Pony.ai, une société leader dans le domaine des technologies de conduite autonome, a présenté sa nouvelle plateforme de détection en collaboration avec la société de matériel et de logiciels lidar Luminar Technologies, Inc. La compagnie a déjà parcouru plus de 5 millions de kilomètres et a fourni plus de 220 000 trajets Robotaxi.
Pony.ai est sur le point de déployer sur la planète des flottes autonomes d’automobiles en 2023. La flotte de nouvelle génération intégrera l'Iris de Luminar et présentera une configuration multi-capteurs à 360 degrés. L'objectif de ce partenariat est d'augmenter la conduite sûre et autonome dans des environnements urbains complexes grâce à un nouveau capteur intégré qui permettra d'accélérer le niveau de production. Le partenariat fait suite à l'expansion du service Robotaxi de Pony.ai dans cinq villes de Chine et des États-Unis, incluant Guangzhou, Shanghai, Pékin, Irvine et Fremont, en Californie. Pony.ai a commencé à tester le premier service Robotaxi chinois, à la fin de 2018 à Guangzhou, et en 2019 est devenue la première entreprise à déployer un service Robotaxi destiné au public en Californie. C'est la seule entreprise de véhicules autonomes qui opère un service à grande échelle dans cinq villes du monde entier et une flotte de plus de 200 véhicules autonomes. En 2020, Pony.ai a reçu 400 millions de dollars de Toyota Motor Corporation pour accentuer et étendre la collaboration des deux entreprises dans les services de mobilité. L'investissement s'inscrit dans le prolongement d'un partenariat commercial qui a été formé entre Pony.ai et Toyota en 2019. Luminar compte plus de 50 partenaires industriels, dont 8 des 10 plus grands constructeurs automobiles mondiaux. L'année dernière, Luminar a signé le premier accord de production du secteur pour les véhicules grand public autonomes avec Volvo Cars, tout en concluant récemment des accords avec Daimler Truck AG et Intel Mobileye. Luminar a également reçu des investissements minoritaires de Daimler Truck AG et de Volvo Cars pour accélérer l'introduction de camions et de voitures autonomes à grande vitesse. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
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Mercedes-Benz envisage de mettre sur le marché les nouveaux véhicules électriques de luxe EQS et EQE7/10/2020
Le constructeur automobile prévoit sortir six nouveaux véhicules électriques au cours des deux prochaines années.
Mercedes-Benz a dévoilé une gamme de nouveaux véhicules électriques construits sur une architecture évolutive qui permettra au constructeur automobile d'adapter sa production à une variété de types et de formes de véhicules. Certains des nouveaux modèles prévus sont:
De plus, le Mercedes EQA, un VUS compact basé sur la série GLA du constructeur automobile, entrera en production plus tard cette année, suivi du VUS multisegment EQB en 2021. Soit un total de six nouveaux véhicules électriques sortis au cours des deux prochaines années. Cela contribuera grandement à aider Mercedes à atteindre son objectif de lancer 10 nouveaux véhicules électriques dans cette décennie. L'EQS sera le premier construit sur la nouvelle plateforme de véhicules électriques modulaires de Mercedes. Mercedes a révélé très peu de détails sur ces véhicules. Le constructeur automobile a cependant déclaré que l'EQS devrait atteindre une autonomie de 700 kilomètres selon les normes européennes WLTP. Il est cependant possible d’extrapoler certaines des spécifications et caractéristiques de conception de l'EQS en se basant sur le concept-car Vision EQS présenté l'année dernière. Cette annonce a été faite dans le cadre d'une mise à jour de Daimler, la société mère de Mercedes-Benz, au cours de laquelle les dirigeants ont présenté des plans de réduction de coûts d'exploitation de 20% d'ici 2025 et la disparition de certains de leurs modèles qui ne seront plus offerts dans le futur. Les réductions de coûts entraîneront presque certainement de nouvelles mises à pied, alors que Daimler avait déjà annoncé l’été dernier qu'il supprimerait 30 000 emplois. L'entreprise souhaite repositionner Mercedes-Benz en tant que marque de «luxe», par opposition à une marque «premium» qui a été son positionnement depuis des décennies. En d'autres termes, ils veulent se positionner plus comme Rolls-Royce et Bentley plutôt que comme Audi, BMW, Jaguar et Lexus. Mercedes est largement considérée par les spécialistes comme en retard par rapport aux autres grands constructeurs automobiles en ce qui concerne la sortie de nouveaux véhicules électriques. Par exemple, le VUS EQC évalué à 68 000 USD était censé être expédié aux États-Unis au début de 2020, mais ce projet a été repoussé jusqu'en 2021 . The Verge
Contribution: André H. Martel
Alors que Mercedes-Benz prend des mesures pour transiter vers un avenir électrifié, elle devra d'abord exorciser un fantôme de son passé diésel.
Jeudi dernier, le constructeur automobile a annoncé qu'il verserait 2,2 milliards de dollars pour régler le dossier du scandale sur les émissions de diésel aux États-Unis. Le règlement fait suite à des réclamations concernant des systèmes de contrôle des émissions sur 250 000 voitures particulières et fourgonnettes diesel Mercedes vendues aux États-Unis. Dans le cadre du règlement, Mercedes doit verser une amende de 1,5 milliard USD à plusieurs organismes gouvernementaux incluant le Département de la justice, le US Customs and Border Protection, le California Air Resources Board et le California Attorney General's Office. On doit également ajouter un montant additionnel de 700 millions USD pour régler un recours collectif. Dans un communiqué de presse, la Compagnie Daimler, le parent de Mercedes, a déclaré qu'elle avait pleinement coopéré avec les autorités américaines et continue de le faire. Il s'agit de l’étape finale du scandale Volkswagen "Dieselgate", dans lequel le constructeur automobile avait utilisé un logiciel dit "dispositif d’invalidation" pour manipuler les résultats des tests d'émissions aux États-Unis. Cette révélation avait déclenché une vague d'enquêtes sur d'autres constructeurs automobiles vendant des véhicules diésel, ainsi qu'un examen plus approfondi des tests .
Prototype Mercedes-Benz EQS 2021 et concept Vision EQS
À la suite du scandale il a été de plus en plus question d’un passage vers les voitures électriques chez Mercedes, mais jusqu'à présent, l'Europe est clairement la priorité, pas nécessairement les États-Unis. Bien que la société ait fait un certain nombre d'annonces juste après le scandale du diésel, telles que la création de la sous-marque EQ, le déploiement des véhicules électriques par la société semble se faire à pas de tortues aux États-Unis. Le multisegment électrique EQC n'a toujours pas été mis en vente ici, bien que la société ait inauguré une usine de batteries en Alabama en 2018. Pour le moment, Mercedes semble vouloir se concentrer vers le haut de gamme et a laissé entrevoir une berline phare EQS , avec une autonomie de 700 km selon le test européen WLTP, probablement plus proche de 565 km selon l’EPA américain. Dans les circonstances actuelles, il est peu probable que la compagnie mette en ce moment sur le marché américain un véhicule électrique compact. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La nouvelle batterie Ultium de GM a été conçue en pensant aux applications de seconde vie. (Image: GM)
Les batteries ne sont pas mortes à la fin de leur vie utile dans un véhicule électrique. Les batteries lithium-ion réutilisées ou de «seconde vie» ont encore beaucoup de jus, mais jusqu'à présent, le concept d'utilisation de ces batteries dans des applications stationnaires n'avait pas encore été sérieusement envisagé. De nouvelles recherches, l'intérêt croissant de l'industrie automobile et un écosystème de startups en expansion suggèrent que cela pourrait enfin changer. "Il y a certainement une augmentation du nombre d'entreprises qui essaient de développer ce potentiel et qui le prennent au sérieux, et je pense que nous connaissons les principaux obstacles qui subsistent", a déclaré le chercheur du MIT, Ian Mathews, qui a récemment publié une étude sur le développement de l’industrie des batteries de seconde vie couplés à des installations solaires. Les batteries de VÉ sont généralement remplacées après avoir perdu environ 20% de leur capacité, ce qui signifie qu'il reste encore jusqu'à 80% de capacité pouvant être utilisée pour des applications d’entreposage d’énergie. Exploiter la durée de vie restante de la batterie permet de réduire les coûts d’exploitation de réseaux d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, mais cela comporte plusieurs défis. Le rééquipement des batteries lithium-ion en vue de leur réutilisation nécessite des tests et des mises à niveau approfondis pour garantir que le produit soit fiable. Le marché naissant des batteries de seconde vie a également besoin d'un approvisionnement régulier en batteries, de clients et d'un accès au financement pour croitre. Les solutions sont à portée de main, considérant le nombre croissant de startups technologiques et de grands constructeurs automobiles travaillant pour faire progresser l’utilisation des batteries de seconde vie alors que les ventes de VÉ continuent d'augmenter. Dane Parker, directeur du développement durable chez General Motors, a déclaré récemment dans une interview que la création d'une chaîne d'approvisionnement circulaire pour les batteries de VÉ est l'un des principaux efforts de l'entreprise pour réduire son empreinte environnementale. Il a déclaré que GM a conçu ses nouvelles batteries Ultium en pensant aux applications de seconde vie et travaille actuellement avec des partenaires pour développer la façon de rentabiliser la réutilisation des batteries. "Nous pensons en fait que c'est très viable", a-t-il déclaré à propos des batteries de seconde vie. "Si vous les concevez avez cet objectif cela devient beaucoup plus facile à intégrer plus tard. Et c’est notre objectif dès maintenant." Les constructeurs automobiles sous pression pour générer de la valeur de leurs batteries usagées GM n'est pas le seul constructeur de véhicules électriques à examiner attentivement l'utilisation de la batterie de seconde vie. Nissan a été l'un des premiers grands constructeurs automobiles à intégrer des batteries de VÉ de seconde vie dans une installation de stockage dans un réseau dès 2015. Cette même année, BMW a testé des batteries usagées dans le cadre d'un projet pilote de 18 mois en partenariat avec Pacific Gas & Électrique. Toujours en 2015, Daimler AG a annoncé son intention de construire une unité de stockage de batteries de seconde vie de 13 mégawattheures dans une usine de recyclage à Lünen, en Allemagne. La filiale de Daimler, Mercedes-Benz Energy, s'est associée l'année dernière à Beijing Electric Vehicle, l'un des plus gros fabricants de véhicules électriques de Chine, pour construire un réseau de stockage d'énergie utilisant des batteries de véhicules électriques retraitées. Bien qu'elle ne se soit pas aventurée directement dans le stockage d’énergie, la start-up américaine de camions électriques Rivian a conçu ses batteries dès le départ pour rendre la réutilisation en fin de vie aussi simple que possible. Le fabricant d'autobus électriques Proterra a adopté la même approche. Les constructeurs automobiles sont vraiment intéressés aux potentielles applications de batterie de seconde vie parce qu'ils savent la valeur potentielle des batteries en leur fin de vie. Ils sont conscients que le coût du recyclage va être énorme pour eux s'ils sont mandatés pour recycler ces batteries, ce qui est déjà le cas dans certains pays. La Chine et la Californie ont déjà des politiques de recyclage des batteries de VÉ en place ou en cours d'élaboration. La réutilisation des batteries de VÉ permet aux constructeurs automobiles non seulement de générer des revenus supplémentaires, mais aussi de retarder le moment où ils devront démonter les batteries et recycler les matériaux. Le potentiel économique des batteries de seconde vie Les constructeurs automobiles ne sont pas les seules entreprises à s'intéresser aux batteries de seconde vie. Un nombre croissant de développeurs de projets commencent également à considérer le stockage de batteries de seconde vie comme un moyen de réduire les coûts d'investissement à l'échelle commerciale et pour les réseaux énergétiques. Cela marque un changement par rapport aux applications de batteries résidentielles plus petites. Une étude publiée dans Applied Energy par Mathews et cinq autres chercheurs du MIT a conclu que les batteries lithium-ion pourraient avoir une seconde vie rentable en tant que stockage de secours pour les installations solaires photovoltaïques dans un réseau énergétique, où elles pourraient fonctionner pendant une décennie ou plus dans un rôle moins exigeant. Les résultats de l'étude sont basés sur un examen rigoureux d'une ferme solaire hypothétique à l'échelle d’un réseau en Californie, en utilisant des données réelles sur la disponibilité de l'énergie solaire, la dégradation de la batterie et d'autres facteurs. Mathews et ses co-auteurs ont déterminé qu'un système d'installations de batteries de seconde vie couplé à un projet solaire de 2,5 mégawatts serait un investissement rentable si le coût des batteries réutilisées était moins de 60% du prix d'origine des batteries. Une analyse séparée de McKinsey a révélé que les batteries de seconde vie pourraient offrir un avantage financier qui pourrait varier de 30 à 70% dépendant des nouvelles alternatives de batteries d'ici le milieu des années 2020. Le même rapport McKinsey a révélé que l'offre de batteries de VÉ de seconde vie pourrait dépasser 100 gigawattheures par an d'ici 2030, offrant la possibilité de répondre à la moitié de la demande mondiale prévue de stockage d'énergie à l'échelle des services publics pour cette année-là.
Les études McKinsey et MIT notent que plusieurs défis, pour pouvoir utiliser les batteries usagées de VÉ, doivent être surmontés pour rentabiliser l’utilisation de ces batteries.
Beaucoup plus de travail doit être fait autour des batteries de seconde vie et nous devons développer des meilleures façons de contrôler et de surveiller les batteries de différents véhicules et modèles une fois qu'elles sont regroupées dans un nouveau bloc d’alimentation, a déclaré Mathews. Un nombre croissant de startups travaillent sur des moyens de surmonter ces obstacles. "Nous assistons à la mise en place d’un écosystème qui n’est qu’à ses débuts." Les startups californiennes spécialistes de deuxième vie des batteries de VÉ s’affirment Pour leur faciliter la tâche, les startups californiennes RePurpose Energy, Smartville Energy et ReJoule ont chacune reçu un financement de 2 à 3 millions de dollars le mois dernier du pool de financement EPIC (California Energy Commission Electric Program Investment Charge) pour valider leur technologie. Les trois startups avaient précédemment reçu du financement du programme CalSEED. «Notre mission est de réutiliser les batteries des véhicules électriques pour stocker l'énergie solaire dans des systèmes de stockage d'énergie plus économiques et plus durables», a déclaré Ryan Barr, directeur des opérations chez RePurpose. «Nous pouvons faire mieux et devons faire mieux», a déclaré Barr à propos de l'impact des gaz à effet de serre de l'industrie du stockage de l'énergie. «C'est vraiment ce qui motive notre travail.» L'extraction et le raffinage de matériaux de batteries lithium-ion, ainsi que la fabrication de cellules, de modules et de batteries, nécessitent de grandes quantités d'énergie et peuvent avoir un impact environnemental significatif. Les batteries de seconde vie pourraient permettre de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre en éliminant le besoin de fabriquer de nouvelles batteries pour chaque application. Une analyse de marché , commandée par une organisation européenne de transport propre, a révélé que la prolongation de la durée de vie d'une batterie lorsque réutilisée pouvait réduire de moitié ses émissions. RePurpose est le fruit d'une décennie de recherche à UC Davis et opère sous la direction du professeur Jae Wan Park. La startup concentre son travail sur le démontage rapide et précis des batteries de VÉ, généralement de Nissan, la détermination de leur état de santé, puis leur remontage en intégrant de nouvelles commandes et équipements de sécurité. En remplaçant les cellules les plus dégradées de la batterie, elle peut être réutilisée dans une autre application à l'extérieur d'un véhicule pendant une douzaine d’années supplémentaires selon les analyses de RePurpose. Mais il faut d'abord identifier les mauvaises cellules. RePurpose a développé un moyen de tester la dégradation de la batterie en moins d’une minute, un processus qui prenait traditionnellement une journée entière. La sécurité est l'un des plus grands obstacles pour attirer plus de capitaux dans l'industrie naissante des batteries de seconde vie. RePurpose développe également un système d'extinction d'incendie non destructif qui peut détecter une défaillance imminente de la batterie et empêcher la batterie de surchauffer permettant de ne pas endommager aucun des composants électriques. L'atténuation des risques devrait contribuer à améliorer le financement des projets. Park a levé environ 5 millions de dollars pour développer la technologie et déployer un projet de démonstration de 300 kilowattheures sur le campus UC Davis qui modifie la consommation d'énergie pour compenser la demande énergétique de pointe de l'installation. La société a depuis levé 4 millions de dollars supplémentaires, dont 3 millions de dollars du fonds EPIC de la California Energy Commission, qui seront utilisés pour déployer un deuxième projet de démonstration de 1,2 mégawattheure dans une coopérative alimentaire. «Notre objectif est de reproduire le projet de la coopérative alimentaire dans tout l'État», a déclaré Barr. Smartville: le défi de la remise à neuf de différents modèles de batteries La diversité des packs de batteries EV disponibles sur le marché crée un autre obstacle majeur au traitement et à la reconfiguration des batteries pour de nouvelles applications, car il nécessite une ingénierie d’intégration importante avant même de pouvoir tester les batteries. Smartville Energy, une entreprise issue du Center for Energy Research d'UC San Diego, a mis au point un processus de remise à neuf de différents types de batteries, que les chercheurs considèrent comme essentiel pour permettre à la technologie de se développer. Plutôt que d'accélérer le processus de test des batteries comme le font RePurpose et d'autres acteurs du milieu, les convertisseurs de puissance et le processus de conditionnement spécialement conçus par Smartville ralentissent intentionnellement les tests pour uniformiser la qualité des batteries. Comme leur nouvelles fonctions seront de recharger et de décharger leur énergie fréquemment pendant plusieurs semaines, ce processus permettra de dégager des revenus supplémentaire liés à la vente de services d'électricité. «Notre concept électronique de commande et de puissance rassemble toutes les différentes batteries de différents véhicules, marques et modèles, ainsi que les formats de couplage de puissance, dans un même concept modulaire», a déclaré le PDG de Smartville, Antoni Tong. "Ensuite, ils sont tous programmés de façon à améliorer leur uniformité tout au long du processus de conditionnement, et en même temps ces opérations sont synchronisées sur un réseau énergétique." Grâce son financement du fonds EPIC de 2 millions de dollars, Smartville travaille actuellement au déploiement de son premier projet dans un magasin qui vend des livres rares et anciens, dont l'inventaire nécessite un contrôle précis de la température et de l'humidité. «Nous croyons que si nous faisons notre travail correctement, nous ne devrions plus ajouter de nouvelles batteries dans le stockage stationnaire», a déclaré Tong. ReJoule: On préfère travailler à la base ReJoule, une autre startup californienne qui a reçu 2 millions de dollars du programme EPIC, adopte une approche pour optimiser les batteries de seconde vie qui débute dans le véhicule lui-même. En installant la technologie de ReJoule sur une nouvelle batterie, celle-ci peut être optimisée sur toute sa durée de vie, lui permettant de durer encore plus longtemps. "L'idée est qu'une fois que notre système de gestion est intégré dans le véhicule et que nous pouvons mesurer l'état de santé de la batterie en temps réel, il sera beaucoup plus facile de passer de cette première vie à une deuxième application", a déclaré fondateur et PDG Steven Chung. «Nous n'aurons pas besoin de tests supplémentaires; il ne sera pas nécessaire de retirer la batterie du véhicule, de transporter cette batterie vers un centre de test spécifique, de faire les tests, puis de la transporter vers n'importe quelle application de seconde vie », a expliqué Chung. "Ce sera beaucoup plus simple." GTM
Contribution: André H. Martel
L'avenir de l'industrie automobile va ressembler à l'évolution du téléphone portable. Les deux partagent la même technologie: la batterie lithium-ion. Alors que les constructeurs automobiles du monde passent progressivement de la combustion à l’électricité, certaines des sociétés automobiles dominantes d'aujourd'hui partageront possiblement le sort de quelques anciens titans du smartphone. Vous vous souvenez de BlackBerry, Nokia et Palm?
«Qui seront les vainqueurs de la course vers les voitures électriques? a déclaré Mike Ramsey, directeur principal de la recherche chez Gartner Inc. "Les gros joueurs actuels pourraient être gagnants, ou ils pourraient disparaitre."
Cette transition se jouera quand nous verrons atterrir dans les salles d'exposition une panoplie d'options électriques. Au cours des deux prochaines années, 85 modèles supplémentaires électriques seront commercialisés, portant selon le dernier décompte de Bloomberg New Energy Finance, la flotte mondiale à 357 différents modèles. Volkswagen AG est actuellement à l'avant du peloton, promettant 20 nouveaux modèles électriques d'ici 2020 et 80 autres d'ici 2025. Ce mois-ci, le constructeur automobile allemand a déclaré que les véhicules à combustion interne en cours de production seraient leurs derniers. « Chaque fabricant a le sentiment de devoir offrir au moins un modèle dans cette course ou sinon, nous serons complètement laissés pour compte "", a déclaré Karl Brauer, éditeur exécutif d'Autotrader et de Kelley Blue Book. "Si vous ignorez le marché et agissez comme s’il ne sera jamais prêt, alors vous vous préparez à de gros ennuis." Être premier, cependant, n'est pas une garantie de succès. La Honda Insight promettait une ère à 30km/L sur l'autoroute en tant que premier hybride américain en décembre 1999. Pourtant, la Toyota Prius, qui a atteint le marché des mois plus tard, est devenue l'icône des véhicules plus verts. Une foule de copies d'hybrides a été développée, mais aucune n'a été à la hauteur du modèle Toyota. "Un segment entier peut être inspiré par un ou deux modèles", a déclaré Brauer. Deux décennies plus tard, la Prius représente à ce jour près de la moitié des ventes de véhicules électriques. Le constructeur automobile qui peut capturer ce genre de statut d'icône chez véhicules électriques sera dans un univers à part pendant des années. À l'heure actuelle, Tesla Inc. semble avoir cet avantage, bien qu'il y ait probablement de la place pour un ou deux autres modèles de véhicules, un VUS plus abordable, par exemple, ou une camionnette électrique. Les véhicules qui n'aident pas à définir de manière significative leur catégorie font face à beaucoup de difficultés. "Il y aura possiblement un longue liste de modèles de VÉ qui ne se vendront pas particulièrement bien", a déclaré l'analyste de la BNEF, Colin McKerracher. À l'heure actuelle, en dehors de la Chine, les options autres que Tesla dans les véhicules électriques tels que Nissan Leaf, Chevy Bold et BMW i3 ne se vendent pas rapidement. Les analystes s'attendent à ce que cela change au cours des prochaines années à mesure que le coût des batteries diminuera et que le marché accueillera davantage de VUS électriques, le style de carrosserie qui est à la mode en ce moment. Cela signifie qu'au cours de la prochaine décennie, les manufacturiers de voitures traditionnelles tenteront de réaliser une opération de rentabilisation délicate: générer des revenus avec des moteurs à essence jusqu'à ce que leurs modèles électriques aient suffisamment d'élan pour suivre le rythme de croissance. Ils semblent vouloir utiliser une vieille approche pour financer la transition vers la suivante, et le calendrier est risqué et incertain. Sautez trop tôt vers la vague électrique et vous risquez de tout perdre ou sautez trop tard et perdre la course des VÉ. Les startups telles que Tesla, n'ont pas eu à faire de tels choix. Ils se sont lancés malgré leurs inexpériences, mais ils n'ont pas eu à s'inquiéter de la survie d’une entreprise existante qui produisait déjà des véhicules traditionnels. Il semble difficile et imprudent pour les constructeurs automobiles en place d’accroitre leur implication dans ce changement alors que la demande de véhicules électriques pourrait ne pas être linéaire, en particulier si le prix du gaz monte en flèche ou si les incitatifs gouvernementaux baissent. Et plus les sociétés comme Daimler AG et Volkswagen investissent dans des véhicules électriques, plus il sera urgent de les vendre et plus la transition économique vers la profitabilité sera rapide. Cependant, il se peut que même si un manufacturier construit un excellent véhicule électrique et réussit à synchroniser parfaitement le marché que cela risque de ne pas suffire. Chez Tesla, on a d’abord créé une voiture intéressante. Cependant, l'entreprise a prospéré, en partie parce qu'elle traite directement avec les consommateurs et offre la possibilité à tout le monde de construire la voiture qu'ils souhaitent posséder. Les voitures de Tesla sont également en constante amélioration avec des mises à jour logicielles en direct, détruisant essentiellement le concept d’un modèle annuel non modifiable . "Ils font littéralement tout différemment", a déclaré Ramsey. La vieille garde de l'industrie automobile, quant à elle, ne peut pas vendre directement aux clients sans enfreindre les ententes avec les franchises. Les concessionnaires, quant à eux, ont peu d’incitatifs pour pousser les véhicules électriques. Les véhicules électriques n'offrent pas un gros roulement de pièces et de revenus de maintenance, qui représentent actuellement 12 $ des 100 $ perçus par un concessionnaire de voitures américain typique. Un véhicule électrique n'a jamais besoin d'antigel, d'un nouvel ensemble de bougies d'allumage ou même d'un changement d'huile. « Les constructeurs traditionnels semblent penser que les véhicules électriques ne font que changer le groupe motopropulseur », a déclaré Ramsey. «S'il y a un gros transfert vers les véhicules électriques, ces entreprises devront peut-être changer complètement leur façon de percevoir le marché.» Alors que la vieille garde manufacturière tente de conserver ses acquis, les manufacturiers risquent de faire face à une concurrence que l'industrie n’a pas connue depuis des générations. La simplicité d'un moteur électrique abaisse considérablement la barrière d’accès à l’industrie automobile. Assembler un véhicule électrique décent devient un exercice d'achat plutôt qu'un mode de fabrication: se procurer une bonne batterie, trouver des fournisseurs solides pour les moteurs et les autres pièces est de plus en plus simple. Les gadgets qui ne peuvent pas être achetés peuvent être fabriqués à partir d'une imprimante 3D. Les systèmes de propulsion électriques et les modes de fabrication intelligents ont le potentiel d'de développer l’industrie des VÉ. "Depuis 100 ans, les constructeurs automobiles ont eu la mainmise sur l'industrie en raison du besoin de capital", a déclaré Ramsey. «Cette dynamique change vraiment maintenant. Vous pourriez essentiellement vous procurer un VÉ dans une boîte. " Pensez à Rivian Automotive Inc., qui a dévoilé un VUS et une camionnette toute électrique au salon de Los Angeles le mois dernier. En seulement neuf ans, la société s’est associée à une foule de fournisseurs près de son siège social de Plymouth, au Michigan, et a élaboré deux véhicules conceptuels. En 2020, elle espère lancer sa camionnette dans le segment le plus rentable du marché automobile, longtemps dominé par la série F de Ford. Contrairement au F-150, le Rivian aura à la fois une caisse et un coffre, ce dernier sera à l'avant là où le moteur à combustion serait normalement. Ramsey pense qu'il est probable que certains des plus grands acteurs de l'industrie disparaitront sous ces pressions. Mais il s'attend toujours à une prolifération d'entreprises comme Rivian utilisant cette migration électrique massive pour se tailler une niche. «À moins que quelque chose de dramatique ne se produise», a-t-il dit, «vous ne pouvez pas me convaincre du contraire.» Industry Week
Contribution: André H. Martel
Alors que le poids des camions et des marchandises qu'ils transportent diminue, plusieurs équipementiers se tournent vers les véhicules électriques.
(Bloomberg) - La division de camions Traton de Volkswagen AG prévoit investir plus de 2 milliards d'euros (2,2 milliards USD) au cours des cinq prochaines années pour sa division de camions électriques et de produits numériques afin de suivre le rythme de transformation du secteur.
Les plans surviennent trois mois après que cette division du constructeur automobile ait fait ses débuts en bourse pour alimenter une expansion mondiale ambitieuse en dehors de son principal marché européen. En même temps, le constructeur de camions, qui inclut les marques suédoises Scania et allemande MAN ainsi qu'une filiale au Brésil, doit se conformer à des règles d'émissions beaucoup plus strictes pour les constructeurs automobiles et les constructeurs de camions. "La réduction des émissions de CO2 est probablement le plus grand défi pour l'humanité, pour notre industrie, nos clients, pour chacun d'entre nous", a déclaré mercredi le chef de Traton , Andreas Renschler. «Notre écosystème est fortement impacté, et le transport est un élément central qui influence l’environnement .» Le poids des camions et des marchandises qu'ils transportent a jusqu'à présent empêché une évolution similaire vers les véhicules électriques comme avec les voitures particulières. Les leaders mondiaux Daimler AG et Volvo AB se sont lancés dans des projets de véhicules qui répondent aux besoins alors que même Tesla prévoit lancer un camion. Changements radicaux Jusqu'à présent, les investisseurs restent prudents quant aux perspectives de Traton, certains analystes privilégiant le suédois Volvo suite à sa restructuration ces dernières années. L'action de Traton a perdu environ 10% alors que les actions s'étaient négociées à 27 euros fin juin. Pourtant, parmi les analystes suivis par Bloomberg il a 9 recommandations d'achat, 6 de maintien et aucune recommandation de vente. Lors d'un briefing à Soedertaelje, en Suède, Renschler a reconnu "un environnement de marché de plus en plus difficile et une croissance moindre que prévue". Mais il a dit demeurer confiant pour Traton ". Les fabricants de camions sont sujets à d'importantes fluctuations cycliques, car la demande de transport de marchandises est souvent une référence pour les tendances économiques plus générales. Il prévoit des changements radicaux dans l'industrie des transports, prédisant que l'ensemble de l'entreprise et ses acteurs se consolideront et s'adapteront à de nouveaux modèles commerciaux. Traton prévoit qu'un tiers de ses camions ou autobus au cours des 10 à 15 prochaines années pourraient disposer de nouvelles technologies de moteur. La plupart seront entièrement électriques si l'infrastructure de recharge requise est mise en place dans toute l'Europe. Le développement actuel de la technologie des batteries est rapide et substantiel. Dans le même temps, le développement de camions autonomes destinés aux mines ou pour les ports est plus encourageant que les efforts déployés pour déployer des logiciels pour les futures voitures privées autonomes. Scania a présenté à Soedertaelje un camion concept baptisé AXL, qui n'a pas de cabine pour un conducteur. Depuis l'année dernière, l'unité la plus rentable de Traton a déployé un camion autonome utilisé dans une mine de Rio Tinto en Australie. Durant l’année en cours l’entreprise prévoit démarrer un projet impliquant un bus électrique autonome dans la région de Stockholm. MAN lancera bientôt un projet à Hambourg, qui fera en sorte que les camions rouleront partiellement de manière autonome vers le port de la ville allemande. À son arrivée au port, le conducteur quittera le véhicule et celui-ci continuera sa course en mode autonome vers le terminal à conteneurs et reviendra dans le même mode après le déchargement. FleetOwner
Contribution: André H. Martel
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