Audition de Association des Véhicules Électriques du Québec - AVÉQ pour le projet de loi 184 voulant favoriser le déploiement de bornes rapides! Avec Simon-Pierre Rioux, Président de l'AVÉQ
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Selon une entrevue effectuée par TVA Nouvelles ce dimanche, tout porte à croire que la nouvelle politique énergétique du Québec qui sera présenté avant la fin de l'année comporterait des coupures sur les incitatifs de 8,000$ du programme Roulez électrique [http://vehiculeselectriques.gouv.qc.ca]
Le ministre de l'environnement Pierre Arcand s'est voulu rassurant, mentionnant que le gouvernement est bien conscient que des incitatifs sont nécessaires afin de soutenir cette industrie en développement, mais qu'on demanderait un effort de la part des manufacturiers. «Notre objectif est d'atteindre 25% du parc automobile du Québec, donc environ 1 million de voitures électriques. Les manufacturiers devront faire un effort de marketing pour que les gens achètent les automobiles électriques. On doit sentir qu'il y a une progression des ventes» affirme M. Arcand. De plus, on veut travailler de concert avec Hydro-Québec afin de bonifier le réseau de bornes de recharge avec près de 500 bornes sur l'axe Montréal - Québec et en région. Présentement, le Circuit Électrique compte 360 bornes. »»Lire l'article sur le mémoire de l'AVÉQ à la Commission des transports et de l'environnement Une des recommandations de l'AVÉQ lors de la présentation de son tout dernier mémoire, au début du mois de février, était de miser sur la sensibilisation du public, améliorer les incitatifs à l'acquisition d'un VÉ, augmenter l'offre et l'inventaire à travers une loi Zéro Émission, et supporter les efforts d'installation des infrastructures de recharge sur route, autoroute, commerces, logements multi-locatif, et entreprises. La recommandation d'améliorer la sensibilisation passait par un programme gouvernemental d'accès à des spécialistes du VÉ neutres pouvant mieux orienter le public avant leur achat, d'avoir une meilleure visibilité dans chaque concessionnaire avec des affiches présentant les incitatifs à l'achat d'un VÉ ainsi que des brochures pour les consommateurs afin d'éclairer leur décision d'achat en présentant les avantages et défis de rouler électrique. Il est possible qu'avec un montant limité à consacrer aux VÉ, on préfère diminuer l'incitatif au consommateur et prendre ce montant pour le rendre disponible à un programme de sensibilisation. Par exemple, on pourrait diminuer l'incitatif à 6,000$ et prendre la différence, 2,000$, pour le consacrer à des programmes de sensibilisation. C'est un sujet que nous suivrons avec intérêt dans les prochains mois Source: TVA Nouvelles Ce dimanche les membres du Parti Québécois réunis en conseil national ont adopté à l’unanimité une proposition sur l’adoption d’une loi contraignante « Zéro Émission » ayant pour objectif la mise en vente d'une certaine quantité et la mise en disponibilité par tous les constructeurs de tous leurs modèles de véhicules électriques à batterie (entièrement électrique ou hybride rechargeable) disponibles en Amérique du Nord. Rappelons que l’objectif de la loi zéro émission est de forcer les constructeurs automobiles à vendre, au prorata de leur vente, un quota de voiture électrique rechargeable sous peine d’amende salé et ceux dépassant leur quota un crédit. Donc, un principe Bonus-malus. Comme le mentionnait notre membre AVÉQ Alain Querry, instigateur de la proposition : « Une des tactiques des concessionnaires pour éviter de vendre des véhicules électriques est le délais de livraisons de plusieurs mois. D’autres, ne mettent tout simplement pas en vente de modèle électrique ici et pas pour une raison de normes ou autres, non, purement parce qu’ils sont contre l’électrification et conservent leur modèle pour les marchés où il y sont forcés par une loi zéro émission.» Il est spécifié « à batterie » pour exclure d’autres options dont l’hydrogène, car nous sommes en train de construire un réseau de borne de recharge efficace et accessible et qu’à un moment donnée il faut choisir une option, la développer et non s’éparpiller. Comme le mentionne Martine Ouellet, Porte-parole de l'opposition officielle en matière de transports, de stratégie maritime et d'électrification des transports « Dans notre stratégie d’électrification des transports, Si nous voulons atteindre notre objectif de 200 000 voitures électrique pour 2022 la loi zéro émissions est un des meilleurs outils pour y arriver sans aucun coût pour le gouvernement». Celle qui se présente à la chefferie du Parti Québecois travaille pour l’avancement de notre expertise en électrification des transports a appuyé la proposition. http://martineouellet.quebec/developper-une-economie-intelligente/ Cette proposition démontre l’intérêt marqué pour l’électrification des transports et des mesures concrète pour s’assurer d’avoir accès à un parc automobile électrique varié, abordable et efficace. Un appui important à l'aube d'une nouvelle consultation sur le projet de Stratégie gouvernementale de développement durable révisée 2015-2020. Par souci de transparence, et pour répondre à la demande de nos membres, voici les documents qui ont été présentés lors de la Commission TR+ENV datant du 2 février 2015. Deux documents sont disponibles, soit la présentation sur écran qui est un résumé des points importants exposés, ainsi que le mémoire complet de 24 pages qui inclus un article de l'AVÉQ décernant un score de 40% au gouvernement pour ses résultats des derniers 14 mois en électrification de la province. Disponible en téléchargement ici au format PDF:
»» Lire l'article écrit par LE COURRIER PARLEMENTAIRE au sujet de l'AVÉQ (partie 1)
Le monde du lobbying et des groupes de pression: le point sur l'AVÉQ [Entrevue] »» Lire l'article écrit par LE COURRIER PARLEMENTAIRE au sujet de l'AVÉQ (partie 2) Le monde du lobbying: Qui est l'AVÉQ? [Entrevue] Contribution: Simon-Pierre Rioux, président AVÉQ Comme nous vous l'avions mentionné dans les dernières semaines [convocation, sommaire du mémoire], l'AVÉQ fut convoquée à la Commission des transports et de l'environnement. C'est un honneur, puisque la Commission ne convoque que les groupes et les individus qui peuvent apporter un éclaircissement et une orientation à de futures politiques sur le sujet. Fort de l'expérience de plusieurs commissions sous notre ceinture, nous avons tout de même été surpris par la qualité des interventions. Détails de cette journée mémorable... En présentant à nos membres en janvier la convocation initiale, nous avons pu faire un retour sur les recommandations passées, faire une mise à jour importante des stratégies à apporter, et tâter le pouls de notre lectorat sur l'orientation de notre mémoire. Cette consultation de nos membres fut importante - c'est vous que nous représentons, tout de même. Cette commission est très importante pour l'avenir de l'électromobilité - ou devrais-je dire, son épanouissement. Car contrairement aux commission publiques auxquelles nous nous sommes volontairement inscrits dans le passé, la Commission TR+ENV était sur invitation seulement. Normalement, les commissions se font devant un comité nommé par un ministre, qui a la tâche d'écouter des mémoires par des regroupements qui font une différence dans la population, autant que par des hurluberlus qui se présentent pour donner leur opinion personnel sans égard au bien commun. Le comité en charge d'écouter notre présentation était composé d'élus du parti au pouvoir, du parti d'opposition, et des autres partis. Le tout avait lieu dans une pièce à l'Assemblée Nationale, avec toute la sécurité et le sérieux que cela signifie. Honnêtement, c'était impressionnant. Pour la première fois, je sentais que ce que nous avions à présenter aurait un impact important, et j'ai pris cette commission à coeur. J'étais accompagné de Michel Gélinas, vice-président AVÉQ et de Pierre Langlois, délégué régional Capitale-Nationale. Ce fut un plaisir d'y avoir participé avec Sylvain Juteau de Roulez Électrique qui présentait son mémoire juste après le nôtre. C'était sa première présence à une commission, et il s'était bien entouré en présence de Daniel Breton - bien connu de ses pairs de l'assemblée - et de Hans Tremblay du Club Tesla Québec. Ces derniers n'ont pas été formellement invités mais en ayant oeuvré pour le mandat ZEV dans le passé, leur offrir un temps de parole était bienvenue. Puisque nous reconnaissons tous les faiblesses actuelles dans l'évolution de l'électromobilité dans la province, les deux présentations étaient très similaires car nous étions d'accord sur les 4 points suivants: nous devons améliorer la sensibilisation, les incitatifs financiers et sociaux, l'accès aux véhicules, et les infrastructures. On ne veut pas simplement que le gouvernement subventionne l'achat des autos, mais aussi qu'une nouvelle économie soit basée sur l'électromobilité pour favoriser les emplois et les entreprises d'ici. Et c'est à ce moment où la magie s'est opérée: puisque nos mémoires respectifs étaient trop longs à présenter dans leur entièreté, nous avons pu travailler en équipe et se relayer les différentes informations. Du côté de l'AVÉQ, la présentation s'est concentrée sur les 4 points ci-haut, bien que notre mémoire discutait aussi des transports en commun, des entreprises et du support gouvernemental pour en faire un projet de société. Du côté de Roulez Électrique, les points les plus importants que nous avions touché ont été repris par Sylvain Juteau, alors que Daniel Breton s'est concentré sur l'importance de supporter les jeunes entreprises qui oeuvrent dans l'électromobilité et qui peuvent développer des marchés niches avec un potentiel d'emplois et d'exportations considérable. Ce furent des moments très forts, voire mémorables, et j'en garderai d'excellents souvenirs. Un vrai travail d'équipe. Un point significatif à noter: il y avait très peu d'opposition à nos recommandations. C'est rafraîchissant, mais surtout exceptionnel! La majorité des élus présents étaient tous d'accord avec la nécessité de bonifier ce qui est présentement fait pour l'électromobilité dans la province. Donc dès le départ, nous étions gagnants. Il y a bien entendu un élu qui m'a mentionné qu'il n'était pas du tout d'accord avec notre position sur l'hydrogène car il se devait de supporter des entreprises de sa région oeuvrant dans le domaine, ou celui du comté de Rimouski qui ne croyait pas qu'une voiture électrique pouvait subvenir aux besoins de la population en région, et que nous n'avons pas réussi à convaincre malgré de nombreux arguments. En présentant à nouveau sa même réticence à Sylvain Juteau, ce dernier lui a finalement cloué le bec en citant deux études: 1) la distance moyenne parcourue par les Canadiens en voiture = 60 km/jour et 2) celle de la population de Rivière-du-Loup = 10 km/jour. BAM! Ce n'est pas toujours évident ces commissions, car il faut une vivacité d'esprit et de riposte bien aiguisée- c'est un peu comme être participant à un jeu télévisé: alors qu'en tant que téléspectateur on répond souvent plus rapidement à la question, pour sa part le participant trébuche sur ce qui semble une évidence car il ressent une pression beaucoup plus importante lié à l'environnement. Sur cette question, Sylvain a vraiment assuré. De plus, les longues questions posées par le ministre Heurtel n'étaient pas toujours très claires pour un non-initié - rendez-vous sur le vidéo ci-bas pour constater! Le seul bémol, qui a été soulevé par l'ancien ministre Sylvain Gaudreau, c'est le fait que l'AVÉQ recommande l'extension des incitatifs financiers jusqu'à un nombre spécifique: 50,000, et qu'on doit le bonifier en enlevant la taxe de vente provinciale pour équivaloir à environ 10,000$; pour sa part, Roulez Électrique recommande l'extension des incitatifs de 8,000$ jusqu'en 2018. Mon tour étant passé, je ne pouvais pas y répondre l'évidence: nous avions calculé qu'une extension des incitatifs jusqu'à la fin 2018 équivaudrait à 50,000 VÉ sur les routes. Je me trémoussais dans mon siège derrière celui de Sylvain, je voulais lui chuchoter la bonne réponse, mais j'ai respecté le protocole. Un petit tweet à MM. Gaudreau et Heurtel plus tard en soirée avait pour but d'éclaircir cette question qui m'a vraiment déstabilisé depuis ce moment. Bref, outre ce petit point, sachez que vos représentants en électromobilité vous ont fièrement représenté. On vous aime!! Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour nos membres? Par une température exécrable lundi matin - un blizzard et un froid intense (-23°C/-36°C éolien) sévissait dans la région Montréalaise - nous sommes partis en direction de Québec en Nissan LEAF. Des conditions météos idéales pour une ballade en voiture électrique non? Bah, il nous fallait un peu plus de défi, c'est la raison pour laquelle ma LEAF 2013 n'offra aucun chauffage durant le voyage. En effet, le fameux problème du système de chauffage nouvelle génération des 2013 (pièce mal conçue) s'est finalement manifesté - je savais que ça arriverait un jour, mais là le timing était plutôt mauvais. Donc, à part l'air climatisé qui nous permis de désembuer l'habitacle, notre seule source de chaleur fut les sièges chauffants, ainsi que des Little Hotties dans les gants et les bottes. Arriver à une commission sur l'électrification des transports en voiture à essence aurait-il été acceptable vu les circonstances? Nous auriez-vous pardonné de ne pas conduire dans une voiture électrique à -23°C pendant des HEURES, au péril de notre santé? Le premier commentaire de Sylvain Juteau à notre arrivée fut "Je suis content que tu sois venu avec ta LEAF". Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour rendre Sylvain heureux......... :) Résultat: Un peu de fatigue, sinon rien qui ne peut pas être réglé par une diète riche en fruits, légumes, protéines et chocolat noir. La LEAF devrait passer sous le bistouri bientôt. Mais surtout, une grande satisfaction de savoir que nous avons pu façonner l'électromobilité de demain. Merci à tous ceux qui ont contribué à ce succès avec leurs commentaires et leur dévouement derrière les coulisses. |
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