À la suite d’une levée de fonds qui a permis de lever près de 60 millions $ CAD, Lightyear annonce la livraison des premiers exemplaires de la One pour la fin 2021.
Les premiers exemplaires de la Lightyear One, en édition limitée à 946 unités, seront livrés aux clients européens, notamment en Norvège et en Suisse. La One devrait coûter environ 224 000$ CAD et offrira une grande autonomie. Le constructeur annonce près de 700 km sur une seule charge. Une performance rendue possible par le travail réalisé sur la partie aérodynamique mais également par l’intégration de cellules solaires sur la carrosserie de la limousine. Celles-ci offrent jusqu’à 60 kilomètres d’autonomie supplémentaire par jour. D’autre part Lightyear teste actuellement sa technologie solaire sur deux autres véhicules. Une Tesla Model 3 ainsi qu’une Volkswagen eCrafter sont ainsi utilisés pour réaliser des essais. L’objectif est de mettre au point une technologie solaire fiable et durable. Fondée en 2016 par 5 étudiants de l’Université d’Eindhoven, l’entreprise projette de lancer un second modèle financièrement plus accessible. Il permettra d’atteindre le marché de masse. Par la suite, Lightyear compte aussi proposer ses compétences dans le solaire à d’autres constructeurs automobiles. Arnaud Marchal Automobile Propre
Contribution: André H. Martel
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Volkswagen a construit ses véhicules électriques sur sa plateforme modulaire MEB pour la consommation de masse, contrairement à ce projet qui utilise cette plateforme modulaire pour produire des véhicules, comme ce catamaran électrique.
VW fournit maintenant des éléments de sa plateforme modulaire au chantier maritime Silent Yachts, spécialisé dans la construction de bateaux solaires électriques. Selon un communiqué de presse de VW, la société a lancé son premier yacht en 2009. Toujours selon VW, les catamarans de Silent Yachts utilisent l'énergie solaire pour la propulsion et pour tous les équipements à bord, appuyée par une génératrice diésel de secours. Le catamaran Silent 55 peut parcourir près de 160 km par jour grâce à l'énergie solaire, a déclaré le constructeur automobile. En plus d'utiliser des composants MEB, Silent Yachts s'est associé à Cupra une division de la compagnie espagnole Seat propriété de VW, axée sur la performance, pour la conception d'un nouveau modèle de catamaran
Volkswagen MEB-equipped Silent Yachts Cupra Design catamaran
VW a confirmé qu'elle souhaite offrir sa plateforme modulaire MEB à d'autres fabricants. Elle a produit son ID Buggy pour illustrer sa capacité de diversification, et le partenariat avec Silent Yachts démontre que le constructeur automobile ne vise pas uniquement les véhicules terrestres. Aucun autre manufacturier automobile n'a encore profité de la plateforme modulaire. Fisker avait déjà tenté de négocier une entente pour utiliser la plateforme MEB pour son multisegment électrique Ocean, mais a finalement signé une entente avec Magna. Pour le moment, le multisegment ID.4 sera le premier véhicule MEB aux États-Unis. Le véhicule devrait être disponible chez les concessionnaires d’ici quelques semaines, il a été conçu pour faire compétition aux multisegments à essence grand public comme le Honda CR-V et le Toyota RAV4, et VW prévoit entreprendre sa production localement à l'usine VW de Chattanooga, Tennessee, à partir de 2022. Le classique Microbus tout électrique, inspiré du ID.Buzz présenté pour la première fois en 2017 serait le prochain modèle disponible aux États-Unis. Il devrait être disponible sur le marché américain dès 2023. On avait initialement prévu le lancer en 2022, mais des retards dans la production ont forcé VW à repousser le lancement. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le monde a investi un record de 635 milliards de dollars CAD en 2020 en énergie renouvelable, en véhicules électriques et en d'autres technologies pour réduire la dépendance du système énergétique mondial aux combustibles fossiles.
Selon un rapport publié mardi par BloombergNEF, les investissements dans la transition vers une économie sobre en carbone ont connu une augmentation de 9% par rapport à 2019. Ces investissements ont été possibles malgré la pandémie de Covid-19. La croissance n'a cependant pas été répartie uniformément dans le monde. Les investissements dans les énergies renouvelables, qui représentaient la plus grande partie des dépenses recensées par la BNEF, ont grimpé de 52% en Europe par rapport à l'année dernière, mais ont diminué de 20% aux États-Unis et de 12% en Chine. Ces investissements records sont le fruit d’une augmentation de la pression pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et éviter les effets les plus désastreux du changement climatique. Mais même l'augmentation massive des dépenses pour la création de parcs éoliens et solaires, le stockage d'énergie et les véhicules électriques ne suffiront pas à atteindre l'objectif de l'Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés Celsius. Il est très encourageant de voir l’importance accrue des investissements mais c'est bien en deçà de ce qui serait nécessaire pour atteindre l’objectif de réduire de 2 degrés le réchauffement climatique», a déclaré dans une entrevue, Angus McCrone, rédacteur en chef de BNEF. Toujours selon le rapport, les investissements en énergies renouvelables ont augmenté de 2% dans le monde, stimulées par la croissance accentuée de l'énergie solaire et une augmentation de 56% concernant les projets éoliens offshore, pour atteindre 50 milliards de dollars (64 milliards CAD). Bien que ce ne soit pas une année record pour les dépenses en électricité propre, la baisse des coûts d’aménagement a permis aux développeurs d'installer plus d'énergies renouvelables que jamais auparavant, ajoutant 132 gigawatts d'énergie solaire et 73 gigawatts d'énergie éolienne. La baisse des dépenses d'énergie propre aux États-Unis l'année dernière est intervenue après que les investissements aient atteint un niveau record en 2019, les développeurs de parcs éoliens ayant profité au maximum des crédits d'impôt avant leur expiration. "La pandémie de coronavirus a freiné les progrès de certains projets, mais l'investissement global dans l'éolien et le solaire a été énergique et les ventes de véhicules électriques ont augmenté plus que prévu", a déclaré Jon Moore, directeur général de BNEF. «Les implications gouvernementales s’intensifient à mesure que de plus en plus de pays et d'entreprises s'engagent à atteindre des objectifs de zéro net.» Cette année, l'un des principaux secteurs visés par les investissements de transition énergétique était le transport propre. L'Europe a ouvert la voie, en investissant plus de 64,7 milliards de dollars (82 milliards CAD) en transport électrique, dépassant pour la première fois le continent asiatique. La Chine suivait de près avec 45,3 milliards de dollars (54.5 milliards CAD) d'investissements, qui représentent selon le BNEF ses plus petits investissements depuis 2016. Et alors que les actions du constructeur de véhicules électriques Tesla montaient en flèche pour faire d'Elon Musk l'homme le plus riche du monde, la concurrence augmentait également sa présence sur le marché des VÉ. Les manufacturiers de VÉ ont amassé environ 24,5 milliards de dollars (31.1 milliards CAD) sur les marchés boursiers l'année dernière, contre seulement 1,6 milliard de dollars (2 milliards CAD) en 2019. Toujours selon le rapport, les investissements mondiaux dans le captage et le stockage du carbone ont triplé pour atteindre près de 3 milliards de dollars (3.8 milliards CAD) en 2020. Cette technologie pourrait jouer un rôle clé dans la réduction des émissions occasionnées par des industries fortement polluantes. Une grande partie de la croissance de cette approche en 2020 est due à la décision du gouvernement norvégien d’autoriser un nouveau projet qui stockera les émissions de carbone sous la mer du Nord. Josh Saul and Will Mathis Bloomberg Green
Contribution: André H. Martel
L'entreprise de Toronto prévoit déployer les deux premières des six véhicules légers électriques (LEV) dans le marché croissant de la micro mobilité d’ici la fin de 2021
Le fabricant torontois de vélos électriques et de scooters électriques Daymak a annoncé son intention de mettre sur le marché six véhicules électriques légers (LEV) sous la bannière «Avvenire», alors qu’elle s’investit de plus en plus dans le marché en pleine croissance de la micro mobilité. La gamme proposée comprendra: un vélo électrique capable de parcourir 100 kilomètres sur une seule charge; un vélo électrique monoplace avec caméra de recul; un scooter de mobilité quatre saisons à traction intégrale, un véhicule avec cabine à traction intégrale; un véhicule tout-terrain sans émissions; un coupé deux places à trois roues; et un drone habitable piloté par un pilote breveté. Tous les véhicules, sauf le drone, pourront bénéficier de recharge solaire. Selon le fondateur de l'entreprise, Aldo Baiocchi, les LEV seront fabriqués au Canada et créeront jusqu'à 500 nouveaux emplois. Alternatives solaires «Le lancement de cette gamme de véhicules devrait redéfinir le transport en véhicules électriques légers. La technologie que nous concevons intègrera l'énergie solaire à notre gamme de véhicules pour offrir une alternative efficace, confortable et écologique aux véhicules traditionnels émetteur de carbone», déclare Baiocchi. La stratégie de fabrication de la société contraste avec l'annonce faite plus tôt cette année par son concurrent Electra Meccanica, qui a décidé de produire la Solo aux États-Unis, une voiture électrique à trois roues conçue pour un seul passager. Selon Daymak, lles LEV de Avvenire sont déjà en développement alors que la gamme complète sera disponible d'ici 2025. Elle prévoit débuter la livraison des deux modèles de vélos électriques, le Terra et le Foras, dès la fin de 2021. «Chez Daymak, notre objectif est de fabriquer des véhicules propres exceptionnels qui auront un impact positif sur l'environnement pour les générations actuelles et futures. Nous construisons nos véhicules pour offrir une liberté de mouvement auxquels s’ajoutera le plaisir de conduire », a ajouté Baiocchi. Passage vers le haut de gamme Incorporé en 2002, Daymak est surtout connue en tant que distributeur et développeur de vélos électriques de milieu de gamme, de scooters électriques et d'autres véhicules légers électriques personnels. La nouvelle gamme Avvenire a une allure beaucoup plus futuriste, pensez à des cadres noirs élégants et à des portes ou des trappes d’accès de type papillon laisse entrevoir la production de véhicules haut de gamme pour la société. Le prix de lancement de la Terra sera 3500 $ alors que nous attendons toujours de connaitre le prix du drone Skyrider . Il s'agit de la deuxième annonce majeure de Daymak cette année. En février dernier, la compagnie avait dévoilé un vélo électrique pliable et facile à assembler destiné au marché des consommateurs. Selon son site Web, le vélo est actuellement distribué au Canada, dans certaines régions des États-Unis, dans quelques pays européens, ainsi qu'au Japon, à Porto Rico et au Guatemala. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
La croissance rapide de l'énergie éolienne et solaire rendra la décarbonisation des réseaux plus facile, mais le transport demeurera un problème majeur sur la planète.
Les véhicules à moteur à combustion sont omniprésents, les entreprises vendent des véhicules plus gros et plus émetteurs de gaz et les consommateurs les achètent toujours, et il semble y avoir une ferme réticence à s'engager dans un changement à l'échelle mondiale dans le secteur de l'énergie. Nous savons tous que ce sera une route difficile. Pour en savoir un peu plus sur les options à envisager tournons-nous vers le leader mondial de l'électrification des transports: la Norvège. C'est un pays connu pour deux facteurs climatiques clés: le pétrole et les véhicules électriques. En ce qui concerne les véhicules électriques, ils sont incroyablement difficiles à manquer, dans les faits, ils sont plutôt faciles à manquer, car ils sont pour la plupart silencieux et nécessitent donc une prudence supplémentaire si vous êtes cycliste ou piéton. Le gouvernement norvégien a vivement encouragé l’intégration de cette alternative aux véhicules à moteur à combustion et, par conséquent, la Norvège mène facilement le monde pour leur déploiement. Pour un citoyen d’Oslo, la région de Norvège avec la plus forte concentration de véhicules électriques, il est facile de voir comment la politique gouvernementale agressive du pays a entraîné ces changements. Sur le nombre total de voitures neuves achetées chaque mois, un pourcentage croissant de celles-ci est électrique. Depuis les derniers mois, cette proportion ne cesse d'augmenter. C'est une très bonne nouvelle: ces véhicules demeureront populaires pendant des décennies et ils rouleront sur le réseau électrique propre de Norvège. En octobre, un peu plus de 60% des véhicules neufs étaient électriques. Cependant, les excellentes statistiques norvégiennes sur les nouvelles voitures doivent faire face à un réel défi: les consommateurs conservent leurs voitures si longtemps que les véhicules à combustibles fossiles dominent toujours le parc de véhicules automobiles, malgré les nombreux achats de voitures neuves. Cette situation est expliquée sur le site Web de statistiques de base de la Norvège, Statistisk sentralbyrå (SSB), qui confirme le léger mais notable accroissement de la flotte de VÉ du pays:
Le nombre total de véhicules en Norvège augmente régulièrement , conformément à la croissance de la population. Cette demande accrue est satisfaite presque entièrement par les véhicules de la catégorie «électrique» et «autres carburants verts». Il est clair qu'il se passe quelque chose en ce qui concerne les émissions causés par le transport routier en Norvège:
En fait, les émissions totales de la Norvège pour 2019 étaient à leur niveau le plus bas depuis les années 1990 mais il y a encore beaucoup plus de travail à faire pour atteindre les objectifs visés. La baisse de 7% du trafic routier a le plus contribué à la baisse entre 2018 et 2019. Mais il faut apporter un bémol à ces données: ce ne sont pas seulement les véhicules électriques qui sont classés comme «zéro émission» dans ces données. Les voitures fonctionnant aux biocarburants sont également classées comme zéro émission.
Selon le SSB : «Une des causes de la baisse des émissions fut la réduction des ventes d'essence et de gazole combinée à une part accrue de biocarburants dans le mélange du carburant en 2019» Ce n’est définitivement pas une alternative à l'électrification des transports que d’utiliser de l’huile de palme controversée et extrêmement nocive. «Une enquête auprès des vendeurs de biocarburants confirme que 36 millions de litres de biocarburant liquide ont été vendus pour le transport routier en 2019. Sur ce total, environ 15 millions de litres étaient de l'huile de palme», a écrit l'Agence norvégienne pour l'environnement en septembre. 2020. Selon le chercheur norvégien sur le climat Glen Peters, l'impact sur les émissions des véhicules électriques est assombri par l'implication des véhicules alimentés au biocarburant en Norvège. Il est clair que la baisse des émissions due au transport doit s'accélérer et que la proportion de cette baisse qui repose sur des biocarburants controversés doit diminuer. Cela me semble être une demande difficile pour un pays qui en fait déjà tant, mais plusieurs options sont disponibles, par exemple en réduisant simplement l'utilisation de véhicules privés, en encourageant des alternatives de transport actif comme la marche et le vélo, ou en augmentant les services de transports publics. D'autres options incluent des programmes «cash for clunkers» pour permettre d’échanger les véhicules les plus anciens et les plus émetteurs de pollution et les remplacer par des alternatives électriques simples et bon marché. La date de la prochaine rencontre mondiale sur le climat (COP26) a été reportée à novembre 2021. Actuellement, de nombreux pays examinent leur profil d'émissions et se posent des questions sur le succès des programmes existants. Pour le déploiement des véhicules électriques en Norvège, il est très clair que ce qui s'est passé jusqu'à présent est extrêmement efficace, mais il est également clair que ces efforts doivent être doublés ou triplés pour atteindre les objectifs climatiques du pays au cours de la prochaine décennie. Le pays est en bonne position pour franchir les prochaines étapes vers un avenir électrique. Ketan Joshi The Driven
Contribution: André H. Martel
BNEF prévoit que d'ici 2040, les ventes de véhicules électriques atteindront près de 60% du marché automobile mondial. C'est toute une différence par rapport à 2010 où les ventes annuelles étaient proches de zéro.
Les consommateurs sont de plus en plus conscients de la situation, ainsi que les forces du marché qui sont de plus en plus favorables aux VÉ. Les véhicules électriques sont finalement perçus comme étant l'avenir de l'industrie automobile. De nombreux manufacturiers de véhicules électriques envisagent un potentiel de croissance énorme. Quelques exemples : Les tracteurs électriques Ideanomics Inc a acquis 15% de la société californienne Solectrac, Inc. pour 1,3 million de dollars, son tout premier équipementier basé aux États-Unis, Solectrac développe, assemble et distribue des tracteurs 100% électriques pour l'agriculture et les services publics. Avec cet investissement dans Solectrac, Ideanomics étend sa présence mondiale dans l'industrie des véhicules électriques grâce à des véhicules utilitaires spécialisés. Par ailleurs, Ideanomics a gagné un siège au Conseil d'Administration de Solectrac. Cette opportunité donnera à Ideanmoics l'accès au marché mondial des tracteurs agricoles qui est sur le point de connaître une croissance rapide, un marché actuellement évalué à 75 milliards de dollars. Le moment est venu de dire adieu aux tracteurs diesel. Les VÉ à énergie solaire En plus de conclure récemment un accord avec Atlis Motor Vehicles, Worksport Ltd, WKSP a annoncé aujourd'hui son intention de faire appel à Thermal Technology Services Canada pour tester la technologie révolutionnaire de panneaux solaires TerraVis et augmenter son efficacité. Une augmentation de l'efficacité du produit, ne serait-ce que de quelques %, peut faire toute la différence en ce qui concerne les performances d'un véhicule électrique. Chaque kilomètre supplémentaire compte et Worksport est prêt à fournir le produit le plus avancé avec la technologie solaire, dont peut grandement bénéficier la camionnette électrique Atlis XT, technologiquement avancée et très attendue. Les constructeurs automobiles traditionnels s’impliquent Compagnie General Motors a relancé le Hummer avec le GMC Hummer EV 2022, un camion entièrement électrique qui devrait être disponible chez les concessionnaires l'année prochaine. La semaine dernière, GM a dévoilé sa «Factory Zero» qui a donné une nouvelle vie à son usine d'assemblage de Detroit-Hamtramck. Le nouveau camion électrique GMC Hummer EV sera construit dans cette usine entièrement électrique, accompagné du véhicule Cruise Origin, un véhicule électrique autonome conçu par GM et Honda Motor Co Ltd. Le mois dernier, Ford Motor Company a également annoncé des plans pour une nouvelle usine sur son site à Dearborn, Michigan, qui construira la version tout électrique de ses légendaires camionnettes F-150. Les startups contribuent largement à la croissance Lordstown Motors, basé au nord-est de l'Ohio, qui a acheté l'ancien Lordstown Assembly Complex de GM et DiamondPeak Holdings Corp, une société d'acquisition à vocation spéciale, a réalisé une fusion qui fait de la start-up de VÉ une société depuis lundi, cotée en bourse. L'accord donne à Lordstown le financement dont il a besoin pour démarrer la production de son camion électrique Endurance. Il vise à livrer son camion d'ici septembre prochain, au même moment que Rivian Automotive Inc., Tesla Inc et General Motors Co, qui prévoient lancer bientôt leurs de camions électriques. Perspective Jeudi, lors du dernier débat présidentiel, l'ancien vice-président Joe Biden s'est engagé à cesser de subventionner l'industrie américaine du pétrole. Cet objectif ne pourra pas être atteint sans une adoption massive des VÉ, car le transport routier représentait près de 70% de la consommation de pétrole des États-Unis en 2019. Par conséquent, les forces du marché et les politiques gouvernementales vertes ne peuvent qu'accélérer la révolution des VÉ, aux États-Unis et dans le monde. L'Europe est déjà engagée sur cette voie. Un avenir plus propre où nous n'aurons plus à choisir entre performance, économie et durabilité environnementale est en devenir. Photo de Pratik Gupta sur Unsplash BENZINGA
Contribution: André H. Martel
La Gigafactory Shanghai a désormais une capacité de livrer 250 000 unités Model 3 par an. (Crédit photo: Tesla)
Les voitures, les batteries et les bénéfices ont tous atteint de nouveaux sommets pour le constructeur automobile électrique. Après des années où gagner de l'argent semblait irréalisable, le chef de file des voitures électriques a démontré aux investisseurs mercredi qu'il pouvait réaliser des bénéfices trimestriels substantiels. La société a livré un nombre record de voitures au troisième trimestre, créé un flux de trésorerie disponible record de 1,4 milliard de dollars et atteint une rentabilité record, tout en construisant trois nouvelles usines sur trois continents. Cela confirme un cinquième trimestre consécutif avec un bénéfice net, assurant une réserve de trésorerie de 14,5 milliards $ USD. "Le troisième trimestre a été notre meilleur trimestre de l'histoire", a déclaré le PDG Elon Musk aux investisseurs lors d'un appel conférence hier après-midi. L'entreprise a construit 145 036 véhicules, une hausse de 76% par rapport au deuxième trimestre. Elle souhaite toujours livrer 500 000 véhicules cette année, ce qui nécessitera un autre trimestre record pour compléter 2020. Tesla a livré 318 980 véhicules au cours des trois premiers trimestres, pour atteindre son objectif, elle devra livrer 181 020 durant les derniers mois de 2020. Concernant la répartition de ses activités énergétiques Les ventes reliées à l’énergie solaires ont bondi de 111% à 57 mégawatts, par rapport au niveau record de 27 mégawatts du deuxième trimestre. Le stockage d'énergie a augmenté de 81% au cours du dernier trimestre pour atteindre 759 mégawattheures. La demande pour la batterie Megapack a déjà dépassé l'offre pour 2021, a déclaré le responsable de la division de l'énergie RJ Johnson. Il a ajouté que le carnet de commandes était déjà rempli jusqu’en 2023 et que le Powerwall détenait également un important carnet de commandes. Selon Musk, la production de stockage stationnaire de Tesla devrait doubler cette année et doublera à nouveau l'année prochaine. La division de toitures solaires a également franchi une nouvelle étape: pouvoir installer une toiture en moins de deux jours, à la suite du décapage de l'ancien toit. (Musk avait précédemment ciblé un temps d'installation de huit heures ). Johnson a affirmé que ce produit pourrait connaître une croissance exponentielle, bien que la société n'ait pas encore publié de données précises d’installations qui nous permettraient d’évaluer son potentiel. Les installations de toits solaires ont presque triplé selon les données financières présentées par Tesla . La complexité du produit pourrait cependant faire obstacle à la croissance exponentielle. Le leader des toitures solaires, Carl Peterson, a déclaré que le problème majeur était la formation de suffisamment d'installateurs qualifiés. Tesla est présentement à la recherche de sous-traitants pour effectuer des installations, une première trois ans après le lancement initial de son projet de tuiles photovoltaïques. Bien que Tesla occupe une place importante dans le monde de l'énergie, en tant que l'un des plus grands fournisseurs de stockage stationnaire et propriétaire de ce qui était autrefois le plus grand installateur de tuiles solaires, cette division ne représente qu'une petite partie de son empire financier. La division énergie a généré un chiffre d'affaires de 579 millions de dollars au troisième trimestre, contre 7,6 milliards de dollars de chiffre d'affaires dans le secteur automobile. Et ces revenus énergétiques ont coûté 558 millions de dollars, générant des marges beaucoup plus minces que celles des véhicules automobiles de Tesla. GTM
Contribution: André H. Martel
La Californie interdira la vente de nouveaux véhicules à essence d' ici 2035. Et pour ce faire, elle aura besoin d'un réseau beaucoup plus performant.
Alimenter en électricité toutes les nouvelles voitures particulières et camions légers vendus en Californie pourrait augmenter la demande de 25%, a rapporté vendredi le Wall Street Journal , citant les dirigeants et les analystes du secteur de l'énergie. Selon le rapport, les trois principaux services publics Californiens appartenant à des investisseurs privés dépensent déjà des milliards pour renforcer les infrastructures afin de ne pas déclencher davantage d'incendies de forêt, mais ces services s'attendent également à obtenir l'aide des législateurs pour faire face à une demande accrue. "Franchement, les agences d'État vont devoir faire leur part", a déclaré Pedro Pizarro, PDG d'Edison International, propriétaire de Southern California Edison, dans une entrevue accordée au Wall Street Journal . Il a déclaré que les processus de délivrance de permis et d'approbation devront être rationalisés pour atteindre l'objectif de 2035. Caroline Winn, PDG de San Diego Gas & Electric, a déclaré au Wall Street Journal qu'il faudrait de nouvelles réglementations et un nouveau mode de tarification pour inciter les gens à recharger leur voiture à différents moments de la journée.
Audi E-tron 2019 - Premier rapport de conduite - California, mai 2019
En Californie, la capacité du réseau est actuellement réduite en début de soirée, lorsque l'énergie solaire diminue alors que la demande des climatiseurs demeure relativement élevée. Les conducteurs qui rentrent du travail à ce moment et qui désirent recharger leurs VÉ pourraient aggraver le problème. Mais Winn a noté que la compagnie San Diego Gas & Electric génère généralement un excès d'énergie au milieu de la journée, il serait donc avantageux d'encourager les conducteurs à plutôt recharger à ce moment. Faire correspondre la capacité de production et la demande que l’on définit comme l’équilibrage du réseau ne consiste pas uniquement à se préparer à un afflux de voitures électriques il faut également restructurer le réseau en fonction des besoins et de l’environnement. Cet été, au milieu des pannes de courant, la Californie a dû faire appel à des génératrices fonctionnant au diésel ce qui ne correspond pas exactement avec sa volonté d'électrifier. Cependant, tout le monde n'est pas d'accord pour dire que le réseau californien approche de son point de rupture. Un rapport de 2018 avait suggéré qu'avec une recharge intelligente et des dispositions d'alimentation flexibles, une augmentation spectaculaire du nombre de véhicules électriques dans l'État serait acceptable. Plus tôt cette année, Southern California Edison a évalué comment la recharge bidirectionnelle pouvait aider à stabiliser le réseau . La technologie «Vehicle-to-grid» ou «V2G», qui permet aux voitures de redistribuer l'électricité dans le réseau, a été présentée comme une façon pour les voitures de capter l'excès d'énergie pendant les périodes de faible demande et de la libérer pendant les périodes de forte demande, jouant ainsi le rôle de batteries de réserve tampons sur roues. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Tout comme l'évolution des voitures électriques a débuté dans le haut de gamme du marché automobile, un nouveau concept de super yacht électrique hybride a été dévoilé aux Pays-Bas cette semaine, un navire de luxe de 110 mètres à énergie solaire qui souhaite réinventer la navigation maritime durable.
Le concept de yacht fabuleusement sophistiqué, baptisé le Kiwa du nom du gardien maori de l'océan, a été conçu par un designer né en Nouvelle-Zélande, basé à Amsterdam et passionné de bateaux, Isaac Burrough. La partie navigation durable provient de l’intégration de 200 mètres carrés de panneaux solaires élégants qui seront combinés au stockage de la batterie pour alimenter un système de propulsion hybride qui pourra permettre de fonctionner uniquement en mode électrique dans des zones éloignées sans pollution ou de profiter d’un dîner en plein air sans génératrice.
L'origine exacte de la technologie de moteur hybride du bateau n'a pas été spécifiée, mais Burrough a déjà travaillé avec une entreprises appelée Lateral Naval Architects, dont la plateforme E-Hybrid a été utilisée pour l'un de ses précédents concepts le super-yachts, appelé Inception.
Selon le communiqué de presse de Kiwa, l'objectif est que le potentiel électrique du yacht dure de plusieurs heures à une navigation illimitée et sans émissions, en fonction du développement de la technologie solaire et de la batterie. Initialement, on a concentré le développement du Kiwa sur la réduction structurelle de la consommation de carburant via un faible rapport volume / longueur, afin de maximiser l'efficacité énergétique et d'anticiper les progrès technologiques.
En ce qui regarde tous les autres départements, le Kiwa est sensiblement votre yacht de luxe moyen: de vastes ponts; divers salons qui créent des sanctuaires privés à l'ombre ou au soleil; une plateforme de baignade en terrasse, évoquant une plage en pente vers la mer; un jacuzzi sur la terrasse avec vue panoramique et une piscine à fond de verre.
Mais la meilleure vue à bord se trouve dans l'espace spa où les piscines semi-submergées permettent aux clients de profiter du paysage au-dessus et en dessous de la surface de l'eau. Sans oublier, qu’il peut également être équipé d’une hélisurface. "L'intention de Kiwa était de concevoir un yacht à la fois moderne et élégant", a déclaré Burrough cette semaine dans un communiqué de presse. «Sa silhouette élégante combinée à des surfaces tout en courbes est fort gracieuse malgré son énorme potentiel de navigation. Un yacht qui aura toujours l'air sophistiqué, qu'il croise en Méditerranée ou en Arctique. » The Driven
Contribution: André H. Martel
Parler des batteries est à peu près aussi intéressant que parler de rubans adhésifs ou des trombones. Nous les tenons pour acquis, mais nous les utilisons tous. Les piles existent depuis longtemps. En effet, en 1938, des archéologues lors d'une fouille en Irak ont découvert la plus ancienne batterie connue datant de plus de 2000 ans.
Les premières batteries disponibles dans le commerce comme celles que nous utilisons aujourd'hui ont été inventées en 1896 par une entreprise qui s'est rebaptisée Eveready. Celles-ci ont été spécialement conçues pour un nouvel appareil connu sous le nom de lampe de poche.
Les batteries ont beaucoup évolué jusqu’à nos jours. Les batteries alimentent tout, des montres aux voitures électriques et au stockage d'énergie solaire. On les trouve dans les satellites et les appareils électroménagers, les fusées et les drones. Batteries pour véhicules électriques: autonomie et km/L Les batteries ont d’importantes limitations, telles que la durée pendant laquelle elles sont chargées, la puissance qu'elles peuvent fournir à la demande et le nombre de cycles de recharge qu'elles peuvent maintenir. Examinons l'une des applications de batteries les plus connues, celles qui alimentent la gamme de véhicules électriques de Tesla, connus sous le nom de VÉ, et concentrons-nous sur l'autonomie et la façon dont elle se compare au km/L traditionnel des automobiles à essence. Le premier modèle de voiture de production de Tesla lors de son introduction, le Roadster, avait une autonomie de 320 km par charge. Quelques mois plus tard, avec des mises à jour logicielles et de nombreuses améliorations, l'EPA l'a évalué à 395 km sur une seule charge avec une équivalence de 51 km/L. Au total, 2450 Roadsters ont été vendus de 2008 à 2012. Le véhicule suivant, et la première voiture de série à production de masse lancée en juillet 2012, était la berline pleine grandeur le Model S avec des ventes totalisant plus de 120 000 voitures à ce jour. L'actuel Model S Long Range Plus a une autonomie confirmée par l’ EPA de 647 km et l’équivalent de 44 km/L. Le VUS Model X a suivi le Model S. Tesla a sérieusement entamé sa production fin 2015 avec une production totale à ce jour de plus de 75 000. La batterie de la version Long Range Plus a une autonomie selon l’EPA de 565 km avec un comparatif de 40 km/L. Ensuite vient le Model 3, son véhicule électrique le plus réussi de l'histoire avec plus de 350 000 voitures vendues depuis ses débuts en 2017. Il a une autonomie évaluée par l'EPA de 647 km avec un comparatif de 44 km/L. La batterie de 1.6 million de km On assiste présentement à une révolution. Tesla a annoncé une mise à niveau de la batterie qui signale le glas du moteur à combustion interne. Tesla a travaillé avec une société chinoise de batteries, CATL, pour créer et breveter une batterie pouvant durer près de 2 millions de km et permettre une durée de vie minimale de 16 ans. Comparez cela aux constructeurs automobiles traditionnels qui offrent des garanties couvrant 100 000 à 240 000 km pour une durée variant de 3 à 8 ans. CATL peut fournir la nouvelle batterie à d'autres fabricants de véhicules électriques, ce qui est typique d'Elon Musk qui, en 2014, a libéré tous les brevets Tesla disponibles. L'objectif d'Elon est de détourner le monde de l'utilisation des combustibles fossiles et de garder une longueur d'avance sur tout le monde en améliorant constamment ses VÉ. Pourquoi les véhicules à moteur à combustion interne sont-ils désormais obsolètes? L’élément le plus dispendieux d'un VÉ est la batterie. Pour que le prix d'un véhicule électrique soit comparable à ses concurrents non électriques, il fallait produire une batterie coûtant moins de 100 $ le kilowattheure. Nous avons maintenant atteint cette étape. Des batteries plus puissantes permettent aux véhicules électriques d'aller beaucoup plus loin avec une seule charge, et cette nouvelle batterie devrait initialement fournir aux véhicules électriques une autonomie moyenne de 645 à 805 km ou plus, éliminant les problèmes d’autonomie. Les batteries plus puissantes permettront également une recharge beaucoup plus rapide. Pour obtenir une recharge complète sur n'importe quelle batterie de VÉ, les premiers 50% se rechargent rapidement, tandis que la seconde moitié prend beaucoup plus de temps. Des batteries plus puissantes signifieront que les premiers 50% offriront une plus grande capacité de stockage. Les experts de l'industrie s'attendent à ce que la batterie de 1.6 million de km pourra ajouter jusqu'à 400 à 560 km d’autonomie en aussi peu que 10 minutes. Une auto conçue pour durer Les unités d'entrainement et les carrosseries de Tesla pour leurs modèles de série, tels que le Model 3, ont été conçues pour durer 1.6 million de kilomètres. Ajoutez cette nouvelle batterie et vous aurez la première auto véritablement multigénérationnelle, celle que vos petits-enfants pourront toujours conduire. Les véhicules électriques utilisent une fraction des pièces mobiles d'un véhicule à moteur à combustion interne, ce qui les rend plus fiables et plus durables. Les batteries de VÉ, par exemple, celles utilisées par le Model S ne durent actuellement que 1000 à 2000 cycles de recharge, ce qui représente environ 485 000 à 800 000 km. La nouvelle batterie de 1.6 million de km devrait pouvoir encore fournir plus de 90% de charge après 4 000 cycles. Le conducteur américain moyen enregistre 21 687 km annuellement. Cela représente environ 74 ans d'utilisation pour une batterie de VÉ pour atteindre 1.6 million de km. L'essentiel Notre bataille actuelle avec la COVID-19 a eu un effet secondaire positif, une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre. À elle seule, la Chine a enregistré une réduction de 25% des émissions de carbone et de 50% des émissions d'oxydes d'azote. Dans le monde, les émissions quotidiennes de carbone lors de la quarantaine ont chuté de 17% et pourraient entraîner une baisse annuelle des émissions de carbone pouvant atteindre 7%. C'est maintenant le moment charnière pour les véhicules électriques par rapport aux véhicules à moteur à combustion interne. La réduction spectaculaire des coûts de l'énergie solaire, éolienne et hydroélectrique combinée aux véhicules électriques à des prix égaux ou inférieurs aux automobiles à moteur à combustion interne devraient inciter la population à abandonner sa dépendance aux combustibles fossiles pour l'électrification et les transports à zéro émission. Les progrès technologiques continueront de faire baisser le coût des véhicules électriques, et l'énergie solaire / éolienne / hydraulique auront le même impact sur le coût de l'électricité. Changez votre auto-consommatrice d’essence pour un véhicule électrique avant qu’il ne soit trop tard car sa valeur pourrait s’effondrer plus rapidement que prévu. Source: bendbulletin EQ International
Contribution: André H. Martel
Tesla suspend ses prévisions financières pour 2020 alors que le coronavirus affecte la production30/4/2020
Les ventes d'énergie solaire ont de nouveau chuté, mais la production automobile a battu des records pour le premier trimestre.
Tesla a révélé que plus de 40% de ses clients solaires résidentiels ont ajouté du stockage d’énergie au premier trimestre.
Devant l’incertitude face à la production de VÉ dans son usine de Fremont et des usines solaires de Buffalo, la société a mis en veille ses prévisions financières dans son annonce de résultats du premier trimestre hier, comme plusieurs sociétés d'énergie propre aux prises avec les retombées de la crise de coronavirus.
Tesla a précédemment annoncé qu'elle avait produit un nombre record de voitures pour le premier trimestre de l'année: 102 672 véhicules, dont 88 496 ont été livrées. La société a commencé la production du multi segment Model Y et la nouvelle usine de Shanghai a atteint des niveaux de production record. La situation de la division énergétique de l’entreprise était cependant plus ambigüe alors que les ventes ont beaucoup diminué suite à la décision de passer exclusivement aux ventes en ligne. Le ralentissement économique mondial pourrait ébranler le marché des véhicules électriques , mais il n'interrompt pas les plans d'expansion de Tesla, notamment la montée en puissance du Model Y en Chine et le développement d'une usine en Allemagne. "Nous sommes absolument à pied d'œuvre sur les nouveaux produits et l'expansion de l'entreprise", a déclaré le PDG Elon Musk lors d'un appel aux investisseurs mercredi. Le ralentissement du coronavirus s'est conclu par une forte augmentation des voitures qui n'ont pas pu être livrées fin mars. Cet inventaire, équivalant à 20 jours d'approvisionnement, a réduit les flux de trésorerie liés à l'exploitation de 981 millions de dollars, entraînant un flux de trésorerie disponible négatif de 895 millions de dollars. Mais Tesla a levé 2,3 milliards de dollars dans une offre d'actions en février, juste avant que la pandémie de coronavirus n'arrête l'économie américaine. Cela a porté la trésorerie de l'entreprise à 8,1 milliards de dollars à la fin du trimestre, ce qui a renforcé ses réserves pour résister à l'incertitude économique. Le cours de l'action de Tesla s'est révélé remarquablement résistant ces derniers mois. Après avoir offert de nouvelles actions en février, le cours a augmenté au lieu de baisser en raison de la dilution. La société a atteint un sommet au-dessus de 900 $ le 19 février, puis a chuté de plus de la moitié au cours de la mi-mars à l'échelle du marché. Depuis lors, Tesla est remonté à près de 800 $ par action, et la valeur a augmenté de 9% suite à l'annonce des résultats. Les ventes solaires chutent à nouveau Généralement, le premier trimestre est le plus lent pour les installateurs solaires, mais aussitôt que le marché redémarre, les chiffres de ventes et les installations du premier trimestre s’améliorent rapidement d'année en année. Tesla a adopté une approche différente: ses installations solaires ont diminué de 26% au premier trimestre 2020 par rapport au premier trimestre 2019. La raison principale qui a changé au cours de la dernière année a été la décision de ne faire uniquement que des ventes en ligne. Tesla a décidé de suspendre les ventes en magasin en février 2019, après s’être retiré de son partenariat avec Home Depot. "Il s'agit du premier trimestre complet depuis le passage aux ventes en ligne, ce qui rend difficile l’évaluation des performances de ce trimestre suite aux changements de stratégie ", a déclaré Bryan White, analyste solaire chez Wood Mackenzie. En d'autres termes, il est difficile de dire si les ventes en ligne de Tesla se sont améliorées depuis ce changement; ce qui est clair, c'est que les ventes totales ont diminué depuis que l'entreprise s'est débarrassée des ventes en magasin. Lorsque Tesla est passé à l’internet, plusieurs trouvaient cette approche risquée, mais le coronavirus a forcé le reste de l'industrie à prendre la même voie. Il est possible que cet avantage sur la compétition lui permette de vendre plus efficacement que ses pairs. Cependant, comme la quarantaine n'a commencé à affecter les activités solaires américaines que dans les derniers jours de mars, les répercussions ne sont pas encore claires. "Je ne pense pas que nous verrons vraiment si Tesla a tiré un avantage en étant un précurseur des ventes en ligne avant le prochain trimestre, quand nous verrons les résultats du second trimestre", a déclaré White. 100 000 Powerwalls sur le terrain Le secteur de l'énergie de Tesla, qui connaît beaucoup plus de succès, c’est-à-dire le stockage fixe de batteries avait de meilleures nouvelles à signaler. Les déploiements de systèmes de stockage ont augmenté de 14% en un an pour atteindre 260 mégawattheures. Tesla a révélé que plus de 40% de ses clients solaires résidentiels ajoutent du stockage, ce qui semble être la première fois que la société partage ce que l'on appelle le taux de fixation du stockage solaire. Son concurrent Sunrun a indiqué que 20% de ses ventes nationales d'énergie solaire à l'interne comprennent des batteries, 35% de celles-ci ont été vendues en Californie . Tesla a déclaré avoir installé 100 000 Powerwalls; on ne sait pas à combien de clients cela correspond, car les ménages ont souvent besoin de plusieurs Powerwalls pour couvrir leurs besoins. Mais cela indique que Tesla a installé 9 000 systèmes solaires à domicile de plus que Sunrun. Musk a déclaré que la demande avait dépassé ce qu'il pouvait fournir en 2020. Malgré l’intérêt des clients pour les systèmes de batterie de Tesla ce produit pourrait ne pas se traduire par un succès commercial. La production et le stockage d'énergie n'ont généré que 293 millions de dollars de revenus, ceux-ci étant inférieurs aux quatre trimestres précédents, et leur coût de production a été de 282 millions de dollars. Les questions sur les toits solaires persistent Tesla a parlé d’une étape importante atteinte au premier trimestre: "En une seule semaine, la production de Solar Roof a dépassé 4 [mégawatts], pour équiper jusqu'à 1 000 maisons." Confirmant malheureusement que la compagnie avait raté son objectif de production de 2019. Lorsque Musk avait tweeté cet objectif, en juillet 2019, l'analyste solaire WoodMac Austin Perea avait déclaré que "Elon Musk mettra un homme sur Mars avant qu'il ne produise 1 000 toits solaires par semaine d'ici la fin de l'année." La prédiction s'est avérée exacte. "La ponctualité n'est pas mon point fort, mais je finis toujours par faire ce que je dis", a déclaré Musk lors de l'appel, se référant à d'autres affirmations qu'il avait faites précédemment. Si l’on procède à un examen minutieux de cette déclaration, les 4 mégawatts de production ne se traduisent que par 1 000 toits seulement si chaque maison n'a besoin que de 4 kilowatts de capacité solaire, ce qui est inférieur à la demande par maisonnée moyenne aux États-Unis. Il n'est pas clair non plus si l'usine est en mesure de maintenir ce niveau de production par semaine. Si Tesla maintenait ce niveau de production, elle produirait environ 48 mégawatts de capacité de tuiles solaires en un trimestre. Cela dépasse les déploiements combinés de panneaux solaires et de tuiles de Tesla des quatre derniers trimestres, sauf un. Dans tous les cas, les installations n'atteindront pas ce niveau avant un certain temps. "COVID nous a essentiellement empêchés, à la fois d'installer et d'obtenir des permis", a déclaré Musk. L'objectif est de faire passer les installations à 1 000 par semaine d'ici la fin de l'année, a-t-il noté. Cela impliquerait d'embaucher 1 000 équipes de couvreurs solaires pour terminer chaque maison en une semaine ou moins. "La demande est bonne, la production est bonne, donc c'est vraiment un problème d'installation", a déclaré Musk. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
4 leçons tirées du déploiement de l'électrification des bus d'une « California Transit Authority »19/3/2020
« L'Antelope Valley Transit Authority » sera bientôt la première agence de transport en commun aux États-Unis à exploiter une flotte de bus 100% électriques. Voici ce qu'ils ont appris.
L'Antelope Valley Transit Authority, dans le sud de la Californie, prévoit être la première agence de transport en commun aux États-Unis à exploiter une flotte d'autobus 100% électrique.
Aujourd'hui, AVTA exploite 49 bus électriques du fabricant chinois BYD, auxquels on doit rajouter 36 bus électriques supplémentaires d'ici la fin de 2020, ce qui permettra à l'agence d'atteindre son objectif de flotte zéro émission. AVTA prévoit également installer un micro-réseau électrique à son dépôt de bus. Le groupe WoodMac prévoit que la motorisation électrique des bus passera de 3% à 9% d'ici 2025, pour sa part, le sous-marché du transport en commun devrait potentiellement augmenter à 30%. La pénétration du bus électrique est en augmentation, et une nouvelle étude du groupe WoodMac décrit comment la transition vers le bus électrique et l’utilisation du micro-réseau d' AVTA évoquent quatre éléments clés de sa transformation qui pourraient servir à d'autres agences. 1. L'électrification bien faite peut générer des économies importantes L'achat d'AVTA d'autobus électriques à BYD devrait coûter 78,6 millions USD et être complété en 2022. L'achat de bus électriques a représenté la majeure partie des coûts totaux d'électrification, l'infrastructure de recharge représentant environ 15%.
Les coûts d'exploitation ont également été un facteur clé dans l'électrification des bus électriques d'AVTA.
L'agence prévoyait que l'augmentation de la consommation d'électricité pour recharger les bus serait compensée par les économies résultant de la diminution du coût du diesel et des coûts de maintenance. Après avoir complété le premier million de kilomètres, l’agence a réalisé qu'elle avait économisé 500 000 $ USD par rapport à l'exploitation de ses autobus diesel. 2. La recharge au dépôt ne suffit pas AVTA s'attend à ce que 80% de la recharge de ses e-bus se fasse au dépôt de bus. L'agence a également déployé cinq bornes de recharge sans fil le long de certaines lignes de bus pour appuyer la recharge des dépôts. L'AVTA a constaté que certains itinéraires nécessiteraient une recharge additionnelle. Dans ces secteurs, on a choisi la recharge sans fil plutôt que les pantographes, pour des raisons de sécurité. Jusqu'à présent, la recharge au dépôt a été la forme la plus répandue de recharge de bus électrique aux États-Unis, bien que la recharge sur parcours comme les pantographes et la recharge sans fil soient de plus en plus courantes. Alors que la recharge du dépôt est moins coûteuse que la recharge sur parcours soit environ 100 000 $ / par borne de moins, la recharge du dépôt nécessite que le bus soit branché sur la borne pendant des heures, ce qui complique les opérations. 3. La coordination de la recharge doit suivre une courbe d'apprentissage La courbe d'apprentissage pour gérer la recharge a été l'un des plus grands obstacles rencontrés par AVTA dans son parcours d'électrification de la flotte. AVTA a commencé par utiliser des feuilles de calcul pour déterminer quand les bus devaient être rechargés. Comme sa flotte de bus électriques augmentait, AVTA s'est tournée vers un fournisseur externe de solutions de contrôle et de surveillance intégrées pour le transport en commun afin de développer un système de gestion de recharge. Si le réseau qui dessert un dépôt de bus ne peut pas supporter physiquement la demande électrique accrue pour la recharge des bus, des améliorations aux sous-stations et aux lignes de distribution deviennent nécessaires. Cela peut avoir un impact considérable sur l’aspect économique d'un projet. Par exemple, AVTA a constaté qu'elle ne pouvait pas recharger simultanément 90 bus étant donné l'infrastructure de réseau actuelle. En conséquence, l'agence a développé un protocole qui lui permette de recharger les bus par vagues en fonction de variables telles que l'état de recharge de chaque bus et l'optimisation des itinéraires, permettant l'électrification complète de la flotte tout en tenant en compte les contraintes du réseau. Des situations comme celle-ci présentent une opportunité claire pour les services publics de fournir un aperçu de la capacité du réseau et des stratégies pour coordonner l'infrastructure de recharge en fonction de ces contraintes. 4. Les micros-réseaux électriques peuvent permettre des économies supplémentaires Sur 202 agences de transport en commun aux États-Unis qui ont des bus électriques, AVTA est l'une des sept entreprises de transport public à planifier un micro-réseau. L'agence souhaite intégrer cette solution pour atteindre des objectifs de réduction des coûts, de résilience et de durabilité. AVTA a déposé une demande de projet d’opération d’un système solaire et de stockage qui couvriraient ses besoins supplémentaires en électricité pour la recharge de ses bus électriques. Le partenaire énergétique sélectionné serait propriétaire des actifs de stockage solaire et fournirait l'énergie à AVTA via un contrat de 25 ans en offrant des économies garanties. Pour en arriver à cette option, l'AVTA a suivi un schéma similaire à celui des autres agences de transport en commun: les micro-réseaux et les autres sources de distribution énergétiques ne sont souvent considérées que lorsque l'autorité de transport a acquis de l'expérience avec ses premiers bus électriques. Les gestionnaires de micro-réseaux entament généralement des négociations avec les agences durant cette période suite à leurs premiers achats de bus électriques, lorsque les agences sont les plus ouvertes à l’évaluation de ces solutions. Comme les bus électriques revendiquent une part de plus en plus importante du marché aux États-Unis, on parle de plus en plus d'électrification de parcs. Les opérateurs de flottes, les services publics et les développeurs de micro-réseaux commencent tout juste à explorer les opportunités et les avantages au niveau des bus électriques et de la distribution des ressources énergétiques. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
La crise des coronavirus qui frappe l'économie mondiale a forcé BloombergNEF (BNEF) à revoir à la baisse ses attentes pour les marchés du solaire, des batteries et des véhicules électriques, exprimant l'un des premiers signaux que l'escalade de la pandémie pourrait saper les efforts pour lutter contre le changement climatique.
La firme a publié de nouvelles projections sur les effets probables du COVID-19, officiellement déclaré une pandémie mondiale par l'Organisation mondiale de la santé la semaine dernière, sur les marchés de l'électricité renouvelable, des véhicules électriques, du chauffage, du refroidissement et de l'économie circulaire.
Avec les effets du virus s'aggravant dans le monde et les gouvernements déployant des mesures de plus en plus désespérées pour freiner sa progression, l'analyste a réduit de 16% ses prévisions pour la demande solaire mondiale en 2020, notant que le secteur dépend fortement de la demande en Chine où des limites strictes sur les mouvements et l'activité commerciale ont été mises en place pour stopper la propagation du virus. En conséquence, alors que la BNEF avait précédemment prévu que la demande solaire atteindrait environ 121 à 152 gigawatts en 2020, elle a abaissé ses prévisions à entre 108 et 143 GW, ce qui, selon elle, marquerait la première baisse annuelle des ajouts de capacité solaire depuis les trois dernières décennies. Le secteur éolien pourrait cependant s'en sortir un peu mieux, grâce à des délais de livraison et de construction plus serrés, et des équipements spécialisés souvent loués pour une durée plus limitée, a déclaré la BNEF. Néanmoins, il existe encore un risque de baisse considérable sur ses prévisions initiales de 2020 pour le déploiement de la capacité éolienne, alors que l’on avait estimé que les nouvelles installations onshore et offshore pourraient atteindre 75,4 GW cette année. Si les bonnes politiques sont mises en place, il est possible de tirer le meilleur parti de cette situation. De plus, l'analyste s'attend à ce que le COVID-19 frappe à la fois le marché mondial de l'automobile et le marché en plein essor des batteries, ce qui signifie une année de croissance potentiellement cahoteuse pour les véhicules électriques. Une estimation optimiste de l'impact de COVID-19 sur la demande de batteries impliquerait une baisse des prévisions initiales de la BNEF de seulement 4% en 2020, en partie en raison des interruptions des chaînes d'approvisionnement en Asie et d'une baisse de la demande alors que les décideurs politiques et les entreprises se tournent vers des mesures de relance à court terme plutôt que le déploiement à plus long terme d'infrastructures renouvelables. En outre, le marché mondial de l'automobile devrait être particulièrement touché par les impacts du coronavirus, en particulier en Chine, qui devrait avoir un impact sur le marché des véhicules électriques et la demande de batteries. La BNEF a expliqué que si la pression sur l'approvisionnement en composants et équipements clés pour les énergies renouvelables et les technologies propres en Chine devait s'atténuer à mesure que le pays redémarre ses usines, elle était plus préoccupée par les décideurs politiques qui détournent pour le moment leur attention de l'énergie propre vers des préoccupations plus urgentes. " Dans l'ensemble, la crise des coronavirus et les impacts économiques qui en ont résulté, en particulier sur la Chine, ont mis en évidence la nécessité de renforcer et de diversifier les chaînes d'approvisionnement non seulement en Asie, mais en Europe et aux États-Unis, en particulier pour les batteries. La crise a déjà eu des ramifications sur le marché mondial du pétrole, contribuant à une guerre des prix entre l'Arabie saoudite et la Russie, mais il subsiste une incertitude sur l'ampleur de l'impact sur les marchés de l'énergie propre. Certains observateurs ont suggéré qu'une réduction de l'activité industrielle et des voyages en avion pourrait conduire à une réduction à court terme des émissions, alors que l'on espère qu'une concentration soudaine sur le travail à distance pourrait servir à intégrer des habitudes qui aident à limiter les émissions à long terme. Les militants sont également susceptibles de demander que tout plan de relance économique soit basé sur l'avenir climatique et la construction d'infrastructures à faible émission de carbone. Mais l'analyse de la BNEF suscite des inquiétudes quant au ralentissement économique quasi inévitable résultant de la crise des coronavirus qui pourrait porter un grand coup aux tentatives mondiales de déployer des sources d'énergie propres et sevrer le monde de sa dépendance aux combustibles fossiles. Pendant ce temps, on craint que cette situation puisse alimenter davantage le nationalisme politique et l'autoritarisme ainsi que des plans de relance à forte intensité de carbone dans certains pays. La BNEF a déclaré qu'elle continuerait à surveiller l'impact du virus sur les marchés de l'énergie propre à l'avenir, en plus de suivre les effets sur les marchés de l'électricité, du gaz, du pétrole et du carbone. Le rapport intervient alors que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a fourni une mise à jour similaire, avertissant que la crise affectera probablement les investissements dans l'énergie propre. "Il ne faut surtout pas se contenter d’une baisse probable des émissions due à la crise économique, car en l'absence de bonnes politiques et de mesures structurelles, cette baisse ne sera pas durable", a averti le directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol, ajoutant que les gouvernements ne devraient permettre que la crise actuelle puisse compromettre la transition vers une énergie propre. " L’étude a fait valoir que les plans de relance devraient se concentrer sur le déploiement d'énergie propre, l'agence notant que les investissements dans l'efficacité énergétique, en particulier, pourraient fournir à la fois un coup de pouce à court terme à l'industrie de la construction et des gains économiques et d'émissions à long terme. "Nous avons une fenêtre d'opportunité importante", a déclaré Birol. "Les principales économies du monde entier ont l’opportunité de préparer des plans de relance qui pourraient offrir des avantages économiques pour faciliter un renouvèlement du capital énergétique, ce qui présenterait d'énormes avantages vers la transition énergétique propre." L'agence conseille également aux gouvernements d'utiliser la baisse des prix du pétrole pour limiter les subventions aux combustibles fossiles. Cependant, comme les inquiétudes grandissent face à la baisse des recettes fiscales et à la nécessité de stimuler leurs économies, certains gouvernements pourraient choisir de réduire les taxes sur les carburants et d'investir dans des infrastructures à haute teneur en carbone. "Ces conditions de marché difficiles seront un test clair pour les engagements des gouvernements", a déclaré Birol. Mais la bonne nouvelle est que, par rapport aux plans de relance économique du passé, nous avons des technologies renouvelables beaucoup moins chères, nous avons fait des progrès majeurs dans les véhicules électriques et il existe une communauté financière favorable à la transition vers une énergie propre. Si les bonnes politiques sont mises en place, il y a des opportunités pour tirer le meilleur parti de cette situation. " Green Biz. com
Contribution: André H. Martel
En plus d’accélérer la révolution vers des transports propres au cours des trois prochaines décennies, les véhicules électriques pourraient répondre aux besoins de stockage du réseau électrique alors que des parts croissantes de sources d'énergie renouvelables principalement solaires et éoliennes sont intégrées dans les réseaux électriques.
Les batteries des véhicules électriques pourraient avoir tellement un plus gros potentiel de stockage d'énergie d'ici 2050. Les voitures électriques pourraient assurer le stockage d’énergie du réseau électrique afin de profiter de l'augmentation de la capacité de l’énergie solaire et éolienne, selon l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA).
Alors que les véhicules électriques et les énergies renouvelables sont actuellement perçus comme deux technologies d'énergie propre totalement distinctes, et que les véhicules électriques sont une contrainte pour les réseaux électriques lorsqu'ils se rechargent en période de pointe, ils pourraient cependant représenter un avantage potentiellement pour les réseaux électriques si les VÉ étaient connectés à des réseaux intelligents, selon les experts de l'IRENA. La flotte de véhicules électriques du futur pourrait créer un vaste réseau de stockage d'énergie électrique, selon l'agence. Toujours selon l'agence, le potentiel de stockage de la batterie des VÉ pourrait éclipser la capacité de la batterie stationnaire d'ici 2050, ont déclaré des experts de l'IRENA dans le cadre d’une analyse l'année dernière. En 2050, environ 14 térawattheures (TWh) de batteries de VÉ seraient disponibles pour fournir des services de réseautage, contre 9 TWh de batteries stationnaires, selon l'agence. «La recharge intelligente des véhicules électriques est la clé pour faciliter la synergie entre le transport propre et l'énergie électrique. Il minimise l'impact de la recharge des véhicules électriques et libère la flexibilité d'utiliser plus d'énergie solaire et éolienne », a déclaré l'IRENA. La recharge intelligente, contrairement à la recharge non contrôlée, diminue également la simultanéité et réduit les pics de demande. En outre, selon les experts de l'IRENA, la recharge intelligente des véhicules électriques a le potentiel de réduire considérablement les périodes de pointe pour ainsi renforcer le réseau, pour seulement 10% du coût actuel pour le renforcement du réseau. Dans un mode de recharge en V2D / B (véhicule à domicile / bâtiment), les véhicules pourraient agir en tant que fournisseurs d'énergie d'appoint pour la maison, tandis qu'en mode V2R (véhicule à réseau), le réseau intelligent contrôlerait la recharge et retournerait une partie de l'électricité au réseau. L'agencement des modèles de recharge, alors que les véhicules électriques sont généralement inactifs dans le stationnement entre 90 à 95% du temps pour la plupart des voitures, pourrait contribuer à la fois à la flexibilité du système et à la distribution locale selon l'IRENA. Cependant, cette option de recharge intelligente des véhicules électriques aura plusieurs défis à relever. Les défis techniques incluent l'incertitude sur la façon dont l'utilisation de batteries VÉ pour retourner l'électricité au réseau pourrait affecter la dégradation de la batterie. Un autre obstacle est le manque de standardisation et de connaissance des consommateurs des systèmes véhicule-réseau. Un autre défi est la préférence des consommateurs pour la recharge la plus rapide possible, ce qui réduit l'utilisation d'une batterie VÉ pour fournir la flexibilité au réseau électrique. «Avec une recharge lente, la batterie est connectée au réseau pendant de plus longues périodes, augmentant ainsi la possibilité de fournir un service flexible au système électrique», explique l'IRENA. Selon Arina Anisie de l'IRENA, l'un des auteurs de l'analyse de l'agence sur la recharge intelligente, les systèmes de recharge intelligents fonctionneraient mieux avec des recharges lentes, de sorte que les préférences des conducteurs ne favorisent pas actuellement l’utilisation de ces batteries. "Il faut vraiment changer le comportement du consommateur pour pouvoir exploiter les synergies entre la mobilité et l'énergie éolienne et solaire", a déclaré Anisie au représentant de Forbes, Jeff McMahon Selon l'IRENA, un déploiement massif de la recharge intelligente des VÉ sera facilement réalisable si l'approche peut obtenir un soutien politique alors que les gouvernements démontrent de plus en plus d’intérêt pour un environnement à émissions de carbone nulles, en particulier en Europe. Si l'adoption de la recharge intelligente était adoptée cette décennie, le réseau des véhicules électriques intelligent pourrait s’accroitre considérablement d'ici 2030, estime l'IRENA. «Si ce concept était mis en vigueur dès maintenant, l'utilisation des véhicules électriques comme ressource de flexibilité via des approches de recharge intelligente réduirait le besoin d'investir dans des centrales électriques à combustibles fossiles à forte intensité de carbone pour pouvoir ainsi avantager les énergies renouvelables», indique l'agence dans son analyse. Cette approche peut être prometteuse et pourrait intégrer une mobilité propre avec une augmentation de la capacité solaire et éolienne, mais elle a encore plusieurs défis à surmonter, y compris un changement dans les préférences des conducteurs vers l'achat de véhicules électriques comme leur prochaine voiture et l'utilisation d'une recharge plus lente mais intelligente plutôt qu’une recharge rapide et ces préférences pourraient être difficiles à modifier. Nasdaq
Contribution: André H. Martel
Certains commentateurs pensent que les véhicules électriques ne sont pas meilleurs pour l'environnement car ils utilisent de l'électricité produite à partir de combustibles fossiles.
La plupart des véhicules électriques aux États-Unis roulent en Californie, où le mix énergétique comprend l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'hydroélectricité et la géothermie. Ces formes d'électricité sont toutes propres et renouvelables.
Le gaz naturel est également utilisé pour produire de l'électricité, mais la Californie se dirige vers une énergie 100% propre. L'objectif est d'être 100% neutre en carbone d'ici 2045. S'il est atteint, les véhicules électriques californiens fonctionneront à l'électricité propre et ne produiront aucune émission. Imaginez un instant visiter Los Angeles et ne ressentir aucune pollution de l'air par aucun véhicule. Los Angeles sans pollution de l'air peut sembler un fantasme, mais cela pourrait devenir une réalité en seulement 25 ans. À quoi ressemble la pollution de l'air à Los Angeles maintenant avec un grand nombre de véhicules à essence roulant sur les autoroutes et les rues? C'est très malsain. «Ceux qui vivent dans des zones où la pollution extérieure est plus élevée, selon l'étude qui englobait six grandes régions métropolitaines, dont New York et Los Angeles ont accumulé du calcium dans les artères coronariennes à un taux accéléré de 20%. Une telle accumulation de calcium, un marqueur de l'athérosclérose coronarien, peut entraîner un risque accru de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral. » Crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux. C’est intéressant de voir à quel point les gens anti-VÉ ne mentionnent jamais les véhicules à essence qui génèrent cette pollution de l'air fortement nuisible pour notre santé. Cependant, les effets délétères de la pollution atmosphérique ne s'arrêtent pas aux crises cardiaques et aux accidents vasculaires cérébraux. Environ 141 millions d'Américains vivent avec des niveaux malsains de pollution atmosphérique, indique le rapport, les exposant à un risque de mort prématurée, de cancer du poumon, de crises d'asthme, de dommages cardiovasculaires et de troubles du développement et de la reproduction. Même dans les États en dehors de la Californie , certains véhicules électriques fonctionnent à l'électricité propre comme en Oregon et dans l'État de Washington où une grande partie de l'électricité provient de l'hydroélectricité et d'autres énergies renouvelables. On retrouve peu de véhicules électriques dans les États qui utilisent beaucoup le charbon comme le Wyoming, le Montana, l' Ohio, le Kentucky et la Virginie-Occidentale. Les véhicules électriques qui y sont exploités fonctionnent principalement à l'électricité produite par des combustibles fossiles, mais ils n'ont aucune émission directe, ce qui signifie qu'ils ne génèrent pas de pollution atmosphérique dans les villes. De plus, les États-Unis ne sont pas les seuls à avoir des véhicules électriques. La Norvège est l'un des plus gros acheteur de VÉ, et ce pays génère environ 44% de son électricité à partir de l'hydroélectricité. L'Islande produit 100% de son électricité à partir de ressources renouvelables et connaît une forte augmentation des VÉ. Les véhicules de ce pays pourraient tous être bientôt électriques. Le monde, incluant la Chine, tend vers une électricité plus propre et renouvelable, ce qui est une bonne nouvelle pour l'environnement et la santé humaine. Par exemple, l’objectif de la France serait d’installer 7 millions de stations de recharge de véhicules électriques d’ici 2025. Ce sont d' excellentes nouvelles parce qu’à Paris, la pollution de l' air est si grave qu'une étude a comparé l’air que l’on y respire à l’impact de la fumée de cigarettes sur la santé . Pour les personnes qui vivent à Paris toute l'année, l'étude a révélé que respirer l'air local, c'était comme fumer 183 cigarettes par an. Le remplacement des véhicules à essence à Paris par des véhicules électriques réduirait considérablement la quantité de pollution atmosphérique toxique dans cette ville. Les véhicules électriques sont la solution, pas le problème. Mais Paris n'est même pas la ville la plus polluée du monde. Delhi, en Inde, vit une pollution de l'air encore pire . Selon une étude récente, respirer l'air de Delhi pendant une journée a le même impact sur la santé que de fumer au moins 25 cigarettes par jour. » En fait, sept millions de décès prématurés par an sont liés à la pollution atmosphérique. Les véhicules électriques jouent un rôle important dans la résolution de ce problème mortel, ils ne produisent pas directement d'émissions toxiques. S'il était possible de remplacer les véhicules à gaz polluants par des véhicules zéro émission, l'air des villes les plus polluées serait immédiatement amélioré. Donc, si quelqu'un vous dit que les véhicules électriques ne sont pas meilleurs pour l'environnement, dites-leur qu'ils sont non seulement meilleurs pour l'environnement, mais aussi pour la santé des humains. En raison de l'urgence du changement climatique et de ses impacts très négatifs, l'avenir appartient à la production d'électricité propre et renouvelable et aux véhicules électriques. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
La province se positionne dans le marché nord-américain du recyclage de batteries de véhicules électriques, se réjouit Daniel Breton de l'AVÉQ.
Les batteries lithium-ion sont difficiles à recycler.
Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles accordera une aide financière de 4,8 millions de dollars à l’entreprise Recyclage Lithion qui a développé un procédé de recyclage de batteries lithium-ion.
Radio-Canada a appris que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Jonatan Julien en fera l’annonce, mardi, lors d’une visite des locaux de l’usine pilote en construction dans la région métropolitaine. Il existe actuellement peu de solutions de rechange considérées comme écologiques pour le recyclage des batteries lithium-ion. Québec croit que le projet de Recyclage Lithion, basé sur l’hydrométallurgie, peut changer la donne. L’entreprise a mis au point un procédé afin de montrer qu’il est possible de recycler de façon sécuritaire tous les types de batteries lithium-ion. Cela permettra notamment de diminuer les émissions et les résidus ainsi que de récupérer des matériaux de grande qualité pouvant servir à la production de nouvelles batteries. Sur son site Internet, Recyclage Lithion affirme être en mesure de recycler et/ou de retourner aux manufacturiers 95 % des composants et produits de haute pureté pour la fabrication de nouvelles batteries au lithium-ion. L’usine pilote aura une capacité annuelle de 200 tonnes de batteries lithium-ion, soit l’équivalent de 300 à 650 batteries de voitures électriques. Le coût global du projet est d'environ 12 millions de dollars. Une expertise québécoise Le développement de cette nouvelle technologie de recyclage de batteries est une bonne nouvelle, selon Daniel Breton, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). « Je pense que c’est très intéressant parce que la technologie que Lithion a développée […], ils affirment pouvoir recycler jusqu’à 95 % des composantes des batteries lithium-ion, rend le processus extrêmement intéressant », souligne M. Breton qui a été ministre de l'Environnement sous le gouvernement de Pauline Marois. Cette avenue est particulièrement appréciable, souligne-t-il, lorsqu'on tient compte de la quantité d'énergie importante que nécessite la production d'une batterie, sans compter l'extraction des ressources minières qui la compose comme le lithium notamment. De développer une expertise québécoise pour les recycler ça donne un plus pour le Québec dans le marché nord-américain. Pour faire en sorte d’être moins dans l’extraction de matières premières et devenir un pôle en matière d’électrification des transports de façon durable, se félicite Daniel Breton. Pas de montagnes de batteries dans les dépotoirs Mais bien qu’il constitue une avenue très intéressante, le recyclage de batteries n’en est qu’à ses débuts, souligne Daniel Breton, qui précise qu’il n’y a pas actuellement au Québec une problématique liée aux batteries qui s’accumulent dans les dépotoirs. « Pour le moment, il n’y a pas un gros marché pour le recyclage des batteries lithium-ion parce que les batteries durent généralement plus longtemps que ce à quoi on s’attendait. » Daniel Breton, porte-parole de l’Association des voitures électriques du Québec « Moi j’ai acheté ma première voiture hybride il y aura 20 ans bientôt et j’ai toujours la batterie originale. Il y a un type qui a une Chevrolet Volt à Trois-Rivières qui approche les 800 000 kilomètres, » témoigne M. Breton. Les batteries de voitures usagées ont selon lui jusqu’à trois et même quatre vies avant de prendre la route du recyclage.
Une batterie de voiture électrique est démontée à la main. Photo : Radio-Canada / Éric Carbonneau
Plusieurs entreprises québécoises et même des constructeurs récupèrent depuis longtemps les batteries des voitures électriques accidentées ou en fin de vie pour améliorer d’autres véhicules électriques ou encore pour fabriquer des batteries stationnaires.
Par exemple, un constructeur comme Nissan, utilise les vieilles batteries de Nissan Leaf comme batteries stationnaires. […] Ils en font des "packs" de batteries superposées et ils envoient ça dans des régions qui sont hors réseau, un peu partout dans le monde, explique Daniel Breton. Rechargées à l‘aide de l’énergie solaire, éolienne ou encore de génératrices, les batteries stationnaires sont aujourd’hui utilisées pour une foule d’usages comme éclairer des chalets ou de petits bâtiments, ou encore alimenter divers systèmes électriques dans des zones où le réseau électrique ne se rend pas, par exemple dans le Grand Nord ou sur des îles éloignées. Avec les informations de Maxime Bertrand Un reportage de : Radio Canada
Contribution: André H. Martel
Pourquoi le Tesla Cybertruck est-il conçu en triangle? Une explication du nouveau pickup!25/11/2019
La liste des réponses potentielles ci-dessous est classée au hasard, et non par ordre d'importance. Certaines des raisons sont plus spéculatives que d'autres et peuvent être incorrectes, fortuites ou non voulues:
1.) Le Tesla Cybertruck a la forme d’un triangle pour pouvoir remporter une course en reculant. Oui, c'est surement une blague, mais c'est certainement un exploit concevable. Imaginez une vidéo ou une publicité faite par des fans dans laquelle Cybertruck bat un autre véhicule en reculant! Je ne sais pas si la conception du groupe motopropulseur le permettra, mais l’aérodynamisme le devrait.
2.) Alors que la conception du Cybertruck est une rupture choquante par rapport à un pick-up conventionnel, la symétrie est naturellement considérée comme plus efficace. Une conception plus symétrique peut présenter de nombreux avantages. Il est possible que le concept symétrique du Cybertruck soit un jour accepté par les consommateurs. Bien entendu, le Cybertruck n’est pas parfaitement symétrique, mais il est plus symétrique qu’une camionnette classique. 3.) La conception triangulaire améliore le centre de masse, créant un véhicule plus équilibré. Il sera très rare que ce véhicule bascule. 4.) Concernant la sécurité. La conception triangulaire permet aux passagers d'être plus près du centre de la voiture. Cela protège davantage les passagers des collisions à l’avant ou par l’ arrière.
5.) La conception plus symétrique peut simplifier le processus de fabrication.
6.) Il se peut que ce concept soit basé sur l’économie de production. Il est fort probable que la plateforme Cybertruck puisse être modifiée pour construire des navettes à utiliser dans les tunnels de « The Boring Company. » Ou du moins, les enseignements tirés du Cybertruck pourraient s’appliquer à la construction des futures navettes. Les deux véhicules pourraient partager plusieurs éléments. À ce jour, tous les projets de « The Boring Company » sont des boucles composées de deux tunnels; un pour chaque direction. Cependant, le projet pourrait n’avoir qu’un seul tunnel.
Imaginez un tunnel unique où une rame de Cybertrucks (ou navettes) ferait la navette entre un point A et un point B. Dans cette configuration, il ne serait plus nécessaire de retourner les navettes, comme les wagons de métro. Comme ce projet de tunnel est assez court, les heures de départ pourraient être plus fréquentes. Imaginons un tel tunnel reliant un aéroport à une gare ou un stade à un centre de congrès. Voir le diagramme Microsoft Paint, qui illustre ce concept de tunnel unique:
7.) La forme de triangle du Cybertruck est totalement différente et attire l'attention. Pour le moment, les gens l'aiment ou le détestent! Mais ce débat attire l'attention et le simple fait de voir le Cybertruck le rend immédiatement reconnaissable.
Par exemple, Kim Kardashian est définitivement une personne polarisante, mais son activité repose en grande partie sur l’attention constante qu’elle reçoit. Que les gens l'aiment ou aiment la juger et la condamner, ils cliquent sur des articles la concernant. Les clics constants lui donnent une audience pour générer des revenus. Cet exemple est répété maintes et maintes fois dans le commerce et les médias. Howard Stern a fait fortune en se polarisant. Il se démarquait parmi les DJ parce qu'il était tellement choquant. Pour le moment, le Cybertruck choque. 8.) Tout est question d'acier laminé à froid! L'alliage d'acier extérieur du Cybertruck est extrêmement dur et durable. En tant que tel, il peut être plus facile à fabriquer si la conception est composée de surfaces planes et d’angles abrupts. Le matériau plus dur pourrait nécessiter beaucoup plus d’efforts donc des dépenses supplémentaires s’il était fabriqué pour créer un design plus incurvé. Donc, il se peut que le matériau dicte la forme. Les autres véhicules de Tesla présentent des courbes plus lisses et plus aérodynamiques, permises grâce à un alliage métallique beaucoup plus mou. Le Cybertruck triangulaire est suffisamment aérodynamique. Tesla a créé un équilibre entre être suffisamment aérodynamique mais aussi qui permette d'utiliser un matériau qui peut exiger une conception plus linéaire avec des angles abrupts. 9.) Tesla envisage enfin d'installer des panneaux solaires sur le véhicule. Cette conception triangulaire crée une surface plane et inclinée à laquelle des cellules solaires pourront être fixées. Pour le moment, il semble que les panneaux pourraient se situer à l’arrière du Cybertruck. Le solaire pourrait être intégré dans le verre. Au départ, l’objectif est d’obtenir une distance de 25 km solaire par jour. L'objectif ambitieux est de 50 km. Pour la plupart des gens, l'énergie solaire sur un véhicule est considérée comme un gadget peu économique. L'argument est le suivant: «Mettez simplement de l'énergie solaire sur votre toit ou votre abri pour charger votre véhicule; cela coûtera moins cher. » Cependant, avoir un véhicule qui génère sa propre énergie est très attrayant pour un certain nombre de personnes. C’est intéressant de pouvoir voyager où des panneaux solaires peuvent nous emmener. Chaque jour, on pourrait parcourir une distance de 16 à 32 km vers une nouvelle destination et avoir toujours de l'électricité. Ou tous les trois jours, pouvoir parcourir 50 à 100 km vers une nouvelle destination. Ou bien, pouvoir parcourir 320 km dans la nature, camper une semaine et avoir assez de puissance pour revenir sans avoir besoin d’un Superchargeur. Pour certains, c'est un gadget. Pour d'autres, c'est un défi. On ne peut aller plus loin dans la nature que ce que nous permettrait les panneaux solaires. Avec le temps, l'efficacité des cellules solaires s'améliorera et permettra une plus grande autonomie quotidienne produite à partir de l'énergie solaire. 10.) La conception de Cybertuck s’articule autour d’une architecture de planche à roulettes plate en VÉ qui contient des petits moteurs électriques incroyablement puissants. La forme d’un camion conventionnel est conçue autour d’un énorme moteur à combustion interne et d’une benne. Pas besoin de s'en tenir à l'ancienne conception qui a été créée autour d'un moteur à combustion interne obsolète. La conception des camionnettes classiques n’est pas optimisée pour l’architecture de la planche à roulettes VÉ. 11.) On dirait un bombardier furtif! Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
Véhicules électriques: dans quelle mesure réduisons-nous l'écart des émissions dans le monde?7/10/2019
On prévoit que les ventes des véhicules électriques vont monter en flèche dès que les coûts atteindront la parité avec les ICE. [Photo: Shutterstock]
Les véhicules électriques sont un élément important dans le programme de lutte contre le changement climatique, mais quels sont les défis posés au déploiement à grande échelle et jusqu'où peuvent-ils nous amener à combler le déficit d'émissions mondiales?
Lucy Craig explique la situation. Lucy Craig est vice-présidente de la technologie et de l'innovation chez DNV GL - Energy.
Selon le rapport sur les perspectives de la transition énergétique de DNV GL, 50% de toutes les ventes de véhicules légers dans le monde devraient être électriques d'ici 2032. Cela dépend d'une grande variété de facteurs économiques, sociaux et géographiques , incluant le coût, la qualité des transports en commun et l'infrastructure électrique, le parc mondial de véhicules de tourisme à l'horizon 2050 sera passé à 73% électrique et 27% à combustion interne. La situation actuelle Les transports représentent aujourd'hui 28% de la demande mondiale en énergie, le transport routier représentant plus de 80% de cette quantité. En ce qui concerne les routes, 97,5% des véhicules de tourisme sont à combustion interne, alors que seulement 2,5% sont électriques. Cependant, les experts du secteur estiment qu’à la fin de cette année, plus de quatre millions de véhicules électriques seront déployés dans le monde. Alors que la Norvège a ouvert la voie en Europe, les plus grands pays du monde peuvent avoir un impact bien plus important. La Chine investit depuis longtemps dans les véhicules électriques, plus de 60 milliards de dollars américains au cours de la dernière décennie. En fait, il y a plus de véhicules électriques sur les routes en Chine que dans le reste du monde, avec plus de 100 constructeurs opérant actuellement dans le pays. Maintenant, les entreprises chinoises se tournent vers le marché de l'exportation alors que d'autres pays commencent à remplacer le moteur à combustion interne et adoptent une technologie de véhicule propre. Par exemple, la société chinoise SAIC Motor, a récemment annoncé son intention d'investir 350 millions de dollars en Inde par l'intermédiaire de MG Motor, sa filiale britannique. Cela signifie que les véhicules électriques seront fabriqués en Inde d'ici la fin de l'année et s'inscrivent dans le cadre du programme gouvernemental FAME India (adoption et fabrication plus rapides de véhicules hybrides et électriques en Inde), qui vise à accroître la demande de véhicules électriques, ainsi que de promouvoir une plus grande offre à l'avenir. L’introduction de véhicules électriques en Inde, qui compte certaines des villes les plus densément peuplées et les plus congestionnées du monde, permettra une réduction considérable des émissions de dioxyde de carbone et une efficacité globale accrue. En Chine et en Asie du Sud-Est, nil est prévu que cette électrification rapide se poursuivra: 90% des ventes des deux et trois roues devraient être des véhicules électriques d’ici 2030. À l’instar de la politique indienne FAME, la sensibilisation menée par de plus en plus de gouvernements favorise la décarbonisation. De nombreux constructeurs, dont Ford, VW, Renault-Nissan et Volvo, priorisent maintenant la voiture électrique. BMW a annoncé son intention de doubler ses ventes de voitures tout électriques et hybrides au cours des deux prochaines années, avec la vente de 25 modèles électrifiés d'ici la fin de l'année 2023. Ceci est en partie dû au fait que les règles européennes strictes qui entreront en vigueur en 2021 obligant les manufacturiers à construire des voitures neuves consomment moins de 95 g de dioxyde de carbone par kilomètre parcouru, sous peine de lourdes amendes. Surmonter les obstacles à une adoption à grande échelle Avec l'investissement actuel dans les voitures électriques et la technologie des batteries, les coûts associés commencent à diminuer. Le rapport 2019 de DNV GL indique que les véhicules électriques devraient atteindre la parité des coûts avec les moteurs à combustion interne d'ici le milieu des années 2020, ce sera alors un choix beaucoup plus intéressant pour les consommateurs. Cependant, si la baisse des coûts semble le principal facteur de croissance, d'autres facteurs sont également importants, notamment la capacité de la technologie des VÉ à traiter l'anxiété liée à l’autonomie. Mais des améliorations sont apportées en permanence: une nouvelle batterie à ions carbone de ZapGo Ltd, par exemple, a récemment été mise à l'essai et permet de recharger un véhicule électrique en seulement 35 secondes, tout en offrant une autonomie de 560 km comparable aux véhicules à moteur à combustion traditionnels. Bien que la technologie des batteries progresse, elle doit être soutenue par des politiques gouvernementales visant à réduire les émissions tant locales que mondiales. Davantage de travail peut être fait pour offrir des incitatifs aux communautés qui choisissent l’énergie durable, et notre analyse montre l’importance du traitement préférentiel pour favoriser l’adoption de véhicules électriques. La Norvège et la Chine sont deux exemples dans lesquels la politique gouvernementale a joué un rôle clé dans l’adoption des véhicules électriques. Les plans globaux de réduction des émissions de l'UE sont également un facteur majeur de la transition vers les véhicules électriques des constructeurs automobiles. Les incitatifs et le soutien industriel sont encore plus critiques dans le cas des véhicules utilitaires, où les batteries sont plus grandes et les coûts plus substantiels. Le changement est-il vraiment en vue? Bien que les véhicules électriques jouent un rôle important, l’électrification des transports ne suffit pas à empêcher la planète de se réchauffer. En fait, DNV GL, prévoit que, si nous restons sur notre trajectoire actuelle, les températures augmenteront de 2,4 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. La transition de l’énergie fossile au zéro carbone n’est donc pas assez rapide pour atteindre les objectifs mondiaux relatifs au réchauffement de la planète. Bien que la décarbonisation du transport routier contribue certainement à le ralentir, des mesures politiques extraordinaires sont nécessaires pour garantir que nous atteignons 100% d’énergies renouvelables dès que possible. Parmi ces mesures, nous devons assister à une croissance encore plus rapide de l’énergie éolienne et solaire, ainsi qu’à davantage de solutions de stockage et d’équilibrage permettant une plus forte pénétration des énergies renouvelables. Ainsi, par exemple, la production de batteries devra être multipliée par 50 pour correspondre aux 50 millions de véhicules électriques qui devront rouler sur les routes d’ici 2030. Aucune action unique ne pourra empêcher une catastrophe climatique. Il faudra un mélange d’actions extraordinaires et de travail en collaboration pour réduire l’écart entre la trajectoire actuelle et l’avenir que nous espérons. Nous avons besoin de politiques globales pour atteindre ces objectifs, les véhicules électriques n'étant qu'une des solutions parmi d'autres. EUROACTIV
Contribution: André H. Martel
Le géant du commerce électronique et de la logistique, Amazon, a annoncé qu'il allait commander 100 000 fourgonnettes entièrement électriques à Rivian, une entreprise du Michigan.
Rivian R1T, châssis R1S
Les camionnettes Rivian devraient être livrées à partir de 2021. 10 000 d'entre elles seront en service dès 2022 et toutes les 100 000 rouleront sur la route d'ici 2030.
Selon Amazon cette acquisition devrait leur permettre d’économiser 4 millions de tonnes de carbone par an d’ici 2030, Cette transaction est à nos jours la plus grande commande de véhicules de livraison électriques jamais réalisée. Rivian a déjà commencé à rassembler les fonds nécessaires à la production de ses camions électriques. Plus tôt cette année, Amazon a investi 440 millions de dollars dans Rivian. Ford a investi 500 millions de dollars dans la société. Récemment, Cox Automotive a investi 350 millions de dollars . Le véhicule Amazon devrait être l'un des nombreux véhicules construits sur la même plateforme que celle des camionnettes R1T et R1S SUV de Rivian. La commande s'inscrit dans le cadre d'un engagement en faveur des énergies renouvelables annoncé jeudi dernier. Intitulé « The Climate Pledge », il englobe les stratégies de décarbonisation de l'Accord de Paris, promulgue des mesures et des diminutions concernant les émissions de gaz à effet de serre et vise des émissions nulles de carbone zéro d'ici 2040. Amazon prévoit désormais d'atteindre 80% d'énergie renouvelable d'ici 2024 et 100% d'ici 2030. À cet effet, Amazon annonce son investissement dans 15 projets éoliens et solaires de grande envergure générant plus de 3,8 millions de mégawattheures d'énergie propre par an. Il lance également un fonds de lutte contre le changement climatique de 100 millions de dollars avec « The Nature Conservancy »et a lancé un nouveau site Web sur la durabilité pour rendre compte de ses initiatives. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
Un homme connecte sa voiture électrique à un dispositif de stockage d'énergie à Stuttgart, en Allemagne. Reuters
Les constructeurs automobiles du monde entier s’efforcent de mettre en place de nouveaux réseaux capables de recharger rapidement les voitures électriques. En Europe, certaines sociétés d’électricité et certains gestionnaires de réseau tentent de déterminer s’il serait plus judicieux et moins coûteux d’aller vers la recharge lente.
Une étude de 15 mois sur le mode de recharge des voitures électriques en Allemagne a conclu que les consommateurs peuvent être persuadés d'accepter une recharge de nuit lente, qui pourrait aider à éviter les baisses de tension dues à des augmentations de la demande en électricité ou à des mises à niveau coûteuses des réseaux électriques.
La perspective de millions de véhicules électriques qui apparaissent sur les routes alors que les gouvernements interdisent progressivement les nouvelles voitures à essence et à diesel est considérée comme un défi majeur pour les entreprises du secteur de l'énergie, notamment en Allemagne, qui passe du nucléaire et du charbon à des sources d'énergie renouvelables telles que l’éolien et le solaire. L’étude réalisée dans la riche banlieue de Stuttgart, Ostfildern-Ruit, a toutefois permis de dissiper les inquiétudes de certains gestionnaires de réseau, à savoir que charger trop de véhicules électriques aux heures de pointe pourrait provoquer des pannes de réseau. Les ingénieurs de Netze BW, le gestionnaire de réseau local à l'origine de l'essai, ont constaté que tous les ménages concernés laissaient leurs voitures électriques branchées la nuit et que seulement la moitié d'entre eux étaient chargés simultanément. «Depuis la réalisation du projet, nous sommes beaucoup plus détendus. Nous pouvons imaginer qu'à l'avenir, la moitié des habitants d'une rue pourraient posséder des véhicules électriques », a déclaré Selma Lossau, ingénieure de Netze BW, responsable du projet. Néanmoins, avec des gammes de batteries VÉ limitées pour le moment, une charge lente en une nuit n’est pas suffisante pour persuader des conducteurs de laisser tomber les voitures à essence. En l'absence d'un réseau de stations de recharge rapide, les conducteurs risquent de ne pas utiliser les véhicules électriques pour les longs trajets. C'est pourquoi les constructeurs automobiles préconisent l’installation de nombreuses stations de recharge rapide pour encourager l'adoption généralisée des voitures électriques. La recharge plus lente ou contrôlée a déjà gagné du terrain en Norvège, premier marché européen des véhicules électriques, où près de 50% des ventes de voitures neuves sont des véhicules zéro émission. Une étude réalisée par le régulateur de l'énergie NVE a montré que la Norvège était confrontée à une facture de 11 milliards de couronnes (1,2 milliard de dollars) au cours des 20 prochaines années pour gérer les réseaux à basse et haute tension, les sous-stations et les transformateurs à haute tension, à moins de convaincre les propriétaires de ne pas effectuer de recharge durant les heures de pointe. Le coût d'investissement pour le pays de 5,3 millions d'habitants pourrait chuter à un peu plus de 4 milliards de couronnes si les voitures sont rechargées en soirée, et proche de zéro si les batteries ne sont branchées que la nuit, a déclaré NVE. NVE travaille actuellement sur une proposition de tarif qui pénalisera la recharge durant les heures de pointe. Tibber, une compagnie d'électricité norvégienne, propose déjà de l'électricité à moindre coût pour recharger les véhicules électriques si vous la laissez décider du moment où votre voiture sera rechargée, tandis que des entreprises telles que ZAPTEC proposent d'ajuster la facture en fonction de la capacité d’énergie disponible. Certains des 10 ménages participant à l’essai de Stuttgart ont avoué qu’initialement, ils comptaient recharger leurs voitures en tout temps de peur de manquer de jus, mais ils ont rapidement adhéré au programme de recharge nocturne tel que proposé par la compagnie d’électricité. «Au début, je ne voulais prendre aucun risque et je rechargeais fréquemment pour me sentir en sécurité. Au fil du temps, j'ai changé d'avis », a déclaré Norbert Simianer, directeur d'école à la retraite qui avait conduit une Renault Zoe lors du projet. «Je me suis habitué à la voiture et je suis devenu plus à l'aise dans le processus de recharge.» Simianer et ses voisins ont reçu des voitures électriques et des bornes de recharge murales de 22 kilowatts (kW) pour leurs garages, ainsi que deux bornes de recharge dans la rue, gratuitement, sans aucuns frais. En retour, ils ont abandonné leurs voitures à essence et ont autorisé Netze BW, filiale du groupe allemand EnBW, à surveiller et à mettre en œuvre un processus de recharge différé et réduit au cours de la nuit, d’une durée de sept heures et demie. Netze BW a essayé diverses options, soit soumettant les voitures au débit de charge maximal de 22 kW les unes après les autres, soit en allongeant le temps de recharge des voitures en ajustant le flux de puissance, soit en combinant les deux méthodes, a déclaré Lossau. Les participants, à qui on avait fourni des applications pour vérifier l'état des batteries de leur voiture, se sont habitués au manque de capacité de recharge instantanée, car leurs véhicules pouvaient toujours gérer leurs trajets quotidiens allant jusqu'à 50 km. EnBW a déclaré que neuf des dix ménages participant à l'essai sur la Belchenstrasse d'Ostfildern-Ruit avaient choisi de conserver leurs bornes de recharge murales et que la plupart envisageaient de louer une voiture électrique. Cependant, selon Lossau, le suivi de 10 ménages ne fournissait pas en soi la "masse empirique permettant de tirer des conclusions pour le profil de recharge pour l'ensemble de l'Allemagne". Elle a également déclaré qu'il faudrait améliorer la communication bidirectionnelle entre les véhicules électriques, le réseau et les consommateurs pour que le système fonctionne efficacement à grande échelle. Reuters Gulf Today
Contribution: André H. Martel
L'ère du pétrole est sur le point de se terminer, en raison de l'avènement de véhicules électriques modernes, à la fine pointe de la technologie, ayant accès à une énergie propre issue d'énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne .
La grande majorité des personnes ne connaissent qu'un monde alimenté par le pétrole. Du fait de son abondance et de son utilité en tant que source d’énergie, le pétrole a conduit à l’industrialisation de nombreux pays, a été la principale source d’énergie de la mondialisation et a souvent dominé la politique mondiale. L'ère du pétrole est toutefois sur le point de se terminer, en raison de l'avènement de véhicules électriques modernes, à la pointe de la technologie, pouvant facilement utiliser une énergie propre issue d' énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne.
Voici pourquoi les véhicules électriques (BEV) vont provoquer l'extinction des véhicules à moteur à combustion interne: Les BEV peuvent facilement utiliser de l'énergie propre provenant de sources d'énergie renouvelables. Au fur et à mesure que l'électricité sur le réseau deviendra plus propre, les BEV le deviendront également. Les véhicules à combustion, en revanche, ne peuvent bénéficier de cette source d'énergie pour devenir plus propres, étant issus d’une technologie qui a atteint sa maturité. Vous pourrez toujours installer de l'énergie solaire sur votre toit et recharger votre voiture avec la lumière du soleil, mais vous ne pourrez pas avoir une station-service dans votre cour arrière. Les batteries devraient beaucoup s’améliorer. Les BEV sont donc encore à un stade précoce de la courbe de croissance des coûts et des technologies. Il est donc pratiquement inévitable que les VÉ s’amélioreront et seront de moins en moins dispendieux, alors que les véhicules à combustion auront beaucoup de difficulté à améliorer leur efficacité sans augmenter leurs coûts de production. La courbe actuelle des coûts à la baisse pour les batteries ressemble fortement à celle observée auparavant avec l'énergie solaire, qui est devenue la source la moins chère pour la nouvelle production d'électricité dans la plupart des pays du monde. Pour cette raison, les BEV sont en passe de devenir la forme de transport terrestre la plus économique dans un avenir prochain. Les BEV ont un potentiel énorme pour la facilité d'utilisation, c'est-à-dire que l’on peut les ravitailler partout où l'électricité est disponible. Tout ce que vous avez à faire est de vous brancher à la maison, au travail ou près des magasins. Même si cela demeure un handicap pour ceux qui habitent dans des appartements où la recharge n’est pas disponible , cette situation devrait s'améliorer considérablement à mesure que davantage de bornes de recharge seront disponibles. L'obligation de se rendre à la station-service touche à sa fin.
BMW i3 se recharge sur la rue
Les véhicules électriques comportent beaucoup moins de pièces mobiles que les véhicules à combustion, ils nécessiteront donc beaucoup moins de maintenance. Tous ces changements d'huile fastidieux et parfois peu fiables et les changements de liquide de refroidissement vont être éliminés. En raison du freinage par récupération des véhicules électriques, vous pourrez également vous attendre à des intervalles beaucoup plus longs entre les changements de freins.
Les pays disposant de réserves de pétrole limitées ou inexistantes sont fortement incités à encourager la venue des BEV, car cela réduira leurs dépendances au pétrole et permettra de rendre ces pays beaucoup plus indépendants. Cela est particulièrement vrai pour les pays en développement, où la santé de leurs économies est souvent tributaire à un prix du pétrole bas. L’incitation est encore plus forte dans des pays comme la Chine et l’Inde, où le coût de la pollution causée par les véhicules à combustion reste un grave problème dans les grandes villes. Les véhicules électriques à batterie sont déjà beaucoup plus efficaces que les véhicules à combustion et ne feront que s’améliorer à mesure qu’ils progressent sur la courbe technologique. Alors que les véhicules à combustion gaspillent beaucoup de leur potentiel énergétique en raison de la perte de chaleur et de leur inefficacité à transmettre l’énergie, les VÉ entraînent peu de pertes de transmission d’énergie et produisent très peu de chaleur. Contrairement aux véhicules à combustion, les véhicules électriques produisent très peu de pollution locale. Attendez-vous à ce que les villes, les États et les pays qui luttent pour réduire les polluants atmosphériques toxiques tels que les oxydes d'azote, l'ozone, le monoxyde de carbone et les particules poussent de plus en plus l'électrification des véhicules.
Scooter électrique en covoiturage emmy
De plus, les véhicules électriques offrent un «facteur d’amusement» considérable . En raison de leur transmission directe de puissance, ils accélèrent beaucoup plus rapidement que les véhicules à combustion comparables. En raison de leur centre de gravité beaucoup plus bas, ils sont également moins susceptibles de sortir d’une courbe ou de se renverser.
Dernier point mais non le moindre, les VÉ génèrent beaucoup moins de nuisances sonores que les véhicules à combustion. Préfèreriez-vous vivre à côté d’une route très fréquentée avec seulement des VÉ ou avec des moteurs bruyants qui agressent constamment vos oreilles? Les entreprises privées et leurs politiciens ont dépensé beaucoup d’argent et d’énergie pour prévenir, ou du moins retarder, l’électrification des véhicules, bien qu’il soit clair pour les observateurs avertis que l’électrification des véhicules à grande échelle est inévitable. Avec des entreprises visionnaires telles que Tesla prouvant déjà que les véhicules électriques peuvent être aussi bons, voire meilleurs, que les véhicules à moteur à combustion interne, ce n'est qu'une question de temps avant que tous les constructeurs automobiles se lancent dans la production en série de véhicules électriques. Ce n’est pas un hasard si Motor Trend a désigné la Tesla Model S «la voiture la plus influente de l’année» . Ne soyez pas surpris de voir bientôt les VÉ devenir dominants dans les prix «Voiture de l'année» de pratiquement tous les magazines automobiles. Daily Kos
Contribution: André H. Martel
Les candidats démocrates à la présidentielle ont à peine parlé du Green New Deal dans les débats de la fin du mois dernier, une proposition du Congrès, visant notamment à convertir complètement l’énergie électrique américaine en sources renouvelables. Ce qui n'a pas été abordé et que de nombreux candidats n'étaient pas disposés à discuter est le coût d’un tel programme.
Les estimations varient de milliards de dollars, mais un cabinet de conseil, qui a consulté l'industrie pétrolière pendant des décennies et qui prévoit maintenant une augmentation rapide du nombre de voitures électriques, a établi une estimation du coût de la conversion à 100% d'énergie renouvelable aux États-Unis à 4,5 billions de dollars, soit environ un quart du PIB américain en 2018.
«Le déploiement massif de la production éolienne et solaire nécessitera des investissements substantiels dans le stockage à grande échelle pour assurer le maintien de la résilience du réseau», a déclaré Dan Shreve, directeur de la recherche mondiale sur l'énergie éolienne chez Wood Mackenzie. L'entreprise indique que la transition de l'électricité des États-Unis à 100 % renouvelable nécessiterait l’ajout de 1600 gigawatts de nouvelles capacités éolienne et solaire pour remplacer la génération de combustibles fossiles actuelle, ainsi que 900 gigawatts de stockage d'énergie, ce qui pourrait inclure une combinaison de batteries , d’énergie hydraulique , et d’autres types de stockage pour compenser et stocker l'énergie intermittente de l'éolien et du solaire.
Projet de génération et de stockage d'énergie solaire à Tesla Kauai [photo: Tesla]
Par exemple, l'énergie stockée fournirait de l'électricité la nuit pour recharger les batteries des véhicules au garage ou dans le stationnement.
Wood Mackenzie ne prend pas la transition à la légère, affirmant qu'elle posera d'énormes problèmes sociaux et économiques, même si l'argent est dépensé au cours des premières années. La société rapporte que les États-Unis ont actuellement une capacité éolienne et solaire d’environ 130 gigawatts et que la transition vers une énergie renouvelable à 100% nécessiterait chaque année d'ajouter une capacité supplémentaire équivalente à celle installée au cours des 20 dernières années. «Le déploiement massif de la production éolienne et solaire nécessitera des investissements substantiels dans le stockage à grande échelle pour assurer la résilience du réseau», indique le rapport.
BMW i3 chargeant sur des chargeurs rapides EVgo à la station Chevron à Menlo Park, Californie
Le rapport contient quelques suggestions qui pourraient faciliter la transition. La première consiste à étendre la chronologie jusqu'en 2040 ou 2050, lorsque la technologie solaire et de stockage aura mûrie et deviendra plus abordable. La Californie a déjà adopté une loi obligeant l'État à passer à 100% d'énergie électrique d'ici 2045.
L'autre suggestion consiste à conserver une certaine quantité de production d'électricité au gaz naturel, qui est relativement propre et abordable. Conserver 20% de gaz naturel existant réduirait le coût des nouvelles installations d'énergie renouvelable de 20%, mais surtout, réduirait de 60% la nécessité de développer du nouveau stockage, car ces centrales pourraient être utilisées comme centrales de pointe pour fournir l'énergie lorsque nécessaire. De plus, une transition vers une énergie 100% renouvelable nécessiterait de nouveaux modes de financement pour distribuer cette énergie. "Les objectifs d'une énergie 100% renouvelable vont bien au-delà des coûts d'investissement liés aux nouveaux actifs de production", a déclaré Dan Shreve, responsable de la recherche mondiale sur l'énergie éolienne chez Wood Mackenzie. "Plus particulièrement, il faudra repenser en profondeur les marchés de l'électricité, abandonner les structures traditionnelles axées uniquement sur l'énergie et se tourner davantage vers un marché de capacité." Pour lutter contre le réchauffement climatique et permettre aux voitures électriques de réaliser leur potentiel, il serait utile que les États-Unis discutent rapidement et sérieusement de la manière de procéder. Connaître le coût inhérent à cette révolution semble être une première étape cruciale. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Le solaire peut contribuer à la recharge du véhicule et réduire la charge du réseau électrique pendant les périodes de pointe. Cela, signifie encore moins d'émissions de carbone pour le service public. Et dans le cadre de développement des systèmes de gestion de l'énergie, les voitures électriques elles-mêmes pourraient potentiellement permettre de stocker l’énergie et servir d’énergie de substitution
Compte tenu de l' acquisition par Tesla de SolarCity en 2016, on pourrait penser que le constructeur de voitures électriques contrôlerait maintenant ce marché.
Ce n’est malheureusement pas le cas, et un nouveau rapport du cabinet de conseil Wood Mackenzie amène des faits qui justifient cette situation. Au premier trimestre de 2019, Sunrun contrôle 11% du marché, Vivint Solar, 7,6% et Tesla (SolarCity) est en troisième place, avec 6,3%. C’est tout un changement par rapport à 2016, alors que Tesla occupait la première place avec plus de parts de marché que les deux autres joueurs combinés. Wood MacKenzie s'attend à ce que l'ensemble du marché américain de l'énergie solaire résidentielle ne croisse que de 3% d'ici la fin de l'année. En 2018, les ventes de Tesla ont chuté de 41%, malgré une croissance modeste sur l'ensemble du marché
Parts de marché de l'énergie solaire domestique au premier trimestre - juin 2019, Wood MacKenzie
SolarCity a atteint un sommet d'environ 33% du marché de l'énergie solaire résidentielle à la fin de 2015, résultat de programmes de crédit-bail agressifs et de partenariats, avec entre autres Home Depot.
Le marché de la maison solaire n'a pas connu de croissance importante au cours des dernières années. Le crédit d’impôt fédéral pour investissement dans l’énergie solaire résidentielle constitue un autre obstacle à l’horizon. Il disparaîtra en 2022. Wood MacKenzie affirme qu’il est évident que le marché lui-même se segmente. Au premier trimestre, les ventes totales d’énergie solaire de Tesla ont chuté de 36% par rapport au trimestre précédent et de 38% par rapport à leur niveau de l’année précédente. Tesla a réduit les prix de ses systèmes solaires à la fin de l’année dernière et a annoncé un nouveau repositionnement de ses offres en avril. La société a déclaré que sa production de stockage d’énergie en 2018 s’était limitée à l’approvisionnement en cellules, mais on ignore si cette décision était liée au fléchissement des ventes d’énergie solaire. Dans un communiqué adressé par Tesla à ses actionnaires, la société a indiqué que ses clients pouvaient désormais acheter des stockages d’énergie solaire et d’énergie sur son site Web. Il est clairement spécifié que l’ objectif était de permettre aux clients avec un dépôt initial de seulement 99$ USD, de se faire installer des récupérateurs d’énergie solaire sur leur toit. Tesla a acheté SolarCity en 2016, au coût de 2,6 milliards de dollars, sans compter les 3 milliards de dollars de dette de SolarCity qu'elle a dû assumer. L’objectif initial était également de vendre de l'énergie solaire dans ses magasins. On a plutôt concentré les efforts de la compagnie sur le développement des nouvelles berlines Model 3. Le fait que Tesla, ne semble plus vouloir jouer un rôle moteur dans la croissance de l'énergie solaire, pourrait confirmer l’hypothèse selon laquelle la croissance nationale à long terme continuera d'être menée par des acteurs locaux et régionaux moins importants et moins dépendants que les acteurs nationaux.
La pièce de résistance, le toit solaire tant attendu de Tesla, a rencontré des problèmes de fabrication et de coût. Mais lors du dernier rapport financier trimestriel de la société, le PDG Elon Musk a déclaré que la société croyait pouvoir bientôt offrir un toit solaire à un prix qui serait compétitif à un toit traditionnel. «C’est tout un problème technologique d’intégrer une cellule solaire à des tuiles et de conserver une belle apparence pour les 30 prochaines années», a-t-il déclaré.
Même avec une longue liste de produits dans le pipeline, comme le Semi, le Pickup, le Roadster, le Model Y et une autre plus petite voiture, il est probable que Tesla ne négligera pas un produit qui reste potentiellement lucratif et essentiel complétant un écosystème qui ne peut que profiter de cette énergie gratuite et renouvelable qu’est l’énergie solaire. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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