sait pas si l’on utilisera ces nouvelles batteries solides pour les futures voitures de tourisme Mercedes. La plupart des constructeurs automobiles ont tendance à penser que les batteries à électrolytes solides seront utilisées dans les véhicules de tourisme électriques vers le milieu de la décennie . Toyota développerait sa propre chimie. Curieusement, Panasonic, un partenaire de longue date de Toyota, affirme que la technologie ne sera pas disponible avant une décennie . QuantumScape, la start-up de batteries à électrolytes soutenue par Volkswagen, entre en bourse avec une valorisation de 3,3 milliards de dollars, bien qu'elle ne produise pas encore de batteries commercialement viables. VW, qui collabore avec QuantumScape depuis 2012, a déclaré qu'elle proposerait sur une base limitée des batteries à électrolytes solides dans certains véhicules d'ici le milieu de la décennie. Mais elle n'a pas confirmé si ces batteries proviendraient nécessairement de QuantumScape. Étonnamment, il n'y a eu aucune mention de la technologie des batteries à électrolytes lors de l' évènement Battery Day de Tesla la semaine dernière, bien que le constructeur automobile ait affirmé avoir fait une percée dans la réduction des coûts des cellules. Green Car Reports
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Alors que Mercedes-Benz prend des mesures pour transiter vers un avenir électrifié, elle devra d'abord exorciser un fantôme de son passé diésel.
Jeudi dernier, le constructeur automobile a annoncé qu'il verserait 2,2 milliards de dollars pour régler le dossier du scandale sur les émissions de diésel aux États-Unis. Le règlement fait suite à des réclamations concernant des systèmes de contrôle des émissions sur 250 000 voitures particulières et fourgonnettes diesel Mercedes vendues aux États-Unis. Dans le cadre du règlement, Mercedes doit verser une amende de 1,5 milliard USD à plusieurs organismes gouvernementaux incluant le Département de la justice, le US Customs and Border Protection, le California Air Resources Board et le California Attorney General's Office. On doit également ajouter un montant additionnel de 700 millions USD pour régler un recours collectif. Dans un communiqué de presse, la Compagnie Daimler, le parent de Mercedes, a déclaré qu'elle avait pleinement coopéré avec les autorités américaines et continue de le faire. Il s'agit de l’étape finale du scandale Volkswagen "Dieselgate", dans lequel le constructeur automobile avait utilisé un logiciel dit "dispositif d’invalidation" pour manipuler les résultats des tests d'émissions aux États-Unis. Cette révélation avait déclenché une vague d'enquêtes sur d'autres constructeurs automobiles vendant des véhicules diésel, ainsi qu'un examen plus approfondi des tests .
Prototype Mercedes-Benz EQS 2021 et concept Vision EQS
À la suite du scandale il a été de plus en plus question d’un passage vers les voitures électriques chez Mercedes, mais jusqu'à présent, l'Europe est clairement la priorité, pas nécessairement les États-Unis. Bien que la société ait fait un certain nombre d'annonces juste après le scandale du diésel, telles que la création de la sous-marque EQ, le déploiement des véhicules électriques par la société semble se faire à pas de tortues aux États-Unis. Le multisegment électrique EQC n'a toujours pas été mis en vente ici, bien que la société ait inauguré une usine de batteries en Alabama en 2018. Pour le moment, Mercedes semble vouloir se concentrer vers le haut de gamme et a laissé entrevoir une berline phare EQS , avec une autonomie de 700 km selon le test européen WLTP, probablement plus proche de 565 km selon l’EPA américain. Dans les circonstances actuelles, il est peu probable que la compagnie mette en ce moment sur le marché américain un véhicule électrique compact. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La nouvelle batterie Ultium de GM a été conçue en pensant aux applications de seconde vie. (Image: GM)
Les batteries ne sont pas mortes à la fin de leur vie utile dans un véhicule électrique. Les batteries lithium-ion réutilisées ou de «seconde vie» ont encore beaucoup de jus, mais jusqu'à présent, le concept d'utilisation de ces batteries dans des applications stationnaires n'avait pas encore été sérieusement envisagé. De nouvelles recherches, l'intérêt croissant de l'industrie automobile et un écosystème de startups en expansion suggèrent que cela pourrait enfin changer. "Il y a certainement une augmentation du nombre d'entreprises qui essaient de développer ce potentiel et qui le prennent au sérieux, et je pense que nous connaissons les principaux obstacles qui subsistent", a déclaré le chercheur du MIT, Ian Mathews, qui a récemment publié une étude sur le développement de l’industrie des batteries de seconde vie couplés à des installations solaires. Les batteries de VÉ sont généralement remplacées après avoir perdu environ 20% de leur capacité, ce qui signifie qu'il reste encore jusqu'à 80% de capacité pouvant être utilisée pour des applications d’entreposage d’énergie. Exploiter la durée de vie restante de la batterie permet de réduire les coûts d’exploitation de réseaux d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, mais cela comporte plusieurs défis. Le rééquipement des batteries lithium-ion en vue de leur réutilisation nécessite des tests et des mises à niveau approfondis pour garantir que le produit soit fiable. Le marché naissant des batteries de seconde vie a également besoin d'un approvisionnement régulier en batteries, de clients et d'un accès au financement pour croitre. Les solutions sont à portée de main, considérant le nombre croissant de startups technologiques et de grands constructeurs automobiles travaillant pour faire progresser l’utilisation des batteries de seconde vie alors que les ventes de VÉ continuent d'augmenter. Dane Parker, directeur du développement durable chez General Motors, a déclaré récemment dans une interview que la création d'une chaîne d'approvisionnement circulaire pour les batteries de VÉ est l'un des principaux efforts de l'entreprise pour réduire son empreinte environnementale. Il a déclaré que GM a conçu ses nouvelles batteries Ultium en pensant aux applications de seconde vie et travaille actuellement avec des partenaires pour développer la façon de rentabiliser la réutilisation des batteries. "Nous pensons en fait que c'est très viable", a-t-il déclaré à propos des batteries de seconde vie. "Si vous les concevez avez cet objectif cela devient beaucoup plus facile à intégrer plus tard. Et c’est notre objectif dès maintenant." Les constructeurs automobiles sous pression pour générer de la valeur de leurs batteries usagées GM n'est pas le seul constructeur de véhicules électriques à examiner attentivement l'utilisation de la batterie de seconde vie. Nissan a été l'un des premiers grands constructeurs automobiles à intégrer des batteries de VÉ de seconde vie dans une installation de stockage dans un réseau dès 2015. Cette même année, BMW a testé des batteries usagées dans le cadre d'un projet pilote de 18 mois en partenariat avec Pacific Gas & Électrique. Toujours en 2015, Daimler AG a annoncé son intention de construire une unité de stockage de batteries de seconde vie de 13 mégawattheures dans une usine de recyclage à Lünen, en Allemagne. La filiale de Daimler, Mercedes-Benz Energy, s'est associée l'année dernière à Beijing Electric Vehicle, l'un des plus gros fabricants de véhicules électriques de Chine, pour construire un réseau de stockage d'énergie utilisant des batteries de véhicules électriques retraitées. Bien qu'elle ne se soit pas aventurée directement dans le stockage d’énergie, la start-up américaine de camions électriques Rivian a conçu ses batteries dès le départ pour rendre la réutilisation en fin de vie aussi simple que possible. Le fabricant d'autobus électriques Proterra a adopté la même approche. Les constructeurs automobiles sont vraiment intéressés aux potentielles applications de batterie de seconde vie parce qu'ils savent la valeur potentielle des batteries en leur fin de vie. Ils sont conscients que le coût du recyclage va être énorme pour eux s'ils sont mandatés pour recycler ces batteries, ce qui est déjà le cas dans certains pays. La Chine et la Californie ont déjà des politiques de recyclage des batteries de VÉ en place ou en cours d'élaboration. La réutilisation des batteries de VÉ permet aux constructeurs automobiles non seulement de générer des revenus supplémentaires, mais aussi de retarder le moment où ils devront démonter les batteries et recycler les matériaux. Le potentiel économique des batteries de seconde vie Les constructeurs automobiles ne sont pas les seules entreprises à s'intéresser aux batteries de seconde vie. Un nombre croissant de développeurs de projets commencent également à considérer le stockage de batteries de seconde vie comme un moyen de réduire les coûts d'investissement à l'échelle commerciale et pour les réseaux énergétiques. Cela marque un changement par rapport aux applications de batteries résidentielles plus petites. Une étude publiée dans Applied Energy par Mathews et cinq autres chercheurs du MIT a conclu que les batteries lithium-ion pourraient avoir une seconde vie rentable en tant que stockage de secours pour les installations solaires photovoltaïques dans un réseau énergétique, où elles pourraient fonctionner pendant une décennie ou plus dans un rôle moins exigeant. Les résultats de l'étude sont basés sur un examen rigoureux d'une ferme solaire hypothétique à l'échelle d’un réseau en Californie, en utilisant des données réelles sur la disponibilité de l'énergie solaire, la dégradation de la batterie et d'autres facteurs. Mathews et ses co-auteurs ont déterminé qu'un système d'installations de batteries de seconde vie couplé à un projet solaire de 2,5 mégawatts serait un investissement rentable si le coût des batteries réutilisées était moins de 60% du prix d'origine des batteries. Une analyse séparée de McKinsey a révélé que les batteries de seconde vie pourraient offrir un avantage financier qui pourrait varier de 30 à 70% dépendant des nouvelles alternatives de batteries d'ici le milieu des années 2020. Le même rapport McKinsey a révélé que l'offre de batteries de VÉ de seconde vie pourrait dépasser 100 gigawattheures par an d'ici 2030, offrant la possibilité de répondre à la moitié de la demande mondiale prévue de stockage d'énergie à l'échelle des services publics pour cette année-là.
Les études McKinsey et MIT notent que plusieurs défis, pour pouvoir utiliser les batteries usagées de VÉ, doivent être surmontés pour rentabiliser l’utilisation de ces batteries.
Beaucoup plus de travail doit être fait autour des batteries de seconde vie et nous devons développer des meilleures façons de contrôler et de surveiller les batteries de différents véhicules et modèles une fois qu'elles sont regroupées dans un nouveau bloc d’alimentation, a déclaré Mathews. Un nombre croissant de startups travaillent sur des moyens de surmonter ces obstacles. "Nous assistons à la mise en place d’un écosystème qui n’est qu’à ses débuts." Les startups californiennes spécialistes de deuxième vie des batteries de VÉ s’affirment Pour leur faciliter la tâche, les startups californiennes RePurpose Energy, Smartville Energy et ReJoule ont chacune reçu un financement de 2 à 3 millions de dollars le mois dernier du pool de financement EPIC (California Energy Commission Electric Program Investment Charge) pour valider leur technologie. Les trois startups avaient précédemment reçu du financement du programme CalSEED. «Notre mission est de réutiliser les batteries des véhicules électriques pour stocker l'énergie solaire dans des systèmes de stockage d'énergie plus économiques et plus durables», a déclaré Ryan Barr, directeur des opérations chez RePurpose. «Nous pouvons faire mieux et devons faire mieux», a déclaré Barr à propos de l'impact des gaz à effet de serre de l'industrie du stockage de l'énergie. «C'est vraiment ce qui motive notre travail.» L'extraction et le raffinage de matériaux de batteries lithium-ion, ainsi que la fabrication de cellules, de modules et de batteries, nécessitent de grandes quantités d'énergie et peuvent avoir un impact environnemental significatif. Les batteries de seconde vie pourraient permettre de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre en éliminant le besoin de fabriquer de nouvelles batteries pour chaque application. Une analyse de marché , commandée par une organisation européenne de transport propre, a révélé que la prolongation de la durée de vie d'une batterie lorsque réutilisée pouvait réduire de moitié ses émissions. RePurpose est le fruit d'une décennie de recherche à UC Davis et opère sous la direction du professeur Jae Wan Park. La startup concentre son travail sur le démontage rapide et précis des batteries de VÉ, généralement de Nissan, la détermination de leur état de santé, puis leur remontage en intégrant de nouvelles commandes et équipements de sécurité. En remplaçant les cellules les plus dégradées de la batterie, elle peut être réutilisée dans une autre application à l'extérieur d'un véhicule pendant une douzaine d’années supplémentaires selon les analyses de RePurpose. Mais il faut d'abord identifier les mauvaises cellules. RePurpose a développé un moyen de tester la dégradation de la batterie en moins d’une minute, un processus qui prenait traditionnellement une journée entière. La sécurité est l'un des plus grands obstacles pour attirer plus de capitaux dans l'industrie naissante des batteries de seconde vie. RePurpose développe également un système d'extinction d'incendie non destructif qui peut détecter une défaillance imminente de la batterie et empêcher la batterie de surchauffer permettant de ne pas endommager aucun des composants électriques. L'atténuation des risques devrait contribuer à améliorer le financement des projets. Park a levé environ 5 millions de dollars pour développer la technologie et déployer un projet de démonstration de 300 kilowattheures sur le campus UC Davis qui modifie la consommation d'énergie pour compenser la demande énergétique de pointe de l'installation. La société a depuis levé 4 millions de dollars supplémentaires, dont 3 millions de dollars du fonds EPIC de la California Energy Commission, qui seront utilisés pour déployer un deuxième projet de démonstration de 1,2 mégawattheure dans une coopérative alimentaire. «Notre objectif est de reproduire le projet de la coopérative alimentaire dans tout l'État», a déclaré Barr. Smartville: le défi de la remise à neuf de différents modèles de batteries La diversité des packs de batteries EV disponibles sur le marché crée un autre obstacle majeur au traitement et à la reconfiguration des batteries pour de nouvelles applications, car il nécessite une ingénierie d’intégration importante avant même de pouvoir tester les batteries. Smartville Energy, une entreprise issue du Center for Energy Research d'UC San Diego, a mis au point un processus de remise à neuf de différents types de batteries, que les chercheurs considèrent comme essentiel pour permettre à la technologie de se développer. Plutôt que d'accélérer le processus de test des batteries comme le font RePurpose et d'autres acteurs du milieu, les convertisseurs de puissance et le processus de conditionnement spécialement conçus par Smartville ralentissent intentionnellement les tests pour uniformiser la qualité des batteries. Comme leur nouvelles fonctions seront de recharger et de décharger leur énergie fréquemment pendant plusieurs semaines, ce processus permettra de dégager des revenus supplémentaire liés à la vente de services d'électricité. «Notre concept électronique de commande et de puissance rassemble toutes les différentes batteries de différents véhicules, marques et modèles, ainsi que les formats de couplage de puissance, dans un même concept modulaire», a déclaré le PDG de Smartville, Antoni Tong. "Ensuite, ils sont tous programmés de façon à améliorer leur uniformité tout au long du processus de conditionnement, et en même temps ces opérations sont synchronisées sur un réseau énergétique." Grâce son financement du fonds EPIC de 2 millions de dollars, Smartville travaille actuellement au déploiement de son premier projet dans un magasin qui vend des livres rares et anciens, dont l'inventaire nécessite un contrôle précis de la température et de l'humidité. «Nous croyons que si nous faisons notre travail correctement, nous ne devrions plus ajouter de nouvelles batteries dans le stockage stationnaire», a déclaré Tong. ReJoule: On préfère travailler à la base ReJoule, une autre startup californienne qui a reçu 2 millions de dollars du programme EPIC, adopte une approche pour optimiser les batteries de seconde vie qui débute dans le véhicule lui-même. En installant la technologie de ReJoule sur une nouvelle batterie, celle-ci peut être optimisée sur toute sa durée de vie, lui permettant de durer encore plus longtemps. "L'idée est qu'une fois que notre système de gestion est intégré dans le véhicule et que nous pouvons mesurer l'état de santé de la batterie en temps réel, il sera beaucoup plus facile de passer de cette première vie à une deuxième application", a déclaré fondateur et PDG Steven Chung. «Nous n'aurons pas besoin de tests supplémentaires; il ne sera pas nécessaire de retirer la batterie du véhicule, de transporter cette batterie vers un centre de test spécifique, de faire les tests, puis de la transporter vers n'importe quelle application de seconde vie », a expliqué Chung. "Ce sera beaucoup plus simple." GTM
Contribution: André H. Martel
Mercedes-Benz a comme objectif de produire 50 000 voitures électriques cette année, et le constructeur automobile allemand a offert plus de détails sur la façon dont il prévoit d'alimenter ces voitures en batteries.
Dans un communiqué de presse, la société mère Daimler a déclaré qu'elle souhaite établir un réseau mondial de neuf usines de batteries sur sept sites en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, principalement gérées par sa filiale de fabrication de batteries Deutsche Accumotive. Mercedes investit plus d'un milliard d'euros (1,1 milliard USD) pour financer cette expansion. Accumotive produit actuellement des batteries pour les voitures électriques Mercedes, des hybrides rechargeables et des hybrides légers à Kamenz, dans la région de la Saxe. Le site a déjà produit plus d'un demi-million de batteries et servira de modèle pour d'autres usines de batteries, selon Daimler. La société avait précédemment annoncé qu'elle travaillait à la production de batteries nulles en carbone et affirme qu'une deuxième usine ouverte en 2018 sur le site de Kamenz a été spécialement conçue dans ce but. Selon Daimler, l'usine est alimentée par une combinaison d'énergie géothermique et d'un générateur solaire photovoltaïque de 2 mégawatts.
Usine de batteries Deutsche Accumotive Kamenz
Mercedes aurait eu des problèmes d'approvisionnement de batteries, mais la société a insisté à plusieurs reprises sur son intention de produire 50 000 véhicules électriques cette année . De plus, Mercedes a retardé le lancement aux États-Unis du VUS électrique EQC jusqu'en 2021, optant plutôt pour l'Europe.
Le constructeur automobile prévoit mettre cinq modèles entièrement électriques et 20 hybrides rechargeables en production dans le monde d'ici la fin de cette année, et souhaite ajouter cinq autres modèles entièrement électriques au cours des prochaines années. D'ici 2030, Mercedes prévoit que les voitures électriques et les hybrides rechargeables représenteront plus de 50% de ses ventes de voitures particulières. Les principaux dirigeants de la R&D de Mercedes ont confirmé que l'entreprise avait une approche conservatrice concernant l'utilisation et la sécurité des batteries. Jochen Hermann, responsable du développement eDrive chez Daimler, avait précédemment déclaré à Green Car Reports que le constructeur automobile ne souhaitait pas participer à la course vers l’autonomie maximale optant plutôt pour la sécurité et la fiabilité. Cependant, le concept Mercedes Vision AVTR inspiré par le film «Avatar» et dévoilé au Consumer Electronics Show 2020 était axé sur une technologie durable, qui mettait l'accent sur des batteries à composition chimiques expérimentales qui n'avaient pas encore été utilisées dans les voitures de production. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Actualités de la semaine pertinentes pour les électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
À l'origine, le VUS électrique Mercedes-Benz EQC était censé rouler dans les rues et les autoroutes américaines. Daimler a qualifié la décision de retarder les ventes aux États-Unis jusqu'en 2021 d'une décision stratégique, qui lui permettra de se concentrer sur l'Europe.
Pourtant, selon un rapport de Reuters, Mercedes a de la difficulté à atteindre ses objectifs de ventes, même là-bas.
Depuis le lancement de la production au début du mois de mai dernier jusqu'à la fin de 2019, on n'en a produit que 7 000, en raison de ce qui avait été précédemment signalé comme une pénurie de cellules de batteries. Le constructeur automobile avait initialement prévu vendre environ 25 000 modèles EQC au cours de l'année 2019, avec une production atteignant environ 50 000 en 2020. Dans une récente entrevue avec magazine Managing Magazin, le chef du comité d'entreprise de Daimler , Michael Brecht, a déclaré que Daimler avait réduit de moitié son objectif de production d'EQC pour 2020, à environ 30 000, en raison de problèmes d'alimentation de batteries. Certains des problèmes, selon Brecht, sont liés à Grohmann Engineering, une entreprise maintenant détenue par Tesla, que Mercedes-Benz avait initialement embauchée pour construire ses batteries. Mercedes-Benz AG a déclaré à Green Car Reports qu'elle ne commente généralement pas les relations avec les fournisseurs. On a cependant souligné que la compagnie n'avait pas modifié ses objectifs de production. "Nous espérons toujours produire environ 50 000 unités de l'EQC cette année", a déclaré la porte-parole Heike Rombach.
Mercedes-Benz EQC 400 2020 - premier essai - Norvège, mai 2019
L'EQC est le premier véhicule électrique dédié de Mercedes-Benz, si vous oubliez la Classe B électrique limitée, codéveloppée avec Tesla. L’EQC a obtenu des critiques généralement favorables, y compris de Green Car Reports. Dans un premier temps , ils ont trouvé qu'il s'agissait d'une alternative plus luxueuse et plus maniable que l'Audi E-Tron polyvalente ou la sportive Jaguar I-Pace.
En excluant le marché américain jusqu'en 2021, le fait de ne pas produire suffisamment de modèles EQC en Europe pourrait avoir des conséquences bien au-delà de la diminution des ventes de véhicules électriques. Reuters croit que le faible nombre de ventes d'EQC pourrait probablement forcer la réduction de ventes de modèles AMG très rentables pour éviter que l’UE inflige à la société une amende pour ne pas avoir atteint les nouveaux objectifs plus stricts de production de véhicules d'émissions de CO2. Finalement, Daimler a souligné avoir une approche conservatrice concernant la technologie des batteries et souhaite mettre l'accent sur la sécurité et la durabilité à long terme plutôt que de soutirer une plus grande d’autonomie de ses batteries. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Tesla veut que son Cybertruck soit le leader pour utilisation commerciale et grand public.
À la suite du dévoilement controversé du Cybertruck de Tesla, la majorité des gens étaient perplexes. Tous se posaient la même question : le monde est-il prêt pour un changement aussi radical? Est-ce une utopie où est-ce vers cela que se dirige la société? Lorsque le Cybertruck sera disponible sur le marché, il pourrait surprendre bien du monde, mais pour quelle raison?
Comme pour tout ce qui est nouveau et inconnu, l'opinion publique est divisée sur ce véhicule. Le Cybertruck deviendra-t-il un autre véhicule de niche comme le Hummer de GM ou le G-Wagon de Mercedes? Sera-t-il seulement attrayant pour le marché des millénaires? Le nouveau véhicule attirera-t-il uniquement les fans de Cyberpunk et de science-fiction? En verrons-nous rouler seulement sur les rues de Silicon Valley? De toute évidence pour plusieurs, ce n'est pas qu’un pickup, mais, c'est tout sauf un pickup. Seulement, il a été conçu dans la catégorie des pickups, pour compétitionner directement le Ford F-150, leader de l'industrie. Il peut remorquer plus de poids, transporter plus de matériel et peut accélérer beaucoup plus rapidement. Offrant une autonomie de 800 km, il se compare avantageusement au F-150. En fait, l’armée et de nombreuses entreprises commerciales pourraient constituer une grande partie de sa clientèle. Il semble également pouvoir se comparer au camion électrique R1T de Rivian.
Ci-dessus: une comparaison directe du Tesla Cybertruck avec le Rivian R1T et le Ford F-150 (Graphique: EVBite )
Même si le Cybertruck semble offrir des spécifications avantageuses, tout le monde semble avoir été frappé par son apparence. «Il ne ressemble pas à un pickup», est le commentaire que nous entendons depuis le lancement. Bien sûr, ça ne ressemble pas au camion auquel nous sommes habitués, mais le Cybertruck n'est pas le pickup d'aujourd'hui, c'est le pickup du futur.
Pour tout le reste, cela correspond aux normes. Avec ses dimensions comparables de 5.88 m de long, 2.03 m de large et 1.9 m de haut, il peut accueillir six adultes. La benne de 1.98 m plus le coffre est verrouillable avec 30.5 m cubes de rangement. Avec des angles de dégagement d'approche de 35 ° et de départ de 28 ° avec la suspension pneumatique adaptative, vous pouvez même profiter des pistes hors route.
Ci-dessus: il s'avère que vous pourriez même charger le nouveau VTT de Tesla dans la benne du Cybertruck (Image: Tesla )
Les prises de courant à bord pour 110V et 220V ainsi qu'un compresseur d'air intégré permettent au nouveau pick-up de Tesla de surpasser les meilleurs camions de travail actuellement disponibles. N'oublions pas non plus la possibilité que le système d'auto-conduite soit prêt avant la sortie de ce camion électrique.
Peut-être que l'esthétique du design du Cybertruck ne gagnera pas le cœur des amateurs de camions traditionnels. Cependant, est-il possible d’imaginer que sans son image de science-fiction, ce véhicule n'aurait pas gagné le cœur de la prochaine génération de passionnés de pickups . Et quels que soient les choix de conception de Tesla, il est clairement conçu pour être l'un des meilleurs pickups du marché de demain. Tesla n'essaie pas nécessairement de cibler une niche démographique spécifique. Ils n’ont pas créé un véhicule électrique rempli de gadgets, ils veulent vendre un nouveau pickup. C’est vrai qu’il semble différent, mais le premier iPhone aussi était différent . Certes, le Cybertruck pourrait être l'un des nombreux camions électriques à bientôt arriver sur le marché. Mais il pourrait cependant être le seul à se démarquer et pourrait potentiellement voler la vedette. Cet article a été gracieusement offert par EVANNEX, qui fabrique et vend des accessoires Tesla de rechange. Les opinions qui y sont exprimées ne sont pas nécessairement les nôtres. Nous trouvons intéressant le point de vue de l'entreprise en tant que fournisseur d'accessoires Tesla sur le marché secondaire et sommes heureux de partager son contenu. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Il existe de nombreux préjugés sur les véhicules électriques, mais l'argument selon lequel les véhicules électriques polluent davantage que leurs homologues à moteur à combustion interne est sans contredit le plus important. Bien que le PDG de Tesla, Elon Musk, et d’autres experts tels que Bloomberg NEF aient constamment tenté de démystifier ce sujet , le mythe demeure incroyablement persistant.
Une étude récente de Auke Hoekstra, expert en mobilité électrique, a conclu que les véhicules électriques ont en réalité le potentiel d'être beaucoup plus propres que prévu, d'autant plus que la fabrication de batteries et le réseau électrique se transforment rapidement. Alors que la fabrication de batteries atteint de nouveaux niveaux d’efficacité on constate de plus que l’énergie utilisée pour générer cette production se fait à partir de sources d’énergies renouvelables. Les conséquences de ces améliorations seront que les émissions de gaz à effet de serre des voitures électriques telles que la Tesla Model 3 verront une réduction spectaculaire d’émissions de CO2.
Les conclusions de Hoekstra et al sont en désaccord total avec les auteurs de l'étude, Christoph Buchal, Hans-Dieter Karl et Hans-Werner Sinn qui affirmaient que la Tesla Model 3 polluerait plus qu'une Mercedes-Benz C 220 jours à cause des émissions de gaz nécessaires pour la production des batteries de la voiture électrique. Selon Hoekstra, cette conclusion comporte plusieurs erreurs majeures. D'une part, des chercheurs tels que Buchal et al. ont tendance à surestimer les émissions produites lors du processus de fabrication des batteries. Hoekstra a noté qu'environ 65 kg d'émissions de gaz à effet de serre sont émis pour chaque kWh de batterie produit, ce qui inclut l' extraction et le raffinage des matières premières et la production des cellules de batterie elles-mêmes. L'étude de Buchal estime que le Model 3 émet entre 145 et 195 kg / kWh pour la production de ses batteries, ce qui ne tient pas compte des nouveaux produits chimiques que l’on utilise pour cette production ni des améliorations apportées au processus de fabrication des cellules. La durée de vie des batteries est également largement sous-estimée dans des études selon lesquelles les véhicules électriques pollueraient davantage, ou un peu moins que les voitures à essence. Dans le cas de Buchal, par exemple, les scientifiques ont estimé que les batteries du Model 3 ne dureraient que 150 000 km avant d'être remplacées. Il s'agit d'une erreur, car on estime que les batteries de la génération actuelle durent au moins 1 500 à 3 000 cycles avant de perdre 20% de leur capacité. Pour un véhicule comme un Tesla Model 3 à traction intégrale, dont l'autonomie est de 500 km, la voiture devrait parcourir environ 747 000 km pour un minimum de 1 500 cycles avant de devoir remplacer la batterie. Et même après cela, les piles sont recyclées et non mises au rancart, comme le note Elon Musk. L’erreur la plus notable parmi les critiques des véhicules électriques est peut-être que beaucoup ne tiennent pas compte du fait que l’électricité elle-même devient plus verte grâce à l’adoption de solutions d’énergie renouvelable. L’industrie du véhicule électrique est toujours alimentée dans certaines régions du monde à partir du charbon, mais ce ne sera pas toujours le cas. Si l’industrie du véhicule électrique était alimentée par des sources d'énergie renouvelables, Hoekstra estime que la valeur des émissions des VÉ chuterait par un facteur de 10 et ce calcul est basé sur la technologie actuelle qui elle aussi évolue rapidement. La lutte pour la forme de propulsion privilégiée du futur continuera à se faire entre les moteurs électriques et les moteurs à combustion interne. Cependant, il est essentiel de noter que le moteur à combustion interne est une technologie qui a probablement atteint son apogée. Les voitures électriques, par contre, débutent leur développement. L’Arrivée du Model 3 et l'avènement de véhicules comme le nouveau Tesla Roadster, le pick-up Rivian R1T ou même la Porsche Taycan pourraient finalement confirmer l’avènement de la nouvelle génération électrifié, source privilégiée de propulsion pour le futur. Teslarati
Contribution: André H. Martel
Avec environ 180 000 ventes aux États-Unis depuis janvier 2018, Tesla Model 3 a surpassé les ventes des véhicules de luxe équipés de moteurs à combustion.
James Stephenson ( @ICannot_Enough ) a présenté une comparaison intéressante des ventes de Tesla Model 3 aux États-Unis par rapport à plusieurs concurrents haut de gamme entre janvier 2018 et mai 2019, en se basant sur les données de goodcarbadcar.net.
Il s’avère que le Model 3 est bien plus populaire que tous les modèles ou marques bien établis, avec un avantage de plus de 100,000 véhicules sur le deuxième meilleur vendeur: Model Tesla 3: 178 499 Mercedes-Benz Classe C: 78 262 BMW Série 3: 60 932 Audi A4: 44 849 Lexus IS: 29 566 Jaguar XE: 6 925 Les trois modèles allemands les plus vendus devraient être combinés en un seul pour battre le Model 3. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Daimler met fin aux ventes de sa très légère Smart fortwo 100% électrique aux États-Unis et au Canada, mettant officiellement fin à la vente de son véhicule qui a du mal à gagner du terrain en Amérique du Nord alors que le constructeur allemand se prépare à importer la marque en Chine, a appris TechCrunch.
Daimler AG a confirmé que deux sources proches de la direction avaient communiqué cette information à TechCrunch.
«Après un examen approfondi, Smart mettra fin à la vente de son modèle de Smart EQ fortwo électrique sur les marchés américain et canadien à la fin de 2019,» a écrit un porte-parole de Daimler AG dans un communiqué. «Un certain nombre de facteurs, notamment le déclin du marché des microvoitures aux États-Unis et au Canada, associé à des coûts d'homologation élevés pour un modèle à faible volume sont au cœur de cette décision.» MBUSA et Mercedes-Benz Canada continueront de fournir aux propriétaires des Smart fortwo électriques et à essence un service de maintenance et des pièces de rechange par l’intermédiaire de concessionnaires Mercedes-Benz autorisés, a déclaré la société à TechCrunch. La production des modèles est généralement complétée en milieu d'année, ce qui suggère que juin sera le dernier mois de production de ce modèle. Les ventes des véhicules se poursuivront jusqu'à la fin de l'année. Daimler ne souhaite cependant pas tuer le véhicule intelligent. En mars, Daimler a annoncé la création d'une coentreprise avec le Zhejiang Geely Holding Group afin de transformer la Smart en une marque entièrement électrique basée en Chine. En vertu de cet accord, les véhicules seront assemblés dans une nouvelle usine en Chine. Les ventes mondiales devraient débuter en 2022, a déclaré Daimler. Mercedes-Benz poursuivra sa stratégie électrique aux États-Unis et au Canada avec l’arrivée du nouveau modèle l'EQC en 2020, a déclaré le porte-parole de la société. Le constructeur allemand annonce depuis quelque temps déjà que la Smart pourrait quitter le marché américain. Daimler a beaucoup investi dans ce véhicule urbain, à la différence de ses véhicules de luxe élégants et robustes. Pourtant, malgré plusieurs variantes de modèle et le passage du gaz à l’électricité, le véhicule n’a jamais atteint les objectifs de vente annuels de Daimler en Amérique du Nord. La société a cessé de vendre la version essence de Smart aux États-Unis et au Canada dès 2018. D'autres mouvements récents ont indiqué que la viabilité de la Smart aux États-Unis était limité. La PDG de Smart, Annette Winkler, a quitté l'automne dernier et a été remplacée par Katrin Adt, une responsable des ressources humaines centrée sur le remodelage de l'avenir de la marque. Daimler a annoncé lundi que madame Adt reprendrait la gestion d'une nouvelle unité, Mercedes-Benz Cars Own Retail Europe, à compter de juillet 2019. Madame Adt se rapportera à Britta Seeger, membre du conseil de direction de Daimler, responsable des ventes de voitures Mercedes-Benz. Le véhicule, né d'un partenariat avec Daimler et Swatchhorlogers SMH, a été initialement conçu avec un moteur à essence. Il a été lancé en 1998 en Europe, avant d’être disponible au Canada six ans plus tard. Il n’a pas été disponible aux États-Unis avant 2008. La Smart était le seul véhicule disponible sous la marque de covoiturage Car2go de Daimler. Cependant, Car2go, récemment renommée Share Now, a élargi sa gamme pour inclure les modèles Mercedes-Benz CLA et GLA. Car2go, est une entité indépendante de MBUSA, quelques véhicules Smart sont toujours disponibles dans le réseau Car2Go. Tech Crunch
Contribution: André H. Martel
Daimler AG et Zhejiang Geely Holding Group, les groupes automobiles allemand et chinois, ont formé une coentreprise à 50/50 pour détenir, exploiter et développer la Smart, en tant que chef de file des véhicules électriques haut de gamme.
En vertu de l’accord de coentreprise, une nouvelle génération de véhicules électriques intelligents sera assemblée dans une nouvelle usine construite à cet effet en Chine. Les nouveaux véhicules devraient être sur le marché dès 2022.
« Smart représente, pour plus de 2,2 millions de clients, un pionnier de la mobilité urbaine. Forts de cette réussite, nous sommes impatients d’améliorer encore la marque en collaboration avec Geely Holding, un partenaire puissant du secteur des véhicules électriques. Nous allons conjointement concevoir et développer la prochaine génération de voitures électriques intelligentes, combinant un produit de haute qualité et des normes de sécurité optimales, destinées à la vente en Chine et dans le monde entier. Nous sommes impatients de travailler avec tous les partenaires pour pérenniser notre succès en Chine et sur la planète. Par ailleurs, Mercedes-Benz produira un autre véhicule électrique compact à l’usine de Hambach, et nous investirons davantage dans l’usine pour protéger les emplois. » déclarait Dieter Zetsche, président du conseil d'administration de Daimler AG et responsable de Mercedes-Benz Automobiles. Le conseil d’administration de la nouvelle coentreprise se composera de six membres exécutifs avec une représentation égale des deux parties. Les représentants du conseil d'administration de Daimler AG seront notamment Hubertus Troska, membre du conseil d'administration de Daimler AG responsable de la Grande Chine; Britta Seeger, membre du conseil de direction de Daimler AG, chargée du marketing et des ventes de voitures Mercedes-Benz; et Markus Schäfer, membre du conseil de direction de la division Production et chaîne d'approvisionnement de Mercedes-Benz, et membre désigné du conseil de direction chargé de la recherche du groupe et du développement du véhicule Mercedes-Benz. Les représentants du conseil d’administration de Geely seront notamment Li Shufu, président de Geely Holding; Geely Holding, président et président-directeur général de Geely Auto Group, An Conghui et Daniel Donghui Li, respectivement vice-président directeur général et directeur financier de Geely Holding. Les partenaires ont convenu que la nouvelle génération de véhicules intelligents serait conçue par le groupe Mercedes-Benz Design, appuyé par les services d'ingénierie de Geely. La production future se fera en Chine. Dans le cadre du programme de développement de nouveaux concepts, la Smart sera intégrée au portefeuille de produits intelligents associés au segment B, un secteur en croissance rapide. Daimler continuera de produire la génération actuelle de véhicules intelligents dans son usine de Hambach en France « smart EQ fortwo » et à Novo Mesto en Slovénie, « smart EQ forfour ». En parallèle, l'usine de Hambach assumera un nouveau rôle supplémentaire dans le réseau de production de voitures Mercedes-Benz et produira à l'avenir un véhicule électrique compact de Mercedes-Benz sous la nouvelle marque de produit et technologie EQ. Mercedes-Benz investira 500 millions d'euros dans l'usine de Hambach. L’entente devrait être finalisée d'ici la fin de 2019. Les conditions financières n'ont cependant pas été dévoilées. Cette association fait suite à un accord conclu l’année dernière entre Daimler Mobility Services et Geely Technology Group, aux termes duquel les sociétés avaient accepté de coopérer pour créer un nouveau service d’autopartage premium en Chine. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Maintenant que plusieurs nouveaux modèles en 2019 offrent beaucoup plus d’autonomie et des prix abordables, le temps n'a jamais été aussi propice pour faire l’acquisition d’un véhicule électrique.
Bien qu'ils représentent toujours un pourcentage infime de toutes les ventes de véhicules neufs aux États-Unis, ce sont des arguments convaincants pour que les consommateurs considèrent un modèle entièrement électrique pour leur prochain mode de transport. Voici 10 raisons pour lesquelles vous devriez envisager de passer à un VÉ en 2019:
1. LA SÉLECTION N'A JAMAIS ÉTÉ AUSSI GRANDE.
Un nombre record de voitures électriques et de véhicules multi segments, 17 au total sont disponibles aux États-Unis pour l'année modèle 2019, à des prix à partir de 23 900 USD pour le minuscule Smart EQ ForTwo. La majorité d'entre eux coûtent environ 30 000 USD, ce qui correspond au coût moyen d'une voiture neuve. Les nouveaux modèles de cette année comprennent les Audi e-tron et Jaguar i-Pace, considérés comme des hauts de gammes ainsi que les Hyundai Kona Electric et Kia Niro Electric, plus abordables, incluant la nouvelle Nissan Leaf Plus à longue portée. En outre, Tesla a finalement mis sur le marché la version d’entrée de gamme de son populaire Model 3, d’une valeur de 35 000 USD. De plus, de nouveaux véhicules électriques devrait arriver sur le marché en 2020, et de nouveaux d'ici la fin de l'année. Ceux--ci incluent une version redessinée de la Kia Soul EV, une nouvelle Mini Electric et des modèles électriques haut de gamme d'Aston Martin, de Mercedes-Benz, de Porsche et la Polestar de Volvo. Alors que certains modèles ne sont encore disponibles qu’en Californie et peut-être dans quelques autres États partageant ses normes strictes en matière d'émissions de véhicules, davantage de véhicules électriques sont désormais proposés dans les 50 États. 2. LES MODÈLES LES PLUS RÉCENTS ÉLIMINENT PRATIQUEMENT LES CRAINTES LIÉES À L’AUTONOMIE. Si dans le passé les véhicules électriques ont eu de la difficulté à franchir la barre des 160 km, huit véhicules électriques 2019 peuvent parcourir plus de 320 km avec une pleine charge. Tesla est en tête du classement avec ses modèles 3, S et X dépassant les 480 km. Hyundai Kona Electric et Kia Niro Electric, plus abordables, offrent des capacités respectives de 415 et 385 km, tandis que la Chevrolet Bolt EV compte 384 km et que la nouvelle Nissan Leaf Plus devrait parcourir 360 km. 3. AUX ÉTATS-UNIS, CELA POURRAIT ÊTRE VOTRE DERNIÈRE CHANCE D'OBTENIR UN ALLÉGEMENT FISCAL POUR L'ACHAT D'UN VÉ. Le gouvernement fédéral offre toujours aux acheteurs de voitures électriques admissibles un crédit d’impôt unique non négligeable qui permet de réduire de 7,500 $ le coût d’un nouveau modèle. Mais vous devrez peut-être agir vite pour en tirer parti. Pour sa part, la Maison Blanche souhaite que le crédit d’impôt soit abrogé et des projets de loi ont été présentés au Congrès l’an dernier pour limiter les subventions aux constructeurs pendant un certain nombre d’années ou pour les éliminer complètement. Même si le crédit d’impôt reste en vigueur, il est prévu de le supprimer progressivement en deux étapes en fonction de la vente par le constructeur de 200 000 véhicules tout électriques et hybrides rechargeables. Tesla a été le premier constructeur à atteindre ce chiffre l'an dernier, ce qui signifie que son allègement fiscal fédéral a été ramené à 3,750 dollars le 1er janvier, et passera à 1,875 dollars le 1er juillet et expirera le 31 décembre. General Motors a également réalisé 200,000 ventes de véhicules électriques l'an dernier, et ses crédits VÉ devraient diminuer à compter du 1er avril. Heureusement, un certain nombre d’États offrent encore leurs propres incitatifs aux acheteurs d’EV. 4. LES VALEURS DE REVENTE DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES AUGMENTENT. Traditionnellement, les voitures électriques ont connu des valeurs de revente inférieures à la moyenne. C’est en partie à cause du crédit d’impôt fédéral de 7,500 $, qui a eu pour effet de réduire leurs prix de transaction, et aux modèles plus anciens qui ont beaucoup moins d'autonomie que les plus récents. Maintenant, des modèles tels que la Chevrolet Bolt EV, la Tesla Model 3, S et X, la Jaguar I-Pace et l'Audi e-tron pouvant parcourir 360 km ou plus devraient conserver des valeurs de revente bien supérieures aux modèles précédents. De tous les modèles, le spécialiste Kelley Blue Book prédit que le Model 3 de Tesla conservera 64,3% de sa valeur après 36 mois. 5. L'ÉLECTRICITÉ EST TOUJOURS MOINS CHÈRE QUE L'ESSENCE. Même si les prix de l'essence restent relativement abordables, il est toujours moins coûteux de faire fonctionner une voiture électrique. Par exemple, l’agence « Environmental Protection Agency » a déclaré que la Hyundai Ioniq Electric, dont la conduite combinée ville / autoroute équivaut à 57 km/l, coûtera à son propriétaire 500 USD par an pour parcourir 24,000 km, basé sur le coût moyen de d’électricité. L’EPA estime qu’un propriétaire d’Ioniq Electric dépensera 4,250 USD de moins en consommation d’énergie sur une période de cinq ans que celui qui conduit un véhicule à combustion fossile sur la même distance. De plus, en évitant les déplacements hebdomadaires à la station-service, le propriétaire d'un véhicule électrique peut économiser encore plus d'argent en évitant les achats impulsifs pour des choses comme des boissons, des collations et des billets de loterie. 6. LES STATIONS DE RECHARGE PUBLIQUES SONT DE PLUS EN PLUS PRÉSENTES AUX ÉTATS-UNIS. Selon les dernières estimations du ministère de l'Énergie, près de 21,000 stations de recharge publiques de véhicules électriques sont en service aux États-Unis. Même si ce chiffre a doublé au cours des deux dernières années, elles sont encore relativement rares comparées aux stations-service. Néanmoins, en fonction de votre lieu de résidence, vous les trouverez dans les parkings publics des aéroports, dans des immeubles de bureaux et dans les parkings d’hôpitaux, ainsi que dans les parkings de nombreux détaillants et de centres commerciaux. Les chargeurs de niveau 2 de 240 volts les plus répandus peuvent recharger complètement une batterie EV en moins de quatre heures, selon le modèle de véhicule. Une alternative plus rare, mais plus rapide, consiste à utiliser un chargeur rapide CC de niveau 3 capable de recharger la batterie d'un véhicule à 80% de sa capacité en 30 minutes seulement. 7. LES COÛTS DE MAINTENANCE SONT INFÉRIEURS À CEUX D'UN VÉHICULE À PROPULSION CLASSIQUE. Posséder une voiture électrique signifie ne jamais avoir à faire des vidanges d'huile et des mises au point, et il y a beaucoup moins de pièces mobiles qui finiraient par tomber en panne et qui auraient besoin d'être remplacées. Les véhicules électriques utilisent une simple transmission à une vitesse et qui diminue et même élimine l’usure, comme les bougies d’allumage, les soupapes, le silencieux, le tuyau d'échappement, le distributeur, le démarreur, l’embrayage, les courroies d’entrainement et le convertisseur catalytique. Les visites d'entretien régulières sont généralement limitées à la rotation des pneus et à la vérification des plaquettes de frein et autres composants. 8. LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES NE GÉNÈRENT AUCUNE ÉMISSION DE GAZ. Contrairement aux moteurs à combustion interne, les moteurs électriques évitent les rejets de polluants à l'origine du smog et des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Cependant, comme le soulignent rapidement les critiques, l'impact global d'un véhicule électrique sur l'environnement dépend de la source d'électricité locale. Leur effet net tend à être le plus faible en Californie, à New York et dans le nord-ouest du Pacifique, où les ressources en énergies renouvelables sont prédominantes, et moins dans les États du centre des États-Unis tels que le Colorado, le Kansas et le Missouri, où les centrales électriques à combustibles fossiles sont les plus courantes. Pourtant, une étude récente menée par « The Union of Concerned Scientists » a conclu que les véhicules électriques sont généralement responsables de moins de pollution que les véhicules classiques sur l’ensemble du territoire américain. 9. VOUS POUVEZ UTILISER L'ÉNERGIE SOLAIRE ET GÉNÉRER VOTRE PROPRE ÉNERGIE. La façon la plus écologique de garder un véhicule électrique chargé est sans doute de produire de l'électricité à la maison au moyen de panneaux solaires montés sur le toit du garage. Malheureusement, cela peut coûter plus de 7,000 USD par installation, et si vous installez une batterie de stockage pour capturer l'énergie pendant la journée qui vous permettrait d’effectuer votre recharge pendant la nuit, cela doublera le coût d’installation. Il semble plus rentable d’investir et de convertir votre maison et votre garage à l'énergie solaire. Bien que cela puisse coûter 20,000 USD ou plus, un crédit d’impôt fédéral couvrira 30% de l’investissement, et certains États offrent des incitatifs supplémentaires pour se procurer l’énergie solaire. Malheureusement, le crédit fédéral devrait baisser à 26% en 2020, 22% en 2021 et sera complètement supprimé en 2022. 10. LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES D'OCCASION NE COÛTENT PAS CHER. Bien que les valeurs de revente soient à la hausse pour les derniers modèles à longue portée, le prix des véhicules électriques usagés demeurent avantageux. Une recherche rapide dans la section : Voitures à vendre de MYEV.com a déniché pas moins de 65 inscriptions pour 10,000 USD ou moins. Par exemple, une Nissan Leaf 2011 avec 92,810 km au compteur et une autonomie de 115 km pour seulement 5,500 USD, tandis qu'une Mitsubishi i-MiEV 2012 avec 67,891 kilomètres au compteur et une autonomie de 100 km était cotée à 5,900 USD. Les nouveaux modèles dépassent largement ces autonomies, mais à ces prix, un véhicule électrique usagé constituerait une excellente deuxième ou troisième voiture pour la famille, un véhicule qui ne nécessite pas d’essence et n’émet pas d’émission de gaz dans votre environnement. Un véhicule électrique usagé pourrait très bien constituer une façon abordable d’aller et de revenir d’une gare de train de banlieue pour les banlieusards qui travaillent en ville. PAR JIM GORZELANY , ÉDITEUR Myev.com
Contribution: André H. Martel
Si vous les recharger efficacement, ils en achèteront : Le Maryland prévoit installer 5,000 bornes de recharge pour VÉ; Apple s’associerait à VW pour créer ses fourgonnettes électriques T6; Face à une demande supérieure aux attentes, Porsche envisage de doubler la production du Taycan; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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