Une nouvelle solution de paiement de Couche-Tard et un système de paiement de Visa et Sheeva.Ai afin de rendre la recharge des véhicules électriques plus pratique C’est l’une des plaintes les plus courantes des conducteurs de véhicules électriques : les différents réseaux de recharge exigent presque toujours que les clients paient avec différentes cartes ou applications. Non seulement c’est irritant et gênant, mais c’est aussi un obstacle à l’adoption des véhicules électriques. Cependant, certaines entreprises cherchent des solutions et font des progrès pour résoudre le problème. Les conducteurs de véhicules électriques pourront désormais effectuer des paiements sans argent comptant aux bornes de recharge d’Alimentation Couche-Tard grâce à un nouveau partenariat entre Nuvei Corp*., une entreprise de technologie de paiement basée à Montréal, et Nayax**, un fournisseur mondial de solutions de paiement. Dans le même ordre d’idées pour rationaliser l’expérience de recharge, la division Visa Acceptance Solutions s’est associée à Sheeva.Ai***, un fournisseur de solutions de paiement, pour lancer une nouvelle plateforme de tokenisation**** permettant de sécuriser les transactions pour divers services, notamment la recharge des véhicules électriques. Les deux solutions visent à créer un processus de paiement plus simple et transparent afin d’améliorer l’expérience de l’utilisateur et l’efficacité de l’infrastructure de recharge publique. Paiements sans numérique dans les points de vente Alimentation Couche-Tard, établie au Québec, est un dépanneur et un détaillant de carburant à l’échelle mondiale, présent dans 25 pays et territoires, avec plus de 14 400 succursales dans le monde. Couche-Tard, compte plus de 600 succursales au Québec seulement. L’an dernier, l’entreprise a lancé un plan de deux ans visant à intégrer la recharge de véhicules électriques dans 200 magasins au Canada et aux États-Unis d’ici 2024. Cependant, elle a pris conscience des problèmes avec les paiements de recharge publique qu’elle souhaitait résoudre. « Les consommateurs veulent payer le plus facilement possible aux bornes de recharge», explique dans un communiqué de presse, Stéphane Drapeau-Bouchard, responsable des opérations d’Alimentation Couche-Tard. « Le fait d’offrir les meilleures options de paiement nous permettra de garder une longueur d’avance sur la concurrence à mesure que nous élargissons notre offre de bornes de recharge pour véhicules électriques. » Pour ce faire, Alimentation Couche-Tard s’appuie sur la technologie de Nuvei et de Nayax pour reproduire les mêmes méthodes de paiement sans numérique que celles utilisées dans les stations-service. Le système de paiement intégré aux véhicules électriques de Nayax permet aux clients qui utilisent des bornes de recharge sous les bannières Couche Tard et Circle K de payer en utilisant des modes de paiement sans argent comptant et sans contact, y compris les cartes de crédit, de débit et prépayées. Les transactions effectuées à l’aide du terminal de paiement de Nayax sont traitées par la technologie de solution de paiement de Nuvei. « La recharge des véhicules électriques est l’un des cas d’utilisation les plus dynamiques des solutions de terminaux de paiement sans surveillance », déclare Yair Nechmad, président-directeur général de Nayax. « Nous sommes heureux d’être aux côtés de Nuvei et d’offrir notre solution au Groupe Alimentation Couche-Tard. » Paiements sécurisés en voiture Pendant ce temps, Visa Acceptance Solutions et Sheeva.Ai ont collaboré pour créer une nouvelle plateforme de tokenisation de paiement pour la recharge des véhicules électriques en tirant parti du service de gestion des jetons Cybersource de Visa. La tokenisation des paiements remplace les informations sensibles des cartes de crédit par un ensemble aléatoire de caractères appelé « token ». Étant donné que les informations de crédit réelles de l’utilisateur ne sont ni utilisées ni stockées, les jetons protègent les données de paiement pendant les transactions. « Le système de jetons rend les transactions fiables et transparentes pour chaque conducteur, ce qui leur donne la tranquillité d’esprit de savoir que leur compte est sécurisé et protégé », a déclaré Evgeny Klochikhin, fondateur et PDG de Sheeva.Ai dans un courriel adressé à Electric Autonomy. Cela accélère la transaction puisque vous n’avez pas besoin d’ouvrir d’application ou de trouver la bonne carte de crédit ou d'applications et apporte une tranquillité d’esprit au commerçant et au consommateur puisque cela minimise les risques de fraude. La plateforme de paiement Visa et Sheeva.Ai fonctionnera de la même manière que la technologie Plug and Charge. Les conducteurs de VÉ pourront simplement s’arrêter se brancher à un emplacement de recharge et la technologie backend s’occupera à la fois de la recharge et de la facturation. Cela est possible grâce à la technologie de Sheeva.AI, qui détecte où se trouve le véhicule et permet les paiements via l’écran d’infodivertissement. M. Klochikhin affirme que la plateforme Sheeva.Ai est prête pour le Canada, mais que les constructeurs automobiles devront la mettre sur le marché. « Ce sera à eux de dire quand elle sera disponible. Nous ne sommes pas une application nous-mêmes, mais nous renforçons l’expérience client du constructeur automobile », explique-t-il. Sheeva.AI affirme que sa gamme de produits est actuellement testée à l’échelle mondiale avec des constructeurs automobiles et des fournisseurs de niveau 1, couvrant plus de 1,5 million de points de service tels que des pompes à essence, des stationnements et des bornes de recharge. * Nuvei : Une société de technologie financière montréalaise. Le monde du traitement des paiements a changé. La technologie seule ne peut plus répondre aux besoins des entreprises. Les entreprises sont à la recherche de partenaires, tant stratégiques que technologiques. Nous sommes le partenaire en technologies de paiement sur lequel nos clients peuvent compter pour s'adapter et se développer à leurs conditions. Pour fournir des solutions et une expertise en matière de commerce unifié. Et pour les aider à saisir toutes les opportunités de paiement qui se présentent à eux. ** Nayax Ltd. est une société mondiale de technologie financière qui propose des produits et services sans numérique, de télémétrie, de gestion, de surveillance et d'intelligence d'affaires pour les distributeurs automatiques, sans surveillance et d'autres secteurs de la vente au détail. *** Sheeva.Ai a développé une solution de paiement et de commerce qui introduit des services basés sur la localisation des véhicules pour monétiser l’expérience du conducteur. La technologie brevetée de géolocalisation précise de Sheeva permet aux conducteurs de payer et de recevoir de manière transparente des services tels que le ravitaillement en carburant, la recharge de véhicules électriques, le stationnement, le ramassage en bordure de trottoir et le service au volant sans quitter le confort de leur véhicule. La technologie Sheeva détecte automatiquement le véhicule à la pompe à essence, à la place de stationnement, à l’espace de recharge du véhicule électrique ou à la voie de service au volant et permet les paiements directement sur l’écran d’infodivertissement du véhicule ou dans l’application mobile OEM. L’API ouverte Sheeva permet aux OEM et aux fournisseurs de services d’intégrer les paiements directement via le cloud et le SDK via un portefeuille numérique sécurisé. Ne nécessitant aucun matériel supplémentaire et aucune nouvelle application. ****Tokenisation : Dans le contexte de la sécurisation de données informatique, la tokenisation est le procédé permettant de remplacer une donnée critique par un élément équivalent qui n’aura aucune valeur intrinsèque ou signification exploitable une fois sortie du système. Mehanaz Yakub Electric Autonomy Canada Contribution: André H. Martel
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Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
La société québécoise Alimentation Couche-Tard, propriétaire de Circle K, a l’intention d’ajouter des points de recharge dans ses dépanneurs et stations-service aux États-Unis et au Canada.
La société a déjà essayé un déploiement à petite échelle en Norvège, où Circle K a installé plus de 450 chargeurs sur plus de 80 sites, et a commencé à vendre des unités de recharge à domicile. Plus large en Europe, Circle K compte quelque 150 bornes de recharge, et d’ici la fin de cette année, il devrait en augmenter le nombre à 200. Au fur et à mesure de l’expansion de l’électrification, dans les 12 mois, des points de recharge seront également installés en Amérique du Nord – initialement au Québec et sur la côte ouest des États-Unis et du Canada. Les unités de recharge à domicile font également partie de l’équation. Selon Bloomberg, le chef de la direction de Couche-Tard, Brian Hannasch, a déclaré: «Notre objectif sera de suivre le chemin que nous empruntons en Norvège. Nous pensons qu’il est grand temps de commencer à construire une infrastructure de recharge en Amérique du Nord, en particulier dans les endroits à forte densité de VE, car cela pourrait avoir un impact positif sur les résultats des dépanneurs.» L'AVÉQ accueille avec joie cette annonce de Couche-Tard, qui améliore l'offre de recharge dans la province Aucun détail n'a été dévoilé au sujet du type de recharge, mais si on se fie au projet-pilote en Norvège, ce serait des bornes rapides qu'on retrouverait chez les dépanneurs Couche-Tard. Cela serait logique, puisque la clientèle passe rarement plus de 10 minutes chez ce détaillant, et une recharge de niveau 2 peut durer plusieurs heures alors qu'une recharge rapide ou ultra-rapide pourrait dépanner les électromobilistes en quelques minutes. Déjà d'autres bannières ont annoncé leur intention d'offrir la recharge ultra-rapide, dont la pétrolière Pétro-Canada et les supermarchés IGA. Les bornes ultra-rapides de "Electrify Canada" (7 emplacements au Québec) ne sont toutefois pas encore opérationnelles depuis l'annonce de 2018, et celles de IGA annoncées en 2019 seront installées dans la prochaine année sur 47 sites. Source: AFP Contributeur: Simon-Pierre Rioux Les entreprises canadiennes veulent combler une lacune dans la recharge des véhicules électriques24/2/2020
Il y a de l'argent dans le pompage des volts alors que les stations-service traditionnelles font face à des perturbations
Une voiture du Salon international de l'auto canadien de 2020 à Toronto est ravitaillée par une station Ivy Charging Network. Comme d'autres technologies perturbatrices, la recharge électrique mettra au défi l'industrie existante. (Michael Wilson / CBC)
Le nombre relativement faible de véhicules électriques que vous voyez sur la route masque ce que de nombreux experts croient, à savoir, qu’ils représentent la révolution dans le secteur du ravitaillement en énergie de nos véhicules.
Alors que certains prétendent que jusqu'à 80% des stations-service conventionnelles pourraient fermer leurs portes en 15 ans, les entreprises canadiennes cherchent le moyen de tirer profit de la transformation du modèle d'affaires et de trouver comment répondre aux besoins des automobilistes. Considérant les effets négatifs causés par les perturbations technologiques précédentes sur des sociétés telles que Kodak ou l'ancien titan de la musique PolyGram, les futures innovations ne garantissent pas que les joueurs établis conserveront leur position dominantes sur un marché où toutes les règles risquent de changer. Le nombre croissant de véhicules électriques présents au Canadian International AutoShow de la semaine dernière à Toronto ainsi que tous ceux qui sont en développement grâce aux avancées surprenantes de la technologie et pour répondre au changement climatique, font en sorte que les réseaux de bornes de recharge sont en constant mode de rattrapage. Des études répétitives ont démontré qu'il n'y avait pas suffisamment de bornes de recharge, même pour répondre à la demande actuelle, a déclaré Colleen Kaiser, qui étudie l'électrification des transports pour le Smart Prosperity Institute, un groupe de réflexion canadien étudiant la pérennité du marché. Se basant sur l’ensemble des coûts d’acquisition et de maintenance, des études ont démontré que les véhicules électriques sont déjà moins dispendieux que leurs équivalents à combustion interne, et la concurrence ajutée à une meilleure technologie aident à faire baisser les prix. Les experts prédisent que les ventes de véhicules électriques devront inévitablement augmenter . "Il nous apparait de plus en plus évident que les sociétés pétrolières et gazières les plus progressistes se considèrent désormais comme des fournisseurs d'énergie pour alimenter le transport", a déclaré Kaiser, soulignant le géant canadien des sables bitumineux Suncor, qui a déjà commencé à installer des bornes de recharge dans ses stations de service Petro-Canada.
Les stations-service conventionnelles sont peut-être sur le point de disparaître considérant que les gens se rechargeront de plus en plus à la maison, mais la société canadienne Couche-Tard, qui opère sous le nom de Circle K à l'extérieur du Québec, est un chef de file dans l'exploration de stratégies innovantes pour les véhicules électriques. (Don Pittis / CBC)
Kaiser a déclaré que la recharge de véhicules électriques ne consiste simplement pas à remplacer les pompes à essence par des prises électriques. Les consommateurs qui vont actuellement à la station-service pour faire le plein vont plutôt se recharger à la maison ou au travail. Ce devrait être potentiellement le changement le plus important. En effet, si nous avions des pompes à essence dans nos maisons, nous n'utiliserions plus les stations-service.
Parmi les autres complications, il faudra générer suffisamment d’énergie aux bons endroits. Un service de bornes de recharge en pleine utilisation nécessite autant de capacité d'énergie qu'un immeuble à bureaux, et ce type de jus pourrait ne pas être nécessairement disponible partout, en particulier dans les zones reculées. Même si les gens passent aux VÉ aussi rapidement que certaines prévisions le suggèrent, il y aura encore des décennies de demandes pour les stations-service conventionnelles, car les véhicules existants devront s’user avant d’être remplacés par des véhicules électriques. Les recherches du Boston Consulting Group (BCG) suggèrent que le monde fait face à « la fin d'une ère dans la vente au détail de carburant » alors que les stations-service commencent à disparaître. Selon les auteurs, de nombreuses stations-service traditionnelles ne seront tout simplement plus rentables. "Dans un environnement de marché dans lequel les véhicules électriques, les véhicules autonomes et les nouveaux modèles surgissent rapidement, jusqu'à 80% du réseau de distribution de carburant tel qu'il est actuellement constitué pourrait ne plus être rentable dans une quinzaine d'années", indique le rapport. Mais cela ne signifie pas que tout le monde va souffrir. Paradoxalement, même si certaines stations-service existantes sont confrontées à des problèmes de rentabilité, de nouveaux gestionnaires travaillent fort pour trouver des moyens de profiter de la pénurie de sites de bornes de recharge électriques. L'analyse de l'effondrement de Kodak après l'arrivée de la photographie numérique permet de comprendre pourquoi le changement technologique peut perturber le milieu des affaires et puisse être déroutant pour certaines entreprises. Par exemple, Kodak n'a jamais refusé de fabriquer des appareils photo numériques. Par contre, alors que l'imagerie numérique décollait, les avantages que la société avait créés avec des investissements massifs dans la meilleure technologie cinématographique du monde sont soudainement devenus un handicap financier, et des spécialistes de l'électronique et des logiciels se sont glissés rapidement dans l'environnement de la photographie numérique. Les experts disent maintenant que quelque chose de similaire se produit dans le secteur automobile, alors que les moteurs électriques anéantissent les années de développement d’une mécanique de combustion interne concurrentielle plus sophistiquée des constructeurs automobiles allemands.
Un chargeur rapide FLO récemment installé à Calgary, exploité par la société canadienne AddÉnergie. L'entreprise affirme qu'elle ne peut pas répondre à la demande. (Mike Symington / CBC)
Quel que soit l'avenir des stations-service conventionnelles, Travis Allan, vice-président et avocat général du système de recharge de véhicules électriques FLO, a déclaré que le réseau de bornes de recharge électriques rapides de son entreprise était en pleine expansion.
FLO, qui vient d'annoncer une entente pour installer des bornes de recharge dans les stations Canadian Tire à travers le pays, appartient à la startup québécoise AddÉnergie. En plus de construire un réseau de bornes de recharge, AddÉnergie, une entreprise privée, répertoriée comme une entreprise de "logiciels d'application" fabrique du matériel de recharge pour usage domestique et commercial. L’entreprise est aussi reconnue comme une experte en logiciels nécessaires pour réguler le flux d'électricité et assurer la facturation des clients. AddÉnergie étend ses activités aux États-Unis, notamment grâce à un récent accord avec le géant de l'électricité Consolidated Edison. Bien que tous conviennent que les propriétaires de véhicules électriques se rechargeront de plus en plus à la maison, il y aura toujours de nombreuses raisons, en plus des longs trajets, qui feront que les gens voudront avoir accès aux bornes de recharge publiques. Dans les centres urbains avec stationnement dans la rue, comme à New York et à Montréal, par exemple, il sera toujours nécessaire de trouver un mode de facturation au niveau de la rue. Les véhicules en autopartage, les entreprises de transport en commun et l'arrivée éventuelle de véhicules autonomes contribueront également à la demande de réseaux de bornes de recharge. Selon certains rapports, l'entreprise de dépanneur et de station-service basée au Québec, Couche-Tard, qui opère sous la marque Circle K dans le monde entier, utilise sa filiale en Norvège pour ouvrir la voie à la recherche sur la façon de continuer à tirer profit de la recharge de VÉ. Même dans les stations-service existantes, des études montrent que les dépanneurs associés sont une source de profit plus importante que les ventes de carburant. Couche-Tard explore la meilleure façon d'offrir des services à un public captif de clients pendant que leurs véhicules se rechargent. Une autre nouvelle entrée dans le secteur est le Ivy Charging Network, basé en Ontario, qui installe actuellement 163 bornes de recharge dans plus de 70 emplacements à travers la province. Entreprise privée détenue conjointement par Ontario Power Generation et le distributeur d'électricité Hydro One, Ivy stimulera efficacement les affaires de ses sociétés mères en facilitant l'utilisation des véhicules électriques, a déclaré la coprésidente d'Ivy, Theresa Dekker. "Le réseau électrique de l'Ontario est très propre, et il est donc logique d'utiliser notre électricité pour aider à soutenir l'adoption accrue des véhicules électriques et à accroître l'utilisation du produit", a déclaré Dekker. Comme pour les autres services publics d'électricité au Canada et dans le monde, le besoin de vendre plus de produits signifie qu'il y aura une pression du marché pour trouver des moyens de pomper des volts, même si les stations-service conventionnelles finiront peut-être par disparaitre complètement. Reportage de: Don Pitts CBC News
Contribution: André H. Martel
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