Citroën affirme que son nouveau véhicule électrique est la « première voiture électrique européenne abordable ». Citroën a dévoilé ce qu’elle prétend être la « première voiture électrique européenne abordable », alors que les constructeurs européens cherchent à relever le défi présenté par les constructeurs chinois de véhicules électriques sur le continent. Le constructeur automobile français a dévoilé sa ë-C3, qui est la première berline entièrement électrique du segment B à être proposée en Europe par un constructeur européen à ce prix. Les prix commenceront à un peu moins de 25 000 € (36 000$ CAD). Elle sera disponible à compter de début de 2024 et proposera une batterie de 44 kWh qui devrait offrir une autonomie de 320 km. L’une des principales critiques formulées à l’encontre de la tendance à l’adoption de voitures entièrement électriques en Europe est le coût d’achat. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), 20 pays de l’UE offrent des incitatifs à l’achat de voitures électriques, et sept autres accordent des réductions ou des exonérations fiscales. Le Forum économique mondial a déclaré que les recherches de cette année démontrent que le coût de possession et d’utilisation d’un véhicule électrique en Europe a baissé, et qu’il est désormais à peu près au même prix ou moins cher en termes de coût total de possession que les voitures à essence ou diesel. Thierry Koskas, PDG de Citroën, a déclaré que l’entreprise répondait à un besoin spécifiquement européen du marché avec sa « nouvelle berline ë-C3 confortable, entièrement équipée, spécialement conçue et fabriquée en Europe, et extrêmement abordable ». L’annonce de Citroën intervient dans le cadre d’une enquête de l’Union européenne sur les voitures électriques à bas prix en provenance de Chine. En lançant l’enquête anti-subventions en septembre dernier, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a accusé la Chine de « fausser le marché ». Le marché des véhicules électriques est une « industrie cruciale pour l’économie propre » en Europe, a-t-elle déclaré, mais « les marchés mondiaux sont désormais inondés de voitures électriques chinoises moins chères » dont les prix sont maintenus « artificiellement bas par d’énormes subventions de l’État ». L’Europe est le deuxième plus grand marché pour les véhicules électriques après la Chine. La Chine est de loin le plus grand fabricant de véhicules électriques au monde. La Chine a depuis riposté, avertissant que l’enquête pourrait nuire aux relations commerciales entre la Chine et l’Europe et elle ajoute qu’elle pourrait forcer l'augmentation des prix de ventes pour les consommateurs européens. La Chambre de commerce de l’UE de Chine a demandé à l’union Européenne de « réfléchir à deux fois » et de ne pas recourir à « des outils commerciaux unilatéraux pour bloquer les véhicules électriques chinois dans l’UE et ainsi d'en augmenter le coût ». Euronews Euronews.next Contribution: André H. Martel
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Les voitures électriques existent depuis plus longtemps que beaucoup ne le pensent. Il y a environ 80 ans, par exemple, Peugeot en fabriquait des centaines.
En 1941, face à l'occupation allemande et au rationnement du gaz, Peugeot a développé une petite voiture électrique appelée VLV. Le nom est l'abréviation de Véhicule Léger de Ville, qui se traduit en anglais par «light city vehicle». Alors que la compagnie prévoit mettre plusieurs nouvelles voitures électriques sur le marché, Peugeot a profité de l’occasion pour présenter la semaine dernière cette relique de la Seconde Guerre mondiale. Conçu pour être utilisé par des personnes dont les voitures avaient été réquisitionnées par les forces d'occupation allemandes, ou qui ne pouvaient pas obtenir de carburant en raison du rationnement, le VLV avait été baptisé «voiture vélo» par Peugeot. Il était monté sur quatre roues, mais l’espace entre les roues avant était plus large qu’entre les roues arrière. Selon Peugeot, un seul moteur électrique était directement connecté à l'essieu arrière sans transmission ni différentiel. Le VLV avait une autonomie de 70 à 80 km, avec une vitesse de pointe de 34 km/h. Peugeot a construit 377 voitures électriques entre 1941 et 1943 dans son usine de La Garenne, près de Paris. La plupart des véhicules étaient utilisés par les postiers et les médecins. Alors que Peugeot s’est à nouveau concentré sur la production de voitures à essence et diesel après la guerre, il a continué à produire des véhicules électriques au fil des ans. Il a lancé une version électrique de la fourgonnette J5 en 1989, et une variante électrique à hayon la 106 en 1993. La 106 électrique a été produite pendant une décennie, ils ont vendu 3 542 voitures.
1941 Peugeot VLV
La gamme actuelle de voitures de Peugeot comprend la berline e-208 et le multisegment e-2008. Comme la 106 Electric, ce sont des variantes électriques de modèles à combustion interne existants. Avant la fusion avec Fiat Chrysler Automobiles (FCA), qui est en cours, la société mère PSA a déclaré qu'elle offrirait la marque Peugeot aux États-Unis à partir de 2026. La société issue de la fusion, qui adoptera le nom de Stellantis, a pour ambition d'être un leader mondial de la mobilité durable . PSA a déclaré que sa marque DS dirigerait les efforts d'électrification. DS a vu le jour comme une version haut de gamme de la marque Citroën de PSA. Citroën a récemment dévoilé à la fois une fourgonnette électrique et sa berline électrique compacte ë-C4 . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le président français Emmanuel Macron, au centre, portant un masque protecteur, écoute les explications d'une employé en compagnie du PDG du constructeur automobile français Valeo, Jacques Aschenbroicha, à Etaples, dans le nord de la France, le 26 mai 2020.
Le gouvernement français injectera plus de 8 milliards d'euros (8,8 milliards USD) pour éponger les pertes énormes causées par les quarantaines et espère profiter de la crise pour faire de la France le premier producteur de véhicules électriques en Europe.
A partir de la semaine prochaine, les consommateurs pourront obtenir un incitatif pouvant monter jusqu'à 12 000 euros du gouvernement pour l'achat d'une voiture électrique dans le cadre d'un plan historique dévoilé hier par le président français Emmanuel Macron.
"Notre pays ne serait pas le même sans ses grandes marques , Renault, Peugeot, Citroën", a déclaré Macron, dénonçant une crise sans précédent pour l'industrie qui a vu sa production, en France seulement, chuter de plus de 90%. Les constructeurs automobiles et les gouvernements du monde entier sont aux prises avec des pertes similaires. Les politiciens sont divisés sur l'opportunité et la manière de renflouer une industrie qui a déjà obtenu des milliards de dollars en soutien gouvernemental il y a dix ans lors de la crise financière de 2008 et qui doit maintenant assumer de nouveaux coûts et vivre des perturbations majeures face une demande croissante de voitures autonomes et plus propres. Le plan de 8 milliards d'euros de Macron comprend une garantie de prêt du gouvernement français de 5 milliards d'euros en cours de négociation avec Renault, le constructeur automobile français en grande difficulté, qui se rajouteront aux millions que le gouvernement a déjà dépensés pour des allocations de chômage temporaires aux travailleurs de l'automobile invités à rester chez eux pour se protéger contre le virus. Le nouveau plan comprend des subventions gouvernementales pour encourager les consommateurs à abandonner leurs vieilles voitures et à acheter des modèles à faibles émissions, et des investissements à plus long terme dans des technologies innovantes. Macron s'est fixé pour objectif de produire 1 million de voitures électriques en France d'ici 2025. «Notre pays devrait être avant-gardiste», a-t-il déclaré. «Nous devons non seulement sauver l'industrie, mais la transformer.» Le plan de Macron semble ambitieux. Les voitures électriques ne représentent encore qu'une fraction des ventes d'automobiles en Europe, bien que les constructeurs se concentrent de plus en plus sur leur développement pour atteindre les objectifs d'émissions de carbone de l'Union européenne. L’Allemagne est actuellement le plus gros producteur européen de véhicules hybrides rechargeables et tout électriques, le plus gros producteur étant BMW, suivie de près par la francaise Renault. Mais Tesla, aux États-Unis, vend plus que les deux réunis, selon le magazine professionnel EV Volumes. L'Allemagne est également le plus grand marché européen pour les voitures électriques, et les constructeurs du pays multiplient leurs offres. De leur côté, les syndicats français ont bloqué mardi une usine Renault dans l'ouest de la France, craignant que les retombées du virus ne provoquent de nombreuses pertes d'emplois et des fermetures d'usines. Il y a dix ans, les plans de sauvetage comprenaient un bonus gouvernemental pour inciter les consommateurs à acheter des voitures plus récentes, mais cela n'a pas empêché des milliers de suppressions d'emplois. Renault devrait annoncer cette semaine aux syndicats un plan de réduction de ses coûts de production de 2,2 milliards d’Euros, et Macron a déclaré que la garantie de prêt Renault dépendait du maintien en activité de deux usines françaises clés. L'industrie automobile française emploie 400 000 personnes et représente une grande partie de son secteur manufacturier, mais a malgré tout fermé plusieurs salles de montre et suspendu sa production alors que le virus a envahi le pays en mars. Le pays a commencé à assouplir les restrictions le 11 mai dernier. Le plan de soutien à l'industrie arrive à un moment crucial pour le constructeur automobile Renault, qui a dû affronter la COVID 19 en mauvaise situation financière après l'arrestation en 2018 de son PDG vedette Carlos Ghosn. Le ministre français des Finances a confirmé que la survie de l'entreprise était en jeu, et Renault et Nissan ont prévu mercredi une annonce qui devrait aborder l'avenir de leur alliance. Le groupe PSA, qui fabrique des voitures Peugeot et Citroën, est en meilleure condition financière après des années de réduction des coûts sous la direction du PDG Carlos Tavares. PSA a enregistré des bénéfices record l'an dernier, mais a également vu les ventes plonger durant la quarantaine. L’entreprise négocie actuellement un partenariat avec Fiat Chrysler Automobiles pour créer le quatrième constructeur automobile au monde. Les constructeurs automobiles américains ne prévoient pas recevoir prochainement d'aide directe du gouvernement, mais les concessionnaires automobiles et les manufacturiers peuvent obtenir des prêts à faible taux d'intérêt. Certains politiciens américains refusent de renflouer les constructeurs automobiles à la suite des problèmes encourus lors de la crise financière de 2008. En Allemagne, les constructeurs automobiles réclament des incitatifs à l'achat de voitures pour soutenir les principaux employeurs et prévenir les licenciements. L'idée est cependant réfutée par certains législateurs du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel et par un conseil d'experts en économie, qui conseille plutôt de prévilégier des allégements fiscaux et une baisse des coûts énergétiques pour toutes les entreprises au lieu de favoriser une seule industrie. Une décision sur la question pourrait intervenir dès la semaine prochaine. L'Italo-américaine Fiat Chrysler, qui a son siège social aux Pays-Bas et sa base financière en Grande-Bretagne, a sollicité ce mois-ci une demande de prêt de 6,3 milliards d'euros (6,9 milliards de dollars) auprès du gouvernement italien. Cette demande a déclenché un débat en Italie à savoir si cet argent devrait être mis à la disposition d'entreprises ayant leur siège social à l'étranger. Pour sa part, le gouvernement britannique envisage de renflouer en dernier recours des entreprises dont la disparition affecterait de manière disproportionnée l'économie. Le Financial Times a rapporté dimanche que Jaguar Land Rover faisait partie de ceux qui avaient approché le gouvernement leur offrant d’acquérir une participation fincière dans le cadre d'un plan de sauvetage élargi. Déjà, le Groupe McLaren a annoncé hier qu'il supprimait 1 200 emplois, un quart de ses effectifs. Time
Contribution: André H. Martel
Fiat-Chrysler Automobiles a enfin trouvé un prétendant - et un partenaire de la mobilité et de l'électrification.
FCA et le Groupe PSA de la France (qui exploite le Citroën, DS, marques Opel / Vauxhall et Peugeot) ont annoncé jeudi avoir conclu un accord de fusion des opérations, ce qui crée le quatrième plus grand constructeur automobile au monde avec un volume annuel estimé de 8,7 millions d'unités. Cet accord constituera une véritable combinaison 50/50 des deux constructeurs mondiaux et devrait permettre à ces deux entreprises d'économiser plus de 4 milliards de dollars par an en coûts redondants sans éliminer aucune de leurs installations d'assemblage. "Dans un environnement en mutation rapide, confronté à de nouveaux défis en matière de mobilité, de connectivité, d’électrification, de partage et d’autonomie, la nouvelle entité tirera parti de sa forte présence mondiale en R & D et de son écosystème pour favoriser l'innovation et relever ces défis avec rapidité et efficacité", a annoncé PSA dans un communiqué. Plusieurs des marques de PSA ont lancé des véhicules hybrides et tout électriques comme la Citroën e-Mahari , de plus, Citroën et Peugeot ont participé au développement de véhicules hybrides diesels / électriques, aux côtés de Mercedes-Benz . Pour FCA, cependant, il s’agit là d’un projet ambitieux pour une entreprise dont la plus grande préoccupation en matière de développement durable au cours des dernières années a sans doute été de développer la technologie de désactivation des cylindres pour ses modèles V-8. Bizarrement les efforts d'électrification de FCA continuent de prendre du retard sur le secteur, en particulier par rapport autres constructeurs automobiles. Plus tôt cette année, la société a déboursé près de 2 milliards de dollars pour acquérir des crédits d’émission de Tesla en Europe jusqu’en 2022; il est également l’un des rares constructeurs automobiles à s’associer à l’administration Trump dans son différend avec la Californie concernant les normes d’économie de carburant et d’émission applicables aux niveaux fédéral et américain. L’accord n’en est qu’à ses débuts et il reste encore beaucoup à faire avant que l’une ou l’autre des deux entreprises ne puisse se tourner vers de nouveaux projets, mais nous voyons peut-être déjà les premiers signes de réduction des coûts d’opération des deux entreprises. La feuille de route des produits d'Alfa Romeo a été dépouillée de certains de ses modèles , ne conservant que trois multi segments et la berline Giulia. Il reste à voir où la nouvelle entité choisira de concentrer ses efforts en matière d’électrification et d’autonomie, mais des rumeurs circulent autour de la Fiat 500e réinventée, qui devrait être réintroduite l’année prochaine. Le constructeur de luxe Maserati s'est déjà engagé dans l'électrification de sa gamme. Un hybride Ghibli devrait être dévoilé en 2020 et un concept de voiture sport entièrement électrique suivra par la suite. Du côté de PSA, une version électrique de la Corsa à hayon Opel devrait être la première voiture électrique dédiée de la société post-GM; elle partage l'architecture du groupe motopropulseur avec le DS 3 Crossback de la société sœur Citroën. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
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