La relation entre les syndicats et l’électromobilité est complexe. En Allemagne, les craintes que la transition vers les véhicules électriques n’entraîne des pertes d’emplois ont contribué à la chute du PDG de VW, Herbert Diess. Ici, aux États-Unis, les véhicules électriques ont été un problème majeur lors de la récente grève des Travailleurs unis de l’automobile, alors que les travailleurs de l’automobile craignaient que les trois grands n’utilisent l’électrification comme excuse pour transférer la production vers des ateliers non syndiqués. GM et Ford ont accepté de permettre aux usines de batteries d’être syndiquées, mais ont cependant annoncé une stratégie qui consiste à réduire leurs plans d’électrification. Dans ce contexte, le président Biden a doublé sa politique pro-syndicale en approuvant les efforts de l’UAW pour syndiquer Tesla et Toyota. Biden s’est récemment entretenu avec des travailleurs de l’UAW à Belvidere, dans l’Illinois, saluant les accords de principe qui ont mis fin à la grève de 45 jours. « Je veux ce type de contrat pour tous les travailleurs de l’automobile », a déclaré Biden. Le président a déclaré aux journalistes qu’il soutenait totalement les efforts de l’UAW pour syndiquer les travailleurs de Tesla et de Toyota. En réponse aux remarques de M. Biden, Toyota a déclaré : « La décision de se syndiquer est prise en fin de compte par les membres de notre équipe. » Tesla, bien sûr, n’a pas commenté bien que son PDG puisse encore faire une remarque désagréable sur la plateforme anciennement connue sous le nom de Twitter. Les travailleurs syndiqués ne représentent plus que 10 % de la main-d’œuvre américaine, mais ils représentent un électorat clé pour le président démocrate, en particulier dans des États comme le Michigan. On s’attend à ce que le soutien de Biden à l’UAW pendant la grève se traduise par le soutien du syndicat. Les Trois Grands, qui ont été contraints d’accepter des hausses de salaire pour régler la grève, craignent d’être désavantagés par rapport aux autres constructeurs automobiles ayant des usines dans les États du Sud. Cependant, ces constructeurs automobiles, pour la plupart étrangers, sont maintenant dans le collimateur du syndicat. Shawn Fain, le président de l’UAW, a précédemment déclaré que le syndicat continuerait à essayer de syndiquer la main-d’œuvre dans les usines américaines non syndiquées. Certains s’attendent à ce que l’usine Toyota de Georgetown, dans le Kentucky, soit un point central. Une autre cible est évidemment Tesla, qui a longtemps adopté une position fermement antisyndicale. Récemment, l’UAW a tenté en vain de convaincre les travailleurs de l’usine de Fremont, en Californie, d’organiser un vote sur la syndicalisation. Source : Reuters Charles Morris Contribution: André H. Martel
Commentaires
FAITS SAILLANTS
L’administration Biden a annoncé mercredi qu’elle accorderait 2,8 milliards $ USD de subventions pour des projets visant à développer la fabrication américaine de batteries pour véhicules électriques et la production nationale de minéraux. Les subventions, qui seront financées par la loi bipartite sur les infrastructures du président de 1 milliard $ USD, permettront aux entreprises de fabrication et de transformation d’au moins 12 États d’extraire et de traiter davantage de lithium, de graphite, de nickel et d’autres matériaux de batterie. L’annonce fait partie des efforts plus larges de l’administration pour faire passer les États-Unis des voitures à essence aux véhicules électriques. Le secteur des transports représente environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent la planète chaque année. “La production de batteries et de composants aux États-Unis devrait permettre d’accélérer la transition des combustibles fossiles pour répondre à la forte demande de véhicules électriques, créant davantage d’emplois bien rémunérés à travers le pays”, a déclaré dans un communiqué, la secrétaire à l’Énergie, Jennifer Granholm. Toujours selon le département de l’énergie, les projets soutiendront le développement de suffisamment de lithium pour fournir environ 2 millions de véhicules électriques annuellement, suffisamment de graphite pour fournir environ 1,2 million de véhicules électriques par an et la production de suffisamment de nickel pour fournir environ 400 000 véhicules électriques par an. Le département de l’énergie a également indiqué que ces investissements permettront l’installation commerciale de la première production de sel d’électrolyte de lithium à grande échelle aux États-Unis et développeront une installation de liant d’électrode qui fournira 45 % de la demande intérieure prévue de liants pour batteries de véhicules électriques en 2030. Plus tôt cette année, Biden avait invoqué la « Defense Production Act » pour renforcer la production américaine de minéraux nécessaires à la production de batteries pour les véhicules électriques et faciliter l’entreposage d’énergie à long terme, afin de réduire la dépendance du pays vis-à-vis les chaînes d’approvisionnement étrangères. “Actuellement, pratiquement tout le lithium, le graphite, le nickel de qualité batterie, le sel d’électrolyte, le liant d’électrode et le matériau de cathode de phosphate de fer sont produits à l’étranger, et la Chine contrôle les chaînes d’approvisionnement pour bon nombre de ces intrants clés”, a déclaré la Maison Blanche dans un document informatif. La Maison Blanche s’est fixée pour objectif que la moitié de toutes les ventes de véhicules neufs d’ici 2030 soient électriques et s’est engagée à remplacer sa flotte fédérale de 600 000 voitures et camions par des VÉ d’ici 2035. L’administration a également déployé un plan pour allouer 5 milliards $ USD aux États américains afin de financer des bornes de recharge sur les autoroutes nationales. Emma Newburger CNBC
Contribution: André H. Martel
Plusieurs initiatives climatiques historiques ont été adoptées depuis 2021, en injectant des milliards dans l'économie américaine. Même si moins d'un mois s'est écoulé depuis la promulgation de la loi sur la réduction de l'inflation, nous voyons déjà les effets se répercuter sur l'économie.
Le président Biden s'est présenté aux élections en martelant que la changement climatique était «l'une des plus grandes menaces auxquelles notre pays était confronté». Après avoir remporté la présidence, Biden a immédiatement pris des mesures, en réactivant plusieurs reculs environnementaux de l'ère Trump et en proposant une stratégie pour assurer un avenir américain durable. En fait, lors de son premier jour de mandat, Biden a signé le décret exécutif 13990 (EO 13990), intitulé "Protéger la santé publique et l'environnement et restaurer la science pour faire face à la crise climatique". Depuis lors, l'un des thèmes principaux de l'administration a été de rétablir les États-Unis en tant que leader du développement durable tout en investissant dans de nouvelles technologies pour créer des emplois et ramener la production perdue aux entreprises étrangères. En particulier, Biden s’est concentré sur l'adoption massive des VÉ et l'avancement des projets d'énergie renouvelable. L'administration vise agressivement 50% des ventes de véhicules électriques aux États-Unis d'ici 2030.
Centrale solaire photovoltaïque : First Solar
Bien que de nombreux constructeurs automobiles soient actuellement confrontés à des retards de production de véhicules électriques, des initiatives récentes devraient contribuer à réduire les retards causés par la chaîne d'approvisionnement. Par exemple, l'un des défis les plus importants qui empêchent les constructeurs automobiles d'augmenter la production de véhicules électriques est la pénurie de semi-conducteurs, que l'administration a l'intention d'atténuer. Les récentes initiatives climatiques adoptées pour stimuler l'économie américaine La CHIPS and Science Act, adoptée en août, prévoit 52,7 milliards $ USD (69,45 milliards $ CAD) pour la recherche, le développement et la fabrication de semi-conducteurs afin de construire une chaîne d'approvisionnement nationale tout en stimulant la croissance de la production. D'autres initiatives climatiques récemment adoptées sont destinées à stimuler l'économie. La loi sur l'investissement et l'emploi dans les infrastructures (IIJA), promulguée en novembre 2021, accorde un financement de 89,9 milliards $ USD (119 milliards $ CAD) pour le transport en commun des véhicules à zéro émission. Le projet de loi ajoute 7,5 milliards $ USD (10 milliards $ CAD) pour la construction d'un réseau national de bornes de recharge. La loi sur la réduction de l'inflation (IRA), signée par Biden le 16 août, un élément de loi IRA, investit 369 milliards $ USD (486 milliards $ CAD) pour promouvoir une économie énergétique propre et durable. Le projet de loi IRA comprend des crédits d'impôt pour les acheteurs de véhicules électriques et les installations solaires, des rabais pour les appareils écoénergétiques et des incitatifs supplémentaires concernant l'énergie propre pour les entreprises. Ces projets de loi promulgués il y a moins d'un an et le mois dernier sont prometteurs. Voici quelques exemples récents confirmant pourquoi ces initiatives climatiques ont été conçues : créer des emplois et ramener la production aux États-Unis tout en accélérant les efforts en matière d'énergie propre. Fabrication de véhicules électriques et de batteries Les constructeurs automobiles s'attendent à ce que la demande de véhicules électriques continue de grimper. En particulier, la loi sur la réduction de l'inflation prévoit des crédits d'impôt pour les acheteurs de véhicules électriques dans le but de rendre le transport durable plus abordable pour tous.
Usine de batteries Mercedes-Benz en Géorgie Source : Mercedes
Cependant, pour qu’un véhicule électrique soit éligible, ses pièces doivent provenir des États-Unis ou de ses partenaires du libre-échange avec assemblage final en Amérique du Nord. Cette exigence exclut plusieurs constructeurs automobiles étrangers. Conséquemment, plusieurs de ces manufacturiers ont annoncé leur intention d’accélérer le processus ou d’établir de nouveaux investissements dans les véhicules électriques et l’assemblage de batteries aux États-Unis.
Et ce n’est que dans l’industrie automobile. Regardons également les progrès réalisés dans le domaine des énergies renouvelables depuis la mise en œuvre des initiatives climatiques. Projets d’énergie renouvelable Un autre objectif de loi sur le climat récemment adoptée est de faire progresser les projets d'énergie renouvelable. Alors que les États-Unis visent une société sans carbone d'ici 2035, les énergies renouvelables joueront un rôle important. Pendant ce temps, alors que les coûts des combustibles fossiles et de l'électricité montent en flèche, les énergies renouvelables sont plus essentielles que jamais pour la sécurité énergétique et la conservation des ressources naturelles. First Solar, le plus grand fabricant de panneaux solaires aux États-Unis, a annoncé son intention d'investir 1,2 milliard $ USD pour accélérer la production de panneaux solaires. Le fabricant de panneaux solaires prévoit également moderniser trois de ses usines. Le PDG de First Solar affirme que les récentes initiatives climatiques ont incité l'entreprise à redoubler d'efforts. SPI Energy, un fournisseur mondial d'énergie propre basé en Californie, a également annoncé avoir signé un nouveau bail pour des installations supplémentaires afin d' étendre sa capacité de fabrication de modules solaires à 2,4 GW en 2023 afin de répondre à la demande croissante de modules solaires fabriqués au pays. Les énergies renouvelables devraient s’accélérer dans les prochaines années. Les États-Unis ont ajouté 13,2 GW de capacité d'énergie solaire à grande échelle en 2021, un nouveau record annuel. Imaginez ce qui devrait être ajouté cette année. Selon Electrek Les développements énumérés ci-dessus ont été rendus possibles grâce aux initiatives climatiques récemment adoptées. Avec plus de fonds disponibles pour des projets d'énergie propre et des incitatifs permettant d’acheter des éléments durables, les objectifs devraient avancer rapidement, créant du personnel et ramenant la création d’emplois aux États-Unis tout en établissant un secteur énergétique résilient pour l'avenir. Jusqu'à présent, les nouvelles politiques ont ajouté environ 642 000 emplois manufacturiers à l'économie américaine. Les constructeurs automobiles mondiaux souhaitent construire des véhicules électriques aux États-Unis, et les fabricants d'énergie renouvelable accroissent leurs capacités de production. Les nouveaux investissements mettent également de nouvelles s options d'énergie propre et durable à la disposition d'un marché d'acheteurs élargi. Peter Johnson Electrek
Contribution: André H. Martel
Il n'y aura pas de période de grâce, les crédits actuels seront annulés dès que la nouvelle loi sera entérinée par le président.
Volkswagen est l'un des nombreux constructeurs automobiles qui assemblent déjà leurs batteries localement. Mais la valeur des matériaux qui entrent dans la batterie déterminera si elle est admissible au crédit d'impôt révisé pour véhicules propres.
La loi sur la réduction de l'inflation de 2022 a été adoptée dimanche par le Sénat américain et se dirige vers la Chambre des représentants, où elle devrait être adoptée facilement. Elle contient de nombreux changements à la loi des impôts, destinés en grande partie à prévenir les effets du changement climatique. Parmi celles-ci figure une révision du crédit d'impôt existant pour les nouveaux véhicules électriques rechargeables. Tel que mentionné la semaine dernière , l'IRA introduit des plafonds de revenu pour le crédit d'impôt, et il ne s'appliquera qu'aux berlines qui coûtent moins de 55 000 $ USD (70 000 $ CAD) et aux autres véhicules électriques qui coûtent moins de 80 000 $ USD (102 000 $ CAD). Le projet de loi supprime également le plafond de 200 000 véhicules par OEM* sur le crédit d'impôt, ce qui profitera à la fois à General Motors et à Tesla. Du moins, ce sera le cas si leurs batteries sont fabriquées en Amérique du Nord, avec au moins 40% des matériaux utilisés ayant été extraits et transformés en Amérique du Nord ou dans un pays avec un accord de libre-échange. Désormais, au lieu d'être basé sur la capacité de la batterie, la moitié du crédit (3 750 $ USD) sera liée à l'endroit où la batterie est fabriquée et l'autre moitié à sa chaîne d'approvisionnement. Et ce sera le cas si vous achetez un VÉ en 2023. Les constructeurs automobiles et les fabricants de batteries ont entrepris la construction d’usines en Amérique du Nord. En plus du site de Tesla au Nevada, GM et LG Chem construisent des batteries dans l'Ohio , Ford et Volkswagen utilisent des batteries SK fabriquées en Géorgie. D'autres usines sont en chantier : Ford et SK construisent des usines dans le Kentucky et le Tennessee, incluant des usines de batteries également en chantier, entre autres, chez Stellantis et Volkswagen. Ainsi, certains véhicules électriques pourront bénéficier d'au moins la moitié du crédit total de 7 500 $, selon l’endroit où la batterie sera construite. "En fin de compte, beaucoup dépendra des directives émises par l'IRS. À première vue, il semble que presque aucune voiture ne se qualifiera, et certains manufacturiers pourraient être déçus.", a déclaré Sam Abuelsamid, analyste de recherche principal chez Guidehouse Insights. Sans plus de détails, il est impossible de savoir quels véhicules électriques se qualifieront pour au moins 3 750 $, mais la liste pourrait inclure les VÉ de Ford qui utilisent des cellules de Géorgie, les Volkswagen ID.4 produits localement , des véhicules électriques de GM qui utilisent ses nouvelles cellules Ultium, et les Tesla qui utilisent des cellules produites au Nevada. Mais la situation est possiblement plus simple en ce qui concerne l'autre moitié du crédit. Même si ces usines de batteries américaines augmentent la part des États-Unis dans la fabrication de batteries, au moins 40 % des produits chimiques critiques qui entrent dans ces cellules doivent être extraits et traités localement, un pourcentage qui augmentera de 10 % annuellement. À l'heure actuelle, l'Amérique du Nord n'a pas la capacité de gérer cette production, environ les deux tiers du lithium mondial, une grande partie de son cobalt et presque tout son graphite sont traités en Chine . Le recyclage national des batteries lithium-ion devrait fournir une source locale de matériaux de batteries, et les États-Unis contiennent des gisements de lithium qui n'ont pas encore été exploités. Les constructeurs automobiles comme GM essayaient déjà de s'approvisionner localement, mais à l'échelle mondiale, il y a une course pour obtenir des contrats pour la production future , ce qui pourrait limiter les choix. Une fois que le projet de loi aura été promulgué par le président Biden, il appartiendra au secrétaire aux Transports Pete Buttigieg de donner des orientations sur la manière dont les nouvelles règles seront interprétées. Il faudra déterminer le revenu des citoyens dans le cas d'un remboursement au point de vente et la valeur de fabrication d'une batterie. Cela devrait se faire au plus tard à la fin de 2022, et il n'y aura pas de délai de grâce une fois que les directives auront été publiées. Mais si vous avez déjà acheté un nouveau VÉ au moment où la loi est adoptée, même s’il n'a pas encore été livré, il devrait toujours être admissible à l'ancien crédit d'impôt. "Les crédits d'impôt pour la fabrication et le financement des subventions devraient contribuer à accélérer la conversion de l’industrie américaine actuellement en développement. Malheureusement, les exigences en matière de crédit d'impôt pour les véhicules électriques pourraient rendre la plupart des véhicules immédiatement inéligibles aux incitatifs. C'est une occasion manquée à un moment crucial et un changement qui surprendra et devrait décevoir les clients à la recherche d’un nouveau véhicule. Cela pourrait également compromettre notre objectif collectif de 40 à 50 % de ventes de véhicules électriques d'ici 2030 », a déclaré John Bozzella, président et chef de la direction de l'Alliance for Automotive Innovation. Jonathan M. Gitlin *OEM : Fabricant d'équipement d'origine (Original Equipment Manufacturer) ARS Technica
Contribution: André H. Martel
Il sera interdit aux propriétaires de bornes de recharge d'exiger des utilisateurs qu'ils soient membres, ou fassent partie d'un club
WASHINGTON – L'administration Biden franchira une nouvelle étape dans sa campagne pour faire passer plus d'Américains aux véhicules électriques aujourd’hui lorsqu'elle publiera des normes pour la création d’un réseau de bornes de recharge à travers le pays.
Le président Joe Biden s'est engagé à installer 500 000 bornes de recharge publiques pour véhicules électriques d’ici 2030. L'administration fournira plus de 5 milliards $ USD (6,4 milliards $ CAD) aux États au cours des cinq prochaines années pour construire un réseau de bornes de recharge le long des autoroutes du pays. Les normes proposées, qui seront publiées la semaine prochaine dans le Federal Register, stipulent qu'une borne de recharge doit être située tous les 80 km le long de long de l'autoroute et a pas plus de 1,6 km de l'autoroute. Les stations seront tenues de maintenir un nombre et un type minimum de bornes de recharge capables de desservir l'ensemble des clients. Il serait interdit aux stations d'exiger des conducteurs qu'ils soient membres ou fassent partie d'un club pour utiliser leurs bornes de recharge. Des informations sur les prix et la localisation devront être disponibles en permanence pour aider les automobilistes utilisant une application GPS à mieux planifier leur voyage. VÉHICULES ÉLECTRIQUES : les immatriculations de véhicules électriques augmentent constamment, signalant une acceptation croissante par le grand public Les normes proposées par la Federal Highway Administration s'appliqueront aux bornes de recharge financées par le gouvernement fédéral dans les 50 États, le district de Columbia et Porto Rico. L'objectif est d'assurer un système homogène de bornes de recharge qui peuvent être utilisées par les automobilistes, quelle que soit la voiture qu'ils conduisent, où ils habitent ou comment ils paient. "Tous les utilisateurs devraient pouvoir trouver une borne de recharge fonctionnelle quand et où ils en auront besoin sans se soucier de coûts abusifs ou d’obtenir un service de moindre qualité en raison de son lieu d’utilisation ou de sa résidence", a déclaré le secrétaire aux Transports, Pete Buttigieg. Michael Collins USA Today
Contribution: André H. Martel
Le président a parlé des constructeurs de voitures électriques en incluant Tesla, GM, Ford, Rivian et Proterra.
Le président américain Joe Biden a reconnu le rôle de leader de Tesla en tant que fabricant américain de véhicules électriques. S’exprimant mardi à la Maison Blanche sur les efforts déployés pour s’assurer que davantage de composants sont fabriquées aux États-Unis, comme la fabrication de puces de la compagnie Intel, Biden a fait l’éloge des fabricants travaillant pour l’avancement des véhicules électriques. « Depuis 2021, les entreprises ont investi plus de 200 milliards $ USD (255 milliards $ CAD) en Amérique, des entreprises emblématiques comme GM et Ford construisant de nouveaux véhicules électriques en passant par la compagnie Tesla, le plus grand fabricant de véhicules électriques de notre pays, aux jeunes entreprises innovantes comme Rivian, construisant des camions électriques, ou Proterra, qui construisent des bus électriques », a déclaré Biden. La mention de Tesla par Biden intervient après des affrontements avec la société et son PDG, Elon Musk, incluant l’exclusion de Tesla lors d’un événement prévu à la Maison Blanche pour les constructeurs de véhicules électriques l’année dernière. " Cette administration n’est pas notre meilleure amie ", aurait déclaré Musk à la suite de cet événement. " Elle semble plutôt favoriser les syndicats, " alors que Tesla n’emploie pas de main-d’œuvre syndiquée. Le projet de loi Build Back Better de Biden comprend un crédit d’impôt de 12 500 $ USD (15 800 $ CAD) pour les acheteurs des véhicules électriques. Cependant, pour y être admissibles, les véhicules électriques doivent être fabriqués aux États-Unis par des travailleurs syndiqués. Le projet de loi a été adopté par la Chambre, mais pas par le Sénat. Biden a également souligné la loi bipartite sur les infrastructures, qui incluait un investissement 7,5 milliards $ USD (9,5 milliards $ CAD) pour construire un réseau national de bornes de recharge pour véhicules électriques le long des autoroutes. Joe Biden a ajouté : « Plus tard cette semaine, nous allons annoncer une allocation de 5 milliards $ USD (6,35 milliards $ CAD) de financement pour le développement de ces bornes de recharge, afin que les États puissent commencer a planifier la construction de ce qui deviendra un réseau national de bornes pour véhicules électriques La nouvelle usine de la compagnie Tritium devrait produire jusqu’à 30 000 de ces bornes de recharge annuellement. » Cela devrait permettre aux États-Unis de devenir le leader mondial des véhicules électriques, a déclaré Biden. « L’Amérique veut construire des réseaux de recharge publics nationaux pratiques, fiables et équitables. Ainsi, où que vous viviez, recharger un véhicule électrique devrait être rapide et efficace. » Corinne Reichert ROADSHOW
Contribution: André H. Martel
Cette alliance est de plus en plus menacée par la proposition controversée de Biden d'encourager la vente et la fabrication de véhicules électriques qui sont assemblés aux États-Unis avec des travailleurs syndiqués.
"Nous travaillons très dur avec les États-Unis pour leur faire comprendre que ce rabais sur les véhicules électriques pour les voitures construites aux États-Unis n'est évidemment pas bon pour le Canada, ni pour les États-Unis", a déclaré Trudeau lors d'une conférence de presse. « Nous avons proposé un certain nombre de solutions. L'une d'elles serait d'aligner nos objectifs communs, pour s'assurer qu'il n'y ait pas de dérapage ou d'avantages injustes d'un côté comme de l'autre. Nous aimerions pouvoir le faire. » La vice-première ministre Chrystia Freeland et la ministre du Commerce Mary Ng ont mis en garde le Congrès américain la semaine dernière contre des tarifs de représailles et d'autres mesures punitives si la proposition de crédit d'impôt devenait loi. Dans une lettre publiée vendredi dernier, Freeland et Ng ont proposé de rendre les véhicules et les batteries assemblés au Canada admissibles au programme américain, qui vaudraient jusqu'à 12 500 $ US en crédits d'impôt à un acheteur potentiel de voiture. Les commentaires de Trudeau, cependant, suggèrent que le Canada pourrait permettre un programme comparable qui s'appliquerait aux véhicules assemblés dans l'un ou l'autre des deux pays. La lettre de vendredi était adressée aux membres du Sénat américain, qui devrait voter dans les semaines à venir sur le programme de dépenses sociales et climatiques de 1,75 milliard $ USD de l'administration Biden, qui comprend les nouveaux crédits d'impôt pour les véhicules électriques. Il ne semble cependant pas que les efforts de lobbying du Canada aient modifié la décision de la Maison Blanche. "Le président a plaidé en faveur de ces crédits d'impôt parce qu'il veut que les véhicules électriques soient plus abordables pour le peuple américain, et parce qu'il est convaincu qu’il s’agisse d’une énorme opportunité pour les constructeurs automobiles américains", a déclaré hier l'attachée de presse Jen Psaki, interrogée à ce sujet. Biden et Trudeau ont longuement discuté de la proposition lorsque les deux se sont rencontrés le mois dernier dans le bureau ovale, a-t-elle reconnu, avant de suggérer que peu de choses ont changé depuis cette rencontre « Nous avons une bonne relation de travail avec les Canadiens. Nous avons eu une bonne conversation à ce sujet, mais je ne m’attends pas à des changements politiques supplémentaires sur ce projet », a déclaré Psaki. Le gouvernement fédéral prévoit déjà réorganiser son programme de remises existant, qui ne s'applique actuellement qu'aux nouveaux véhicules zéro émission dont le prix de base maximal se situe entre 45 000 et 55 000 $. Les libéraux ont promis pendant la campagne électorale d'investir 1,5 milliard $ au cours des quatre prochaines années pour étendre le programme dans le but d'augmenter le nombre de véhicules électriques sur les routes. La proposition américaine équivaut à un tarif de 34 % sur les véhicules électriques assemblés au Canada et viole les termes de l'accord États-Unis-Mexique-Canada, ou USMCA, ont écrit Freeland et Ng, sans parler de l'affront qu'elle représente dans un pays qui a été un partenaire américain dans la construction de voitures et de camions depuis un demi-siècle. "Nous voulons être clairs sur le fait que cette résolution est satisfaisante. Le Canada devra encore défendre ses intérêts nationaux, comme nous l'avons fait lorsque nous avons été confrontés à des tarifs injustifiés sur l'acier et l'aluminium canadiens", indique la lettre présentée au sénat. Le président a également promis une prochaine liste de produits américains que le Canada s’est toutefois engagé à protéger avec des tarifs, à la fois dans le secteur automobile et d’autres si nécessaire. Le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, souhaite un vote sur la législation qui a déjà été approuvée par la Chambre des représentants contrôlée par les démocrates avant Noël. Peu de gens considèrent que ce calendrier soit réaliste, surtout après que de nouvelles données économiques vendredi dernier ont fixé le taux d'inflation à 6,8%. Biden devait s'entretenir par téléphone plus tard hier avec le sénateur de Virginie-Occidentale Joe Manchin, un démocrate modéré qui a des doutes sur le projet de loi, y compris la proposition de crédit d'impôt. La Maison Blanche considère le vote de Manchin comme un incontournable dans un Sénat divisé à parts égales entre démocrates et républicains. Psaki a refusé de considérer la discussion comme une négociation, mais plutôt comme une conversation entre deux personnes qui sont dans la vie publique depuis un certain temps et qui ont eu des discussions de bonne foi. Les véhicules construits au Canada comprennent environ 50 % de contenu américain, selon la lettre, avec plus de 22 milliards $ USD de pièces automobiles américaines importées par les fabricants canadiens chaque année. "Nous ne souhaitons pas nous engager sur la voie de la confrontation", peut-on lire. "Cela n'a pas été l'histoire des relations entre nos deux pays, et ce ne devrait pas l’être pour l’avenir." La lettre menace également de mettre un frein sur le bouton pause concernant certaines concessions que le Canada a déjà faites aux producteurs laitiers américains dans le cadre de l'USMCA, affirmant que les crédits d'impôt pour véhicules électriques constitueraient un changement important dans l'équilibre des concessions convenu dans le cadre de l'accord. James McCarten Global News
Contribution: André H. Martel
En vertu de l'ordonnance, chaque agence doit réaliser 100 % d'acquisitions de véhicules à zéro émission d'ici 2035, y compris 100 % des véhicules légers zéro émission d'ici 2027.
Chaque agence disposant d'une flotte d'au moins 20 véhicules doit accroitre et mettre à jour annuellement une stratégie de flotte zéro émission qui comprend l'optimisation de la taille et de la composition de la flotte incluant le déploiement d'infrastructures de ravitaillement des véhicules à zéro émission. Chaque agence doit également maximiser l'acquisition et le déploiement de véhicules légers, moyens et lourds zéro émission lorsque le « General Services Administration » (GSA) aura accès à une ou plusieurs options de véhicule à zéro émission pour cette classe de véhicules. Les autres dispositions de l'ordonnance comprennent :
Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
L'objectif de l'administration Biden est d'augmenter 500 000 bornes de recharge aux États-Unis. Actuellement, il n'y a qu'environ 45 000 bornes de recharge accessibles au public, selon le ministère de l'Énergie.
Le président Joe Biden souhaite que la moitié des véhicules vendus aux États-Unis soient des véhicules électriques ou des hybrides rechargeables d'ici 2030. Mais pour atteindre cet objectif, non seulement les Américains doivent-t-ils acheter plus de véhicules électriques, mais ils ont besoin de plus de bornes de recharge. Selon l' Environmental Protection Agency, les véhicules électriques et les hybrides rechargeables ne représentaient que 2 % de la production de véhicules aux États-Unis en 2020. Une des raisons pour laquelle les véhicules électriques ont été lents à décoller, en plus d'être coûteux, est le manque d' infrastructure de recharge : il n'y a actuellement qu'environ 45 000 bornes de recharge publiques disponibles aux États-Unis. L'objectif de l'administration Biden est d'augmenter ce nombre à 500 000, et elle prévoit le faire en finançant 7,5 milliards $ USD un pourcentage de l'infrastructure bipartite que le président a signé la semaine dernière. Bien que ce ne soit que la moitié de ce que la Maison Blanche avait initialement proposé pour la recharge des véhicules électriques, les experts ont déclaré à CNN que l'administration souhaitait atteindre cet objectif. Un responsable de la Maison Blanche a également déclaré à CNN que l'administration s'attend à ce que le financement catalyse davantage d'investissements de la part des entreprises, des services publics et des gouvernements locaux et des divers États. Mais les défenseurs des véhicules électriques ont déclaré à CNN que la Maison Blanche doit être encore plus ambitieuse si elle souhaite que les véhicules électriques s’accentuent rapidement. "Il va falloir beaucoup plus d’argent", a déclaré Connor Morgan, porte-parole de l’organisme Zero Emission Transportation Association. "Des questions additionnelles subsistent sur la quantité de nouvelles bornes, cela dépendra du comportement des consommateurs." CHARGE RAPIDE OU LENTE Le financement des infrastructures destiné aux bornes de recharge a été divisé en deux composantes principales : l'argent qui ira directement aux États et l'argent pour le programme de subventions. Environ 5 milliards $ USD ont été alloués aux différents États sur cinq ans pour établir un réseau interconnecté de stations de bornes de recharge pour véhicules électriques permettant de faciliter la collecte, l'accès et la fiabilité des données, selon le projet de loi sur les infrastructures. Les plus gros États sont les plus grands bienfaiteurs, par exemple, le Texas et la Californie recevront respectivement 408 millions $ USD et 384 millions $ USD. En plus de l'allocation de financement, les États sont éligibles pour obtenir des subventions à partir d'un pool de 2,5 milliards $ USD. Un porte-parole du ministère des Transports a déclaré à CNN qu'il élaborait des directives pour administrer les programmes. En fin de compte, il appartiendra aux États de décider quels types de bornes de recharge installer et où les mettre. Il existe une grande différence de coût entre les bornes rapides CC, qui peuvent recharger une voiture presque complètement en 20 à 30 minutes, et les bornes L2, qui peuvent prendre des heures. Les bornes rapides CC sont destinées à être installées le long des autoroute et aux aires de repos, tandis que les bornes L2 sont plus pratiques à la maison, sur les lieux de travail, les restaurants et les centres commerciaux, où les gens ont le temps de stationner leurs véhicules. Selon Ellen Hughes-Cromwick, membre senior du groupe de réflexion Third Way, le type de borne rapide CC représente un coût. Ils coûtent généralement environ 100 000 $, contre environ 6 000 $ pour un L2. "Si cela ne coûte que 6 000 $, vous pouvez installer beaucoup de ces bornes", a déclaré Hughes-Cromwick, notant que les États devront trouver le bon équilibre entre les bornes rapides et les plus dispendieuses et les moins rapides qui sont les moins chères. Dan Becker, directeur de la campagne Safe Climate Transport au Center for Biological Diversity, a déclaré à CNN que les responsables devraient également déterminer comment garantir l'accès aux stations de recharge de façon équitable. Une étude du DOE en 2019 a révélé que 80% des propriétaires de véhicules électriques facturent leur énergie dans leurs résidences privées, ce qui est difficile pour les personnes qui vivent dans des immeubles à appartements ou dans des logements collectifs. "Presque tous ceux qui ont un VÉ ont une borne à la maison", a déclaré Becker. Pour ceux qui n'ont pas accès à la recharge à domicile, de nouvelles bornes de recharge leur permettront d'entrer dans la révolution des véhicules électriques ». AU-DELÀ DE LA RECHARGE Le financement des infrastructures est un pas de géant pour les bornes de recharge, mais des éléments clés du programme de VÉ de Biden sont toujours en suspens au Congrès. De plus, le forfait économique des démocrates comprend jusqu'à 12 500 $ de crédit d'impôt pour l'achat d'un véhicule électrique fabriqué aux États-Unis par des employés syndiqués. Il contient également plus de fonds pour améliorer la croissance des VÉ, ce qui sera nécessaire si la moitié des voitures vendues aux États-Unis doivent être branchées. La Chambre a adopté le projet vendredi dernier, mais son sort n'est pas réglé au Sénat. Par exemple, le sénateur de Virginie-Occidentale Joe Manchin, un démocrate, a exprimé son opposition à l'octroi de crédits d'impôt pour les véhicules fabriqués par les employés syndiqués. Et il y a d'autres défis au-delà de la bataille politique. Le porte-parole de la Zero Emission Transportation Association, a déclaré que de plus en plus d'Américains commencent à conduire des véhicules électriques, la société doit modifier la façon dont nous pensons alimenter nos voitures. Plutôt que de vider toute l’énergie, puis s'arrêter pour faire le plein, celui-ci croit plutôt que les conducteurs de véhicules électriques doivent faire le plein quand ils sont disponibles à proximité d’une borne de recharge. Il a déclaré que le financement de l'infrastructure de Biden contribuerait à rendre ces bornes plus accessibles. "Vous pourrez ainsi avoir accès à des bornes de recharge un peu partout ", a déclaré le porte-parole à CNN. "Ceci permettra d’accélérer l’évolution de notre société." Ella Nilsen CNN
Contribution: André H. Martel
Finalement! Après de nombreuses querelles entre et au sein des partis, la Chambre des États-Unis a adopté un ensemble de règlements qui autorise 550 milliards $ USD de nouveaux investissements sur plusieurs années, dont 7,5 milliards $ pour l'infrastructure de recharge des véhicules électriques et plusieurs autres éléments liés aux véhicules électriques et à l'énergie propre.
Le coût total du programme s'élève à plus de 1,2 mille milliard $ si on inclut le financement de la gestion des autoroutes, ce qui en fait le plus gros projet de loi de travaux publics depuis que le président Eisenhower a créé l'Interstate Highway System. Le vote à la Chambre était de 228 pour et 206 contre alors que 13 républicains ont soutenu le projet de loi et 6 démocrates ont voté contre. Le Sénat avait préalablement adopté le plan d'infrastructure en août avec un vote bipartite 69-30. Il est fort probable que le président Joe Biden signera rapidement le projet de loi. En plus des 7,5 milliards consacrés aux infrastructures de recharge publiques, la facture comprend : environ 110 milliards $ de nouveaux investissements pour les routes et les ponts ; 65 milliards $ pour les mises à niveau du réseau électrique ; 66 milliards $ pour Amtrak et d'autres entreprises de transports ferroviaires; 39 milliards $ pour le transport en commun et 5 milliards $ pour de nouveaux autobus scolaires, dont la moitié peut être dépensée pour des autobus diesel ou GNC ; 17 milliards $ pour les infrastructures portuaires ; et 25 milliards $ pour les réaménagements aéroportuaires et les mesures visant à réduire la congestion et les émissions. Ces deux derniers postes pourraient inclure du financement pour l'électrification des transports tels des équipements au sol des aéroports et du transport portuaire. Après avoir adopté le projet de loi sur les infrastructures, la Chambre a adopté une règle procédurale établissant les paramètres du débat pour le prochain projet des démocrates : le Build Back Better Act de 1,75 mille milliard $ comprend plusieurs mesures liées à la mobilité électrique. L'une d'elles est le relancement du crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques, incluant un bonus controversé pour les véhicules électriques qui devraient être construits par des manufacturiers syndiqués. La bataille pour ce prochain projet de loi pourrait s'étendre jusqu'en décembre, mais pour l'instant, les démocrates profitent d’une victoire âprement gagnée. "Les futures générations sauront que c'est à ce moment-çi que l'Amérique a remporté la bataille économique du 21e siècle", a déclaré le président Biden. Charles Morris ChargedEVs
Contribution: André H. Martel
Ford et une société partenaire annoncent qu'ils prévoient construire trois grandes usines de batteries pour véhicules électriques et une usine d'assemblage automobile d'ici 2025, un investissement considérable dans l'avenir de la technologie des véhicules électriques qui créera environ 10 800 emplois et modifiera le futur du constructeur automobile.
Les usines, qui seront construites sur des sites du Kentucky et du Tennessee, fabriqueront des batteries pour la prochaine génération de véhicules électriques Ford et Lincoln qui seront produits en Amérique du Nord. Ensemble, elles représentent l'investissement manufacturier le plus important jamais réalisé par une entreprise vieille de 118 ans et correspond à un des plus gros investissements pour des usines au monde. Plus spécifiquement, les nouvelles usines fourniront de nouveaux emplois diversifiés qui paieront probablement d’excellents salaires. La plupart des nouveaux emplois seront à temps plein, incluant un pourcentage relativement faible de temps partiels pour combler les vacances et les travailleurs absents. En collaboration avec son partenaire de batterie, SK Innovation de Corée du Sud, Ford a annoncé qu'elle investirait 5,6 milliards $ USD dans la région rurale de Stanton, dans le Tennessee, où elle construira une usine pour produire des camionnettes électriques de la série F. La compagnie en copartenariat BlueOvalSK construira une usine de batteries sur le même site près de Memphis, ainsi que des usines jumelles de batteries à Glendale, Kentucky, près de Louisville. Ford a estimé l'investissement du Kentucky à 5,8 milliards $ USD et que l’investissement total serait de 7 milliards $ USD. Avec ce nouvel investissement, Ford fait un pari important à savoir que la plupart des conducteurs délaisseront les moteurs à combustion qui alimentent les véhicules aux États-Unis depuis plus d'un siècle pour passer à l'alimentation par batterie. Si cette transition devait connaitre des interruptions ou des retards, le pari pourrait avoir des impacts négatifs sur les résultats financiers de l’entreprise. Ford prévoit que d'ici 2030 40 à 50 % de ses ventes aux États-Unis seront électriques. Pour l'instant, seulement 1 % environ des véhicules sur les routes américaines sont alimentés à l'électricité. Dans une entrevue hier, le PDG Jim Farley a déclaré qu'il appartiendrait aux travailleurs des nouvelles usines de décider s'ils devaient être représentés par le syndicat United Auto Workers. Cette question pourrait déclencher une bataille épique avec les dirigeants syndicaux, qui souhaitent que les futurs employés rejoignent le syndicat et bénéficient des meilleures conditions salariales obtenues par l'UAW d'environ 32 $ l'heure. Il s'agit d'un enjeu élevé pour l'UAW, qui devra négocier de nouveaux emplois pour des milliers de membres qui œuvrent dans la fabrication des moteurs et des transmissions pour les véhicules à pétrole et qui perdront leur travail dans la transition La décision de Ford pourrait également mettre l'entreprise en contradiction avec l’objectif du président Joe Biden de créer des emplois syndicaux bien rémunérés dans une nouvelle économie plus verte. Farley a déclaré qu'il était trop tôt pour parler de salaire ou de syndicalisation dans les nouvelles usines. Il a souligné que Ford souhaite maintenir un équilibre géographique entre ses usines lorsque les investissements de la société dans l'Ohio et le Michigan seront complétés. Ford et General Motors ont des usines représentées par l'UAW dans le Kentucky et le Tennessee, des États où les dirigeants politiques font activement campagne contre la syndicalisation. "Nous apprécions notre partenariat avec l'UAW", a déclaré Farley. "Ils ont été incroyables dans cette transition vers l'électrification jusqu'à présent. Mais ce sera aux employés de décider." Il y a à peine quatre mois, Ford avait annoncé la construction de deux nouvelles usines de batteries en Amérique du Nord. Mais Farley a déclaré que la demande pour le VUS électrique Mustang Mach E et plus de 150 000 commandes pour le pick-up électrique F-150 ont convaincu l'entreprise d'accroitre la production des batteries. Farley a confirmé que Ford avait l'intention de devenir le leader mondial des véhicules électriques, un titre désormais détenu par Tesla Inc., qui devrait ajouter encore plus d’emplois dans sa troisième usine en construction près d'Austin, au Texas. Ford a choisi les sites du Kentucky et du Tennessee en partie à cause des coûts réduits d'électricité, a déclaré Farley, et parce que ces régions sont moins exposées aux inondations et aux ouragans que les autres États. Les usines de batteries utilisent cinq fois plus d'électricité qu'une usine d'assemblage typique pour fabriquer des cellules et les assembler. Les coûts énergétiques étaient également un facteur important, a déclaré Farley. L'entreprise avait également besoin de grands espaces pour les usines qui n'étaient pas disponibles dans d'autres États, a déclaré Farley. Les deux États du Sud disposent également d'une main-d'œuvre qualifiée et sont prêts à former des travailleurs pour les nouveaux emplois, a-t-il déclaré. "Ces emplois sont très différents de ceux que nous avons créés dans le passé", a déclaré Farley. "Nous voulons travailler avec des États qui sont prêts à assurer la formation de nouveaux travailleurs et à nous donner accès à un coût énergétique moins élevé." La Tennessee Valley Authority, qui dessert le site de la région de Memphis, vend de l'électricité industrielle à un prix 93% inférieur à ses concurrents à l'échelle nationale, a déclaré le PDG Jeff Lyash. Les taux sont restés stables au cours de la dernière décennie et devraient le rester au cours des 10 prochaines années, a-t-il déclaré. Ensemble, les trois nouvelles usines de batteries seront en mesure de fournir suffisamment de batteries pour alimenter 1 million de véhicules par an, soit environ 129 gigawatts de puissance, a déclaré Lisa Drake, directrice de l'exploitation de Ford. Les actions de Ford Motor Co., basée à Dearborn, dans le Michigan, ont augmenté de plus de 4% après l'annonce de la construction des nouvelles usines lundi soir. La réaction du syndicat a été mitigée, les responsables semblant cependant optimistes quant à l'intégration des usines. "Nous sommes impatients de collaborer pour développer cette nouvelle main-d'œuvre pour construire ces véhicules et composants de batterie de classe mondiale", a déclaré dans un communiqué, le président du syndicat Ray Curry. Kristin Dziczek, vice-présidente principale du Center for Automotive Research responsable du secteur des relations de travail, a déclaré que l'avenir du syndicat dépend en grande partie de l'organisation des nouvelles usines. "Il est impératif que l'UAW soit proactif s'il veut avoir son mot à dire dans l'électrification de cette industrie", a-t-elle déclaré. La représentation syndicale des usines pourrait devenir une question litigieuse lors de la prochaine ronde de négociations contractuelles nationales prévue dans deux ans avec le syndicat. Lorsque General Motors avait annoncé la construction d’usines de batteries en coentreprise, ses dirigeants avaient déclaré que les travailleurs auraient le choix de se syndiquer ou non. Les responsables de l'UAW ont fortement protesté. Par la suite, en mai dernier, GM a déclaré qu'elle soutiendrait la syndicalisation dans les usines. Le site du Kentucky n'est qu'à environ 80 kilomètres au sud de Louisville, où Ford possède des usines qui fabriquent des VUS et des camions propulsés par des moteurs à combustion interne. Ford n'a pas voulu dire si ces usines fabriqueront un jour des véhicules électriques, mais Dziczek a déclaré qu'en convertir au moins une aurait du sens. Une de ces usines fabrique le petit VUS Ford Escape, dans le segment le plus populaire du marché américain, a-t-elle déclaré. Le gouverneur du Kentucky, Andy Beshear, a déclaré dans une interview que les 5 000 emplois de Ford dans les usines de batteries de Glendale constituent le plus gros potentiel d'emplois de l'histoire de l'État. Et il a dit que ce projet ajouterait également des emplois pour les fournisseurs en sous-traitance. Plus tôt ce mois-ci, les législateurs ont approuvé des incitatifs au développement économique d'une valeur de 410 millions $ USD. Beshear a déclaré que Ford obtiendrait un prêt pouvant aller jusqu'à 250 millions $ USD pour la construction de l’usine. C'est raisonnable si l'entreprise atteint ses objectifs. Le forfait comprend également le coût du terrain de Glendale, ainsi qu’un incitatif additionnel de 36 millions $ USD pour la formation, a-t-il déclaré. Ford prévoit faire la première levée de terre aujourd’hui sur les deux sites. L'usine d'assemblage du Tennessee doit être construite sur un site d’environ 15,5 kilomètres carrés situé à environ 80 kilomètres à l'est de Memphis. Ensemble, l'usine d'assemblage, qui sera gérée par Ford, et l'usine de batteries, devraient employer environ 5 800 travailleurs. Les agents de l'État tentaient de développer ce site depuis des années sans succès. Le gouverneur Bill Lee a déclaré que le Tennessee avait offert des incitatifs de 500 millions de dollars à Ford pour compétitionner avec 15 autres États. Lee a déclaré qu'il était convaincu que les législateurs approuveraient ces sommes. Tom Krisher And Bruce Schreiner CTV News
Contribution: André H. Martel
Plus tôt cette semaine, le Sénat a voté pour imposer des plafonds de prix et de revenu des ménages concernant le crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques, dans le cadre budgétaire de 3 500 milliards de dollars en cours de négociation.
L'amendement non contraignant présenté par la sénatrice Deb Fischer (R-Neb.) proposait des crédits d'impôt pour les véhicules coûtant plus de 40 000 $ et pour les ménages ayant plus de 100 000 $ de revenu. Cette mesure budgétaire et d'autres doivent encore être conciliées avec la Chambre des représentants. Mais s'il s'agit d'un plafond crucial pour de nombreux législateurs, car un plafond de 40 000 $ USD pourrait considérablement limiter le nombre de ménages pouvant prétendre au crédit. Cependant, un plafonnement des prix répond également à l'une des principales plaintes concernant le crédit d'impôt pour véhicules électriques, à savoir qu'il s'agit d'un crédit réclamé principalement par les riches, en raison du manque d'options abordables à l’exception de quelques modèles de véhicules. La disponibilité de camionnettes électriques comme le Ford F-150 Lightning aidera à y remédier. Mais même le Lightning ne coûtera pas moins de 40 000 $ sous quelque forme que ce soit, après les frais de destination. Une extension du crédit d'impôt pour les véhicules électriques a été une priorité pour certains membres du Congrès depuis qu’un projet avait été adopté grâce à un soutien bipartite fin 2019, mais le président Trump l'avait par la suite annulé. Dans le cadre d'un projet de loi distinct, les législateurs envisagent également un crédit d'impôt fédéral de 2 500 $ pour les véhicules électriques usagés .
Chevrolet Bolt EV 2022
Le président Biden souhaite offrir des incitatifs au point de vente pour les véhicules électriques, ainsi que des véhicules électriques plus abordables fabriqués en Amérique, cette approche est donc conforme aux attentes du président. Cependant, si l’on considère que le prix moyen d'un véhicule neuf est au-dessus de 40 000 $, croyez-vous que le plafond de 40 000$ est suffisant? Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Nissan a annoncé jeudi dernier que les voitures toutes électriques sur le marché des États-Unis représenteront plus de 40% de ses ventes d'ici 2030, et qu’elle ajoutera d'autres modèles électriques, tels que les hybrides et les hybrides rechargeables.
Cela représente un objectif plus agressif que celui dévoilé par l'administration Biden. Alors que le président Biden a signé un décret visant à réduire les émissions de 50 % des ventes de véhicules neufs d'ici 2030, cet objectif inclut les hybrides rechargeables et les véhicules à pile à combustible à hydrogène. L’Objectif de Nissan, d'autre part, ne mentionne que des voitures toutes électriques. L'annonce de Nissan en fait l'un des engagements les plus ambitieux des constructeurs automobiles. Malheureusement, il a été publié simultanément avec les annonces d'autres constructeurs automobiles qui réaffirmaient essentiellement leur politique existante en matière de véhicules électriques à l'appui du décret de Biden. En plus de l'objectif de ventes pour 2030, le constructeur automobile a déclaré que tous les nouveaux modèles Nissan sur les marchés clés seront électriques d'ici le début des années 2030.
Prototype Nissan Ariya à Monaco
Nissan a contribué à lancer l'ère des voitures électriques modernes en 2010 avec la Leaf, qui en est maintenant à sa deuxième génération. Son prochain véhicule électrique pour les États-Unis sera le multisegment Ariya , prévu pour 2022. Nissan a déclaré que l'Ariya sera bientôt rejoint par plusieurs autres modèles entièrement électriques, et cette annonce confirme qu'il est probable que ces modèles seront destinés aux États-Unis. Un petit multisegment électrique sous l’appellation Ariya probablement de la taille du Hyundai Kona Électrique pourrait être un début. Nissan a également laissé entendre en 2019 avec le concept IMs (concept utilitaire multisegment ) que l'Ariya pourrait offrir une version de "berline sport améliorée", probablement construite sur la même plateforme. La nouvelle de Nissan a été publiée un jour après que le constructeur automobile a révélé le nouveau prix de base beaucoup plus bas pour sa Leaf, ce qui en fait le véhicule électrique le moins cher sur le marché américain . Texte: Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Ford a dévoilé son nouveau pick-up F-150 Lightning la semaine dernière, mais le succès des véhicules électriques dans ce pays passionné de voitures est loin d'être certain.
À Detroit, les usines automobiles fabriquent depuis des décennies des camions construits avec de l'acier Motor City et alimentés à l'essence. Mais la présentation cette semaine du camion électrique Ford F-150 Lightning a offert une nouvelle vision pour l'industrie automobile américaine: des camionnettes en aluminium fonctionnant à partir de groupes motopropulseurs électriques énergisées par des batteries au lithium. Selon les analystes, un modèle électrique du véhicule le plus vendu du pays accessible à 40 000$ USD (48 250 $ CAD) pourrait changer le cours de l'industrie automobile et faire plus pour faire progresser l'électrification du secteur des transports que tout développement récent. «Offrir un véhicule populaire à un prix compétitif pourrait vraiment aider à faire avancer l'agenda des véhicules électriques aux États-Unis», a déclaré Jessica Caldwell, directrice exécutive des insights chez Edmunds.com. Ford a qualifié l'introduction du Lightning comme un moment charnière mais reconnait que cela représente également un pari majeur. Le F-150 incarne la robustesse américaine et soulève la question: la clientèle de ce marché des camions en plein essor est-elle prête à adopter des véhicules électriques respectueux de l'environnement? C'est la question cruciale, a déclaré Michelle Krebs, analyste exécutive d'Autotrader. Le succès du Lightning ou de tout autre véhicule électrique repose sur le développement d’une infrastructure de recharge qui est loin d'être certaine. «Il n'y a pas de marché de camionnettes électriques pour le moment, donc nous ne savons tout simplement pas comment ils seront perçus par les consommateurs», a-t-elle déclaré. Les consommateurs de camions ne sont pas naturellement enclins à passer aux voitures uniquement pour passer à l'électrique, a déclaré Krebs. Donc, avec le Lightning, Ford devra développer une nouvelle clientèle. Cela constitue une étape cruciale dans les efforts du pays pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, considérant que le secteur des transports représente 29% de ces émissions. La transition aux VÉ est un élément clé du plan climatique de Joe Biden, qui appelle le pays à réduire d’ici 2030 ses émissions de 50% par rapport aux niveaux de 2005, et atteindre zéro émission nette dans l'ensemble de l'économie d'ici 2050. Bien que les véhicules électriques représentent actuellement un peu moins de 2% des ventes de véhicules neufs aux États-Unis, il n'y a peut-être pas de meilleure façon pour faire augmenter ces chiffres que la venue de la série F. L'année dernière, Ford a généré environ l’équivalent de 50 milliards $ CAD dans la vente de plus de 800 000 camions de la série F, selon les données de la société d'Edmunds.com. Les ventes du F-150, le camion léger de la série, ont dépassé 556 000. L’aspect du Lightning qui semble attirer le plus l'attention n'est pas sous le capot ou dans la cabine, mais son prix. En incluant les incitatifs fiscaux pour les véhicules électriques, le modèle de base du camion pourrait coûter environ l’équivalent de 38 600 $ CAD, moins qu'un F-150 à essence qui se vend 44 600 $ CAD avec une cabine multiplace. En revanche, le GMC Hummer EV et le Rivian R1T seront offert pour 96 500 $ et 84 400 $ CAD, bien qu'ils soient légèrement plus tape-à-l’œil. Le Lightning marque également l'une des premières tentatives d'électrification d'un véhicule connu qui séduit un marché de masse. Auparavant, les véhicules électriques étaient pour la plupart de petites voitures de conception non conventionnelle qui attiraient les personnes soucieuses de l'environnement, a déclaré Caldwell. L’autonomie du Lightning est également fort intéressante. Le modèle de base devrait parcourir 370 km sur une pleine charge ou, pour 24 100 $ CAD supplémentaires, la version grande autonomie peut parcourir jusqu’à 482 km. Le véhicule peut transporter jusqu'à 2 000 lb (907 kg) de charge utile et remorquer jusqu'à 10 000 lb (4535 kg). Cependant, Ford n'offre aucune donnée sur l'autonomie avec une charge utile lourde ou un remorquage, et Car And Drive l'a estimée à aussi peu que 160 km. C'est le genre de détail qui pourrait désintéresser les consommateurs non seulement du Lightning, mais de toutes les camionnettes électriques. Sur un chargeur rapide CC de 150 kW, la camionnette à grande autonomie estime augmenter son autonomie jusqu'à 86 km en 10 minutes, ou un peu moins d'une heure pour une recharge complète. Il n'est pas difficile d'imaginer un scénario dans lequel quelqu'un qui pourrait acheter un camion pour remorquer un camping-car sur une longue distance opterait plutôt pour un F-150 à essence au lieu d'être incommodé par un arrêt d'une heure pour recharger environ tous les 160 km, a déclaré Caldwell. Mais plusieurs fonctionnalités Lightning sont intéressantes, comme un trou de drainage au cas où vous voudriez nettoyer la cabine au jet d’eau. Un système à double batterie qui peut alimenter des outils sur le terrain ou une maison pendant trois jours en cas de panne. Le F-150 Hybrid a été utilisé comme générateur mobile lors des récentes pannes au Texas.
L'ingénieure en chef de Ford, Linda Zhang, dévoilait mercredi dernier le Ford F-150 Lightning à Dearborn. Photographie: Carlos Osorio / AP
La puissance du Lightning est un autre argument de vente il peut passer de 0 à 100 km/h en un peu plus de quatre secondes, offre un couple de 775 lb-pi et le modèle haut de gamme cible 563 chevaux. Cela a suffi à impressionner le président, qui a testé un Lightning lors d'un arrêt au Michigan la semaine dernière. «Ce véhicule est rapide», déclara-t-il. Les entreprises sont parmi les groupes de consommateurs qui pourront exploiter toute la puissance et la capacité de ces camionnettes. C’est important pour nous, a déclaré Dave Alder, un électricien de la région de Detroit, surtout si cela nous permet d’économiser sur l'essence. Par contre, il se dit inquiet pour la recharge des véhicules et pour le moment, il préfère ne pas prendre de risque et continuer de rouler avec sa Chevy Silverado à essence. Le syndicat United Auto Workers qui a parfois été sceptique quant à l' électrification soutient maintenant le projet Lightning. Le camion sera construit au Centre de véhicules électriques à Dearborn, qui se trouve juste à l'extérieur de Détroit et près de l'usine de camions de Dearborn qui produit des F-150 à essence et hybrides. La production de Lightning devrait démarrer au printemps prochain, les camionnettes seront disponibles vers juin 2022. La construction d'une infrastructure efficace est essentielle à son succès, et le plan d'infrastructure de 2 000 milliards $ USD (2 412 milliards $ CAD) de Biden comprend 174 milliards $ USD (209 milliards $ CAD) pour soutenir la transition des VÉ. Biden a affirmé à plusieurs reprises que les États-Unis sont dans une course à l'électrification avec la Chine. «L'avenir de l'industrie automobile est électrique. Il n'y a pas de retour en arrière », a-t-il déclaré lors du dévoilement du Lightning. «La question est de savoir si nous allons mener ou si nous allons prendre du retard dans la course vers ce futur.» L'adhésion de l'industrie automobile pourrait aider Biden à faire valoir sa proposition auprès du Congrès, bien que le parti républicain s’y oppose. Les dirigeants républicains ont souligné le manque d'infrastructure comme l'une des principales raisons pour s'opposer aux dépenses consacrées à la transition des VÉ, alors qu’en même temps, ils s'opposent au financement du développement d'infrastructures. Les consommateurs américains ont déclaré qu'ils n'achèteraient pas de VÉ sans qu’il n’y ait un solide infrastructure en place, a déclaré Krebs. « L’ infrastructure de recharge est sans contredit, la clé du succès ». The Guardian
Contribution: André H. Martel
Aujourd’hui, dans le cadre de la présentation du nouveau Ford F-150 Lightning entièrement électrique, le président Joe Biden profitera de l’occasion pour présenter aux Américains et aux législateurs son projet d’investissement de 210 milliards CAD pour les véhicules électriques.
Dans un nouveau communiqué de la Maison Blanche, précédant sa visite à Detroit, le président a fourni un peu plus de détails sur cette partie de son plan d'infrastructure de 2 000 milliards de dollars USD, qui confirmera que la majeure partie du montant sera consacrée à de nouveaux rabais aux consommateurs. Environ 15 milliards de dollars USD de ce montant permettront d’installer 500 000 nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques, tandis que des dizaines de milliards serviront à financer la recherche, la chaîne d'approvisionnement et la fabrication.
Début de la production des Chevrolet Bolt EUV et EV 2022
Le document précise pour la première fois que Biden prévoit exclure les incitatifs aux consommateurs pour les modèles de véhicules électriques à prix élevé. Le plan comprend également le réoutillage d’installations fermées et propose des subventions pour soutenir la production de batteries de grande capacité aux États-Unis. L'administration veut également offrir une nouvelle série de crédits d'impôt pour les véhicules moyens et lourds, mais elle n'a pas encore révélé comment elle pourra restructurer le crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques afin d’atteindre cet objectif. Malgré un fort soutien au Congrès en faveur d'une extension et d'une expansion du crédit d'impôt pour véhicules électriques, le président Trump l'avait annulé dans le cadre d'un projet de loi de dépenses en décembre 2019.
Aide au crédit d'impôt pour véhicules électriques - Climate Nexus, mai 2019
Cette refonte du crédit d'impôt permettra aux manufacturiers de bénéficier d’un plafond de 600 000 véhicules contre 200 000 véhicules actuellement en vigueur mais par contre fera passer le crédit de 7 500 $ à 7 000 $ par véhicule. Biden avait déjà mentionné que ce crédit d’impôts s’appliquerait aux familles dont le revenu du ménage ne dépassait pas 250 000 $ , mais n’avait pas mentionné de limitation sur le prix des véhicules. Biden demeure fidèle au vaste plan environnemental qu’il a présenté lorsqu'il était candidat. Ce plan comprenait l’objectif de 500 000 bornes de recharge. Mais son programme Cash for Clunkers qui devait inciter les propriétaires à remplacer leurs véhicules plus anciens par de nouveaux modèles plus efficaces semble avoir été mis de côté. En ce moment, alors que le marché des véhicules connait des difficultés provoquées par des problèmes d'approvisionnement, cette approche ne semble pas opportune. Biden continue d’affirmer l'importance de produire en Amérique. Bien que la nouvelle politique ne stipule pas l’obligation de produire aux États-Unis, le communiqué note que le gouvernement prévoit encourager les fabricants qui utilisent de bonnes pratiques de travail. Quels sont les critères qui devraient définir : « bonnes pratiques de travail » ? À suivre!
Concept camionnette électrique Ford F-150 Lightning
Le Ford F-150 Lightning, devrait être construit à l'usine Ford de River Rouge, dans le Michigan, dès l'année prochaine. Le projet de remises au point de vente proposé par le président devra être étudié par le Congrès dans les semaines à venir. Ce projet devrait susciter des débats intéressants. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le département américain des transports s'apprête à renverser la proposition de l'ancien président Donald Trump de mettre fin à la capacité de la Californie de définir ses propres normes de pollution causés par les véhicules à combustion.
La National Highway Traffic Safety Administration, qui fait partie du DOT, a déclaré jeudi dernier qu'elle proposait d’annuler un règlement visant à empêcher les États de fixer leurs propres normes en matière de gaz à effet de serre, de véhicules à émissions nulles et d'économie de carburant. Le changement, s'il est approuvé suite à une consultation du public, permettrait à la Californie et à 15 États qui ont adhéré à ces normes d'établir leurs propres règles. Le président Joe Biden a déclaré qu'il chercherait à définir une norme nationale, comme ce fut le cas sous l'ancien président Barack Obama. On s'attendait à ce que Biden soutienne la Californie.
La décision de Trump en 2019 de mettre fin à l'indépendance de la Californie a été contestée devant les tribunaux par l'État et plusieurs groupes environnementaux. Cette nouvelle norme avait également ébranlé l’industrie automobile, qui voulait éviter les coûts additionnels pour construire deux véhicules différents, un pour la Californie et ses partisans et un autre pour le reste du pays.
La décision de Trump a divisé l'industrie, alors que plusieurs constructeurs automobiles ont adhéré à cette proposition, Ford, Honda, BMW, Volkswagen et Volvo ont plutôt décidé de suivre les normes californiennes. Dès l'inauguration de Biden, les constructeurs automobiles ont commencé à retirer leur appui au projet de Trump. Le DOT a déclaré dans un communiqué que l’annonce de jeudi dernier permettrait d’établir une règlementation normalisée et annulerait «les efforts inutiles et potentiellement illégaux pour empêcher l'action de l'État». Steven Cliff, administrateur par intérim de la NHTSA, a déclaré que ces États avaient ouvert la voie à la lutte contre le changement climatique. «La nouvelle règle proposée par la NHTSA supprimerait les obstacles inutiles au leadership de l'État dans la règlementation des gaz à effet de serre et autres polluants atmosphériques émis par les tuyaux d'échappement des voitures», a-t-il déclaré dans un communiqué. Trump a également annulé les normes d'efficacité énergétique et d'émissions de l'ère Obama, et il est probable que l'administration Biden les inversera à son tour, en les remplaçant par des exigences plus strictes. Le ministère acceptera les commentaires de la population et des groupes intéressés pendant un mois avant que les nouvelles normes ne soient adoptées. Associated Press KLTA5
Contribution: André H. Martel
125,77 milliards $ CAD pourraient rendre les VÉ beaucoup plus abordables pour les acheteurs de voitures.
Chevrolet. Nous savions que des rabais sur les VÉ étaient inclus dans le programme, mais nous ignorions les montants qui seraient assujettis à cet aspect. Le projet de loi sur les infrastructures proposé par le président Joe Biden s'élève à 2,83 mille milliards $ CAD, et comprend beaucoup d'argent spécifiquement pour les remises sur les voitures électriques . Non, pas un crédit d'impôt, mais des rabais sur le prix au point de vente. Ce serait un changement majeur par rapport à la structure actuellement en place. Nous savons maintenant quel est le montant de rabais que l’administration Biden est prête à verser sur les véhicules électriques, et il s’agit d’une somme très importante: 125,77 milliards $ CAD. Reuters a rapporté mercredi dans un courriel que le ministère des Transports a envoyé le projet au Congrès avec tous les détails sur le plan, incluant le montant spécifique en dollars pour les rabais de VÉ. Le département du transport n'a toujours pas répondu à la demande d’informations de Roadshow. Il est facile de se perdre dans les chiffres, mais il est possible de mettre la situation en perspective. L'administration Obama avait initialement alloué seulement 3,02 milliards $ CAD de financement au programme fédéral de crédit d'impôt pour véhicules électriques, qui attribue toujours jusqu'à 7 500 $ USD à un acheteur dans sa déclaration de taxes. Si 3,02 milliards $ CAD peuvent réduire le prix d'une voiture de 7500 $ USD avec un crédit d'impôt, imaginez ce que 125.77 milliards $ CAD pourront faire pour subventionner l’acquisition de véhicules électriques. Il est question de remises incroyablement généreuses pour faire l’acquisition d’un véhicule électrique, et General Motors et Tesla doivent déjà être excités par la nouvelle. Les deux constructeurs automobiles ne sont plus admissibles aux crédits d'impôt pour VÉ du gouvernement fédéral après avoir respectivement dépassé le seuil de crédit en 2020 et 2019, ce qui signifiait qu’ils ne pouvaient plus bénéficier d’un support gouvernemental, une injustice que ce programme pourrait corriger. Nous n'avons pas plus de détails sur la façon dont le programme de rabais sur les véhicules électriques pourrait fonctionner, mais nous devrions avoir de plus en plus de précisions au fur et à mesure que le Congrès en débattra dans les semaines à venir. Road Show
Contribution: André H. Martel
Le président Biden a dévoilé la semaine dernière un plan d'infrastructure détaillé impliquant un financement substantiel pour le développement du réseau de recharge des voitures électriques, un montant plus élevé que pour l’entretien des routes et des ponts.
Cette décision suscite déjà la controverse, a rapporté lundi le Wall Street Journal . L'investissement de 218 milliards $ CAD de Biden pour développer le marché des véhicules électriques a pour objectif de stimuler l'adoption des véhicules électriques, incluant les chaînes d'approvisionnement. le réoutillage des usines, les rabais aux points de vente et les incitatifs fiscaux, sans oublier le financement de 500 000 bornes de recharge. En comparaison, le plan de 2,5 trillions de dollars CAD qui comprend 144 milliards de dollars CAD pour l’entretien et la rénovation des routes et des ponts, est déjà critiqué par les républicains. Le gouverneur républicain du Mississippi, Tate Reeves, a qualifié cet accent mis sur les véhicules électriques de «décision politique». Les gouverneurs comme Reeves ont certainement leur mot à dire sur la façon dont le financement d'infrastructure sera dépensé, mais le projet de loi devra d’abord être présenté aux membres républicains du Congrès, qui sont peu susceptibles de soutenir les mesures pour favoriser les VÉ.
Marengo Charging Plaza, Pasadena, Californie
Si le projet de loi est adopté, le gouvernement fédéral pourrait au moins intervenir pour éliminer les goulots d'étranglement règlementaires aux niveaux national et local, a déclaré Chris Nedler du Wall Street Journal, qui étudie l'intégration du réseau électrique au groupe de défense le RMI*, Personne ne devrait être surpris que le président Biden mette l'accent sur les véhicules électriques, car ils ont été un sujet de discussion majeur dans le cadre de sa campagne présidentielle. En tant que candidat, Biden a préconisé de nombreuses mesures qui sont maintenant incluses dans le projet de loi sur les infrastructures, allant de meilleurs incitatifs pour véhicules électriques à la transition des bus scolaires vers l'énergie électrique. En plus d'un crédit d'impôt fédéral élargi pour les véhicules électriques, toujours disponible, les remises au point de vente sont privilégiées dans le plan d'infrastructure incluant la relance du programme Cash for Clunkers lancé il y a un peu plus de dix ans. Biden a déjà confirmé l' écologisation de la flotte fédérale , mais a cependant suscité de nombreuses critiques concernant un récent contrat attribué à Oshkosh Defence pour de nouveaux camions postaux du service postal américain qui maintiendront la majeure partie de la flotte en mode de combustion interne. * RMI est une organisation indépendante, non partisane et à but non lucratif d'experts de toutes disciplines travaillant à accélérer la transition énergétique propre et à améliorer des vies. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Selon une nouvelle étude du groupe européen de défense des transports et de l'environnement, les voitures électriques utilisent beaucoup moins de matières premières que les véhicules à combustion interne, confirmant que leur empreinte carbone globale est plus faible.
L'étude a évalué la quantité de matériaux irrécupérables qui ne peuvent être recyclés ou récupérés. Pour une voiture électrique, il est plutôt question d’une quantité relativement faible de métal utilisé dans la batterie, dont une grande partie peut être recyclée. Pour une voiture à essence ou diésel, cela représente des milliers de barils de pétrole au cours de sa vie. Selon l'étude, le volume de carburant brûlé représente 300 à 400 fois la quantité de matière perdue lors de la fabrication d'une batterie de VÉ. Cela met en perspective l'impact environnemental de l'énergie électrique comparé à la combustion interne et pourrait, dissiper certaines fausses idées concernant l’impact de l'empreinte carbone globale des véhicules électriques. Les émissions provenant de l'approvisionnement en matières premières telles que le cobalt ont conduit certains à douter de l'efficacité des voitures électriques, même si des études ont clairement démontré qu'elles avaient causé des émissions à long terme systématiquement inférieures à celles des véhicules à combustion interne.
Puits de pétrole (photo de John Hill)
Cette étude met en évidence la consommation matérielle à long terme des carburants fossiles pour les voitures à essence et diésel. Un des arguments fréquemment utilisé par les critiques est le fait que les voitures électriques augmentent l’utilisation des énergies fossiles en dépendant du réseau énergétique, bien que la quantité d'émissions puise varier selon la région. De récentes études ont démontré qu’à long terme, les émissions de carbone des véhicules électriques sont encore très faibles malgré le mix actuel de production d’électricité. De plus, les véhicules électriques deviendront de plus en plus propres à mesure que les réseaux se convertiront à l'énergie renouvelable. Un autre facteur pris en compte par cette étude, et souvent omis par d'autres analyses, est le recyclage des batteries. Selon l'étude Il est impossible de recycler les combustibles fossiles, mais par contre, le recyclage des batteries pourrait réduire le besoin de nouvelles matières premières. En Europe, plus d'un cinquième du lithium et du nickel, et 65% du cobalt, nécessaires pour fabriquer une nouvelle batterie pourraient provenir du recyclage d'ici 2035. Toujours selon cette étude, les progrès technologiques pourraient également permettre de réduire le besoin en matières premières, présumant que la quantité de lithium nécessaire pour fabriquer une batterie pourrait être réduite de moitié au cours de la prochaine décennie. Le cobalt pourrait être réduit de plus des trois quarts et le nickel d'un cinquième. Le magazine Transport & Environment prévoit que l'Europe devrait produire suffisamment de batteries pour approvisionner son propre marché des véhicules électriques dès cette année. On ne sait toujours pas quand les États-Unis atteindront cet équilibre, mais le récent décret du président Joe Biden vise à sécuriser la chaîne d'approvisionnement nationale pour la production de batteries de VÉ, incluant l’extraction des matières premières et la fabrication. C'est un pas dans la bonne direction. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Un nouveau projet de loi visant à réformer le programme de crédit d'impôt fédéral pour les voitures électriques a été proposé au Congrès américain. Il s’agit d'un deuxième programme d’un gouvernement démocrate et il promet une approche encore plus généreuse.
Crédit d'impôt fédéral pour VÉ Le gouvernement fédéral avait mis sur pied un programme fiscal incitatif pour les acheteurs de véhicules électriques sous l’administration Bush, qui avait été extensionné sous Obama. Ce programme accordait 7 500 $ en crédits d'impôt à chaque acheteur d’un véhicules électrique neuf. Malheureusement, le gouvernement avait mis, pour chaque constructeur automobile, un plafond de 200 000 livraisons de véhicules électriques aux États-Unis. Une fois ce seuil atteint, les manufacturiers subissaient une diminution progressive de crédits pour éventuellement éliminer tout crédit d'impôt fédéral pour les acheteurs de véhicules électriques de ces fabricants au pays. Tesla a été le premier fabricant à atteindre ce plateau en 2018. Le programme a permis d’accélérer les ventes de véhicules électriques dès le début, mais il est maintenant considéré comme inefficace. En effet, comme Tesla et GM ont atteint leurs plafonds, les prix de leurs véhicules électriques sont moins compétitifs aux États-Unis par rapport aux constructeurs automobiles étrangers qui n'ont pas encore atteint ce seuil alors que leurs acheteurs ont toujours accès au crédit d'impôt pour l'achat de véhicules électriques. Par conséquent, le programme punit actuellement ces deux constructeurs automobiles, moteurs de la transition vers les véhicules électriques. Réformes du crédit d'impôt pour véhicules électriques Maintenant que les démocrates ont repris la Maison Blanche et la majorité au Sénat suite aux dernières élections, le gouvernement prévoit des réformes au programme d’incitatifs pour favoriser à nouveau l’acquisition de VÉ et ainsi corriger la situation. Plus tôt ce mois-ci, des représentants démocrates ont déposé la loi Growing Renewable Energy and Efficiency Now (GREEN) dans le but de réformer ce programme. En résumé, cette nouvelle réforme devrait permettre aux constructeurs automobiles qui ont déjà atteint le plafond d’avoir accès à un nouveau crédit d'impôt de 7 000 $ pour un autre 400 000 véhicules électriques, jusqu'à la nouvelle période d'élimination progressive. Cependant, un second projet de loi, appelé Electric Cars Act, a été présenté par le sénateur Jeff Merkley (D-OR) et le membre du Congrès Peter Welch (D-VT) qui avait pour objectif d’offrir une alternative au programme. Il avait initialement été introduit sous l'administration Trump, mais il avait été rejeté, et il a été redéposé cette semaine. Cette Loi sur les voitures électriques devrait modifier trois éléments importants du programme de crédit d'impôt fédéral:
Ce nouveau projet pourrait certainement bénéficier à plus de 400 000 véhicules supplémentaires par constructeur, ce que la loi Growing Renewable Energy and Efficiency Now (GREEN) permettait et facilitera le mécanisme puisque les crédits pourront être appliqués sur le prix de la vignette au lieu d'un crédit d'impôt. À suivre! Electrek
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Lordstown Motors a mis à jour son plan d'affaires et a partagé plusieurs informations.
Le constructeur de véhicules électriques basé dans l'Ohio a confirmé la signature d’un accord à long terme pour la fourniture de batteries avec LG Chem pour son Endurance. Le nouveau pick-up électrique utilisera un assemblage de cellules cylindriques de format 2170 comme celles utilisées dans le Model 3 et le Model Y de Tesla. La compagnie espère livrer ses premiers pickups dès cette année. Lordstown a déjà entrepris l’assemblage de 57 prototypes bêta, qui seront utilisés pour les tests de collision et pour la validation du véhicule. À l’instar de Tesla, Lordstown a fait l’acquisition d'une énorme usine automobile qu’elle aménagera progressivement. Lordstown rénove actuellement une section de 74 322 mètres carrés de l'ancienne usine GM d’une superficie totale de 576 000 mètres carrés. Lordstown a annoncé son intention de présenter son nouveau pickup électrique en juin et espère démarrer la production dans la seconde moitié de 2022. La nouvelle fourgonnette sera montée sur la nouvelle plateforme de planche à roulettes de l'entreprise, conçue pour faciliter la fabrication de nouveaux véhicules en ajoutant simplement des carrosseries au châssis, auquel sont intégrés tous les composants de la transmission. Le skateboard peut même s’autogérer, tel que confirmé par un récent test effectué par la compagnie. L’ Endurance est spécifiquement destiné aux acheteurs de flottes, et la société a récemment été ajoutée à la liste des fournisseurs de la US General Services Administration, une étape nécessaire pour pouvoir vendre des véhicules aux flottes gouvernementales. Il était crucial pour la compagnie d’accéder à cette accréditation à la lumière du plan du président Biden visant à électrifier le parc automobile du gouvernement fédéral . Charged EVs
Contribution: André H. Martel
Selon une nouvelle étude effectuée en Californie, les véhicules électriques ont roulé la moitié moins de kilomètres que les voitures à essence et ont consommé beaucoup moins d'énergie que prévu par les planificateurs du réseau.
Les résultats de l' étude, publiés hier par le Bureau national de la recherche économique, pourront être utiles à la nouvelle administration Biden et à plusieurs États pour leur permettre de planifier les ressources qu’ils devront consacrer pour soutenir le développement des voitures électriques. Des chercheurs, incluant Fiona Burlig, professeur de politique énergétique et environnementale à l'Université de Chicago, ont analysé les données du secteur des services publics pour comparer le niveau d’utilisation des VÉ par rapport à leurs homologues à essence. Les résultats furent surprenants. Il y a quatre ans, en Californie, les véhicules électriques parcouraient en moyenne 8 500 km annuellement, soit moins de la moitié de la distance parcourue par une voiture à essence moyenne. Et leur consommation d'énergie ne représentait qu'une infime fraction de ce que les fonctionnaires avaient estimés. "Si l’étude a confirmé que les gens font moins de route avec leurs véhicules électriques", a déclaré Burlig, "se pourrait-il que le véhicule électrique soit un moins bon substitut à la voiture à essence que nous le pensions?" Burlig a cependant reconnu que la portée de l'étude avait des limites. En effet, elle a évalué l'utilisation des VÉ en Californie sur une période de trois ans se terminant en 2017. Les VÉ étaient alors moins populaires; le Model 3 de Tesla, actuellement le véhicule électrique le plus vendu du pays, venait à peine d'apparaitre sur les routes. L'étude n'avait pas non plus analysé les raisons pour lesquelles les déplacements des voitures électriques étaient si limités. Mais les chercheurs croient connaitre les vraies raisons. Il se peut que les conducteurs anxieux concernant l’autonomie, alors qu’il y avait peu de bornes de recharge publiques, n'aient pas fait confiance à leurs véhicules électriques pour les longs trajets. Il est également possible que les ménages possédant plus d'une voiture considèrent leur VÉ comme un véhicule auxiliaire. Ou encore, le fait que les tarifs d'électricité de la Californie, parmi les plus élevés du pays, rendaient l’utilisation de leurs VÉ moins intéressants. Les autres co-auteurs de l'étude étaient James Bushnell et David Rapson, tous deux professeurs d'économie à l'Université de Californie, Davis, et Catherine Wolfram, professeur de commerce à l'UC Berkeley. Burlig a déclaré qu'ils n'avaient pas initialement prévu concentrer leur attention sur les véhicules électriques. Ils étaient plus intéressés par la façon dont de nouveaux acteurs, comme les véhicules électriques et les panneaux solaires, affecteraient la fiabilité du réseau électrique. Mais les chercheurs ont changé de cap lorsqu'ils ont réalisé que l'impact réel des VÉ sur le réseau était encore inconnu. Des études antérieures menées en Californie, qui abrite environ la moitié de tous les véhicules électriques aux États-Unis avaient fait des recherches auprès de ménages qui avaient installé leurs bornes de recharge sur un compteur électrique séparé. Une situation tout à fait exceptionnelle. Effectivement, la plupart des maisons équipées de bornes de recharge pour véhicules électriques sont reliées au compteur d'énergie de la maison incluant tous les autres appareils, comme les réfrigérateurs, les laveuses, sécheuses et les lumières. Pour déterminer la quantité de jus que les propriétaires de VÉ utilisaient, les chercheurs ont obtenu les adresses de ceux qui ont immatriculé de nouvelles voitures électriques en Californie. Ensuite, ils ont comparé ceux-ci à la base de données des clients des services publics de l'État. Normalement, l’accès aux données énergétiques aussi spécifiques est interdite, mais les chercheurs ont profité d'une loi californienne qui permet aux chercheurs universitaires d’y avoir accès. Ils ont constaté que la recharge d'un véhicule électrique augmentait la consommation d'électricité de 2,9 kilowattheures par jour pour une maison moyenne. Cette donnée est importante car elle est inférieure à l’évaluation de l’État de Californie. La California Energy Commission avait estimé qu'un véhicule électrique en consomme presque trois fois plus, soit environ 7 ou 8 kWh par jour. Ensuite, les chercheurs ont estimé la distance réelle parcourue par ces véhicules. Ils ont pu effectuer cette évaluation en notant combien la consommation d'énergie d'une maison augmentait suite à l’achat d’un VÉ et en comparant le résultat à la quantité d'énergie utilisée par un modèle particulier de VÉ en roulant. Cela a abouti à la conclusion que le VÉ moyen en Californie du Nord parcourait 8 500 km annuellement. À titre de comparaison, l'Enquête nationale sur les voyages des ménages, réalisée par le Département américain des transports, estime que le véhicule de tourisme parcourt en moyenne 20 000 kilomètres par an. Les chercheurs ont découvert une autre information intéressante: les propriétaires de Tesla ont consommé près de deux fois plus de kilowattheures que les autres marques de véhicules électriques. L’étude n’a pas permis de percer ce mystère, mais Burlig a une théorie, liée au fait que les Tesla ont de plus grosses batteries et offrent plus d’autonomie que ses compétiteurs. "Si j’étais intéressée à utiliser mon véhicule électrique sur de longs voyages", dit-elle, "je serais plus susceptible d'investir dans une Tesla que si je l'utilise uniquement pour circuler en ville." E&E News
Contribution: André H. Martel
#comments">
Le président Joe Biden entamera l'élimination progressive de l'utilisation par le gouvernement fédéral des véhicules à essence et leur remplacement par des véhicules électriques. Il s’agit d'une promesse faite par Biden lors de la campagne électorale qui avait pour objectif de remplacer les véhicules du parc gouvernemental par des véhicules électriques de fabrication américaine.
"Le gouvernement fédéral opère une énorme flotte de véhicules, que nous allons remplacer par des véhicules électriques fabriqués ici même en Amérique, par des travailleurs américains", a déclaré Biden, hier, dans le cadre d’une conférence de presse ayant pour objectif de présenter son décret "Buy American". C'est une excellente nouvelle pour les manufacturiers Américains de véhicules électriques tels que Tesla, Rivian et Lordstown, ainsi que pour les constructeurs automobiles traditionnels tels que Ford et General Motors, qui investissent actuellement plusieurs milliards de dollars dans la production de véhicules électriques. Selon l'Administration des services généraux, en 2019, il y avait près de 650 000 véhicules dans le parc du gouvernement fédéral. Cela comprend 245 000 véhicules civils, 173 000 véhicules militaires et 225 000 véhicules assignés au service postal. Ces véhicules ont parcouru 7,2 milliards de kilomètres en 2019. Biden a également promis d’offrir des rabais ou des incitatifs aux consommateurs pour remplacer les voitures à essence par des véhicules électriques, bien qu'il n’ait pas encore dévoilé de détails à ce sujet. On est toujours à élaborer les éléments de ces deux programmes, mais conjointement, ils représentent un énorme support aux investissements dans les véhicules électriques effectués par les constructeurs automobiles au cours des dernières années. Ford a annoncé qu'elle investirait 14 milliards $ CAD pour produire de nouveaux véhicules électriques, y compris la Mustang Mach-E et une version électrique de sa camionnette F-150 le pickup le plus vendu en Amérique. Pour sa part, GM s'est engagée à investir 34.3 milliards de dollars pour produire des véhicules électriques et autonomes jusqu'en 2025. Pendant ce temps, le phénoménal rallye boursier de Tesla en 2020 en a fait le constructeur automobile le plus important au monde et son PDG Elon Musk l'homme le plus riche de la planète. La commande de Biden n'est peut-être pas une victoire qui profitera nécessairement à Tesla, qui s'est principalement concentrée sur les véhicules de luxe et de performance. Les constructeurs automobiles qui pourraient en bénéficier incluent Ford, qui a récemment dévoilé une version électrique de ses fourgons Transit, et GM, qui vient de créer une nouvelle société appelée BrightDrop axée sur la production de véhicules de livraison électriques. Un organisme fédéral qui pourrait désespérément utiliser une nouvelle flotte de véhicules zéro émission est le « United States Postal Service ». Des centaines de camions de livraison du service, fabriqués par la compagnie Northrop Grumman, ont pris feu au cours des dernières années. Et la date limite du service Postal Américain pour les soumissions concernant la future flotte de transport de courrier a été retardée l'année dernière en raison de la pandémie COVID-19. Le programme de remplacement des camions de l'USPS avait initialement été lancé en 2015. Mais le processus a été retardé, forçant le service postal à maintenir ses camions en service au-delà de leur durée de vie prévue, Ces véhicules avaient été acquis à la fin des années 1980 et au début des années 90. Ces véhicules sont vétustes et manquent de fonctionnalités comme la climatisation. L'un des objectifs de Biden est de créer 1 million de nouveaux emplois dans le secteur automobile et de positionner l'Amérique comme le leader mondial de la fabrication de véhicules électriques et de leurs intrants et pièces. Le président a déclaré qu'il souhaitait atteindre cet objectif en échangeant la flotte gouvernementale contre des véhicules électriques et en adoptant un programme « prime à la casse » pour s'assurer que chaque véhicule sur la route soit zéro émission d'ici 2040. De plus, le président s'est engagé à dépenser des milliards de dollars pour ajouter 550 000 bornes de recharge pour véhicules électriques sur l’ensemble du territoire américain. Biden a également confirmé qu'il soutenait le crédit d'impôt fédéral de 7500 $ pour les véhicules électriques et qu'il serait prêt à envisager de nouveaux incitatifs pour encourager les consommateurs à passer à l'électrique. L'ancien président Donald Trump avait tenté sans succès de mettre fin au crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques dans sa proposition de budget 2020. Toujours sous Trump, l'Environmental Protection Agency avait annulé certaines règles d'émissions de l'ère Obama visant à forcer l'industrie automobile à fabriquer des véhicules moins polluants. Biden a déjà pris des mesures pour restaurer les règles sur les émissions de l'ère Obama. Le jour de son inauguration, Biden a ordonné aux agences fédérales de revoir les normes d'efficacité énergétique ainsi que les règles régissant les émissions des avions et les normes d'efficacité énergétique de la machinerie et des bâtiments. The Verge
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
|
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |