GM a annoncé il y a deux semaines qu'il soutiendrait la suppression des normes d'émissions de véhicules électriques de Donald Trump en se rangeant du côté de l'administration face à la Californie.
On pourrait penser que GM, avec ses initiatives pionnières Bolt EV soutiendrait la réduction des émissions. Mais quelque chose ne semble plus tourner rond chez GM concernant les véhicules électriques depuis ces dernières années. Le dernier indice est l’annonce selon laquelle la société mettrait bientôt sur le marché un véhicule multi segment, le Menlo, qui aurait pu être très compétitif sur le marché américain mais qui ne sera offert qu'en Chine. Vendredi, GM a annoncé la venue de la Chevrolet Menlo EV, qui aurait une autonomie de plus de 320 km. Ce pourrait être une voiture très convaincante pour les États-Unis et, selon les spécialistes GM aurait déjà dû commercialiser ce véhicule sur le marché américain. La Chevy Menlo EV arbore le design athlétique du véhicule concept tout-terrain sportif FNR-X de Chevrolet, qui illustre la passion de la marque pour l'innovation et l'ingéniosité». Dans la classe des multi segments, GM a précédemment décrit sa Bolt comme un micro-multi segment. Mais au mieux, c'est un véhicule à hayon. De manière réaliste, la Bolt ferait mieux en Europe, où les petits véhicules foisonnent sur la route. C’est dommage que GM ait vendu Opel au groupe PSA, avec sa variante Ampera E Bolt, alors que les ventes commençaient à décoller. Zoe de Renault, le véhicule électrique le plus vendu en Europe, ne tient pas la route comparativement à la Bolt 2016, incluant son modèle 2020. Aux États-Unis, les microvoitures ne sont pas populaires. Pour aggraver les choses, le réseau de concessionnaires Chevy fait la promotion de voitures et de camions de plus en plus gros. GM a annoncé le Menlo pour la première fois en août sans mentionner les deux véhicules électriques que GM était censé mettre sur le marché en fonction de leurs recherches et développements en matière de véhicules électriques. Le constructeur automobile avait également promis de lancer dans les 18 prochains mois deux nouvelles voitures électriques basées sur la Bolt EV. Cependant, il n’est toujours pas question de ces nouveaux véhicules électriques pour le marché nord-américain, même si GM a annoncé la mise en production de la Buick Velite 6 EV et Baojun E200, deux véhicules exclusivement chinois fabriqués en Chine par des coentreprises, alors qu’aucun de ces véhicules n’est issu du concept de la Chevy Bolt EV. Cependant, il semble que GM travaille sur une version utilitaire du Bolt EV, ce qui est probablement ce que GM avait vraiment en tête dans son annonce de 2017. En outre, GM a déposé une marque «Bolt VUÉ» plus tôt cette année. Le mois dernier, lors du lancement de la Bolt EV 2020, on remarquait que la seule différence par rapport au prototype Bolt de 2016 était que les cellules LG Chem avaient amélioré leur portée de 10%. GM a annoncé son intention d'investir 300 M $ dans son usine d'Orion, où est fabriqué la Bolt, afin de fabriquer un autre VÉ basé sur le modèle. GM a également annoncé que son prochain véhicule américain serait une Cadillac, l’image ci-dessous étant un teaser. GM envisage également de relancer sa marque Hummer avec un VÉ revampé.
Quelque chose semble avoir très mal tourné chez GM. Les véhicules électriques promis ne se matérialisent pas sur le marché américain et le fabricant est maintenant à la traîne en ce qui concerne l'adoption des véhicules électriques, même s'il a été le pionnier du marché des véhicules électriques à longue portée abordables il y a près de 4 ans. Son seul véhicule électrique, le Bolt, devrait être mis à jour, ses subventions fédérales arrivent à la fin, la batterie 2016 Bolt + 10% est de moins en moins compétitive. Les investisseurs sont furieux et implorent le constructeur d’investir dans les véhicules électriques.
Le Menlo pourrait être un multi segment parfait pour Chevy à 35 000 USD et pourrait même bien se vendre dans les versions haut de gamme avec une version à traction intégrale. Pourquoi GM n'annonce-t-il même pas un autre véhicule électrique aux États-Unis? Aux États-Unis, GM fait maintenant pression pour des normes d'émissions que les écologistes estiment inacceptables, alors qu'en Chine, ou le gouvernement veut plus de véhicules électriques, GM annonce plus de VÉ. Reconnu initialement comme un leader des véhicules électriques aux États-Unis, GM est devenu l'un de ses plus puissants détracteurs. Les membres du conseil d'administration de GM, devraient exiger des réponses ou des lettres de démission de Mary Barra et Mark Reuss. electrek
Contribution: André H. martel
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Aujourd'hui, Mazda a confirmé qu'elle dévoilerait un nouveau véhicule électrique au Salon de l'automobile de Tokyo le mois prochain, selon le magazine Automotive News .
Mazda développe actuellement un nouveau véhicule électrique, avec des prototypes montés sur une carrosserie croisée de style «CX» . Mais Mazda affirme cependant que ce nouveau véhicule électrique sera un tout nouveau modèle, et non le châssis du CX-30 qui a été repéré sur des prototypes.
On en est encore aux spéculations, considérant que la voiture n'a pas encore été dévoilée et n'a été aperçue que sous forme de prototype. Bien que Mazda n’ait pas annoncé de date de sortie, certaines déclarations laissent croire que le premier véhicule électrique de Mazda serait sur la route en 2020 . Tout ce que nous savons est que cette voiture sera un tout nouveau modèle, mais par contre, il a été confirmé que Mazda prévoit par contre proposer des modèles tout électriques et hybrides rechargeables en Amérique du Nord. Le groupe motopropulseur électrique du prototype est équipé d’une batterie de 35,5 kWh. Il peut fournir une puissance de 105 kW (142 ch) et un couple de 264 Nm (195 lb-pi). Nous ne savons pas encore quelles options de chargement seront disponibles ni quelle autonomie aura la voiture. Son autonomie devrait se situer quelque part entre 195 et 225 km avec une batterie de cette taille. Ces chiffres les placent dans les modèles de base du marché actuel des véhicules électriques: une Nissan Leaf de base dispose d’une batterie de 147 ch et de 40 kWh pour une autonomie de 245 km. D'autres modèles du marché, tels que les Chevrolet Bolt et Kia Niro / Hyundai Kona et Nissan Leaf Plus, offrent des batteries plus puissantes. Mazda a précédemment indiqué que son premier VÉ se situerait entre un CX-5 et un CX-3, ce qui le situerait bien dans la catégorie des véhicules susmentionnés. C'est un segment de voiture populaire aux États-Unis à l'heure actuelle, et alors que la première génération de voitures électriques était principalement constituée de petites berlines à hayon, nous voyons beaucoup de nouveaux véhicules électriques dans la catégorie multi segment. Quelques nouvelles berlines électriques font également leur apparition, les Honda E et Mini Cooper SE offrent des caractéristiques de batterie et de puissance similaires, mais les voitures destinées à l’UE, telles que la Renault Zoe , la Peugeot e-208 et l’ Opel Corsa-e, ont toutes une autonomie de plus de 320 km. Ces véhicules à hayon sont pertinents parce que les anciens véhicules à petites batteries sont proposés à des prix similaires à ceux des derniers véhicules à grandes batteries, ce qui peut être difficile à vendre. Mazda pourrait tomber dans le même piège si son prix était trop élevé. Il faudra probablement fixer un prix plus proche du prix du prix de base (environ 30 000 USD avant les incitatifs), plutôt que le prix d'un Chevy Bolt (environ 37 000 USD avant les incitatifs), ou encore proposer des avantages que Kia, Hyundai et Chevy ne peuvent pas offrir. Nous le saurons le mois prochain au Tokyo Motor Show. Selon Electrek, Mazda a été jusqu’à maintenant absente de dans la stratégie globale d’électrification de sa flotte. À l'heure actuelle, ils n'ont pas de VÉ ou d'hybrides rechargeables sur la route ou annoncés pour l'avenir. Par le passé, ils ont fait preuve de dérision en parlant d'électrification. Au début, ils ne parlaient que des véhicules électriques pour se conformer à la règlementation ZEV et prévoyaient un lancement éventuel en 2019. Et en 2017, Robert Davis, vice-président des opérations nord-américaines de Mazda, semblait tout ignorer de l'état des voitures électriques . Mais ils semblent au moins en venir à la conclusion que la propulsion électrique est inévitable. Ils ont créé une un partenariat avec Toyota pour expérimenter les technologies électriques bien que Toyota soit qu’ère plus avancée qu’eux-mêmes. Ce nouveau modèle ne fera cependant pas issu du partenariat avec Toyota puisqu’il a été conçu exclusivement par Mazda. D'autres modèles hybrides rechargeables seront ajoutés à la gamme Mazda en 2021 et 2022. Mazda est l’un des plus petits constructeurs automobiles du monde. Depuis de nombreuses années, l’une de ses excuses est qu’ils n’avaient pas les ressources nécessaires pour développer de nouveaux groupes motopropulseurs. Mais un plus petit constructeur que Mazda, la compagnie Tesla a pu développer des groupes motopropulseurs électriques, ce qui a fini par transformer l'industrie. D'autant plus que Mazda a consacré de nombreuses ressources à la recherche d'un groupe motopropulseur unique, le moteur rotatif. Ils trouveront sûrement du temps et de l’argent pour développer une technologie aussi simple que des moteurs électriques. Mazda a toujours su fabriquer des voitures sportives et amusantes, qui ne peuvent que se bonifier avec l’électrification. De plus le fait d’être un plus petit manufacturier est avantageux, dans la mesure où c’est beaucoup plus facile de mettre rapidement de nouvelles idées ou un nouveau produit sur la route sans avoir à affronter une structure massive. C’est intéressant de voir Mazda entrer enfin dans la mêlée et faire un effort sérieux pour joindre le groupe. electrek
Contribution : André H. Martel
Après des années d’ investissements et une tentative ratée, Ford Motor Co. n’a toujours pas livré de véhicule électrique intéressant.
Cela devrait changer en 2020 avec l'introduction du premier VÉ à longue autonomie de Ford, un multi segment inspiré par la Mustang que l’on souhaite nommer le Mach E et qui devrait rapidement être suivi l’année suivante par un F-150 tout électrique, et de deux multi segments électriques vers fin de 2022. On prévoit mettre sur le marché deux véhicules additionnels durant la même période.
Ford a peut-être cédé l'engouement pour les véhicules électriques à Tesla, Nissan et General Motors, mais la direction affirme que Ford n'a rien manqué, compte tenu de la faible demande et des marges de profit encore très faibles pour les véhicules électriques actuels. Ce délai leur a permis de voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, Ford pense maintenant avoir résolu le problème qui préoccupe les fabricants depuis une décennie: comment fabriquer des véhicules électriques populaires et rentables. Nous arrivons au bon moment", a déclaré à Automotive News Ted Cannis, directeur mondial de l'électrification de Ford . "Nous aurions pu décider de construire plusieurs modèles de véhicules, mais nous allons plutôt nous concentrer sur ce que nous faisons de bien: les véhicules utilitaires, les fourgonnettes, les camionnettes, les véhicules de performance et les VUS. Nous avons des clients fidèles, nous connaissons notre base et les marges de profits sont plus intéressantes." La stratégie de Ford consiste à électrifier d’abord certaines de ses marques les plus connues, de façon à ce que les clients prudents ne soient pas effrayés par les nouvelles technologies d’un véhicule sans historique. Ford planifie ensuite une vaste campagne marketing mettant en valeur la performance des véhicules, afin que les clients puissent comprendre en quoi un véhicule électrique peut être plus amusant à conduire ou plus efficace au travail que son équivalent à combustion interne. Les segments de marché ciblés devraient permettre à Ford d'établir un prix de vente des véhicules suffisamment compétitif pour compenser le coût plus élevé du développement des dits véhicules électriques, affirment les experts. Le défi pour Ford est de s’approcher du prix que se vendront les véhicules électriques quand les crédits d’impôt fédéraux commenceront à disparaitre. Les débuts de Ford en électrification produisirent des véhicules tels que la Focus Electric, ainsi que les hybrides rechargeables C-Max et Fusion. La Focus VÉ, commercialisée en 2011 qui offrait une autonomie de 160 km, résultait d'un prêt consenti par le gouvernement Obama pour aider à créer des véhicules énergétiques. Alors que Ford et d’autres manufacturiers étaient limités à l’époque par des coûts de développement élevés et une autonomie relativement courte, ils ont tiré des enseignements précieux de ces premières tentatives, a déclaré M. Cannis. La première vague de véhicules rechargeables a été ou sera abandonnée. "Il est essentiel de penser d'abord au client", a-t-il déclaré. "Ce doit être plus qu'un véhicule de conformité. Il doit offrir beaucoup plus." Ford a annoncé sa stratégie en matière de véhicules électriques cette année avec la publication d’une vidéo montrant un prototype de F-150 électrique tirant 10 wagons de chemin de fer à deux étages chargés de 42 F-150, d’une capacité d’environ 625 tonnes. La vidéo était essentiellement un coup de marketing, mais elle prouvait que Ford était sérieux en ce qui concerne les camions électriques. De son côté, le chef de la direction de Tesla, Elon Musk, a déclaré, sans fournir de preuves, que le prochain pickup de Tesla pourrait remorquer jusqu’à 150 tonnes. Mais Ford était le premier à faire la démonstration de la capacité de remorquage parmi tous les constructeurs automobiles. « Pour les consommateurs, le fait d'être écologique, n'est pas nécessairement le facteur clé pour influencer l’achat » , a déclaré Sam Abuelsamid, analyste principal de la recherche chez Navigant Research. « Les consommateurs recherchent d'autres attributs. » « Ford veut démontrer que, même s'il est alimenté par une batterie, un pickup électrique fournit toujours ce qu'un F-150 a toujours fourni." Selon les statistiques internes de Ford, l'intérêt pour une camionnette électrique a bondi après la vidéo. Selon Cannis, 18% des personnes interrogées dans le cadre d'un sondage interne ont indiqué après avoir visionné la vidéo qu'elles envisageraient d'acheter un tel véhicule, contre 10% auparavant. Transformer cet intérêt en ventes ne devrait pas être trop difficile, a ajouté Cannis. "Il y a de plus en plus de gens qui souhaitent faire l’acquisition de véhicules électriques", a-t-il déclaré. "Sur les 800 000 camions de séries F vendus chaque année, 10% sont intéressés à acquérir un pickup électrique. Cela représente quand même 80 000 véhicules. C’est énorme." Et le prix que Ford facture pour ses camionnettes à essence devrait lui permettre d’offrir une version électrifiée à ses clients à un coût comparable, a déclaré Abuelsamid. "La compagnie va cibler des segments où ils n'auront pas à trop les subventionner ", a-t-il déclaré. "Ils ne suivront pas la route de la Chevy Bolt ou de la Nissan Leaf." Ford vise des hautes performances et une grande autonomie avec son futur Mach E. On a choisi un modèle inspiré de la Mustang afin que les clients ne se sentent pas dépaysés. Pour son futur Mach E, Ford prévoit des performances et des capacités supérieures au Mustang dont ils se sont inspirés afin que les clients puissent comparer et apprécier ses performances, a déclaré Cannis. Les berlines intermédiaires multi segments électriques prévues pour l'année 2023 devraient se retrouver dans les modèles en grande demande. Ford a l'intention d'introduire en Amérique du Nord six véhicules électriques d'ici 2022, et un total de 16 véhicules à l'échelle mondiale d'ici là. "Personne n'a encore atteint des volumes substantiels, et ils ne sont toujours pas profitables", a déclaré Abuelsamid. "Tesla a su créer de l’intérêt chez le consommateur, mais ils n'ont pas encore trouvé le moyen d'en faire un commerce rentable." En revanche, Ford est tellement confiant dans sa stratégie que le responsable du produit électrique Hau Thai-Tang a promis que ses véhicules électriques seraient profitables. "Nous sommes en très bonne position", a déclaré Cannis. "Je pense que nous allons surprendre et choquer beaucoup de gens." Automotive News Canada
Contribution: André H. Martel
Le mois dernier, lorsque General Motors a annoncé un investissement de 300 millions de dollars dans l’usine qui fabrique la Chevy Bolt EV, l’annonce n’avait cependant pas donné de détails concernant les futures productions de l’usine.
Le dépôt d’une nouvelle demande de marque, révélé pour la première fois par la direction de GM, lève le un peu le rideau et nous laisse entrevoir un indice.
General Motors a déclaré qu'il utiliserait l'investissement de 300 millions USD pour construire une nouvelle voiture électrique en plus de la Bolt. D'après les précédentes informations de GM, ce véhicule serait probablement un petit VUS électrique, bien que GM n'ait pas encore confirmé la teneur de son projet. Le 9 avril dernier, GM a déposé auprès de la « US Patent and Trademark Office » une demande pour un modèle portant le nom "Bolt EUV" pour le développement d’un véhicules automobile ". Le dépôt de la demande n’indique pas ce que l’acronyme peut signifier, mais si "Bolt VÉ" signifie "véhicule électrique" et "VUS" signifie "véhicule utilitaire sport", il va de soi que "VUÉ" pourrait faire référence à un "véhicule utilitaire électrique", confirmant un peu plus la rumeur qui voudrait que le nouveau frère de la Bolt pourrait être un VUS électrique ou un véhicule multi segment électrique. GM a confirmé que la nouvelle voiture que l'on prévoit assembler à la même usine que la Bolt, c'est à dire à son usine d'Orion sera construite sur la plateforme de la voiture électrique BEV2, plutôt que sur la future plateforme BEV3 de la société, qui devrait faire ses débuts avec son premier modèle électrique de luxe, un Cadillac VUS en 2022. Entre-temps, il semble fort probable que la société ouvrira la voie avec un VUS électrique de Chevrolet. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le président Trump réitère à nouveau ses commentaires négatifs au sujet des véhicules électriques!1/4/2019
Le président Trump n'a pas mâché ses mots et n’a pas modifié sa politique concernant les véhicules électriques. Il prétend toujours que ce n’est pas une bonne idée.
Lors d'un rassemblement jeudi soir dernier à Grand Rapids, Michigan, Trump a poussé d’un cran ses critiques, parfois difficiles à suivre, sur les voitures électriques sautant de pied ferme sur la proposition du Nouvel Accord Vert (New Green Deal) des démocrates, pour suggérer que cette politique limiterait le nombre de véhicules par ménage.
«Plus d'avions, plus de vaches, une voiture par famille», a-t-il déclaré, ajoutant: «Vous savez, je ne pense pas qu'une seule voiture par famille serait acceptable au Michigan, n'est-ce pas? Trump donnant l’impression de réfléchir à cette restriction rajoutait : «Et il s’agirait évidemment d'une voiture électrique, même si elle ne fait que 260 km? Ou peut-on aller avec 260 km ... Chérie, où puis-je recharger ma voiture? " L'Administration Trump mène depuis un certain temps une offensive contre GM . Le constructeur automobile a annoncé, en novembre, un changement radical de sa future stratégie et malgré l’offensive négative de l’administration Trump, il a tout récemment confirmé un investissement de 300 millions de dollars dans son usine du Michigan qui assemble déjà la Chevrolet Bolt EV, afin d'y assembler un deuxième véhicule électrique que l’on avait initialement prévu fabriquer en dehors des États-Unis. "La technologie 100% électrique ne fonctionnera pas", a déclaré Trump à la fin de l'année dernière, alors qu’il critiquait la stratégie de GM visant à passer aux voitures tout électriques. "C'est merveilleux de produire un certain pourcentage de voitures électriques, mais mettre l’accent sur une production entièrement électrique est, je pense, une erreur", a déclaré Trump, concernant la décision de Mary Barra, PDG de GM. [Remarque: il n’est pas fait mention dans le texte intégral du « Green New Deal », de limiter le nombre de voitures par famille, ou de limiter le nombre de voitures ou de véhicules.] Sommes-nous surpris? Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
General Motors a annoncé vendredi la mise en production d'une deuxième voiture, en plus de la Chevy Bolt EV.
On s’attend généralement à ce que le nouveau modèle soit un VUS multi segment un peu plus grand, bien que GM ne le confirme pas pour le moment. Il partagera la plateforme de la Bolt plutôt que la nouvelle plateforme BEV3 de GM, qui devrait entrer en production avec un modèle Cadillac dès 2021.
En janvier, la société a annoncé que Cadillac deviendrait sa marque phare de véhicules électriques qui devrait lui permettre de rentabiliser ses voitures électriques d’ici 2023. Les Cadillac seront évidemment plus dispendieux que les véhicules Chevrolet. Le Bolt EV, ce nouveau modèle que l’on annonce et une nouvelle gamme de voitures électriques construite sur la plateforme BEV3 sont les premiers fruits des efforts de GM pour passer à sa prochaine étape axée sur les voitures électriques dans le cadre de sa nouvelle vision, annoncée en 2017, pour créer un monde à "zéro accidents, zéro émission et zéro congestion ", a expliqué Barra. "Ce nouveau véhicule électrique de Chevrolet est une autre étape positive dans notre engagement pour un avenir 100% électrique", a-t-elle déclaré dans le cadre de la conférence de presse de vendredi dernier.
Dans le cadre de cette nouvelle annonce, GM a confirmé son intention d'investir 300 millions de dollars dans son usine du canton d'Orion, dans le Michigan, la même usine ou l'on construit la Bolt ou sera intégré le nouveau modèle.
La nouvelle voiture devait initialement être construite en dehors des États-Unis, mais le président-directeur général de GM, Mary Barra, a déclaré dans le cadre de cette annonce que le nouvel accord commercial États-Unis / Mexique / Canada incitait la société à la construire aux États-Unis. Le mois dernier, la société a cessé de construire la berline hybride rechargeable Chevrolet Volt. En janvier, le président de la société, Mark Reuss, a laissé entendre que GM ne développerait plus de modèles hybrides rechargeables. L'annonce de novembre, selon laquelle la société fermerait ses usines et mettrait fin à la Volt et à la Chevrolet Cruze, entre autres modèles, avait provoqué un conflit avec le président Trump, qui avait tweeté que "les véhicules tout électrique n’étaient pas une solution". La semaine dernière, il a de nouveau utilisé Twitter pour demander à Barra d'agir maintenant afin de préserver 1,500 emplois dans l'usine de Lordstown, en Ohio, qui produisait la Cruze. L’investissement dans le canton d’Orion devrait créer 400 nouveaux emplois. En même temps, le journal le "Beacon Journal" d’ Akron, dans l’Ohio, a rapporté cque GM avait mis en vente son usine de Lordstown . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Ce n’est pas tout de développer de nouveaux véhicules électriques (BEV), il faut aussi les vendre. S’étant concentré sur l’acquisition des matières premières pour la fabrication de batteries lithium-ion et après avoir développé des normes de production exceptionnelles dans son usine d’assemblage à Fremont, en Californie, Tesla devrait maintenant se concentrer sur les ventes.
Le plus gros obstacle aux ventes de BEV dans le monde entier a été l'intervention des gouvernements sur les marchés. Les crédits d'impôt aux États-Unis sont basés sur le volume et, les deux plus gros vendeurs de BEV du pays, GM et Tesla, dépassant déjà le seuil des 200,000 unités causant une augmentation des prix. Le gouvernement de la Chine, de loin le plus grand marché de véhicules électriques au monde, réduirait d'un tiers les subventions en 2019 et les éliminerait complètement en 2020. L'Europe de son côté est éparpillée en matière de subventions. De plus, quand il est question du succès des ventes de BEV en Norvège en raison de fortes subventions gouvernementales, rappelez-vous que la population de la Norvège est inférieure à celle de New York.
Ainsi, si les subventions diminuent en 2019 pour tous les BEV en Chine et pour Tesla et GM aux États-Unis on se serait attendu à une nette progression des ventes au dernier trimestre de 2018 et à une baisse marquée de ventes en 2019. C’est exactement ce qui se passe sur le marché mondial. En règle générale, les consommateurs sont clairvoyants et les acheteurs d’autos ont tendance à être attentifs aux prix. Les analystes de Wall Street commencent à prévoir une forte baisse des livraisons de Tesla au premier trimestre de 2019. Adam Jonas de Morgan Stanley a prédit cette semaine que Tesla ne livrera que 48,000 unités au premier trimestre. Un autre analyste a abaissé son estimation à 74,700. Il semble évident pour ces spécialistes que les livraisons de Tesla, qui s’élevaient à plus de 90,000 unités au quatrième trimestre, pourraient constituer un sommet à court terme. Alors que le crédit d’impôt fédéral américain accordé aux modèles Tesla est sur le point de diminuer de nouveau pour atteindre 1,875 dollars le 1er juillet, la société ne cesse de faire face à des hausses de coûts de production préjudiciables. Suite à la baisse des subventions, Tesla a coupé les prix deux fois en huit semaines, puis les a relevés de 3% cette semaine. L'augmentation la plus récente des prix est une tentative flagrante visant à amener les consommateurs à acheter leur véhicules avant que cette augmentation ne prenne effet le 18 mars permettant d’augmenter ainsi le nombre des livraisons du premier trimestre de 2019. Par contre, si Tesla se retrouvait avec beaucoup de commandes en main, il deviendrait difficile de livrer la marchandise en moins de trois semaines. Serait-il possible qu’une grande partie de la demande du Model 3 se soit réalisée au quatrième trimestre de 2018. En Chine, la baisse des ventes de BEV a été frappante. Les consommateurs chinois se sont clairement précipités pour acheter des BEV au quatrième trimestre, et la progression était tout aussi évidente que pour Tesla aux États-Unis. Les ventes de BEV en Chine ont totalisé 104,577 en novembre mais sont passées à 72,175 en janvier. Le mois de février est un mois de ralentissement des ventes de biens de consommation en Chine en raison du Nouvel An lunaire et des vacances associées à cet évènement. Pour le marché Chinois, dans son ensemble, les ventes totales de véhicules de tourisme à énergies nouvelles y compris les hybrides et les hybrides rechargeables ont atteint 159,751 unités en décembre et en février, ce chiffre est tombé à 50,783 unités. Donc, les ventes de voitures électriques aux États-Unis et en Chine ont considérablement diminué au cours des deux premiers mois de 2019. Il ne semble pas que le Congrès américain planifie de nouvelles subventions. En outre, il faut bien se rendre compte que les réductions de subventions BEV du gouvernement chinois visent à éliminer les acteurs les plus faibles du marché, une tactique similaire à celle utilisée par le même gouvernement pour restructurer son industrie sidérurgique nationale. Alors que les moteurs diesels, qui représentent encore plus du tiers du marché européen, sont sur le point d’être éradiqués, les manufacturiers automobiles se sont tournés vers une nouvelle cible. La part de marché d’environ 75% de Tesla sur le marché américain des véhicules BEV devient une cible attrayante pour des acteurs aussi importants que GM, Ford et VW. Les ventes de la Nissan Leaf, probablement le meilleur produit de sa catégorie, jusqu'à la venue du Model 3 à 35,000 USD ont chuté à des niveaux précaires aux États-Unis. Nissan a vendu 853 Leaf en Amérique en février. On ne peut malheureusement savoir combien de Chevrolet Bolt ont été vendues en février car la société a cessé ses rapports de ventes mensuels. De plus, la Bolt et la Volt ainsi que la Leaf et le Model 3 et S de Tesla sont des berlines classiques. C’est un modèle qui a perdu une grande part de marché au profit des SUV et des véhicules utilitaires multi segments depuis 25 ans. Les gestionnaires de la banque Morgan Stanley estiment que Tesla disposera d’un flux de trésorerie disponible négatif de plus d'un milliard de dollars au premier trimestre qui pourrait mettre les finances de l’entreprise encore à risque. Les autres constructeurs automobiles ne sont toujours pas parvenus à trouver le meilleur compromis pour un consommateur de BEV. Une industrie toujours en développement qui n’a pas encore réussi à solutionner ses incertitudes. Ne faut surtout pas lâcher car l’avenir est définitivement électrique! Forbes Forbes
Contribution: André H. Martel
Le verre graduable de Gentex pourrait rendre les véhicules électriques plus attrayants; Mission road-trip : la recharge de la Porsche Taycan 2020 sera gratuite et très rapide; Greenlots devient une filiale de Shell, l’un des principaux fournisseurs d’énergie au monde; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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