VW va introduire sa propre «taxe carbone» sur les voitures, excluant les modèles électriques17/2/2021
Volkswagen augmentera les prix de ses voitures en fonction des émissions de CO2 de ses modèles, écrit Stefan Menzel dans le quotidien économique Handelsblatt.
Le constructeur automobile basé à Wolfsburg augmente annuellement ses prix en fonction de l'inflation, mais pour la première fois l'entreprise ajoutera un élément environnemental qui entérinera une augmentation en fonction du type de véhicule. Cette année, le prix de tous les modèles devrait augmenter de 1,5% en moyenne, selon un communiqué qui fut transmis à tous ses concessionnaires. Cependant, plus un modèle émettra de CO2, plus la hausse de prix sera élevée, les modèles entièrement électriques tels que l'ID.3 et l'ID.4 seront évidemment exemptés d’une augmentation de prix substantielle, selon le journal. Volkswagen n'a pas encore présenté la nouvelle liste de prix, mais les concessionnaires VW s'attendent à ce que les plus gros véhicules soient les plus durement touchés. «Nous prévoyons jusqu'à quatre % d’augmentation pour les gros modèles à combustion», a déclaré un concessionnaire du sud de l'Allemagne. Les concessionnaires, qui ont déjà soufferts des conséquences de la pandémie et de la fermeture de leurs entreprises, craignent une baisse de leurs ventes. «Nous avons besoin que le commerce reprenne, et nous en avons besoin maintenant», a déclaré au journal Dirk Weddigen von Knapp, chef de l'association allemande des concessionnaires Volkswagen et Audi. Mais, le nouveau mode de tarification répond à l'objectif de l'entreprise de devenir climatiquement neutre d'ici 2050. L'industrie automobile allemande s'est engagée à développer une mobilité climatiquement neutre d'ici 2050, mais quelques manufacturiers rejettent la focalisation sur la mobilité électrique et soutiennent qu'une combinaison de moteurs à combustion efficaces et de carburants synthétiques peut également permettre d’atteindre les objectifs climatiques. L'adoption des véhicules électriques a été lente en Allemagne par rapport à de nombreux autres marchés européens, mais en 2020, le nombre de voitures électriques nouvellement immatriculées a considérablement augmenté. Le manque d'infrastructure de recharge est l'une des principales raisons pour lesquelles les consommateurs hésitent à passer aux voitures électriques. Le gouvernement allemand a récemment adopté une loi forçant l'installation d'une infrastructure de recharge dans les bâtiments neufs ou rénovés. Il a également lancé un nouvel appel d'offres pour l’installation de 1 000 nouveaux points de recharge rapide à travers le pays. Cet article a initialement été publié sur Clean Energy Wire . The Driven
Contribution: André H. Martel
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À Contresens : le film qui démonte les intox sur la voiture électrique tient ses promesses !29/11/2020
(Article tiré du site français Automobile Propre)
Nous l’attendions avec curiosité : l’avant-première du film A Contresens diffusé sur internet ce 4 novembre ne nous a pas déçus, bien au contraire. Reprenant une à une les contre-vérités et les « fake news » diffusées sur certains médias à propos de l’empreinte écologique et sociale du véhicule électrique, Marc Muller et Jonas Schneiter sont partis enquêter sur le terrain, dans les mines du Congo, les salars du Chili ou une usine de recyclage des batteries en Belgique. Et ils montrent de manière magistrale comment des informations ont été manipulées par certains lobbys et groupes d’intérêt pour discréditer la voiture électrique.
Terres rares, cobalt, lithium, émissions de CO2, recyclage des batteries : la voiture électrique ne serait pas aussi verte qu’espéré. C’est du moins l’image qui est véhiculée depuis maintenant plusieurs années par bon nombre de médias. « À force de voir des infos à charge, j’ai décidé de vérifier par moi-même » explique Marc Muller, un producteur et journaliste de la RTS (Radio Télévision Suisse). Avec Jonas Schneiter et Zelda Chauvet, il a mené une enquête pendant 2 ans. En utilisant les grands moyens puisque leur recherche de la vérité les a menés jusqu’aux mines de cobalt du Congo, en passant par les salars du Chili – où est extrait le lithium – et par une usine de recyclage de batteries en Belgique. Ils ont aussi démonté complètement deux voitures, l’une électrique (Renault Zoé), l’autre à essence (Fiat Punto) dont ils ont analysé les pièces au microscope électronique.
Pas de terres rares dans les batteries Première révélation : il n’y a pas de terres rares dans la Renault ZOE, ni dans la batterie, ni dans le moteur. En revanche, il y en a bien dans le pot catalytique de la Fiat Punto, comme dans ceux de la plupart des voitures thermiques. Pour les visiteurs assidus d’Automobile Propre, ce n’est pas une surprise. En effet, dans une enquête publiée en février 2018, nous vous avions déjà expliqué qu’il n’y a pas de terres rares dans les batteries lithium-ion. Cette démonstration faite dans le film vient donc confirmer magistralement que le procès fait aux batteries des VE, lesquelles contiendraient des terres rares dont l’extraction serait extrêmement polluante et irrespectueuse des droits humains, est totalement injustifié. Malheureusement, bon nombre de journalistes peu scrupuleux ou peu sérieux continuent à propager cette fake news. Dans le film, Marc Muller s’est notamment rendu chez Guillaume Pitron, auteur du livre La guerre des métaux rares et il l’a interrogé sur la question. Devant la caméra, Guillaume Pitron a répété une nouvelle fois les contre-vérités qu’il propage sur toutes les chaînes. Enquête sur le lithium Un autre élément présent dans les batteries est fortement décrié. Son extraction dans les déserts salés (« salars ») d’Amérique du Sud par pompage de saumures en profondeur ferait fuir les flamands roses et priverait d’eau potable les populations des alentours. Pour en avoir le cœur net, Marc Muller et son équipe se sont rendus dans le salar d’Atacama, dans le nord du Chili. Après avoir interrogé des habitants, des défenseurs de la nature, des ONG locales et des dirigeants de la société SQM, responsable de l’extraction, Marc Muller n’a trouvé aucune preuve formelle de la véracité des reproches faits à l’exploitation du lithium dans ces régions. « Le fait est qu’aucune étude ne prouve que ces pompages sont nuisibles à l’environnement, mais aucune ne démontre le contraire non plus », explique-t-il. Concernant les flamands roses, d’autres raisons peuvent expliquer leur raréfaction dans la zone : « Il y a eu des sècheresses terribles, entrecoupées de pluies diluviennes qui peuvent avoir provoqué leur déplacement vers des régions voisines », nous dit-il. Cependant, Marc Muller a découvert une information intéressante communiquée par SQM : le lithium est en réalité un sous-produit, pour ne pas dire un déchet, issu de l’exploitation du principal élément extrait dans les salars, le potassium. La production de lithium ne consomme donc pas d’eau supplémentaire par rapport à celle qui est pompée pour l’obtention du potassium, lequel est très prisé pour la fabrication d’engrais. Au passage, le film signale une autre information essentielle que nous avons récemment révélée dans un article du site revolution-energetique.com, le petit frère d’Automobile Propre : la majorité du lithium utilisé dans le monde et dans les batteries ne provient pas de ces salars d’Amérique latine, mais bien de mines situées en Australie dans lesquelles la technique d’extraction ne nécessite pas de pompage d’eau. Cobalt : pas d’enfants dans les mines Dans les mines de cobalt situées dans la République démocratique du Congo, aux alentours de Kolwezi, Marc Muller et son équipe ont enquêté sur la présence d’enfants. 50 à 60 % de la production mondiale de cobalt proviennent de cette région. Selon le constat des journalistes, le cobalt y est principalement extrait dans d’immenses mines industrielles. La plus importante est exploitée par la multinationale Glencore. Aucun enfant n’y travaille, pour une raison bien simple : la production, entièrement mécanisée, est réalisée par des machines géantes. L’exploitation d’enfants n’y serait donc d’aucune utilité. D’où viennent alors les photos dénonçant le travail d’enfants dans ces mines ? Réponse : des mines artisanales d’où sont issus 20 % du cobalt extrait dans le pays. La moitié d’entre elles sont légales et exploitées par des coopératives bien organisées et surveillées. Comme Marc Muller a pu le vérifier, aucun enfant n’y est utilisé. L’autre moitié sont des mines illégales. Des habitants et des familles pauvres creusent le sol, souvent dans leur jardin, à la recherche de minerai de cobalt dont la revente leur procure de maigres revenus leur permettant de survivre. Les autorités n’interviennent pas, car cette activité est souvent le seul moyen de subsistance de ces familles. C’est dans ces petites mines familiales et illégales, lesquelles représentent à peine 5 % de la production mondiale de cobalt, qu’il est possible de photographier le travail d’enfants… puis de publier ensuite les images dans des reportages à sensation qui feront le tour du monde pour ternir la réputation des véhicules électriques et de leurs batteries. Recyclage des batteries Qu’en est-il enfin du sort des batteries en fin de vie ? Contrairement à la fausse rumeur qui circule, leur recyclage est non seulement possible, mais rendu obligatoire par une directive européenne. Les lecteurs d’Automobile Propre le savent depuis longtemps puisque nous avons déjà publié 2 reportages sur des usines de recyclage, l’une exploitée par la SNAM près de Lyon, l’autre par l’entreprise allemande Duesenfeld. Celle-ci a d’ailleurs mis au point une technologie peu énergivore dont l’impact sur l’environnement est particulièrement réduit. Recyclage des batteries : de plus en plus vert Marc Muller est allé en observer une autre, celle du groupe belge Umicore, située à Hoboken près d’Anvers. Ses conclusions sont conformes à ce que nous vous avions déjà expliqué : 95 % des composants des batteries sont recyclés, y compris le cobalt « qui peut être réutilisé à l’infini », précise le journaliste. Une désinformation organisée Après la diffusion du film, nous avons pu assister à un débat « virtuel » auquel a participé l’aéronaute et l’écologiste suisse Bertrand Piccard. Ce fut notamment l’occasion de revenir sur une question déjà abordée dans le film : quelle est l’origine de tous ces mensonges et contre-vérités qui ternissent l’image verte des véhicules électriques ? « Des fausses informations sont notamment propagées par les lobbys du pétrole » pour qui le développement de l’électromobilité constitue une menace sérieuse, explique Marc Muller. Il cite notamment les frères Koch, deux magnats américains du pétrole. Nous vous en avions déjà parlé sur ce site en 2017 à l’occasion d’une vidéo intitulée « Les sales secrets des voitures électriques » qu’ils avaient financée et diffusée à l’époque. « Certains constructeurs automobiles ont aussi cherché à discréditer la voiture électrique, pour gagner du temps », poursuit Marc Muller. « Les constructeurs européens ne croyaient pas vraiment au développement des véhicules électriques. Il a fallu le dieselgate pour avancer parce qu’ils ont perdu à cette occasion tout soutien politique. Ce contexte les a complètement chamboulés », nous confiait-il dans une récente interview. Particulièrement visé, Carlos Tavares, le patron de PSA n’a pas été épargné, ni dans le film ni pendant le débat qui a suivi. « Au fur et à mesure de nos investigations, nous avons remarqué que celui qui a le plus menti sur les véhicules électriques, c’est Carlos Tavares, le patron de PSA. Il a menti sur les véhicules électriques, sur l’impact des véhicules en général sur le climat. Alors qu’il était responsable à une époque du programme VE chez Renault ». Rédaction: Bernard Deboyser Source: Automobile Propre
Simon-Pierre Rioux et les membres du conseil d’administration de l’AVÉQ sont fiers de vous inviter à visionner l'avant-première de ce documentaire de 90 minutes jeudi 17 décembre 2020 à 19:00 suivi d’un webinaire avec une période Q&R avec les producteurs et des invités très spéciaux à la fin de la présentation.
Prix: 12$CAD moins un rabais de 3$ pour les membres OR de l’AVÉQ (obtenez votre code promo dans le Portail membre) Il est temps que la désinformation laisse la place à la réalité! Joignez-vous à nous le 17 décembre, invitez vos amis à accepter l’invitation. Déjà que le Québec est un chef de file dans l’électromobilité, donnons-nous des outils supplémentaires pour accélérer notre transition vers un futur sans émission. Au plaisir de vous y rencontrer. P.S. Plus de détails suivront
Contribution: André H. Martel
Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette, ont dévoilé, ce lundi, le Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) et son premier plan de mise en œuvre 2021-2026, doté d’une enveloppe de 6,7 milliards de dollars sur cinq ans.
L’importance des sommes consacrées à cette politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques démontre la volonté du gouvernement de faire du Québec un leader de l’économie verte en s’appuyant sur sa grande force, son électricité propre. Avec le PEV 2030, le gouvernement jette les bases d’une relance économique verte et réitère l’engagement du Québec de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 37,5 % d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Il trace ainsi la trajectoire qui mènera le Québec vers la carboneutralité en 2050. Le Plan contribuera également à notre résilience collective en outillant notre société pour qu’elle puisse faire face aux conséquences déjà importantes des changements climatiques. Dans un contexte d’incertitude causée par la crise sanitaire qui continue de mettre à l’épreuve les travailleurs ainsi que plusieurs secteurs économiques, le gouvernement présente un premier plan de mise en œuvre pour la période 2021-2026 qui, en plus de permettre de réduire les émissions de GES, stimulera la relance économique et la création d’emplois. D’ici 2030, le gouvernement estime que cet ambitieux projet d’électrification et de lutte contre les changements climatiques devrait ajouter 2,2 milliards de dollars au PIB du Québec en termes réels et créer plus de 15 500 nouveaux emplois. Les investissements additionnels qui soutiendront le développement des filières vertes, comme celles des batteries et de l’hydrogène vert, viendront bonifier ces retombées. Priorité à l’électrification Le gouvernement lance un grand chantier d’électrification, principalement dans le secteur des transports, mais aussi dans ceux du chauffage des bâtiments et des activités industrielles. Au cours des cinq prochaines années, 3,6 milliards de dollars découlant du plan de mise en œuvre du PEV 2030 seront investis dans le secteur des transports, responsable à lui seul de plus de 43 % des émissions de GES du Québec. À cette somme s’ajoutent des investissements sans précédent de 15,8 milliards de dollars en transport collectif dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2020-2030. Trains légers, autobus urbains et scolaires, taxis, voitures et camions seront tous progressivement électrifiés. Un nombre de plus en plus important de Québécois se déplaceront dans des véhicules électriques, équipés le plus possible grâce au savoir-faire québécois et fabriqués à partir des ressources d’ici. On vise une cible de 1,5 million de véhicules électriques sur les routes du Québec en 2030. Voici quelques-unes des mesures qui stimuleront l’électrification des transports, des bâtiments et des industries et la réduction des GES : Reconduction du rabais à l’acquisition ou à la location d’un véhicule électrique et de bornes de recharge pour les citoyens, ainsi que des programmes d’aide à l’intention des entreprises et de l’industrie du taxi; Rehaussement des exigences de la norme sur les véhicules zéro émission pour inciter les constructeurs à alimenter le marché québécois avec un plus grand nombre de véhicules et une plus grande diversité de modèles; Interdiction de vendre des véhicules neufs à essence à partir de 2035; Accélération du déploiement des bornes de recharge rapide par Hydro-Québec et des bornes de recharge standard; Investissements de 768 millions de dollars pour rendre plus vert et plus compétitif le secteur industriel (soutien aux projets de réduction d’émissions de GES, bonification de programmes et accompagnement personnalisé); Injection de plus de 550 millions de dollars pour réduire de 50 % les émissions de GES liées au chauffage des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels. Cette cible sera atteinte notamment par une complémentarité optimale entre les réseaux électrique et gazier et le recours à la biénergie, par l’efficacité énergétique, par la conversion du mazout vers l’électricité ainsi que par l’utilisation du gaz naturel renouvelable et d’autres sources d’énergie renouvelable. Propulser les filières vertes les plus prometteuses Le PEV 2030 participera à la construction de l’économie de demain. Pour la période 2021-2026, 401 millions de dollars serviront à la mise en œuvre d’un ensemble de stratégies visant à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises dans des domaines stratégiques et innovants. Le gouvernement soutiendra le développement d’un écosystème industriel dynamique autour des véhicules électriques, des infrastructures de recharge et des batteries. En complément de l’électricité, de nouvelles sources d’énergie renouvelable viendront diversifier le portefeuille énergétique du Québec au cours des prochaines années. Des investissements de 213 millions de dollars sont prévus pour appuyer la filière émergente du gaz naturel renouvelable, et 15 millions de dollars seront investis pour appuyer la filière de l’hydrogène vert dans son développement et sa recherche d’innovation. La toute première stratégie québécoise de l’hydrogène vert et des bioénergies sera d’ailleurs présentée au cours de l’année 2021 et visera à positionner le Québec comme leader pour l’avenir. L’ambition du gouvernement est que le Québec soit reconnu dans le monde pour son hydrogène vert, comme il l’est déjà pour son électricité propre. Efficacité énergétique : consommer moins, consommer mieux Par ailleurs, le gouvernement continuera de miser sur l’efficacité énergétique et sur la consommation responsable. Plus de 307 millions de dollars seront investis au cours des cinq prochaines années dans les mesures suivantes : Dans le cadre du programme ÉcoPerformance, 113 millions de dollars serviront à soutenir des projets de conversion et d’efficacité énergétique dans les bâtiments commerciaux et institutionnels. De plus, 75 millions de dollars sont prévus pour encourager les projets de récupération et de valorisation de la chaleur; Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques 2018-2023 est prolongé jusqu’en 2026; En parallèle, Hydro-Québec doublera son objectif en matière d’efficacité énergétique, en l’amenant à 800 gigawattheures (GWh) par an dès 2021. Améliorer notre résilience face aux changements à venir Les changements climatiques ont déjà des conséquences importantes sur les activités économiques, le bien-être, la santé et la sécurité d’un grand nombre de citoyens et de communautés de même que sur les infrastructures et les écosystèmes. En mettant l’accent sur la prévention et en prenant en compte le climat futur dans toutes ses décisions, le gouvernement agit de façon responsable afin de minimiser les coûts liés aux impacts des changements climatiques. Il consacrera plus de 384 millions de dollars à l’adaptation aux impacts des changements climatiques au cours des cinq prochaines années. Un État responsable et exemplaire Le gouvernement fera sa part en réduisant son empreinte carbone, notamment dans l’acquisition de produits et de services québécois et dans la gestion durable de son parc immobilier et de sa flotte de véhicules. Ses objectifs en cette matière sont les suivants : Réduire les émissions issues de son parc immobilier de 60 % en 2030, comparativement à leur niveau de 1990, une cible encore plus exigeante que celle fixée pour l’ensemble du Québec; Électrifier au maximum ses véhicules légers pour qu’en 2030, 100 % de ses automobiles, fourgonnettes et VUS ainsi que 25 % de ses camionnettes soient électriques. Une approche pragmatique Le plan quinquennal de mise en œuvre sera réévalué annuellement et couvrira systématiquement les cinq années suivantes, ce qui permettra de bénéficier d’une approche à la fois prévisible, flexible et pragmatique. Grâce notamment à la gouvernance mise en place à la suite de l’adoption du projet de loi no 44, le gouvernement prendra en compte les résultats obtenus, l’évolution du climat, les connaissances scientifiques, le contexte économique, le niveau d’adhésion de la population et les innovations technologiques dans chacune de ses mises à jour. Citations : « Parmi tous les États américains et toutes les provinces canadiennes, le Québec est l’endroit qui émet le moins de gaz à effet de serre par habitant. Il s’agit d’une réalité dont nous pouvons être fiers. Mais plutôt que de nous en satisfaire, j’invite les Québécois à miser sur cette fierté pour aller plus loin, pour relever le défi des changements climatiques et pour transformer notre économie en profondeur. Le cœur de notre projet, c’est l’électrification de notre économie. Cet atout inestimable qu’est l’hydroélectricité, conjugué avec l’énergie éolienne et d’autres formes d’énergie propre, nous permettra de réduire de façon importante nos émissions de gaz à effet de serre tout en créant plus de richesse. Avec notre électricité propre, nous pouvons devenir la batterie verte du nord-est de l’Amérique et relever notre défi climatique. » François Legault, premier ministre du Québec « Le Plan pour une économie verte 2030 représente un geste fort de notre gouvernement pour répondre aux nombreux défis collectifs que nous pose l’urgence climatique. Il s’agit d’un plan solide et ambitieux pour transformer notre société de façon durable et remplacer le plus possible les énergies fossiles par notre électricité propre. Notre gouvernement est déjà au travail, et je suis convaincu qu’avec la collaboration de mes collègues du Conseil des ministres ainsi qu’avec celle des municipalités, des entreprises et des citoyens, nous réussirons notre transition climatique, une transition juste qui tiendra compte des différences entre les régions, entre les générations et entre les secteurs d’activité. Ensemble, nous construirons un Québec plus vert, plus résilient et plus prospère.» Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval Faits saillants : Pour atteindre sa cible climatique, le Québec doit ramener ses émissions de GES à 54 millions de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2030, comparativement aux 79 millions de tonnes émises en 2017 et aux 86 millions de tonnes émises en 1990. Selon les données les plus récentes (2017), le Québec n’a réduit ses émissions de GES que de 8,7 % en comparaison avec les émissions de 1990. Avec son premier plan de mise en œuvre du PEV 2030, le gouvernement prévoit actuellement une réduction de 12,4 Mt de GES au cours des 10 prochaines années. Les actions permettant d’obtenir les réductions additionnelles nécessaires pour atteindre la cible de 2030 seront déterminées lors des révisions annuelles du plan de mise en œuvre. Le PEV 2030 s’appuiera sur des politiques et des plans d’action complémentaires tels que le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques, la Politique énergétique, la Politique de mobilité durable, la Stratégie québécoise de développement de la filière batterie, le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques, la Vision internationale du Québec et la Stratégie gouvernementale de développement durable. Ces politiques et plans d’action contribueront à l’atteinte la cible de réduction des émissions de GES. À un cadre financier d’une ampleur inégalée s’ajouteront des investissements en infrastructures de plusieurs milliards de dollars prévus dans le cadre du Plan québécois des infrastructures, les efforts engagés par le gouvernement pour réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre ainsi que des actions placées sous la responsabilité directe d’Hydro-Québec, d’Investissement Québec et d’autres organismes gouvernementaux. Lien connexe Pour prendre connaissance du Plan pour une économie verte 2030 et de son plan de mise en œuvre 2021-2026 Gouvernement du Québec
Contribution: André H. Martel
Bye Aerospace, basée à Denver, développeur de la famille eFlyer, des avions entièrement électriques certifiés FAA Part 23, a engrangé 10 millions de dollars auprès d'investisseurs en capital-risque depuis le début de l'année, en deux séquences distinctes.
Le fondateur et PDG George E. Bye a déclaré que la société utiliserait le nouveau financement pour entreprendre le développement de la nouvelle série 001, le premier prototype propice à la production de son avion eFlyer 2 à deux places. «Depuis la levée des 10 millions de dollars, nous avons complété, début juin, l’évaluation de notre prototype et nous avons déjà procédé à plusieurs vols d'essai du démonstrateur technologique eFlyer 2», a-t-il déclaré. «Actuellement, nous sommes à consolider les éléments de la chaîne d'approvisionnement pour commencer l'assemblage de notre premier # 001, le premier eFlyer 2 prêt pour la production.» Le premier modèle eFlyer de Bye Aerospace sera l'eFlyer 2 à deux places, conçu pour la formation professionnelle, suivi de l'eFlyer 4, conçu pour effectuer du taxi aérien et pour assurer la formation des pilotes. Bye Aerospace affirme que ses avions électriques offriront des coûts d'exploitation cinq fois inférieurs aux avions à moteurs à combustion et bien sûr, zéro émission et une réduction du bruit. L'entreprise estime que l'eFlyer éliminera le rejet de cinq millions de tonnes métriques de CO 2 chaque année seulement dans le cadre de la formation des pilotes. Chrysanthe Gussis, membre du conseil consultatif stratégique de Bye Aerospace, a déclaré: «Le vol électrique est l'avenir du transport aérien, et encore plus maintenant à la suite de la pandémie du coronavirus, alors que la demande d'avions abordables, plus petits et plus verts est en constante augmentation.» CHARGED EVs
Contribution: André H. Martel
La première excavatrice électrique équipée d’un module de recharge rapide intégrée au système de recharge combiné (CCS), semblable aux voitures électriques, est maintenant exploitée avec succès sur un chantier de construction zéro émission en Norvège.
Ce système permet une recharge complète en moins d'une heure. La pelle électrique à batterie ZE85 de Suncar HK AG utilise le système de recharge DC modulaire développé par Suncar. Le système permet la recharge rapide DC de haute tension des batteries jusqu'à 280 kW. Ce système peut être intégré à tout autre véhicule ou équipement alimenté par une batterie avec une tension allant jusqu'à 800 VDC et un courant de charge maximal de 350 A et peut être combiné à un chargeur intégré. Pour plus d'informations, consultez l' IDTechExrapport sur les véhicules électriques dans la construction, l'agriculture et l'exploitation minière 2020-2030 .
On peut réduire énormément d’émissions sur les chantiers de construction. À Oslo, par exemple, environ 21% des émissions de CO2 sont émises par les engins de construction. Par conséquent, les autorités d'Oslo ont déclaré que tous les bâtiments publics devront à l’avenir être construits avec de l’équipement à zéro émission. La Commission européenne suit également la tendance, publiant des lignes directrices concernant «l'achat vert» et des «marchés publics écologiques» et règlementant les émissions sur les chantiers de construction. En conséquence, les technologies propres tel que l’équipement lourd de construction électrique trouvent de plus en plus leur place dans l'industrie de la construction. Afin de pouvoir accéder à ce marché en croissance rapide, de plus en plus de constructeurs de machinerie électrifient leurs matériel. On peut constater sur le site de R&D de la start-up zurichoise Suncar, que la demande est grandissante pour les excavatrices et autres machineries de chantier électriques pour de grands constructeurs tels que Hitachi , Liebherr et autres. L’équipement lourd électrique est de plus en plus en demande dans toute l'Europe. Les excavatrices électriques peuvent fonctionner à la fois sur une base autonome ou peuvent être reliées à un câble électrique. Elles sont équipées d’un chargeur intégré et peuvent être aussi rechargées sur un terminal de chantier via une prise d'alimentation triphasée CEE standard. Electric Vehicles Research
Contribution: André H. Martel
Subaru doit toujours assurer à sa fidèle base de propriétaires que laisser ses fidèles moteurs Boxer pour un avenir tout électrique est une décision sage et éco-consciente.
Véhicule de plein air, dynamique et actif sont certainement parmi les éléments descriptifs que Subaru a soigneusement cultivé pour son identité de marque auprès de sa base de propriétaires au fil des ans. Ces éléments sont un point de départ idéal pour passer à l'électrique.
Subaru est prête à franchir progressivement ce pas. Le manufacturier a annoncé lundi qu'il visait qu’au moins 40% de ses ventes mondiales d'ici 2030 soient des véhicules électriques et que d'ici la première moitié de la prochaine décennie tous les modèles de véhicules Subaru vendus dans le monde auront au moins une version électrique. Dans les déclarations officielles de Subaru publiées lundi, la compagnie n’a pas annoncé son intention de vendre uniquement des véhicules électriques d'ici le milieu des années 2030, contrairement à ce qui avait été annoncé par certains médias. Subaru est cependant très ambitieux en matière de réduction de carbone. Il vise une réduction moyenne du CO2 pour ses nouveaux véhicules vendus dans le monde de 90% ou plus par rapport aux niveaux de 2010.
Subaru Crosstrek hybride 2019
À ce jour, Subaru n’a toujours pas produit de véhicules entièrement électriques, et le seul véhicule rechargeable de la gamme est le Subaru Crosstrek hybride à disponibilité limitée, qui a emprunté certains composants à la Toyota Prius Prime . Actuellement, Subaru développe conjointement avec Toyota un VUS électrique de taille moyenne qui pourrait être disponible sur le marché vers 2022. En septembre dernier, Toyota et Subaru ont annoncé avoir signé un partenariat pour développer conjointement des voitures et une plateforme de véhicules électriques.
Avec l'annonce d'aujourd'hui, Reuters confirme que Subaru prévoit développer un nouveau modèle hybride avec la technologie Toyota, pour un véhicule qui ferait ses débuts avant la fin de la décennie. Dans son annonce, Subaru a souligné vouloir conserver les éléments qui la distinguent et qui la rendent unique tout en protégeant l'environnement. Basé sur une planification qui devait réduire les émissions de CO2 de 30% de 2017 à 2031, l’entreprise a déclaré qu'elle mettra entièrement à profit son caractère unique et les innovations technologiques de Subaru pour contribuer à la création d'une société sans carbone. Green car Reports
Contribution: André H.Martel
Le marché mondial des véhicules électriques devrait dépasser les 425 milliards de dollars d’ici 2025, selon un rapport de recherche de Global Market Insights, Inc.
La prévalence croissante des émissions de carbone ainsi que la préoccupation de réduire l’utilisation carburants fossiles contribuent de manière significative à la demande croissante de véhicules électriques. Les autorités établissent des lignes directrices pour la sécurité énergétique et l'amélioration de la qualité de l'air, offrant ainsi des perspectives positives pour l'adoption de la mobilité verte à travers le monde. L'augmentation du revenu disponible ainsi que la nécessité de solutions de mobilité efficaces accroissent encore la croissance prévue du marché.
L’utilisation des véhicules électriques est en grande partie dictée par l’environnement politique de soutien. Les principales économies du monde cherchent à réduire leur dépendance aux carburants classiques en éliminant progressivement les véhicules à moteur diesel et à essence. Ces politiques créent un environnement favorable pour que les consommateurs optent pour les véhicules électriques. Les participants de l'industrie lancent également de nombreuses variantes de véhicules électriques pour cibler une large clientèle, offrant ainsi une perspective positive de l'expansion de l'industrie dans un avenir prochain. Selon les dernières prévisions, le niveau de CO2 dans l'atmosphère devrait enregistrer une augmentation moyenne de 2,75 parties par million par rapport à 2019. Si le monde doit atteindre les objectifs de l'accord de Paris sur la température, les émissions mondiales doivent chuter d'ici 2020. Contrairement aux véhicules classiques, les véhicules alimentés par batterie ne nécessitent pas de carburant et ne dégagent donc pas de CO2. Le nombre croissant de problèmes liés aux émissions des véhicules, associé à la nécessité croissante de réduire les effets des gaz à effet de serre, propulsera ainsi à l'avenir la part de marché des véhicules électriques.
Au cours des dernières années, les véhicules électriques sont devenus monnaie courante, du moins sur les principaux marchés mondiaux. Ayant maintenant acquis une part modeste mais significative du marché des voitures particulières, l’industrie des véhicules électriques s’intéresse au secteur du transport en commun. Les entreprises fabriquent maintenant des bus électriques et les vendent aux villes souhaitant réduire leur empreinte carbone. Les principaux fabricants du secteur des bus électriques comprennent New Flyer, basé au Canada, BYD en Chine et la startup américaine Proterra. Au Québec, les Autobus Lion ainsi que Novabus sont aussi des intervenants importants dans le domaine des bus électriques.
Austin est récemment devenue la cinquième ville du Texas à investir dans les bus à batterie Proterra. Capital Metro, l’agence de transport en commun de la ville, a pour objectif principal d’acquérir 40 autobus ainsi que 4 systèmes de recharge Proterra de 60 kilowatts. Sans émission d'échappement, les bus électriques peuvent aider l'agence à atteindre efficacement ses objectifs de développement durable. L'adoption croissante de tels véhicules pour les transports en commun va proliférer davantage sur le marché mondial des véhicules électriques. L’amélioration des capacités d’ingénierie des véhicules, associée aux progrès techniques des systèmes de transmission, favorise le développement de systèmes de véhicules électriques. La disponibilité de composants mécaniques plus simples, associée à un poids de moteur réduit, contribue de manière significative à accroître l'efficacité globale du véhicule. La possibilité de recharger des véhicules de remplacement sur les lieux d'accueil et sur les lieux de travail contribuera également à renforcer la pénétration du marché des véhicules électriques. Parcourez les informations clés du secteur, réparties sur 210 pages, avec 218 tableaux de données de marché, 9 graphiques et graphiques tirés du rapport "Marché des véhicules électriques", ainsi que la table des matières. https://www.gminsights.com/industry-analysis/battery-electric-vehicles-bev-market Le développement des véhicules électriques d'Amérique du Nord dépend encore des incitatifs gouvernementaux et des politiques fiscales favorables. En outre, les gouvernements doivent mettre en place des infrastructures de recharge pour répondre à la demande croissante de tels véhicules. Par exemple, le gouvernement de la Colombie-Britannique offre des réductions et des remises allant jusqu'à 5 000 USD pour l’acquisition de véhicules électriques dans le cadre de son programme incitatif : "Véhicules à énergie propre pour la Colombie-Britannique". Parmi les principaux acteurs du marché des véhicules électriques à batterie, citons les sociétés BYD Ltd., BMW, Daimler AG, Volkswagen AG, Ford Motor Company, Toyota Motor Corporation, Nissan Motor Corporation, Hyundai Motor Company et Tesla Inc. Obtenez un exemple de copie de ce rapport https://www.gminsights.com/request-sample/detail/3181 Market Watch
Contribution: André H. Martel
Suivant l’acquisition d’un second véhicule électrique, une flotte complétée par une voiture hybride et aucun véhicule exclusivement à essence depuis 2015, Taxi 300 Coaticook maintient plus que jamais le cap de rouler vert.
Une acquisition pour laquelle l’entreprise a bénéficié d’une aide financière de 5 000 $ du gouvernement fédéral et 7000 $ du gouvernement provincial, à laquelle s’ajoute une aide supplémentaire de 7 000 $ dédiée à moderniser l’industrie du taxi. « Rouler vert c’est non seulement écologique, mais aussi très économique, soutient Raynald Drolet, propriétaire. » À titre indicatif, une seule voiture électrique permet d’éviter la consommation annuelle de plus de 7 000 litres d’essence, soit une dépense d’environ 8 000 $ comparatif à 1000 $ d’électricité. Bien que la recharge des véhicules s’effectue en grande partie via les bornes de recharge résidentielles (240V) acquises par l’entreprise, au besoin les chauffeurs ont recours à la borne de recharge rapide (400V) située au centre-ville de Coaticook où ils font ‘le plein’ à 80 % en une soixantaine de minutes, comparativement à 9,5 heures pour une recharge complète aux bornes 240V. Qui plus est, une seule voiture taxi électrique contribue à réduire l’émission de CO2 de près de 16 500 kg par année. Selon le MDDEP, 40% des émissions de GES au Québec sont produits par le transport en plus de contribuer largement au smog et à la dégradation de la qualité de l’air. « Je pense que Taxi 300 fait partie de la solution, affirme M. Drolet. Qu’on soit une entreprise, un citoyen ou une institution, il faut tous faire partie de la solution.» C’est d’ailleurs pourquoi il a adopté cet été une tondeuse électrique robotisée qui assume de manière entièrement autonome la tonte de son gazon à la maison, et ce, sans aucun bruit pour le voisinage! Dur, dur de rouler vert en hiver? « Nous avons dû réviser notre objectif de départ d’offrir un service 100 % électrique, admet Raynald Drolet. Avec nos hivers québécois où l’on peut enregistrer une baisse d’autonomie de 40 % par grands froids, la voiture hybride se veut un précieux allié.» Il n’en demeure pas moins que 75 % des transports de personnes effectués par Taxi 300 se font en mode électrique. « Nos clients se disent privilégiés de rouler en taxi électrique, affirme M. Drolet. C’est un sujet pour lequel ils nous posent beaucoup de questions. Nous participons très certainement à notre façon à démocratiser le transport électrique. »
Contribution: André H. Martel
Précédant le lancement de la version électrique du XC40 plus tard aujourd’hui, Volvo a annoncé le lancement de sa nouvelle gamme baptisée «Recharge» pour ses véhicules électriques et un plan de réduction des émissions globales.
Håkan Samuelsson, président-directeur général de Volvo, a annoncé que Volvo aspire à transformer son entreprise par des actions concrètes et non par des engagements symboliques. Ainsi, chez Volvo Cars, ils s’engagent à modifier ce qu’ils contrôlent, à savoir les opérations et les émissions de CO2 de nos voitures. Ils opèreront ce changement en invitant leurs fournisseurs et le secteur de l’énergie à se joindre à eux pour influencer positivement le climat et pour assainir la qualité de l’air.
L'entreprise vise à être carbone neutre d'ici 2040. Ils prévoient y parvenir grâce à un effort d'électrification et à la décarbonisation de leurs opérations: Parmi les autres ambitions à court terme, citons une réduction de 25% des émissions de CO2 liées à la chaîne d'approvisionnement d'ici 2025, une augmentation de 25% de plastiques recyclés dans les nouvelles voitures Volvo d'ici 2025 et une réduction de 25% des émissions de carbone générées par l'ensemble des activités de l'entreprise, incluant la fabrication et la logistique. Sur le front de l'électrification, Volvo avait précédemment annoncé que chaque nouveau véhicule conçu par l'entreprise disposerait d'un moteur électrique (HEV, PHEV et BEV). Plusieurs constructeurs ont également pris cet engagement, mais cela ne veut pas dire grand-chose sans savoir combien de VÉ ils prévoient produire dans le cadre de cette coproduction, car les véhicules tout électriques sont le seul type de véhicules pouvant offrir un avenir réellement durable lorsque leur production est combinée à des sources d'énergies renouvelables. À son crédit, Volvo avait déjà prévu que 50% de ses ventes de voitures seraient tout électriques d'ici 2025, ce qui est l'un des objectifs les plus ambitieux en matière d'électrification des constructeurs traditionnels. Plus tard dans la journée, le constructeur suédois devrait dévoiler son premier véhicule 100% électrique, une version électrique du XC40. Avant le dévoilement, Volvo a annoncé que sa nouvelle gamme de véhicules électriques (PHEV et BEV) s'appellerait «Recharge» à commencer par la XC40 Recharge. La société a écrit dans un communiqué de presse: "La gamme de voitures Recharge vise à stimuler davantage les ventes de voitures électrifiées de Volvo Cars et à encourager les conducteurs de voitures hybrides rechargeables via des incitatifs à adopter plutôt le mode tout électrique." Volvo s'est également engagée à publier les données concernant l'empreinte carbone moyenne du cycle de vie de chaque nouveau modèle. Electrek
Contribution: André H. Martel
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