Selon le groupe vert Transport & Environnement (T&E), le projet de la Commission européenne pour l’application de la toute première loi concernant les batteries durables sur la planète permettra de rendre les batteries encore plus propres qu'aujourd'hui et de garantir que leur approvisionnement sera conforme à l'éthique et respectueux de l'environnement.
Il appartient désormais aux députés européens et aux gouvernements européens de s’entendre sur un règlement ambitieux et à l'épreuve du temps qui stimulera le développement d'une industrie européenne compétitive et durable de batteries. Alex Keynes, responsable de la division des véhicules propres chez Transport & Environnement, a déclaré: « La nouvelle loi sur les batteries sera la première du genre et sera en vigueur lorsque les ventes de voitures électriques augmenteront et que d'énormes usines seront érigées à travers l'Europe. Qu'elles soient produites dans l'UE ou ailleurs dans le monde, cette loi garantira que les batteries utilisées en Europe seront encore plus propres qu'actuellement, achetées dans un cadre responsable et qu'elles seront recyclables. Si elle est mise en œuvre rapidement, elle fera de l'Europe un leader mondial dans la nouvelle technologie stratégique zéro émission. T&E a accueilli favorablement la proposition de la Commission d'exiger des fabricants de batteries qu'ils appliquent les directives « OCDE sur le devoir de rigueur » lors de l'approvisionnement en matériaux, conçus pour respecter les droits de l'homme et garantir des chaînes d'approvisionnement responsables. Cela signifie que les entreprises devront résoudre les problèmes dans leurs chaînes d'approvisionnement qui contribuent à des violations des droits de l'homme ou du travail, notamment dans des situations conflictuelles, ou elles devront être bannies du marché de l'UE. Les fabricants de batteries devront également rendre compte de l'empreinte carbone de l'ensemble de la chaîne, à partir de l'exploitation minière à la production de batteries en passant par le recyclage, des données, lesquelles seront ensuite utilisées pour définir l'empreinte CO2 maximale des batteries, ce qui devrait inciter les producteurs à utiliser une énergie propre pour leur production. Cependant, l'obligation, d'ici 2030, de ne récupérer que 70% du lithium des batteries usagées, alors que l’on en récupère environ 90% aujourd'hui, place la barre trop basse. T&E a déclaré que ces nouvelles normes seraient insuffisantes pour stimuler les investissements et l'innovation dont le secteur européen du recyclage des batteries a besoin pour devenir le leader dans ce secteur stratégique. Alex Keynes a ajouté: « Le recyclage des principaux matériaux que l’on retrouve dans nos batteries permettra aux producteurs de suivre le rythme d'une demande croissante sans accroître les activités minières. Cela créera également des emplois et de nouvelles entreprises tout au long de la chaîne de recyclage en Europe. Mais le pourcentage de recyclage proposé pour le lithium pour l’année 2030 est inférieur aux meilleures pratiques actuelles, ce qui est à peine suffisant pour assurer la croissance européenne. Les députés européens et les gouvernements devront les réviser à la hausse. Malgré la pandémie, les ventes de véhicules électriques ont augmenté depuis janvier et atteindront plus de 10% des ventes totales de voitures dans l'UE cette année et devraient représenter 15% en 2021. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
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La compagnie Roush CleanTech mettra bientôt sur le marché des véhicules tout électriques de classe 628/10/2020
Penske est la première société de location de camions à vouloir offrir des véhicules électriques à ses clients californiens.
ROUSH CleanTech, connu pour ses solutions avancées de transport propre, fournira à Penske Truck Leasing de tous nouveaux camions tout électriques Ford F-650 pour un déploiement dans le sud de la Californie. «Penske a étendu son parc de véhicules électriques au cours des dernières années», a déclaré Paul Rosa, vice-président senior des achats et de la planification de la flotte chez Penske Truck Leasing . «Nous travaillons avec nos clients pour évaluer les camions électriques ROUSH CleanTech dans divers environnements de travail.» Les camions ont été construits selon les spécifications de Penske pour garantir une expérience de qualité à de nombreux segments de marché. ROUSH CleanTech s'appuie sur des décennies de développement en ingénierie de la société mère, Roush Enterprises. L'expertise de Roush en électricité, acquise en partenariat avec des entreprises comme Canoo et FarmWise, comprend la conception de la production, la validation des performances fonctionnelles, les tests de conformité, la configuration de l'assemblage et la fabrication des véhicules. Les unités de démonstration ont été financées en partie par le South Coast Air Quality Management District, l'organisme de réglementation axé sur l'amélioration de la qualité de l'air dans de vastes zones des comtés de Los Angeles, Orange, Riverside et San Bernardino. «Notre travail avec Roush a joué un rôle majeur dans le développement et la commercialisation de technologies favorisant la pureté de l'air», a déclaré Wayne Nastri, directeur général de South Coast AQMD. «Au cours de la dernière décennie, ROUSH CleanTech a mis plus de 37 000 véhicules sur les routes nord-américaines», a déclaré Todd Mouw, président de ROUSH CleanTech. «Nous apportons cette expérience et cette expertise au marché des véhicules électriques et à des partenariats comme celui que nous avons développé avec le South Coast Air Quality District et Penske pour proposer des solutions qui ont pour objectif d'assurer un avenir sain et durable.» Les véhicules électriques à batterie ROUSH CleanTech:
Dans le passé, ROUSH CleanTech a été la première entreprise à proposer un moteur autogaz au propane proche de zéro, 0,02 g / bhp-hr, certifié par le California Air Resources Board. Selon l'Agence de protection de l'environnement, l'utilisation de véhicules équipés de moteurs à émissions ultra faibles ou nulles améliorait considérablement la qualité de l'air et réduisait les impacts sur la santé humaine. La production des nouveaux camions électriques devrait démarrer à l'été 2021. Image et communiqué de presse avec l'aimable autorisation de ROUSH CleanTech . Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Alors que le gouvernement du Québec a annoncé le dépôt prochain de son Plan de lutte à la crise climatique (Plan pour une Économie Verte), nous affirmons aujourd’hui qu’il est impératif que celui-ci favorise véritablement une relance de l’économie québécoise qui soit verte et juste, en respectant l’environnement et en favorisant la création d’emplois durables et de qualité. D’ailleurs, une très grande majorité des Québécois.es s’accordent sur le fait que la relance économique doit prioriser la lutte contre la crise climatique et une meilleure protection de l’environnement[2].
Par Collectif André Bélisle et Jocelyne Lachapelle, AQLPA Michel Jetté et Jacques Benoit, GMob (GroupMobilisation) Louise Sabourin, Déclaration D’Urgence Climatique (DUC) Simon-Pierre Rioux, président de l’AVEQ Martin Archambault, réalisateur de Silence On Roule et administrateur à l’AVEQ Patricia Clermont, analyste et stratège indépendante Amal Melki, Coalition Climat Laval Alexandre Warnet, mobilisateur de la transition socioécologique Jean-François Charbonneau et Philippe Williams, électromobilistes et citoyens engagés Pierre Véronneau, militant environnementaliste La pandémie actuelle nous montre clairement que les préoccupations environnementales et les enjeux de santé publique sont interreliés. Mais l’économie est aussi incontournable, et depuis maintenant plusieurs mois, nous entendons aussi beaucoup parler de l’importance d’acheter local pour favoriser l’économie d’ici, mais peu du secteur énergétique. Or, c’est connu, la balance commerciale du Québec étant grandement déficitaire principalement en raison des achats de combustibles fossiles[1], les secteurs des technologies vertes et de l’électrification des transports présentent des opportunités très intéressantes du point de vue économique. Plusieurs grands chantiers seront nécessaires pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de GES d’ici 2030 et la majorité d’entre eux demanderont des efforts considérables à la population, aux entreprises et au gouvernement. Tout particulièrement, des efforts importants seront nécessaires au niveau de l’aménagement du territoire, de la mobilité durable (accroissement des transports actifs et de l’utilisation des transports collectifs), de l’alimentation (augmentation de la production locale et réduction des calories de sources animales) et de la rénovation des bâtiments pour les rendre plus écoénergétiques, pour ne nommer que ceux-là. Il reste qu’une très grande partie de l’objectif de réduction des émissions de GES devra se réaliser en incluant dans la relance des mesures ambitieuses de réduction du nombre de véhicules polluants et de support à l’électrification des transports. Malheureusement, nos lois et programmes connexes actuels à cet égard ne sont pas assez ambitieux. Ils ne permettent pas d’assurer que les manufacturiers répondent rapidement aux demandes des client.es ni d’atteindre la cible du gouvernement québécois d’un million et demi de véhicules électriques vendus d’ici 2030. Des changements concrets à la Loi Zéro Émission dès maintenant! Or pour atteindre cette cible, le Québec peut s’inspirer des nombreux pays européens qui ont une avance considérable dans ces domaines. Une mise à jour ambitieuse est nécessaire à la « Loi Zéro Émission » et aux mesures des programmes connexes pour accélérer l’électrification des transports et la vente de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables, et pour décourager l’achat de véhicules polluants. Sur cela aussi, les Québécois.es sont prêt.es à avancer concrètement, comme en témoignent de récents sondages de Léger Marketing sur les mesures d’éco-fiscalité[3]. Dans cette optique, nous demandons :
Ces changements permettraient de sauver des vies, d’enrichir le Québec et de contribuer à freiner et à lutter contre les changements climatiques!
Du point de vue de la santé, de l’économie et de l’environnement, ces propositions sont des plus avantageuses pour la société québécoise. De plus, avec le contexte pandémique, des changements importants se dessinent dans nos manières de vivre (télétravail, enseignement à distance et autres). Il est donc également entendu que le virage vers des transports électrifiés doit s’effectuer de concert avec plusieurs autres mesures, incluant des réflexions et des actions concrètes visant à minimiser l’impact de l’étalement urbain, et d'autres, par exemple, visant à minimiser les impacts environnementaux de la production des véhicules électriques. Les propositions que nous mettons de l’avant dans cet appel à signatures ne sont pas nouvelles, mais elles sont cruciales[8]. Elles sont supportées de longue date par de nombreuses organisations au Québec, dont l’AQLPA, GroupMobilisation, l’AVEQ, Mobilité Électrique Canada, Greenpeace, la Fondation David Suzuki, et plusieurs autres. Les chantiers de la Déclaration d’Urgence Climatique, qui a été signée par plus de 400 municipalités québécoises[9], en font aussi la promotion, tout comme le Front commun pour la transition énergétique par la feuille de route « Québec ZéN »[10]. Ensemble, faisons comprendre au gouvernement québécois l’importance de mettre en place un plan de relance ambitieux et nécessaire, qui respecte l’environnement, qui favorise la création d’emplois durables et de qualité, et qui donne une grande place à la transition énergétique par l’électrification des transports tout en contribuant à repenser l’aménagement du territoire! Si vous soutenez ces demandes, signez la pétition en utilisant le lien ci-dessous et partagez cette lettre avec tous vos contacts! www.change.org/p/benoit-charrette-ministre-de-l-environnement-du-qu%C3%A9bec-pour-des-mesures-ambitieuses-de-r%C3%A9duction-du-nombre-de-v%C3%A9hicules-polluants-sur-les-routes L’AUT’JOURNAL
Contribution: André H. Martel
Les données ne mentent pas, et quand il s'agit d'informations sur la fréquence des réparations sur les automobiles, Consumer Reports a plus de données que quiconque. Pour son dernier rapport Consumer Reports s’est concentré sur les données de ses enquêtes de fiabilité de 2019 et 2020 sur les véhicules électriques et à essence.
Après avoir analysé toutes les données, Consumer Reports affirme que les conducteurs de véhicules électriques économisent en moyenne 50% sur l'entretien et la réparation au cours de la vie d'un véhicule par rapport aux propriétaires de véhicules à essence. Chris Harto, analyste principal des politiques de transport de Consumer Reports a déclaré: «Les propriétaires de véhicules électriques n'ont pas besoin de coupon rabais de leurs concessionnaires pour ne débourser que la moitié des frais d'entretien et de réparation typiques, c’est la norme! Ces économies contribuent largement à compenser les coûts initiaux d’acquisition. » «Les véhicules électriques n'ont tout simplement pas besoin d'autant d'entretien que les voitures à essence, et même si les réparations ne sont pas nécessairement moins coûteuses, elles sont moins souvent nécessaires», explique Gabe Shenhar, directeur associé du centre de test automatique de Consumer Reports, spécialisé dans les essais sur les véhicules électriques. «En plus d'être plus faciles et moins coûteux à entretenir, de nombreux véhicules électriques offrent une meilleure accélération par rapport aux véhicules à essence et ne dégagent pas de pollution nocive dans notre atmosphère», ajoute-t-il. Pour des fins de recherches, Consumer Reports s’est basé sur une durée de vie d’une automobile de 200,000 milles (320,000 km). Les données démontrent le coût moyen par mille (1,6 km) de réparation suivant pour les véhicules tout électriques, les véhicules hybrides rechargeables et les véhicules à essence.
Notez que les coûts des hybrides rechargeables sont sensiblement les mêmes que ceux des véhicules tout électriques, une constatation qui favorise l’adoption d’un PHEV si vous n'êtes pas encore prêt à faire l’acquisition d’une voiture toute électrique. Un hybride rechargeable peut être l'introduction à la conduite toute électrique réduisant la peur que beaucoup de gens ont des tout électriques. Le graphique suivant évalue le coût total des réparations sur la durée de vie utile d'une voiture.
Dans une autre étude , Consumer Reports a confirmé qu'en moyenne, les voitures électriques émettent 60% moins de dioxyde de carbone que les voitures classiques. «En plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les véhicules électriques peuvent également contribuer à réduire les effets sur la qualité de l'air en diminuant la pollution atmosphérique nocive, comme les NOx, l'ozone et les particules, qui sont sources de smog et peuvent donc causer des maladies pulmonaires.
Les voitures à essence voitures coûtent moins cher à l'achat qu'une voiture électrique, mais, combien valent nos poumons? Combien vaut la vie de nos enfants? Non seulement les coûts d'entretien des véhicules électriques sont deux fois moins élevés que ceux des voitures conventionnelles, mais l'électricité coûte souvent moitié moins cher que l'essence, même aux prix de l’essence anormalement bas en ce moment. Faible maintenance, faibles coûts d'exploitation, avantages environnementaux confirmés. On vous pose la question: pourquoi ne conduisez-vous pas une voiture électrique? Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV), qui combinent un groupe motopropulseur électrique et un groupe conventionnel, offrent le potentiel de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) et la pollution atmosphérique locale s'ils roulent principalement à l'électricité.
Cependant, il existe peu d’informations sur le pourcentage de conduite réelle des véhicules hybrides rechargeables sur l’utilisation de l'électricité et sur le pourcentage de carburant qu'ils utilisent réellement. Ce rapport fournit une analyse de l'utilisation et de la consommation de carburant d'environ 100 000 PHEV en Chine, en Europe et en Amérique du Nord. L'analyse confirme les principaux résultats suivants: La consommation de carburant des PHEV et les émissions de CO 2 en conduite réelle sont en moyenne environ deux à quatre fois plus élevées que les valeurs d'homologation prévues. L'écart par rapport aux valeurs d'homologation selon le nouveau cycle de conduite européen (NEDC) accorde une trop grande autonomie par rapport aux véhicules conventionnels, alors que les valeurs réelles sont deux à quatre fois plus élevées pour les voitures particulières et trois à quatre fois plus élevées pour les voitures de société. La part réelle de la conduite électrique pour les véhicules hybrides rechargeables représente en moyenne environ la moitié des valeurs anticipées. Pour les voitures particulières, le facteur d'utilisation moyen (FU) ,c’est-à-dire la proportion de kilomètres parcourus sur un moteur électrique par rapport aux kilomètres parcourus sur un moteur à combustion est de 69% selon le NEDC, mais seulement de 37% en conduite réelle. Pour les voitures de société, selon le NEDC, on parle d’un facteur d’utilisation de 63% alors que l’utilisation réelle ne représente que 20%. Il existe des différences notables entre les analyses des différents marchés alors que le facteur d’utilisation moyen le plus élevé pour la Norvège pour les véhicules privés est de 53% et de 54% aux États-Unis pour les véhicules privés alors que nous retrouvons des facteurs d’utilisation (FU) plus faibles en Chine avec 26% pour les véhicules privés, en Allemagne avec 18% pour les voitures de société et 43% pour les véhicules privés et les Pays-Bas avec 24% pour les voitures de société. Les PHEV roulent plusieurs kilomètres par an sur l’énergie électrique. La plupart des véhicules hybrides rechargeables ont une autonomie électrique de 30 à 60 km et permettent de rouler entre 5 000 et 10 000 km annuellement. Les véhicules hybrides rechargeables dont l'autonomie électrique est de 80 km et plus atteignent une portion de roulement électrique annuelle moyenne de 12 000 à 20 000 km, ce qui est comparable au kilométrage annuel du parc automobile traditionnel en Allemagne et aux États-Unis. Cependant, le pourcentage élevé de kilomètres électriques annuel reflète un roulement des PHEV élevé résultant en un faible facteur d’utilisation. Il en résulte que la portion de kilomètres électriques des PHEV se traduit par un total allant de 15 à 55% d'émissions de CO 2 en moins par rapport aux voitures conventionnelles. C'est beaucoup moins que prévu par le NEDC. La diminution de la puissance du moteur à combustion tout en augmentant l'autonomie entièrement électrique et la fréquence de recharge améliorent cependant la consommation de carburant réelle et les émissions de CO 2 des véhicules hybrides rechargeables. La consommation de carburant réelle et les niveaux d'émissions de CO 2 diminuent de 2% à 4% avec chaque 10 kW de puissance électrique prélevée sur un PHEV. En même temps, l'ajout de 10 km d'autonomie entièrement électrique améliore la qualité de l’environnement immédiat de 8% à 14%. ICCT
Contribution: André H. Martel
Une étude récente nous explique que ces études présentent un certain nombre d’erreurs et que les calculs basés sur des normes scientifiques confirment que les véhicules émettent déjà moins de la moitié des gaz à effets de serre que leurs homologues à combustibles fossiles.
Nous pouvons également croire que lorsque les VÉ seront produits et rouleront à partir d’énergies renouvelables, nous pourrons anticiper au moins dix fois moins d’émissions que les moteurs à combustion utilisant des combustibles fossiles. Voici la liste des six plus grandes erreurs que nous retrouvons dans les études qui estiment que les émissions de gaz à effet de serre sont similaires aux émissions des véhicules à combustion fossile. 1. Exagération des émissions de GES de la production de batteries L’expansion et l’amélioration de l’ingénierie (p. ex. la préservation de la chaleur dans le processus de fabrication) ont réduit l’énergie dont les usines ont besoin pour produire des cellules de batterie. De plus, l’électricité utilisée connait une constante décarbonisation. Tout cela réduit la responsabilité climatique des VÉ, mais de nombreuses études critiques des Vé ignorent ce fait. 2. On sous-estime la durée de vie de la batterie Dans de nombreuses études, la batterie (par exemple dans l’étude de Buchal, Karl et Sinn, ADAC, ÖAMTC et Joanneum Research) ne devrait durer que 150 000 km. Buchal, Karl et Sinn la compare même à une voiture diesel qui offre une durabilité de 300 000 km. Toutefois, nous n’avons pas vu d’exemples ou cette constatation était fondée sur de réelles recherches. Cependant actuellement, les données démontrent que les batteries modernes dureront probablement plus de 500 000 km. De nouvelles études confirment que les batteries pourraient potentiellement durer deux millions de km avec la technologie actuelle. 3. On présume que l’électricité ne sera pas plus propre au cours de la durée de vie de la voiture Toutes les études qui trouvent que les émissions de véhicules électriques sont élevées supposent que le véhicule électrique fonctionnera sur le même mix électrique utilisé au moment de l’acquisition. Une approche fort compréhensible car elle facilite les calculs et évite d’avoir à envisager l’évolution du mix électrique. Cependant, c’est injuste et irréaliste. Tout comme l’électricité a radicalement changé au cours des 20 dernières années, l’évolution continuera au cours des 20 prochaines années. 4. On utilise les tests de laboratoire payés par les fabricants eux-mêmes La mesure des émissions de CO2 des voitures est profondément problématique en Europe parce que les tests et les évaluations sont politiques plutôt qu’empiriques. Le protocole de travail est défini par des négociations avec les fabricants qui choisissent et parrainent ensuite les institutions qui effectuent les tests pour eux. Ce contexte a déjà permis l’utilisation de logiciels de tricherie. 5. On exclut ou minimise les émissions associées à la production du carburant fossile De nouvelles recherches sur le gaz brûlé et d’autres sources d’émissions de GES ont démontré que les émissions causées par la production de l’essence et du diésel sont plus importantes qu’on ne le pensait. Afin d’inclure la production de carburant, les voitures à essence devraient ajouter 30% à leurs émissions d’échappement, alors que les voitures diésel devraient ajouter 24%. Les émissions par litre sont donc de 3310 g pour le diésel et de 3140 g pour l’essence. 6. On ignore le potentiel de croissance L’amélioration qui peut être réalisée avec la technologie des moteurs à combustion est de plus en plus limitée. D’abord parce c’est une technologie mature qui n’ajoute que de légères améliorations. Deuxièmement, parce que la production du carburant nécessaire pour les moteurs à combustion est relativement inefficace et coûteuse. Si nous respectons l’accord de Paris, toute la chaîne d’approvisionnement devra drastiquement diminuer ses émissions de carbone. Ce qui signifie que les producteurs d’essence et de diésel devront inévitablement se convertir à l’énergie renouvelable. La différence entre les deux types de véhicules sera uniquement les émissions de CO2 lors de la conduite. Le véhicule électrique sera le seul à fonctionner sur l’électricité renouvelable et sera de plus avantagé par un moteur en moyenne quatre fois plus efficace. Le résultat final est qu’un système énergétique activé par suffisamment d’électricité renouvelable fera en sorte que les véhicules électriques émettront au moins dix fois moins de CO2 que les voitures qui roulent à l’essence, au diesel ou au gaz naturel.
Pour avoir une vision québécoise du sujet, vous pouvez également vous rendre sur le site de la radio de Radio-Canada ou vous pourrez suivre l’entrevue accordée par le président de l’AVÉQ Simon-Pierre Rioux à Catherine Perrin dans le cadre de l’émission Chez Catherine : Discussions sur les perspectives écologiques de la voiture électrique
Eindhoven University of Technology
Contribution: André H. Martel
En ce moment, on fait un énorme effort pour intégrer les incitatifs pour les voitures électriques dans les plans de redémarrage dans le monde et principalement en Europe, ce qui pourrait accélérer la relance.
Aux États-Unis, les démocrates ont essayé d'inclure des incitatifs pour les véhicules électriques et les énergies renouvelables dans les plans de relance économique, mais ils n'ont pas eu beaucoup de succès.
Des efforts similaires en Europe semblent plus susceptibles de se réaliser. L'Union européenne envisage d’offrir une aide financière aux constructeurs automobiles et de mettre en place un plan de relance qui stimulerait les ventes de véhicules électriques, en laissant de côté les véhicules diesel et à essence. L'initiative prendrait plusieurs formes, dont une éventuelle exonération de la TVA sur les voitures électriques à l'échelle de l'UE. Le plan reflète les commentaires antérieurs de Bruno Le Maire, ministre français de l'Économie et des Finances, lorsqu'il parlait d'aider les constructeurs automobiles aux prises avec la pandémie: Bruno Lemaire avait déclaré: «Nous sommes prêts à soutenir la demande de véhicules, mais ce soutien se concentrera sur les véhicules propres qui émettent moins de CO2, en particulier les véhicules électriques.» La France avait déjà des incitatifs pour encourager la vente de véhicules électriques et le responsable du gouvernement n'a pas précisé quelles nouvelles mesures pourraient être mises en place. L'Union européenne s'est également fixé des objectifs de réduction des émissions visant la vente de véhicules neufs. Les constructeurs automobiles doivent produire et vendre proportionnellement plus de voitures électriques afin de se conformer aux normes gouvernementales dans les cas contraire, ils sont passibles d'amendes. Cependant, certains constructeurs automobiles ont reconnu ne pouvoir livrer suffisamment de véhicules électriques pour se conformer aux nouvelles exigences de l'UE. Dans ce contexte, Fiat-Chrysler a conclu un accord avec Tesla pour mutualiser leurs ventes en Europe afin que Fiat puisse répondre aux nouvelles normes. Il est à souhaiter que tous les intervenants puissent s’entendre et que le reste du monde suivra cet exemple. Aux États-Unis, on semble pousser dans l'autre direction alors que l’on a décidé de privilégier un plan de relance pour sauver l'industrie pétrolière. Electrek
Contribution: André H. Martel
Selon les chercheurs, les voitures électriques sont déjà plus vertes que leurs homologues à combustibles fossiles dans presque toutes les régions du monde aujourd'hui.
Ils disent que les véhicules électriques sont «un choix logique» même dans les régions où les réseaux électriques ne sont pas encore complètement verts.
Certaines comparaisons précédentes ont suggéré que les voitures à essence et diesel produisent moins d'émissions nettes de carbone au cours de leur vie que les véhicules à batterie. Pourtant, ces analyses n'ont souvent comparé que deux modèles de voiture. Au lieu de cela, Florian Knobloch de l'Université Radboud aux Pays-Bas et ses collègues ont examiné les émissions moyennes de nombreuses classes de voitures pour obtenir une image globale plus claire. Les chercheurs avaient examiné les projections des émissions de carbone générées en moyenne au cours de la vie d'une voiture, incluant sa production, son utilisation et sa mise au rancart pour toutes les voitures conventionnelles et électriques vendues dans 59 régions du monde en 2015. Ces données représentant 95% du trafic routier mondial. Ils avaient constaté que les véhicules électriques ont déjà des émissions nettes de carbone plus faibles dans 53 de ces 59 régions. Ce n'est que dans les régions qui utilisent fortement le charbon, comme l'Inde et la Pologne, que les émissions des véhicules électriques étaient supérieures à celles des voitures à essence et diesel conventionnelles. Il en va de même pour les pompes à chaleur, alternatives plus vertes aux chaudières à gaz domestiques qui utilisent l'électricité pour produire de la chaleur. Celles-ci sont considérées comme un excellent outil pour décarboniser le chauffage . Émissions moyennes En combinant les données sur les sources qui ont fourni de l'électricité à ces régions en 2015, ils ont constaté que le véhicule électrique moyen est plus écologique que la voiture à essence neuve moyenne si le réseau électrique émet moins de 1100 grammes de dioxyde de carbone par kilowattheure. L'approvisionnement en électricité de nombreux pays a connu une énorme augmentation de sources d'énergie renouvelables au cours des cinq dernières années, et Knobloch affirme donc que les voitures électriques devraient être encore plus éco énergiques. Par exemple, l'intensité moyenne d’émission de carbone au Royaume-Uni pour l'électricité a diminué alors que les émissions de carbone par unité d'électricité produites étaient de 215 grammes de CO2 par kilowattheure l'année dernière , contre 443 g de CO2 / kWh en 2015. Les chercheurs prévoient que l'écart entre les combustibles fossiles et les véhicules électriques ne fera que se creuser à mesure que les réseaux électriques deviendront plus verts. D'ici 2030, ils s'attendent à ce que l'intensité d’émission de carbone moyenne émise par les véhicules électriques soit inférieure de 20% à celle de 2015 et de 30% d'ici 2050. Les implications pour les gouvernements sont claires, dit Knobloch. «Il n'est pas nécessaire d'attendre. L'électrification présente un avantage net, malgré toutes les incertitudes et les variations. Ne vous laissez pas confondre par tous ces différents résultats. C'est déjà un choix évident. » Nous n'avons pas encore de données claires sur la quantité exacte d'émissions de CO2 générées par la production de batteries pour voitures électriques. Cependant, Knobloch croit que nonobstant le fait que le niveau d’émissions des batteries soit faible ou élevé, les résultats sont toujours valables». Cependant, Mike Berners-Lee de l'Université de Lancaster au Royaume-Uni a déclaré que malgré les avantages carbone des voitures électriques actuelles, nous devrions faire moins de millage et acheter des voitures avec des plus petits moteurs pour lutter contre le changement climatique. «Mais il est de plus en plus évident que les voitures électriques offrent une réduction de l'intensité de carbone par rapport aux voitures à essence dans tous les réseaux électriques, sauf chez quelques gros émetteurs de carbone», explique Berners-Lee. New Scientist
Contribution: André H. Martel
Il existe de nombreux préjugés sur les véhicules électriques, mais l'argument selon lequel les véhicules électriques polluent davantage que leurs homologues à moteur à combustion interne est sans contredit le plus important. Bien que le PDG de Tesla, Elon Musk, et d’autres experts tels que Bloomberg NEF aient constamment tenté de démystifier ce sujet , le mythe demeure incroyablement persistant.
Une étude récente de Auke Hoekstra, expert en mobilité électrique, a conclu que les véhicules électriques ont en réalité le potentiel d'être beaucoup plus propres que prévu, d'autant plus que la fabrication de batteries et le réseau électrique se transforment rapidement. Alors que la fabrication de batteries atteint de nouveaux niveaux d’efficacité on constate de plus que l’énergie utilisée pour générer cette production se fait à partir de sources d’énergies renouvelables. Les conséquences de ces améliorations seront que les émissions de gaz à effet de serre des voitures électriques telles que la Tesla Model 3 verront une réduction spectaculaire d’émissions de CO2.
Les conclusions de Hoekstra et al sont en désaccord total avec les auteurs de l'étude, Christoph Buchal, Hans-Dieter Karl et Hans-Werner Sinn qui affirmaient que la Tesla Model 3 polluerait plus qu'une Mercedes-Benz C 220 jours à cause des émissions de gaz nécessaires pour la production des batteries de la voiture électrique. Selon Hoekstra, cette conclusion comporte plusieurs erreurs majeures. D'une part, des chercheurs tels que Buchal et al. ont tendance à surestimer les émissions produites lors du processus de fabrication des batteries. Hoekstra a noté qu'environ 65 kg d'émissions de gaz à effet de serre sont émis pour chaque kWh de batterie produit, ce qui inclut l' extraction et le raffinage des matières premières et la production des cellules de batterie elles-mêmes. L'étude de Buchal estime que le Model 3 émet entre 145 et 195 kg / kWh pour la production de ses batteries, ce qui ne tient pas compte des nouveaux produits chimiques que l’on utilise pour cette production ni des améliorations apportées au processus de fabrication des cellules. La durée de vie des batteries est également largement sous-estimée dans des études selon lesquelles les véhicules électriques pollueraient davantage, ou un peu moins que les voitures à essence. Dans le cas de Buchal, par exemple, les scientifiques ont estimé que les batteries du Model 3 ne dureraient que 150 000 km avant d'être remplacées. Il s'agit d'une erreur, car on estime que les batteries de la génération actuelle durent au moins 1 500 à 3 000 cycles avant de perdre 20% de leur capacité. Pour un véhicule comme un Tesla Model 3 à traction intégrale, dont l'autonomie est de 500 km, la voiture devrait parcourir environ 747 000 km pour un minimum de 1 500 cycles avant de devoir remplacer la batterie. Et même après cela, les piles sont recyclées et non mises au rancart, comme le note Elon Musk. L’erreur la plus notable parmi les critiques des véhicules électriques est peut-être que beaucoup ne tiennent pas compte du fait que l’électricité elle-même devient plus verte grâce à l’adoption de solutions d’énergie renouvelable. L’industrie du véhicule électrique est toujours alimentée dans certaines régions du monde à partir du charbon, mais ce ne sera pas toujours le cas. Si l’industrie du véhicule électrique était alimentée par des sources d'énergie renouvelables, Hoekstra estime que la valeur des émissions des VÉ chuterait par un facteur de 10 et ce calcul est basé sur la technologie actuelle qui elle aussi évolue rapidement. La lutte pour la forme de propulsion privilégiée du futur continuera à se faire entre les moteurs électriques et les moteurs à combustion interne. Cependant, il est essentiel de noter que le moteur à combustion interne est une technologie qui a probablement atteint son apogée. Les voitures électriques, par contre, débutent leur développement. L’Arrivée du Model 3 et l'avènement de véhicules comme le nouveau Tesla Roadster, le pick-up Rivian R1T ou même la Porsche Taycan pourraient finalement confirmer l’avènement de la nouvelle génération électrifié, source privilégiée de propulsion pour le futur. Teslarati
Contribution: André H. Martel
BYD ouvre sa première usine d'assemblage d'autobus électriques au Canada. L’usine d’une surface d’environ 14 000 mètres carrés située à Newmarket, près de Toronto, assemblera d’abord des autobus pour la Toronto Transit Commission, qui a commandé dix autobus électriques avec une option pour 30 autres
Le groupe chinois veut fabriquer des autobus électriques au Canada pour son marché de l'Amérique du Nord dès que la commande de Toronto aura été traitée. En plus de Toronto, des autobus électriques BYD sont en commande ou déjà en service dans les villes canadiennes de Victoria, Longueuil, St. Albert et Grand Prairie.
Grâce à la nouvelle usine en Ontario, la présidente de BYD, Stella Li, a déclaré qu'elle «se consacrait à développer des partenariats avec les villes canadiennes». L'usine de Californie qui comptait environ 100 travailleurs en 2013 emploie actuellement plus de 750 personnes. Avec leurs partenaires de la région de York et de la ville de Newmarket, BYD souhaite faire du Canada un chef de file nord-américain de l’assemblage de bus électriques », a déclaré Dowling. Un projet d’usine BYD au Canada ne date pas d’hier, la construction d’une usine avait déjà été annoncée puis, BYD avait confirmé en novembre dernier qu’ils mettaient leur projet d’usine de camions électriques sur la voie de service. On avait à ce moment invoqué le fait que le commerce des autobus électriques était nettement plus intéressant que celui des camions électriques au Canada et que l’on voulait se repositionner en fonction de ce marché potentiel. BYD étend, ce faisant, son énorme réseau de production de bus électriques. BYD est le plus grand producteur d'autobus électriques au monde et a remporté les plus importants contrats d'autobus électriques en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Europe, en Asie du Sud, en Asie du Nord-Est et, bien sûr, en Chine . Le premier bus électrique BYD fabriqué en France a quitté la chaîne de montage en décembre 2018. La société chinoise exploite également une usine de bus électriques en Hongrie, qui dessert la plupart des marchés européens. À une époque où les gouvernements s'efforcent de diminuer et surtout d’éliminer les émissions de CO2 du secteur des transports publics, BYD s'est placé dans une position idéale pour approvisionner les services de transports publics à travers le monde, un marché en croissance rapide pour lequel, jusqu'à présent, les manufacturiers de véhicules classiques semblent avoir raté le bus. Electrive.com
Contribution: André H. Martel
Plus le monde se dirige vers un futur exempt de carbone, plus d'avancées technologiques facilitent la transition vers les combustibles fossiles. Les transports et la production d'énergie sont deux secteurs qui ont désespérément besoin de réduire leurs émissions, et l'évolution des véhicules électriques et du stockage de batteries transforme rapidement les deux marchés.
Le lithium, parfois appelé " le pétrole blanc", est un élément clé du stockage et, ces dernières années, la demande a explosé. Cette semaine, les organisateurs se réunissent au Chili, le pays disposant des plus grandes réserves de lithium au monde, à la 11ème Conférence "Lithium Supply & Markets" pour débattre des dernières avancées de l’industrie.
Des stocks de carbonate de lithium et de sous-produits salins se trouvent à proximité d’une station d’épuration près d’un lac de saumure dans une mine de lithium Sociedad Química et Minera de Chile dans le désert d’Atacama, au Chili. Près des trois quarts des matières premières de lithium dans le monde proviennent de mines australiennes ou de lacs saumâtres du Chili, ce qui leur donne un avantage considérable auprès des clients qui se démènent pour acquérir des stocks. Les nations minières espèrent avoir des usines de raffinage et de fabrication qui pourraient aider à relancer les industries technologiques nationales. © 2019 BLOOMBERG FINANCE LP
Les batteries à grande échelle en tant qu'option de stockage d'énergie renouvelable sur les principaux réseaux électriques ont pris de l'importance après qu'Elon Musk ait accepté le défi d'améliorer le réseau énergétique de l'Australie du Sud dans un délai de cent jours. Il n'a fallu que soixante-trois jours à Tesla pour construire une batterie lithium-ion de 100 MW, la plus grande au monde, capable de devenir la source d'énergie de secours de l'État en moins d'une seconde. Utilisant principalement les énergies renouvelables comme source d'énergie, la batterie a contribué à améliorer la viabilité des énergies renouvelables en Australie-Méridionale, en atténuant les problèmes d'intermittence de l'approvisionnement.
Cette méga batterie permet de stabiliser le réseau énergétique en cas de fermeture inopinée de centrales au charbon ou éoliennes. En décembre 2017, une importante génératrice alimentée au charbon dans l'État voisin de New South Wales a cessé ses opérations, privant le réseau de plus de 689 MW de capacité, cependant ces mégas batteries ont démarré en une seconde, évitant le blackout . Le système de stockage a également réduit les coûts énergétiques pour les consommateurs australiens du sud. En achetant et en vendant de l'électricité en période de fluctuation de la demande, la batterie Tesla génère des revenus qui ont rapporté près de 1,4 million de dollars australiens (1 275 000 dollars CAD) après cinq jours d’opérations . En raison de sa flexibilité et de son amélioration par rapport aux options de stockage d'énergie actuelles, il a forcé de nombreuses entreprises de services publics à envisager l’utilisation future des batteries à grande échelle. Cependant, certaines questions en suspens menacent de limiter la croissance des piles au lithium. L’utilisation croissante des batteries au lithium pour stocker l’énergie a mis au jour l’un des aspects les plus salissants de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Pour manufacturer ces batteries, il est nécessaire de disposer d'une gamme de métaux de terres rares nécessitant une extraction minière lourde et une fabrication produisant des émissions de CO2 importantes. En outre, les composants principaux tels que le lithium, le nickel et le cobalt existent en une quantité limitée qui ne pourra probablement pas satisfaire aux demandes actuelles et futures pour des unités de batteries. Alors, quelles options sont disponibles pour aider à répondre aux besoins actuels et futurs, et comment peut-on réduire la pollution dans le processus?
Un avion biplace électrique Avinor AS se trouve sur le tarmac en prévision de son vol inaugural à l'aéroport d'Oslo, en Norvège. L’industrie aéronautique norvégienne se prépare maintenant à passer à l’électricité avec des batteries au lithium. © 2018 BLOOMBERG FINANCE LP
Des études portant sur la durabilité des véhicules électriques indiquent que, compte tenu de la forte demande de véhicules électriques neufs, le secteur de l’automobile bénéficiera d’économies d’échelle et que plus on construira de voitures, plus le processus de fabrication se raffinera et deviendra moins polluant. Considérant que de plus en plus de batteries sont manufacturées pour ces véhicules électriques, cela devrait créer une industrie lucrative de recyclage, réduisant ainsi le besoin d'activités minières additonnelles.
D'ici 2025, la demande de lithium devrait augmenter pour atteindre environ 1,3 million de tonnes métriques de LCE (équivalent carbonate de lithium), soit cinq fois plus qu’aujourd'hui. Par exemple, le groupe Volkswagen envisage de lancer plus de 70 modèles de voitures électriques dans les 10 prochaines années, suivis par de nombreux autres constructeurs automobiles. Afin d'accroître l'offre de lithium pour répondre à l'essor de la demande en véhicules électriques, des sociétés telles que « Energy Exploration Technologies » (Energy X) travaillent à développer des technologies d'extraction directe révolutionnaires qui, espèrent-elles, permettront d'accroître les capacités de production des réserves de saumure existantes et des solutions auparavant non viables. Les nouveaux outils d’extraction de la société réduisent considérablement le prix de la production de lithium en optimisant le processus d'extraction et en augmentant les rendements. Les difficultés de l'industrie minière ont lourdement pesé sur le développement rapide des batteries. L'extraction de terres rares et de métaux lourds émet de grandes quantités de CO2 tout en ayant un impact notable sur l'environnement. La demande croissante de batteries pourrait conduire à la création de nouvelles mines de lithium en dehors des opérations actuelles en Australie, au Chili, en Chine et en Argentine.
Les visiteurs inspectent une piscine de saumure dans une mine de lithium de la Sociedad Química et Minera de Chile (SQM) sur la saline d'Atacama dans le désert d'Atacama, au Chili, le mercredi 29 mai 2019. Près des trois quarts des matières premières de lithium du monde proviennent de mines en Australie ou des lacs saumâtres au Chili, ce qui leur donne un avantage considérable auprès des clients qui se démènent pour sécuriser des approvisionnements. Les nations minières espèrent avoir des usines de raffinage et de fabrication qui pourraient aider à relancer les industries technologiques nationales. Photographe: Cristobal Olivares / Bloomberg © 2019 BLOOMBERG FINANCE LP
Le recours à des sociétés minières responsables a également été recommandé comme un moyen de promouvoir des normes plus sûres qui réduiront les effets nocifs sur l'environnement et garantiront le respect de la législation du travail. Bien que ce ne soit pas une solution parfaite, il existe de nombreux moyens d’atténuer et de réduire l’impact des batteries destinées aux véhicules électriques.
Si la batterie Tesla en Australie-Méridionale et l’efficacité des véhicules électriques actuels continuent d’évoluer dans ce sens, les batteries au lithium joueront un rôle très important dans la création d’un monde exempt de carbone. Une étude récente montre que les États-Unis pourraient atteindre 80% de leurs besoins en énergie grâce aux énergies renouvelables, Cependant, nous devrons rapidement résoudre le problème d’infrastructures pour stocker l’électricité produite et le coût associé à sa mise en place qui devrait représenter un investissement d'environ 2 500 milliards de dollars. De nombreuses entreprises en démarrage et plusieurs investisseurs majeurs cherchent également à développer une technologie innovante en matière de stockage de batteries susceptible de remplacer ou d’améliorer les batteries lithium-ion ou de trouver le moyen de les rendre plus efficaces et moins coûteuses. L'un de ces programmes, « Breakthrough Energy Ventures », financé par plusieurs milliardaires, dont Bill Gates, Jeff Bezos et Richard Branson, a comme objectif de trouver des solutions pour un avenir sans carbone grâce à des investissements de plus d'un milliard de dollars. Le système de batteries sud-australien offre une nouvelle voie pour le stockage de batteries à grande échelle: un programme de remplacement progressif. Un tel programme utiliserait des sources d'énergie à faibles ou sans émissions de carbone, telles que le nucléaire, le gaz naturel l'énergie éolienne et l'énergie hydroélectrique, pour remplacer les besoins en énergie de base des combustibles fossiles. Le stockage de l'énergie fait clairement partie intégrante de notre avenir à faible émission de carbone et de nouvelles techniques seront nécessaires pour optimiser l'utilisation de nos ressources limitées en lithium. Forbes
Contribution: André H. Martel
Une station de recharge de taxis électriques située à Shenzhen, serait devenue la plus grande station de recharge pour véhicules électriques du monde. La seconde phase de construction a été complétée cette semaine, avec l'ajout de 172 chargeurs rapides pour un total de 637.
Installée par la compagnie d'électricité chinoise Southern Power Grid (SPG), la station de bornes de recharge de Shenzhen est exploitée par SPG en collaboration avec la société publique Potevio et le plus grand fabricant de voitures électriques de Chine, la compagnie BYD, soutenue par Warren Buffet .
Selon les spécialistes de l'industrie chinoise, la station a la capacité de desservir près de 5 000 véhicules électriques par jour, en utilisant un total de 160MWh d'énergie en moyenne. La mission de la station est de recharger la flotte de taxis toute électrique de Shenzhen, qui consiste principalement en des voitures BYD e6, selon le South China Morning Post, soit environ 22 000 véhicules. Selon les informations, la station fonctionne depuis près de deux ans. Shenzhen, ville de 12,5 millions d’habitants, réputée pour ses hautes technologies, qui représente environ la moitié de la population de l’Australie, est la plus grande ville de Chine et la deuxième à faire passer sa flotte de taxis à des véhicules tout électriques. En effet, en 2016, Taiyuan, dans le nord de la Chine, est devenue la première ville de Chine à passer à une flotte de taxis 100% électriques. Le South China Morning Post a reconnu le leadership de Shenzhen concernant son réseau de transport public entièrement électrique incluant les bus et les vélos électriques.
Certains experts s'inquiètent de la quantité incroyable d'énergie requise par la station, mais il faut reconnaitre qu'en termes d'émissions de carbone, les véhicules électriques sont plus efficaces que les véhicules à combustion et présentent l'avantage d’améliorer la qualité de l'air dans la région où ils opèrent.
L'affirmation selon laquelle la borne de recharge de Shenzhen est la plus grande au monde est une défaite pour l'allemand Sortimo, qui s'était engagé l’année dernière dans un projet d'installation de 144 bornes de recharge à mi-chemin entre Stuttgart et Munich. Selon Sortimo, la station de Zusmarshausen, qui comportera 24 chargeurs rapides, lorsqu’elle sera complétée, pourra desservir jusqu'à 4 000 véhicules électriques par jour. The Driven
Contribution: André H. Martel
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