Jon Seary de Drive Electric NL. Drive Electric NL, un organisme voué à informer les consommateurs sur les avantages des véhicules électriques, a reçu un coup de pouce financier des gouvernements provincial et fédéral. Un montant combiné de 264 000 $ permettra d’informer les municipalités de Terre-Neuve-et-Labrador, les écoles et les premiers intervenants sur l’adoption des véhicules électriques. De plus, ils offriront des séances d’information et des essais de véhicules électriques. Le cofondateur de Drive Electric NL, Jon Seary, affirme que les véhicules électriques sont plus sûrs en cas d’accident que les véhicules à essence. Il explique que le poids de la batterie est situé sous le niveau des essieux, ce qui réduit la probabilité que le véhicule se renverse en cas d’accident. De plus, il explique que la batterie agit également comme une barrière en cas d’impact latéral lors d’un accident. Seary ajoute qu’il y a également des dispositifs d’incendies sécuritaires. « Les gens disent: Oh, je sais que les véhicules électriques brûlent, mais ils n’explosent pas comme un véhicule à essence », a-t-il déclaré. « Il faut énormément de temps pour brûler un véhicule électrique, et c’est une combustion contrôlée. Cela vous donne le temps de sortir du véhicule. Et cela a été confirmé test après test. Les quatre véhicules les plus sûrs aux États-Unis sont électriques. » VOCM Contribution: André H. Martel
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L'inaction de Doug Ford sur les véhicules électriques est néfaste à la santé des Ontariens19/5/2022
Les fumées d'échappement sont liées à des conditions médicales telles que l'asthme, le cancer et les maladies cardiaques. Dommage que le gouvernement demeure inactif concernant les véhicules électriques.
Les résidents de longue date de l'Ontario se souviennent peut-être bien de l'été 2005. Pendant 48 jours consécutifs, les Ontariens ont respiré de l'air rempli de smog alors que les températures montaient en flèche. Au cours de l'année, un total de 53 avis de smog avaient été émis dans la province.
À peine une décennie plus tard, il n'y a plus un seul avis de smog. La raison était simple : l'Ontario a réagi. La province a fermé ses centrales au charbon, éliminant des centaines de milliers de tonnes de pollution atmosphérique. Elle a également utilisé des tests d'émissions de véhicules pour retirer de la route les vieux véhicules les plus polluants. Ces mesures, ainsi que d'autres actions additionnelles, ont réduit de 24 % les décès prématurés liés à la qualité de l'air dans la province . Mais bien que les journées de smog ne soient plus un soucis de pollution atmosphérique pour la province, le problème demeure crucial. Malgré certaines améliorations, la mauvaise qualité de l'air est toujours responsable d'environ 6 600 décès prématurés par année en Ontario. Heureusement, comme c'était le cas il y a près de deux décennies, la province a le pouvoir de s'attaquer au problème, ce qui pourrait sauver des milliers de vies et des milliards de dollars en coûts de soins de santé. Sauf que ça ne bouge pas. Au contraire, le gouvernement du premier ministre Doug Ford a fait marche arrière alors que les autres provinces ont accéléré le mouvement. Le transport demeure l'un des plus grands contributeurs de la mauvaise qualité de l'air en Ontario. Les fumées d'échappement sont toujours liées à une myriade de conditions médicales, de l'asthme au cancer en passant par les maladies cardiaques, les enfants, les personnes âgées et les communautés à faible revenu qui sont souvent les plus gravement touchés. Le secteur du transport de la province émet toujours le plus d'émissions de gaz à effet de serre. La solution consiste à éliminer complètement les tuyaux d'échappement; les véhicules tout électriques sont la solution. Une étude de 2020 a révélé que chaque voiture à essence qui roule sur les routes remplacée par une version électrique entraînait environ 10 000 $ en avantages sociaux. Grâce à des politiques, des provinces comme la Colombie-Britannique et le Québec ont mis en place de manière proactive plus de voitures électriques sur leurs routes. En Colombie-Britannique, 13 % des voitures neuves vendues l'an dernier étaient électriques. Au Canada, c'était 5 %. Mais en Ontario, le nombre représentait un pitoyable 3 % juste après le Yukon. La piètre performance de l'Ontario en matière de VÉ est due à son gouvernement. Lorsque Ford est entré en fonction pour la première fois, il a annulé le programme d’incitatifs sur les véhicules électriques de la province, supprimé les exigences relatives aux véhicules électriques dans le code du bâtiment de l'Ontario et supprimé les bornes de recharge publiques. Ford a récemment publié une mise à jour de son plan climatique excluant les véhicules électriques comme source d'amélioration de la réduction des émissions. Ces décisions vont également à l'encontre des récents efforts de la province pour attirer la fabrication de véhicules électriques. Le gouvernement a reconnu l'importance fondamentale des véhicules électriques pour l'avenir du secteur automobile. Mais en refusant d’aider les Ontariens à acheter des VÉ, la province manque une pièce essentielle à son casse-tête. Après tout, le piètre bilan d'adoption des VÉ de la province n'est guère intéressant pour les fabricants de VÉ et de batteries qui espèrent construire là où ils vendent. Déjà, les constructeurs automobiles accordent la priorité à d'autres régions du Canada lorsqu'ils choisissent où envoyer les approvisionnements limités de véhicules électriques. Plus de 70 % de l'inventaire de véhicules électriques du Canada se trouve en Colombie-Britannique et au Québec, ce qui signifie que les résidents de l'Ontario doivent attendre des mois, voire des années, pour prendre le volant d'un véhicule électrique. L'Ontario est également oubliée lorsque les constructeurs automobiles lancent leurs nouveaux modèles de véhicules électriques sur le marché canadien. Le nouveau VUS tout électrique de Toyota, par exemple, ne sera disponible qu'en Colombie-Britannique et au Québec. Les Ontariens paient le prix de l'apathie de leur gouvernement envers les véhicules électriques pas seulement avec leur santé. Une analyse récente du groupe Clean Energy Canada a révélé que même à des prix plus bas de l'essence, opter pour un véhicule électrique au lieu d'une version à essence, peut faire économiser aux conducteurs entre 10 000 $ et 15 000 $ sur une période de huit ans. Tant que le gouvernement Ford n'en fera pas davantage pour aider les conducteurs ontariens à passer à l'électricité, l'Ontario ne profitera pas des avantages de la qualité de l'air, de la réduction des émissions et des économies de coûts. Durant la campagne, les libéraux de l'Ontario se sont engagés à introduire un rabais de 8 000 $ sur les véhicules électriques, tandis que les verts et les néo-démocrates de l'Ontario ont promis des incitatifs pouvant aller jusqu’à 10 000 $. En d’autres termes, les véhicules électriques sont une solution efficace et populaire pour bon nombre de problèmes les plus urgents auxquels sont confrontés les Ontariens aujourd'hui, du changement climatique à la santé, en passant par l'abordabilité. Dommage que le gouvernement conservateur ne bouge pas. Joanna Kyriazis est la gestionnaire du programme de transport propre chez Clean Energy Canada. The Star
Contribution: André H. Martel
Les temps d'attente augmentent pour les Canadiens qui souhaitent rouler en véhicules électriques4/5/2022
De plus en plus de personnes s'intéressent à l'achat d'un véhicule électrique (VÉ) car le prix de l'essence demeure élevé partout au Canada. Cependant, de plus en plus de consommateurs doivent attendre un certain temps avant de pouvoir prendre le volant d'un VÉ.
Un récent sondage mené par AutoTrader, qui se présente comme le plus grand marché automobile du Canada, a révélé qu'environ deux Canadiens sur trois envisagent d'acheter un VÉ pour leur prochain véhicule. Baris Akyurek, directeur du marketing pour AutoTrader, a déclaré qu'il y avait déjà de l’intérêt pour les véhicules électriques avant la pandémie de COVID-19. Cependant, la pandémie et la hausse des prix de l'essence ont amplifié cet intérêt au cours derniers mois. Akyurek a déclaré que : "L’intérêt a augmenté de 89 % à l'échelle nationale a cours de la dernière année. Lorsque nous avons examiné le nombre de demandes de renseignements effectués chez les concessionnaires au sujet des véhicules électriques, nous avons constaté que ces demandes ont augmenté de 567 % par rapport à l’année précédente. Les consommateurs confirment qu'ils envisagent un véhicule électrique pour leur prochain achat .» Akyurek a également mentionné qu'en 2020, seulement 3,2 % de toutes les ventes de véhicules au Canada étaient des véhicules électriques. En 2021, ce nombre est passé à 5,6 %. Bien qu'il s'attende à ce que ce nombre augmente encore plus d'ici la fin de 2022, il réalise cependant qu'il existe des éléments qui entraînent des retards d’achat et de livraison pour plusieurs acheteurs. En effet, la chaîne d'approvisionnement et la demande croissante d'électricité représentent des facteurs importants. "Il y a une pénurie de puces et de semi-conducteurs sur le marché qui cause un gros impact sur l'ensemble de l'industrie, quel que soit le type de moteur, qu'il s'agisse d'un véhicule électrique ou d'un moteur à combustion interne", a ajouté Akyurek. Tim Burrows est membre du conseil d'administration de l'Electric Vehicle Society en Ontario. Il dirige également un webinaire mensuel intitulé Canada Talks Electric Cars qui évalue l’ensemble des éléments liés aux véhicules électriques d'un point de vue canadien. Burrows a déclaré que l'achat d'un nouveau véhicule électrique oblige les gens à attendre leurs VÉ, des mois, voire un année dans certains cas. " Pendant un certain temps, les ventes de voitures électriques augmentaient à un rythme suffisamment rapide pour que certains constructeurs automobiles puissent répondre à la demande. Mais maintenant la demande semble vouloir s'accélèrer rapidement », a déclaré Burrows. Actuellement, la durée des temps d'attente pour se faire livrer un véhicule électrique neuf est de plus en plus longue au Canada, mais les inventaires semblent plus disponibles dans les provinces qui ont mis en place un programme d’incitatif. Alors que le gouvernement fédéral offre un rabais de 5 000 $ pour de nombreux modèles de véhicules électriques, des provinces comme la Colombie-Britannique, le Québec et une partie du Canada atlantique ont ajouté leurs propres incitatifs. "Les fabricants, qui n'ont qu'une quantité limitée de voitures à expédier au Canada donnent probablement souvent la priorité aux provinces qui offrent ces incitatifs ", a-t-il mentionné. Burrows a déclaré que même s'il peut être frustrant pour les futurs acheteurs de véhicules électriques de devoir attendre ce nouveau véhicule, cette situation pourrait être une opportunité pour les consommateurs de faire plus de recherches pour trouver le véhicule qui répond le mieux à leurs besoins. "En faisant leurs devoirs, ceux-ci pourraient mieux comprendre et vraiment apprécier les avantages d'un véhicule électrique avant même de pouvoir en profiter", a-t-il noté. « Je parle avec beaucoup de gens qui sont passés aux véhicules électriques. Une fois qu'ils ont fait ce saut, ils en sont généralement excessivement satisfaits et ils ne croient pas qu'ils reviendront un jour aux véhicules à combustion. » Moises Canales-Lavigne Global News
Contribution: André H. Martel
AVIS : Le programme d’Incitatifs pour les véhicules à zéro émission (iVZE) continuera jusqu’au 31 mars 2025 (ou jusqu'à l’épuisement des fonds disponibles).
À compter du 25 avril 2022, les plafonds pour les prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) du programme iVZE augmentera, ce qui accroîtra le nombre de marques et modèles de véhicules admissibles, et la définition des véhicules hybrides rechargeables (VHR) à plus longue autonomie est désormais basée sur l'autonomie électrique en kilomètres (km). Les VHR avec une autonomie électrique de 50 km ou plus seront éligibles à 5 000 $, et ceux sous ce seuil continueront d'être éligibles à 2 500 $. Suite à ce changement, à compter du 25 avril 2022, les VHR suivants sont désormais éligibles à un incitatif de 5 000 $*
Veuillez noter que nous mettons à jour la liste des véhicules éligibles du programme iVZE dès qu'une nouvelle marque et/ou un nouveau modèle est approuvé. Le secteur du transport est la deuxième plus importante source d'émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada. Il est responsable du quart des émissions de GES au pays, et près de la moitié d'entre elles sont produites par les voitures et les véhicules utilitaires légers. Nous pouvons réduire la quantité de GES émis par le secteur du transport en utilisant davantage de véhicules zéro émission (VZE). Un VZE est un véhicule qui a la capacité de ne produire aucune émission d'échappement. Il peut quand même être équipé d'un moteur à combustion interne conventionnel, mais il doit pouvoir fonctionner sans ce moteur. Ainsi, nous considérons que les véhicules suivants sont des VZE :
Programme d’Incitatifs pour les véhicules à zéro émission (iVZE) En mai 2019, afin d’encourager l’adoption des véhicules zéro émission par les Canadiens et les entreprises canadiennes, le gouvernement du Canada a lancé le programme d’Incitatifs pour les véhicules à zéro émission (iVZE). Il y a plusieurs marques et modèles de véhicules zéro émission admissibles. Les consommateurs peuvent acheter ou louer un véhicule admissible et recevoir un incitatif jusqu’à 5 000 $. Pour de plus amples renseignements sur le programme iVZE, veuillez voir la section « Programme iVZE - renseignements généraux » ci-dessous. *Ce changement s'applique également à tous les véhicules identifiés dans l’avis qui ont été commandés le ou avant le 24 avril 2022, mais livrés au client ler ou après le 25 avril 2022. Si vous avez des questions, veuillez nous contacter à iZEV-iVZE@tc.gc.ca. Gouvernement du Canada
Contribution: André H. Martel
La plupart des gens considèrent que les voitures électriques sont très chères car ils ne sont pas au courant des divers incitatifs qui pourraient conduire à des prix réduits ! Voyons de quoi on parle…
Les voitures électriques disponibles semblent être une excellente alternative aux voitures à combustion, en particulier lorsque vous voyagez. Malheureusement, les voitures à combustion n'ont pas été d'un grand avantage lorsqu'il s'agit de trajets plus longs, car l’essence peut coûter cher. Ces frais ont longtemps été restrictifs mais deviennent de plus en plus une chose du passé avec l'invention des voitures électriques. Si vous envisagez de partir en voyage, une voiture électrique est évidemment ce qu'il vous faut. Comment obtenir des rabais sur les voitures électriques au Canada en 2022 Les voitures électriques semblent être conçues pour les déplacements, surtout si l'on tient compte de leurs propriétés. Voici une liste des meilleurs modèles de voitures électriques offrant des incitatifs :
Nissan Leaf Les versions 2022 ne diffèrent guère des modèles 2021, et le prix en tient compte. Bien qu'il apporte une valeur ajoutée aux clients, Nissan souhaite rendre les véhicules électriques plus accessibles. La Nissan Leaf à hayon remaniée est attrayante et pratique, et c'est l'un des rares véhicules électriques à avoir résisté à l'épreuve du temps. Si vous recherchez un véhicule électrique avec une accélération instantanée, une autonomie incroyable, une maniabilité facile et des remises intéressantes, vous devriez probablement envisager la Nissan Leaf. Chevrolet Bolt La Chevrolet Bolt est une sous-compacte à hayon électrique qui offre l'un des rabais les plus importants au Canada. Ses capacités de recharge rapide ne se comparent peut-être pas à certains modèles plus récents ou à venir, mais la Bolt offre de loin la plus grande autonomie par dollar sur le marché, ce que les Canadiens apprécieront dans les conditions hivernales froides. Sa grande valeur et son module de batterie en font le choix idéal pour tous ceux qui s'inquiètent de l'autonomie pour les trajets routiers et les longs trajets. Kia Niro EV Le Niro EV offre le confort et les capacités d'un multisegment avec une expérience tout électrique. Ils offrent une garantie de qualité. Avec diverses options de recharge à domicile ou en déplacement, vous pouvez voyager en toute confiance. Hyundai IONIQ Hyundai IONIQ est la première automobile à être proposée sans moteur à combustion interne standard, mais elle est vendue en versions hybrides, hybrides rechargeables et tout électriques. C'est l'un des véhicules électriques les plus abordables du marché. Hyundai Kona C'est l'une des meilleures voitures électriques à zéro émission sur une seule charge, le petit VUS tout électrique met tout en œuvre avec des améliorations en termes de style, de sécurité et de confort. Il regorge de technologies et est conçu avec des intérieurs spacieux et une carrosserie légère pour améliorer votre expérience de conduite. Il offre des réductions aux amateurs de voitures électriques. Conclusion Dites non aux énergies fossiles en achetant une voiture électrique. C'est le moment de passer à l'électrique ! Vous pouvez rouler en supprimant le stress de la station-service en utilisant l’une de ces voitures électriques. Comparison Master
Contribution: André H. Martel
L'année dernière, plus que jamais auparavant, de nouveaux véhicules électriques ont pris la route au Canada mais la croissance est loin de ce qui se passe en Europe.
Statistique Canada indique que 65 253 nouvelles voitures tout électriques et hybrides rechargeables ont été immatriculées au cours des neuf premiers mois de 2021, soit plus que le nombre enregistré sur 12 mois au cours de l'année précédente. En 2020, les Canadiens ont immatriculé 54 353 véhicules électriques. En 2019, il y en avait 56 165. Les données pour les trois derniers mois de 2021 ne sont pas encore disponibles, mais pour les neuf premiers mois, les véhicules électriques ont représenté 5 % des voitures neuves immatriculées, contre 3 % en 2020 et 2019. Joanna Kyriazis, gestionnaire de programme chez Clean Energy Canada, a déclaré que la croissance du marché canadien des véhicules électriques est une bonne nouvelle, mais qu'elle ne suit pas le rythme de l'Europe. En 2019, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni étaient à égalité avec le Canada, les voitures électriques représentant entre 2,5 et 3 % de toutes les nouvelles immatriculations. L'année dernière, les véhicules électriques représentaient près de 18 % des nouvelles immatriculations au Royaume-Uni, 19 % en France et 26 % en Allemagne. "Ils ont donc commencé au même niveau que le Canada en 2019 et en deux ans, ils ont vu les ventes monter en flèche", a déclaré Kyriazis. "J'espère donc que le Canada est sur le point de connaître le même type de croissance exponentielle des ventes de véhicules électriques si nous pouvons contourner ces problèmes d'approvisionnement." Kyriazis a déclaré que l’intérêt des canadiens est élevé, citant un récent sondage réalisé par Clean Energy Canada qui a révélé que 80 % des Canadiens étaient disposés à acheter une voiture électrique avant la récente flambée des prix de l'essence. Elle croit que le problème est la disponibilité. «Les niveaux de stocks records font que les concessionnaires ne peuvent pas suivre et les conducteurs canadiens attendent non seulement des mois, mais dans certains cas des années, pour mettre la main sur un nouveau VÉ», a-t-elle déclaré. Le Canada s'est fixé comme objectif que la moitié des voitures neuves immatriculées seront des véhicules zéro émission d'ici 2030, et la totalité d'entre elles d'ici 2035, Cela inclut les véhicules tout électriques, hybrides rechargeables et à pile à combustible à hydrogène. Le ministre de l'Environnement, Steven Guilbeault, mène actuellement des consultations sur la meilleure façon d'atteindre ces objectifs, y compris un système de quotas de vente obligatoires similaires à ceux qui existent déjà au Québec et en Colombie-Britannique. Les concessionnaires qui ne vendent pas une proportion suffisante de véhicules zéro émission s'exposeraient à des sanctions financières. Kyriazis a déclaré que les quotas de vente sont un élément essentiel de la solution car ils obligent les constructeurs automobiles à ajuster leur production et leur distribution de véhicules et elle a déclaré que Guilbeault doit établir cette norme à l'échelle nationale. Dans une déclaration lundi dernier, Guilbeault a déclaré que le gouvernement restait déterminé à le faire. Trois véhicules électriques sur quatre immatriculés au Canada l'an dernier ont été vendus en Colombie-Britannique et au Québec. Kyriazis a déclaré que les normes gouvernementales nationales sont cruciales, car elles obligent les constructeurs automobiles à expédier la plupart des véhicules électriques disponibles aux concessionnaires de ces provinces. Le Québec et la Colombie-Britannique ont également depuis longtemps des rabais provinciaux ajoutés aux rabais de 2 500 $ à 5 000 $ offerts par le gouvernement fédéral pour l’achat de voitures électriques neuves. Brian Kingston, président de l'Association canadienne des constructeurs de véhicules, a déclaré que les constructeurs automobiles croient que les rabais, et non les quotas de vente, font la différence. "Nous n'avons aucune preuve que la règlementation ou les quotas de VZE aient un impact sur la demande", a-t-il déclaré. « En Colombie-Britannique et au Québec, nous avons constaté une hausse au moment où les incitatifs ont été mis en place. » En Ontario, lorsque le gouvernement progressiste-conservateur nouvellement élu a supprimé les incitatifs du provincial en 2018, les ventes ont chuté. Au printemps dernier, lorsque l'Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick ont instauré les rabais provinciaux pour les VZE, les ventes de voitures électriques ont commencé à grimper. La Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador ont également lancé des programmes de remise l'année dernière, cependant leurs statistiques de ventes de VÉ ne sont pas déclarées individuellement par Statistiques Canada. Le groupe de Kingston incluant Ford, General Motors et Stellantis représentent près des deux tiers des véhicules de tourisme produits au Canada. L'association a lancé la semaine dernière une campagne pour pousser le gouvernement fédéral à faire plus pour l'adoption des véhicules électriques, notamment en investissant dans l'éducation du public, en investissant davantage sur les réseaux de recharge publics et en augmentant le montant des incitatifs jusqu'à 10 000 $ et en élargissant le montant d'éligibilité des voitures. On s'attend généralement à ce que le prochain budget fédéral étende le programme aux véhicules d'occasion et aux véhicules plus dispendieux, bien qu'il ne soit pas clair si le montant des incitatifs sera augmenté. Cependant, les constructeurs automobiles ne souhaitent pas que le gouvernement créé une législation sur un pourcentage proportionnel de ventes. Ce rapport de La Presse canadienne a été publié le 14 mars 2022. Mia Rabson CP.24
Contribution: André H. Martel
Cela peut sembler étranger aux Américains, mais être payé pour se rendre au travail à vélo sur un vélo à pédales ou un vélo électrique est courant dans de nombreux pays.
Alors que les vélos sont toujours des moyens de transport populaires, de nombreux travailleurs passent désormais de quatre roues à deux grâce à la prolifération des vélos électriques. Les vélos électriques fonctionnent comme des vélos à pédales traditionnels, mais incluent un moteur électrique et une batterie supplémentaires pour aider le cycliste, ce qui lui permet de faciliter les montées et la conduite à plus grande vitesse. De nombreux cyclistes préfèrent les vélos électriques pour leur permettre d'arriver au travail sans transpirer, tout en continuant à pratiquer une activité physique modeste et saine pour le cœur au moins deux fois par jour. Les programmes vélo-travail que l'on retrouve dans la plupart des pays prennent généralement la forme d'un incitatif fiscal, où des primes non imposables sont ajoutées au salaire d'un employé chaque mois pour se rendre au travail à vélo plutôt que de conduire une voiture personnelle. Et les programmes connaissent un tel succès qu'ils continuent de se développer.
La Belgique vient d'augmenter son incitatif vélo-travail à 0,25 € par kilomètre (environ 0,45 $ CAD par km), selon la Light Electric Vehicle Association .
Un trajet de huit kilomètres pour se rendre au travail pourrait équivaloir à plus de mille dollars annuellement, en franchise d'impôt, directement dans votre poche. Et cela n'inclut même pas tous les avantages pour la santé et le potentiel de réduire votre ceinture d’un trou ou deux. La Belgique n'est pas la seule à offrir de l'argent en échange de vélos pour se rendre au travail. Les Pays-Bas offrent presque autant, et le Royaume-Uni offre encore plus. Selon le Forum économique mondial , une indemnité kilométrique d'environ 0,33 CAD par mille (1,6 km) est disponible pour les cyclistes britanniques qui utilisent leur vélo pour se rendre au travail . Le Royaume-Uni propose également un programme incitatif de location-achat qui récompense les cyclistes avec des vélos et du matériel de cyclisme à prix réduit. Les entreprises ont la liberté de participer à ces programmes, mais le gouvernement rembourse les incitatifs versées aux employés. Certaines entreprises offrent même plus. Lorsque le représentant d'Electrek a parlé avec le fondateur de GoCycle, Richard Thorpe , l’entreprise de vélos électriques pliants de haute technologie, il lui a expliqué comment GoCycle avait créé un incitatif généreux pour encourager ses employés à se rendre au travail à vélo. « Chez Gocycle, nous avons introduit une première politique au Royaume-Uni selon laquelle l'entreprise paie ses employés 40 pences par mile [environ 0,70 CAD] lorsqu'ils se rendent au travail à vélo électrique plutôt qu'en voiture. Il existe d'innombrables études qui démontrent qu'encourager le cyclisme réduit les niveaux de maladie et contribue à une main-d'œuvre plus productive, en meilleure santé et plus heureuse. "
Même le petit état du Luxembourg offre un incitatif fiscal d'environ 340 $ US (430 $ CAD) pour l'achat d'un vélo pour se déplacer.
Dans toute l'Europe, il existe plus de 300 programmes d'incitatifs fiscaux et d'aides à l'achat pour les programmes vélo-travail, selon la Fédération européenne des cyclistes. Ces programmes visent tous à réaliser un certain nombre d'avantages offerts en remplacement des voitures par des vélos. Avec plus de personnes à vélo et moins de voitures encombrant les routes, les villes fonctionnent plus efficacement. Des études ont démontré que même un passage de 10 % des voitures aux vélos peut réduire les embouteillages d'environ 40 %. Moins de voitures signifie également des émissions réduites et des villes plus propres. Ensuite, il y a la myriade d'avantages pour la santé offerts par le cyclisme, qui, selon de nombreuses études, sont fournis à la fois par les vélos à pédales et les vélos électriques.
Tout cela soulève la question suivante : les États-Unis devraient-ils encourager le cyclisme ?
Ce fut le cas dans le passé. Une allocation allant jusqu'à 240 $ USD (305 $ CAD) par an pour les dépenses de vélo était autrefois incluse dans les formules d'impôts aux États-Unis, mais elle a été supprimée dans le cadre de la loi sur les réductions d'impôts et de l'emploi par l'ancien président Trump. Mais cela pourrait à nouveau changer, même si les chances semblent minces pour le moment. En plus du crédit d'impôt pour vélo électrique proposé dans le cadre de la loi Build Back Better, un incitatif avant impôt de plus de 80 $ USD (100 $ CAD) /mois pourrait être inclus pour le vélo au travail, selon le Sierra Club . Payer les gens pour qu'ils choisissent un mode de transport alternatif qui profite aux villes et aux citoyens est un premier pas important, mais ce n'est pas suffisant en soi. Des investissements dans des infrastructures cyclables mieux aménagées sont également essentiels pour aider à déplacer davantage de consommateurs vers des options de transport durable. Le Build Back Better Act comprend donc des dispositions pour le développement d’infrastructures cyclables indispensables, qui peuvent s'avérer être une pièce essentielle du puzzle. Malheureusement pour les coureurs, les perspectives de la loi BBB semblent peux probables sans le soutien d'une majorité du Sénat. Qu'elle soit adoptée ou non ne changera rien à la nécessité d’avoir de tels investissements. Comme l'ont prouvé les pays d'Europe, investir dans le transport cycliste profite à tous. Il est peut-être temps que les États-Unis se réveillent et s’éveillent au transport cyclable. Michée Péage Electrek
Contribution: André H. Martel
La montée en popularité des VÉ est de plus en plus présente, que votre ville ou le gouvernement provincial soit préparés ou non.
De nombreux grands constructeurs automobiles ont l'intention de passer majoritairement à l'électrique, y compris General Motors, qui confirme vouloir manufacturer seulement des véhicules électriques à compter de 2035. Le gouvernement fédéral dit que d'ici cette année-là, tous les nouveaux véhicules légers vendus au Canada devront être à zéro émission. Ottawa s'est fixé cet objectif dans le but de réduire la pollution, en particulier dans le secteur des transports, qui représente environ un quart des émissions de gaz à effet de serre à travers le pays. Et le passage aux véhicules électriques est apparemment accepté pour la majorité d'entre nous. Un sondage de KPMG en février dernier a révélé que près de sept Canadiens sur dix qui prévoient acheter un nouveau véhicule au cours des cinq prochaines années choisiront probablement un véhicule tout électrique ou hybride. En 2017, il n'y avait que 377 véhicules électriques immatriculés en Alberta. En mars 2021, il y en avait 3 527 , ce qui représente une augmentation de plus de 835 % en seulement quatre ans, mais toujours un infime pourcentage des 3,6 millions de véhicules sur les routes de l'Alberta. Il y avait également 27 459 hybrides immatriculés en Alberta en mars 2021, tandis que près de 2,9 millions de véhicules fonctionnaient à l'essence, le diesel arrivant en deuxième position avec 388 000. Les véhicules électriques stimuleront la demande d'électricité en Alberta, selon l'AESO. L'Alberta Electric System Operator (AESO) prévoit que des milliers de véhicules électriques atteindront les rues et les autoroutes au cours des 20 prochaines années, entraînant une augmentation de la demande d'électricité. Selon le scénario, AESO prévoit que la province pourrait connaître une augmentation du nombre de véhicules électriques allant de 200 000 à deux millions d'ici 2041. Avec la prochaine vague de voitures électriques, tous les niveaux de gouvernements doivent être prêts. L'Europe passe à l'électrique Pour avoir une meilleure idée du futur, il faut regarder vers l'Europe, où l'adoption des véhicules électriques est répandue et en pleine croissance. Bien que l'Europe soit très différente du Canada, nous avons beaucoup à apprendre de sa vitalité. En particulier, les divers niveaux de gouvernements canadiens pourraient favoriser certains incitatifs à l'achat, des exonérations fiscales et même des avantages, comme le stationnement ou les péages gratuits qui ont contribué à favoriser l'adoption des véhicules électriques, Il semble que le plus gros obstacle soit le coût initial, a déclaré Nicholas Gall, directeur des ressources énergétiques distribuées à l'Association canadienne des énergies renouvelables, alors que le coût d'exploitation est définitivement inférieur à celui d'un véhicule à combustion interne conventionnel, Mais le coût initial peut souvent être un obstacle. Et c'est pourquoi il est très important que les gouvernements, tant fédéral que provinciaux, offrent ces incitatifs pour permettre aux gens d'acheter des véhicules électriques. Passer aux véhicules électriques, a déclaré Gall, est le strict minimum que nous pouvons faire pour faire face à l'urgence climatique mondiale. L'Alberta et certaines autres juridictions n'offrent actuellement pas d’incitatifs aux acheteurs de véhicules électriques, mais sept provinces le font, y compris l'Île-du-Prince-Édouard, qui offre un rabais de 5 000 $ sur les véhicules électriques neufs ou d'occasion, et 2 500 $ sur les hybrides rechargeables et vise à ce que tous ses résidents conduisent des véhicules électriques d'ici 2030. Pourquoi les défenseurs des VÉ disent-ils que le Canada doive accélérer l’adoption de la voiture électrique. Le coût des véhicules électriques peut varier considérablement, mais même le modèle le moins cher sur le marché canadien, le LEAF de Nissan, est proposé à un prix de départ de 37 498 $. Le Model 3 de Tesla est beaucoup plus élevé. Mais avec des coûts d'exploitation inférieurs, les juridictions qui offrent des incitatifs pour les véhicules électriques pourraient gagner un avantage concurrentiel en réduisant considérablement les coûts de transport pour les entreprises et les consommateurs. Météo ou pas L'industrie des véhicules électriques, ainsi que les politiques et programmes gouvernementaux qui la soutiennent, doivent faire face à un préjugé canadien qui contribue à croire que les véhicules électriques ne peuvent tout simplement pas résister à nos conditions météorologiques. William York, un Edmontonien qui a conduit sa Tesla Model 3 dans toute la province, ainsi qu'à Vancouver et Seattle, est heureux de confirmer que ce n’est pas le cas. C’est un véhicule hivernal fantastique, a déclaré York, directeur de l'Electric Vehicle Association of Alberta. « Il chauffe très rapidement, ce qui rend la conduite hivernale encore moins douloureuse. Il a également une excellente traction pour la conduite hivernale, et cela est dû aux moteurs électriques. Ces véhicules sont très réactifs et très précis, ce dont vous avez besoin pour un système antipatinage. Gall convient que la météo n'est pas une raison pour ne pas conduire de véhicules électriques. Il mentionne la Norvège, un pays au climat froid comme le Canada où plus de 80 % des véhicules neufs vendus sont des véhicules électriques ou des hybrides rechargeables. Cela démontre que même ceux qui vivent dans un climat hivernal sont prêts à faire le changement s’il y a des incitatifs. Hertz achètera 100 000 Teslas pour sa flotte de location d'ici l'année prochaine. York a noté que le froid peut avoir un impact sur l'autonomie d'un véhicule électrique, mais que l'impact peut être géré avec une bonne planification, comme savoir quand et où recharger et jusqu'où vous voulez rouler. Mais l'Alberta devra relever certains défis à mesure que l'adoption des véhicules électriques s’accroitra, a-t-il déclaré. Dans certaines parties de la province, les populations sont séparées par des centaines de kilomètres, ce qui pourrait compliquer la recharge et convaincre certains conducteurs que les véhicules électriques ne sont pas avantageux. Bien qu'il existe quelques centaines de bornes de recharge dans la province, la plupart sont situées à Calgary et à Edmonton ou à proximité, selon plugshare, une application qui permet aux conducteurs de trouver des points de recharge publics. Pleins d’énergie mais nulle part où recharger: le manque d'infrastructures en Alberta réduit l'enthousiasme pour les véhicules électriques Le gouvernement devra jouer un rôle important pour améliorer la disponibilité des bornes de recharge. En Alberta l'étalement est bien différent de l'Europe, a déclaré York. Nous allons devoir affronter des défis différents des leurs. Programmes et planification Alors, dans quelle mesure, les gouvernements canadiens agissent-ils pour nous mettre tous sur la bonne voie en matière de véhicules électriques ? Le gouvernement fédéral a annoncé des plans liés aux véhicules électriques, y compris le programme d'infrastructure pour véhicules zéro émission, qui verra des centaines de bornes de recharge construites à travers le pays grâce à des partenariats et à des subventions, et un programme d'incitatifs pour ceux qui désirent acheter ou à louer un VÉ. Que doit faire le Canada pour devenir un chef de file dans l'industrie des véhicules électriques. Les deux plus grandes villes de l'Alberta ont adopté des stratégies pour les véhicules électriques. Edmonton a approuvé sa stratégie de VÉ en 2018 et Calgary a une perspective et un plan similaires. Les deux se concentrent sur la l’installation de bornes de recharge et la collaboration avec les fournisseurs de services publics pour faciliter la venue des véhicules électriques. Le gouvernement de l'Alberta, quant à lui, n'a pas de stratégie spécifique pour les véhicules électriques. Les stations de recharge en Alberta sont principalement détenues et exploitées par le secteur privé et il est à souhaiter que de nouveaux opérateurs élargissent les disponibilités et les options pour les Albertains qui choisissent d'acheter des véhicules électriques , a déclaré dans un communiqué Rob Williams, attaché de presse du ministre des Transports Rajan Sawhney. Les mythes sur les véhicules électriques effraient les acheteurs, selon BC Hydro L'approche de l'Alberta contraste avec celle de son voisin de l'ouest. Le gouvernement de la Colombie-Britannique a établi des références pour les ventes de véhicules à zéro émission, des rabais pour les véhicules électriques et les bornes de recharge et a construit un vaste réseau de recharge public. Le secteur privé va devoir jouer un rôle important. Il s’est déjà impliqué, notamment en construisant des bornes de recharge et en développant certaines technologies. Il reste à voir si ces projets seront suffisants, car certains pensent que le Canada a besoin de millions de bornes de recharge pour se préparer à la future vague. Mais que ce soit dans 10 ou 20 ans ou même plus tard, un jour viendra où les véhicules électriques seront beaucoup plus répandus sur les routes de l'Alberta. Les dirigeants gouvernementaux auront besoin d'une feuille de route structurée pour assurer un développement en douceur vers cette destination. Trevor Howlett CBC Ne ICI Radio-Canada
Contribution: André H. Martel
Les conducteurs de l’État de Washington, de l'Oregon et du Nevada économisent plus de 2 $ par gallon avec un véhicule électrique.
Alors que de nombreux Américains rêvent de conduire un véhicule électrique et que les manufacturiers se dirigent de plus en plus vers l'électrification, les acheteurs peuvent encore hésiter à acheter des véhicules électriques en raison des coûts, de l'autonomie ou de l'inaccessibilité des bornes de recharge. Une nouvelle recherche, une application automatisée comparative, confirme que l'achat et l’utilisation d'un VÉ peuvent être une excellente décision financière et logistique, mais cela dépend vraiment de l'endroit où vous vivez. Les conducteurs des États de la côte est ou ouest comme le Massachusetts, le Vermont et la Californie bénéficient de nombreuses incitatifs financiers pour acheter des véhicules électriques et ont davantage accès aux bornes de recharge. Les conducteurs de Louisiane, du Kentucky et de l'Idaho n'ont pas cette chance. Les 10 des États qui utilisent le plus de VÉ : Massachusetts, Vermont, Californie, Hawaï, Rhode Island, Connecticut, New York, Maine, Colorado et Maryland. Les 10 pires États qui possèdent le moins de véhicules électriques : la Louisiane, le Kentucky, l'Idaho, l'Arkansas, le Dakota du Nord, le Mississippi, le Nebraska, la Virginie-Occidentale, l'Oklahoma et l'Alabama. L'étude a classé les États en fonction de trois facteurs : la densité des bornes de recharge des véhicules électriques, les économies d'essence et les incitatifs gouvernementaux. Les États de la côte est et ouest comprennent neuf des 10 meilleurs États pour posséder un véhicule électrique ; Les États du Sud et du Midwest couvrent neuf des 10 pires États à posséder un VÉ. Disponibilité des bornes de recharge La distribution des bornes de charge varie considérablement d'un État à l'autre. Le Vermont et la Californie arrivent en tête de liste avec 133 et 89 bornes de recharge pour 100 000 habitants. Mais on remarque une baisse importante à partir de là. Le Maryland possède le troisième plus grand nombre de bornes de recharge de véhicules électriques avec 59 bornes pour 100 000 habitants, mais c'est moins de la moitié de la quantité dont dispose le Vermont. Les trois États, l'Alaska, le Kentucky et la Louisiane ont pour leur part 8 à 9 bornes de recharge pour 100 000 habitants, une densité des stations de recharge de 0,009%. Coût de l’essence Les véhicules électriques sont excellents pour l’environnement et votre portefeuille. Les conducteurs de Washington, de l'Oregon et du Nevada économisent l'équivalent de plus de 2 $ par gallon avec un véhicule électrique. Cela représente 47% d'économies pour Washington, 43% d'économies pour l'Oregon et 40% d'économies pour le Nevada. Étant donné que l'Américain moyen utilise plus de 300 gallons d'essence par an, les conducteurs de Washington, de l'Oregon et du Nevada pourraient économiser plus de 600 $ par an s'ils passent aux véhicules électriques. Il s'agit de 4 800 $ sur la durée de vie moyenne de possession d'une voiture. Même les conducteurs d'États comme Hawaï et Rhode Island, qui économisent chacun moins d'un dollar par gallon d'essence, peuvent économiser quelques centaines de dollars annuellement grâce aux VÉ. Des incitatifs Les gouvernements des États encouragent l'adoption des véhicules électriques en offrant de plus en plus d’incitatifs fiscaux et de subventions. La Californie, le Massachusetts et le Maryland ont plus de 10 incitatifs gouvernementaux locaux pour soutenir l'achat et/ou la location de VÉ. Cela comprend des remises sur l'achat de véhicules électriques jusqu'à 7 500 $, des remises sur les bornes de charge, des crédits d'impôt sur le revenu pour l'achat de véhicules électriques, des remises sur les coûts de bornes de recharge, etc. C'est plus de 10 fois les incitatifs que des États comme la Virginie-Occidentale, le Dakota du Nord, le Kansas, le Missouri, le Wyoming et d'autres qui n’offrent que 0 à 1 incitatif. Aujourd'hui, 46 États et Washington DC encouragent l'adoption des véhicules électriques. Les incitatifs comprennent les exemptions de voies réservées, les remises sur l'achat de véhicules électriques, les inspections de véhicules/exemptions de tests d'émissions, les incitatifs au stationnement, les réductions des tarifs des services publics, etc. Par exemple, les fournisseurs de services publics réduisent souvent les prix de recharge des véhicules électriques pendant certaines périodes creuses. Cela permet aux conducteurs d’économiser des centaines de dollars par an. Les crédits d'impôt et les rabais offrent souvent plusieurs milliers de dollars d'économies annuellement lorsque le consommateur achète son VÉ. Les États ont également créé des incitatifs pour les entreprises. Par exemple, la Californie, le New Jersey, New York, l'Oregon et neuf autres États exigent des fabricants qu'ils vendent annuellement un certain nombre de véhicules à zéro émission. Amélioration de l'infrastructure de VÉ L'infrastructure des véhicules électriques, qui fait référence à l'accessibilité des bornes de recharge pour véhicules électriques et aux incitatifs gouvernementaux pour l'adoption des véhicules électriques augmente chaque année. Le projet de loi sur les infrastructures de Biden veut ajouter 7 milliards de $ USD pour améliorer les infrastructures de véhicules électriques, et de nombreux États augmentent les investissements dans les véhicules à zéro émission avec des aides supplémentaires. Les constructeurs automobiles tels que Volkswagen, Ford et Chevrolet lancent de meilleurs véhicules électriques avec plus d’autonomie et davantage de fonctionnalités telles que les stationnements intelligents. Lorsque l'on considère les avantages financiers des économies d'essence, des remises et des incitatifs fiscaux, posséder un VÉ devient de plus en plus intéressant. Vous pourriez économiser 4 800 $ en frais d'essence sur la durée de possession d'une voiture, d’une durée d’environ 8 années. Si vous habitez dans un État, comme la Californie ou le Maryland, vous pourriez également économiser de 5 000 à 8 000 $ USD sur le prix d'achat du véhicule. L'augmentation des investissements dans les infrastructures de VÉ signifie que davantage de bornes de recharge publiques seront disponibles, et les villes offriront plus de rabais et d'incitatifs permettant de réduire les coûts pour rendre les VÉ encore plus abordables. Les acheteurs doivent également vérifier si leur état ou leur localité ont des incitatifs financiers et vérifier le prix de l’essence. L’Équipe de Charged Fleet Charged Fleet
Contribution: André H. Martel
Selon les vendeurs automobiles, le coût du carburant combiné aux incitatifs gouvernementaux sont les principales raisons de l'intérêt accru des consommateurs.
Au milieu d'une tendance à la hausse du prix de l'essence au Canada, de plus en plus de Néo-Écossais optent pour les véhicules électriques.
Plus de 300 personnes ont profité du programme de rabais provincial pour acheter les véhicules depuis février dernier. Et avec les prix de l'essence grimpant à plus de 1,40 $ le litre, l’intérêt pour l'électricité est en croissance. « L'industrie connaît une croissance rapide », a déclaré Dave Giles, spécialiste des véhicules électriques chez All EV Canada à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse. Auparavant, les consommateurs qui envisageaient l’achat de véhicules électriques considéraient que c’était plutôt "cool et à la mode", mais il a déclaré qu'un changement s'était produit cette année. "La question n°1 que les gens se posent est de savoir quel genre d'économies pourraient-ils obtenir en passant à l'électrique", a-t-il déclaré. Ces coûts peuvent représenter près d'un quart des dépenses de carburant. Les chiffres publiés par la province la semaine dernière confirment que 325 consommateurs ont appliqué pour obtenir leur rabais dans le cadre du programme de véhicules électriques de la Nouvelle-Écosse, programme dévoilé le 24 février dernier. "Une forte augmentation " Le programme offre un rabais de 3 000 $ pour l'achat d'un véhicule électrique neuf et de 2 000 $ pour un véhicule usagé. Un rabais de 500 $ est également disponible pour certains vélos électriques. « Avant ce programme, il y avait environ 600 véhicules électriques sur les routes en Nouvelle-Écosse, et depuis l’annonce du programme, plus de 300 personnes en ont profité, il s'agit donc d'une importante augmentation », a déclaré Peter Porteous, le vice-président du développement des affaires chez Steele Auto Group, qui détient maintenant All EV Canada. Alors que Porteous a déclaré que les véhicules électriques représentent toujours une faible part du marché, il croit qu'une tendance est en train de s’installer. Steele et All EV signalent qu'ils ont un grand choix de VÉ, malgré une pénurie mondiale de voitures neuves en raison d'une pénurie de puces informatiques .
L'essence est affichée à 143,9 $ le litre le 16 octobre dans une station-service de la rue Young, à Halifax. (Gareth Hampshire/CBC)
La Clean Foundation, qui organise des tournées de présentation dans toute la province permettant aux gens d'essayer des véhicules électriques, a confirmé que les essais de VÉ étaient de plus en plus populaires. La directrice des transports de la Fondation, Sarah Balloch, a déclaré que la Nouvelle-Écosse est dans ce qu'elle appelle la "phase d'adoption précoce" des véhicules électriques, mais elle prévoit une accélération du marché car les prix de l'essence d'aujourd'hui rendent le remplissage d'un réservoir de plus en plus coûteux. « Lorsque les gens commencent à examiner le coût total de possession, ils constatent d'énormes économies financières, incluant des économies de carburant et également des économies d'entretien.», a déclaré Balloch. Elle note, par exemple, qu'il n'y a pas de vidange d'huile sur les véhicules électriques. Confirmant que les véhicules électriques peuvent être plus chers à l'achat, Balloch a cependant ajouté que les prix se rapprochaient de la parité, et que les fabricants proposent davantage de modèles. En plus de l'incitatif provincial, il existe également une subvention allant jusqu'à 5 000 $ du gouvernement fédéral pour l'achat de véhicules électriques. CAA Atlantic s’implique dans le développement des véhicules électriques Un autre obstacle qui a rendu les gens réticents à faire le changement est la crainte de manquer d'électricité. Mais c'est quelque chose qui est exagéré, selon ceux qui conduisent les voitures. "On n'y pense presque jamais, seulement lors de longs trajets", a déclaré Kurt Sampson, qui s'est récemment rendu en Ontario avec son véhicule, s'arrêtant à quelques reprises pour le recharger. Sampson est cofondateur et président de l'Association des véhicules électriques du Canada atlantique. "Cela nécessite un peu plus de planification. Nous utilisons une application pour trouver des stations de recharge", a-t-il déclaré. "Ce n'est vraiment pas désagréable de s'arrêter toutes les deux ou trois heures." La plupart des voitures électriques ayant désormais une autonomie allant jusqu'à 400 kilomètres avec une charge complète, Sampson a déclaré que la recharge se faisait la plupart du temps à la maison pendant la nuit.
Kurt Sampson près du lac Ontario où il a conduit sa voiture électrique plus tôt ce mois-ci. (Soumis par Kurt Sampson)
Avec plus de véhicules sur la route, l'organisme d'assistance routière CAA Atlantique développe sa stratégie pour véhicules électriques. "Le marché évolue très rapidement", a déclaré Steve Olmstead, directeur des affaires publiques et gouvernementales. CAA sonde ses membres et forme ses techniciens qui assurent l'assistance routière pour répondre aux besoins spécifiques des véhicules électriques. "L'une des principales choses que nous faisons est de dépanner les véhicules sur le bord de la route qui pourraient avoir une crevaison ou être en panne d'essence. Avec un véhicule électrique, ils ne seront pas à court d'essence mais ils pourraient avoir besoin d'une recharge ", a déclaré Olmstead. "Pour le moment, nous pouvons mettre un véhicule électrique sur l'une de nos remorques et l'amener à une station de recharge." En plus de son programme incitatif, la Nouvelle-Écosse a déclaré qu'elle travaillait avec l'industrie automobile pour essayer de mettre plus de véhicules électriques sur la route. Son objectif est que les véhicules à zéro émission représentent 30 % des ventes de véhicules d'ici 2030. Le gouvernement provincial s'engage également à offrir des rabais pour aider les entreprises à payer les coûts d'installation des bornes de recharge. Gareth Hampshire CBC
Contribution: André H. Martel
Plus tôt cette semaine, le Sénat a voté pour imposer des plafonds de prix et de revenu des ménages concernant le crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques, dans le cadre budgétaire de 3 500 milliards de dollars en cours de négociation.
L'amendement non contraignant présenté par la sénatrice Deb Fischer (R-Neb.) proposait des crédits d'impôt pour les véhicules coûtant plus de 40 000 $ et pour les ménages ayant plus de 100 000 $ de revenu. Cette mesure budgétaire et d'autres doivent encore être conciliées avec la Chambre des représentants. Mais s'il s'agit d'un plafond crucial pour de nombreux législateurs, car un plafond de 40 000 $ USD pourrait considérablement limiter le nombre de ménages pouvant prétendre au crédit. Cependant, un plafonnement des prix répond également à l'une des principales plaintes concernant le crédit d'impôt pour véhicules électriques, à savoir qu'il s'agit d'un crédit réclamé principalement par les riches, en raison du manque d'options abordables à l’exception de quelques modèles de véhicules. La disponibilité de camionnettes électriques comme le Ford F-150 Lightning aidera à y remédier. Mais même le Lightning ne coûtera pas moins de 40 000 $ sous quelque forme que ce soit, après les frais de destination. Une extension du crédit d'impôt pour les véhicules électriques a été une priorité pour certains membres du Congrès depuis qu’un projet avait été adopté grâce à un soutien bipartite fin 2019, mais le président Trump l'avait par la suite annulé. Dans le cadre d'un projet de loi distinct, les législateurs envisagent également un crédit d'impôt fédéral de 2 500 $ pour les véhicules électriques usagés .
Chevrolet Bolt EV 2022
Le président Biden souhaite offrir des incitatifs au point de vente pour les véhicules électriques, ainsi que des véhicules électriques plus abordables fabriqués en Amérique, cette approche est donc conforme aux attentes du président. Cependant, si l’on considère que le prix moyen d'un véhicule neuf est au-dessus de 40 000 $, croyez-vous que le plafond de 40 000$ est suffisant? Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le Nouveau-Brunswick annonce un rabais de 5 000 $ pour l'achat de véhicules électriques neufs14/7/2021
Suite à l'annonce du Nouveau-Brunswick, toutes les provinces de l'Atlantique offrent maintenant un rabais à l'achat de VÉ.
Les conducteurs du Nouveau-Brunswick qui souhaitent passer à un véhicule électrique ont reçu une bonne nouvelle : un rabais provincial à l'achat qui peut être appliqué aux véhicules électriques neufs et d'occasions immatriculés dans la province. L'annonce signifie que chaque province atlantique offre désormais des incitatifs à l'achat et que chaque initiative vise à favoriser l'adoption en tirant parti d'un élément d'équité essentiel. En plus du rabais sur le véhicule, les consommateurs seront également admissibles à un crédit de 750 $ pour l'installation d’une borne de recharge domestique de niveau 2. "Nous nous sommes engagés dans notre plan d'action sur le changement climatique à réduire les émissions de gaz à effet de serre et ce programme nous aidera à continuer non seulement à atteindre mais à dépasser nos objectifs d'émissions", a déclaré le ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Gary Crossman, dans un communiqué de presse . « Le programme rendra les véhicules électriques plus abordables afin que davantage de Néo-Brunswickois et de Néo-Brunsickoises puissent participer à la réduction de nos émissions de transport. » La remise du Nouveau-Brunswick alloue 5 000 $ à l'achat de véhicules électriques neufs, 2 500 $ à l'achat ou à la location d'hybrides rechargeables, 2 500 $ pour les véhicules électriques usagés et 1 000 $ pour les hybrides rechargeables usagés. Le rabais provincial peut être combiné au rabais fédéral de 5 000 $ offert à toutes les Canadiennes et tous les Canadiens qui achètent des VÉ. Le Nouveau-Brunswick tient à atteindre ses objectifs d'émissions Avec une population de plus de 781 000 personnes, le Nouveau-Brunswick compte au moins 37 emplacements publics de bornes de recharge, 196 bornes de niveau 2 et 87 bornes rapides CC de niveau 3 et compte environ 464 véhicules électriques enregistrés, selon les données de 2020. Mais la même année, le gouvernement avait annoncé que la province était très en deçà de ses objectifs d'adoption. Plusieurs citoyens ont déclaré qu'ils étaient déçus de la lenteur du taux d'adoption. L'une des principales critiques était que la province n'offrait pas de programme de rabais. « Notre infrastructure de bornes de recharge est en place et nos citoyens veulent profiter des incitatifs du gouvernement fédéral, mais le manque d'action du gouvernement provincial nous retient tous », a déclaré Lois Corbett, directrice exécutive du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick lors d’une déclaration au réseau Global News. Les représentants du gouvernement semblent avoir pris les commentaires au sérieux et, peut-être ont-ils élaboré un programme solide sous l'influence de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard qui ont pris des engagements provinciaux plus tôt cette année, Ian Hatheway, président de l'Association des concessionnaires d'automobiles du Nouveau-Brunswick, a déclaré dans un communiqué de presse. « L'annonce d'aujourd'hui est un pas positif dans la bonne direction pour accroître l'adoption de véhicules zéro émission dans la province. L'incitatif provincial combiné à l'incitatif fédéral aidera certainement à surmonter un obstacle clé à l'adoption des véhicules électriques, à savoir le coût. » Déploiement des remises et sensibilisation du public Énergie Nouveau-Brunswick sera initialement responsable de la gestion du programme de remise, qui peut être appliqué rétroactivement, dit le gouvernement, bien qu'il ne soit pas clair à compter de quand les conducteurs de VÉ pourront profiter de cette rétroactivité. Cependant, le gouvernement confirme qu’à l'automne prochain, les concessionnaires auront la responsabilité de gérer les incitatifs. « Nous sommes heureux de nous associer à la province du Nouveau-Brunswick pour offrir le programme Plug-In NB », a déclaré Keith Cronkhite, président et chef de la direction d'Énergie NB dans le communiqué de presse. « En tant que Néo-Brunswickois, nous croyons que l'électrification des transports est la clé d'un avenir énergétique durable ». Énergie NB estime que les conducteurs de véhicules électriques de la province dépenseront annuellement en moyenne 500 $ pour faire fonctionner leurs véhicules, par rapport aux 2 000 $ en moyenne en frais d'essence. Selon eux, ce sont des informations comme celles-ci qu'il est essentiel de partager avec les conducteurs de toute la province qui envisagent peut-être de passer du gaz à l'électricité, mais hésitent en raison du manque d'information. « Nous sommes fiers d'encourager ce changement en fournissant des informations et des conseils à nos clients », a déclaré Cronkhite. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Les premières voitures électriques ont débarqué mercredi sur la terre reculée d'Astypaléa: l'île grecque, située à 76 miles nautiques de la célèbre Santorin, s'apprête à devenir "un laboratoire de la décarbonisation" en Europe, dans le cadre d'un partenariat du gouvernement grec avec Volkswagen.
Le projet, officiellement lancé mercredi, après la signature en novembre dernier d'un accord entre Athènes et le géant allemand de l'automobile, vise à remplacer entièrement les véhicules d'Astypaléa par un millier de voitures électriques Volkswagen. Baptisée "le papillon de la mer Égée" en raison de sa forme, cette île de 1 300 habitants est visitée chaque année par quelque 70 000 touristes pour ses plages immaculées, sa mer cristalline et ses maisons blanches. A l'horizon 2026, le projet ambitionne de faire d'Astypaléa "la première île durable de Méditerranée", où "la mobilité sera électrique, alimentée par une électricité verte produite localement", promet le gouvernement grec, qui a déployé mercredi plusieurs ministres dont le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis sur l'île de l'archipel du Dodécanèse. "Astypaléa sera un futur laboratoire de la décarbonisation en Europe", a déclaré Herbert Diess, le patron du groupe Volkswagen, venu sur l'île avec une poignée de ses véhicules ID3 et ID4 destinés d'abord aux autorités locales. "Aujourd'hui, nous pressons le bouton start pour électrifier l'île", a déclaré le PDG de Volkswagen, qui veut tourner la page du scandale des moteurs diesel truqués. La vente des voitures électriques aux particuliers commencera fin juin. Les autorités grecques financeront les bornes de rechargement et inciteront les habitants et les loueurs à se tourner vers les véhicules électriques. Le projet, d'un montant total de 10 millions d'euros (14,7 millions $ CAD) financés par les deux partenaires, prévoit des aides à hauteur de 12 000 euros (17 660,00 $ CAD) par véhicule, soit une estimation de départ de quelque 6 millions d'euros (8,83 millions $ CAD) d'investissement gouvernemental dans le projet. Des "incitatifs (destinées) à faire de notre voyage un avenir plus propre, plus vert et plus durable", s'est félicité le Premier ministre. A terme, quelque 200 véhicules seront mis à disposition des touristes qui pourront eux-mêmes contribuer à l'économie locale et à la lutte contre le changement climatique. Les autorités locales et nationales espèrent voir le parc automobile d'Astypaléa diminuer d'un tiers, de 1 500 véhicules actuellement à 1 000 véhicules électriques d'ici à cinq ans. "Maîtriser le soleil et le vent" "Ensemble nous allons maîtriser le vent et le soleil pour propulser un avenir plus lumineux", a lancé le chef du gouvernement grec. "Astypaléa sera le banc d'essai de la transition verte: l'énergie autonome, et entièrement alimentée par la nature. Cette magnifique île est le pilier central de cette transition", a-t-il déclaré. Car les insulaires seront à terme débarrassés des générateurs diesel qui actuellement alimentent leurs foyers. Et la flotte de véhicules électriques, ainsi que les bornes de recharge de même que tous les foyers seront alors alimentés par des énergies renouvelables comme le vent et le solaire, selon le gouvernement grec, qui prévoit de faire d'Astypaléa "un modèle d'île autonome" avec une infrastructure de stockage. D'ici 2026, 80% des besoins locaux seront ainsi couverts par l'énergie produite à Astypaléa, permettant une réduction des émissions de CO2 de 70% et une baisse des coûts d'énergie de 25%, selon la même source. Le maire d'Astypaléa Nikos Komineas a dit vouloir "inspirer d'autres îles grecques et européennes". "Nous voulons envoyer un message d'espoir et de transformation", a renchéri le vice-ministre grec des Affaires étrangères Kostas Fragkogiannis, initiateur du projet. "Nous rechercherons en temps réel ce qui pousse les gens à se tourner vers la e-mobilité et quelles incitatifs sont nécessaires pour la transition vers un style de vie durable", a ajouté le PDG de VW, Car "au niveau mondial, la protection du climat suscite une énorme attraction", a-t-il dit. Dans sa course pour rattraper le pionnier américain de la voiture électrique, Tesla, le constructeur allemand a dit en mars vouloir vendre en 2021 un million de voitures électrifiées et compte dominer ce marché "au plus tard" en 2025. Le groupe a prévu d'investir 45 milliards d'euros (66 milliards $ CAD) en cinq ans dans son virage électrique. Un reportage de : l’Agence France Presse La Libre
Contribution: André H. Martel
Même si les incitatifs à l’achat de véhicules de tourisme se multiplient, seuls la Colombie Britannique et le Québec offrent des incitatifs pour les gros camions. Pourtant, l’électrification des flottes commerciales pourrait être le moyen le plus rapide de réduire les émissions.
Alors qu’un plus grand nombre de fabricants de camions électriques commencent à mettre sur le marché des véhicules lourds répondant aux besoins des parcs commerciaux, les programmes d’encouragement à l’achat de ces véhicules des gouvernements canadiens sont rares. Dans la course à la réduction des émissions, il devient crucial d’extirper les camions diesel moyens et lourds des routes, mais c’est l’un des secteurs de transition les plus lents dans le domaine des transports. Pour les gestionnaires de parcs commerciaux canadiens qui cherchent à passer de la combustion aux plateformes électriques, le processus demeure lent. « Beaucoup de gouvernements à travers le monde se sont concentrés sur le marché des véhicules légers », a déclaré Jessie Lund, associée principale du programme de mobilité sans carbone de l’Institut des Rocheuses, lors d’une entrevue avec Electric Autonomy Canada. Le Rocky Mountain Institute (RMI) est une organisation américaine dédiée à l’avancement de l’énergie propre. Un des aspects de sa recherche comprend l’étude du secteur des transports partout en Amérique du Nord. Il s’agit de l’une des rares organisations à détenir des données sur l’électrification du parc de véhicules lourds commerciaux au Canada. M. Lund affirme que même si le changement a été lent, il est en train de prendre de l’ampleur et compte de plus en plus sur les rabais pour les véhicules lourds. Du point de vue des émissions, c’est certainement logique. Il y a plusieurs années, les émissions de marchandises représentaient environ 10,5 % des émissions globales de GES du Canada. En 2020, l’Institut Pembina a estimé que d’ici 2030, les émissions des poids lourds dépasseront les émissions des véhicules de tourisme. Au-delà du volume de ventes, la conversion des flottes favorise un impact plus rapide que pour un seul véhicule de tourisme à la fois. « Je pense que beaucoup de décideurs et d’organismes de réglementation prennent conscience de cet impact. Si nous pouvons atteindre ce groupe relativement petit de décideurs par rapport à chaque personne qui fait un achat de voiture, il faut profiter de cette opportunité intéressante. Jessie Lund, associée principale, Rocky Mountain Institute Ça ne peut que croître! Le nombre actuel des camions électriques sur la route au Canada est, sans ambages, presque inexistant. De nouvelles données du Conseil international sur les transports propres, qui étudie les camions lourds qui transportent plus de 8 500 kilogrammes de poids brut, confirme la répartition suivante sur le marché en 2020 : L’émission zéro représente 0,000 % L’électricité hybride représente 0,002 % Le propane représente 0,0002 % Le gaz naturel représente 0,2 % L’essence représente 37 % Le diesel représente 63 % « En 2020, les États-Unis et le Canada ont représenté 1,2 % des ventes mondiales d’autobus zéro émission et 1,7 % des ventes de camions zéro émission », peut-on lire dans le rapport. Dans l’ensemble, selon Statistique Canada, qui utilise différentes catégories de poids, il y avait plus de 1,1 million de camions pesant 4 500 kilogrammes ou plus immatriculés sur les routes canadiennes (4 500 à 15 000 kg : 633 663; plus de 15 000 kg : 488 902) en 2019. L’Alberta est en tête des inscriptions (192 708; 111 415), suivi de l’Ontario (134 789; 134 202), du B.C. (135 691; 46 247), du Québec (65 052; 88 277) et de la Saskatchewan (49 705; 43 138). Le potentiel de transition est énorme, à condition que les politiques gouvernementales, la disponibilité des produits, la motivation des entreprises et la volonté du public puissent être alignées. Rabais provinciaux sur les camions Lorsqu’il est question d’estimer les tendances concernant les véhicules électriques au Canada, on pense à la Colombie Britannique dans l’ouest et au Québec dans l’est. Leurs gouvernements sont régulièrement cités en ce qui concerne les rabais, les taux d’adoption et l’infrastructure de tarification. Et à ce jour, ce sont les seules provinces qui offrent des rabais sur les gros camions électriques : jusqu’à 100 000 $ en Colombie Britannique pour les camions moyens et lourds et 175 000 $ par véhicule au Québec pour les camions lourds. Ces rabais s’inscrivent dans le cadre du programme d’encouragement aux véhicules électriques cleanBC Go de la Colombie Britannique et du programme écocamionnage du Québec. La Colombie Britannique opère son programme SUVI depuis 2017, mais on remarque une forte hausse de l’intérêt pour celui-ci au cours de la dernière année. « Les demandes de renseignements, d’intérêt et de questions est très motivant », a déclaré Pete Thimmaiah, gestionnaire de programme pour le programme des changements climatiques et de la qualité de l’air du Conseil du bassin du Fraser, lors d’une entrevue avec Autonomie électrique Canada. Thimmaiah est la personne-ressource du programme de remboursement de l’ISV de la Colombie Britannique. Il est responsable de conseiller les entreprises qui font des demandes de remboursement et approuve les demandes de financement. « Quand le programme SUVI a été lancé, la demande d'informations était faible, mais à partir de 2020, il y a eu un intérêt considérable et je pense que pour les trois à quatre prochaines années les choses vont changer radicalement dans la province. Je suis convaincu que ce sera un grand succès. Contrairement à la Colombie britannique et au Québec, la majorité des provinces canadiennes semblent hésiter à offrir des rabais aux acheteurs de camions électriques. Electric Autonomy Canada a communiqué avec les gouvernements de l’Ontario, de l’Alberta et de la Saskatchewan pour s’enquérir de leurs plans pour offrir un remboursement suite à l'achat de camions commerciaux. Les trois provinces ont confirmé qu’elles n’offrent pas de rabais actuellement et qu’elles ne prévoient pas établir des programmes d’incitatifs à l’achat. L’Alberta a indiqué qu’au 31 mars dernier, la province avait « 2 280 véhicules électriques immatriculés, dont six camions, incluant un gros camion de plus de 4 500 kg ». L’Ontario et la Saskatchewan ont refusé de fournir des chiffres sans demande d’accès à l’information. L’offre, la demande en croissance Selon les données compilées par RMI, il y avait en 2020, environ 70 modèles de camions électriques disponibles offerts par 24 entreprises en Amérique du Nord, allant de la série C à la classe 8 (les plus gros semi-camions). En 2021, ce nombre devrait passer à 85 modèles offerts par plus de 30 entreprises. Bon nombre de ces camions de marchandises zéro émission, de fabricants comme Volvo, Kenworth Peterbilt et Workhorse devraient entrer en production tout au long de 2021. Quant aux acheteurs, le Groupe Morneau a récemment annoncé l’achat du premier camion tracteur électrique à 10 roues Volvo vendu au Canada, qui sera déployé au Québec. Ailleurs, Metro Supply Chain Group prend livraison de six camions électriques cet automne, trois du québécois Lion Electric et trois de BYD et ils seront sur la route au Québec et en Colombie Britannique. L’entreprise de logistique Second Closet, en collaboration avec son client IKEA, ajoutera 16 camions électriques lourds à sa flotte au Québec, en Colombie-Britannique et en Ontario. Mosaic Forest Management, qui opère en Colombie Britannique a annoncé plus tôt cette année qu’elle utilisera des Semi de Tesla dans ses activités forestières sur l’île de Vancouver dès que Tesla lui livrera ses camions. Frans Tjallingii, chef de la direction et cofondateur de 7 Generation Capital, une entreprise de Vancouver créée l’an dernier pour offrir des services clés en main de consultation, d’approvisionnement en équipement et de financement à des clients commerciaux qui cherchent à électrifier leurs flottes, affirme que le niveau d’intérêt est beaucoup plus élevé que les taux d’adoption actuels pourraient l’indiquer. « La plupart des clients à qui nous parlons comprennent que l’électrification est incontournable. Beaucoup sont donc intéressés », dit Tjallingii. À l’heure actuelle, toutefois, l’économie et la disponibilité des véhicules favorisent certains secteurs d’activités au détriment d’autres secteurs. « L’un d’eux est la livraison du dernier kilomètre. Et l’autre, ce sont les camions à ordures », dit-il. « Ce sont deux domaines où nous croyons qu’il serait logique d’électrifier. Dans ces deux segments aujourd’hui, c’est déjà logique financièrement, surtout si vous êtes en Colombie Britannique et au Québec en raison des incitatifs. » Perspective d’incitatifs fédéraux Wrightspeed est une entreprise de groupe motopropulseur électrique basée à San Francisco qui cherche à se développer sur le marché canadien en raison du fort potentiel de croissance dans le secteur de l’électrification des camions et des autobus. Gilbert Passin, chef de l’exploitation de Wrightspeed, lors d’une entrevue avec Electric Autonomy Canada, confirmait que la compagnie est actuellement en pourparlers avec une société de la Colombie Britannique qui cherche à électrifier sa flotte. « C’est vrai qu’l n’y a pas beaucoup de véhicules électriques lourds sur le marché en ce moment », dit M. Passin. « Il y en a probablement un peu plus aux États-Unis qu’au Canada, mais je pense que les gouvernements canadien et américain vont considérablement s'impliquer dans la croissance et l’adoption des VÉ.» Il y a des signes d’intérêt de la part du fédéral. Mr. Thimmaiah du programme SUVI nous raconte que son groupe a récemment participé à un forum dirigé par le gouvernement fédéral sur le sujet. Comme le gouvernement fédéral veut également mettre en œuvre un programme sur les véhicules moyens et lourds. Ils se sont informés sur les défis auxquels nous étions confrontés dans la mise en œuvre du projet SUVI. Cet intérêt est un signe encourageant pour les gestionnaires de flotte qui cherchent à faire la transition, dit Lund de RMI. Sachant que le gouvernement considère cela comme une possibilité, les gestionnaires de flotte devraient se tenir prêts pour assurer cette transition si un programme fédéral est mis sur pied. Lund croit que les avantages de mettre en place un programme d’incitatifs pour les véhicules lourds le plus tôt possible est avantageux pour le gouvernement. « Si vous êtes un décideur et que vous croyez ce projet bénéfique pour votre collectivité, si vous voulez des améliorations de la qualité de l’air et moins d'émissions de gaz à effet de serre nous permettant d'atteindre nos objectifs climatiques, vous devez vous impliquer. » Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
125,77 milliards $ CAD pourraient rendre les VÉ beaucoup plus abordables pour les acheteurs de voitures.
Chevrolet. Nous savions que des rabais sur les VÉ étaient inclus dans le programme, mais nous ignorions les montants qui seraient assujettis à cet aspect. Le projet de loi sur les infrastructures proposé par le président Joe Biden s'élève à 2,83 mille milliards $ CAD, et comprend beaucoup d'argent spécifiquement pour les remises sur les voitures électriques . Non, pas un crédit d'impôt, mais des rabais sur le prix au point de vente. Ce serait un changement majeur par rapport à la structure actuellement en place. Nous savons maintenant quel est le montant de rabais que l’administration Biden est prête à verser sur les véhicules électriques, et il s’agit d’une somme très importante: 125,77 milliards $ CAD. Reuters a rapporté mercredi dans un courriel que le ministère des Transports a envoyé le projet au Congrès avec tous les détails sur le plan, incluant le montant spécifique en dollars pour les rabais de VÉ. Le département du transport n'a toujours pas répondu à la demande d’informations de Roadshow. Il est facile de se perdre dans les chiffres, mais il est possible de mettre la situation en perspective. L'administration Obama avait initialement alloué seulement 3,02 milliards $ CAD de financement au programme fédéral de crédit d'impôt pour véhicules électriques, qui attribue toujours jusqu'à 7 500 $ USD à un acheteur dans sa déclaration de taxes. Si 3,02 milliards $ CAD peuvent réduire le prix d'une voiture de 7500 $ USD avec un crédit d'impôt, imaginez ce que 125.77 milliards $ CAD pourront faire pour subventionner l’acquisition de véhicules électriques. Il est question de remises incroyablement généreuses pour faire l’acquisition d’un véhicule électrique, et General Motors et Tesla doivent déjà être excités par la nouvelle. Les deux constructeurs automobiles ne sont plus admissibles aux crédits d'impôt pour VÉ du gouvernement fédéral après avoir respectivement dépassé le seuil de crédit en 2020 et 2019, ce qui signifiait qu’ils ne pouvaient plus bénéficier d’un support gouvernemental, une injustice que ce programme pourrait corriger. Nous n'avons pas plus de détails sur la façon dont le programme de rabais sur les véhicules électriques pourrait fonctionner, mais nous devrions avoir de plus en plus de précisions au fur et à mesure que le Congrès en débattra dans les semaines à venir. Road Show
Contribution: André H. Martel
Partout au Canada, les conducteurs sont intéressés à acheter un véhicule électrique, mais le plus grand obstacle reste l’accessibilité, notamment: l'abordabilité, les lacunes dans les connaissances et les obstacles physiques.
L'infrastructure de recharge de VÉ à travers le Canada s'est considérablement développée au cours de la dernière année, un exploit impressionnant à l'époque du COVID-19. Cependant, afin de faciliter l’accès au prochain niveau d'adoption des VÉ, il est essentiel d'éliminer les lacunes d'accessibilité pour les infrastructures d'achat et de recharge. Le coût d’acquisition et l'accessibilité des VÉ sont un enjeu pancanadien, non seulement pour éliminer les obstacles pour les personnes qui souhaiteraient acquérir un VÉ et économiser de l'argent à long terme, mais aussi parce que les Canadiens ne peuvent pas se diriger vers un pays plus vert tout en négligeant certains membres de la société. Bien que le gouvernement fédéral offre une remise de 5 000 $ pour tous les nouveaux achats de véhicules électriques pour les véhicules de 55 000 $ et moins, il revient en grande partie aux gouvernements provinciaux de s'attaquer aux problèmes spécifiques d'iniquité. L' approche disparate qui en résulte signifie non seulement une expérience d'achat fractionnée d'un océan à l'autre, mais aussi que la capacité d'un Canadien à accéder à un VÉ et à en bénéficier dépend de son code postal. Obstacles reconnus Lors d’un énoncé économique à l’automne 2020 le gouvernement fédéral a alloué 150 millions $ sur trois ans à Ressources naturelles Canada (RNCan) pour développer une nouvelle infrastructure de recharge, dès 2021. Ceci s’ajoute aux 73,5 millions $ déjà investis dans les infrastructures de recharge par RNCan depuis 2016 par le biais du Programme de déploiement électrique de l'infrastructure des véhicules et des carburants de remplacement . Dans une déclaration envoyée par courriel au groupe Autonomie électrique Canada, RNCan avait confirmé qu'il était conscient des obstacles à l'adoption de la VZE et qu’il souhaitait travailler avec des groupes provinciaux, territoriaux et municipaux et qu’il accepterait des propositions d'infrastructure pour combler les lacunes identifiées, par exemple pour les régions rurales et éloignées, et les communautés et entreprises autochtones. Étant donné que quatre provinces et deux territoires offrent maintenant des incitatifs supplémentaires aux acheteurs, il devient clair que les provinces qui n'offrent pas ces incitatifs ont un impact négatif sur l'adoption des VÉ. Louise Comeau, directrice des changements climatiques et des solutions énergétiques au Conseil de la conservation du Nouveau-Brunswick, a déclaré à Autonomie électrique Canada que le principal obstacle à l'adoption des VÉ au Nouveau-Brunswick est l’absence d’incitatifs provinciaux à l'achat. L’année dernière, le Nouveau-Brunswick a annoncé qu’il n’atteindrait pas l’ objectif du gouvernement en matière d’adoption des véhicules électriques, qui était d’avoir 2500 véhicules électriques sur la route d’ici 2020. En 2020, seulement 437 véhicules électriques étaient enregistrés et en février 2021, ce nombre était passé à 646. Le même mois, Comeau et le Conseil de la conservation du Nouveau-Brunswick ont écrit au ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Nouveau-Brunswick, Gary Crossman, demandant à la province de mettre en œuvre un incitatif de 2500 $ par véhicule en plus du financement fédéral, ainsi que de cibler les parcs de véhicules provinciaux pour effectuer une conversion vers les VÉ. Dans un courriel adressé à Autonomie électrique Canada, Comeau a confirmé qu'il n'y avait eu aucune réponse du ministre à ce jour. Les politiques d'équité, une responsabilité provinciale Qu'il s'agisse de s'assurer que l'infrastructure de bornes de recharge de haut niveau soit installée de manière accessible ou de proposer des remises provinciales pour augmenter l'offre fédérale, les provinces et les territoires du Canada adoptent en grande partie leurs politiques en fonction des besoins de leur population. Et au cours des deux derniers mois, deux autres provinces ont rejoint les rangs de celles offrant des remises pour les VÉ, et toutes deux incluaient des remises pour les achats de VÉ d'occasion. Plus tôt cette année, la Nouvelle-Écosse a annoncé qu'elle offrirait des incitatifs pour les véhicules électriques, y compris 2 000 $ pour les véhicules électriques d'occasion, un ajout important pour rendre les VÉ plus abordables et plus équitables. Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Iain Rankin, a souligné dans le cadre de son annonce que son gouvernement voulait une stratégie zéro émission qui profite à tous les Néo-Écossais. Et en mars, l'Île-du-Prince-Édouard a également annoncé un rabais de 5 000 $ sur les achats de véhicules électriques neufs et usagés actuellement le plus gros rabais d'occasion au pays, et les acheteurs obtiennent gratuitement une borne de recharge domestique de niveau 2. Le Québec est toujours en tête au Canada avec le rabais le plus généreux sur les véhicules électriques neufs à 8 000 $ (et 4 000 $ pour un achat de véhicules électriques d'occasion), tandis que le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest offrent également des rabais pour les nouveaux achats; mais seuls les consommateurs vivant dans des communautés hydroélectriques sont éligibles dans ce dernier territoire. La Colombie-Britannique a des incitatifs provinciaux à l' achat de véhicules électriques allant de 1 500 $ à 3 000 $, mais les communautés du nord de la province affirment que l'approvisionnement en VÉ fait toujours défaut, tandis que l'installation de l'infrastructure de recharge progresse plus lentement que dans les centres urbains. Bien que près de la moitié des provinces et des territoires du Canada prennent des mesures ambitieuses pour promouvoir l'équité en matière d'adoption des VÉ, l'absence d'un plan national cohérent mène à une situation désorganisée de l’adoption des VÉ. Les centres non urbains ressentent toujours des écarts d'équité «Il y a des groupes de citoyens qui vivent certains obstacles supplémentaires nécessitant notre attention», déclare Ian Neville, spécialiste principal de la durabilité pour la ville de Vancouver. «Pour nous, essayer de comprendre où se trouvent ces obstacles et identifier ces groupes est prioritaire pour nous.» Neville travaille sur un certain nombre d'initiatives visant à combler les lacunes des infrastructures de VÉ de Vancouver. Certaines sont vraiment basiques, tels que la recherche d’écoles et de lieux de culte disposés à autoriser le stationnement de nuit et de weekend pour faciliter la recharge des conducteurs sans accès à la maison. De plus, la ville envisage d'installer des bornes recharge sur des poteaux utilitaires, des bornes de VÉ montés directement sur les poteaux des services publics dans les quartiers, similaires à ce qui existe déjà à Toronto incluant des couvre fils pour éviter les risques d'électrification lorsque les cordons sont branchés dans les véhicules. Il ajoute: «Ce dont nous nous assurons, c'est que nous ne laissons personne de côté et que tout le monde peut y avoir accès.» Mais plus il y aura de VÉ, l’un des facteurs critiques pour déterminer l'équité et l'accessibilité deviendra de plus en plus évident: l'emplacement, l'emplacement, l'emplacement Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Le nouveau chef libéral provincial et premier ministre désigné, Iain Rankin, a fait une campagne basée sur une plateforme promettant des incitatifs pour les véhicules électriques, une infrastructure de recharge élargie et davantage de transports en commun zéro émission.
La Nouvelle-Écosse a un nouveau premier ministre désigné et avec lui vient la promesse d'initiatives accrues en matière de véhicules électriques et de transport électrifié. Le 6 février, Iain Rankin a été élu nouveau chef du Parti libéral de la Nouvelle-Écosse, à la suite de la démission de l'ancien premier ministre Stephen McNeil. Une fois officiellement assermenté, Rankin aura l'opportunité de faire progresser sa plateforme de campagne, qui était beaucoup axée sur les questions environnementales. Dans un article du 6 décembre dernier où il dévoilait sa plateforme environnementale, Rankin avait déclaré : « la province a fait des progrès sur les questions environnementales, mais nous devons faire plus». Plus précisément, il a dit qu'il se concentrerait sur trois domaines: la conservation, la réduction des émissions et le transport. Plus spécifiquement, en ce qui concerne le transport, Rankin souhaite investir des fonds disponibles du programme fédéral, Investir dans les infrastructures du Canada, pour aider la province à ajouter plus d'autobus électriques et ajouter des traversiers écologiques et un nouveau service de traversiers entre le bassin de Bedford et le centre-ville de Halifax. Incitatifs pour véhicules et l’infrastructure de recharge Rankin prévoit créer des incitatifs pour véhicules électriques et les vélos électriques pour encourager l’achat de VÉ. Il souhaite également que tous les bâtiments gouvernementaux provinciaux et municipaux et les nouveaux développements commerciaux disposent d'une infrastructure de recharge de véhicules électriques. Les détails spécifiques de ces initiatives n'ont cependant pas encore été publiés. «Faire les bons investissements dans les infrastructures stimulera notre économie, mettra nos gens au travail et bâtira une Nouvelle-Écosse plus résiliente et mieux protégée contre les impacts d'un climat déjà changeant», a déclaré Rankin sur son blogue . «Nous devons travailler en collaboration avec nos partenaires fédéraux et municipaux pour réaliser rapidement ces investissements intelligents pour le développement d’une infrastructure verte, y compris l'infrastructure de transport collectif. Rankin a été élu pour la première fois comme député de la circonscription de Timberlea-Prospect en 2013 et réélu en 2017. Il a été à la fois ministre de l'Environnement et ministre des Terres et des Forêts. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
La dernière étude sur l'utilisation des véhicules électriques effectuée par la compagnie Geotab, le spécialiste du suivi et de la gestion de flottes, constate que les entreprises nord-américaines qui retardent l'électrification de leurs flottes risquent de nuire à leur santé financière.
Les avantages financiers pour l'électrification des flottes se concrétisent de jour en jour. Une nouvelle étude de Geotab , une entreprise spécialisée dans le suivi et la gestion de flottes basée à Oakville, en Ontario, a démontré que les entreprises nord-américaines qui continuent d'utiliser des véhicules à combustion au lieu de véhicules électriques gaspillent leur argent. L'étude a évalué 179 000 véhicules électriques (voitures, VUS et fourgonnettes) dans 3 500 entreprises nord-américaines. Ces entreprises représentent 24 secteurs d’activités. Le projet avait pour objectif d’évaluer les taux d'utilisation quotidiens réels des véhicules et les conditions de température pendant une année complète et de les comparer aux performances des véhicules électriques disponibles sur le marché. Cet exercice a permis de comparer le coût total de possession entre les véhicules thermiques et électriques. Dans un courriel adressé à Electric Autonomy Canada, Charlotte Argue, directrice principale de l'électrification de flotte chez Geotab, déclarait : «J'ai été ravie des résultats parce que nous n'avions jamais évalué l’utilisation des VÉ sur une si grande échelle». «L'examen des données nous confirme que les exploitants de flottes perdent de l'argent en ne les électrisant pas. Nous avons identifié deux avantages pour les flottes de véhicules légers: des diminutions de coûts mais également la réduction d'émissions. " Une décision logique et des économies Selon Argue, les flottes qui ont fait une transition précoce ou qui ont démarré l'année dernière profitent déjà de plusieurs avantages: économies financières; recharge de nuit à faible coût; réduction des coûts et des temps d'arrêt pour l'entretien des véhicules, et de généreux incitatifs gouvernementaux. Par contre, les flottes qui n’adhèrent pas encore à la révolution gaspillent leur capital et assistent impuissants à la croissance rapide de leurs concurrents. Avant d’évaluer l’impact financier, l'étude de Geotab a analysé l’autonomie des véhicules électriques et l'adaptabilité des flottes. Cette analyse a révélé que dans près de 50% des cas, il existe sur le marché un véhicule électrique offrant une autonomie qui peut répondre à plus de 98 % de leurs besoins quotidiens. Selon Charlotte Argue, directrice principale, électrification de flotte, Geotab. «Certains exploitants de flottes se privent de véhicules électriques parce qu’ils négligent d’évaluer le potentiel de leurs véhicules. On peut facilement surestimer la distance parcourue par nos véhicules chaque jour si l'on ne valide pas systématiquement les données de kilométrage. C'est pourquoi l'exploitation de toutes les données est cruciale.» En ce qui concerne les économies potentielles, une flotte de véhicules électriques pourrait actuellement représenter un coût de possession inférieur à une flotte à combustion sur une durée de vie de sept ans sans tenir compte des incitatifs offerts à l’achat. Toujours selon Argue. «Le simple fait de comparer le prix d’achat d'un VÉ à un véhicule à combustion favorise ce dernier. Par contre, une évaluation du coût total de possession démontre que dans la plupart des cas, un véhicule électrique permettra à une flotte d'économiser de l'argent à long terme, ce qui devrait justifier des dépenses initiales plus élevées » Hybrides rechargeables et incitatifs Si on inclut les hybrides rechargeables dans l'analyse, la possibilité de réaliser des économies est encore plus grande. La recherche de Geotab a révélé que 64% des véhicules appartenant à des flottes pourraient passer à une option comparable entièrement électrique ou hybride rechargeable pour moins cher, pour la même durée de vie de sept ans sans même inclure les incitatifs. L'étude s'est également penchée sur l'impact des incitatifs gouvernementaux. Bien que la valeur des incitatifs disponibles varie d'une province à l'autre, Geotab a constaté que même avec une modeste remise de 2 000 $, 87% des flottes auraient un avantage pécunier à passer aux VE. Par contre, un incitatif de 4 000 $ favorise 95% de tous les parcs de véhicules, offrant une économie moyenne de 6 000 $ par véhicule sur une durée de vie de sept ans. Accélérer l'adoption Les experts de l'industrie et les observateurs espèrent que 2021 sera l'année de la camionnette électrique. Actuellement, la transition des flottes vers l'électrique semble de plus en plus attrayante pour les entreprises qui utilisent déjà des modèles résistants. Elles pourront maintenant tester des véhicules qui ressemblent à leurs véhicules traditionnels, ce qui pourrait rassurer les entreprises qui, jusqu’à maintenant, étaient hésitantes. «Les VÉ peuvent répondre aux attentes de nombreuses flottes dans de nombreux secteurs. Ce qui a été remarquable dans cette étude, c'est le nombre d’entreprises qui pourraient bénéficier de cette réduction de coûts», écrit Argue, qui affirme également que plus d'incitatifs, une meilleure éducation et un meilleur accès aux outils d'évaluation seraient essentiels pour assurer une rapide transition. De son côté, Geotab a créé Geotab Energy , une nouvelle division dont la mission est de supporter les services publics pour leur faciliter la gestion de nouveaux véhicules électriques et de nouveaux réseaux de bornes de recharge. Geotab Energy a été lancée en Amérique du Nord en janvier, avec des plans d'expansion internationale. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Le but d’un régime fiscal n'est pas seulement de percevoir des revenus, c'est également un moyen de façonner la société comme nous l'entendons. Ce n'est pas un hasard si les aliments frais sont exclus de taxation et ce n'est pas un hasard si la taxe sur l'alcool est plus élevée que la taxe sur l'eau. Ce n'est pas non plus un hasard si certaines des plus grandes sociétés pétrolières et gazières d'Australie ne paient pratiquement aucun impôt. Nous devons assumer le régime fiscal qui répond aux objectifs de nos gouvernements.
Le système fiscal australien est façonné en fonction du pouvoir politique et non de notre économie. Nous imposons les bénéfices des entreprises à des taux inférieurs à ceux des salaires des travailleurs; nous imposons le revenu des grandes entreprises à la moitié du taux d'imposition du revenu ordinaire; et les frais scolaires privés ne sont pas taxés, mais les transports publics sont taxés. Nous avions une taxe sur le carbone, mais nous ne l’avons pas appliquée. La politique fiscale est ce qui définit le mieux le pouvoir politique. Et, comme il est mal vu de parler de pouvoir politique en Australie, la fiscalité se traduit généralement comme faisant partie d’une vision de politique économique. En effet, le rôle principal de l'économie dans le débat public australien est de justifier l'intérêt de ceux qui détiennent le pouvoir comme étant dans l'intérêt national de la population. En d’autres termes, l’économie aide à justifier la vision politique d’un parti plutôt qu’une vision sociale. La recrudescence d'intérêt pour taxer l'utilisation des véhicules électriques en est un exemple classique. Pendant des décennies, les économistes ont soutenu que l'Australie devrait introduire une tarification pour les véhicules lourds. Lorsque vous augmentez le poids d'un véhicule, les dégâts qu'il inflige à la route augmente de façon exponentielle. Par conséquent, un véhicule lourd peut causer jusqu'à 20 000 fois plus de dommages à une route qu'une voiture particulière. C'est un gros problème. Mais les entreprises de camionnage paient un taux de taxe sur les carburants bien inférieur à celui des citoyens australiens. Alors que le taux de taxation sur le carburant que vous payez lorsque vous remplissez votre voiture est de 42,3 cents le litre, pour les véhicules pesant plus de 4,5 tonnes, il n'est que de 25,8 cents le litre. Et tandis que le taux d'accise sur le carburant payé par les véhicules de tourisme est indexé sur l'inflation, la redevance des véhicules lourds a été réduite. Si nous voulons encourager plus de gens à acheter des véhicules à faibles émissions, nous devons les subventionner Ceux qui revendiquent une redevance routière pour les véhicules électriques ont raison de soutenir que quelqu'un doit payer pour la construction et l'entretien de nos routes, mais suggérer de taxer le nombre pitoyablement faible de voitures électriques qui circulent actuellement sur nos routes est tout simplement cocasse. La sous-facturation des camions pour les dommages qu'ils causent à nos routes a conduit à un transfert important dans le transport de marchandises en Australie du rail vers le transport routier. Chaque nuit, plus de 3000 camions circulent désormais entre Sydney et Melbourne, tandis que la part du fret ferroviaire entre ces villes est passée de 20% à 2% depuis les années 1990 . Selon la Commission nationale des transports, l'organisme qui fixe le niveau de taxe sur les carburants payé par les camions, les dépenses publiques consacrées aux routes ont augmenté à un point tel qu'il faudrait augmenter les redevances des véhicules lourds de 11,4% pour 2020-2021 pour parvenir à un recouvrement des coûts engendrés. Mais les taxes sur le carburant des camions n'ont pas augmenté, elles ont baissé. D'où l’envie de taxer les véhicules électriques. Si les gouvernements australiens prenaient au sérieux les notions d’économie et d’équité, en ce qui concerne la tarification des transports, nous imiterions le système Néo-Zélandais de tarification dans lequel les véhicules lourds paient environ 37% des taxes de transport terrestre, alors qu’en Australie, les poids lourds paient seulement 12,5%. De même, si nous prêtions attention à l'économie et à l'équité, nous chercherions à supprimer la taxation dans les transports publics, à investir massivement dans davantage de transports publics, à introduire une tarification concernant la congestion dans nos centres urbains et, de toute évidence introduire une taxe carbone sur tous les combustibles fossiles. Mais les gouvernements australiens prennent rarement l'économie au sérieux, car cela imposerait des coûts supplémentaires aux puissants industriels. S'ils prenaient leur rôle au sérieux, nous aurions non seulement une taxe sur le carbone, mais aussi une taxe sur les énormes profits du secteur minier, des allocations de chômage plus élevées et des services de garde moins chers. Les conservateurs qui s'opposent généralement aux nouvelles taxes et règlementations sont cependant enthousiastes à l'idée de nouvelles taxes et règlementations pour les propriétaires de véhicules électriques. Comme tout ce qui concerne les carburants fossiles en Australie, le débat sur la taxation des véhicules électriques est plus une question de choix de camp que de cohérence. Les subventions pour le charbon, le gaz et l'éthanol n'ont jamais dérangé la droite australienne comme semblent le faire les subventions aux énergies renouvelables. En Norvège, ils ont taxé la pollution par le carbone, et non l'air pur. Un article du Centre de politique nordique de « l'Australian Institute » , lancé mercredi via un webinaire, détaille les incitatifs offerts par le gouvernement norvégien pour faire des véhicules électriques une alternative intéressante. Une Volkswagen Golf électrique en Norvège est moins chère que son homologue à combustible fossile, et les ventes de véhicules rechargeables ont atteint une part de marché record de 82% des ventes de voitures neuves en septembre. D'autres pays ont décidé de fournir des incitatifs financiers pour acheter des voitures électriques afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais l'Australie semble déterminée à freiner la vague de la nouvelle technologie. Même si le nombre de véhicules électriques augmente en Australie, et que les taxes d'accises sur le carburant diminuent, ce n’est pas nécessairement une bonne idée de taxer l'utilisation des véhicules électriques. Le montant d'argent que les Australiens dépensent pour des articles exempts de taxes tels que les frais de scolarité privée et l'assurance maladie privée a augmenté, mais cela ne signifie pas que nous devons augmenter les taxes sur les livres et les vêtements. Nous taxons les cigarettes et l'alcool parce que nous voulons décourager leur consommation. Nous subventionnons les vaccins et les produits pharmaceutiques parce que nous voulons encourager leur utilisation. Si nous voulons encourager plus de gens à acheter des véhicules à faibles émissions, nous devons les subventionner alors que si nous voulons dissuader les gens de les acheter, il faut les taxer. Si nous voulons trouver un moyen équitable et efficace de facturer l’utilisation de nos routes, les gouvernements australiens devraient suivre les recommandations de la Commission nationale des transports et augmenter considérablement les taxes payées par les poids lourds. Faire payer les camions pour les dommages qu'ils causent permettra de collecter beaucoup plus d'argent, de réduire considérablement les émissions et de réduire le nombre de morts sur nos routes. Mais cela risquerait de bouleverser les industries puissantes, alors n’y comptez pas trop, même si les particules diésel subventionnées par nos gouvernements remplissent nos poumons. Richard Denniss est l'économiste en chef du thinktank indépendant, l'Australian Institute. The Guardian
Contribution: André H. Martel
Harbour Air vient de prendre livraison d'un nouvel eBus fabriqué par Green Power Motor Company de la Colombie-Britannique. Il pourrait être admissible à une remise de 20 000 $ dans le cadre du programme d'encouragement pour les véhicules spécialisés de la Colombie-Britannique.
La Colombie-Britannique s'est engagée à rendre la province plus verte d'ici 2040 et a annoncé un autre incitatif pour atteindre cet objectif. La province offre maintenant des rabais sur les véhicules à usages spécifiques, entre autres les VTT, les motocyclettes hors route, les motoneiges et les petites embarcations. «C'est une autre façon de soutenir la reprise économique du secteur touristique de la Colombie-Britannique tout en nous mettant sur la voie d'un avenir plus propre», a déclaré Bruce Ralston, ministre de l'Énergie, des Mines et des Ressources pétrolières de la Colombie-Britannique. Le programme d'encouragement pour les véhicules à usages spécifiques pour les véhicules tout-terrain utilisés pour le tourisme n'est cependant disponible que pour les entreprises et les flottes et non pour les particuliers. De plus, la province offrira des rabais sur les véhicules électriques commerciaux comme les navettes, les véhicules de transport dans les aéroports, les véhicules utilitaires et plus encore. Les consommateurs pourront obtenir jusqu'à 3 000 $ de rabais sur les véhicules personnels à énergie propre et les particuliers pourront recevoir des rabais sur les motocyclettes électriques et les véhicules à basse vitesse, tandis que les incitatifs pour les véhicules électriques commerciaux plus dispendieux pourront atteindre 50 000 $. Tout en essayant d'encourager une énergie plus propre en élargissant le programme de remise pour inclure plus de types de véhicules, la province a cependant réduit l’an dernier les remises sur les véhicules privés à énergie propre à 3 000 $ par rapport au montant précédent pouvant atteindre 6 000 $ et le gouvernement ne planifie pas augmenter cet incitatif à court terme. Ross McLaughlin Consumer Reporter, CTV News Vancouver CTV News
Contribution: André H. Martel
L'explication d'Anne Kari Hansen Ovind sur la conversion réussie et très médiatisée de la Norvège en véhicules zéro émission est succincte : « Les incitatifs fonctionnent ». Toutes les nouvelles voitures seront des véhicules zéro émission d'ici 2025, a prédit l'ambassadrice de Norvège au Canada lors d'une entrevue avec le National Observer. « Je suis économiste. Alors, j'aime parler d'incitatifs économiques. » La Norvège, qui a été décrite comme « le chef de file de la révolution des véhicules électriques », a de nombreux incitatifs pour rendre plus attrayant l'achat de véhicules zéro émission, principalement ceux alimentés à l'électricité. Il existe des programmes de rabais pour rendre les voitures plus abordables pour les consommateurs ; le droit de conduire dans les voies réservées ; le stationnement moins cher, la liste est longue. Programmes incitatifs pour VÉ de la Norvège
Source : Ambassade royale de Norvège à Ottawa «Il existe tout un ensemble d’options pour rendre l’option électrique absolument attrayante», a déclaré Ovind. Le gouvernement augmente également le prix de vente des véhicules conventionnels en leur imposant des taxes de vente plus élevées. L'autre volet de la réussite de la Norvège concerne les bornes de recharge. Selon l'ambassade, la Norvège dispose de 2 400 bornes de recharge. Le ratio s'établit à environ 44 stations pour 100 000 habitants dans ce pays de 5,4 millions . Le ratio du Canada est beaucoup plus faible. Selon Paula Vieira, directrice des transports et des carburants de remplacement pour Ressources naturelles Canada. «Comme pour toute nouvelle technologie, les consommateurs doivent être convaincus que les véhicules électriques peuvent répondre à leurs besoins quotidiens» Le 25 juin, le Canada comptait 5 781 bornes de recharge , (plus de 2,500 au Québec) soit un ratio d'environ 15 bornes de recharge pour 100 000 dans un pays presque sept fois plus grand que la Norvège. Lorsque vous comparez les deux pays, voici autre chose à considérer. Le succès des ventes de véhicules à émission zéro est généralement mesuré par son taux de pénétration, le pourcentage de vente des VÉ par rapport aux ventes de leurs concurrents conventionnels, à essence ou diesel. L'ambassadrice canadienne de Norvège a déclaré que les voitures électriques et hybrides représentaient 56% du marché norvégien en 2019. Selon les données que Transports Canada a obtenues d' IHS Markit Catalyst , les véhicules zéro émission (véhicules électriques à batterie et hybrides) représentaient 3,8% du total des ventes de véhicules légers au Canada du 1er janvier au 31 mars 2020. Le moins que l’on puisse dire : les chiffres des ventes au Canada sont plus modestes. National Observer
Contribution: André H. Martel
Informations de la semaine pertinentes pour les électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
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