Hyundai et Kia veulent intégrer les panneaux solaires à leurs voitures; Un combustible pour véhicules à base… d’eau? En Norvège, 6,5% des véhicules immatriculés sont électriques; Les aînés canadiens sont prêts à mener la révolution des véhicules autonomes; Waymo peut tester ses véhicules autonomes et sans chauffeur en Californie; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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La compagnie australienne Tritium, en partenariat avec la compagnie Gilberto Veeder-Root de Caroline du Nord, planifie installer un réseau de chargeurs rapides dans les stations de services; Renault déploie son service d'autopartage à Paris, une étape importante dans la course que se livrent les constructeurs; VW confirme vouloir vendre ses véhicules électriques au même prix que ses véhicules diésels; Selon l’association UFC Que Choisir? La voiture électrique est moins chère que le diesel et l’essence; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
VW accélère le lancement d'un nouveau VÉ, un VÉ sport de luxe chez Dubuc Motors, la Tesla Model 3 passerait de la phase alpha à la production, BMW annonce son intention de participer à la prochaine Formule E, et le coût annuel du carburant pour les VÉs dévoilé : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
La Chine envisage de baisser les quotas de VÉs, le propriétaire d'une Tesla dirige la police vers le voleur de sa voiture, Tesla promet de construire un site de stockage d'énergie en 100 jours, la Jaguar I-PACE dans les rues de Londres, et Trump accorde une année de plus aux constructeurs automobiles : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Trump pourrait permettre aux constructeurs automobiles de vendre encore plus de voitures énergivores, de nouveaux règlements pour les stationnements de VÉs de San Francisco, New York lancera un programme d'incitatifs pour VÉs en avril, et un analyste d'UBS prédit à tort les coûts d'installations des Superchargeurs de Tesla : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
La politique climatique de la Colombie-Britannique est désormais nationale. Question de mieux comprendre ses avantages et son succès, voyons comment elle fonctionne.
L'une des politiques climatiques les plus efficaces de la Colombie-Britannique est si abordable que la plupart des Britanno-Colombiens ne réalisent même pas qu'elle existe. De plus, c’est la seule province canadienne qui l'emploie, ou plutôt c’était la seule. Le gouvernement fédéral mettra en œuvre une norme sur les carburants propres à l'échelle nationale, qui veillera à ce que chaque litre d'essence ou diesel que les conducteurs utilisent soit plus propre et récompensera les entreprises qui fournissent de l'électricité et de l'hydrogène pour ravitailler les voitures et les camions. Bien que la politique de la Colombie-Britannique ait pris effet en 2010, son succès s’est fait plutôt discrètement, elle a permis de réduire la pollution tout en ne suscitant quasiment aucune opposition, ce qui reflète peut-être le peu d’impact à la pompe qu’ont dû subirent les Britanno-Colombiens. Réduire la pollution causée par le carbone Par ses mesures climatiques, la norme sur les combustibles propres de la Colombie-Britannique (connue sous le nom de Règlement sur les exigences en matière de carburant renouvelable et à faible teneur en carbone) a été un grand succès. La politique - qui exige entre autres que l'essence et le diesel vendus en C.-B doivent inclure un mélange de carburants renouvelables - est responsable du quart de la réduction de la pollution par le carbone dans la province entre 2007 et 2012. Cette dernière s'est engagée à renforcer la politique dans son plus récent plan climatique et s'attend à éviter 3,4 millions de tonnes de pollution carbone, ce qui équivaut à retirer 800 000 voitures de la circulation. On estime qu'une norme nationale sur les carburants propres pourrait réduire de 30 millions de tonnes la pollution due au carbone en 2030 seulement. L'objectif que le gouvernement fédéral a fixé pour les émissions - 30 millions de tonnes en 2030 - est donc entièrement réalisable. C'est aussi un grand pas vers l'atteinte de l'objectif climatique du Canada, puisque les réductions d'émissions de 2030 reviennent à retirer plus de six millions de voitures de la route cette année-là. Le fonctionnement de la politique de C.-B La norme de la Colombie-Britannique - dont on retrouve aussi des versions en Californie et en Oregon - exige que les raffineurs fournissent à la province de l'essence et du diesel qui émettent moins de pollution par le carbone ou des carburants qui polluent moins. On s'attaque ainsi non seulement à la pollution créée par le brûlage des carburants dans les voitures et les camions, mais à celle qui provient de l'extraction, du transport et du traitement avant d'arriver à la pompe. La norme s’est durci au fil du temps. En réponse, les compagnies de transport et de carburant devront accélérer l'innovation propre pour atteindre des objectifs plus stricts. Conçue pour être flexible La norme donne aux entreprises de nombreuses options pour atteindre leurs objectifs. Les carburants provenant des usines (biocarburants) peuvent être mélangés au diesel ou à l'essence, mais la norme permet également aux entreprises d'obtenir un crédit pour l'utilisation de l'électricité, du gaz naturel ou de l'hydrogène pour alimenter les voitures et les camions. Cette souplesse rend la politique rentable, car les diverses technologies propres rivalisent les unes avec les autres pour offrir la solution la moins coûteuse. En C.-B., les fournisseurs de carburant ont la possibilité d'acheter des crédits auprès d'autres fournisseurs dont le carburant dépasse les exigences, ce qui crée une récompense pour ceux qui sont en tête de peloton. Aujourd’hui et demain En ciblant le carburant dans les réservoirs des véhicules d'aujourd'hui, la norme permet de rendre chaque voiture de C.-B. plus propre dès maintenant. Puisque le transport représente un quart de la pollution du carbone au Canada, l'amélioration des combustibles fossiles d'aujourd'hui est un élément essentiel du casse-tête. Mais parce qu'elle soutient également une transition énergétique dans le secteur des transports - en favorisant l'utilisation de l'électricité, de l'hydrogène et des carburants à base de plantes - elle jette les bases d'un avenir beaucoup plus propre. Une croissance propre Une norme nationale sur les carburants propres créera un marché plus important pour les carburants plus propres, ce qui stimulera les investissements dans ce secteur au Canada. Comme n'importe quel marché, le carburant propre fonctionne mieux s’il a plus d'options, mais même à elle seule, la politique de C.-B. a aidé à stimuler une croissance propre. Il y a maintenant plus de 50 fournisseurs de carburant produisant environ 135 combustibles différents dans la province. Au cours des deux dernières années, Chevron a modernisé son terminal dans l'île de Vancouver et y amène l'éthanol à ses clients. Mais les bénéficiaires de la politique se retrouvent littéralement partout, des agriculteurs qui trouvent un nouveau marché pour leurs déchets aux chercheurs en technologie propre dans les laboratoires universitaires. La décision du gouvernement fédéral d'élargir la norme au-delà des carburants de transport promet de faire encore plus de gagnants, et c'est le genre d'innovation en matière de politiques climatiques que nous n'avons pas vu depuis longtemps à Ottawa. Ce n’est donc que le début de cette norme canadienne sur le carburant propre. Même si les récentes annonces ont tracé la voie, de nombreux détails sont à travailler. Mais on peut certainement dire qu'Ottawa a choisi un outil de politique intelligent qui s'accompagne d'une expérience teintée de succès. Source : Clean Energy Canada Contribution : Peggy Bédard
Achat groupé de Nissan Leaf : 40% des réservations de la Tesla Model 3 et un concept exportable, 1/6 des voitures vendues en 2020 devront être électriques pour répondre aux normes sur l’économie de carburant, un nouveau concept de magasin Tesla dévoilé sous peu et une nouvelle entreprise souhaite redéfinir l'expérience d'achat des VÉ : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus.
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Contribution : Peggy Bédard
Les gouvernements du monde entier ont établi des normes strictes d'économie de carburant, et pour les respecter il faudra qu’un pourcentage important de la flotte de véhicules de la planète passe à l’électricité.
Le World Energy Council (WEC) mène de nouvelles recherches pour tenter de calculer le nombre de véhicules électriques nécessaires pour y arriver. Dans le rapport « World Energy Perspective 2016: E-mobility: closing the emissions gap », le WEC soutient que les véhicules électriques devront augmenter leur part de marché cumulée à 16% d'ici 2020 afin d'atteindre les objectifs fixés par les régulateurs. Cette part de marché est actuellement inférieure à 1%. Les trois plus grands marchés automobiles du monde - la Chine, l'Union européenne (UE) et les États-Unis - ont une demande annuelle collective de plus de 40 millions de véhicules de passagers. Tous les trois ont fixé des objectifs pour augmenter l'économie de carburant d'environ 30%. La différence entre ces objectifs et l'augmentation d'économie de carburant, qui pourrait être comblée par les améliorations qu'on entend apporter aux moteurs à combustion interne, est appelée le « fossé des émissions » (the emission gap) par le WEC. Pour les États-Unis, ce fossé se traduit par 0,9 millions de voitures, soit 11% des ventes estimées pour 2020. Pour l'UE ont parle d'environ 10%, et pour la Chine, 22%. Pour atteindre les parts de marché de 16% qui combleraient ce fossé, il est évident que les constructeurs automobiles doivent repenser radicalement leurs plans d'électrification. Mais l'industrie automobile n’est pas la seule qui sera confrontée à des changements majeurs. « Pour combler ce fossé des émissions grâce à l'adoption généralisée des véhicules électriques, les services publics devront jouer un rôle essentiel », a déclaré Stuart Solomon, directeur général chez Accenture Strategy, qui a collaboré au rapport, « non seulement pour assurer un approvisionnement fiable en électricité, étant donné la pression additionnelle qu'ajoutera plusieurs véhicules électriques dans un réseau déjà surchargé, mais aussi pour faire en sorte que toute demande supplémentaire d'électricité proviennent de plus en plus de sources d'énergie renouvelable. » Source : Charged EVs Contribution : Peggy Bédard
Est-ce que l'économie de carburant des moteurs à combustion interne a atteint une limite ? À première vue, ce tableau suggère qu'elle a atteint un plateau, au moins aux États-Unis, après des années de progrès consécutif. Ces deux dernières années, la combinaison d’une multitude de produits a sans aucun doute entraîné des véhicules encore plus polluants, alors que l’essence à bas prix encourage la complaisance des consommateurs. Ainsi, le mouvement latéral de ce tableau, plutôt qu’un renversement, est un miracle.
Cela soulève toutefois une question. Où se situe exactement le plafond de la technologie des moteurs à combustion interne? Le sous-ensemble au diesel est déjà accoté au plafond. Demandez à Volkswagen. Même la Prius hybride semble liée par les entrailles au moteur à combustion interne. Bien sûr, elle a amélioré son mpg d’un bas 40s en 1997 à un bas 50s en 2016, tout en devenant plus spacieuse et plus sécuritaire. C'est très bien, mais est-elle reproductible? Probablement pas, d'où la Mirai. En supposant que les prix de l’essence demeurent bas, et que la complaisance aussi, la seule façon de donner un coup de pouce à ce graphique est de déployer une nouvelle génération de voitures électriques. Ces dernières devront être désirées pour leur côté excitant, et non pas pour leur économie de carburant - comme pour les aliments qui goûtent si bon, on oublie vite qu'ils sont bons pour notre santé. L'équivalent automobile du pamplemousse. Attendons donc de voir ce qui se passera le 31 mars. Nous sommes sur le point d’avoir un pamplemousse automobile. Si la rumeur se confirme, il pourrait même ressembler à un véritable pamplemousse ! Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard Le cartel pétrolier vit dans une faille temporelle, apparemment pas au courant que les politiques mondiales de l'énergie ont changé à jamais. L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) reste défiante. La dépendance mondiale au pétrole et le gaz restera inchangée pour un autre quart de siècle. En 2040, les combustibles fossiles combleront encore jusqu'à 78% de l'énergie mondiale, à peine moins qu'aujourd'hui. Il n'y aura aucune percée technologique significative. Les rivaux seront réduits en poussière et auront simplement gaspillé leur argent. L'ordre actuel de l’énergie est préservé. Les émissions de GES continueront d’augmenter, balayant l’effet de l’accord solennel et contraignant par 190 pays lors du sommet de Paris sur le climat. S’ils ont un peu le sens de la planification, ils vont gérer leur production pour garantir les prix du brut de 70 $ à 80 $. Ils vont étirer leurs revenus assez longtemps pour contrôler leurs dépenses, et préparer leur population à une économie post-pétrole au lieu de se cramponner aux illusions du 20e siècle. Cheikh Ahmed Zaki Yamani, ancien ministre saoudien du Pétrole, avait prédit dans une entrevue avec le Telegraph il y a quinze ans que ce moment de vérité s’en venait et il a spécifiquement cité les technologies de la pile à combustible. « Dans trente ans à partir de maintenant, il y aura une énorme quantité de pétrole… et pas d'acheteurs. Le pétrole sera laissé dans le sol. L’âge de pierre s’est terminé non pas parce que nous avons manqué de pierres.». Ils ne l'ont pas écouté alors, et ils ne sont pas à l'écoute maintenant. Goldman estime que les économies d'échelle et la technologie feront diminuer le coût des batteries de 60% au cours des cinq prochaines années. L’autonomie elle, augmentera de 70%. Cette option est passablement en contradiction avec les prévisions de l'OPEP. Même ces prévisions pourraient bientôt être dépassées par d'autres percées scientifiques. Une équipe de chimistes de Cambridge affirme qu'elle a percé la technologie pour une batterie lithium-air ayant une efficacité de 90%, capable d'alimenter une voiture de Londres à Edimbourg (NDLR: environ 667 km par la route) sur une seule charge. Les coûts devraient être réduits de 80% et on pourrait la retrouver sur la route d’ici une décennie. Il y a maintenant une compétition mondiale pour remporter la course de la batterie. Le département américain de l'Énergie (US Department of Energy) finance un projet par les universités du Michigan, de Stanford et Chicago, de concert avec les laboratoires nationaux d'Argonne et de Lawrence Berkeley. L'Agence Japonaise de la science et de la technologie (Japan Science and Technology Agency) a son propre projet à Osaka. La Corée du Sud et la Chine se mobilisent avec leurs centres de recherche. Un resserrement réglementaire est en train de changer rapidement les règles de mondiale reliées à l’énergie. L’institut Grantham de la London School of Economics compte 800 politiques et de lois visant à réduire les émissions dans le monde entier. L’OPEP dit que les coûts des batteries pourraient diminuer de 30 à 50% au cours du prochaine quart de siècle, mais doute que cela sera suffisant pour faire beaucoup de différence, en raison de "la résistance des consommateurs". Le projet pilote de Beijing pour promouvoir les voitures électriques n’a pas donné les résultats escomptés - surtout parce que il n'y a pas encore suffisamment de bornes de recharge. Mais cela va changer bientôt avec le rationnement drastique des permis pour les voitures à essence. Alors que les gouvernements locaux sont au prises avec des problèmes majeurs de qualité de l’air («airpocalypse»), fort probable que si vous voulez une voiture dans le futur en Chine, elle devra être électrique. La compagnie «Geely Automobile» de la Chine vise à ce que ses ventes de voitures soient constituées à 90% de véhicule électrique d'ici à 2020. Bill Russo de la boîte «Gao Feng Advisory» à Shanghai, indique que la Chine est sur le point de « dépasser » le reste du monde et devenir l'épicentre de l'électrification. L'OPEP ne nie pas que les accords de Paris vont changer le paysage de l'énergie, mais elle considère que cela représente un problème strictement pour l'industrie du charbon. Il y aura un passage partiel du charbon au gaz naturel, un peu d’ajout de nucléaire et une contribution dérisoire de l’énergie éolienne et solaire. Leurs propres tableaux semblent montrer que le charbon, le gaz et le pétrole vont émettre ensemble 1200 gigatonnes de carbone d'ici 2040. Cela dépasse totalement le budget maximum de carbone jugé admissible par les scientifiques dans l’hypothèse où nous voulons arrêter la hausse des températures de plus de 2 degrés au-dessus des niveaux pré-industriels d'ici à 2100. Il va s’en dire qu’un tel niveau d’émission ne permettra pas d'atteindre l’objectif ambitieux de 1,5 degré convenu par les dirigeants du monde à Paris. Avec la stratégie actuelle de l'OPEP d'inonder le marché du brut pour éliminer ses rivaux, l'Arabie Saoudite croit qu'elle peut poursuivre comme si de rien n’était jusqu’au milieu du 21e siècle. Le rapport admet que ce pari se révèle être une aventure coûteuse. La production de pétrole plus difficile d’accès («tight oil») et le pétrole de schiste de l’Amérique du Nord n'a pas flanché - comme présumé dans les prévisions de l'an dernier - et l'OPEP s’attend maintenant à une légère augmentation de la production en 2016 pour 4,5 millions b/j, et encore à 4,7 millions en 2017. Ford vient d'annoncer qu'elle va investir 4,5 milliards $ (US) dans les voitures électriques et hybrides, avec 13 modèles qui seront en vente d’ici 2020. Volkswagen dévoilera le mois prochain une nouvelle voiture concept, qui promet une nouvelle ère en matière «d’électromobilité longue distance abordable». Le rapport de l'OPEP est tout aussi négatif sur la décision de Toyota de miser son avenir sur les voitures à hydrogène, en commençant par la Mirai qui sera vendue à perte pour développer le marché. On aurait pensé que la décision de la plus grande compagnie de voitures au monde, de mettre fin à toute production de voitures à essence ou diesel d'ici 2050, aurait un certain effet sur leur opinion, il semble que non. Goldman Sachs prévoit que les «véhicules connectés au réseau» atteindront 22% du marché mondial d'ici une décennie, avec des ventes de 25 millions de véhicules par an, et d'ici là, dit-il, les géants de l'automobile vont réfléchir à deux fois avant d'investir plus d'argent dans le moteur à combustion interne. Une fois que la masse critique est atteinte, il est facile d'imaginer un changement massif vers l'électrification au cours des années 2030. Entre-temps, les revenus de l'OPEP se sont écrasés, partant de 1,2 billion $ (10^12) en 2012 pour passer à environ 400 milliards $ à la fin 2015 au prix du Brent d'aujourd'hui (environ 36,75$). On peut imaginer les ajustements et douleurs fiscales de ces réductions de revenus. Cette politique a érodé la capacité de réserve mondiale à un très mince 1,5 M b/j, laissant le monde vulnérable en cas de choc futur. Elle implique un marché beaucoup plus volatile dans lequel les prix pourraient varier grandement, minant ainsi la confiance dans le pétrole comme une source fiable d'énergie. Plus cette politique de l’Arabie réussit, plus le monde adopteront des politiques visant à rompre la dépendance sur son seul produit. Des critiques internes à Riyad pestent contre cette stratégie, la qualifiant de suicide. L’Arabie saoudite et les États du Golfe sont chanceux. Ils ont été avertis à l'avance que l'OPEP fait face a un lent déclin. Le cartel a 25 ans pour se préparer à un nouvel ordre mondial qui nécessitera beaucoup moins de pétrole. «Les perspectives pétrolières mondiales» (OPEC’s World Oil Outlook) de l'OPEP publié il y a quelques jours est un document remarquable. Le message sous-jacent est que l'accord de COP21 est sans pertinence pour l'industrie pétrolière. Les engagements pris par les dirigeants mondiaux à modifier radicalement la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre avant 2040 - encore moins d'atteindre la "décarbonisation" totale d'ici 2070 - sont tout simplement ignorés. Goldman Sachs dit que le modèle à surveiller est la Norvège, où les véhicules électriques atteignent déjà 16,3% du marché. Le changement étant aidé par de nombreux incitatifs: exonération fiscale, l'utilisation de voies réservées, nombreuses stations de recharge, etc. La Californie suit. Elle a pour objectif d’avoir 22% de véhicules «connectés au réseau» en dedans de 10 ans. Les nouvelles voitures en Chine devront répondre à des normes d'émission de 5 litres aux 100 km d'ici 2020, encore plus strictes qu'en Europe. La demande mondiale de pétrole brut augmentera de 18 millions de barils par jour (b/j) pour passer à 110 millions d'ici 2040. Le cartel a diminué légèrement ses prévisions à long terme d’un million b/j, mais cela est dû en partie à la croissance économique plus faible. On est tenté de comparer cette myopie au proverbe «il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir». Le rapport de 407 pages balaie du revers de la main les véhicules électriques. La flotte mondiale de véhicules passera de 1 milliard à 2,1 milliards au cours des 25 prochaines années, atteignant 400 millions en Chine, et 94% fonctionnera toujours à l'essence ou diesel. "Sans une percée technologique, on ne s’attend pas à ce que les véhicules électriques à batterie (VÉB) gagnent des parts de marché dans un avenir prévisible," dit-il. Les voitures électriques coûtent trop cher. Leur autonomie est trop faible. Les batteries sont défectueuses dans le froid ou la chaleur. Les bus électriques pourraient faire économiser aux villes des millions par an, selon Volvo13/10/2015 Il ne fait aucun doute que les autobus électriques peuvent faire économiser substantiellement aux autorités de transport locales sur les coûts de carburant et d'entretien. Cependant, une nouvelle analyse menée par le Groupe Volvo et le cabinet d'audit et de conseil KPMG constate que, en tenant compte des facteurs tels que le bruit, le temps de voyage et les émissions, les économies totales peuvent être encore plus élevées.
« L'évaluation standard des investissements ne prend pas en compte tous les coûts qui ont un impact sur la société et l'environnement», explique Niklas Gustafsson, responsable de la durabilité au sein du Groupe Volvo. « Par conséquent, pour quantifier tous les aspects, nous avons calculé la valeur monétaire d'une ligne de bus électrique. » Selon l'étude, une ville avec un demi-million d'habitants et 400 autobus pourrait économiser environ 100 millions de couronnes suédoises (12 millions $) par année si elle remplace ses autobus diesel existants par des bus électriques. Entre autres choses, les économies proviennent de réduction du bruit et de la pollution de l'air, ce qui réduirait les coûts des soins de santé jusqu'à 24 millions de couronnes. «Les autobus électriques sont un excellent exemple d'une innovation qui peut avoir un impact important sur la société», explique Daniel Dellham de KPMG. «En complétant l'analyse financière standard avec des facteurs socioéconomiques et environnementaux, on arrive à une image plus complète de l'impact de l'investissement sur les entreprises et la société. » Volvo a été l’une des premières à s’intéresser à l’électrification des transports. En juin, une nouvelle ligne de bus utilisant les bus électriques Volvo est entrée en service dans la ville mère de la société, Göteborg en Suède. « Cette ligne de bus est l'une des plus modernes au monde et l'intérêt qu’elle génère est incroyablement élevé, notamment en raison du fait qu’elle est totalement silencieuse et sans émission, et aussi qu’elle fonctionne à l'électricité à partir de l'énergie éolienne et hydroélectrique », dit Gustafsson. Source: Charged EVs Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc Des conducteurs de véhicules à l'hydrogène incapables de s'approvisionner en carburant en Californie5/8/2015 S’ils aiment conduire leurs voitures, les premiers locataires de véhicules à pile à combustible hydrogène du Sud de la Californie se plaignent qu'ils ne peuvent pas les alimenter de manière fiable à la poignée de stations qui opèrent prétendument dans leur région.
Les stations sont souvent en panne, fermées pendant des jours ou des semaines, disent-ils. En outre, lorsque les stations fonctionnent correctement, elles ne peuvent parfois alimenter qu’une ou deux voitures avant de devoir respecter l’attente d'une heure requise - et certaines stations ne peuvent alimenter les voitures qu’à moitié. Un groupe Facebook de conducteurs du VUS Hyundai Tucson à carburant hydrogène déborde de plaintes à ce sujet, et aussi à l’endroit des différents partis qui sont responsables de l'infrastructure naissante de ravitaillement en hydrogène. Hyundai offre un approvisionnement d’hydrogène illimité avec un contrat mensuel de location de 499$ (avec paiement de 3000$ à la signature). Mais ni Hyundai ni Toyota, qui lancera bientôt son véhicule à hydrogène Mirai 2016, ne sont responsables de fournir le carburant ou d'assurer une infrastructure qui fonctionne. Au lieu de cela, cette tâche incombe à une variété d'organismes qui possèdent ou exploitent les stations. L'année dernière, l'État de Californie a engagé 100 millions de dollars sur cinq ans pour la construction d'ici 2020 de 100 stations de ravitaillement en hydrogène à travers l'État, en partenariat avec Toyota, Hyundai, Honda et des entreprises privées comme First Element Fuel. Tandis que Toyota collecte les applications de Californiens intéressés par la Mirai 2016, sa berline à pile à combustible, on ne sait pas dans quelle mesure l’infrastructure de ravitaillement en hydrogène peut supporter un nombre de véhicules à l'hydrogène croissant dans la région. En juin 2015, Hyundai affirme avoir loué 71 Tucson à piles à combustible. Il y a également un petit nombre de Honda FCX Clarity et de Mercedes-Benz Classe B sur les routes du Sud de la Californie. Mais Toyota prévoit de louer des centaines de Mirai d’ici la fin de 2016. La Californie croit ainsi qu’il y aura 10 000 véhicules à hydrogène ou plus sur ses routes d'ici 2020. Source: Green Car Reports Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc |
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