Pas moins de 70 % à 75 % des véhicules automobiles vendus au Canada devront être des véhicules à émission zéro (VEZ) d'ici 2030 si le gouvernement fédéral veut atteindre ses objectifs d'émissions de gaz à effet de serre, calcule l'institut CD Howe dans un nouveau rapport.
Selon le groupe de recherche, environ 7,7 millions de véhicules électriques ou autres véhicules sans émissions devront être sur la route en 2030, soit l'équivalent de 30 % du nombre total de véhicules, pour réduire suffisamment les émissions de gaz à effet de serre afin de se conformer au plan climatique d'Ottawa mis en place en décembre 2020.
Les ventes de VEZ représentaient 3,5 % des ventes totales de véhicules en 2020, selon le rapport. Le plan d'Ottawa prévoit une réduction de 213 mégatonnes des émissions de gaz à effet de serre (GES) — ou 30 % des GES de 2018 à l'échelle du pays — d'ici 2030. Les GES provenant des transports devraient tomber à 151 mégatonnes, contre 186 mégatonnes en 2018. Les libéraux fédéraux ont récemment mis à jour leur objectif de ventes obligatoires de VEZ, qui atteindra 100 % de tous les véhicules de promenade vendus en 2035. Le rapport se concentre sur le transport de passagers et de marchandises, des voitures aux VUS et camions, qui sont les principales sources d'émissions du secteur. Il note que le plan exige une réduction de 41 % des GES moyens par véhicule au cours de la prochaine décennie. Les auteurs du rapport calculent que ces objectifs pourraient être atteints avec une augmentation de mélange de biocarburants, une amélioration annuelle de 2,5 % de l'efficacité des moteurs à combustion interne et une représentation de 30 % des VEZ parmi les véhicules en circulation. «La compréhension des implications pratiques des objectifs d'émissions des transports aidera les décideurs à considérer les compromis impliqués dans l'atteinte de ces objectifs», indique le rapport. Le succès dépendra également de la rapidité avec laquelle les Canadiens remplaceront leurs véhicules actuels par des véhicules plus efficaces. Une tendance vers les camions légers exigerait des améliorations d'efficacité encore plus importantes ou une pénétration plus élevée des VEZ. Le plan d'Ottawa exigerait également une réduction d'environ 18 % de l'intensité moyenne des émissions des camions de marchandises d'ici 2030. La Presse Canadienne MSN
Contribution: André H. Martel
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La compagnie Roush CleanTech mettra bientôt sur le marché des véhicules tout électriques de classe 628/10/2020
Penske est la première société de location de camions à vouloir offrir des véhicules électriques à ses clients californiens.
ROUSH CleanTech, connu pour ses solutions avancées de transport propre, fournira à Penske Truck Leasing de tous nouveaux camions tout électriques Ford F-650 pour un déploiement dans le sud de la Californie. «Penske a étendu son parc de véhicules électriques au cours des dernières années», a déclaré Paul Rosa, vice-président senior des achats et de la planification de la flotte chez Penske Truck Leasing . «Nous travaillons avec nos clients pour évaluer les camions électriques ROUSH CleanTech dans divers environnements de travail.» Les camions ont été construits selon les spécifications de Penske pour garantir une expérience de qualité à de nombreux segments de marché. ROUSH CleanTech s'appuie sur des décennies de développement en ingénierie de la société mère, Roush Enterprises. L'expertise de Roush en électricité, acquise en partenariat avec des entreprises comme Canoo et FarmWise, comprend la conception de la production, la validation des performances fonctionnelles, les tests de conformité, la configuration de l'assemblage et la fabrication des véhicules. Les unités de démonstration ont été financées en partie par le South Coast Air Quality Management District, l'organisme de réglementation axé sur l'amélioration de la qualité de l'air dans de vastes zones des comtés de Los Angeles, Orange, Riverside et San Bernardino. «Notre travail avec Roush a joué un rôle majeur dans le développement et la commercialisation de technologies favorisant la pureté de l'air», a déclaré Wayne Nastri, directeur général de South Coast AQMD. «Au cours de la dernière décennie, ROUSH CleanTech a mis plus de 37 000 véhicules sur les routes nord-américaines», a déclaré Todd Mouw, président de ROUSH CleanTech. «Nous apportons cette expérience et cette expertise au marché des véhicules électriques et à des partenariats comme celui que nous avons développé avec le South Coast Air Quality District et Penske pour proposer des solutions qui ont pour objectif d'assurer un avenir sain et durable.» Les véhicules électriques à batterie ROUSH CleanTech:
Dans le passé, ROUSH CleanTech a été la première entreprise à proposer un moteur autogaz au propane proche de zéro, 0,02 g / bhp-hr, certifié par le California Air Resources Board. Selon l'Agence de protection de l'environnement, l'utilisation de véhicules équipés de moteurs à émissions ultra faibles ou nulles améliorait considérablement la qualité de l'air et réduisait les impacts sur la santé humaine. La production des nouveaux camions électriques devrait démarrer à l'été 2021. Image et communiqué de presse avec l'aimable autorisation de ROUSH CleanTech . Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Cette nouvelle étude a calculé les avantages potentiels de l'adoption des VE sur l'économie américaine et la santé publique. Sopotniccy / Depositphotos
Même si les véhicules électriques coûtent généralement plus chers au consommateur au moment de l'achat, une nouvelle étude a ajouté des éléments cruciaux à l'économie du transport vert et a révélé que cela pourrait permettre aux Américains d’économiser des dizaines de milliards de dollars chaque année. L'analyse a combiné la modélisation du climat avec des données sur les flottes de véhicules et la santé publique pour révéler que les véhicules électriques pourraient annuler les dommages importants causés par le changement climatique et la pollution de l'air, en plus de prévenir de nombreux décès prématurés. Les émissions créées par les moteurs à combustion interne contribuent énormément à la pollution de l'air qui enveloppe de nombreuses grandes villes du monde et cause chaque année des millions de décès prématurés et pas uniquement à cause de la pollution qui s’échappe des tuyaux d'échappement. Dans le cas des moteurs diésel, l'oxyde d'azote qui s'échappe lors de la combustion du carburant réagit avec des composés dans l'atmosphère pour créer des nuages persistants de pollution pouvant entraîner des problèmes de santé à long terme tels que les accidents vasculaires cérébraux, les maladies cardiaques et le cancer du poumon. Et des études récentes ont démontré que c’est potentiellement plus dommageable que prévu. «Par exemple, il faut évaluer les émanations d’oxydes d'azote (NOx), un groupe de produits chimiques produits par la combustion de combustibles fossiles», déclare Daniel Peters, auteur principal de l'étude et spécialiste du changement climatique à l'Université Northwestern. «Les émanations d’oxydes d’azote nuisent à la santé respiratoire, mais lorsqu'elles sont en plus exposées à la lumière du soleil et à des composés organiques volatils dans l'atmosphère, elles peuvent créer de l'ozone et former des particules nocives dans l’air.» Grâce à un modèle climatique chimique, l'équipe a pu simuler comment ces polluants interagissent avec la température et les émissions d'autres sources telles que la production d'énergie, et comment l'image pourrait changer en fonction du pourcentage de véhicules électriques sur la route. Ces données ont ensuite été combinées avec des données sur la santé pour déterminer comment différents scénarios d'utilisation des VÉ pourraient influencer la santé des citoyens. Pour les besoins de l’étude, l'équipe s'est appuyée sur le parc automobile américain et sur les données d’émissions de 2014. Dans un des scénarios, si en 2014, 25% des voitures sur la route alimentées par des moteurs à combustion interne (ICE) avaient été remplacées par des véhicules électriques, énergisés par l’infrastructure énergétique en place cette année-là, elle aurait empêché l’émission de 250 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Pour évaluer les coûts globaux ou les économies de telles mesures, les scientifiques ont attribué des valeurs en dollars aux dommages climatiques et à la santé publique que de tels niveaux d’utilisation de VÉ éviteraient. Celles-ci ont été calculées à l'aide d'outils d’évaluation typiques utilisés pour quantifier le coût social de la présence du carbone et d'une unité de mesure connue sous le nom de valeur statistique de la vie. «Le coût social du carbone et la valeur de statistique de la vie sont des mesures très utilisées et également très contestées», déclare Daniel Horton, auteur principal de l'étude. «Mais elles sont régulièrement utilisées pour prendre des décisions politiques. Cela permet de valoriser concrètement les conséquences des émissions de gaz largement immatérielles dans la sphère publique qui nous est commune. " Dans le scénario où 25% des voitures à combustion interne auraient été remplacées par des véhicules électriques, les scientifiques calculent que cela aurait permis aux États-Unis d'économiser environ 17 milliards de dollars pour l’ensemble de l’année. Dans un autre scénario où 75% des voitures ICE auraient été remplacées, ces économies auraient pu atteindre 70 milliards de dollars pour la même année, tout en évitant des centaines de milliers de décès prématurés. «Du point de vue de l'ingénierie et de la technologie, les gens développent des solutions au changement climatique depuis des années», ajoute Daniel Horton de Northwestern, auteur principal de l'étude. «Mais nous devons évaluer rigoureusement ces solutions. Nous croyons que notre étude offre un regard nuancé sur les véhicules électriques et la production d'énergie et permet de confirmer que l'adoption des véhicules électriques non seulement réduit les gaz à effet de serre, mais peut également sauver des vies. » La recherche a été publiée dans la revue GeoHealth . Source: Université Northwestern New Atlas
Contribution: André H. Martel
Une invitation à signer une pétition pour interdire l’affichage des véhicules à combustion thermique.
Les dérèglements climatiques font partie des très nombreux et graves impacts liés aux activités humaines. Plus personne ne peut nier l'urgence d'agir pour limiter les conséquences du réchauffement climatique à l'échelle planétaire. Les villes doivent être en première ligne dans la très forte réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le 23 septembre 2019, la mairesse de Montréal Valérie Plante s’est engagée devant l’ONU "à réduire de 55 %, par rapport au niveau de 1990, les émissions de gaz à effet de serre (GES) de sa ville d’ici 2030."
Bien qu'encore très insuffisante, cette volonté doit être appuyée par des actions fortes afin d'être prise au sérieux. Ainsi, nous, signataires de la présente pétition, réclamons pour commencer l'interdiction sur le territoire de Montréal des panneaux publicitaires de véhicules à propulsion thermique, toutes catégories confondues. Cette interdiction devrait prendre effet d'ici la fin de l'année 2020. Change.org
Contribution: André H. Martel
Le nouveau camion, fusion de l'expertise de Lion et Boivin Évolution, a été inauguré lundi matin dans le Vieux-Port de Montréal. Photo: Martin Jolicoeur.
Le manufacturier de véhicules électriques de Saint-Jérôme, Compagnie Électrique Lion, a dévoilé ce lundi à Montréal son premier camion de collecte de déchet 100% électrique.
Cette nouveauté est le produit du regroupement du nouveau camion de classe 8 de Lion, inauguré en mars dernier, et de la benne de collecte avec bras automatisé, développée par la société Boivin Évolution, de Lévis. En plus de promettre des frais d’exploitation inférieur aux véhicules traditionnels comparables (à essence), Lion vante l'absence d'émission de gaz à effet de serre et la réduction de la pollution sonore. Avec une autonomie évaluée à 400 km, le camion pourra faire une tournée quotidienne d'environ 1200 résidences avant de retourner recharger ses batteries durant sa pause nocturne. Sans la benne de collecte, le prix d’un camion de classe 8 (10 roues) varie entre 300 000$ et 400 000$.
Photo: La Compagnie électrique Lion
La présentation de ce nouveau véhicule a servi de coup d’envoi à Impulsion MTL, un forum international de deux jours sur la gestion des parcs de véhicules. Cet évènement est organisé par Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents, en collaboration notamment avec la Ville de Montréal.
Extraits du reportage du journal les Affaires. Publié le 03/06/2019 à 14:17 Auteur : Martin Jolicoeur Les Affaires
Contribution: André H. Martel
Un nouveau rapport de l'ONU sur le changement climatique mondial est moins négatif que celui qu'il a publié en octobre dernier.
Ce rapport spécial sur le réchauffement de 2,7 degrés Fahrenheit (1,5 degrés Celsius) montrait que les effets du changement climatique pourraient devenir catastrophiques d’ici 2040, au moins 10 ans plus tôt qu’initialement prévu par les scientifiques. Un autre rapport publié en décembre par le groupe de conseil en énergie privé Wood Mackenzie démontrait qu'il était déjà trop tard pour contrer les pires effets du changement climatique.
À la lumière de ces sombres prévisions, le dernier rapport vise à redonner espoir et semble confirmer qu’avec un effort concerté, les gens pourront faire la différence.
Le rapport présente des outils pour résoudre les problèmes critiques, notamment la pollution de l'air et de l'eau, la dégradation des terres et de la biodiversité et même la résistance aux antibiotiques. Il note que la qualité de l'eau se dégrade et que les plastiques se retrouvent maintenant dans tous les sept plus grands océans du monde. Il confirme toutefois que le temps est compté pour prévenir les effets irréversibles et dangereux du changement climatique. Dans des rapports précédents, des climatologues de l'ONU ont identifié qu’une augmentation de 2,7 degrés Fahrenheit serait le seuil à partir duquel le réchauffement planétaire mettra en danger la vie humaine, tel que mentionné lors de la signature de l'Accord de Paris sur le climat. Malheureusement le président Trump a décidé de retirer les États-Unis de cet accord dès 2020. Le dernier rapport met également en garde contre la possibilité qu’un évènement majeur puisse compromettre l'intégrité de la planète et la capacité de la Terre à satisfaire les besoins de l’humanité, et note que 29% des terres émergées du globe ne sont déjà plus aptes à être cultivées et que la déforestation se poursuit, mais on note quand même un ralentissement du taux de déforestation. Le rapport évoque des moyens pour poursuivre et améliorer cette progression en impliquant des groupes communautaires, des scientifiques, des universitaires, des entreprises et des auteurs afin de renforcer les stratégies et les outils pour amplifier le changement. Il divise ses conclusions en six grandes zones géographiques et note que certaines régions seront particulièrement touchées, notamment les régions les plus pauvres du monde. En Amérique du Nord, le rapport note des progrès significatifs en matière de consommation d'énergie et de la qualité de l'air, mais que la qualité de l’eau potable régresse, et que les périodes de sècheresse augmentent. On souligne aussi que la perte de biodiversité est un risque important. On constate une baisse des émissions de gaz à effet de serre en Europe centrale et de l’ouest, mais les mêmes émissions plus élevées en Europe de l’Est et dans les sud de l’Europe neutralisent ces progrès. La qualité de l'air est la principale préoccupation en Europe, et le rapport indique que l'empreinte sur les ressources de la région est insoutenable, en raison de la surexploitation de ses ressources naturelles et de la structure de ses échanges commerciaux avec d'autres régions. La résilience écologique, sociale et économique pourrait être affectée de manière négative au cours des prochaines décennies par des tendances mondiales qui échappent largement au contrôle et à l'influence des régions. Le dernier rapport des Nations Unies admet que si les gens perdent tout espoir en se basant sur des prédictions alarmantes et sur l'ampleur du réchauffement planétaire, ils auront peu de chances de progresser. Chaque geste a de l’importance et la venue massive de l’électrification des transports est un exemple concret de notre démarche collective pour sauver notre planète. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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