Hideyuki Sakamoto, vice-président exécutif de Nissan Motor Co., prend la parole lors d'une conférence de presse au siège de la société, le jeudi 28 novembre 2019, à Yokohama, près de Tokyo. (Photo AP / Yuri Kageyama)
Nissan investit 33 milliards de yens (303 millions USD) dans son usine automobile phare de la préfecture de Tochigi au Japon dans le cadre du premier déploiement d'un système de production destiné aux véhicules électriques.
Hideyuki Sakamoto, vice-président exécutif de Nissan Motor Co., a déclaré jeudi que les méthodes de fabrication devaient changer, car les véhicules sont de plus en plus dotés de moteurs hybrides et tout électriques ainsi que de nouveaux éléments pour assurer la connectivité et les services d'intelligence artificielle. Sakamoto a déclaré que les changements de production, qui devraient être complétés l'année prochaine, utilisent la robotique et des capteurs pour réduire le stress physique des travailleurs à la chaîne de montage. Ils seront adaptés à une main-d'œuvre de plus en plus nombreuse composée de seniors et de femmes. Parmi les innovations de l’usine intelligente de Nissan, on compte un système de montage du groupe motopropulseur qui permettra d'installer au moins 27 configurations en une seule procédure. Les pièces, y compris la batterie pour véhicules électriques, seront assemblées sur une "palette" ou un module, pour faciliter l’intégration dans le véhicule. Une autre innovation consiste à programmer le savoir-faire d'un travailleur au système de robotique. Les mouvements seront alors si bien réglés dans le processus de scellage automatisé que les angles et les contacts délicats d'un travailleur humain seront dupliqués. L'avantage d'un tel système est que le travail d'un robot demeure cohérent et inlassable, préservant ainsi la qualité du travail artisanal, selon Nissan. "La compétitivité d'un constructeur automobile réside dans la production, ainsi que dans la conception et le développement technologique", a déclaré Sakamoto à la presse. Les méthodes de production automobile sont restées pratiquement les mêmes depuis le début des années 1900. Mais les véhicules deviennent de plus en plus complexes, car la technologie d'assistance au conducteur, les systèmes hybrides et divers types de batteries doivent être intégrés en fonction du véhicule, a déclaré Sakamoto. Ces nouvelles méthodes de production seront éventuellement déployées dans les usines de Nissan au Japon et ailleurs dans le monde, mais les détails demeurent toujours imprécis. La société Nissan basée à Yokohama, qui fabrique la voiture électrique Leaf, la March sous-compacte en Thaïlande et les modèles de luxe Infiniti, souhaite se doter d’une image innovatrice car elle doit protéger sa réputation en raison de la chute de ses bénéfices et des ventes. L'ancien président de Nissan, Carlos Ghosn, attend son procès pour diverses accusations d'inconduite financière. Nissan a reconnu les défaillances de sa gouvernance d'entreprise. Son nouveau directeur général prendra ses fonctions la semaine prochaine. Le successeur de Ghosn, Hiroto Saikawa, a également démissionné, reconnaissant l'inconduite financière. Tous les autres grands constructeurs mondiaux travaillent sur des véhicules intelligents, connectés et électriques. Mais Nissan a une longueur d'avance dans de nombreuses innovations, notamment les véhicules électriques, en grande partie grâce à Ghosn. Ghosn se dit innocent et accuse d’autres personnes au sein de Nissan de s’être entendues pour se débarrasser de lui et empêcher ainsi une intégration plus complète avec son partenaire français, Renault. CTV News
Contribution: André H. Martel
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GM donne plus de détails sur ses VÉs à venir, Mercedes-Benz offrira un autobus 100% électrique en 2018, le projet Airbus Vahana est prêt pour les essais en vol et Nissan-Renault prépare une importante production de VÉs : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Dans un effort pour réduire considérablement les coûts de fabrication de leurs véhicules électriques, Nissan, Renault et Mitsubishi partageront leurs ressources d'ingénierie pour développer un châssis adapté à chaque modèle que les trois sociétés construiront. Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, s'efforce de faire baisser le prix de détail des voitures électriques afin qu’elles soient aussi compétitives que les voitures conventionnelles.
Malgré le fait que les VÉ possèdent de nombreux avantages par rapport aux voitures à moteur à combustion interne, le grand public continue de rechercher le prix le plus bas. Dans le but d'amener les gens à privilégier les voitures électriques, des gouvernements de partout dans le monde offrent maintenant une gamme étonnante d'incitatifs à ceux qui choisissent de passer à l’électricité. Aux États-Unis, les acheteurs de VÉ peuvent se qualifier pour un maximum de 7 500 $ en crédits d'impôt fédéraux, mais ce qui fait réellement une différence chez certaines personnes ce sont les incitatifs non monétaires comme l'accès aux voies rapides, le stationnement ou la recharge gratuite. En Chine, quelqu'un qui achète une voiture conventionnelle dans une des villes les plus populeuses du pays peut attendre jusqu'à 5 ans pour enregistrer son véhicule. Une personne qui achète une voiture électrique se qualifie immédiatement. Mitsubishi est depuis peu sous le contrôle de Nissan, après qu’un scandale sur l'économie de carburant eût presque ruiné la compagnie plus tôt cette année. La publication d’affaires japonaise Nikkei a rapporté que les trois sociétés utiliseraient le châssis redessiné destiné à la prochaine génération de LEAF - à venir en 2018 - comme base pour chacune de leurs futures voitures électriques. Développer un châssis plutôt que trois réduira significativement les coûts de développement. Les compagnies partageront également des composants clés comme le moteur, l'onduleur et la batterie, ce qui réduira encore davantage les coûts de production. Ghosn s’est donné pour mission d’offrir un VÉ au marché chinois pour 8 000 $ ou moins. Ce ne sera pas un modèle comparable à une Tesla, mais dans un pays qui vend près de 20 millions de voitures par année, de nombreux conducteurs sont à la recherche d'un transport de base plutôt que d'une voiture de luxe. Les véhicules électriques ne sont plus aussi inusités qu’en 2010, au moment où la LEAF a été mise en vente. L'intérêt pour la conduite électrique est à un niveau record. De nombreux observateurs de l'industrie s'attendent à ce que les VÉ deviennent la norme au cours de la prochaine décennie. Des prix plus élevés que les voitures classiques sont la seule chose qui empêche la frontière de se briser. Si Nissan, Renault et Mitsubishi peuvent trouver une façon de réduire le coût de leurs modèles électriques de 20%, elles pourraient devenir la force dominante sur le marché mondial des véhicules électriques. Source : Gas2 Contribution : Peggy Bédard La nouvelle a été confirmée la semaine dernière, le constructeur automobile japonais Nissan a finalisé le rachat d'une participation de 34% dans Mitsubishi Motors (MMC), qui se retrouve maintenant dans l'alliance formée avec Renault.
Carlos Ghosn, PDG de Renault et de Nissan, ajoutera dorénavant à son horaire bien chargé le poste de directeur du conseil d’administration de MMC. Nissan a officialisé la transaction d’un montant de 237 milliards de yens, soit 2,1 milliards d'euros (3 milliards $ CAD). Elle avait entamé les démarches pour le rachat en mai dernier, quelques semaines après que des révélations de falsification de données visant Mitsubishi aient fait surface. Face aux critiques soulevées par cette nomination, Ghosn a fait quelques précisions sur son nouveau rôle, en insistant sur la distinction entre ses différentes responsabilités. Il restera impliqué dans les trois entités, mais dans des rôles distincts. Le PDG actuel de Mitsubishi Motors, Osamu Masuko, conservera son poste de directeur général exécutif, afin de permettre la transformation nécessaire de la compagnie. Selon lui, cette transaction permettra à Mitsubishi de résister aux changements rapides de l’industrie automobile. Grâce à cette nouvelle alliance et au partage de connaissances et de ressources qui en résultera, cette transaction devrait permettre des économies évaluées à environ 25 milliards de yens (320 millions $ CAD) pour les deux prochaines années. Nissan et Mitsubishi prévoient utiliser des plateformes communes pour la construction de leurs voitures dans l’avenir, et Ghosn a tenu a souligner que ce nouveau partenariat ne signifiait en rien la fin de la production de voitures chez Mitsubishi. Selon lui, l’alliance Nissan, Mitsubishi Motors et Renault créera une nouvelle force dans l'industrie automobile pour les faire grimper au top 3 mondial des plus grands constructeurs automobiles au monde, aux côtés de Toyota et de Volkswagen. Source : La Presse Contribution : Peggy Bédard Retour en 2007, Nissan et NEC, un géant japonais des technologies, ont fondé une entreprise de fabrication de batteries, Automotive Energy Supply Corporation (AESC), pour alimenter les programmes de véhicules électriques du constructeur. Les deux entreprises ont depuis investi chacune des centaines de millions dans l'entreprise, qui a commencé à produire les batteries pour la Nissan Leaf en 2010.
Dès 2014, elle est devenue l’un des plus grands fabricants de batteries de véhicules électriques, tout juste derrière Panasonic, fournisseur pour Tesla. La coentreprise a depuis perdu des parts de marché et Nissan s’est montrée très ouverte à s’associer à un nouveau partenaire pour ses futurs programmes pour VÉ, comme pour son nouveau bloc-batterie de 60 kWh. Nous apprenons maintenant que le constructeur automobile cherche à vendre ses parts dans AESC et Panasonic pourrait être intéressée. La nouvelle est venue de Nikkei (via Reuters) : « Nissan Motor Co envisage de vendre sa participation majoritaire dans ses activités de fabrication de batteries de voiture, et discute d'une vente possible avec Panasonic Corp et d'autres sociétés à l'étranger, y compris les chinois », a rapporté le quotidien Nikkei vendredi. « Le constructeur automobile japonais envisage de se départir de sa participation dans Automotive Energy Supply Corporation, une coentreprise fondée avec NEC Corp, après avoir déterminé que l'acquisition des batteries pour ses véhicules électriques, dont son modèle Leaf, serait plus rentable que la production », a rapporté le journal. Des rumeurs laissent croire que Nissan travaillerait avec LG Chem pour sa batterie de nouvelle génération. L'an dernier, le PDG Carlos Ghosn a déclaré qu'il croyait avoir la meilleure option de batterie pour les véhicules électriques. Navigant Research est d'accord avec Ghosn. L'année dernière, ils ont placé LG Chem à la toute première place de son classement des batteries li-ion destinées au transport. Source : Electrek Contribution : Peggy Bédard
En tant que plus important fabricant de VÉ dans le monde, on pourrait croire que Carlos Ghosn, co-PDG des constructeurs automobiles japonais et français Nissan-Renault, se sent menacé par les plus de 300 000 personnes qui ont été prêtes à payer l’équivalent de 1000 $ US pour être sur la liste d'attente des commandes de la Tesla Model 3. Ce chiffre est presque aussi important que le nombre de voitures vendues par l'alliance Renault-Nissan depuis qu'elle a commencé la production de masse de voitures électriques en 2010.
Quand on considère que la Tesla Model 3, avec un prix d'entrée de gamme de 35 000 $ US avant incitatifs, est la première voiture électrique de Tesla à entrer dans le marché de masse, le segment des voitures à prix abordable, il serait tentant de penser qu’il se sent doublement menacé. Après tout, le marché de masse des voitures électriques abordables - par opposition au marché haut de gamme - a été le fer de lance de Nissan depuis le départ. En tant que PDG de Tesla, Elon Musk a toujours accueilli toute concurrence sur le marché des voitures électriques et Ghosn semble aussi enthousiaste d'accueillir le battage médiatique massif entourant le lancement de la Tesla Model 3, qu'il qualifie de « saine compétition » qui devrait permettre d'accélérer la demande pour les voitures électriques. Selon le site Automotive News, Ghosn s'est exprimé ainsi à des membres de la presse début avril, lors d'une visite à l'une des usines de moteurs de Nissan à Iwaki, au Japon. L’article ne précise pas si les déclarations de Ghosn ont été préparées à l'avance ou si elles étaient en réponse à une question d'un journaliste, mais elles ne laissent aucun doute sur sa réaction face à la Model 3. « Le fait que tant de gens soient prêts à payer un acompte pour obtenir cette voiture qui ne sera disponible qu’à la fin de 2017 est un bon signe », a-t-il déclaré. « Une saine compétition pour les véhicules électriques se présente enfin. »
Pendant le plus récent Salon international de l’automobile d’Amérique du Nord (NAIAS) qui se tient présentement à Détroit (11 au 24 janvier), le PDG du groupe Nissan/Renault s’est entretenu avec les médias pendant une quarantaine de minutes. Encore une fois, les propos de Carlos Ghosn n’ont laissé personne indifférent.
Il s’est exprimé sur les dernières critiques de Fiat formulées à l’endroit de l’industrie des véhicules rechargeables, il a abordé les défis qu’Apple rencontrera dans la suite de son projet de VÉ, l’état des infrastructures de recharge et a même commenté la sortie de la Chevrolet Bolt. Voici le résumé de son échange : Au sujet des récentes déclarations du patron de Fiat/Chrysler, Sergio Marchionne, qui a affirmé que l'électrification de l'automobile causerait la désintermédiation parmi les constructeurs, qui perdront progressivement le contrôle de leurs entreprises en ne fabriquant plus les composants essentiels comme les moteurs électriques et les batteries : « Chaque constructeur automobile a une opinion différente ... Mais je pense que l'électrification n’est pas une question de « j’y crois ou je n’y crois pas », l'électrification est en cours. Nous l’aidons à progresser, parce que nous croyons en elle. Nous ne pouvons pas simplement dire « il y a un risque derrière l'électrification » ... le risque est de ne pas y participer, y contribuer ou la comprendre, et cette tendance se maintiendra. » «Nous serons les derniers à vous dire que l'électrification est risquée, parce que nous avons pris l'initiative de présenter des voitures électriques et de continuer dans cette direction en construisant des moteurs et des batteries. D'une certaine façon nous rendons les batteries disponibles à d'autres fournisseurs. Nous avons notre propre batterie, mais en même temps, nous achetons des batteries faites par LG Chemical. » Sur le risque que présente les voitures connectées, la conduite autonome et le projet de voiture électrique d'Apple : « Est-ce qu’Apple est un risque ou une opportunité? Eh bien cela dépend de votre position. Si vous êtes passif et regardez le tout de loin, en ayant peur de perdre le contrôle de X, Y, Z, alors cela représente un risque. Si vous vous dites que c’est intéressant pour le consommateur, que vous souhaitez saisir cette occasion pour construire le système qui pourra l'offrir, alors cela devient une opportunité d'affaires. » Sur la Chevrolet Bolt électrique de GM et comment entend réagir Nissan avec sa LEAF : « De toute évidence, la LEAF subira beaucoup de transformations. Nous avons d'abord annoncé plus d'autonomie, plus de portée. Ce sera véritablement une toute nouvelle LEAF. Nous n’occupons pas le devant de la scène des véhicules électriques pour l'abandonner. Nous allons nous battre, nous allons continuer à développer des voitures. Mais nous tenons à faire nos annonces juste avant la sortie des véhicules, pas trop longtemps d’avance. Nous vous présenterons donc plus de produits, des technologies, des améliorations, une réduction des coûts et plus de portée. » Le patron de Nissan a renchéri en parlant de la nécessité d'une infrastructure de recharge beaucoup plus solide, peu importe la portée des véhicules : « On ne va pas éliminer le stress lié à la portée seulement en proposant de meilleures batteries ... les inquiétudes disparaîtront lorsque nous aurons une infrastructure de recharge vaste et tangible. J’ai acheté beaucoup de voitures dans ma vie, et jamais je ne me suis demandé quelle était la portée de mon véhicule. Pourquoi? Parce qu’il y a des stations d'essence partout. Je ne me souci donc pas si je peux rouler sur 200, 300 ou 400 km, je sais que je pourrai m’arrêter à tout moment pour faire le plein. Pourquoi les gens sont-ils inquiets ? Parce que la portée est trop restreinte et qu’il n’y a pas suffisamment de stations de recharge. » Vous pouvez visionner la vidéo complète de cet échange entre Carlos Ghosn et les journalistes pour découvrir l’ensemble de ses réflexions sur le monde et l’avenir des véhicules électriques. Ces derniers temps, les nouvelles concernant les véhicules électriques (VE) proviennent des constructeurs européens pour parler de leurs plans hypothétiques à produire des berlines et SUV de luxe qui rivaliseraient avec Tesla. Cependant, le chef de file mondial dans les ventes de véhicules électriques entend faire les choses différemment. Interrogé par un journaliste lors du récent salon de l’auto de Tokyo, pour savoir si Renault-Nissan prévoyait produire un VE de luxe pour concurrencer avec la Model S, le PDG de Nissan Carlos Ghosn a déclaré : « Non, ce n’est pas dans nos plans. Bien honnêtement, nous sommes concentrés sur le marché de masse, le marché de base. Nous pensons que le créneau du Model S est de très petit volume, et comme quelqu’un fait déjà très bien le travail de ce côté, pourquoi se lancer dans la même direction ? » « La plus grande part de marché est pour la berline de taille moyenne et la berline familiale », a poursuivi Carlos Ghosn. « Si nous voulons développer de nouvelles idées, nous nous dirigerons vers les hybrides, qui comme vous le savez sont de plus en plus populaires partout dans le monde. En Europe et en Chine, ils sont en plein essor. » Il semble donc que le nouveau VE Infiniti soit reporté. « Je ne pense pas que vous allez nous voir bientôt dans le marché des voitures électriques haut de gamme, » a déclaré Carlos Ghosn. « Cela pourrait se faire un jour, mais ce n’est pas notre priorité pour le moment. » Source : CHARGED Contribution : Peggy Bédard Nissan est en train de faire sensation au Tokyo Motor Show 2015 cette semaine, avec de grosses annonces semblant sortir à tous les jours. Dans son point de presse, Le PDG de Nissan Carlos Ghosn a annoncé que Nissan implémentera sa suite de pilotage automatique "conduite intelligente Nissan" (Nissan Intelligent Driving) version 1.0 (hé! au moins ce n’est pas une version bêta) aux nouveaux véhicules de Nissan, ce qui permettra aux voitures de conduire sur les routes à sens unique et de «fournir une assistance importante dans le trafic». Cette seconde partie sonne bien pour moi qui déteste conduire dans la circulation, mais la première partie sonne un peu léger par rapport à ce que nous voyons de Tesla aujourd'hui, ici, dans notre confortable vieille année 2015. Les aspirations de Nissan ne s’arrêtent pas là. La version 2.0 inclura des fonctionnalités plus avancées, telles que la conduite sur des autoroutes à plusieurs voies permettant de changer de voie d'ici 2018, avec une vision plus large pour 2020, qui comprendra la pleine gestion des environnements urbains telle que la gestion automatique des intersections. Nissan tient sa vision unifiée des interactions humaines + véhicules très chère à son cœur et voit les véhicules électriques et le pilote automatique travaillant main dans la main dans le cadre d'une vision Nissan unifiée. La fusion des innovations qui proviennent des véhicules électriques avec les capteurs avancés et de la technologie de « suite de conduite intelligente » permettra à Nissan de rapprocher ses clients d'un futur « zéro émission, zéro accident » que Nissan aspire à délivrer. Ceci est très excitant et tout, mais comment est-ce que toute cette technologie va converger en même temps? N’a-t-on pas l’impression que TOUT dans l’industrie automobile est en train de changer à tous les mois (et même plus vite parfois!) ? Se référant aux voitures autonomes, Liam Pedersen du Centre de recherche Nissan dans la Silicon Valley a dit, « la capacité technologique de le réaliser progresse très rapidement.» M. Ghosn a également renforcé cette idée, déclarant que Nissan est, à sa base, un innovateur, un géant de la technologie qui apporte ses années d'expertise à ce moment déterminant dans l'histoire du transport. Il a le sentiment que Nissan est particulièrement bien placé pour fournir des moyens plus importants que les autres constructeurs - spécialement parce qu'il était le premier à mettre un véhicule à zéro émission sur le marché de masse. Espérons qu'il a raison (je pense que oui!) ... Nissan brosse un tableau très convaincant de l'avenir, soutenu par son concept de conduite auto, la Nissan IDS. Découvrez le discours complet ci-dessous: Carlos Ghosn de Renault-Nissan avait prévu 1,5 million de VÉ Renault-Nissan vendus d’ici 2016. Nous en sommes à 250 000. Barack Obama visait 1 million de VÉ aux États-Unis d’ici 2015. En janvier 2015, il y en avait 280 000.
Selon Carlos Ghosn, la raison de ce « retard » dans les ventes de VÉ est simple : le prix et la peur de la panne. À ce propos, le PDG de Renault-Nissan affirme que la compagnie travaille à réduire le coût des voitures. Selon lui, ce n’est pas la technologie qui coûte cher. C’est un problème d’échelle et de volume de production. Toujours selon monsieur Ghosn, les contraintes en matière d’émission promettent également d’accélérer la vente de VÉ. Des événements comme la Formule E ont également aidé à promouvoir une image positive des VÉ. Les VÉ peuvent à présent être perçus comme des voitures « normales » selon lui. Ce qui n’était pas le cas il y a 10 ans. Carlos Ghosn n’exclut d'ailleurs pas de se retirer entièrement de la Formule 1 pour se concentrer sur la Formule E. Renault-Nissan espère transférer la technologie de ses voitures de course à ses voitures ordinaires. D’ici 5 ou 10 ans, l’autonomie sera 3 à 4 fois plus importante qu’aujourd’hui et la peur de la panne n’aura plus sa raison d’être. Source: The Guardian Collaboration: Benoit Raymond La compétition est forte pour rivaliser avec Elon Musk et Tesla. Pendant que les Audi, Porsche, BMW, Mercedes-Benz et General Motors de ce monde semblent vouloir désespérément prendre la place de Tesla en haut du palmarès, le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, affirme ne pas avoir peur de Tesla. Il y voit même plutôt un allié.
Renault-Nissan a récemment annoncé la vente de son 250 000e véhicule électrique depuis le lancement de la Nissan Leaf en décembre 2010. Grâce à l’alliance des géants Renault et Nissan, l’offre de véhicules électriques est multiples : Nissan Leaf et Nissan e-NV200, Renault ZOE, Kangoo Z.E., Fluence Z.E. et la Twizy. Renault a même un véhicule pour la Formule E: la Renault SRT-01E. Renault-Nissan a rendu les véhicules électriques accessibles au grand public. De son côté, Tesla les a rendus désirables, sexy et performants. Avec la Tesla Model S P85D - la berline la plus rapide sur le marché – vendue autour de 135 000 $, Tesla prendra-t-elle la place de Nissan sur le marché? Selon Carlos Ghosn, le marché de Tesla est tout autre. « Nous nous réjouissons de voir des véhicules électriques de luxe : cela démontre que cette technologie est versatile et excitante. Tesla n’est pas un rival, mais un allié ». Source: Transport Evolved Collaboration: Benoit Raymond Voici une vidéo du PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn lors du Forum économique mondial 2015 à Davos en Suisse. À la question « Pensez-vous que la baisse du prix du pétrole fera diminuer les ventes de véhicules électriques ? », voici ce qu’il avait à répondre : « Pour ceux qui achètent un véhicule électrique pour des raisons économiques, oui, cela aura peut-être une incidence. Mais plusieurs achètent un VÉ pour d’autres raisons. De plus, les fluctuations du prix du pétrole demeurent imprévisibles. Ce qui est prévisible par contre, c’est que les lois pour contrer les émissions de GES seront de plus en plus strictes. Les manufacturiers ne construisent pas des VÉ seulement pour se défaire de la dépendance au pétrole, mais également pour répondre aux exigences très strictes concernant les émissions de GES. Donc, même si le prix du pétrole diminue, de plus en plus de manufacturiers construiront des VÉ surtout pour les marchés chinois et nord-américains. » Source : InsideEVs |
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