GM a annoncé hier son intention de dépasser Tesla en tant que leader du marché des véhicules électriques aux États-Unis. Pour y parvenir, le constructeur automobile américain prévoit mettre sur le marché plusieurs nouveaux véhicules électriques, dont un nouveau multisegment électrique à 30 000 $ USD (38 000 $ CAD).
GM a tenu son assemblée annuelle des actionnaires et a fait plusieurs annonces, notamment concernant ses plans d'électrification. Le fait que GM souhaite assumer la position de leader sur le marché des véhicules électriques aux États-Unis en utilisant les profits de ses ventes de véhicules à combustion interne a fait les gros titres: « GM prévoit devenir le leader sur le marché des véhicules électriques aux États-Unis tout en augmentant ses bénéfices grâce aux véhicules à moteur à combustion interne (ICE). » Aux États-Unis, GM est actuellement de loin le deuxième derrière Tesla en ce qui concerne les ventes de véhicules électriques. Tesla a grandement dépassé GM dans les ventes de véhicules électriques, elle a en fait déjà plusieurs tours d'avance. De plus, GM rappelle actuellement ses deux seuls véhicules électriques sur le marché, la Bolt EV et la Bolt EUV, en raison d'un risque d'incendie de batterie. Cependant, GM mise sur ses futurs véhicules électriques, issus de sa plateforme Ultium EV : La croissance de GM devrait être assurée par la plateforme modulaire de véhicules électriques Ultium que la société a développée pour lancer une nouvelle gamme de véhicules électriques utilisant des composants communs et évolutifs. La gamme de véhicules électriques à moteur Ultium comprendra la production de modèles à grand volume, y compris un multisegment Chevrolet au prix d'environ 30 000 $ USD, des multisegments Buick, des camions de Chevrolet, GMC et HUMMER, ainsi que des véhicules électriques haut de gamme de la division Cadillac tels que les prochains LYRIQ et CELESTIQ. Nous connaissions déjà tous ces véhicules électriques à venir, à l'exception d'un nouveau "multisegment Chevrolet de 30 000 $". Cela ressemble à une Bolt EV/EUV de nouvelle génération bâtie sur la plateforme Ultium. Mary Barra, PDG et présidente de GM, a commenté l'annonce : « La vision de GM d'un monde avec zéro accident, zéro émission et zéro congestion nous a placé en avance sur une grande partie de la concurrence en matière d'électrification, de services logiciels et d'autonomie. Nos investissements assujettis à cette croissance ont transformé GM de constructeur automobile en innovateur de plateforme, centré sur l’expérience client. GM utilisera ses plateformes matérielles et logicielles pour innover et améliorer leur expérience quotidienne, guidant la société vers un avenir entièrement électrique. » Selon Electrek Fred Lambert, d’Electrek est toujours heureux de voir les constructeurs automobiles s'engager en faveur de l'électrification ; cependant, il constate un problème récurrent chez GM : ils ne peuvent pas abandonner leur production de moteurs à combustion interne. Même dans cette dernière annonce sur les véhicules électriques, le constructeur automobile a confirmé son apport positif pour atteindre l'électrification : GM prévoit que plus de 50 % des usines en Amérique du Nord et en Chine seront en mesure de produire des véhicules électriques d'ici 2030. Cela signifie que 50% de la capacité de production de GM en Amérique du Nord et en Chine va être improductive en 2030. Avec la venue d’une dizaines de nouveaux véhicules électriques sur le marché au cours des prochaines années, il est fort possible que le changement de perception des consommateurs fasse en sorte qu'aucun acheteur sensé ne voudra acheter un véhicule à moteur à combustion d'ici 2025. Beaucoup de constructeurs automobiles risquent de ne pouvoir répondre à la demande et malgré cette annonce, il semble que GM sera parmi eux. Fred Lambert Electrek
Contribution: André H. Martel
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L'Angleterre sera le premier pays à exiger que les nouvelles maisons incluent des bornes de recharge14/9/2021
Le gouvernement britannique présentera une loi en 2021 qui exigera que toutes les maisons et tous les bureaux nouvellement construits soient équipés de bornes de recharge dans le pays.
Bornes de recharge et VÉ en Angleterre. Plus précisément, tous les nouveaux logements et bureaux devront être équipés de bornes de recharge « intelligents » capables de recharger automatiquement les véhicules pendant les périodes creuses. Les nouveaux immeubles de bureaux devront installer une borne de recharge toutes les cinq places de stationnement. La nouvelle loi fera de l'Angleterre le premier pays au monde à exiger que toutes les nouvelles maisons soient équipées de bornes de recharge. Cela renforcera également la confiance pour ceux qui passent des voitures à essence et à surmonter l'anxiété liée à l'autonomie, car de nombreuses maisons en Angleterre n'ont pas de stationnement ou de garages. La proposition vise à augmenter rapidement le nombre de bornes à travers l'Angleterre avant l'interdiction de vendre de nouveaux véhicules à combustible fossile au Royaume-Uni en 2030. Le gouvernement avait initialement présenté une proposition visant à obliger toutes les nouvelles maisons à disposer d'une borne de recharge avec une place de stationnement en 2019, comme l'avait alors mentionné Electrek. Nigel Pocklington, PDG de la société d'énergie propre Good Energy, a déclaré via le magazine Business Green : « La recharge flexible à la maison et sur le lieu de travail est cruciale pour décarboniser non seulement les transports, mais l'ensemble du système énergétique du Royaume-Uni. Tout comme l'amélioration de l'efficacité énergétique, le chauffage électrique et l'énergie solaire qui alimente 13,5 millions de foyers, nous espérons voir cela également dans la planification des nouvelles maisons. » L’obligation d’installer des bornes de recharges pour la maison et le bureau devrait être effective en 2022. De plus, le gouvernement britannique a annoncé une application gratuite appelée EV8 Switch, à l'occasion de la Journée mondiale des véhicules électriques : Cette application calcule combien d'argent les conducteurs britanniques pourraient économiser en passant à un véhicule électrique par rapport à leur véhicule essence ou diesel actuel, ainsi que des détails sur les économies de dioxyde de carbone (CO2) et les améliorations de la qualité de l'air qu'ils pourraient réaliser. Les conducteurs peuvent également voir quels véhicules électriques leur conviendraient le mieux en fonction de leur véhicule actuel et comment le passage à l'électrique pourrait s'adapter à leur mode de vie actuel. Les utilisateurs de l'application peuvent également voir à quelle distance se trouvent les sites de recharge les plus proches et quels trajets peuvent être effectués sans avoir à recharger en cours de route. Opinion d’un représentant d’Electrek Ayant été propriétaire de maisons Tudor, victoriennes, édouardiennes et neuves au Royaume-Uni, j'ai personnellement vécu ce que c'est que de vivre avec un stationnement sur la route et privé et je supporte totalement cette décision. Ma dernière nouvelle maison était déjà équipée de panneaux solaires, et si elle avait été livrée avec une borne de recharge, cela nous aurait certainement incité à passer à l'électricité, même il y a cinq ans. Lorsque vous n'avez pas de stationnement privé, il serait rassurant d'avoir la possibilité de recharger au travail. Et la possibilité d’installer plusieurs bornes de recharge sur les stationnements signifie moins de disputes avec vos collègues pour savoir qui les utilisera. Cette incitatif devrait vraiment aider à renforcer la confiance des gens afin qu'ils adoptent plus facilement le passage à un VÉ. C’est comme si les gens avaient une station-service à la maison. Pouvoir alimenter votre voiture à la maison est fantastique. Electrek
Contribution: André H. Martel
Musk confirme que la sortie du Roadster est reportée à 2023 et le Cybertruck à la fin de 20227/9/2021
Pour Tesla et ses fans, ce fut une triste semaine, car la société a retardé la production de deux de ses véhicules électriques les plus remarquables, le Roadster et le Cybertruck d'environ un an dans chaque cas.
Jeudi dernier, selon le site d’Electrek, citant des sources internes de l'entreprise, Tesla a publié une communication à l’interne, incluant une mise à jour du PDG Elon Musk concernant la production du Cybertruck. Ce communiqué confirmait que le lancement de la production du pick-up électrique n'aura pas lieu avant fin 2022. Musk aurait noté que la production de masse du véhicule serait très difficile, à cause de toutes les nouvelles technologies prévues dans le véhicule.
Musk avait déjà laissé entendre dans sa mise à jour de juillet que la production du Model Y avait priorité sur le Cybertruck en référence à l'usine du Texas, où la production du Model Y suivra un nouveau processus pour le moulage des véhicules. Peu de temps après, le site de commande et les communications avec les clients de Tesla confirmaient que les premières livraisons de Cybertruck auraient lieu début 2022, et non fin 2021 ; cela marquera le deuxième retard significatif pour le Cybertruck.
Cependant, ce n'était pas le seul gros retard annoncé la semaine dernière. Mercredi, Musk a confirmé les retards de l'un des nouveaux véhicules les plus attendus de l'entreprise. La deuxième génération du Roadster a été reportée à 2023, a confirmé Musk via Twitter. La pénurie de puces est problématique, a-t-il déclaré, affirmant qu'elle retardait le lancement de nouveaux produits. Le Roadster a été initialement dévoilé en novembre 2017 et prévu pour 2020. À l'époque, Musk avait évoqué des données impressionnantes, notamment 0-100 km/h en 1,9 seconde, une vitesse de pointe de 402 km/h et 1000 km d'autonomie à partir d'une batterie de 250 kWh. Tesla a presque immédiatement commencé à accepter des réservations de 50 000 $ (63,000 $ CAD) pour le Roadster standard, dont le prix est de 200 000 $ (252,000 $ CAD). Par contre, pour acheter l'un des premiers modèles de la série Founders, les clients devaient verser le montant total de 250 000 $ (315,000 $ CAD). Cependant, les revendications concernant les batteries de Tesla pour le Roadster et le Semi (qui ont été dévoilées en même temps que la Roadster) ont intrigué les analystes. Alors que le lancement prévu du Roadster en 2020 approchait, Musk avait également admis que les travaux d'ingénierie ne seraient pas terminés à temps. Plus tôt cette année, il a parlé de technologie des fusées pour le Roadster et a déclaré que Tesla compléterait ses travaux d’ingénierie en 2021, et que la production suivrait en 2022.
Accélération Tesla Roadster 2020 et Model Plaid
Actuellement, le Roadster, le Semi et le Cybertruck sont toujours en attente de production. Plus tôt cette année, Tesla avait brusquement annulé le Model S Plaid + avant son lancement. Ce modèle haut de gamme était censé combiner les performances du Model S Plaid avec une autonomie de 836 km. Peut-être pour alimenter le battage médiatique, le PDG aurait affirmé, lors de la même réunion qui confirmait le retard de production du Cybertruck, qu'il prévoyait produire sa Tesla à 25 000 $ USD à partir de 2023. Bien que ce soit une tactique typique de Musk, la production de masse d’une Tesla plus abordable pourrait être bénéfique pour les consommateurs. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Subaru a publié aujourd'hui de nouvelles photos et détails de son premier véhicule électrique, le Solterra, qui arrivera sur le marché l'année prochaine.
Comme son partenaire Toyota, Subaru prend son temps pour s’impliquer dans la production de véhicules électriques. Plus tôt cette année, elle avait finalement présenté son premier véhicule tout électrique : le Solterra . À ce moment, le constructeur automobile japonais n'avait publié qu'une esquisse du véhicule et avait livré peu de détails sur le nouveau véhicule électrique. Aujourd'hui, Subaru a publié quelques détails supplémentaires sur sa page Web : « La prochaine génération de VUS Subaru a un nom : Solterra. La Subaru Solterra 2023, qui a été nommée en combinant les mots latins « Soleil » et « Terre », est construite sur la plateforme mondiale e-Subaru, une nouvelle architecture de véhicule tout électrique. Le Solterra EV apporte la fiabilité éprouvée de la marque Subaru, la technologie de sécurité de pointe et l'ingénierie légendaire de la traction intégrale à un VUS entièrement électrique respectueux de l'environnement. Le VUS électrique Subaru Solterra, l'évolution naturelle des performances tout temps et tout-terrain de Subaru devrait être mis en vente en 2022. » Le constructeur automobile a également publié plusieurs nouvelles images beaucoup plus révélatrices que l’esquisse originale : Le constructeur automobile a présenté l'intérieur du prochain véhicule électrique :
Notre Subaru la plus avancée technologiquement à ce jour. Le nouveau Solterra est silencieux, spacieux et confortable, équipé de toute la technologie de cabine dont vous avez besoin dans un VUS moderne. »
Le Solterra devrait être disponible sur le marché à la fin de l'année prochaine en tant que modèle 2023. Selon Electrek : C'est agréable de voir plus de photos, et d'après ce qu’ils voient, cela semble une belle réussite. À leur avis, c’est la plus belle Subaru à ce jour, surtout pour les fans de Subaru. Cependant, ils trouvent étrange que l'entreprise se vante de son excellent système de traction intégrale, car tous les véhicules électriques à double moteur ont de meilleurs systèmes de traction intégrale que tous les véhicules à moteur à combustion, y compris Subaru. Subaru peut prétendre avoir une meilleure transmission intégrale que tout autre véhicule à moteur à combustion grâce à sa conception de liaison symétrique, mais les véhicules électriques à double moteur peuvent avoir une symétrie parfaite. Toujours selon Electrek, Subaru ne devrait donc pas être avantagée face aux véhicules électriques, mais elle aura toujours une excellente traction intégrale. Quoi qu'il en soit, les représentants d'Electrek sont ravis de voir le premier véhicule tout électrique Subaru. Electrek
Contribution: André H. Martel
La société allemande Schaeffler vient de dévoiler un nouveau système d'entraînement innovant pour vélos électriques qui élimine les chaînes et courroies de vélo traditionnelles et les remplace par un système entièrement électrique. Le nouveau système est connu sous le nom de Schaeffler Free Drive et marque l'entrée de l'une des transmissions de vélos électriques les plus différentes que nous ayons connues depuis des années.
Le Free Drive, qui a été codéveloppé avec le spécialiste des transmissions de vélos électriques Heinzmann, est basé sur un générateur installé dans le boîtier de pédalier du vélo. L'action de pédalage du cycliste alimente le générateur et convertit l'énergie mécanique en énergie électrique. Cela élimine le besoin de toute forme de transmission de puissance mécanique à la roue arrière, telle que des chaînes, des courroies ou des arbres de transmission. L'électricité est plutôt transmise au moteur de la roue arrière, où elle est reconvertie en énergie mécanique pour faire avancer le vélo. Ce système « bike-by-wire » est entièrement contrôlé par un réseau de communication CAN (réseau de zone de contrôleur) entre le moteur, la batterie, le générateur et l'électronique de commande. Le générateur est capable de faire varier la résistance des pédales en fonction de l'effort de pédalage requis ou sélectionné. Si le cycliste pédale assez fort pour créer un excès d'énergie (plus que ce qui est nécessaire pour alimenter le moteur à la vitesse actuelle), cette énergie est transférée dans la batterie du vélo électrique pour être utilisée plus tard. Le moteur arrière a la capacité de freinage par récupération, une façon de plus de recharger la batterie pendant le roulement.
Le moteur n'est pas particulièrement puissant à seulement 250 W, bien que ce soit la limite permise par l'UE pour les moteurs de vélos électriques en Allemagne. Ce système d’entrainement est conçu pour la conduite assistée par pédalier, et non pour la conduite à grande puissance, et peut donc se contenter d'un moteur plus petit que celui que l'on voit sur de nombreux vélos électriques en Amérique du Nord.
Bien que cela puisse sembler être un système trop compliqué pour les vélos électriques conventionnels, ses avantages pour les vélos électriques non conventionnels ne peuvent être ignorés. Les systèmes d'entraînement pour les vélos électriques cargo, en particulier ceux à trois ou même quatre roues, peuvent devenir compliqués et coûteux lorsqu'ils sont alimentés par des moyens mécaniques traditionnels. Mais un système bike-by-wire permettrait aux concepteurs de vélos électriques cargo plus de créativité dans l'aménagement du vélo. Ils ne seraient plus contraints de concevoir autour d'une longue chaîne ou de changements de vitesse à plusieurs niveaux avec des arbres de renvoi et des dérailleurs. Au lieu de cela, ils peuvent concevoir en fonction des besoins du véhicule et simplement intégrer le système électrique autour du cadre si nécessaire. De plus, le nouveau système d'entraînement permettrait aux coureurs de répondre enfin « Oui ! » à l'une des questions les plus courantes des passants voyant un vélo électrique pour la première fois : « Est-ce qu'il se recharge lorsque vous le pédalez ? »
L'un des principaux inconvénients de la configuration est une efficacité de pédalage réduite. Les chaînes restent le moyen le plus efficace d'alimenter un vélo et les transmissions par courroie n'offrent qu'une légère perte d'efficacité.
Un représentant de Schaeffler a expliqué à Electrek que le Free Drive est environ 5 % moins efficace que les entraînements par chaîne. Comme il l'a expliqué, cela signifie que le cycliste aurait besoin soit d'une batterie 5 % plus efficace pour obtenir la même distance, soit d'une autonomie 5 % plus courte par rapport au même vélo avec transmission par chaîne. Mais l'efficacité n'était pas l'objectif principal de l'équipe, et ils considèrent que la légère baisse d'efficacité vaut le compromis, c'est-à-dire la liberté de conception accrue qui devrait ouvrir la porte à d'innombrables opportunités pour la construction de vélos électriques intéressants.
Schaeffer présentera le Free Drive au salon Eurobike 2021 à Friedrichshafen, en Allemagne. Il sera situé sur le stand de leur partenaire commercial, Heinzmann.
Image credits: Schaeffler Electrek
Contribution: André H. Martel
Un nouveau rapport indique que les emplacements coûteux dans les centres commerciaux seraient remplacés par des centres de vente au détail à faible coût, des essais à distance et des centres de livraison supplémentaires.
C'est peut-être la fin de la route pour les magasins Tesla de type boutique que l'on trouve dans de nombreux centres commerciaux à travers les États-Unis. Selon le rapport de mercredi d' Electek , citant des sources proches de la direction, le constructeur automobile abandonnera ces emplacements en faveur d'options moins chères. Plus précisément, Tesla voudrait localiser des espaces de vente au détail moins chers et se concentrer sur les centres de livraison.
Avec ce changement potentiel, non confirmé, les employés de la vente au détail déménageraient dans de nouveaux emplacements moins chers. . En outre, davantage d'employés travailleraient à distance dans un hub virtuel pour que les clients puissent répondre à leurs questions. Tesla pourrait donner à cette nouvelle main-d'œuvre virtuelle le pouvoir de guider les acheteurs potentiels vers des essais à distance sans avoir besoin de louer un espace dans un centre commercial à haute fréquentation. Pendant ce temps, de plus grands centres de livraison pourraient être créés et potentiellement se combiner avec des centres de services. Tesla n'exploite pas de service de relations publiques pour répondre aux demandes de commentaires, il n'est donc pas clair à quel point l'entreprise vise ce changement. Cependant, ce ne serait pas la première fois que l'entreprise voudrait bouleverser la façon dont elle vend des voitures. Il y a des années, Tesla a annoncé son intention de fermer tous les emplacements physiques pour passer à l'achat de voitures en ligne. Peu de temps après avoir fait cette annonce, la société a fait marche arrière et a maintenu la plupart de ses magasins de détail ouverts. Le nouveau plan ressemble davantage à une approche hybride de la proposition initiale. Tesla peut abandonner les espaces de vente au détail dispendieux, économiser de l'argent tout en gardant une empreinte physique dans les zones où les clients peuvent voir les véhicules électriques en personne. Nous devrons attendre et voir si Tesla enclenche cette opération. Si c'est le cas, l'achat d'une Tesla pourrait devenir encore plus simple. Road Show
Contribution: André H. Martel
La Chine lance un nouveau programme de crédit audacieux en faveur des véhicules électriques11/6/2020
Cette annonce n’a peut-être pas fait la une des journaux, mais une nouvelle forme de crédits pour les véhicules électriques testée à Pékin pourrait révolutionner le marché des VÉ.
Cette semaine, le monde des véhicules électriques est en effervescence avec l'annonce de la venue d'une nouvelle batterie qui offre un potentiel énergétique d’environ 1,6 million de km, mais une autre innovation, beaucoup moins tape-à-l’œil, pourrait avoir des implications encore plus importantes pour le secteur des véhicules électriques. Selon Electrek. «Tesla a capitalisé environ 354 millions de dollars au premier trimestre 2020 en vendant des crédits de carbone». Fiat Chrysler et General Motors, entre autres, achètent des milliards de dollars de crédits de CO2 annuellement pour éviter de payer des amendes.» Malgré le fait que l'administration Trump soit en train d'annuler les règles d'économie de carburant qui incluent les crédits de gaz à effet de serre, Tesla a reçu beaucoup de demandes pour des crédits au fédéral. Même sans ces ventes de crédits de gaz à effet de serre, «Tesla a réalisé plus de 2 milliards de dollars grâce à la vente de crédits environnementaux au fil des ans, mais ceux-ci consistaient principalement en crédits pour véhicules zéro émissions (VZE) venant d’États qui adhéraient au CARB (California Air Resources Board) », tel que rapporté par Electrek dans un article en juin dernier. La Chine a accordé beaucoup d'attention à la demande de crédits environnementaux pour les véhicules électriques sur les marchés occidentaux, et cette semaine, le Beijing Environmental Exchange a mis sur pied un système de crédit similaire pour inciter les consommateurs à conduire une voiture électrique, ou diminuer l’utilisation de leurs voitures. Comme l'explique Electrek: les quotas d'émission de carbone sont généralement échangés entre les entreprises. Mais l'application mobile de la bourse de Pékin permettra maintenant aux propriétaires de voitures individuelles de créer un compte et d'accumuler des crédits. Xinhua Net, une source d'information publique chinoise, a confirmé cette semaine que cette nouvelle solution neutre en carbone fournira un incitatif basé sur le marché pour encourager les propriétaires de voitures à réduire leur fréquence de conduite et offrira aux entreprises la possibilité d’acheter les quotas d'émission économisés par les propriétaires de voitures. L'article faisait également référence à une entrevue avec Wang Huijun, vice-président exécutif de la bourse, qui a expliqué que les émissions quotidiennes moyennes de dioxyde de carbone pour un véhicule électrique sont de 0,83 kg, tandis qu'un véhicule à carburant avec un moteur ne dépassant pas 1,2 litre rejette 2,58 kg de dioxyde de carbone en moyenne par jour. » Xinhua a poursuivi en disant qu’un conducteur peut facilement permettre la réduction d’émissions de carbone d'une tonne s'il ne conduit pas la voiture pendant environ 200 jours sur une période de trois ans. Les autorités municipales espèrent inciter 1 million de propriétaires urbains de voitures à réduire leurs émissions de carbone de 1 million de tonnes d'ici trois ans. » Ce qui veut dire que le gouvernement chinois paiera les citoyens pour passer des moteurs à combustion traditionnels aux véhicules électriques ou pour ne pas conduire du tout. L'objectif de Pékin qui est de convaincre 1 million de propriétaires de voitures en milieu urbain de participer à la campagne de 1 tonne est ambitieux, mais représente moins d'un tiers des conducteurs urbains, car Pékin faisait partie des 11 villes en Chine qui comptaient plus de 3 millions de voitures sur la route en 2019. " Toujours selon Electrek, en utilisant la plateforme verte des voyageurs de la Bourse de l'environnement de Pékin, les propriétaires de véhicules privés accepteront d’installer dans leur voiture un appareil intelligent pour valider la réduction des émissions de la voiture. Les émissions seront ensuite comptabilisées dans leur compte pour y accumuler des crédits. Ce processus permettra à d'autres consommateurs ou sociétés (y compris les banques et les compagnies d'assurance) d’acheter des crédits en espèces. Les participants n’en retireront qu’un peu moins qu’un dollar par jour en moyenne. Mais au cours de l'année, ils pourront gagner quelques centaines de dollars ou plus lorsque ces crédits se seront additionnés. Ce concept n'est pas nouveau. Metro Mile et d'autres assureurs aux États-Unis proposent des programmes similaires qui utilisent des appareils pour surveiller la conduite de leurs assurés et Pékin a également mis ce genre de système en place depuis quelques années, comme leur plateforme d'assurance automobile qui leur permet de qualifier le comportement de conduite leurs clients. Mais ce que Pékin a lancé cette semaine est unique en ce qu'il réduit non seulement la facture d'assurance, mais paie pour ne pas conduire du tout ou si vous roulez dans un véhicule zéro émission". Alors que l'Europe est souvent considérée comme étant le chef de file mondial des véhicules électriques et que Tesla, la société de véhicules électriques la plus célèbre au monde, est située aux États-Unis, la Chine prend de plus en plus de place. Pékin est à la fine pointe du secteur des véhicules électriques depuis un certain temps maintenant et contrôle presque tous les marchés des véhicules électriques. En 2018, Oilprice avait confirmé que la Chine contrôlait indirectement le marché des véhicules électriques en raison de son quasi-monopole à différents niveaux de la chaîne d'approvisionnement, notamment dans le cas des batteries lithium-ion. À cette époque, Oilprice rapportait que la Chine produisait environ les deux tiers de l'approvisionnement mondial en batteries lithium-ion, le type de batterie le plus couramment utilisé dans les véhicules électriques. De plus, ces batteries représentent 40% de la valeur des voitures. À l'heure actuelle, l'Europe est loin de pouvoir rivaliser avec la Chine en matière de production de batteries lithium-ion. En fait, actuellement, l'ensemble du continent ne détiendrait que 1% du marché. C’est une des raisons qui justifie le fait que beaucoup de manufacturiers de véhicules électriques du monde entier déplacent toute leur production vers la Chine. Cette innovation du marché du crédit est une autre façon pour Pékin de raffermir sa position à l'avant-garde du secteur des véhicules électriques. Par Haley Zaremba pour Oilprice.com Oil Price.com
Contribution: André H. Martel
Alors que les voitures électriques influencent la demande mondiale de pétrole à un rythme de plus en plus rapide, de nouvelles recherches démontrent que les bus électriques ont jusqu’à présent un plus grand impact sur la consommation d’énergie fossile.
Les véhicules électriques ont réduit d’environ 3% la croissance de la consommation du pétrole depuis 2011, une part plus importante que jamais. Et jusqu'à présent, plus des trois quarts de la réduction de la consommation de l'énergie fossile provient des bus électriques, rapporte Bloomberg .
Le rapport estime que 1,000 bus électriques sur la route réduisent la consommation de 500 barils d'énergie fossile chaque jour. En comparaison, le même nombre de véhicules électriques ne réduit que de 15 barils par jour.
Ces données viennent essentiellement de la Chine, note Bloomberg. Un rapport de l'année dernière a révélé que sur les 385,000 autobus électriques dans le monde en 2017, environ 99% se trouvaient en Chine. Leur croissance a été très rapide. La ville de Shenzhen a annoncé en 2017 qu'elle avait complètement électrifié sa flotte de 16,000 bus . Bloomberg estime que la consommation de gaz et de diesel diminuera de 96,000 barils par jour cette année en raison de l’augmentation des véhicules électriques, ce qui porterait la diminution de la consommation accumulée à 352,000 barils par jour depuis 2011. Mais, malheureusement, la demande mondiale de pétrole a augmenté également de 12 millions de barils par jour au cours de la même période. Les estimations futures prévoient un impact beaucoup plus important, car les véhicules électriques pourraient réduire la demande de 6,4 millions de barils par jour d'ici 2040. La Chine est de loin le leader des bus électriques, mais d'autres pays font de plus en plus d’efforts pour électrifier leurs transports en commun. Delhi, en Inde, a récemment approuvé une commande de 1,000 bus électriques, selon un rapport de Mercom India. Le gouvernement de Delhi a déclaré: «C’est le plus grand engagement jusqu’à présent pour une ville indienne et parmi toutes les villes hors de la Chine.» De plus, un certain nombre de villes et d’universités américaines ont fait l’acquisition de flottes de bus électriques ces dernières années. Et en 2017, 12 grandes villes sur la planète ont décidé de n'acheter que des bus 100 % électriques à partir de 2025 . Selon Electrek: Il semble logique de croire que les autobus électriques aient plus d’effet sur la demande de pétrole que les véhicules électriques selon les normes actuelles. Les bus circulent presque toute la journée et les bus à combustion interne ne sont pas les véhicules les moins énergivores Le passage aux autobus électriques a un énorme impact avant même de considérer les avantages environnementaux connexes. En effet, la plupart de ces autobus circulent dans les zones urbaines et contribuent donc à réduire la pollution atmosphérique et sonore dans les villes. Souhaitons que davantage de villes et de gouvernements de la planète prennent note de l'implication de la Chine et décident de suivre cet exemple. Electrek
Contribution: André H. Martel
Volkswagen fait partie des constructeurs traditionnels qui s’investissent dans les véhicules électriques. Ils menacent maintenant de quitter un important groupe de pression de constructeurs en désaccord avec leurs politiques en matière de véhicules électriques.
Les constructeurs automobiles ont fait la promotion de politiques visant à ralentir l'adoption de véhicules électriques par le biais de groupes de lobbying pendant des années.
Plus récemment, les associations de constructeurs automobiles se sont opposées aux efforts visant à accroître la consommation moyenne de carburant, ce qui aurait facilité la construction de véhicules électriques en grande quantité. Il est intéressant de noter que plusieurs constructeurs automobiles qui prétendent vouloir devenir des constructeurs de voitures électriques continuent de soutenir indirectement ces efforts de lobbying. Volkswagen semble maintenant prendre conscience de ce problème et fait pression sur l'Association de l'industrie automobile allemande (VDA), un puissant groupe de lobbying en Allemagne, pour promouvoir les véhicules électriques. Le Welt allemand a rapporté (Traduit de l'allemand): « La liste des critiques de VW est longue. Principalement, VW souhaite que l’association se retire de la stratégie « d’ouverture technologique » et quelle s’assure que toute leur énergie soit uniquement concentrée sur la croissance des véhicules tout électriques. « Le développement et la promotion de tout véhicule à énergie fossile ou de toute énergie variante doit cesser immédiatement. Cela risque d’affecter l’avenir de l’industrie selon le patron de VW Herbert Diess. » En bref, VW veut que l’association cesse de pousser les véhicules «à carburant de remplacement» et se concentre sur les véhicules électriques. La VDA a répondu en affirmant que «d’autres solutions en matière de motorisation et de carburant restaient viables», mais on prévoit rencontrer VW prochainement pour discuter de la question. Lorsque GM annonçait son intention de ne produire que des véhicules électriques, un groupe de pression auquel participait GM faisait pression sur l'EPA et sur l'administration Trump pour qu'ils respectent les exigences de consommation de carburant émis par l’administration Obama qui les auraient obligés à fabriquer davantage de véhicules électriques. Comme la société était en désaccord avec cette demande, GM aurait logiquement dû déclarer publiquement son opposition à cette demande. Mais comme ils soutiennent encore beaucoup d'autres efforts dirigés par le groupe de pression ils ont décidé de ne pas s’exprimer publiquement. Ne s’agit-il pas d’une question cruciale pour le développement de l’industrie des véhicules électriques? VW a commis de nombreuses erreurs en matière de consommation de carburant et de développement de véhicules électriques au fil des ans, mais la compagnie semble aller dans la bonne direction. Comme on dit chez nous : Les bottines semblent suivre les babines. Qu'en pensez-vous? electrek
Contribution: André H. Martel
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