Alors que la Californie et Washington s'apprêtent à mettre fin aux ventes de nouveaux véhicules à combustion, une nouvelle étude affirme que tous les nouveaux véhicules aux États-Unis pourraient être rendus électriques d'ici 2035.
Le rapport 2035 2.0 de l'Université de Californie à Berkeley préconise également des avantages économiques majeurs liés au passage à l'électricité. Cela permettrait aux ménages d'économiser environ 1 000 $ USD par an au cours des 30 prochaines années et de soutenir une augmentation nette de plus de 2 millions d'emplois d’ici 2035. L'étude prétend être la première à démontrer à quel point les améliorations de la technologie des batteries, la diminution des coûts de production, l’augmentation du niveau de production et l’accélération de l'électrification des voitures et des camions auront un impact positif sur le futur des VÉ. Ses résultats prédisent un taux d'électrification beaucoup plus rapide du parc automobile américain que les analyses précédentes. Selon l’étude, d'ici 2030, les États-Unis pourraient ne vendre que des voitures neuves électriques, ainsi que plus de 80% des camions neufs, et les alimenter avec 90% d'électricité propre. Cette électrification généralisée réduirait également de 35% les émissions de gaz de l'ensemble de l'économie américaine
Cela serait en partie possible grâce à des diminutions des coûts de vente. L'étude prédit que les coûts totaux d’acquisition des véhicules électriques et des véhicules à moteur à combustion interne seront bientôt comparables et que les véhicules électriques permettront d'économiser de l'argent à long terme.
Actuellement, la Californie a décidé de mettre fin aux ventes de voitures neuves à essence d' ici l'année civile 2035 , tandis que l'État de Washington a l'intention de le faire d'ici 2030 . Les sénateurs de Californie incitent l'administration Biden à adopter un plan similaire à l'échelle nationale, mais il est peu probable que cela se produise de sitôt. Une étude nous a également permis de découvrir plusieurs avantages pour les véhicules électriques par rapport aux véhicules à combustion interne au niveau des manufacturiers. Par exemple, la fabrication des VÉ nécessite moins de matières premières que les véhicules à combustion. Les prix des batteries continuent de baisser, rapprochant le coût des véhicules électriques aux véhicules à essence et diesel. Cependant, le cabinet de conseil LMC Automotive avait prédit l'année dernière qu'en 2030, l'essence alimentera toujours sept véhicules américains sur dix . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Les scientifiques de deux des plus grands constructeurs automobiles américains savaient dès les années 1960 que les émissions de gaz des voitures étaient responsables du changement climatique, a révélé une enquête de plusieurs mois menée par E&E News.
Les découvertes de General Motors et Ford Motor Co. ont précédé des décennies de lobbying politique de la part des deux géants de l'automobile qui ont sapé les tentatives mondiales de réduction des émissions tout en bloquant les efforts américains pour rendre les véhicules plus propres. Les chercheurs des deux constructeurs automobiles ont trouvé des preuves solides dans les années 1960 et 1970 que l'activité humaine réchauffait la Terre. L'un des principaux coupables était la combustion de carburant fossiles, qui a libéré de grandes quantités de gaz responsables du réchauffement climatique, tels que le dioxyde de carbone, qui pourraient éventuellement déclencher la fonte des calottes glaciaires polaires ainsi que de potentielles nombreuses autres conséquences désastreuses. Un scientifique de GM a présenté ses découvertes à au moins trois hauts dirigeants de l'entreprise, dont un ancien président-directeur général. La haute direction de Ford a-t-elle reçu de telles informations de spécialistes? Rien ne nous permet de confirmer cette information. Mais dans les décennies suivantes, les deux fabricants alors qu’ils savaient que leurs produits réchauffaient la planète n’ont vraiment pas réagi à la situation. Au lieu de remplacer leurs modèles commerciaux alimentés par des combustibles fossiles, les entreprises ont investi massivement dans des camions et des VUS énergivores. À la même époque, les deux constructeurs automobiles ont fait don de centaines de milliers de dollars en privé à des groupes qui mettaient en doute le consensus scientifique sur le réchauffement climatique. ,Selon les données recueillies, entre 1985 et 1997, Ford a fait don de plus de 1,1 million de dollars à l'American Enterprise Institute et de 457 500 dollars à la Competitive Enterprise Institute. GM a donné respectivement 635 000 $ à AEI et 220 000 $ à CEI. Les spécialistes des deux groupes de réflexion ont déclaré que les préoccupations concernant le changement climatique étaient exagérées. De 2003 à 2008, GM a fait don de 325 000 $ supplémentaires à AEI et de 295 000 $ supplémentaires à CEI. Les dons se sont poursuivis même après que la CEI ait publié une publicité controversée en 2006 selon laquelle le CO2 était réellement bénéfique à l'humanité. Ce n'est qu'en 1996 que GM a présenté sa première voiture électrique commerciale, baptisée EV1, en réponse au resserrement de la règlementation sur les émissions en Californie. Mais le constructeur automobile n'a fabriqué que 1 117 unités avant d'arrêter l'EV1 en 2002, invoquant une demande limitée. C'était une histoire similaire chez Ford, qui en 1998 a présenté le Ranger EV, un pick-up compact tout électrique. Ford n'a fabriqué que 1 500 véhicules électriques Ranger de 1998 à 2002, et lorsque la Californie a réduit en 2003 ses normes concernant les véhicules zéro émission, le constructeur automobile a repris possession et détruit de nombreux véhicules électriques Ranger restants. Plus de 50 ans après que les constructeurs automobiles eurent déterminé scientifiquement que le secteur des transports était la principale source de pollution et responsable du réchauffement climatique aux États-Unis, les voitures et les camions représentent toujours la majeure partie de ces émissions. Cette enquête est basée sur près de cinq mois de reportage par E&E News, y compris plus de deux douzaines d'entretiens avec d'anciens employés de GM et Ford, des dirigeants de l'industrie automobile à la retraite, des universitaires et des environnementalistes. Beaucoup de ces informations n'avaient pas été rapportés auparavant. E&E News a obtenu des centaines de pages de documents sur l'histoire de GM du General Motors Heritage Center et de la Wayne State University à Detroit. Des documents sur la recherche climatique de Ford ont été retrouvé par le Center for International Environmental Law. Le Climate Investigations Center a fourni des informations supplémentaires sur les deux manufacturiers. L'enquête révèle des parallèles frappants entre deux des plus grands constructeurs automobiles du pays et Exxon Mobil Corp., l'une des plus grandes sociétés pétrolières et gazières cotées en bourse au monde. Exxon était au courant des problèmes dûs au changement climatique dès la fin des années 1970, mais a publiquement nié le consensus scientifique pendant des décennies, selon les rapports de 2015 du Inside Climate News et du Los Angeles Times qui ont engendré l’hashtag #ExxonKnew et alimenté une vague de poursuites contre la pétrolière. Les résultats de l’enquête d'E&E News révèlent que GM et Ford étaient tout à fait conscients depuis les années 1960 que leurs voitures affectaient le climat, a déclaré Carroll Muffett, président et PDG du Center for International Environmental Law. "Nous savons également que dans les années 1980 et 1990, l'industrie automobile était impliquée dans des efforts pour saper les conclusions des recherches scientifiques en climatologie et stopper la lutte contre le changement climatique", a déclaré Muffett. "Alors qu’ils auraient pu prendre une autre direction." Aujourd'hui, les entreprises reconnaissent que le changement climatique est un problème. Ils ont dévoilé leurs plans pour augmenter la production de voitures propres aux représentants d'E&E News. Un porte-parole de Ford a déclaré que la société reconnaissait que le changement climatique était réel et qu'elle "y faisait face dès maintenant" en investissant plus de 11 milliards de dollars pour électrifier ses véhicules les plus vendus tout en visant à faire fonctionner ses manufactures en utilisant une énergie 100% renouvelable d’ici 15 ans. Pour sa part, dans un bref communiqué, GM a souligné certaines mesures prises pour réduire les émissions, comme la sortie d'une version électrique de son Hummer, qui incarne depuis des années la popularité des VUS gourmands en essence. L'entreprise a évidemment tenté de minimiser son passé face au changement climatique. GM prévoit lancer au moins 20 nouvelles voitures électriques dans le monde d'ici 2023 en utilisant ses batteries exclusives Ultium. "Il n'y a rien que nous puissions dire sur les évènements qui se sont produits il y a une ou deux décennies, car ils n’ont aucun rapport avec les positions et la stratégie de l'entreprise aujourd'hui", a déclaré un porte-parole de GM. Résumé du reportage de : Maxine Joselow E&E News
Contribution: André H. Martel
Le gouvernement du Yukon a dévoilé lundi son nouveau plan «Notre avenir propre» , qui offrira de nouveaux rabais pour l'achat de véhicules électriques, de motoneiges électriques et de vélos électriques.
Les nouveaux rabais arrivent alors que le territoire vise à réduire ses émissions de gaz de 30% par rapport aux niveaux de 2010. De plus, le gouvernement veut atteindre des émissions nettes nulles d'ici 2050. Selon les données du gouvernement, plus de la moitié (54%) des émissions du territoire proviennent du transport routier, ce qui signifie que les véhicules électriques peuvent jouer un rôle important dans la réduction des niveaux d'émissions de gaz. Pour encourager les Yukonnais à adopter l'électrification, le gouvernement offre un nouveau rabais de 5 000 $ à l'achat d'un véhicule électrique. Le rabais est rétroactif au 14 novembre 2019 et s'ajoute au rabais du programme fédéral d'infrastructure pour véhicules à émission zéro (IZEV). Le ministre de l'Énergie, Ranj Pillai, a déclaré à la SRC qu'il pense que le nouveau rabais sera populaire, car les véhicules électriques se sont avérés fiables pendant les hivers glaciaux du Yukon. « Les véhicules électriques se sont avérés fiables, cohérents et efficaces par temps froid, de nombreux Yukonnais utilisant leurs véhicules électriques toute l'année sans problème. " Grâce à ce plan, le gouvernement espère porter le nombre de véhicules électriques sur le territoire à 6000 d'ici 2030, soit un véhicule sur six. Pour s'assurer que ces propriétaires pourront facilement recharger leurs VÉ, le gouvernement développera également un réseau de bornes de recharge à l'échelle du territoire. Actuellement, il n'y a que 13 bornes de recharge au Yukon. Le réseau de recharge de ces véhicules électriques sera également vert, car le gouvernement confirme que 93% de l'énergie produite pour le réseau du Yukon proviendra de sources renouvelables d'ici 2030. Vous pouvez demander le rabais Yukon EV ici . Pour être éligible, les VÉ doivent répondre aux critères suivants:
Drive Tesla Canada
Contribution: André H. Martel
Comme la plupart des autres facettes de la société, l'industrie automobile a été perturbée par la pandémie de coronavirus. Les usines ont fermé leurs portes ou se sont réorganisées pour fabriquer du matériel médical. Les ventes chutent dans un contexte de ralentissement économique majeur et les bas prix de l'essence pourraient nuire aux développement de véhicules écoénergétiques.
Qu'est-ce que cela signifie pour les investissements majeurs que de nombreux constructeurs automobiles avaient promis pour le développement des technologies émergentes, y compris les groupes motopropulseurs électriques?
Une nouvelle enquête de la firme de recherche IHS Markit suggère que les constructeurs automobiles et les fournisseurs s'attendent déjà à ce que la pandémie entraîne une réduction des dépenses en recherche et en technologie de VÉ. L'enquête prévoit une diminution globale des budgets de développement des constructeurs automobiles pour 2020 et 2021, en moyenne de 13% et 8%, respectivement. On prévoit également une diminution moyenne de 17% des budgets de recherche pour 2020 et de 12% pour 2021. Toujours selon l'enquête, les voitures électriques seront les plus durement touchées par ces coupes. Parmi les constructeurs automobiles et les fournisseurs interrogés, 22% ont indiqué que la technologie du groupe motopropulseur électrique était le domaine le plus susceptible d'être affecté négativement. Ces considérations semblent être liées à la forte possibilité de relâchement des règlementations en matière d'économie de carburant et d'émissions, en particulier en Europe, a noté IHS Markit.
Usine pilote BMW iNext
Selon la firme de recherche, environ 98% des répondants ont indiqué que la pandémie aurait un impact sur la règlementation, en particulier les objectifs de réduction des émissions à court terme pour l'Europe. Les répondants s'attendent à ce que les difficultés financières des constructeurs automobiles provoquées par la chute des ventes provoquée par la pandémie obligent les autorités à assouplir les règles. Les constructeurs automobiles européens ont déjà eu du mal à respecter des règles plus strictes en matière d'émissions de dioxyde de carbone, en partie parce que les multi segments deviennent une partie plus importante de leurs flottes. Les multi segments sont plus lourds et moins aérodynamiques que les voitures conventionnelles, nuisant à l'efficacité, mais généralement appréciés des acheteurs. Les réductions de dépenses peuvent aider les constructeurs automobiles à survivre à court terme, mais cela pourrait finir par donner à Tesla une avance technologique encore plus importante. On pense que la société de la Silicon Valley a déjà des années d'avance sur ses rivaux dans certains domaines clés, et l'arrêt des travaux de développement rendra plus difficile la possibilité de combler cet écart. Bien que les États-Unis aient malheureusement allégées certaines règlementations sur les émissions, il n'est pas certain que la poursuite de cette approche soit tolérée. Dans le contexte d'une pandémie de maladies respiratoires, un assouplissement supplémentaire des normes de pollution atmosphérique pourrait être considéré comme une menace pour la santé publique. Mais actuellement, on peut s’attendre à tout aux États-Unis. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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