Bye Aerospace, basée à Denver, développeur de la famille eFlyer, des avions entièrement électriques certifiés FAA Part 23, a engrangé 10 millions de dollars auprès d'investisseurs en capital-risque depuis le début de l'année, en deux séquences distinctes.
Le fondateur et PDG George E. Bye a déclaré que la société utiliserait le nouveau financement pour entreprendre le développement de la nouvelle série 001, le premier prototype propice à la production de son avion eFlyer 2 à deux places. «Depuis la levée des 10 millions de dollars, nous avons complété, début juin, l’évaluation de notre prototype et nous avons déjà procédé à plusieurs vols d'essai du démonstrateur technologique eFlyer 2», a-t-il déclaré. «Actuellement, nous sommes à consolider les éléments de la chaîne d'approvisionnement pour commencer l'assemblage de notre premier # 001, le premier eFlyer 2 prêt pour la production.» Le premier modèle eFlyer de Bye Aerospace sera l'eFlyer 2 à deux places, conçu pour la formation professionnelle, suivi de l'eFlyer 4, conçu pour effectuer du taxi aérien et pour assurer la formation des pilotes. Bye Aerospace affirme que ses avions électriques offriront des coûts d'exploitation cinq fois inférieurs aux avions à moteurs à combustion et bien sûr, zéro émission et une réduction du bruit. L'entreprise estime que l'eFlyer éliminera le rejet de cinq millions de tonnes métriques de CO 2 chaque année seulement dans le cadre de la formation des pilotes. Chrysanthe Gussis, membre du conseil consultatif stratégique de Bye Aerospace, a déclaré: «Le vol électrique est l'avenir du transport aérien, et encore plus maintenant à la suite de la pandémie du coronavirus, alors que la demande d'avions abordables, plus petits et plus verts est en constante augmentation.» CHARGED EVs
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Un regroupement de 15 États incluant le District de Columbia ont signé un protocole d’entente pour rédiger un règlement exigeant que tous les nouveaux camions légers et lourds vendus dans leur juridiction soient électriques d'ici 2050.
Les États signataires du protocole d'entente sont les suivants: Californie, Connecticut, Colorado, Hawaï, Maine, Maryland, Massachusetts, New Jersey, New York, Caroline du Nord, Oregon, Pennsylvanie, Rhode Island, Vermont et Washington. La Californie avait déjà annoncé le mois dernier qu'elle introduirait en 2024 un règlement concernant les camions commerciaux, similaire à celui déjà en place pour les voitures privées. À partir de 2045, l'État exigera que tous les nouveaux camions soient électriques. En plus des plus gros semi-remorques long-courriers, la nouvelle règlementation des 15 États couvrira les grosses camionnettes, les camions de livraison, ainsi que les autobus scolaires et de transport en commun, selon un communiqué de presse émis par des États du Nord-Est pour la gestion coordonnée de l'utilisation de l'air le (NESCAUM ).
Freightliner eM2 camion courrier électrique
Le regroupement NESCAUM confirme que les États participants espèrent atteindre un objectif intermédiaire de 30% de véhicules zéro émission d'ici 2030, avant une électrification complète d'ici 2050. Pour atteindre ces objectifs, les États auront besoin d'une infrastructure de recharge de camions, inspirée de la structure présentée le mois dernier par les États de la côte ouest. Les services publics d'électricité prévoient installer 27 bornes de recharge rapide à courant continu de grande puissance le long du corridor de l’Autoroute 5 d'une longueur de 2 000 km du Mexique au Canada, couvrant la section incluant la Californie, l'Oregon et l'État de Washington. Cette décision, à long terme, pourrait être une bonne nouvelle pour les entreprises qui ont déjà une longueur d'avance dans l'électrification des camions lourds et potentiellement favoriser Nikola et Tesla, qui prévoient lancer bientôt des camions semi-remorques zéro émission. L'électrification des camions commerciaux pourrait, en théorie, être incluse dans un projet de loi conciliant toutes les infrastructures de transport , mais pour le moment, c'est loin d'être certain dans l'environnement politique actuel. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Rivian confirme qu'elle n'utilisera pas de concessionnaires franchisés pour vendre ses véhicules27/2/2020
Avec l'aimable autorisation de Rivian
Il y a tellement d’effervescence aujourd'hui qu'il est difficile de tout suivre. Les sociétés spécialisées dans le secteur des combustibles fossiles annulent de nouveaux projets d'exploration en Pennsylvanie , au Canada et en Australie . On parle de plus en plus de responsabilité sociale, et Tesla vend des dizaines de milliers de voitures électriques par mois partout dans le monde.
Il y a une autre métamorphose qui concerne les concessionnaires automobiles. Tesla n'a toujours pas le droit de vendre directement à des clients dans plusieurs États américains. Les associations de concessionnaires franchisés essaient furieusement de mettre la main sur les ventes directes alors qu'elles travaillent à protéger leur statut de monopole. Mais Tesla a récemment conclu un accord avec l'État du Connecticut qui lui permet de louer ses voitures directement à des personnes vivant dans l'État et selon le Colorado Sun, le Colorado envisage une législation qui permettra à tous les constructeurs de voitures électriques de vendre directement aux consommateurs.
Selon The Drive, Rivian est évidemment en accord total avec la loi sur la vente directe du Colorado et souhaite également pouvoir vendre directement à des clients dans d'autres États . «Nous pensons que nos clients seront mieux servis et auront l'expérience la plus transparente de vente et de service», a déclaré le vice-président des relations publiques de Rivian, James Chen, lors d'un entretien téléphonique. «Nous n'irons pas vers un système de concessionnaires franchisés, point final.» «Les relations de Rivian avec ses clients seront très différentes. Nous souhaitons que le client ait une expérience transparente avec nos véhicules électriques. Cela signifie qu'avec leur permission, nous aurons une connectivité directe avec eux et non par le biais d’un revendeur », a-t-il ajouté. À moins qu'un client décide de ne pas vouloir partager ses données, Rivian prévoit surveiller le véhicule de chaque client pour tout problème qu'il pourrait rencontrer. «Avec leur permission, nous pourrons surveiller leurs véhicules pour nous assurer qu'ils fonctionnent dans des conditions optimales: que l'énergie à travers les cellules est équilibrée de manière appropriée, que la charge fonctionne bien, que les moteurs sont à leur efficacités maximales, que les systèmes de refroidissement pour la batterie, des moteurs et de la cabine fonctionnent tous conjointement », a expliqué Chen. «Si nous décelons un problème, nous pourrons contacter ce client, peut-être même avant que le client ne réalise qu'il y a un problème avec sa voiture. Et s'il s'agit d'une mise à jour ou d'un correctif logiciel, nous pourrons mettre à jour ces informations sur le réseau cellulaire à l’heure qui leur convient, par exemple à 2 heures du matin lorsque la voiture est stationnée à la maison et en mode de recharge et que le propriétaire dort. Ce que nous ne pourrions faire si nous devions passer par un concessionnaire franchisé. » Rivian dit avoir obtenu une licence de concessionnaire automobile en Arizona et travaille pour acquérir des licences dans le Massachusetts, la Californie, la Floride et l'Illinois. Dans les États où elle ne peut pas vendre directement aux clients, Chen dit que Rivian effectuera ses ventes par le biais de commandes passées dans les magasins des États voisins soit par téléphone ou en ligne. Il faut noter que Chen a déjà travaillé pour Tesla, son mandat était de trouver des solutions aux interdictions de vente directe. «À bien des égards, il s'agit du marché libre qui devrait permettre à une entreprise de choisir le modèle commercial qui convient le mieux à son activité», explique Chen. «Qui sait mieux comment Rivian peut exploiter son entreprise, nous ou un franchisé?» Les groupes de concessionnaires n'abandonnent cependant pas la lutte. Ces qui les inquiète le plus, c'est le fait que les voitures électriques nécessitent beaucoup moins d'entretien. Des études démontrent que les concessionnaires tirent plus de la moitié de leurs revenus de leurs opérations de service et de la vente de pièces. Cela en soi devrait alerter les acheteurs sur les raisons pour lesquelles ils devraient sérieusement envisager d'acheter une voiture électrique. Qui veut dépenser tout cet argent pour réparer une voiture conventionnelle quand et non pas si elle se brise? Jusqu'à présent, Tesla s'est battue toute seule contre les lois sur la franchise des concessionnaires. Maintenant, il semble qu'elle ne sera plus seule. Le modèle du concessionnaire franchisé est mort. Les concessionnaires ne le savent tout simplement pas encore. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
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