Le président Joe Biden a proposé un programme climatique de 2 milliards $ USD (2,5 milliards $ CAD) qui comprend des dispositions allant de la coordination des priorités climatiques dans les dépenses d'infrastructure de transport au redémarrage du programme «Cash for Clunkers» pour faciliter le transfert de la flotte de véhicules traditionnels vers des véhicules plus propres.
L'Union des « Concerned Scientists » a déclaré que la victoire de Biden en novembre était «une victoire pour la science», se référant à la fois au programme pour faire face à la pandémie du coronavirus et aux programmes pour la consommation énergétique et la qualité de l'environnement. Le Sierra Club, en félicitant la victoire de Biden / Harris, l'a qualifiée du «programme pour le climat, l'énergie propre et la justice environnementale le plus énergique jamais proposé par un ticket présidentiel». Considérant le climat politique et la pandémie qui fait rage, les chances de faire adopter rapidement une législation climatique autonome et de grande portée pourraient être minces. Même dans cette situation difficile, le président Biden a plusieurs options pour favoriser l'énergie propre et les véhicules verts. Bloomberg a noté qu'un groupe de travail dirigé par l'ancien secrétaire d'État John Kerry et la représentante Alexandria Ocasio-Cortez s’était déjà réuni pendant la campagne et en a proposé 56.
Endurance de Lordstown
Biden a déjà signé un décret qui permet aux USA de rejoindre l'Accord de Paris et a annulé le permis du pipeline controversé Keystone XL. Voici certains éléments de la liste de sélection qui sont à la portée du président Biden. Chacun d'eux pourrait signifier une différence significative pour les véhicules électriques aux États-Unis, et collectivement, ce serait un changement radical par rapport à notre trajectoire actuelle. Revisiter les normes d'économie de carburant Bien que la publication des normes de l'EPA émise par l’administration Trump pour l'économie de carburant et les émissions ait rendu difficile le renversement de vapeur, l'administration Biden pourrait demander à l'EPA de plaider en faveur du rétablissement des règles de l'ère Obama qui devaient être en vigueur jusqu'en 2026. Cela ne pourrait cependant se faire immédiatement, car l'agence devrait suivre les règles actuelles. En vertu d'un précédent utilisé par Trump, Biden a la possibilité de nommer des personnes à des postes «intérimaires» afin d’activer l'élaboration des nouvelles nomes. Bien que tout cela puisse être contesté devant les tribunaux. Élargir et prolonger le crédit d'impôt pour véhicules électriques La prolongation du crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques avec un plafond de 600 000 véhicules par constructeur et une réduction du crédit de 7500 $ à 7000 $ avaient été incluses dans le projet de loi des dépenses fédérales l’an dernier, la portée du projet qui bénéficiait du soutien bipartisan avait malheureusement été réduit par la Maison Blanche. En présence de ce nouveau gouvernement, ce programme a de grosses chances d’être accepté. Lors de la campagne, Biden a déclaré que ces crédits seraient disponibles pour les familles dont le revenu annuel est inférieur à 250,000$. Lever le plafond qui punit GM et Tesla pour leur implication précoce dans la production des VÉ est foncièrement juste et cette mesure pourrait encourager la compétitivité.
Thomas Built Buses Bus scolaire électrique Jouley
Une conversion accélérée des flottes de véhicules publics au tout électrique C'est une avenue que le groupe de travail a choisi comme une autre priorité et qui ne nécessite pas le soutien du Congrès. «Nous réduirons la pollution atmosphérique nocive et protègerons la santé de nos enfants en faisant passer l'ensemble du parc de 500 000 bus scolaires à des alternatives zéro émission de fabrication américaine d'ici cinq ans», ont déclaré les membres du groupe de travail. Plus d'infrastructure de recharge Le plan de Biden vise l’installation d’au moins 500 000 bornes de recharge publiques d'un océan à l'autre, grâce à un partenariat avec les gouvernements des États et locaux.
Ville de Detroit, par jdurchen [Flickr]
Moins de déserts et de précarité énergétique Le groupe de travail Biden visait également à développer une stratégie nationale pour éliminer le manque d’accès énergétique, y compris le manque d'accès à l'énergie électrique dans les zones rurales, et à réduire les disparités et le fardeau énergétique. Vous pouvez parier que l'accent sera mis davantage sur les réseaux de recharge et sur l’accès à de l'énergie propre pour les citoyens qui autrement seraient laissés pour compte, y compris dans certaines zones urbaines . Un réseau plus propre pour l'Amérique rurale Le groupe de travail a confirmé que l'administration Biden augmenterait le soutien financier fédéral pour construire des réseaux énergétiques durables et résilients dans les zones rurales d'Amérique et dans les zones éloignées dépourvues d'infrastructures énergétiques. C’étaient les principaux objectifs du plan d'énergie propre de l'ère Obama, des normes qui ont été affaiblies par l’administration Trump, qui, selon plusieurs analyses, augmentaient les émissions de gaz à effet de serre par rapport au statu quo. S'il n'est plus possible de revenir aux directives du Clean Power Plan, la restauration de certains de ses objectifs pourrait être bénéfique.
Tesla Gigafactory 2, Buffalo NY
Aider à financer la transition vers la fabrication des VÉ Avec la bénédiction de l'administration Biden, tel qu’énoncé par le groupe de travail, les législateurs pourront facilement mettre à la disposition des manufacturiers des programmes de financement pour construire de nouvelles usines ou rééquiper des installations américaines existantes pour fabriquer des véhicules électriques, y compris des véhicules lourds, des camions, des autobus scolaires, des autobus de transport en commun, des avions et plus encore. » Soutenir les petites entreprises américaines de VÉ Le groupe de travail Biden a proposé d'augmenter les investissements dans les pôles d'innovation et de travailler à élargir l'aide aux petits fabricants qui veulent se développer et à s’associer aux chaînes d'approvisionnement mondiales». Ce sera avantageux pour les entreprises en démarrage de VÉ qui envisagent de construire des véhicules aux États-Unis, comme Lucid, Rivian et Lordstown .
Capture d'écran de l'usine Rivian
Retour à la stabilité tarifaire Il ne faut pas s’attendre à ce que l’administration Biden renégocie l’entente tarifaire effectuée sous l'administration Trump, mais nous pouvons nous attendre à ce que l’application de l’entente soit beaucoup plus équilibrée et moins bâclée, ce qui est potentiellement une bonne nouvelle pour l'industrie automobile allemande et pour d'autres constructeurs automobiles qui cherchent à s'approvisionner en Chine pour certains modèles à faible volume dans l’espoir d’améliorer leur balance commerciale. Par contre un héritage de l'administration Trump permettra peut-être que plus de véhicules, et conséquemment plus de technologie de pointe soient conçus et fabriqués en Amérique. À suivre: la réaction de certains constructeurs automobiles Certains constructeurs automobiles se sont rangés du côté de la Californie et ont déclaré qu'ils pouvaient facilement répondre aux normes révisées de l'État alignées sur les normes Obama-Biden, tandis que d'autres se sont rangés du côté de l'administration Trump en déployant des normes assouplies qui ne répondaient pas nécessairement aux normes de l'EPA. Avec la remise en vigueur du Clean Air Act, il sera intéressant de voir la réaction de certains constructeurs automobiles qui risquent de devoir s’ajuster à ces nouvelles directives. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Augmenter la disponibilité de l'électricité renouvelable pourrait inciter plus de consommateurs à acheter des véhicules électriques, en multipliant les avantages.
Le remplacement des voitures à moteur à combustion interne par des voitures électriques pourrait réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre causés par le secteur des transports. Les véhicules électriques représentent actuellement une très petite fraction du marché et les chercheurs souhaitaient identifier les éléments qui favoriseraient l’enthousiasme des acheteurs de voitures à passer à l'électricité. « Les coûts d'achat élevés d’acquisition et l’autonomie sont encore considérés comme les principaux facteurs qui empêchent les gens d'acheter des véhicules électriques », explique Kenan Degirmenci, chercheur postdoctoral à la Queensland University of Technology Business School. Mais Degirmenci et Michael Breitner, chercheurs à la School of Economics and Management de l'Université Leibniz de Hanovre en Allemagne, ont constaté que la décision des consommateurs d'acheter une voiture électrique était plutôt motivée par l'altruisme: ils veulent d’abord et avant tout s’assurer que leur achat profitera vraiment à l’environnement. Dans une étude publiée dans la revue Transportation Research Part D, les chercheurs ont interrogé 40 citoyens d’Hanovre, en Allemagne, sur leurs connaissances et leurs perceptions concernant les véhicules électriques. La plupart des commentaires des participants portaient sur l'un des trois sujets suivants: le prix, l’environnement, (incluant la disponibilité des bornes de recharge et l‘autonomie) et les avantages environnementaux. En fait, la majorité des commentaires portaient sur les avantages environnementaux. Tous les répondants à l'enquête sauf un ont déclaré que l’énergie durable était le principal facteur qui jouait en faveur de l'achat d'une voiture électrique, et près de la moitié estimaient, à juste titre, que l'électricité doit être produite à partir de sources renouvelables pour que les voitures électriques soient une alternative verte. Ces réponses suggèrent que la performance environnementale est plus importante pour déterminer la perception des gens à l'égard des voitures électriques et, en retour a une plus grande influence sur leur volonté d'acheter, que les considérations de prix ou d'autonomie. Pour valider cette hypothèse, les chercheurs ont invité 167 Hanovriens à tester des voitures tout électriques. (Le but de cet exercice était de s’assurer que les opinions des gens seraient basées sur une expérience personnelle.) Par la suite, on leur a demandé de répondre à un questionnaire qui permettait de mesurer leur opinion sur la valeur environnementale, le prix, l'autonomie et leur intention d'acheter un véhicule électrique. Les résultats de cette deuxième enquête ont confirmé que oui, l'avantage environnemental est le principal motivateur pour déterminer leur perception ainsi que leur désir d'acheter des voitures électriques, devant le prix et l’autonomie. Ce résultat est important car, comme l'ont noté les répondants lors de la première enquête, l'avantage environnemental des véhicules électriques dépend de la disponibilité d'une énergie propre. En Allemagne, environ 30% de l'énergie provient de ressources renouvelables. Aux États-Unis, où la moitié de l'électricité est produite en brûlant du charbon, le passage aux véhicules électriques augmenterait en fait les émissions de gaz à effet de serre associées au transport. Bien que l'étude actuelle soit plutôt limitée, les résultats suggèrent que l'augmentation de la disponibilité de l'électricité renouvelable encouragerait plus de consommateurs à acheter des véhicules électriques. Source: Degirmenci K et MH Breitner « Intentions d'achat des consommateurs pour les véhicules électriques: le vert est-il plus important que le prix et l'autonomie? » Anthropocene
Contribution: André H. Martel
La crise des coronavirus qui frappe l'économie mondiale a forcé BloombergNEF (BNEF) à revoir à la baisse ses attentes pour les marchés du solaire, des batteries et des véhicules électriques, exprimant l'un des premiers signaux que l'escalade de la pandémie pourrait saper les efforts pour lutter contre le changement climatique.
La firme a publié de nouvelles projections sur les effets probables du COVID-19, officiellement déclaré une pandémie mondiale par l'Organisation mondiale de la santé la semaine dernière, sur les marchés de l'électricité renouvelable, des véhicules électriques, du chauffage, du refroidissement et de l'économie circulaire.
Avec les effets du virus s'aggravant dans le monde et les gouvernements déployant des mesures de plus en plus désespérées pour freiner sa progression, l'analyste a réduit de 16% ses prévisions pour la demande solaire mondiale en 2020, notant que le secteur dépend fortement de la demande en Chine où des limites strictes sur les mouvements et l'activité commerciale ont été mises en place pour stopper la propagation du virus. En conséquence, alors que la BNEF avait précédemment prévu que la demande solaire atteindrait environ 121 à 152 gigawatts en 2020, elle a abaissé ses prévisions à entre 108 et 143 GW, ce qui, selon elle, marquerait la première baisse annuelle des ajouts de capacité solaire depuis les trois dernières décennies. Le secteur éolien pourrait cependant s'en sortir un peu mieux, grâce à des délais de livraison et de construction plus serrés, et des équipements spécialisés souvent loués pour une durée plus limitée, a déclaré la BNEF. Néanmoins, il existe encore un risque de baisse considérable sur ses prévisions initiales de 2020 pour le déploiement de la capacité éolienne, alors que l’on avait estimé que les nouvelles installations onshore et offshore pourraient atteindre 75,4 GW cette année. Si les bonnes politiques sont mises en place, il est possible de tirer le meilleur parti de cette situation. De plus, l'analyste s'attend à ce que le COVID-19 frappe à la fois le marché mondial de l'automobile et le marché en plein essor des batteries, ce qui signifie une année de croissance potentiellement cahoteuse pour les véhicules électriques. Une estimation optimiste de l'impact de COVID-19 sur la demande de batteries impliquerait une baisse des prévisions initiales de la BNEF de seulement 4% en 2020, en partie en raison des interruptions des chaînes d'approvisionnement en Asie et d'une baisse de la demande alors que les décideurs politiques et les entreprises se tournent vers des mesures de relance à court terme plutôt que le déploiement à plus long terme d'infrastructures renouvelables. En outre, le marché mondial de l'automobile devrait être particulièrement touché par les impacts du coronavirus, en particulier en Chine, qui devrait avoir un impact sur le marché des véhicules électriques et la demande de batteries. La BNEF a expliqué que si la pression sur l'approvisionnement en composants et équipements clés pour les énergies renouvelables et les technologies propres en Chine devait s'atténuer à mesure que le pays redémarre ses usines, elle était plus préoccupée par les décideurs politiques qui détournent pour le moment leur attention de l'énergie propre vers des préoccupations plus urgentes. " Dans l'ensemble, la crise des coronavirus et les impacts économiques qui en ont résulté, en particulier sur la Chine, ont mis en évidence la nécessité de renforcer et de diversifier les chaînes d'approvisionnement non seulement en Asie, mais en Europe et aux États-Unis, en particulier pour les batteries. La crise a déjà eu des ramifications sur le marché mondial du pétrole, contribuant à une guerre des prix entre l'Arabie saoudite et la Russie, mais il subsiste une incertitude sur l'ampleur de l'impact sur les marchés de l'énergie propre. Certains observateurs ont suggéré qu'une réduction de l'activité industrielle et des voyages en avion pourrait conduire à une réduction à court terme des émissions, alors que l'on espère qu'une concentration soudaine sur le travail à distance pourrait servir à intégrer des habitudes qui aident à limiter les émissions à long terme. Les militants sont également susceptibles de demander que tout plan de relance économique soit basé sur l'avenir climatique et la construction d'infrastructures à faible émission de carbone. Mais l'analyse de la BNEF suscite des inquiétudes quant au ralentissement économique quasi inévitable résultant de la crise des coronavirus qui pourrait porter un grand coup aux tentatives mondiales de déployer des sources d'énergie propres et sevrer le monde de sa dépendance aux combustibles fossiles. Pendant ce temps, on craint que cette situation puisse alimenter davantage le nationalisme politique et l'autoritarisme ainsi que des plans de relance à forte intensité de carbone dans certains pays. La BNEF a déclaré qu'elle continuerait à surveiller l'impact du virus sur les marchés de l'énergie propre à l'avenir, en plus de suivre les effets sur les marchés de l'électricité, du gaz, du pétrole et du carbone. Le rapport intervient alors que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a fourni une mise à jour similaire, avertissant que la crise affectera probablement les investissements dans l'énergie propre. "Il ne faut surtout pas se contenter d’une baisse probable des émissions due à la crise économique, car en l'absence de bonnes politiques et de mesures structurelles, cette baisse ne sera pas durable", a averti le directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol, ajoutant que les gouvernements ne devraient permettre que la crise actuelle puisse compromettre la transition vers une énergie propre. " L’étude a fait valoir que les plans de relance devraient se concentrer sur le déploiement d'énergie propre, l'agence notant que les investissements dans l'efficacité énergétique, en particulier, pourraient fournir à la fois un coup de pouce à court terme à l'industrie de la construction et des gains économiques et d'émissions à long terme. "Nous avons une fenêtre d'opportunité importante", a déclaré Birol. "Les principales économies du monde entier ont l’opportunité de préparer des plans de relance qui pourraient offrir des avantages économiques pour faciliter un renouvèlement du capital énergétique, ce qui présenterait d'énormes avantages vers la transition énergétique propre." L'agence conseille également aux gouvernements d'utiliser la baisse des prix du pétrole pour limiter les subventions aux combustibles fossiles. Cependant, comme les inquiétudes grandissent face à la baisse des recettes fiscales et à la nécessité de stimuler leurs économies, certains gouvernements pourraient choisir de réduire les taxes sur les carburants et d'investir dans des infrastructures à haute teneur en carbone. "Ces conditions de marché difficiles seront un test clair pour les engagements des gouvernements", a déclaré Birol. Mais la bonne nouvelle est que, par rapport aux plans de relance économique du passé, nous avons des technologies renouvelables beaucoup moins chères, nous avons fait des progrès majeurs dans les véhicules électriques et il existe une communauté financière favorable à la transition vers une énergie propre. Si les bonnes politiques sont mises en place, il y a des opportunités pour tirer le meilleur parti de cette situation. " Green Biz. com
Contribution: André H. Martel
Un rapport prédit un taux de croissance annuel du secteur des véhicules électriques de 28% au cours des dix prochaines années et une multiplication par 14 du nombre d'emplois, l'investissement annuel dans le secteur devant passer de 1,7 milliard à 7 milliards de dollars
Si le secteur des véhicules électriques continue de croître comme prévu, près de la moitié des véhicules vendus au Canada en 2030 seront électriques.
Telles sont les perspectives, selon un nouveau rapport de Clean Energy Canada, en partenariat avec Navius Research. L'étude intitulée «La voie rapide: suivi de la révolution énergétique 2019» établit une feuille de route de l'avenir de l'énergie propre du Canada et de son rôle dans l'économie. Pour les véhicules électriques, l’avenir se définit par la croissance des ventes et des emplois. Le PIB des transports propres (principalement les véhicules hybrides et électriques) devrait passer de 14,8 milliards de dollars en 2020 à 24,3 milliards de dollars en 2030 « Au cours de la prochaine décennie, l'industrie VÉ du Canada devrait croître de 28% chaque année, ouvrant la voie à de futurs emplois plus propres.», a déclaré Smith Merran, directeur exécutif de Clean Energy Canada. Sur le front de l'emploi, le rapport prévoit qu'en 2030, il y aura 559 400 emplois dans le secteur de l'énergie propre au Canada, contre un peu moins de 300 000 aujourd'hui. La majorité de ces emplois sera dans les transports propres, «des emplois tels que la fabrication de voitures électriques, d'autobus et de camions qui devraient se retrouver sur nos routes en nombre record». Néanmoins, les points de vue des Canadiens sur les véhicules électriques restent partagés, note le rapport. «Une partie de la population préfère les véhicules électriques à un point tel que les coûts en capital et en énergie ne sont pratiquement pas pertinents», indique l’étude. "Un autre segment n'aime tellement pas les véhicules électriques qu'il y a relativement peu de circonstances pour lesquelles ils seraient disposés à acheter un tel véhicule." Performance améliorée Toutefois, le produit intérieur brut, ou PIB, des transports propres (essentiellement des véhicules hybrides et électriques) devrait passer de 14,8 milliards de dollars en 2020 à 24,3 milliards de dollars en 2030. Au total, 48% des voitures vendues en 2030 devraient être des VÉ. Selon l'étude, cette hausse s'expliquerait en partie par «l'amélioration des performances et la baisse du coût des batteries», ainsi que par les options zéro émission en Colombie-Britannique et au Québec et les normes fédérales d'émissions des véhicules. Cette vision future est cependant assujettie à certaines conditions. Pour les véhicules électriques, l’évolution de leurs coûts d’acquisition sera cruciale ainsi que les modifications qui pourraient être apportées aux politiques provinciales et fédérales. "La croissance de l'économie de l'énergie propre dépend de nombreux développements qui sont finalement incertains", indique le rapport, y compris "les décisions que nous prenons en tant que pays". Pour les auteurs de l’étude, le choix est clair: «Nous devons choisir la voie rapide». Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
La révolution des énergies propres introduit de nouvelles sources de production sur les réseaux du monde entier, modifiant fondamentalement le mode de fonctionnement des réseaux. Cependant, la nature intermittente de la production solaire et éolienne nécessite des technologies de réseau flexibles qui permettront de répondre efficacement à la demande et d’assurer le stockage d'énergie à grande échelle.
Depuis que les gestionnaires de réseaux et les nouvelles entreprises énergétiques innovent dans l’espace, les technologies et les solutions se sont multipliées, tant du côté du stockage de l’énergie que pour offrir la flexibilité nécessaire pour répondre à la demande. Une technologie clé semble émerger pour répondre à la demande et au stockage d'énergie. Cette nouvelle technologie qui nous laisse entrevoir le potentiel de libérer dans le futur, grâce à sa flexibilité, de grandes quantités d'énergies renouvelables , justifisant de plus en plus notre désir de rouler électrique.
Les véhicules électriques (VÉ) actuels sont essentiellement de grosses batteries sur roues, avec une capacité importante de stockage et de décharge d'énergie. L'utilisation moyenne de véhicules privés est d’environ de 5%, ce qui signifie que la batterie sur roues est sous-utilisée pendant la plus grande partie de sa vie utile. Ce potentiel n’est pas passé inaperçu alors que les technologues du monde entier travaillent à la mise au point de solutions permettant de tirer parti de ce parc de stockage d’énergie mobile, et de trouver des solutions qui répondent à la fois à la demande d’électricité de ces véhicules et au potentiel de récupération de l’énergie stockée dans leurs batteries. Aujourd'hui, pour répondre à une forte demande en électricité, on peut modifier l'utilisation de l'électricité avec des bornes de recharge connectées à un réseau intelligent qui a pour objectif d’ optimiser l'offre et la demande sur le réseau. Enel X avec eMotorWerks, dispose d'un portefeuille de recharge intelligent qui s’adapte à la demande et permet d'optimiser les temps de recharge lorsqu'il est abordable et que la demande en électricité est plus faible. Chaque chargeur intelligent, qu'il soit dans un garage privé, dans l'épicerie locale ou sur l'autoroute, connecté à la plateforme Enel X, peut pousser l’énergie des véhicules électriques sur le réseau à tout moment. Dans certaines zones géographiques, les services publics ou les opérateurs de réseau sont autorisés à demander la réduction de la charge utilisée par Enel X, ce qui peut réduire la vitesse de recharge des véhicules. Le fournisseur de services publics ou l’opérateur de réseau indemnisera ensuite Enel X pour cette flexibilité, qui partagera les revenus avec ses clients conducteurs de véhicules électriques.
Des utilitaires, des véhicules et des bornes de recharge plus perfectionnés offrent plus de fonctionnalités, ce qui leur permet non seulement d’accroître ou de réduire les taux de charge, mais également de décharger leurs batteries dans le réseau, lorsque nécessaire. Cette fonctionnalité dite : du véhicule au réseau (V2G) offre encore plus de flexibilité au réseau et commande ainsi un prix supérieur.
Enel X a mis au point une solution qui regroupe le réseau de véhicules électriques dans un pool pouvant fournir des services de réseau aux services publics et vice versa. À mesure que le nombre de véhicules électriques augmente dans le monde, ce pool continue également de croître, offrant davantage de services de réseau et d'incitatifs financiers aux propriétaires de véhicules électriques. Depuis toujours, les services publics se sont appuyés sur un réseau de centrales de production d'énergie de pointe alimentées par des combustibles fossiles, qui pouvaient rapidement être mises en marche dans les cas où la demande des clients sur le réseau augmentait rapidement. Ces centrales coûteuses et sales sont mises hors service dans de nombreuses régions car des solutions innovantes et économiques telles que les centrales virtuelles créées par les chargeurs intelligents d’Enel X les remplacent sur le marché de l’énergie. En outre, en modifiant le moment de la journée et la quantité d'électricité tirée du réseau géré par Enel X, la compagnie permet aux services publics et aux gestionnaires de réseau de réduire les coûts de l'électricité, les encombrements du réseau et d'absorber l'excès d'énergie solaire et éolienne et ainsi réagir rapidement aux imprévus. Par exemple, si les conducteurs de véhicules électriques peuvent se recharger pendant la journée lorsque la production d’énergie solaire est optimale, plutôt que pendant les périodes de forte demande en électricité, les gestionnaires de réseau pourront éviter d’utiliser des centrales de pointe coûteuses pour satisfaire à la demande. De plus, les propriétaires de véhicules électriques profitent de meilleurs tarifs en fonction de ce programme. Le programme: Temps d'utilisation (TOU), offre un écart important entre les périodes de pointe et les périodes creuses encourageant la facturation lorsque les coûts d'électricité sont relativement bas et permettant de facturer les VÉ à des tarifs encore plus compétitifs comparés aux coûts de l’essence. Le logiciel utilisé pour développer ce programme , le EVSE (electric supply vehicle equipment), est au cœur des solutions d’intégration du programme véhicule-réseau (VGI) et les EVSE d’Enel X ont été entièrement conçus pour être des bornes de recharges intelligentes. Leurs bornes offrent non seulement intégration et commodité pour les smartphones, mais ils sont déjà capables d’intégrer le programme véhicule-réseau. Dès que de nouveaux défis apparaissent, la compagnie développe de nouvelles solutions pour les résoudre. Enel X gère des dizaines de projets à travers le monde qui explorent diverses possibilités en développant une multitude de solutions d'intégration véhicule-réseau et ldes incitatifs nécessaires pour construire des systèmes viables et évolutifs. En Californie du Nord, eMotorWerks d’Enel X a établi un partenariat avec Sonoma Clean Power pour permettre à ses clients EVSE d’adhérer au programme de réponse à la demande du service public. Le programme permet aux clients de gagner un peu plus d'argent pendant qu'ils chargent leurs véhicules électriques, et minimise l’utilisation de centrales inefficaces lors de périodes de demandes de pointe. En août de l'année dernière, Enel X a lancé son propre projet en Italie, qui vise à rassembler une flotte d'EVSE dans une unité commune afin de participer à un programme de réponse à la demande. Le projet a permis de stabiliser le réseau électrique et de moduler ses besoins en régulant de manière dynamique la demande du réseau de véhicules électriques. Pour offrir plus d'autonomie au projet, celui-ci a été construit autour du parc de covoiturage d'Enel X, afin de valider la fonctionnalité du système de contrôle de réponse à la demande. Ces projets soulignent la complexité des solutions nécessaires pour fournir des systèmes suffisamment flexibles pour répondre aux divers besoins des opérateurs de réseau, mais mettent également en lumière les opportunités que représente l’énergie des véhicules électriques. Charger un véhicule électrique demande plus d'énergie qu’un réfrigérateur domestique. Par conséquent, il est plus efficace de pouvoir optimiser l’énergie des véhicules électriques sur le réseau. GTM Research prévoit qu'il y aura jusqu'à 40 millions de bornes de recharge de véhicules électriques publics et privés dans le monde d'ici 2030, et que les véhicules électriques représenteront 11% des voitures en circulation à ce moment. Aujourd'hui, il y a plus de 4 millions de véhicules électriques rechargeables et, avec l'arrivée de véhicules électriques plus abordables et offrant plus d’autonomie sur le marché, ce nombre devrait approcher les 5 millions d'ici quelques mois, indique Bloomberg New Energy Finance . Au fur et à mesure que le nombre de véhicules électriques augmentera, chaque véhicule aura la capacité de consommer plus de puissance qu’une résidence moyenne. Enel X considère que le potentiel de ces systèmes est en train de devenir une source de flexibilité indispensable pour les gestionnaires de réseau et qu’il est crucial de créer les solutions pour l’utiliser. Les solutions d'intégration véhicule-réseau sont développées par des leaders du secteur tels qu'Enel X et leur équipe chez eMotorWerks pour le bénéfice de ces nouveaux propriétaires de véhicules électriques. Leurs technologies de recharge intelligentes permettent non seulement de réduire le coût total de possession d'un véhicule électrique, mais également d'intéresser les propriétaires de véhicules à combustion interne vers ce nouvel écosystème énergétique. À terme, la recharge intelligente pourra garantir que les véhicules électriques seront utilisés pour intégrer de manière rentable l'énergie propre. La demande en électricité renouvelable intermittente augmentant considérablement pour alimenter la prolifération des véhicules électriques, il est essentiel de valoriser et de fournir aux véhicules électriques cette flexibilité énergétique sous forme de recharge intelligente afin de décarboniser économiquement les secteurs de l’électrification et des transports. Le fait que ces technologies soient déjà utilisées dans des projets sur la planète témoigne de leur maturité et de l'enthousiasme des services publics pour apporter de nouvelles solutions aux régions. Les véhicules électriques arrivent et Enel X construit les solutions évolutives et intelligentes nécessaires pour les transformer en actifs pour les gestionnaires de réseau et pour les propriétaires de véhicules verts. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
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