Le gouvernement du Québec annonce un montant de 250,7 M$ afin de mieux soutenir les transporteurs scolaires dans l'électrification de leurs véhicules.
Cet investissement majeur et sans précédent est une réponse directe au Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030). Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l'Estrie, M. François Bonnardel, et le ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette, en ont fait l'annonce ce vendredi. L'électrification des transports représente une réelle occasion pour le Québec de contribuer à la lutte contre les changements climatiques. C'est pourquoi le gouvernement pose des gestes concrets pour réduire de façon significative les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux transports et ainsi atteindre la cible d'électrification de 65 % des autobus scolaires du parc québécois d'ici 2030. Grâce à l'atteinte de cette cible, ce sont plus de 800 000 tonnes de GES qui pourraient être évitées au cours des prochaines années. Ce soutien gouvernemental, provenant du Programme d'électrification du transport scolaire, permettra aux transporteurs de se conformer aux nouvelles mesures règlementaires qui obligeront le remplacement des autobus scolaires en fin de vie par des modèles électriques. Avec ces mesures, le gouvernement prévoit que la totalité des autobus scolaires qui entreront en service à partir de 2023 sera électrique. Citations « Je suis très fier d'annoncer cet investissement majeur pour l'électrification des autobus scolaires. Jamais un gouvernement n'a été aussi ambitieux. Nous donnons un coup de barre pour atteindre notre cible liée à l'électrification du transport scolaire d'ici 2030. Je suis convaincu que les gestes concrets posés par notre gouvernement nous permettront d'y parvenir. Ces avancées présentent des avantages évidents pour notre société. Je pense entre autres aux gains environnementaux, au développement de la filière de la fabrication de véhicules électriques et au recours à une source d'énergie propre produite ici. » François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l'Estrie « Avec notre Plan pour une économie verte, la priorité revient à l'électrification de l'économie québécoise. Et afin de réussir notre transition climatique, une grande partie de nos actions touchent le secteur des transports collectifs. Ce Programme d'électrification du transport scolaire représente donc une vitrine prometteuse pour améliorer le bilan environnemental du Québec, tout en sensibilisant les nouvelles générations aux défis climatiques. Je suis convaincu qu'avec cette initiative, nous atteindrons notre cible de 2030, pour le bien du Québec et de la planète. » Benoit Charette, ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval « Au-delà des mesures annoncées, nous exprimons un engagement envers le futur, la qualité de vie et la santé des jeunes. Je suis fier que le ministère de l'Éducation participe à cette réalisation aux multiples retombées. L'électrification du transport scolaire devient une véritable vitrine de la transition vers un transport d'élèves écoresponsable. Cette approche se veut un vecteur de sensibilisation des nouvelles générations quant aux avantages de recourir aux véhicules électriques pour répondre aux enjeux environnementaux. » Jean-François Roberge, ministre de l'Éducation Faits saillants
Cabinet du ministre des Transports
Contribution: André H. Martel
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Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents (TEI), démarre au mois de mars 2021 un exercice de consultation de l'écosystème québécois des transports électriques et intelligents (TEI) afin de sonder les acteurs de notre industrie sur les opportunités et défi liés à la croissance de ce secteur.
Dans le cadre de son mandat consistant à positionner le Québec comme leader mondial en transports électriques et intelligents, Propulsion Québec, avec le soutien du gouvernement du Québec, démarre plusieurs projets structurants pour son écosystème : Un projet de Feuille de route 2030 de l'industrie, qui permettra d'identifier les secteurs et sous-secteurs à fort potentiel de croissance et de valeur ajoutée au sein des transports électriques et intelligents. Ce projet sera réalisé en collaboration avec la firme Deloitte et soutenu par Hydro-Québec et la Caisse de dépôt et placement du Québec. Un projet d'étude sur la chaîne de financement ayant pour objectif de faire un état des lieux des sources de financement publiques et privées disponibles pour tous types d'organisations en transports électriques et intelligents selon leur phase de croissance et de développement. Ce projet sera réalisé en collaboration avec la firme EY et soutenu par la Caisse de dépôt et placement du Québec, Fondaction, MKB, Investissement Québec et Langlois Avocats. Un exercice de Planification stratégique pour orienter les activités et actions de la grappe sur la période 2021-2024, afin d'accompagner et soutenir au mieux ses quelque 215 membres. Un projet d'étude liée au développement de compétences spécifiques de la main-d'œuvre québécoise pour contribuer à la relance verte de l'économie du Québec et du Canada. Ce projet sera réalisé en collaboration avec le Conseil des technologies de l'information et des communications (CTIC) ainsi que des chercheurs de l'université de Toronto et du Massachussetts Institute of Technologies (MIT). Puisque ces projets concernent l'ensemble de notre écosystème et les créneaux porteurs de la mobilité de demain, les acteurs québécois des transports terrestres électriques et intelligents seront invités à répondre à divers sondages entre les mois de mars et de juin 2021, afin de partager leurs avis, leurs enjeux et défis, mais aussi leur expertise et vision. Les données récoltées permettront la réalisation des projets structurants qui accélèreront le développement de la chaîne de valeur québécoise en transport électrique et intelligent et ainsi de positionner le Québec parmi les leaders mondiaux dans les 10 prochaines années. L'industrie québécoise des TEI, en forte croissance depuis plusieurs années, a connu véritable boom au courant des derniers 12 mois et les gouvernements ont mis de l'avant les projets d'électrification de l'économie et de mobilité intelligente comme des vecteurs clés pour une relance durable et prospère. C'est grâce à ce premier grand exercice de consultation mis en place par Propulsion Québec à l'échelle nationale que nous parviendrons à structurer et optimiser la croissance et le positionnement des entreprises québécoises expertes en TEI sur la scène internationale. « Nous nous trouvons à un moment clé de notre histoire collective. De grandes opportunités se présentent et la demande pour le transport électrique et intelligent est en croissance exponentielle. Il nous faut saisir cette occasion unique de positionner le Québec sur l'échiquier mondial de la mobilité de demain, et de faire de notre industrie un modèle d'innovation et de réussite économique » précise Sarah Houde, présidente-directrice générale de Propulsion Québec À propos de Propulsion Québec La grappe des transports électriques et intelligents du Québec mobilise tous les acteurs de la filière autour de projets concertés ayant pour objectif de positionner le Québec parmi les leaders du développement et de l'implantation des modes de transport terrestre favorisant les transports électriques et intelligents. Créé en 2017, Propulsion Québec compte aujourd'hui près de 215 membres de différents secteurs et déploie ses ressources selon six chantiers distincts visant à développer et soutenir des projets innovants. La grappe bénéficie de l'appui financier du gouvernement du Québec, du gouvernement du Canada, de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), d'ATTRIX, du Fonds de solidarité FTQ, d'Hydro-Québec et de Québecor. Source Propulsion Québec CISION
Contribution: André H. Martel
Québec et Ottawa financeront à hauteur de 100 millions $ la construction d'une usine d'assemblages de bloc-batteries du constructeur de camions électriques Compagnie électrique Lion à Saint-Jérôme, dans les Laurentides.
Annoncé lundi, le projet dont la facture est évaluée à 185 millions $ devrait se traduire par la création de 135 emplois lorsque la construction du complexe sera achevée, en 2023. Par la suite, 150 postes de plus devraient s’ajouter.
L’annonce a été effectuée en conférence de presse à Montréal en présence du premier ministre canadien, Justin Trudeau, du premier ministre québécois, François Legault, et du président et fondateur de Lion Électrique, Marc Bédard. La contribution de Québec sera un prêt pardonnable de 50 millions $ lié à la création d’emplois. De son côté, le gouvernement Trudeau offre 50 millions $ par l’entremise du Fonds stratégique pour l’innovation. Le projet devrait permettre à Lion d’accroître sa production annuelle de véhicules à 2500 unités. La construction d'une usine devrait permettre à la société «d'améliorer sa structure de coûts», ce qui devrait contribuer à la rendre «plus compétitive», a fait valoir le gouvernement Legault dans un communiqué. Lion, qui a entre autres vendu des camions au géant Amazon et à la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN), compte actuellement 465 employés à Saint-Jérôme, où elle construit des autobus électriques et des camions urbains. La municipalité des Laurentides avait également offert un terrain à Lion afin d'accueillir l'usine de batteries. «(Environ) 80 % des composantes utilisées par Lion pour construire les véhicules proviendront d’environ 300 fournisseurs canadiens, a fait valoir M. Trudeau, dans ses remarques d’ouverture. Lion va devenir le premier fabricant de véhicules de poids moyens et lourds au Canada à produire ses propres batteries.» Pour sa part, M. Legault a souligné que les appuis financiers permettront au Québec de «bâtir une expertise en transport électrique». En plus de l'usine, l'entreprise établira un centre d’innovation pour effectuer de la recherche et du développement afin de mettre à l’essai et de perfectionner d'autres produits, notamment des batteries pour des véhicules d’urgence tels que des ambulances. Fondée en 2008, Lion doit bientôt prendre le chemin de la Bourse de New York pour financer sa croissance, qui passera également par l’ajout d’une usine de production aux États-Unis. La valeur boursière initiale de la nouvelle entité, qui s’appellera Lion et dont le symbole boursier sera «LVE», a été évaluée à 1,9 milliard $ US (2,5 milliards $ CAN). Julien Arsenault, La Presse Canadienne Microsoft Actualités
Contribution: André H. Martel
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