Christine Beaulieu rencontre France Lampron, directrice de l’électrification des transports chez Hydro-Québec. Elle veut savoir s’il y aura suffisamment d’électricité pour tous les véhicules électriques au Québec.
Selon France Lampron, Même si on avait 1 million de VÉ sur nos routes, on pourrait les alimenter sans soucis. Des concepts comme le V2G (VÉ connecté au réseau électrique) nous permettront de réinjecter l’énergie de la batterie du VÉ sur le réseau. On pense également au concept V2H (VÉ connecté à la maison) qui permettra à la batterie du VÉ d’alimenter la maison.
Chronique de l’Académie électrique du Guide de l’auto 2020, présentée par : Roulons électrique.
Contribution: André H. Martel
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Christine Beaulieu rencontre Karim Zaghib au Centre d'excellence en électrification des transports et en stockage d'énergie d'Hydro-Québec (CEETSE). Elle veut savoir si le Québec serait en mesure de fabriquer ses propres batteries de véhicules électriques.
Le Docteur Karim Zaghib est un chercheur à la renommée internationale. Il a travaillé durant 25 ans chez Hydro-Québec et dirigé le CEETSE. M. Zaghib enseigne toujours à l’Université McGill de Montréal, en plus d’agir comme conseiller stratégique chez Investissement Québec.
Chronique de l’Académie électrique du Guide de l’auto 2020, présentée par : Roulons électrique.
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Propulsion Québec dévoile sa nouvelle étude sur l'électrification des parcs de véhicules au Québec9/12/2020
Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents, a dévoilé aujourd'hui une toute nouvelle étude intitulée « L'électrification des parcs de véhicules au Québec : l'adoption de véhicules moyens et lourds électriques dans les parcs commerciaux et institutionnels ».
Afin d'identifier et de prioriser des stratégies à mettre en place pour accélérer l'électrification des parcs de véhicules commerciaux et institutionnels au Québec, Propulsion Québec a mandaté la firme de consultation Dunsky Expertise en énergie pour la réalisation d'une analyse sur l'adoption des véhicules moyens et lourds électriques. Bonification des stratégies pour accélérer l'électrification des parcs de véhicules L'étude démontre que l'électrification des véhicules dans les secteurs commercial et institutionnel fait encore face à de nombreuses barrières au niveau de l'acquisition du véhicule, de la recharge, des enjeux opérationnels et internes ainsi qu'au niveau des expertises et compétences, tant au Québec qu'ailleurs en Amérique du Nord. Ces dernières devront progressivement disparaitre pour permettre aux opérateurs de parcs de véhicules de prendre pleinement le virage électrique. L'étude révèle que le Québec possède les leviers nécessaires pour l'accélération de l'électrification des parcs de véhicules, mais une bonification de plusieurs de ces stratégies est nécessaire. À la suite de l'analyse des barrières et leviers des études de cas internationales, une analyse comparative a fait ressortir que la taille du parc, plutôt que le type de parc, est l'élément différenciateur le plus important pour déterminer l'impact des barrières sur les opérateurs. Différentes lacunes à corriger et de potentielles améliorations sont également relevées, et différentes pistes d'actions sont recommandées. Le lancement de la vague d'électrification des parcs de véhicules commerciaux et institutionnels repose sur l'application rigoureuse des recommandations formulées dans l'étude, en débutant par les stratégies prioritaires qui touchent notamment les aspects règlementaires et financiers. Les études de cas présentées montrent clairement que de telles initiatives amènent des résultats extrêmement positifs, comme par exemple en Californie, dont le Québec peut prendre exemple. Citations « Cette étude dévoile les stratégies essentielles à mettre de l'avant pour accélérer l'adoption des véhicules moyens et lourds électriques au sein des parcs commerciaux et institutionnels au Québec. En comparant la situation de la province avec différentes études de cas internationales, nos travaux de recherche dévoilent plusieurs lacunes communes. En les identifiant et en les comparant ainsi, nous sommes en mesure de surmonter ces difficultés et trouver des solutions novatrices afin d'y faire face. Ce changement profond pour une énergie plus verte et durable sera un atout incontournable pour notre économie et consolidera la position de leader qu'occupe le Québec au niveau de l'électrification des transports. Nous avons les moyens de montrer l'exemple tout en diversifiant notre économie et en réduisant nos émissions de GES », a déclaré Sarah Houde, présidente-directrice générale de Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents. « Hydro-Québec sera au rendez-vous pour soutenir l'électrification des parcs de véhicules. Nous souhaitons être un partenaire privilégié et de confiance pour aider les entreprises et les institutions en les appuyant dans la mise en place des infrastructures de recharge nécessaires à l'électrification de leurs flottes de véhicules », a mentionné France Lampron, directrice - Électrification des transports d'Hydro-Québec. « L'électrification des flottes de véhicules des entreprises québécoises fait partie de notre plan pour la transition énergétique. Demeurant fidèle à notre rôle d'accompagnement aux entreprises, nous souhaitons que celles-ci puissent électrifier leurs flottes dans les meilleures conditions possibles. Une réflexion est donc essentielle pour mettre en œuvre les mesures nécessaires pour surmonter les obstacles identifiés à l'électrification des flottes de véhicule », soutient pour sa part Christian G. Brosseau, vice-président aux investissements, Capital structurant, énergie et environnement au Fonds de solidarité FTQ. Les recommandations de Propulsion Québec Pour répondre aux besoins prioritaires soulevés, quinze recommandations ont été formulées, applicables sur un horizon de dix ans, soit de 2020 à 2030. Parmi celles-ci, nous retrouvons :
En plus des quinze recommandations, huit actions précises ont été soulevées dans l'étude pour permettre aux opérateurs de parcs de véhicules de contribuer à accélérer l'électrification des véhicules au Québec. La réalisation de cette étude a été rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec, d'Hydro-Québec et du Fonds de solidarité FTQ. Pour en apprendre davantage sur l'électrification des parcs de véhicules au Québec, consultez l'étude complète disponible sur notre site web. À propos de Propulsion Québec La grappe des transports électriques et intelligents du Québec mobilise tous les acteurs de la filière autour de projets concertés ayant pour objectif de positionner le Québec parmi les leaders du développement et de l'implantation des modes de transport terrestre favorisant les transports électriques et intelligents. Créé en 2017, Propulsion Québec compte aujourd'hui plus de 180 membres de différents secteurs et déploie ses ressources selon sept chantiers distincts visant à développer et soutenir des projets innovants. La grappe bénéficie de l'appui financier du gouvernement du Québec, du gouvernement du Canada, de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), du Fonds de solidarité de la FTQ, de Québecor, d'Attrix et d'Hydro-Québec. SOURCE: Propulsion Québec CISION
Contribution: André H. Martel
Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents, a dévoilé hier une toute nouvelle étude intitulée « Les batteries de véhicules électriques en fin de vie et leur gestion par un mécanisme de responsabilité élargie des producteurs (REP) ».
Afin d'encadrer la gestion des batteries de VÉ en fin de vie et d'en limiter les risques pour l'environnement, Propulsion Québec a mandaté la firme de consultation EY pour la réalisation d'une analyse sur l'applicabilité d'un mécanisme de responsabilité élargie des producteurs (REP) au Québec. L'étude fait état des principaux obstacles et opportunités reliés à la mise en place d'un mécanisme de REP au Québec et, pour ce faire, présente :
La REP, une solution à la gestion du recyclage des batteries en fin de vie L'étude démontre que le mécanisme de responsabilité élargie des producteurs (REP), déjà bien établi au Québec pour d'autres produits, est un cadre règlementaire applicable aux batteries de VÉ avec suffisamment de flexibilité. Le cadre juridique nord-américain actuel ne présente d'ailleurs pas d'enjeu pour la mise en place d'un tel mécanisme de recyclage des batteries lithium-ion ; elle serait même complémentaire aux autres règlementations en place, notamment sur le recyclage des véhicules hors d'usage, des piles et batteries et du transport des matières dangereuses. La REP permettrait également de répondre aux enjeux des acteurs clés du marché, notamment en ce qui concerne la gestion environnementale et sécuritaire de la fin de vie des batteries. Déjà éprouvée pour les batteries de VÉ en Europe, la REP pourrait représenter au Québec une première en Amérique du Nord. La mise en place de ce mécanisme de recyclage des batteries des véhicules électriques permettrait au Québec de consolider son portefeuille d'expertises en matière d'électrification des transports en plus de se positionner comme un leader nord-américain. Cette étude révèle que les coûts de la REP ne seraient pas un frein au marché des véhicules électriques, selon une première estimation financière. Contrairement à la perception générale, ce mécanisme n'est pas à l'origine des coûts de recyclage qui sont inévitablement présents lors du cycle de vie d'une batterie. Les analyses menées sur la règlementation, les enjeux soulevés par les parties prenantes, les pratiques privées et publiques à l'international et le scénario envisagé montrent que la REP serait une bonne solution pour répondre aux défis actuels et futurs. L'étude suggère des facteurs de succès clés pour assurer le succès de la REP pour les batteries des VÉ au Québec. Citations « D'ici 2050, on estime que près de 70 % du parc de véhicules nord-américain sera électrifié, ce qui aura un impact majeur sur la chaîne de valeur dans l'industrie de l'électrification des transports et notamment sur la gestion des batteries des VÉ. Le Québec a le leadeurship nécessaire pour planifier la collecte et la gestion des batteries des VÉ en fin de vie et la REP s'avère être une bonne solution pour répondre aux défis actuels et futurs, selon certaines recommandations que nous avons formulées. Il faut travailler dès maintenant sur des solutions concrètes pour répondre aux défis reliés à la gestion des batteries des VÉ en fin de vie. Cette étude détermine les enjeux clés et propose des scénarios de déploiement possibles grâce aux efforts des parties prenantes et des principaux acteurs du marchés consultés tout au long du processus de recherche et d'analyse », a souligné Sarah Houde, présidente-directrice générale de Propulsion Québec. « Le Gouvernement du Québec est fier de soutenir les travaux de Propulsion Québec. Cette étude permet d'identifier des pistes de solution et d'entreprendre des actions pour une utilisation responsable des batteries de véhicules électriques en fin de vie. Les constats et conclusions sont intéressants. Il est essentiel d'examiner dès maintenant, avec la collaboration des différents partenaires, les avenues qui s'offrent à nous. Le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques prévoit justement de mener cette réflexion plus loin », a affirmé M. Jonatan Julien, ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la Côte-Nord. « Avec la filière de la batterie, nous allons développer un véritable modèle d'économie circulaire. À partir de l'extraction durable de nos minéraux jusqu'au recyclage de la batterie, nous allons miser sur nos technologies d'avant-garde pour développer une industrie du transport électrique durable, avec la plus faible empreinte carbone », a mentionné Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie et de l'Innovation. Les recommandations de Propulsion Québec L'étude propose les pistes d'actions suivantes si le gouvernement du Québec décidait d'aller de l'avant avec une modification règlementaire pour régir les batteries des VÉ en fin de vie :
Cette étude a été réalisée avec la participation financière du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles, du ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de RECYC-QUÉBEC, d'Appel à Recycler Canada, de l'Association des recycleurs de pièces d'autos et de camions, d'Hydro-Québec, de Recyclage Lithion, de Nemaska Lithium, de Nouveau Monde Graphite et de Mason Graphite. Pour en apprendre davantage sur la gestion des batteries lithium-ion en fin de vie par un mécanisme de responsabilité élargie des producteurs (REP), consultez l'étude complète et l'énoncé de position disponibles sur notre site web. À propos de Propulsion Québec La grappe des transports électriques et intelligents du Québec mobilise tous les acteurs de la filière autour de projets concertés ayant pour objectif de positionner le Québec parmi les leaders du développement et de l'implantation des modes de transport terrestre favorisant les transports électriques et intelligents. Créé en 2017, Propulsion Québec compte aujourd'hui plus de 180 membres de différents secteurs et déploie ses ressources selon sept chantiers distincts visant à développer et soutenir des projets innovants. La grappe bénéficie de l'appui financier du gouvernement du Québec, du gouvernement du Canada, de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), de Québecor et d'ATTRIX. CISION
Contribution: André H. Martel
AddÉnergie fait le plein d’électricité. L’entreprise réalise la plus importante ronde de financement de son histoire avec une récolte de 53 millions $. Cet argent servira notamment à appuyer le plan de croissance aux États-Unis.
«J’ai vraiment l’impression que l’entreprise atteint une nouvelle étape», a confié au Journal Louis Tremblay, président et chef de la direction. «Notre objectif est de continuer à étendre notre réseau et d’investir dans nos solutions de recharge et nos logiciels», poursuit-il. La Banque de développement du Canada, le Fonds de solidarité FTQ et Exportation et développement Canada ont, entre autres, participé à cette ronde de financement qui a été mené par Mackinnon, Bennett & Company. Déjà parmi les actionnaires de la compagnie québécoise spécialisée dans la conception et l’exploitation de bornes de recharge pour véhicules électriques, la Caisse de dépôt et placement du Québec et Investissement Québec (7 millions $) ont également réinjecté des sommes. Il n’a toutefois pas été possible de connaître, vendredi, les parts aujourd’hui détenues par ces deux organisations dans AddÉnergie. En 2019, elles avaient aussi investi de l’argent ainsi que 12,8 millions $ en 2016. Des 53 millions $, la direction mentionne que certains montants devraient également servir pour l’automatisation de la chaîne de production. Aucune acquisition n’est dans les plans à court terme. Importants contrats Pour les prochaines années, AddÉnergie souhaite accélérer sa présence chez nos voisins du sud et aussi à travers le Canada. La direction dit avoir plusieurs discussions avec des municipalités pour d’importants contrats. En 2019, rappelons que la compagnie, dont l’usine est installée à Shawinigan, avait décroché un contrat pour livrer des bornes de recharge à la Ville de New York. Elle a aussi des ententes avec la Ville de Los Angeles. Récemment, la direction a annoncé avoir signé un partenariat avec la jeune entreprise américaine Electrada pour l’installation de bornes de recharge en Ohio, en Indiana et au Kentucky, au cours des prochaines années. Même si AddÉnergie prévoit grandir aux États-Unis avec son réseau FLO, il n’est pas question, pour le moment, d’ouvrir une usine de production. M. Tremblay dit vouloir miser sur les talents d’ici. «Pour l’instant, ce n’est pas dans nos cartons. Nous avons une belle erre d’aller avec notre usine à Shawinigan. On peut répondre à la demande. Au cours des dernières années, nous avons connu une croissance de 60 % par an. Il faut tout de même continuer d’investir dans notre capacité de production», avance le grand patron et fondateur. Ce dernier ne croit pas que la pandémie ralentisse à moyen terme les investissements des municipalités, des gouvernements et des entreprises en matière d'électrification des transports. Actuellement, les ventes aux États-Unis représentent entre 10 % et 20 % du chiffre d’affaires du groupe. La direction estime que ce marché est «dix fois plus grand» que celui du Canada. AddÉnergie assure l'exploitation de plus de 30 000 bornes de recharge en Amérique du Nord. La compagnie compte 180 employés et elle est le principal fournisseur pour le Circuit électrique d’Hydro-Québec et le Réseau branché, exploité par NB Power, au Nouveau-Brunswick. Fondée en 2009, l’entreprise, dont le siège social est à Québec, possède des bureaux régionaux à Montréal, Mississauga, Vancouver et Rochester. Un reportage de Jean-Michel Genois Gagnon Journal de Québec
Contribution: André H. Martel
Alors que le gouvernement du Québec a annoncé le dépôt prochain de son Plan de lutte à la crise climatique (Plan pour une Économie Verte), nous affirmons aujourd’hui qu’il est impératif que celui-ci favorise véritablement une relance de l’économie québécoise qui soit verte et juste, en respectant l’environnement et en favorisant la création d’emplois durables et de qualité. D’ailleurs, une très grande majorité des Québécois.es s’accordent sur le fait que la relance économique doit prioriser la lutte contre la crise climatique et une meilleure protection de l’environnement[2].
Par Collectif André Bélisle et Jocelyne Lachapelle, AQLPA Michel Jetté et Jacques Benoit, GMob (GroupMobilisation) Louise Sabourin, Déclaration D’Urgence Climatique (DUC) Simon-Pierre Rioux, président de l’AVEQ Martin Archambault, réalisateur de Silence On Roule et administrateur à l’AVEQ Patricia Clermont, analyste et stratège indépendante Amal Melki, Coalition Climat Laval Alexandre Warnet, mobilisateur de la transition socioécologique Jean-François Charbonneau et Philippe Williams, électromobilistes et citoyens engagés Pierre Véronneau, militant environnementaliste La pandémie actuelle nous montre clairement que les préoccupations environnementales et les enjeux de santé publique sont interreliés. Mais l’économie est aussi incontournable, et depuis maintenant plusieurs mois, nous entendons aussi beaucoup parler de l’importance d’acheter local pour favoriser l’économie d’ici, mais peu du secteur énergétique. Or, c’est connu, la balance commerciale du Québec étant grandement déficitaire principalement en raison des achats de combustibles fossiles[1], les secteurs des technologies vertes et de l’électrification des transports présentent des opportunités très intéressantes du point de vue économique. Plusieurs grands chantiers seront nécessaires pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de GES d’ici 2030 et la majorité d’entre eux demanderont des efforts considérables à la population, aux entreprises et au gouvernement. Tout particulièrement, des efforts importants seront nécessaires au niveau de l’aménagement du territoire, de la mobilité durable (accroissement des transports actifs et de l’utilisation des transports collectifs), de l’alimentation (augmentation de la production locale et réduction des calories de sources animales) et de la rénovation des bâtiments pour les rendre plus écoénergétiques, pour ne nommer que ceux-là. Il reste qu’une très grande partie de l’objectif de réduction des émissions de GES devra se réaliser en incluant dans la relance des mesures ambitieuses de réduction du nombre de véhicules polluants et de support à l’électrification des transports. Malheureusement, nos lois et programmes connexes actuels à cet égard ne sont pas assez ambitieux. Ils ne permettent pas d’assurer que les manufacturiers répondent rapidement aux demandes des client.es ni d’atteindre la cible du gouvernement québécois d’un million et demi de véhicules électriques vendus d’ici 2030. Des changements concrets à la Loi Zéro Émission dès maintenant! Or pour atteindre cette cible, le Québec peut s’inspirer des nombreux pays européens qui ont une avance considérable dans ces domaines. Une mise à jour ambitieuse est nécessaire à la « Loi Zéro Émission » et aux mesures des programmes connexes pour accélérer l’électrification des transports et la vente de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables, et pour décourager l’achat de véhicules polluants. Sur cela aussi, les Québécois.es sont prêt.es à avancer concrètement, comme en témoignent de récents sondages de Léger Marketing sur les mesures d’éco-fiscalité[3]. Dans cette optique, nous demandons :
Ces changements permettraient de sauver des vies, d’enrichir le Québec et de contribuer à freiner et à lutter contre les changements climatiques!
Du point de vue de la santé, de l’économie et de l’environnement, ces propositions sont des plus avantageuses pour la société québécoise. De plus, avec le contexte pandémique, des changements importants se dessinent dans nos manières de vivre (télétravail, enseignement à distance et autres). Il est donc également entendu que le virage vers des transports électrifiés doit s’effectuer de concert avec plusieurs autres mesures, incluant des réflexions et des actions concrètes visant à minimiser l’impact de l’étalement urbain, et d'autres, par exemple, visant à minimiser les impacts environnementaux de la production des véhicules électriques. Les propositions que nous mettons de l’avant dans cet appel à signatures ne sont pas nouvelles, mais elles sont cruciales[8]. Elles sont supportées de longue date par de nombreuses organisations au Québec, dont l’AQLPA, GroupMobilisation, l’AVEQ, Mobilité Électrique Canada, Greenpeace, la Fondation David Suzuki, et plusieurs autres. Les chantiers de la Déclaration d’Urgence Climatique, qui a été signée par plus de 400 municipalités québécoises[9], en font aussi la promotion, tout comme le Front commun pour la transition énergétique par la feuille de route « Québec ZéN »[10]. Ensemble, faisons comprendre au gouvernement québécois l’importance de mettre en place un plan de relance ambitieux et nécessaire, qui respecte l’environnement, qui favorise la création d’emplois durables et de qualité, et qui donne une grande place à la transition énergétique par l’électrification des transports tout en contribuant à repenser l’aménagement du territoire! Si vous soutenez ces demandes, signez la pétition en utilisant le lien ci-dessous et partagez cette lettre avec tous vos contacts! www.change.org/p/benoit-charrette-ministre-de-l-environnement-du-qu%C3%A9bec-pour-des-mesures-ambitieuses-de-r%C3%A9duction-du-nombre-de-v%C3%A9hicules-polluants-sur-les-routes L’AUT’JOURNAL
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Les initiatives canadiennes et québécoises pour accélérer l’électrification du transport routier.20/7/2020
La semaine dernière le Gouverneur démocrate Cuomo de l’État de New York approuvait et confirmait sa participation à des initiatives de pointe à l'échelle nationale pour accroître l'utilisation des véhicules électriques pour lutter contre le changement climatique
Si les américains sont toujours à planifier le futur de l’électromobilité, chez nous, on s’est donné des outils pour progresser. Programme fédéral de subventions pour l’achat ou la location d'un véhicule électrique neuf Tous les résidents du Canada 5 000 $ (si batterie de 15 kWh et +) 2 500 $ (si batterie de moins de 15 kWh) Voiture de 6 places et moins. PDSF de 45 000 $ et moins pour modèle de base, jusqu'à 10 000 $ max d'option (Max 55 000 $) Voiture de plus de 7 places ou plus, PDSF de 55 000 $ et moins pour modèle de base, jusqu'à 5 000 $ max d’option (Max 60 000 $) Programme provincial de subvention pour l’achat ou la location d'un véhicule électrique neuf Tous les résidents du Québec Véhicules entièrement électriques : Si le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) est inférieur à 60 000 $. Subvention : 8 000 $ Véhicules hybrides rechargeables : Si le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) est inférieur à 60 000 $. Le montant du rabais est calculé selon la capacité de la batterie électrique. Subventions potentielles : 500 $, 4 000 $ ou 8 000 $ Véhicules à pile à combustible (véhicules à hydrogène) Si le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) est inférieur à 60 000 $. *Note : Il n’y a présentement aucun véhicule admissible dans cette catégorie. 8 000 $ Véhicules électriques à basse vitesse *Note : Le véhicule électrique à basse vitesse Kargo XL n’est plus admissible dans le cadre du programme Roulez vert depuis le 6 mai 2020. Si vous êtes une entreprise, une municipalité et ou un organisme public qui exploite un parc de véhicules routiers, vous pourriez obtenir une aide financière bonifiée pour l’acquisition de ce véhicule dans le cadre du programme Transportez vert. Subvention possible jusqu’à 1 000 $ Motocyclettes électriques Aucune condition . Subvention 2 000 $ Motocyclettes à vitesse limitée électriques (scooters électriques) Aucune condition : Subvention 500 $ Rabais instantané chez le concessionnaire, est retranché du prix APRÈS les taxes Programme de subventions pour VÉ usagés Le Gouvernement du Québec offre un rabais à l'achat aux particuliers, aux entreprises, aux organismes et aux municipalités du Québec qui souhaitent faire l'acquisition de véhicules entièrement électriques d'occasion. Ce rabais peut aller jusqu’à 4 000 $. Le rabais Roulez vert pour les véhicules entièrement électriques d'occasion est en vigueur depuis le 18 avril 2019. Il fait suite au Projet pilote sur les véhicules électriques d’occasion, qui a été en vigueur d’avril 2017 à mars 2019, et dont les modalités se sont appliquées jusqu’au 17 avril 2019. Pour être admissible à un rabais, le véhicule neuf doit être immatriculé au nom du demandeur au plus tard le 31 décembre 2020. Les participants pourront néanmoins faire parvenir leur demande jusqu’au 31 mars 2021. Prenez note que le programme pourrait prendre fin plus tôt en cas d’épuisement des fonds disponibles. La liste des véhicules d’occasion admissibles a été modifiée et est entrée en vigueur le 15 septembre 2019. Les véhicules de l’année modèle 2017 sont maintenant admissibles à un remboursement pouvant aller jusqu’à 4000 $. Depuis le 1er janvier 2020, les véhicules d’occasion suivants en provenance des États-Unis ne sont plus admissibles, car la garantie pour véhicule neuf d’origine n’est pas honorée lorsque le véhicule est transféré au Canada : Kia Mitsubishi Mercedes-Benz (Smart fortwo) Volkswagen Le véhicule ne doit pas avoir été subventionné neuf, seuls certains modèles et années s'y conforment. Subvention à l’achat d'une borne de recharge domestique Tous les résidents du Québec Vous êtes propriétaire ou locataire d’un véhicule électrique, neuf ou d’occasion? Vous pouvez bénéficier d’un soutien financier de 600 $ à l’achat d’une borne de recharge à domicile de 240 volts. Installation de bornes en multilogement Tous les résidents du Québec, immeuble de 5 logements et plus selon certaines conditions 5 000$ par borne, jusqu'à 25 000$ pour les immeubles à plus de 20 logements Bornes en milieu de travail Installez des bornes de recharge pour les véhicules de votre entreprise ou de vos employés et obtenez jusqu’à 5 000 $ Subventions municipales Voir les détails concernant les programmes des municipalités participantes: https://www.aveq.ca/toutes-les-subventions.html Programme fédéral pour les entreprises qui souhaitent acheter des VÉ usagés NOUVEAU PROGRAMME FÉDÉRAL POUR SOUTENIR L'ACQUISITION DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES ET PHEV D'OCCASION Pour soutenir l'achat par les entreprises de véhicules électriques et hybrides rechargeables d'occasion, voici ce qui a été annoncé la semaine dernière: "Afin d’encourager les entreprises à adopter les véhicules zéro émission, le gouvernement propose d’accorder une radiation complète aux fins de l’impôt sur le revenu des investissements des entreprises dans les biens suivants : les véhicules routiers d’occasion électriques à batterie, hybrides électriques rechargeables (munis d’une batterie d’une capacité d’au moins 7 kilowattheures [kWh]) ou à pile à hydrogène; et le matériel et les véhicules automobiles zéro émission neufs ou d’occasion, entièrement électriques ou à alimentés à l’hydrogène, servant au transport ferroviaire, aérien, maritime ou hors route. La déduction pour amortissement complète s’appliquera aux véhicules admissibles achetés à compter du 2 mars 2020 et elle sera éliminée progressivement entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2027 inclusivement." Investissement de Québec pour l’acquisition d’autobus électriques Le gouvernement Legault a réservé une somme supplémentaire de 18 M$ pour encourager l’achat d’autobus scolaires électriques à travers la province. Circuit Électrique Le réseau public circuitelecterique.ca du Québec met à disposition des 70 000 électromobilistes de la province, près de 2500 bornes de recharge dont 311 de recharge rapide à 400 volts. À celles-là s’ajoutent les bornes des réseaux privés de AddÉnergie, du réseau FLO et les 17 000 bornes nord-américaines Superchargeur de Tesla. Hydro-Québec souhaite déployer 1600 bornes de recharge rapides additionnelles sur le réseau de circuitelectrique.ca d’ici 2029. Le déploiement de bornes standard va croitre d’une façon plus aléatoire avec la collaboration des commerces et municipalités. Le gouvernement canadien a d’octroyé près de 10 M$ à Hydro-Québec, afin de financer l’installation de de 200 bornes de recharge rapides d’ici 2021. Un projet financé à hauteur de 50% par Ressources Naturelles Canada. Le nombre de bornes de recharge a doublé au Québec entre la fin 2018 et 2019. Il faut qu’il y ait un réseau d’appoint, même si la maison demeure la source d’énergie principale des VÉ. En Maurice, Hydro-Québec dénombre une centaine de bornes sur le réseau circuit électrique, dont une vingtaine de bornes rapides. Et une soixantaine, dont 19 de type rapide pour le Centre-du-Québec. Le développement d’une infrastructure électromobilisée Si l’on ajoute l’implication de nos sociétés québécoises d’investissements dans des entreprises comme la compagnie Électrique Lion, dans Nemaska Lithium (en espérant un relancement), qu’on ajoute le développement et la croissance d’entreprises comme AddÉnergie, Taïga Motors, l’expertise de l’IVI (l’Institut du Véhicule Innovant), la création d’un cours de technologie de véhicules électriques et toutes les entreprises en démarrage qui prolifèrent, dans une société dont la principale source d’énergie est hydro électrique, une énergie durable et si de plus on inclut le dynamisme d’organismes comme l’AVÉQ, Propulson Québec, Mobilité Électrique Canada, Équiterre, et tous les autres organismes voués à la croissance de l’industrie, le Québec est définitivement une terre d’accueil propice à l’électromobilisation. Il n’est donc pas surprenant que nous soyons toujours le chef de file canadien de la croissance des véhicules électriques.
Contribution: André H. Martel
D'ici la fin juillet 2020, la Ville de Laval aura installé 26 nouvelles bornes de recharge électriques sur son territoire, en partenariat avec le Circuit électrique d'Hydro-Québec.
Ce service est offert aux Lavallois et aux visiteurs, mais aussi aux employés municipaux : la Ville soutient actuellement plusieurs initiatives afin de convertir sa flotte de véhicules, entre autres pour les services de police, de la sécurité incendie et de l'urbanisme. Les nouvelles bornes de recharge publiques se trouveront aux endroits suivants :
Le réseau électrique de Laval : plus de 70 points de recharge À la suite de ces installations, le réseau lavallois atteindra le cap des 71 bornes, soit 61 de niveau 2 et 10 de recharge rapide. Cet effort d'amélioration de la mobilité durable démontre un engagement concret de la Ville de Laval dans la lutte aux changements climatiques. De plus, ces infrastructures de recharge s'inscrivent dans une continuité d'initiatives visant à encourager l'adoption de l'électromobilité, ce qui inclut notamment des programmes, des mesures, des incitatifs, des politiques et des règlements. Pour trouver facilement une borne de recharge électrique sur le territoire de Laval, consultez la carte interactive du Circuit électrique. Ville de Laval
Contribution: André H. Martel
(Ceci est un communiqué d'Hydro-Québec) Nous souhaitons corriger certaines informations avancées dans le cahier de recherche L’énergie au Québec – Quel rôle pour le gaz naturel dans un contexte d’électrification? publié par l’Institut économique de Montréal (IEDM) le 13 mai. Que ce soit au sujet des surplus d’Hydro-Québec, de l’électrification des transports ou de la production d’électricité au Québec, l’auteur n’utilise pas les bonnes données et ne tient pas compte de toutes les évolutions technologiques que connaîtra le secteur de l’électricité dans les prochaines années. Nos précisions à ce sujet ont été transmises avant la publication à l’IEDM, qui a choisi de ne pas en tenir compte.
Le volume d’électricité disponible d’Hydro-Québec est largement supérieur à ce qui est avancé par l’IEDM Premièrement, dans sa publication, l’IEDM a choisi de se référer à un article du Journal de Montréal publié en octobre 2019 afin d’évaluer la nature des surplus d’Hydro-Québec – qui y sont estimés à 18 TWh. Pourtant, en novembre dernier, nous avons publié des données officielles à ce sujet dans notre Portrait des ressources énergétiques. Nous y expliquions que « la capacité de production des centrales d’Hydro-Québec et de ses autres sources d’approvisionnement dépasse les besoins de l’entreprise de plus de 40 TWh d’énergie disponible par année ». Avec cette énergie, l’entreprise pourra alimenter le développement économique du Québec et contribuer davantage à la décarbonation des marchés voisins en signant de nouveaux contrats d’exportation à long terme. Nous avons suffisamment de puissance pour électrifier les transports Deuxièmement, l’IEDM se base sur de mauvaises hypothèses pour remettre en question la capacité de notre réseau d’assurer la recharge d’un nombre important de véhicules électriques pendant la pointe hivernale. En effet, nous avons évalué les données de plus de 500 bornes de recharges installées chez nos clients au cours des jours de grand froid. Nous sommes arrivés au constat que l’augmentation de la consommation d’électricité de ces clients pendant les quelques heures les plus critiques de la pointe est d’au maximum 1 kW par véhicule – et non de 7 kW, comme l’évalue l’auteur. De plus, il n’est pas prévu que tous les véhicules lourds en service au Québec soient convertis à l’électricité. Pour ce type de véhicule, plusieurs autres pistes sont explorées, par exemple l’hydrogène propre, qui pourrait être produit au Québec à partir de l’eau et de notre hydroélectricité. À court terme, les biocarburants sont très prometteurs, et de nouvelles entreprises s’intéressent déjà au Québec en vue d’y établir une production soutenue. L’efficacité énergétique et les avancées technologiques soutiendront l’électrification Troisièmement, dans le chapitre où est abordée la capacité de production d’Hydro-Québec, l’auteur ne tient pas compte des efforts en efficacité énergétique en cours ni des avancées technologiques qui se déploient déjà et qui permettront à Hydro-Québec de gérer la pointe de demande associée au chauffage électrique. L’électrification de l’économie sera évidemment accompagnée de nouvelles mesures en efficacité énergétique qui se déploieront dans les prochaines années. Comme le rapporte l’État de l’énergieCe lien ouvrira une nouvelle fenêtre Ce lien mène à l'extérieur du site d'Hydro-Québec. au Québec de HEC Montréal, une publication pourtant largement citée par l’auteur, ce potentiel pourrait être de plus de 20 %, selon une évaluation technico-économique de Transition énergétique Québec. À Hydro-Québec, plusieurs exemples de ces efforts sont déjà en marche, comme la filiale Hilo, le programme Gestion de la demande de puissance ainsi que différentes solutions pour nos clients d’affaires. Des nouvelles technologies joueront également un rôle croissant dans la gestion de la pointe, comme le stockage d’énergie, la production solaire distribuée et la domotique. La production éolienne du Québec bénéficie de la complémentarité avec l’hydroélectricité Enfin, s’il est vrai que la production éolienne est caractérisée par son intermittence, il importe de préciser qu’un service d’équilibrage nous permet d’assurer la livraison de 40 % de la capacité des éoliennes installées au Québec en hiver et de 30 % en été. Contrairement à ce qu’affirme l’auteur, cet équilibrage permet des livraisons stables d’électricité, ce qui nous permet d’en tenir compte dans nos prévisions de puissance disponible lors des pointes. Au Québec, le potentiel de production d’électricité à partir de sources renouvelables est élevé Bien que les efforts en efficacité énergétique constitueront la première nouvelle source d’approvisionnement en électricité d’Hydro-Québec au cours des prochaines années, la production à partir de sources renouvelables pourrait être augmentée si les besoins le justifiaient. L’auteur se contente de citer le potentiel hydroélectrique, mais d’autres filières pourraient être exploitées, comme l’éolien ou le solaire photovoltaïque, dont le potentiel est élevé sur notre territoire. De nouvelles technologies de plus en plus accessibles pourraient même permettre à nos clients de fournir de l’électricité à Hydro-Québec, que ce soit grâce à la batterie de leur véhicule électrique ou à leurs panneaux solaires. En conclusion, nous tenons à souligner qu’il est dans l’intérêt collectif que les réflexions sur l’électrification du Québec et de notre économie soient basées sur des informations factuelles et impartiales. Source: Hydro-Québec
À la suite de la pandémie de la COVID-19, les gouvernements du monde entier investiront massivement dans la relance économique et définiront des politiques pour cette reprise. Avec tous les secteurs des combustibles fossiles en déclin, quel meilleur moment pour faire la transition vers une économie verte?
Et quel meilleur moment pour que le gouvernement fédéral élabore une stratégie nationale pour les véhicules électriques?
Le Canada possède un important secteur de véhicules électriques, principalement au Québec, et les débuts d’une relance de l'industrie des VÉ en Ontario. Le secteur canadien actuel des véhicules électriques couvre l'ensemble de l'écosystème, comme les autobus scolaires, les camions, les autobus urbains, les groupes motopropulseurs, les batteries et les matières premières ainsi que les infrastructures de recharge. Cette industrie étant soutenue par des capacités de recherche de classe mondiale. Mais l'approche fragmentaire n'a aucun sens lorsque nous sommes confrontés à 400 fabricants dans le domaine des véhicules électriques en Chine. Au Québec, il y a 147 entreprises de VÉ, qui emploient environ 6 000 personnes . Parmi les débouchés pour le Canada, on peut mettre de l’avant des mesures législatives semblables à la Chine et à l'Union européenne, le marché de véhicules les plus important sur la planète et les troisième en importance, forçant une transition vers les véhicules électriques d'ici quelques années. Et une fois que les constructeurs automobiles mondiaux auront pris le taureau par les cornes, après avoir amorti leurs pertes sur leurs investissements, pour participer au changement le plus radical de l'industrie en un siècle, les VÉ montés sur des plateformes de véhicules nouvellement conçues seront disponibles partout dans le monde. Traditionnellement, le Canada a cloné des initiatives américaines pour réduire la consommation de carburant des véhicules, dans le cadre d'un marché nord-américain intégré. Pourtant, s'il y a une chose que nous avons appris de la crise du COVID-19, c'est que le Canada doit devenir plus autonome. Pour participer à cette transition mondiale du VÉ, le Canada doit regarder vers l'est et l'ouest plutôt que vers le sud. L'industrie canadienne des véhicules électriques a déjà des liens avec la Chine et l'Europe. Le secteur de la fabrication de VÉ au Canada Un acteur clé du secteur des véhicules électriques au Québec est Dana TM4. Hydro-Québec détient une participation de 45% dans la coentreprise avec Dana, une entreprise de l'Ohio. L'entreprise possède des capacités de fabrication de transmission électrique et hybride à Boucherville, où elle produit 5 000 moteurs de VÉ par an, principalement pour l'exportation vers la Chine. Elle possède également une coentreprise 50/50 en Chine avec Prestolite E-Propulsion Systems, un fournisseur de camions et d'autobus pour la Chine et des membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est. Un des utilisateurs de la technologie d'entraînement direct électrique TM4 est la compagnie Lion de St-Jérôme, au Québec, l'un des pionniers de la fabrication d'autobus scolaires électriques. Ses bus proposent des options d’autonomie de 90, 120 et 150 kilomètres. Lion compte environ 600 sous-traitants, dont 25% viennent du Québec . Début 2020, 300 autobus scolaires Lion roulaient déjà sur les routes. En juillet 2019, Lion a remporté un contrat en Californie pour 200 autobus scolaires électriques à livrer d'ici 2021. Et d'autres gros contrats semblent vouloir se concrétiser. Lion Electric est sur le point de lancer un camion électrique, le Lion8, en 2020. En mars 2019, le gouvernement du Québec a injecté 8,6 millions de dollars dans l'entreprise. Une première commande porte sur un projet pilote pour la Société des alcools du Québec, avec possibilité d'achat futur. Dans l'avenir immédiat, on développe et on produit des camions à ordures / recyclage Lion8 en collaboration avec Boivin Évolution , des camions de pompiers, des camions à outils, des modèles de grues à girafes et des ambulances . Les partenaires incluent les ambulances Demers et Posi- + Technologies de Victoriaville, le deuxième plus gros fabricant de camions-grues à girafes en Amérique du Nord. Lion collabore également avec Fourgons TRANSIT, Systèmes PRAN et MAXIMETAL. Les autres fabricants d'autobus urbains électriques au Canada sont Nova Bus, propriété de Volvo, et la compagnie chinoise BYD, installée à Newmarket, en Ontario. Depuis janvier, la Société de transport de Montréal (STM) utilise sept modèles avec pantographes Nova Bus LFSe + électriques avec un potentiel de 600 km d'autonomie sur son parcours Monk n ° 36. Les pantographes se déploient automatiquement en présence d'un bus via WiFi. Au cours de 2020, la STM prendra livraison de quatre autres véhicules Nova Bus entièrement électriques pour l'itinéraire Monk, ce qui rendra l' itinéraire entièrement électrique . La transmission LFSe + est de Dana TM4. Soutenant les plans des autorités de transport en commun de Montréal, Laval (STL) et Longueuil (RTL), le plan du gouvernement du Québec prévoyait à l'origine que tous les achats d'autobus urbains soient électriques d'ici 2025 . Mais le gouvernement du Québec accélère le calendrier en soutenant dans l’ordre de 95% des subventions permettant l’élimination des autobus fonctionnant uniquement au diesel ou à l'essence. En Ontario, l' usine BYD de Newmarket a annoncé la livraison de ses deux premiers bus électriques zéro émission à la Toronto Transit Commission, dans le cadre d'une commande totale de la TTC pour 10 de ses bus K9M de 40 pieds. Le New Flyer de Winnipeg est également un fabricant canadien d'autobus électriques, mais malheureusement les bus électriques New Flyer Xcelsior sont fabriqués en Alabama dans son usine Vehicle Innovation Center. Magna International en Ontario est actuellement bien positionné pour produire des véhicules électriques de tourisme au Canada. Magna a conclu un partenariat avec le chinois BAIC pour reprendre Beijing Electric Vehicle Co. Ltd., une filiale de BAIC. Au canada nous avons aussi des compagnies qui se spécialisant dans la reconversion des camions à combustible fossile en véhicules électriques. La start up Nordresa était un de ces spécialistes en reconversion. L'entreprise avait la capacité d'attirer les fabricants de camions avec ses solutions clés en main, mais comme elle n'a pu obtenir aucun soutien financier du gouvernement du Québec ou du gouvernement fédéral, Nordresaw a été vendue en août 2019 à la firme américaine Dana . EcoTuned , une entreprise de Varennes a récemment remporté un contrat avec Vidéotron pour convertir 200 camions. Vidéotron devrait éventuellement acheter 700 nouveaux camions électriques. Un aperçu de l'infrastructure de recharge des véhicules électriques au Canada La plus grande concentration de bornes de recharge en Amérique du Nord est celle du Circuit électrique ADDÉnergie financée par Hydro-Québec - 2 300 unités au début de 2020. De ce nombre, il y a 225 bornes de recharge rapide . ADDÉnergie , une entreprise québécoise de Shawinigan fabrique des bornes de recharge sous la marque Flo et possède son propre réseau Flo. En plus d'un vaste réseau Flo au Québec, des stations Flo se retrouvent au Nouveau-Brunswick et en Colombie-Britannique. Aux États-Unis, Flo va installer 100 stations à New York et a récemment acheté 125 stations à Los Angeles. En février, Flo exploitait plus de 5 500 stations commerciales, dont 225 chargeurs rapides. En 2019 Les ventes de bornes de recharge maison de Flo s'élevaient à environ 25 000 unités. Elmec de Shawinigan, au Québec, est un concurrent dans les infrastructures de recharge de véhicules électriques. Elle propose également un véhicule robotisé agricole entièrement électrique. Ce qui se passe ici dans la recherche de VÉ L' Institut de véhicule innovant (IVI) est le pilier de la recherche et du développement derrière de nombreuses entreprises déjà mentionnées . IVI a participé au développement des premiers autobus scolaires électriques Lion, du véhicule à vide Exprolink-Madvac et du véhicule agricole robot électrique Elmec. Le centre d'excellence en mobilité électrique d'ABB, un siège mondial ayant nécessité un investissement de 90 millions de dollars à Montréal, se concentre sur des solutions d'infrastructure de VÉ sur mesure. Le Centre d'excellence en électrification des transports et en stockage d'énergie d'Hydro-Québec s'est révélé être un précurseur mondial en matière de brevets de batteries. En février, il a signé un accord avec Mercedes pour développer des batteries à électrolytes afin d'offrir une plus grande autonomie et lutter contre la surchauffe des batteries. L'équipe de ce projet est composée de 25 chercheurs au Québec et en Allemagne. Fabrication de batteries et matières premières Le Québec possède une division spécialisée dans la fabrication de batteries d'une entreprise française, Bolloré Blue Solutions . Le Québec possède également toutes les matières premières pour la fabrication des batteries, le lithium, le graphite, le cobalt et l'aluminium . Mais il est nécessaire de développer une entreprise financièrement prospère pour exploiter ces opportunités. Pour le moment, Nemaska Lithium est sous la protection des créanciers et se restructure, malgré un investissement de 130 millions de dollars du gouvernement du Québec en échange de 13% des capitaux. De son côté, Nouveau Monde Graphite de Saint-Michel-des-Saints est toujours en mode de démarrage. Un aperçu des initiatives du gouvernement canadien Les cibles non règlementées canadiennes actuelles pour les véhicules à émissions zéro sont inefficaces. En l'absence de législation, aucun processus n'est en place pour vérifier la conformité. La politique canadienne actuelle sur les véhicules électriques est basée essentiellement sur les normes canadiennes moyennes d'économie de carburant (CAFE), qui sont une copie du CAFE américain. Nous trouvons de plus en plus de raisons de nous inspirer de l'UE et de la Chine, plutôt que des États-Unis. Ce n'est pas seulement parce que l'administration Trump a l'intention d'affaiblir les normes américaines CAFE conçues sous le règne d'Obama. Ce ne sont pas non plus les années de batailles juridiques des États américains pour contester les propositions de Trump. La réalité est que, en comparaison aux exigences de la Chine et de la législation européenne sur les véhicules, le CAFE américain actuel ne fait pas le poids. La formule CAFE d'Obama affaiblissait l’objectif d'une économie de carburant moyenne de 4,2 L / 100 km d'ici 2025 en ayant des objectifs différents pour chaque catégorie d'empreinte, des empreintes basées sur le type de véhicule, avec des normes moins strictes pour les gros véhicules. Avec plus de 70 % des ventes aux États-Unis de VUS et de camions légers, cette spécificité devenait une faille vers l’atteinte de l’objectif initial. Pire encore, le nouveau CAFE de Trump inclut le retour à la formule de test précédente , qui surestimait l'économie de carburant, faussant les chiffres sur l'économie de carburant en faveur des constructeurs automobiles. Au Canada, les VUS et les camions légers ont représenté 71 % des ventes de véhicules en 2019. La principale composante des initiatives pour le VÉ concerne les incitatifs: la remise fédérale de 5 000 $ sur les véhicules de moins de 55 000 $, à condition que le modèle de base soit inférieur à 45 000 $; le rabais du Québec pouvant atteindre 8 000 $ pour un véhicule électrique et 600 $ pour l'installation et l'achat d’une borne de recharge murale pour les véhicules dont le prix de détail maximal est de 60 000 $; et un rabais de 3 000 $ sur les véhicules électriques de la Colombie-Britannique qui ne dépassant pas 55 000 $ et jusqu'à 350 $ pour une borne murale. Pour les programmes de rabais nationaux et provinciaux, la moitié des montants décrits ci-dessus s'appliquent aux véhicules électriques hybrides rechargeables. Étant donné que les VÉ devraient atteindre la parité des prix d'achat vers 2022 , les remises sont temporaires. Par la suite, un véhicule électrique sera moins cher qu'un véhicule traditionnel équipé de façon comparable en raison de coûts inférieurs d'entretien et d'énergie. Stratégie nationale sur les véhicules électriques: relever simultanément les défis de la relance et du climat. Le transport routier représentant environ 60 % de la consommation de pétrole, il est clair qu'une vision globale nationale canadienne est nécessaire. Cela implique que le gouvernement fédéral supprime ses subventions aux pipelines de l'industrie des combustibles fossiles et se concentre sur l'électrification des transports, en collaboration avec les gouvernements du Québec et de l'Ontario ainsi qu'avec les secteurs public et privé de l'UE et de la Chine. Pour développer le marché local des véhicules électriques, on pourrait commencer par le concept de quota de la Chine ou les normes d'émission strictes de l'UE. Mais le premier est probablement plus facile à mettre en œuvre. Il y a toute une série de perspectives à explorer. Les possibilités de collaboration avec les constructeurs de véhicules électriques chinois ayant des ambitions pour l'Amérique du Nord. Cela contraste avec les trois gros constructeurs américains pour qui les gestes ne correspondent pas à la parole. BYD fabrique déjà des autobus et de camions électriques en Californie et des autobus électriques en Ontario. BYD compte s’impliquer encore plus en Amérique du Nord BYD. Nous devrions voir de plus en plus de taxis BYD e-6 sur nos routes, en commençant par les E-Taxi à Montréal, qui visent 2000 unités pour le Québec d'ici 2022, et finalement devrait suivre le véhicule électrique de tourisme BYD Qin . NIO de Chine est une autre entreprise qui souhaite s'implanter sur le marché nord-américain. Actuellement sur le marché chinois, la société possède un VUS électrique à sept passagers, l' ES8 , et un coupé multi segment dans la catégorie Model Y de Tesla, l' ES6 . Bien qu'il existe d'autres fabricants de véhicules électriques chinois qui visent le marché nord-américain, de nombreux constructeurs automobiles chinois débuteront leurs activités en Europe en raison de la législation stricte déjà existante. Il s'agit des compagnies Chery et Geely, cette dernière étant la propriété de Volvo. Le Canada devrait également saisir l'occasion pour s’associer avec des fabricants européens. À titre d'exemple, le groupe Volkswagen a l'intention de dépenser des dizaines de milliards pour devenir le premier constructeur de véhicules électriques au monde. De plus, le gouvernement canadien pourrait s’inspirer des méthodes prises par la Chine et l'UE pour renforcer les secteurs canadiens de la batterie, des matières premières, de la fabrication et du recyclage. En Chine, toutes les batteries de véhicules électriques destinées à leur marché doivent être fabriquées au pays. Cette obligation a permis à la compagnie Contemporary Amperex Technology Ltd., ou CATL ,d’être parmi les quelques producteurs à être sélectionné pour produire des batteries en Chine. Une usine allemande de CATL entrera en service en 2022 et, conformément à ses plans d'expansion mondiaux, CATL a créé des filiales aux États - Unis, au Japon et en France. En Allemagne, un soutien gouvernemental est prévu pour la fabrication de batteries . Pour assurer le bon fonctionnement d’une économie circulaire, comme 95 à 99 % d'une batterie de véhicule électrique peut être recyclée, la Chine a édicté des règles selon lesquelles tous les constructeurs de véhicules électriques doivent être responsables du recyclage de leur batterie. La Chine expérimente également l’encadrement du recyclage des batteries . L'Union européenne a des exigences similaires. Enfin, il existe l'option d'un calendrier légiférant l’interdiction de vente des véhicules à combustion interne. Pour la Norvège , l'interdiction entrera en vigueur en 2025, tandis qu'aux Pays - Bas, au Danemark et en Inde , les interdictions s'appliqueront à compter de 2030. Le Canada a le choix entre plusieurs voies pour changer sa trajectoire, en développant simultanément le secteur des véhicules électriques au pays, tout en réduisant les émissions du transport routier. Un reportage de: Will Dubitsky National Observer
Contribution: André H. Martel
Informations de la semaine pertinentes pour les électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
Informations de la semaine pertinentes pour les électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Actualités de la semaine pertinentes pour les électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
Informations et activités de la semaine au Québec
Contribution: André H. Martel
Des évènements et informations de la semaine pour les électromobilistes du Québec
Contribution: André H. Martel
Des informations et des évènements de la semaine qui touchent plus spécialement les électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel.
Informations ou évènements de la semaine qui pourraient intéresser les électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
MONTRÉAL, le 19 août 2019 /CNW Telbec/ - Desjardins et Hydro-Québec annoncent aujourd'hui l'installation au Complexe Desjardins de la première superstation de recharge du Circuit électrique en milieu urbain au Québec. Cette superstation, composée de quatre bornes rapides de 400V, de 50 kilowatts chacune, permettra de servir un très large bassin d'utilisateurs dans cet emplacement névralgique qu'est le Quartier des spectacles, en plein cœur de Montréal.
À gauche : France Lampron, directrice Électrification des transports à Hydro-Québec et présidente du Circuit électrique; À droite : Pauline D’Amboise, vice-présidente Gouvernance, Développement durable et secrétaire générale du Mouvement Desjardins (Groupe CNW/Mouvement Desjardins)
Ce projet de superstation vient s'ajouter aux 200 bornes qui seront installées d'ici 2021 dans une grande partie du réseau des caisses du Québec et de l'Est de l'Ontario, et ce, en partenariat avec Hydro-Québec et Le Circuit électrique. Elles viendront renforcer le réseau existant du Circuit électrique et ainsi accélérer l'adoption par les citoyens de la voiture électrique.
Face au défi que représente la crise climatique, il est impératif que les leaders socioéconomiques québécois collaborent et travaillent ensemble à trouver des solutions pour accélérer la transition vers une économie sobre en carbone. « Nous sommes fiers de ce projet, de notre collaboration avec Hydro Québec et de la mobilisation de toutes et tous, au sein du Mouvement Desjardins, notamment notre réseau des caisses, grâce aux infrastructures desquelles nous pouvons bâtir ce maillage de bornes de recharge pour voitures électriques », de souligner Pauline D'Amboise, vice-présidente Gouvernance, Développement durable et secrétaire générale du Mouvement Desjardins. « Cet engagement s'ajoute aux décisions importantes que nous avons prises au cours des dernières années pour accélérer la transition énergétique telles que de rendre nos opérations carboneutres, investir dans des projets d'énergie renouvelable, diminuer l'empreinte carbone de notre portefeuille de placements et offrir à nos membres et clients de faire de même. Aussi, nous évaluons maintenant nos projets d'investissement et de financement selon des critères d'autorisation qui prennent en comptes les enjeux sociaux, environnementaux et de gouvernance. Nous allons continuer de collaborer avec Hydro-Québec pour développer des solutions innovantes dans le domaine du transport et de l'efficacité énergétique », affirme-t-elle. « De plus en plus de conducteurs se tournent vers les véhicules électriques et laissent l'essence au profit de notre énergie propre à nous », ajoute France Lampron, directrice Électrification des transports à Hydro-Québec et présidente du Circuit électrique. « Ce mouvement résolument bien engagé nous permet d'entrevoir un avenir plus sain tant au niveau de la qualité de l'air, de la santé publique que de notre balance commerciale. Et au Circuit électrique, nous mettons tout en œuvre pour y contribuer », de conclure Mme Lampron. À propos du Mouvement Desjardins Le Mouvement Desjardins est le premier groupe financier coopératif au Canada et le cinquième au monde, avec un actif de 310,9 milliards de dollars. Il figure parmi les 100 meilleurs employeurs au Canada selon le palmarès établi par Mediacorp. Pour répondre aux besoins diversifiés de ses membres et de ses clients, particuliers comme entreprises, sa gamme complète de produits et de services est offerte par son vaste réseau de points de service, ses plateformes virtuelles et ses filiales présentes à l'échelle canadienne. Figurant parmi les institutions bancaires les plus solides au monde selon le magazine The Banker, Desjardins affiche des ratios de capital et des cotes de crédit parmi les meilleurs de l'industrie. À propos du Circuit électrique Le Circuit électrique est le plus important réseau de recharge public du Québec. Il compte près de 2 000 bornes de recharge publiques, dont 200 de recharge rapide, déployées dans 16 régions du Québec. Depuis son inauguration, quelque 340 partenaires privés et institutionnels se sont joints au Circuit électrique, et le réseau compte maintenant plus de 55 000 membres. Les utilisateurs du Circuit électrique bénéficient d'un service d'assistance téléphonique 24 heures sur 24 exploité et géré par CAA-Québec ainsi que d'un service de repérage de bornes. Le site Web lecircuitelectrique.com et l'application mobile Circuit électrique pour iOS et Android sont mis à jour au fur et à mesure que de nouvelles bornes sont déployées. La carte de membre du Circuit électrique permet également aux utilisateurs d'accéder aux bornes de recharge du réseau FLO et du réseau public du Nouveau-Brunswick, le réseau branché. SOURCE Mouvement Desjardins Renseignements: Relations avec les médias : Chantal Corbeil, Porte-parole, Relations publiques, Mouvement Desjardins, 514 281-7229, media@desjardins.com; Louis-Olivier Batty, Relations avec les médias, Hydro-Québec, 514-289-4214, batty.louis-olivier@hydro.qc.ca CISION
Contribution: André H. Martel
La campagne éducative "Generation Electric", une initiative que devrait prendre Hydro-Québec8/6/2019
EDF Energy en Angleterre (une filiale de EDF - Électricité De France) prévoit de réfuter les mythes courants entourant les véhicules électriques et d'accroître la sensibilisation des consommateurs grâce au lancement d'une nouvelle campagne publicitaire grand public.
Surnommée «Génération électrique», la campagne vise à sensibiliser les consommateurs en particulier aux véhicules électriques. Il présente des consommateurs utilisant une gamme de véhicules électriques, y compris des voitures, des vélos et des planches à roulettes. Une autre série intitulée "Electric Adventures" permettra à différents influenceurs de se lancer dans un road-trip britannique dans les véhicules électriques, avec voitures, technologies et énergie fournies par EDF. Le but de la campagne est de s'attaquer aux mythes courants concernant la possession et la gestion d'un véhicule électrique, ainsi que de promouvoir les solutions de recharge de la société énergétique pour les véhicules électriques domestiques.
Béatrice Bigois, directrice générale des clients d'EDF Energy, a déclaré que le service public s'était engagé à inciter les consommateurs dans un avenir électrique. #HydroQuebec #SilenceRadio
«Peu importe votre âge ou votre passé, tout le monde a le pouvoir de changer la planète pour le mieux. Au fur et à mesure que les consommateurs d'énergie prennent conscience de leur impact sur l'environnement, ils se tournent de plus en plus vers des sources d'énergie à faibles émissions de carbone. » La campagne de marketing intégrée a été créée par M & C Saatchi Accelerator. Richard Alford, partenaire stratégique de M & C Saatchi, a déclaré que la campagne publicitaire était plus qu’un «projet typique» pour la société et que son slogan principal - «Génération électrique, tout le monde est bienvenu» - est un puissant appel à tous pour réduire ses émissions de carbone. En plaçant les énergies propres au centre de leur nouvelle campagne, EDF suit les autres services publics qui ont fait de même au cours des dernières années en Europe. Aucune initiative semblable n'a été recensée en Amérique, ce qui est dommage. Dans la Belle Province, la seule initiative pour inciter les gens à passer à l'électrique se fait à travers "Le Circuit Électrique", un petit département d'Hydro-Québec, responsable du réseau de bornes de recharge pan-québécois qui font un excellent travail pour améliorer l'accès à la recharge publique. Par contre, il serait rafraichissant de voir notre géant Hydro-Québec faire ce type de campagne publicitaire télévisée et web à grand déploiement qui sensibiliserait les citoyens à faire des choix énergétiques éclairés, et de diminuer leur empreinte carbonique à travers les transports électrifiés. Qu'en pensez-vous? Est-ce à Hydro-Québec de passer ce message, ou est-ce à de plus petites organisations comme l'AVÉQ ou Équiterre? Doit-on vraiment choisir, ou est-ce que des approches différentes par de nombreux acteurs serait préférable? Contributeur: Simon-Pierre Rioux |
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