Les voiliers étaient autrefois l'épine dorsale du commerce international, et maintenant un constructeur naval suédois tente de redonner aux voiles de haute technologie une seconde vie afin de réduire les émissions de gaz.
Oceanbird est un voiturier transocéanique de 35 000 tonnes et 650 pieds, propulsé principalement par l’énergie éolienne, qui peut réduire les émissions de carbone de 90% par rapport à un navire conventionnel. Le navire a été conçu par Wallenius Marine, qui selon CNN, travaille avec le gouvernement suédois et plusieurs instituts de recherche sur le projet. Les partenaires espèrent voir un navire de taille normale naviguer d'ici 2024. Les voiles du navire ne sont pas une simple toile. Cinq éléments télescopiques en forme d'ailes se tiennent à 260 pieds au-dessus du pont. Elles peuvent tourner à 360 degrés sans se toucher, ou se rétracter à 195 pieds par mauvais temps, et permettre au navire de passer sous les ponts. Des ailes verticales comme celles-ci ont déjà été proposées, mais c'est probablement la première fois qu'elles seront utilisées sur un cargo de cette taille.
Voiturier à énergie éolienne Oceanbird
Fabriquées en acier et en matériaux composites, ce seront les voiles les plus hautes jamais construites, selon Wallenius Marine. Conséquemment, les ingénieurs ont dû installer des capteurs sur les navires existants pour comprendre le comportement du vent à cette hauteur, a déclaré Mikael Razola, architecte naval et chef de projet de recherche pour Oceanbird, lors d’une entrevue accordée à CNN . Le potentiel d’efficacité d'Oceanbird se fait au détriment de la vitesse. Wallenius Marine estime une vitesse maximale d'environ 10 nœuds (équivalent à environ 17 km / h), contre 17 nœuds pour les voituriers conventionnels. Cela signifie qu'une traversée de l'Atlantique prendra 12 jours, environ cinq de plus qu'avec les navires actuels. Mais selon la société, il pourra toujours transporter 7 000 véhicules et les clients comme Volvo, pourront revendiquer une diminution de leur empreinte carbone. Alors que les émissions des voitures qu'ils transportent retiennent beaucoup l'attention, les cargos géants sont également une source majeure de pollution . Selon l'Organisation maritime internationale (OMI), une agence des Nations Unies qui règlemente le transport maritime, le transport maritime représentait 2,89% des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2018, Selon CNN , le voiturier moyen brûle 40 tonnes de carburant par jour et génère 120 tonnes de dioxyde de carbone, ce qui équivaut à conduire une seule voiture sur 435 000 km. D'autres solutions ont été proposées pour réduire les émissions de l'industrie maritime. La société suisse ABB et Hydrogène de France (HDF) ont signé un accord en début d'année pour développer une source d'énergie hydrogène pour les navires océaniques. De nombreux nouveaux navires tout électriques ont également été mis à l’eau, y compris un pétrolier et des traversiers , mais ceux-ci sont de plus petites tailles que L'Oceanbird. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Illustration de camions électriques lourds en charge à une station de charge publique avec des panneaux solaires montés sur le toit.
Il y a eu beaucoup de discussions autour de la relance de l’économie mondiale récemment. Face à la pandémie de COVID-19 et au ralentissement économique, plusieurs organismes à travers le pays ont proposé des programmes fédéraux qui permettraient de créer des emplois, de relancer l'économie et de soutenir la santé publique, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) aux États-Unis. Et le point commun aux diverses propositions incluant celles du Rocky Mountain Institute (RMI) , du Data for Progress , de la Transportation Electrification Partnership et Securing America's Future Energy, exige des efforts pour décarboniser le secteur des transports, en particulier par la transition des moteurs à combustion interne vers les véhicules électriques. Le camionnage régional est l’un des secteurs mûr pour ce changement, ce qui signifie qu'il est crucial de réfléchir sur la façon de prioriser les investissements dans les infrastructures spécialement pour ces entreprises qui font des livraisons sur de courtes distance et qui retournent quotidiennement à leur base d’opération. Le camionnage devient électrique Plus tôt ce mois-ci, le House Transportation Committee a dévoilé un projet de loi sur les infrastructures vertes appuyé par un budget de près de 500 milliards de dollars, baptisé INVEST in America Act , qui inclut des investissements dans des bornes de recharge pour véhicules électriques. Alors que pour plusieurs, le terme "VÉ" a tendance à évoquer des images de véhicules de tourisme tels que la Tesla Model S ou la Nissan Leaf, on parle de plus en plus d’électrification dans le monde des véhicules moyens et lourds. « Rien que sur le marché nord-américain des poids lourds, 19 modèles de camions zéro émission, provenant de 14 fabricants, devraient être en production au cours des trois prochaines années. » Les flottes commerciales envisagent de plus en plus d’utiliser des camions zéro émission pour leurs opérations de transport de marchandises à mesure que de nouveaux modèles entrent en production et que les prix d'achat initiaux diminuent. En fait, il y a de plus en plus de véhicules disponibles sur le marché. Sur le seul marché nord-américain des poids lourds, 19 modèles de camions zéro émission que ce soit à batterie ou à pile à combustible à hydrogène, provenant de 14 fabricants, devraient être en production au cours des trois prochaines années. Cela représente une augmentation impressionnante de 280% comparé aux cinq modèles de classe 8 disponibles aujourd'hui. C'est une excellente nouvelle pour les climatologues, car les transports sont la principale source de GES du pays, représentant 29% des émissions de GES . Près du quart de ces émissions proviennent des camions moyens et lourds plus de 2,5 fois la quantité émise par le transport aérien. En plus des émissions de GES, la pollution des tuyaux d'échappement, des pneus et des freins nuit à la qualité de l'air, augmente le smog et les particules dans l'air et nuit aux communautés, en particulier aux communautés racisées à faible revenu qui, en raison de pratiques de logement discriminatoires et d'injustices environnementales, ont tendance à vivre à proximité des autoroutes et des secteurs industriels. Cette iniquité a des impacts particulièrement désastreux lors d'une crise sanitaire telle que COVID-19. En fait, de nouvelles recherches de Harvard démontrent qu'une augmentation d'une seule unité de particules fines est associée à une augmentation de 8% des taux de mortalité liés au COVID-19. Il va sans dire qu'il devient crucial de nettoyer le transport des marchandises. Mais considérant le manque de ressources financières des secteurs public et privés, la question est de savoir quels secteurs et quelles régions devront être initialement priorisés? Le transport régional a également besoin d'une infrastructure de recharge Bien que l'industrie ait commencé à électrifier ses livraisons urbaines avec des entreprises telles que UPS et FedEx qui sont précurseurs dans ce domaine, le RMI et le Conseil nord-américain pour l'efficacité du fret (NACFE), se basant sur leurs nombreuses recherches sur les camions électriques et le transport régional, ont déterminé que les opérations de camionnage régionales sont mieux adaptées pour être les premiers à adopter les camions électriques, étant donné leurs opérations sur de courtes distances et leurs fréquents retours à la base. Ils ont tendance à avoir des destinations prévisibles et une certaine constance de kilométrage, ce qui signifie que l’autonomie n'est pas aussi cruciale que pour les opérateurs de longue distance, et qu'il est relativement simple de leur construire une infrastructure de recharge. « L'investissement dans l'infrastructure pour soutenir l'électrification de ce segment devrait être rentable dans les années à venir, alors que les arguments économiques et politiques pour les véhicules électriques continuent de s’imposer. » Nous nous attendons à ce que les flottes de transport régionales se rechargent principalement à leurs bases d'opérations, comme pour la grande majorité des propriétaires de véhicules légers. Le facteur clé pour rendre ce segment idéal pour les camions électriques, quel que soit leur cycle de service, est la fréquence des retours à leurs bases d’opérations. L'équipe régionale Run On Less a défini trois grandes catégories de cycles de service régionaux comme suit:
Les flottes ont identifié le manque d'infrastructures de recharge dans les installations comme un obstacle majeur à l'électrification de leurs flottes. Mais investir dans cette infrastructure a beaucoup de sens pour les flottes ayant des opérations de transport régional, car les camions sont assurés de retourner à leur base, de sorte que les flottes peuvent avoir la certitude que leur investissement dans une infrastructure de recharge sera de plus en plus rentabilisé avec l’accroissement de leur parc de camions électriques. De plus, les itinéraires de transport régionaux augmentent continuellement, pour répondre aux besoins du marché, tel que spécifié dans le rapport régional 2019 du NACFE sur le transport. Par conséquent, l'investissement dans les infrastructures pour soutenir l'électrification de ce segment se rentabilisera probablement rapidement dans les années à venir alors que les arguments économiques et politiques pour les véhicules électriques continuent de s’imposer. Besoins de recharge spécifiques Mais recharger un camion lourd est très différent d’un véhicule de tourisme, peut-être surtout au niveau de la puissance de la recharge. Alors que de nombreux propriétaires de véhicules électriques personnels peuvent se recharger en utilisant une prise murale régulière dans leur garage ou potentiellement une borne de recharge de niveau 2, les camions lourds vont plutôt nécessiter des niveaux de puissance beaucoup plus élevés. À cause de la taille de la batterie du véhicule, de l'état de recharge à la fin d'un quart de travail et du temps de séjour disponible pour la recharge entre les quarts de travail, ces véhicules devront pouvoir bénéficier d’une recharge rapide CC (DCFC) impliquant des niveaux de puissance supérieurs à 150 kW. En fait, l'industrie s'efforce de normaliser la recharge à haute puissance pour les véhicules commerciaux , en s'attendant à des niveaux de puissance supérieurs à 1 MW dans un avenir prochain. Il sera possiblement assez coûteux de générer et de fournir cette quantité d'énergie incluant des investissements pour la mise à niveau de la ligne de service et des transformateurs, pour creuser des tranchées, installer les conduits et les conducteurs. Les bornes de recharge elles-mêmes peuvent également être assez dispendieuses. Un expert du California Air Resources Board (CARB) a récemment estimé que, dans l'ensemble, l'infrastructure de recharge coûte actuellement environ 100 000 $ par véhicule pour les camions de fret tout électriques. C'est une grosse facture, même pour les grandes flottes, en particulier si l'on considère que le prix d'achat initial des camions électriques est toujours deux à trois fois plus cher qu'un camion diesel traditionnel. Compte tenu du prix, nous comprenons pourquoi les flottes accordent la priorité aux déploiements de camions électriques dans les régions où des incitatifs financiers, tels que des prêts, des subventions, des rabais et des crédits d'impôt, sont disponibles pour les véhicules et les infrastructures. Mais quels critères les services publics et les décideurs devraient-ils prendre en compte lorsqu'ils décident où concentrer leurs investissements dans les infrastructures pour soutenir les déploiements régionaux de camions électriques? GreenBiz
Contribution: André H. Martel
OTTAWA, le 26 juin 2019 /CNW/ - La réduction de la pollution causée par le transport aidera les Canadiens à réaliser des économies, à assainir l'air et à lutter contre les changements climatiques. Le secteur de l'automobile évolue rapidement, et les véhicules électriques et autonomes et d'autres technologies de pointe créent de nouveaux débouchés importants pour les constructeurs automobiles, les fabricants de pièces, les développeurs de logiciels et le secteur minier du Canada. Avec la hausse de la demande de véhicules plus propres et plus efficaces, il est essentiel d'investir dans l'innovation pour que les constructeurs automobiles canadiens demeurent concurrentiels et que nous continuions à attirer les emplois de l'avenir.
Aujourd'hui, la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, et la présidente du California Air Resources Board, Mary Nichols, ont signé un nouvel accord de coopération visant à promouvoir le transport écologique. À la tête de la cinquième économie en importance au monde, la Californie demeure un chef de file mondial qui exploite des solutions propres pour stimuler la croissance économique et créer de nouveaux emplois dans la classe moyenne. De même, le Canada reste déterminé à mener des actions climatiques ambitieuses et prend des mesures concrètes efficaces pour réduire la pollution dans l'ensemble de son économie. Des véhicules et des carburants plus propres sont essentiels pour atteindre les objectifs de lutte contre les changements climatiques du Canada. Par cet accord, le Canada et la Californie s'engagent à travailler ensemble, dans leur règlementation respective, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant de véhicules comme les voitures, les camionnettes et les véhicules utilitaires sport. Des règlements efficaces, comme ceux qui sont déjà en vigueur en Californie et au Canada, permettent aux gens de conduire des voitures écoénergétiques qui réduisent la pollution et les factures de carburant. Le Canada et la Californie s'engagent également à travailler ensemble pour promouvoir l'adoption de véhicules plus propres et les possibilités qu'ils offrent. Les Canadiens auront ainsi accès à une grande variété de véhicules alors que nous sommes à l'œuvre pour faire en sorte que la totalité des véhicules légers vendus ici soit des véhicules à émission zéro d'ici 2040. Pour nous aider à atteindre cet objectif, le budget fédéral de cette année offre aux Canadiens un incitatif pouvant atteindre 5 000 dollars pour les véhicules à émission zéro admissibles et d'autres incitatifs fiscaux pour les entreprises qui veulent passer à des parcs à émission zéro. En Californie, les constructeurs automobiles sont tenus de veiller à ce que les véhicules à émission zéro représentent une proportion croissante de leurs ventes, et l'État vise à avoir cinq millions de ces véhicules sur les routes d'ici 2030. Le Canada et la Californie partageront également des pratiques exemplaires et des renseignements techniques sur la réglementation des carburants plus propres, s'appuyant sur le succès de la Californie avec sa norme novatrice sur les carburants à faible teneur en carbone. Le Canada est en train d'élaborer une norme sur les combustibles propres qui réduira les émissions de 30 millions de tonnes en 2030, ce qui équivaut à retirer 7 millions de voitures de la circulation. La pollution ne s'arrête pas aux frontières. En collaborant avec des partenaires internationaux et l'industrie pour trouver des moyens pratiques, abordables et plus écologiques de faire les choses, le gouvernement du Canada lutte contre les changements climatiques, soutient les bons emplois de la classe moyenne, garde le coût de la vie abordable et bâtit l'économie propre du futur. Citations « En tant que cinquième plus grande économie mondiale et chef de file planétaire dans le domaine du transport écologique, la Californie est un exemple éloquent de la façon dont l'action climatique peut être bonne pour les gens, l'environnement et l'économie. Il nous tarde de travailler avec la Californie pour lutter contre les changements climatiques, préserver la qualité de l'air et offrir un éventail accru d'options pour conduire des véhicules moins polluants et plus abordables. En appuyant l'innovation écologique dans le secteur canadien de l'automobile, nous pouvons construire les véhicules de l'avenir ici même au pays, créer de bons emplois et demeurer concurrentiels - tout en réduisant la pollution et en aidant les Canadiens à économiser des centaines de dollars par année à la pompe. » - Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique « Nous faisons en sorte qu'il soit plus facile et plus abordable pour les gens de posséder des véhicules plus efficaces et non polluants, et nous continuons de travailler avec des partenaires du monde entier pour leur offrir ce choix. L'amélioration de la qualité de l'air et la réduction des coûts quotidiens pour les familles demeurent une priorité absolue pour notre gouvernement. » - Amarjeet Sohi, ministre des Ressources naturelles « La Californie n'est pas en reste lorsqu'il s'agit de lutter contre les changements climatiques, de défendre la qualité de l'air et de protéger la santé des générations futures. Nous nous réjouissons de travailler avec le Canada pour adopter des technologies propres qui nous rapprocheront de nos objectifs d'assainissement de l'air. » - Gavin Newsom, gouverneur de la Californie « La Californie et le Canada se sont tous deux engagés à créer un avenir où les voitures écologiques sont bien présentes. Nous reconnaissons tous deux que des véhicules et des carburants plus propres seront essentiels pour lutter contre les changements climatiques, assainir l'air dans nos collectivités et faire économiser de l'argent aux Canadiens et aux Californiens à la pompe. » - Mary Nichols, présidente, California Air Resources Board Faits en bref La Californie et le Canada sont de proches partenaires économiques, puisque 1,2 million d'emplois en Californie dépendent du commerce et des investissements avec le Canada. La Californie vend 26,2 milliards de dollars américains en biens et services au Canada chaque année. En vertu de la règlementation actuelle, les véhicules légers neufs de l'année modèle 2025 devraient consommer jusqu'à 50 % moins de carburant et émettre 50 % moins de gaz à effet de serre que les véhicules construits en 2008. Le Canada s'est engagé à procéder à un examen à mi-parcours de sa règlementation sur les véhicules légers et a entamé l'an dernier des consultations préliminaires dans le cadre de cet examen. Environnement et Changement climatique Canada attend d'avoir terminé cet examen pour prendre la décision finale au sujet des normes pour la période 2022-2025 sur les véhicules légers, afin de tenir pleinement compte des coûts et des avantages des diverses options règlementaires. Lors de la prise de décision, le gouvernement tiendra compte de l'importance du marché de l'automobile nord-américain intégré ainsi que du contexte canadien. Au total, plus de 5,6 milliards de dollars en investissements dans le secteur de l'automobile ont été annoncés dans les entreprises canadiennes depuis 2015, créant et maintenant des dizaines de milliers de bons emplois dans ce secteur pour la classe moyenne. Aujourd'hui, en Californie, une voiture neuve vendue sur dix est une voiture rechargeable, et la moitié de toutes les voitures rechargeables vendues aux États-Unis à ce jour - près de 600 000 - se trouvent en Californie. La norme californienne sur les carburants à faible teneur en carbone est entrée en vigueur en 2011 et a contribué à faire de l'État un chef de file en matière de carburants propres avancés. À ce jour, la Californie a remplacé 3,3 milliards de gallons de carburants à base de pétrole par des carburants à faible teneur en carbone, dont le diesel renouvelable, l'électricité et le gaz naturel renouvelable. Renseignements: Sabrina Kim, Attachée de presse, Cabinet de la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, 819-743-7138, sabrina.kim2@canada.ca; Relations avec les médias, Environnement et Changement climatique Canada, 819-938-3338 ou 1-844-836-7799 (sans frais), ec.media.ec@canada.ca Related Links http://www.ec.gc.ca CISION
Contribution: André H. Martel
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