Dans la foulée de son alliance stratégique avec Honda, GM prévoit s’associer à la startup Nikola.
General Motors a fait un pas en avant la semaine dernière en proposant une alliance avec son rival Honda en Amérique du Nord. De plus, hier, GM a annoncé qu'il s'associait à un constructeur automobile en démarrage la compagnie Nikola. Les deux entreprises ont annoncé mardi qu'elles travailleraient ensemble pour mettre sur le marché la camionnette électrique et à pile à combustible* le Badger. Mais ce n’est pas tout. GM deviendra également le fournisseur exclusif de la technologie des piles à combustible pour les prochaines semi-remorques de classe 7 et 8 de Nikola, il s’agit évidemment d’une information importante. La PDG de GM, Mary Barra, a déclaré dans un communiqué: "L'application des solutions technologiques électriques de General Motors axées vers les véhicules utilitaires lourds est une autre étape importante dans la réalisation de notre vision d'un avenir sans émissions." Le constructeur automobile fournira des systèmes de piles à combustible à Nikola dans tous les pays où il envisage de faire des affaires, à l'exception de l'Europe. En ce qui concerne le Badger. Nikola cèdera 2 milliards de dollars d'actions à GM, et en retour, Nikola aura accès à l'ingénierie de GM. Le constructeur automobile validera, homologuera et fabriquera éventuellement le Badger, bien que l'on ne sache toujours pas ou sera construit le pick-up. Il semble que l’usine de Detroit-Hamtramck serait la solution idéale étant donné que le GMC Hummer EV sera produit dans cette usine. Le pick-up Nikola et le nouveau Hummer utiliseront les batteries de GM , qui promettent au moins 645 km d'autonomie et des tonnes de nouveautés dans le domaine. Dans le passé, le Badger de Nikola visait 965 km d'autonomie en combinant batterie et pile à combustible. Pour le moment, nous savons que la société prévoit également mettre sur le marché une version alimentée uniquement par batterie, qui devrait parcourir 485 km sur une seule charge. Cela pourrait cependant changer avec la technologie de GM. Si Nikola n’a pas modifié son projet, le véhicule promet 906 chevaux vapeur et 980 livres-pied de couple. Les deux sociétés s'attendent à ce que l'accord soit signé d'ici la fin du mois, et GM prévoit déjà entreprendre la production du Badger en 2022. Plus de détails concernant le Badger devraient être divulgués à la fin de cette année dans le cadre de l‘évènement Nikola World , qui devrait se tenir le 3 décembre prochain. * Une pile à combustible (PAC) permet de convertir directement de l’énergie chimique de combustion (oxydo-réduction) en énergie électrique, en chaleur et en eau. Road Show
Contribution: André H. Martel
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La pression de Wall Street monte pour que General Motors scinde ses opérations de production de véhicules électriques afin de mieux se positionner contre Tesla et les nombreux startups qui pointent à l’horizon .
La nouvelle société serait probablement évaluée entre 15 à 20 milliards de dollars et pourrait potentiellement valoir jusqu’à 100 milliards de dollars, selon l’analyste de la Deutsche Bank Emmanuel Rosner. La capitalisation boursière totale de GM s’élève actuellement à 43 milliards de dollars. “Créer une nouvelle entité ajouterait potentiellement de la valeur à l’entreprise”, a-t-il déclaré lundi lors du “Power Lunch” de CNBC. Plus GM se détachera des opérations concernant les véhicules électriques, plus cela permettra d’augmenter rapidement sa valeur”, selon Rosner. Les actions de GM ont clôturé lundi en hausse de 7,7% après que Deutsche Bank eut relevé sa valeur à court terme et suggéré l’achat d’actions de GM et la situation demeurait similaire mardi midi. Les spéculations sur les éventuelles retombées économiques de ses activités touchant les véhicules électriques se sont multipliées depuis l’annonce des résultats du deuxième trimestre du constructeur automobile le 29 juillet. Au cours de l’appel conférence, Rosner a recommandé au constructeur automobile de séparer ses opérations, «forçant le marché à reconnaitre sa technologie de pointe». L’analyste de Morgan Stanley, Adam Jonas, a également suggéré de changer le nom de GM pour mieux s’aligner sur ses technologies émergentes. Il a suggéré «Ultium», le nom donné aux nouvelles batteries de véhicules de la prochaine génération de GM. La PDG et présidente de GM Mary Barra , qui depuis longtemps veut conserver intacte la société n’a cependant pas rejeté aucune des deux idées. Elle a déclaré qu’elle prendrait en considération la recommandation et que GM, qui a été créée en 1908, apporterait tous les changements nécessaires pour accroître la valeur pour les actionnaires. “Nous évaluons constamment de nombreux scénarios différents, nous sommes ouverts à regarder et évaluer tout ce qui, selon nous, va générer de la valeur pour les actionnaires à long terme”, a-t-elle déclaré. “Donc, je dirais que rien n’est exclus.” Selon un avis remis hier par un analyste de Morgan Stanley l’activité Ultium de GM est évaluée à environ 20 milliards de dollars. Morgan Stanley a augmenté son évaluation de la valeur potentielle des actions de GM à la bourse de 43 $ à 46 $ l’unité se basant sur le potentiel de développement de l’entreprise de véhicules électriques de GM, en particulier Ultium. «GM a augmenté sa capacité de production de batteries à un niveau supérieur, assurant son approvisionnement interne et sa capacité de fournir une clientèle extérieure à grande échelle», écrit-il. Jonas soutient également le fractionnement des opérations, permettant l’autonomie entre les deux unités se libérant d’obstacles qui faciliteront une allocation efficace du capital et le développement des compétences spécifiques». Don Bilson, de Gordon Haskett Research Advisors, a remis en question la validité de cette option hier. Il a déclaré qu’à sa connaissance aucun des actionnaires de GM n’avait suggéré une telle option et a remis en question le moment choisi par rapport au départ du directeur financier Dhivya Suryadevara. «Si GM prévoyait se séparer prochainement de son activité de VÉ et créer une société de voitures vertes autonomes pour rivaliser avec Tesla, Suryadevara ne voudrait-il pas en faire partie? Et tout aussi important, son départ signale-t-il que ce projet sera mis sur une voie secondaire? ” Il y avait eu ces dernières années des spéculations similaires concernant les retombées économiques concernant Cruise, la filiale de véhicules autonomes détenue majoritairement par GM. La société avait alors déclaré qu’elle pensait que maintenir les opérations sous un même toit avec SoftBank Vision Fund et Honda Motor en tant qu’investisseurs était le meilleur moyen de maximiser pleinement sa valeur. Cela dit, Bilson a également noté que “les constantes poussées de Tesla sont impossibles à ignorer et Barra devrait savoir que tôt ou tard, des actionnaires viendront se plaindre si les spécialistes continuent de croire que leurs actions pourraient doubler ou tripler.” La spéculation concernant une scission intervient alors que GM a planifié un “Tech Day” virtuel aujourd’hui pour discuter de ses opérations en Chine. L’évènement devrait ressembler au «EV Day» organisé par la société en mars dernier pour les médias américains et les analystes de Wall Street. L’évènement avait fait le point sur ses opérations concernant les véhicules électriques, incluant la nouvelle technologie Ultium. Malgré la pandémie, GM a reconfirmé son intention d’investir 20 milliards de dollars dans des véhicules autonomes et électriques entre 2020 à 2025, et à mettre sur le marché au moins 20 nouveaux véhicules électriques dans le monde d’ici 2023. Un pourcentage important de ces nouveaux véhicules devrait être destiné à la Chine, le plus grand marché mondial de véhicules électriques. - Michael Bloom de CNBC a contribué à ce rapport. CNBC
Contribution: André H. Martel
Pour s'assurer que les futurs propriétaires de ses véhicules électriques auront des emplacements pour recharger leurs véhicules sur la route, le constructeur s'est associé à EVgo pour déployer des milliers de bornes de recharge rapides.
General Motors s'est engagée à mettre sur le marché 20 véhicules électriques d'ici 2023 en Amérique du Nord dans le cadre d'un investissement de 20 milliards de dollars dans l'électrification et le développement de la technologie de conduite autonome pour les cinq prochaines années. EVgo possède l'un des plus grands réseaux de bornes de recharge rapides aux États-Unis, avec 800 bornes réparties dans 34 États. EVgo et GM prévoient désormais ajouter plus de 2700 nouvelles bornes au cours des cinq prochaines années. Elles seront situées à des endroits pratiques, tels que les épiceries et autres points de vente au détail, permettant aux propriétaires de brancher leurs véhicules pour le recharger pendant qu'ils magasinent. Il s’agira évidemment de bornes rapides CC offrant un potentiel d’énergie de recharge allant jusqu'à 350 kilowatts. Cela signifie que la plupart des nouveaux véhicules électriques vendus aujourd'hui et dans un proche avenir pourraient être rechargés à environ 80% de leur capacité en moins de 30 minutes. Et conformément à la politique actuelle d'EVgo, toutes les bornes de recharge utiliseront une énergie 100% renouvelable. «Nous agissons rapidement pour mettre sur le marché de nouveaux véhicules électriques que les clients adoreront», a déclaré Mary Barra, PDG de GM, dans un communiqué publié la semaine dernière. «Nous savons à quel point l'écosystème de recharge est important pour les conducteurs, un écosystème qui inclut l'accès à une recharge rapide publique pratique et fiable.» GM a déjà confirmé l' identité de quelques-uns de ses 12 futurs véhicules électriques . Le premier d'entre eux sera le VUS multisegment compact Bolt EUV, attendu mi 2021 en tant que modèle 2022. La Cadillac Lyriq doit également être dévoilée le 6 août prochain et mise en production en 2022, alors que l’on prévoit dévoiler le Hummer EV cet automne et démarrer sa production un an plus tard. Motor Authority
Contribution: André H. Martel
GM a annoncé il y a deux semaines qu'il soutiendrait la suppression des normes d'émissions de véhicules électriques de Donald Trump en se rangeant du côté de l'administration face à la Californie.
On pourrait penser que GM, avec ses initiatives pionnières Bolt EV soutiendrait la réduction des émissions. Mais quelque chose ne semble plus tourner rond chez GM concernant les véhicules électriques depuis ces dernières années. Le dernier indice est l’annonce selon laquelle la société mettrait bientôt sur le marché un véhicule multi segment, le Menlo, qui aurait pu être très compétitif sur le marché américain mais qui ne sera offert qu'en Chine. Vendredi, GM a annoncé la venue de la Chevrolet Menlo EV, qui aurait une autonomie de plus de 320 km. Ce pourrait être une voiture très convaincante pour les États-Unis et, selon les spécialistes GM aurait déjà dû commercialiser ce véhicule sur le marché américain. La Chevy Menlo EV arbore le design athlétique du véhicule concept tout-terrain sportif FNR-X de Chevrolet, qui illustre la passion de la marque pour l'innovation et l'ingéniosité». Dans la classe des multi segments, GM a précédemment décrit sa Bolt comme un micro-multi segment. Mais au mieux, c'est un véhicule à hayon. De manière réaliste, la Bolt ferait mieux en Europe, où les petits véhicules foisonnent sur la route. C’est dommage que GM ait vendu Opel au groupe PSA, avec sa variante Ampera E Bolt, alors que les ventes commençaient à décoller. Zoe de Renault, le véhicule électrique le plus vendu en Europe, ne tient pas la route comparativement à la Bolt 2016, incluant son modèle 2020. Aux États-Unis, les microvoitures ne sont pas populaires. Pour aggraver les choses, le réseau de concessionnaires Chevy fait la promotion de voitures et de camions de plus en plus gros. GM a annoncé le Menlo pour la première fois en août sans mentionner les deux véhicules électriques que GM était censé mettre sur le marché en fonction de leurs recherches et développements en matière de véhicules électriques. Le constructeur automobile avait également promis de lancer dans les 18 prochains mois deux nouvelles voitures électriques basées sur la Bolt EV. Cependant, il n’est toujours pas question de ces nouveaux véhicules électriques pour le marché nord-américain, même si GM a annoncé la mise en production de la Buick Velite 6 EV et Baojun E200, deux véhicules exclusivement chinois fabriqués en Chine par des coentreprises, alors qu’aucun de ces véhicules n’est issu du concept de la Chevy Bolt EV. Cependant, il semble que GM travaille sur une version utilitaire du Bolt EV, ce qui est probablement ce que GM avait vraiment en tête dans son annonce de 2017. En outre, GM a déposé une marque «Bolt VUÉ» plus tôt cette année. Le mois dernier, lors du lancement de la Bolt EV 2020, on remarquait que la seule différence par rapport au prototype Bolt de 2016 était que les cellules LG Chem avaient amélioré leur portée de 10%. GM a annoncé son intention d'investir 300 M $ dans son usine d'Orion, où est fabriqué la Bolt, afin de fabriquer un autre VÉ basé sur le modèle. GM a également annoncé que son prochain véhicule américain serait une Cadillac, l’image ci-dessous étant un teaser. GM envisage également de relancer sa marque Hummer avec un VÉ revampé.
Quelque chose semble avoir très mal tourné chez GM. Les véhicules électriques promis ne se matérialisent pas sur le marché américain et le fabricant est maintenant à la traîne en ce qui concerne l'adoption des véhicules électriques, même s'il a été le pionnier du marché des véhicules électriques à longue portée abordables il y a près de 4 ans. Son seul véhicule électrique, le Bolt, devrait être mis à jour, ses subventions fédérales arrivent à la fin, la batterie 2016 Bolt + 10% est de moins en moins compétitive. Les investisseurs sont furieux et implorent le constructeur d’investir dans les véhicules électriques.
Le Menlo pourrait être un multi segment parfait pour Chevy à 35 000 USD et pourrait même bien se vendre dans les versions haut de gamme avec une version à traction intégrale. Pourquoi GM n'annonce-t-il même pas un autre véhicule électrique aux États-Unis? Aux États-Unis, GM fait maintenant pression pour des normes d'émissions que les écologistes estiment inacceptables, alors qu'en Chine, ou le gouvernement veut plus de véhicules électriques, GM annonce plus de VÉ. Reconnu initialement comme un leader des véhicules électriques aux États-Unis, GM est devenu l'un de ses plus puissants détracteurs. Les membres du conseil d'administration de GM, devraient exiger des réponses ou des lettres de démission de Mary Barra et Mark Reuss. electrek
Contribution: André H. martel
Depuis son lancement il y a dix ans, le célèbre fabricant américain de véhicules électriques (VÉ) Tesla, a réalisé un bénéfice net en seulement quatre trimestres. La société n'a pas encore enregistré de bénéfice annuel.
La rentabilisation des véhicules électriques pose un problème à l’industrie automobile. Hier, le fabricant chinois de véhicules électriques NIO a publié ses résultats du deuxième trimestre, enregistrant une perte énorme. Les actions de la société ont fortement chuté après la publication de ses résultats.
On souligne fréquemment les pertes répétitives de Tesla, ces pertes font souvent craindre que l'entreprise puisse faire faillite. Cependant, Herbert Diess, PDG de Volkswagen, n'est pas de cet avis . Pendant ce temps, les fans de Tesla soulignent l’excellent ratio de marge brute et les livraisons de la société en constante hausse. Faire des profits avec les véhicules électriques a été jusqu’à présent une énigme pour Tesla, ainsi que pour l’ensemble du secteur des véhicules électriques. Hier, NIO a publié ses résultats du deuxième trimestre. La société a enregistré une perte pire que prévue au cours du trimestre et ses actions à la bourse ont chuté hier. Il a clôturé la journée en baisse de 66% depuis le début de l'année. Tesla a seulement perdu 33% cette année. Ford ( F ) et General Motors ( GM ) sont dans le vert. NIO a signalé une grosse perte au deuxième trimestre. Bloomberg rapporte que NIO a accumulé 5 milliards de dollars de pertes en quatre ans. Il a fallu 15 ans à Tesla pour accumuler cette perte. Les volumes de ventes de Tesla sont bien plus importants que ceux des NIO, soulignant le fait qu'il n'est pas facile de gagner de l'argent avec les véhicules électriques. En dépit de généreuses subventions gouvernementales, les fabricants de véhicules électriques ont du mal à générer des bénéfices. Ce ne sont pas seulement les fabricants de véhicules électriques tels que Tesla et NIO qui luttent pour faire des profits, les constructeurs automobiles établis semblent également être mis au défi. Bien que peu de constructeurs se soient intéressés à la rentabilité de leurs véhicules électriques , le regretté Sergio Marchionne, ancien PDG de Fiat Chrysler , a déjà déclaré que Fiat Chrysler perdait de l'argent sur ses véhicules électriques . Il a même dit qu'il ne voulait pas que les clients achètent les véhicules électriques de l'entreprise, car cela leur faisait perdre de l'argent. Dernièrement, lors de l'annonce des résultats de GM pour le quatrième trimestre de 2018, la présidente-directrice générale, Mary Barra, a été interrogée sur le calendrier de rentabilité de l'entreprise en matière de véhicules électriques. Elle a déclaré : «Je dirais au début de la prochaine décennie, mais je ne mettrais pas plus de précision sur la rentabilité des véhicules électriques que cela.» Malgré les difficultés, les constructeurs automobiles ont toujours de grands projets en matière de véhicules électriques et y investissent beaucoup. Par exemple, Honda Motors prévoit ne vendre que des véhicules électriques en Europe d'ici 2025 . En outre, la Chine vise toujours à accroître la pénétration des véhicules électriques. Malgré les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, le pays a exempté la taxe à l'achat plusieurs modèles de Tesla. Bien que les points de vue diffèrent quant au rythme de l'électrification des véhicules, il existe un changement indéniable vers les véhicules électriques. Grâce à son positionnement, Tesla, semble la mieux placée pour capitaliser sur la tendance. La société s'efforce d'atteindre la rentabilité en augmentant ses livraisons et en se concentrant sur le contrôle des coûts. The Market List
Contribution: André H. Martel
Oui, c'est la marque qui a été beaucoup décriée par les écologistes des années 2000 pour être devenue une ostentation sur roues surdimensionnée, l’exemple parfait de l'excès américain, un véhicule qui a contribué à la guerre pour sécuriser le flux de pétrole étranger.
"J'adore Hummer", a déclaré le président de GM, Mark Reuss , le 12 juin , à la suite d'une question spécifique concernant la marque. "C’est possible d’y revenir. Nous examinons la faisabilité. "
Un Hummer VÉ pourrait éventuellement être construit sur la prochaine plateforme de véhicules électriques dédiée BEV3 de GM, une plateforme qui pourrait également constituer partiellement la base d'un pick-up électrique . En d'autres termes, GM pourrait avoir du mal à justifier le retour de la marque Hummer autrement qu'en tant que marque 100% électrique, en particulier compte tenu de l'objectif déclaré de la PDG Mary Barra de faire passer GM vers un avenir entièrement électrique . Hummer est disparu en 2010, suite à une prise de conscience accrue concernant l’efficacité énergétique, à cause de la récession et d'une société en évolution qui voulait réformer son environnement. Le Hummer H2, qui a été le plus décrié au fil du temps, a été construit sur les mêmes bases que les poids lourds de GM, dans une catégorie de poids élevée qui ne nécessitait pas que soit déterminée une norme de consommation qui se situait de toute façon au-dessus des normes de consommation acceptables par kilomètre. On a par la suite développé un Hummer plus petit, le H3, mais même ce modèle plus efficace obtenait la note EPA de 3.2 km/L sous sa forme populaire V-8 H3T.
Si on ramenait un Hummer électrique, il se situerait entre deux marques qui ont connu pas mal de buzz ces dernières années: Rivian et Bollinger. Fort de son héritage militaire et de sa vocation tout-terrain, un Hummer électrique pourrait constituer un concurrent plus robuste à Rivian, ainsi qu’une alternative un peu plus pratique que le camion haut de gamme spécialisé de classe 3 que Bollinger projette de construire.
Selon Automotive News, les ventes de Hummer ont atteint leur sommet en 2006, avec 71 524 véhicules. Même si le véhicule s’adressait à un groupe de consommateur très restreint, le Hummer fut une véritable attraction sur les routes nord- américaines. Un nouveau Hummer pourrait également devenir un compétiteur pour Jeep. L'électrification de la marque Jeep est lente, en particulier aux États-Unis, bien qu'une version hybride rechargeable du Wrangler soit prévue pour 2020. Bien entendu, ce modèle devrait également être léger et de taille modeste. Toute autre solution pourrait créer un ogre énergétique. Un des grands obstacles à ce développement sera possiblement le réseau de concessionnaires qui se souviennent encore d'avoir été brûlés par GM, alors qu’ils ont construit des salles d'exposition et des installations coûteuses, pour être ensuite abandonnés par le manufacturier. Bien que l'idée puisse sembler saugrenue, passer à l'électricité pourrait devenir symbolique. Les Hummer furent quand même un symbole de gaspillage donc un outil précieux dans la lutte contre le gaspillage des ressources pétrolières. Sa venue pourrait devenir un symbole pour l’indépendance énergétique et l’absence d’un tuyau d'échappement. Une bonne idée? Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
General Motors, le plus grand constructeur automobile du pays, s’associe au géant de la construction Bechtel pour construire des milliers de bornes de recharge aux États-Unis dans le but de promouvoir l’adoption des voitures électriques.
Les sociétés formeront une entreprise commune pour construire les bornes de recharge dans lesquels Bechtel apportera son expertise en matière de construction et d'obtention de permis et GM fournira les données de ses voitures et de sa clientèle pour choisir les meilleurs sites pour l’installation de ses bornes de recharge.
Les dirigeants des deux sociétés ont déclaré que les bornes de recharge ne seraient pas simplement situées le long des autoroutes pour permettre les voyages sur de longues distances, mais aussi dans des zones mal desservies incluant les centres-villes. Les bornes de recharge seront conformes aux normes SAE et IEEE. Elles seront accessibles à tous les véhicules électriques quel que soit le constructeur. Mike Ableson, vice-président de GM chargé des infrastructures et de la gestion de la recharge des véhicules électriques, a déclaré à CNN : "Notre vision: nous voulons installer le plus de bornes de recharge possible de façon à influencer positivement l’adoption des véhicules électriques, où que ce soit." GM dispose de vastes données sur les endroits où les conducteurs de ses Chevrolet Volt et Bolt ont rechargé leurs véhicules au fil des ans grâce à son système OnStar. Dans les zones urbaines, où de nombreux prospects vivent en appartements et en condominiums, on a généralement enregistré une baisse des ventes de voitures électriques, car il est plus difficile pour ces conducteurs de recharger leur véhicule chez eux et il y a moins de bornes de recharge rapides publiques. La porte-parole de GM, Megan Soule, a confirmé ces plans au représentant de Green Car Reports, tout en précisant que la société n’était pas encore en mesure de faire une annonce plus précise sur le calendrier de développement, le type ou le nombre de bornes de recharge, ni sur le nom du fournisseur à ce stade-ci". Elle a toutefois confirmé que GM souhaitait s’associer à un réseau opérationnel pour créer un réseau national avec des milliers de bornes de recharge rapides". Mary Barra, PDG, a annoncé son intention de convertir le parc automobile du constructeur en voitures électriques incessamment sans préciser plus de détails, et elle envisage de lancer un nouveau VUS électrique inspiré de la Chevy Bolt EV au cours des deux prochaines années, suivi d'une nouvelle plateforme pour voitures électriques pour la marque Cadillac. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le président Trump réitère à nouveau ses commentaires négatifs au sujet des véhicules électriques!1/4/2019
Le président Trump n'a pas mâché ses mots et n’a pas modifié sa politique concernant les véhicules électriques. Il prétend toujours que ce n’est pas une bonne idée.
Lors d'un rassemblement jeudi soir dernier à Grand Rapids, Michigan, Trump a poussé d’un cran ses critiques, parfois difficiles à suivre, sur les voitures électriques sautant de pied ferme sur la proposition du Nouvel Accord Vert (New Green Deal) des démocrates, pour suggérer que cette politique limiterait le nombre de véhicules par ménage.
«Plus d'avions, plus de vaches, une voiture par famille», a-t-il déclaré, ajoutant: «Vous savez, je ne pense pas qu'une seule voiture par famille serait acceptable au Michigan, n'est-ce pas? Trump donnant l’impression de réfléchir à cette restriction rajoutait : «Et il s’agirait évidemment d'une voiture électrique, même si elle ne fait que 260 km? Ou peut-on aller avec 260 km ... Chérie, où puis-je recharger ma voiture? " L'Administration Trump mène depuis un certain temps une offensive contre GM . Le constructeur automobile a annoncé, en novembre, un changement radical de sa future stratégie et malgré l’offensive négative de l’administration Trump, il a tout récemment confirmé un investissement de 300 millions de dollars dans son usine du Michigan qui assemble déjà la Chevrolet Bolt EV, afin d'y assembler un deuxième véhicule électrique que l’on avait initialement prévu fabriquer en dehors des États-Unis. "La technologie 100% électrique ne fonctionnera pas", a déclaré Trump à la fin de l'année dernière, alors qu’il critiquait la stratégie de GM visant à passer aux voitures tout électriques. "C'est merveilleux de produire un certain pourcentage de voitures électriques, mais mettre l’accent sur une production entièrement électrique est, je pense, une erreur", a déclaré Trump, concernant la décision de Mary Barra, PDG de GM. [Remarque: il n’est pas fait mention dans le texte intégral du « Green New Deal », de limiter le nombre de voitures par famille, ou de limiter le nombre de voitures ou de véhicules.] Sommes-nous surpris? Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
General Motors a indiqué lundi qu’ils ne se laisseraient pas influencer par les remarques du président Donald Trump quant à l’avenir de l'usine de Lordstown dans l’Ohio où on a récemment arrêté la production de la Chevrolet Cruze.
Mary Barra, PDG de General Motors, prend la parole lors de la réunion annuelle des actionnaires du constructeur à Detroit le 12 juin 2018. (Bill Pugliano / Getty Images) GETTY
Trump a exhorté la directrice générale de General Motors Co, Mary Barra, à rouvrir rapidement son usine à Lordstown, qui était temporairement à l’arrêt en prévision de la négociation d'un nouveau contrat avec le syndicat United Auto Workers. «Je ne suis pas heureux que ce soit fermé alors que tout le reste de notre pays monte en flèche», a tweeté Trump.
GM a annoncé sa décision d’interrompre la production de la Chevrolet Cruze, le seul modèle fabriqué à Lordstown. Avec une explosion des crossovers, des VUS et de la stabilisation des prix de l'essence qui se situent entre 2,50 et 3,50 $ le gallon dans une grande partie du pays, la demande pour la Cruze a grandement diminuée malgré ses performances économiques. Ford a également cessé de produire la Ford Focus le rival de la Cruze, également en raison de la baisse de la demande. GM, Ford et Chrysler ont transféré la plupart ou la totalité de leur production de petites voitures en dehors des États-Unis, il y a plusieurs années pour réduire les coûts de main-d’œuvre, au Mexique et dans d'autres pays. La production des petites voitures n’était pas rentable pour les constructeurs, et le transfert de la production à l’étranger a permis d’atténuer ces pertes ou de leur permettre d’atteindre le seuil de rentabilité. GM avait été l'exception en concluant un accord avec l'UAW il y a dix ans, pour produire la Cruze dans l'Ohio. L'UAW a fait des concessions à GM pour obtenir la production des petites voitures aux États-Unis.
GM ignore les tweets de Donald Trump au sujet de la fermeture de son usine de Lordstown (Ohio) et négociera avec l'UAW pour savoir si l'usine âgée de plus de 50 ans obtiendra un autre produit et rouvrira ses portes l'année prochaine. GM.COM
GM souhaite éliminer 1,700 travailleurs à Lordstown. L'usine y produit des véhicules depuis 50 ans. GM et l'UAW tentent de négocier un nouveau contrat cette année. Actuellement, l'UAW poursuit le constructeur automobile en prétendant que le contrat actuel ne permet pas à GM de laisser l’usine inactive. Ce contrat expire à la mi-septembre. Il y a deux ans, l'usine employait 4,500 personnes.
Trump courtise le vote syndical depuis qu'il est candidat à la présidence en 2015. Il leur a promis de ramener les usines notamment du Mexique et de la Chine aux États-Unis. Il a par exemple imposé des tarifs sur l'acier, en essayant de forcer les fabricants américains à utiliser de l'acier américain et à accroître les ventes aux aciéries américaines. Les constructeurs automobiles se sont plaints du fait que les tarifs ont ajouté des coûts supplémentaires de plus d'un milliard de dollars par entreprise et que ces tarifs les forcent à supprimer des emplois. L’un des nombreux discours sur Twitter de Trump pendant le week-end était le suivant: " Parce que l’économie est si bonne, General Motors doit ouvrir son usine de Lordstown en Ohio, sous une forme différente ou trouver un nouveau propriétaire. Ça presse! Toyota investit 13,5 milliards de dollars aux États-Unis à l'instar d’autres manufacturiers. GM doit agir rapidement! Le temps presse! " GM a répliqué à Trump. "Soyons clair, aux termes de l'accord national UAW-GM, l'avenir ultime de nos usines sera résolu entre GM et l'UAW. Nous restons ouverts à la discussion avec toutes les parties prenantes concernées, mais notre objectif principal demeure nos employés en leur offrant des emplois dans nos usines qui ont des opportunités de croissance. Nous avons maintenant transféré plus de 1,000 employés de nos usines inactives vers d'autres sites de GM, et nous avons des opportunités pour la quasi-totalité des employés pour qui nos décisions auront un impact. " L’Ohio est politiquement très important pour le président pour sa réélection en 2020. Non seulement est-il considéré comme un état changeant que Trump a gagné en 2016, mais l'ancien gouverneur de l'Ohio, un républicain, John Kasich est un critique vif et assidu de Trump et un challenger possible du président pour les primaires républicaines. À bien des égards, Lordstown est une usine désuète, dédiée depuis quelques années à la production d’une petite voiture. Il n’est cependant pas exclu que GM puisse produire un nouveau véhicule utilitaire multi segment ou un VUS à Lordstown. GM a peut-être fermé l'usine pour avoir plus de poids sur le syndicat alors qu'il entamera des négociations plus tard cette année. À suivre Forbes
Contribution: André H. Martel
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