JLR a annoncé que son usine de Halewood au Royaume-Uni deviendra une usine de production entièrement électrique. La société investira 25,39 milliards $ CAD au cours des cinq prochaines années. En outre, la société a confirmé que sa nouvelle architecture de VUS de taille moyenne AME (architecture modulaire électrifiée) sera désormais entièrement électrique.
Adrian Mardell, PDG de JLR, a déclaré : « Aujourd’hui, je suis fier d’annoncer que nous accélérons notre électrification. Cet investissement nous permettra d’atteindre zéro émission nette de carbone d’ici 2039. »
JLR a également annoncé que le premier de ses trois nouveaux modèles Jaguar sera une GT 4 portes. La société a déclaré que le véhicules permettra une autonomie de 700 km avec un prix de départ de 100 000 £ (166 500 $ CAD). De plus, il développera sa propre architecture, que Jaguar a baptisée JEA. Le modèle devrait être mis en vente sur certains marchés dès 2024.
Source: Jaguar Land Rover Ben Price ChargedEVs
Contribution: André H. Martel
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JLR recyclera 29 000 employés pour qu'ils travaillent sur les véhicules électriques.
LONDRES – Jaguar Land Rover recyclera 29 000 employés et employés de détaillants du monde entier au cours des trois prochaines années pour concevoir, construire et entretenir des véhicules électriques lui permettant de se départir des voitures à carburant fossile.
JLR a déclaré que la majorité des techniciens de ses détaillants devraient recevoir une formation sur l'entretien des véhicules électriques au cours de cet exercice afin de combler les lacunes concernant ce nouveau type de véhicule . Le passage aux véhicules électriques signifie que les constructeurs automobiles doivent ajouter de nouvelles compétences aux travailleurs formés pour construire et entretenir des modèles à combustibles fossiles. De nombreuses personnes craignent que moins de pièces mobiles dans les véhicules électriques signifient moins d'emplois bien rémunérés dans l'industrie automobile, en particulier dans les usines de moteurs ou de transmissions. JLR a déclaré qu'elle souhaitait recycler des milliers d'ingénieurs automobiles et d'employés de production hautement qualifiés, qui travaillaient auparavant sur le développement de voitures à combustion interne, pour se spécialiser dans l'électrification, les voitures numériques et autonomes". Les ventes de véhicules électriques ont fortement augmenté en Europe au cours des deux dernières années et les interdictions imminentes de voitures à combustibles fossiles signifient que d'autres types de véhicules sont prévus. JLR a précédemment déclaré que Jaguar, la plus petite de ses deux marques, sera entièrement électrique d'ici 2025, tandis que Land Rover obtiendra son premier modèle entièrement électrique en 2024. JLR a développé ses propres modules de formation en coopération avec l'Université de Coventry et l'Université de Warwick. "Les employés de l'usine auront tous besoin d'une formation pour s'assurer qu'ils seront en mesure de travailler en toute sécurité à côté des systèmes à haute tension", a déclaré le porte-parole de JLR. Karl "Freddy" Gunnarsson, un ingénieur qui travaillait auparavant sur les convertisseurs catalytiques diesel et essence, s'est déjà recyclé et travaille maintenant au sein d'une équipe dédiée à l'augmentation de la densité des batteries de VÉ afin de maximiser l'autonomie des véhicules. "Nous avons décidé de rivaliser avec les voitures électriques ", a déclaré Gunnarsson. "Donc, chez nous, on sent l'excitation jusqu'au PDG." JLR a connu des difficultés ces derniers mois, car les pénuries de semi -conducteurs ont affecté les livraisons de ses VUS de luxe et de ses voitures sport. Les constructeurs automobiles du monde entier s'efforcent de requalifier leurs travailleurs alors qu'ils accélèrent leurs plans d'électrification. En juillet dernier, le groupe Mercedes-Benz a annoncé qu'il dépenserait plus de 1,3 milliard d'euros (1,70 milliard $ CAD) pour former son personnel jusqu'en 2030. Bloomberg a contribué à ce rapport Reuters Automotive News Europe
Contribution: André H. Martel
Vendredi dernier, Fisker Inc. a signé un protocole d'entente avec la société canadienne Magna International une entreprise canadienne spécialisée dans l'équipement automobile et sous-traitant pour de nombreux manufacturiers pour la construction de son VUS électrique Ocean à Graz, en Autriche.
Fisker a ensuite confirmé à Reuters qu'il s'attend à signer un accord définitif «dans les prochains mois», permettant à Magna Steyr de produire le Fisker Ocean dès le quatrième trimestre 2022.
Plateforme VW MEB
Il y a à peine une semaine, Fisker rapportait via un document de travail que les négociations avec Volkswagen pour l’utilisation de sa plate-forme MEB destinée à des millions de véhicules électriques abordables étaient interrompues. Magna Steyr produit déjà l'I-Pace dans cette usine pour Jaguar Land Rover et prévoit des améliorations significatives pour 2021. L'I-Pace utilise des batteries LG Chem, alors que Fisker avait également déclaré qu'il prévoyait utiliser ces mêmes batteries pour l'Ocean.
Démonstrateur de technologie Magna e4 (Jaguar I-Pace)
Magna International possède ses propres compétences en matière de véhicules électriques, et plus tôt cette année, elle a démontré qu'elle pouvait augmenter l'autonomie et la capacité dynamique de l'I-Pace en conservant la même batterie, mais en repensant essentiellement l'ensemble du système de propulsion. Magna a confirmé le protocole d'entente à Green Car Reports, mais a refusé d’ajouter d'autres commentaires. Pendant ce temps, Fisker a déclaré à Reuters que la situation avec Volkswagen n'avait pas changé depuis vendredi et qu'elle évaluait également d’autres options de fabrication pour les États-Unis et la Chine. Y a-t-il un lien avec toutes ces négociations? Selon Fisker, il n'y a aucun lien avec l'I-Pace autre que le partenariat de production potentiel. "Ce serait un accord direct entre Fisker et Magna et cette entente n'a rien à voir avec aucun autres clients de Magna", a déclaré Simon Sproule, vice-président des communications de Fisker à Green Car Reports. Fisker prévoit son entrée en bourse grâce à une fusion avec le groupe Spartan Energy Acquisition Corp., une société dite «Chèque en Blanc» qui permettrait potentiellement au constructeur automobile d’être présent plus rapidement sur le NASDAQ. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le président français Emmanuel Macron, au centre, portant un masque protecteur, écoute les explications d'une employé en compagnie du PDG du constructeur automobile français Valeo, Jacques Aschenbroicha, à Etaples, dans le nord de la France, le 26 mai 2020.
Le gouvernement français injectera plus de 8 milliards d'euros (8,8 milliards USD) pour éponger les pertes énormes causées par les quarantaines et espère profiter de la crise pour faire de la France le premier producteur de véhicules électriques en Europe.
A partir de la semaine prochaine, les consommateurs pourront obtenir un incitatif pouvant monter jusqu'à 12 000 euros du gouvernement pour l'achat d'une voiture électrique dans le cadre d'un plan historique dévoilé hier par le président français Emmanuel Macron.
"Notre pays ne serait pas le même sans ses grandes marques , Renault, Peugeot, Citroën", a déclaré Macron, dénonçant une crise sans précédent pour l'industrie qui a vu sa production, en France seulement, chuter de plus de 90%. Les constructeurs automobiles et les gouvernements du monde entier sont aux prises avec des pertes similaires. Les politiciens sont divisés sur l'opportunité et la manière de renflouer une industrie qui a déjà obtenu des milliards de dollars en soutien gouvernemental il y a dix ans lors de la crise financière de 2008 et qui doit maintenant assumer de nouveaux coûts et vivre des perturbations majeures face une demande croissante de voitures autonomes et plus propres. Le plan de 8 milliards d'euros de Macron comprend une garantie de prêt du gouvernement français de 5 milliards d'euros en cours de négociation avec Renault, le constructeur automobile français en grande difficulté, qui se rajouteront aux millions que le gouvernement a déjà dépensés pour des allocations de chômage temporaires aux travailleurs de l'automobile invités à rester chez eux pour se protéger contre le virus. Le nouveau plan comprend des subventions gouvernementales pour encourager les consommateurs à abandonner leurs vieilles voitures et à acheter des modèles à faibles émissions, et des investissements à plus long terme dans des technologies innovantes. Macron s'est fixé pour objectif de produire 1 million de voitures électriques en France d'ici 2025. «Notre pays devrait être avant-gardiste», a-t-il déclaré. «Nous devons non seulement sauver l'industrie, mais la transformer.» Le plan de Macron semble ambitieux. Les voitures électriques ne représentent encore qu'une fraction des ventes d'automobiles en Europe, bien que les constructeurs se concentrent de plus en plus sur leur développement pour atteindre les objectifs d'émissions de carbone de l'Union européenne. L’Allemagne est actuellement le plus gros producteur européen de véhicules hybrides rechargeables et tout électriques, le plus gros producteur étant BMW, suivie de près par la francaise Renault. Mais Tesla, aux États-Unis, vend plus que les deux réunis, selon le magazine professionnel EV Volumes. L'Allemagne est également le plus grand marché européen pour les voitures électriques, et les constructeurs du pays multiplient leurs offres. De leur côté, les syndicats français ont bloqué mardi une usine Renault dans l'ouest de la France, craignant que les retombées du virus ne provoquent de nombreuses pertes d'emplois et des fermetures d'usines. Il y a dix ans, les plans de sauvetage comprenaient un bonus gouvernemental pour inciter les consommateurs à acheter des voitures plus récentes, mais cela n'a pas empêché des milliers de suppressions d'emplois. Renault devrait annoncer cette semaine aux syndicats un plan de réduction de ses coûts de production de 2,2 milliards d’Euros, et Macron a déclaré que la garantie de prêt Renault dépendait du maintien en activité de deux usines françaises clés. L'industrie automobile française emploie 400 000 personnes et représente une grande partie de son secteur manufacturier, mais a malgré tout fermé plusieurs salles de montre et suspendu sa production alors que le virus a envahi le pays en mars. Le pays a commencé à assouplir les restrictions le 11 mai dernier. Le plan de soutien à l'industrie arrive à un moment crucial pour le constructeur automobile Renault, qui a dû affronter la COVID 19 en mauvaise situation financière après l'arrestation en 2018 de son PDG vedette Carlos Ghosn. Le ministre français des Finances a confirmé que la survie de l'entreprise était en jeu, et Renault et Nissan ont prévu mercredi une annonce qui devrait aborder l'avenir de leur alliance. Le groupe PSA, qui fabrique des voitures Peugeot et Citroën, est en meilleure condition financière après des années de réduction des coûts sous la direction du PDG Carlos Tavares. PSA a enregistré des bénéfices record l'an dernier, mais a également vu les ventes plonger durant la quarantaine. L’entreprise négocie actuellement un partenariat avec Fiat Chrysler Automobiles pour créer le quatrième constructeur automobile au monde. Les constructeurs automobiles américains ne prévoient pas recevoir prochainement d'aide directe du gouvernement, mais les concessionnaires automobiles et les manufacturiers peuvent obtenir des prêts à faible taux d'intérêt. Certains politiciens américains refusent de renflouer les constructeurs automobiles à la suite des problèmes encourus lors de la crise financière de 2008. En Allemagne, les constructeurs automobiles réclament des incitatifs à l'achat de voitures pour soutenir les principaux employeurs et prévenir les licenciements. L'idée est cependant réfutée par certains législateurs du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel et par un conseil d'experts en économie, qui conseille plutôt de prévilégier des allégements fiscaux et une baisse des coûts énergétiques pour toutes les entreprises au lieu de favoriser une seule industrie. Une décision sur la question pourrait intervenir dès la semaine prochaine. L'Italo-américaine Fiat Chrysler, qui a son siège social aux Pays-Bas et sa base financière en Grande-Bretagne, a sollicité ce mois-ci une demande de prêt de 6,3 milliards d'euros (6,9 milliards de dollars) auprès du gouvernement italien. Cette demande a déclenché un débat en Italie à savoir si cet argent devrait être mis à la disposition d'entreprises ayant leur siège social à l'étranger. Pour sa part, le gouvernement britannique envisage de renflouer en dernier recours des entreprises dont la disparition affecterait de manière disproportionnée l'économie. Le Financial Times a rapporté dimanche que Jaguar Land Rover faisait partie de ceux qui avaient approché le gouvernement leur offrant d’acquérir une participation fincière dans le cadre d'un plan de sauvetage élargi. Déjà, le Groupe McLaren a annoncé hier qu'il supprimait 1 200 emplois, un quart de ses effectifs. Time
Contribution: André H. Martel
Jaguar Land Rover et BMW s'associent pour construire une nouvelle génération de moteurs pour les véhicules électriques. Les deux sociétés développeront conjointement la technologie et s’emploieront à utiliser leur pouvoir d’achat pour réduire le coût des composants. Mais chaque entreprise construira ses propres moteurs dans ses propres usines, au Royaume-Uni et en Allemagne.
Selon BMW, des ingénieurs des deux entreprises vont s'installer en Allemagne pour effectuer des recherches pour améliorer le moteur électrique de cinquième génération de BMW . Ce moteur, dont les composants électroniques de transmission et de puissance ont été intégrés dans la même coque, ne contient pas de métaux des terres rares. Cela le rend à la fois moins dispendieux à produire et plus écologique que les autres moteurs de sa catégorie.
Les deux BMW, avec ses véhicules de la série i, et Jaguar avec le I-Pace, ont été inspirés des véhicules électriques acclamés par la critique. Le fait que les deux nouveaux partenaires travaillent à améliorer davantage la puissance et l'efficacité de leurs moteurs devrait être une bonne nouvelle pour nous. Il semble que les besoins des deux entreprises afin d'assumer cette transition se chevauchent considérablement. Et les deux entreprises ont une vision commune, qu’ils ont identifié avec un anagramme: ACES: c’est-à-dire, autonomie, connectivité, électricité, partage (Share), qui devrait être selon eux la base pour définir l’avenir du transport. Cette révolution électrique force un certain nombre de constructeurs à s’associer dans l’espoir d’éviter de disparaitre dans un avenir prochain. Le Groupe Renault, par exemple, est actuellement en pourparlers de fusion avec Fiat Chrysler, ce qui créerait un géant de l'automobile. De même, BMW et Toyota se sont associés pour construire la nouvelle Supra afin de réduire de moitié les coûts de R & D, tandis que Ford et VW ont convenu de codévelopper des véhicules utilitaires. Il semble que l’on devrait assister de plus en plus fréquemment à la naissance de ce type de partenariat à mesure que le marché de l'automobile évoluera comme ce fut le cas pour le secteur technologique. engadget
Contribution: André H. Martel
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