Même si les incitatifs à l’achat de véhicules de tourisme se multiplient, seuls la Colombie Britannique et le Québec offrent des incitatifs pour les gros camions. Pourtant, l’électrification des flottes commerciales pourrait être le moyen le plus rapide de réduire les émissions.
Alors qu’un plus grand nombre de fabricants de camions électriques commencent à mettre sur le marché des véhicules lourds répondant aux besoins des parcs commerciaux, les programmes d’encouragement à l’achat de ces véhicules des gouvernements canadiens sont rares. Dans la course à la réduction des émissions, il devient crucial d’extirper les camions diesel moyens et lourds des routes, mais c’est l’un des secteurs de transition les plus lents dans le domaine des transports. Pour les gestionnaires de parcs commerciaux canadiens qui cherchent à passer de la combustion aux plateformes électriques, le processus demeure lent. « Beaucoup de gouvernements à travers le monde se sont concentrés sur le marché des véhicules légers », a déclaré Jessie Lund, associée principale du programme de mobilité sans carbone de l’Institut des Rocheuses, lors d’une entrevue avec Electric Autonomy Canada. Le Rocky Mountain Institute (RMI) est une organisation américaine dédiée à l’avancement de l’énergie propre. Un des aspects de sa recherche comprend l’étude du secteur des transports partout en Amérique du Nord. Il s’agit de l’une des rares organisations à détenir des données sur l’électrification du parc de véhicules lourds commerciaux au Canada. M. Lund affirme que même si le changement a été lent, il est en train de prendre de l’ampleur et compte de plus en plus sur les rabais pour les véhicules lourds. Du point de vue des émissions, c’est certainement logique. Il y a plusieurs années, les émissions de marchandises représentaient environ 10,5 % des émissions globales de GES du Canada. En 2020, l’Institut Pembina a estimé que d’ici 2030, les émissions des poids lourds dépasseront les émissions des véhicules de tourisme. Au-delà du volume de ventes, la conversion des flottes favorise un impact plus rapide que pour un seul véhicule de tourisme à la fois. « Je pense que beaucoup de décideurs et d’organismes de réglementation prennent conscience de cet impact. Si nous pouvons atteindre ce groupe relativement petit de décideurs par rapport à chaque personne qui fait un achat de voiture, il faut profiter de cette opportunité intéressante. Jessie Lund, associée principale, Rocky Mountain Institute Ça ne peut que croître! Le nombre actuel des camions électriques sur la route au Canada est, sans ambages, presque inexistant. De nouvelles données du Conseil international sur les transports propres, qui étudie les camions lourds qui transportent plus de 8 500 kilogrammes de poids brut, confirme la répartition suivante sur le marché en 2020 : L’émission zéro représente 0,000 % L’électricité hybride représente 0,002 % Le propane représente 0,0002 % Le gaz naturel représente 0,2 % L’essence représente 37 % Le diesel représente 63 % « En 2020, les États-Unis et le Canada ont représenté 1,2 % des ventes mondiales d’autobus zéro émission et 1,7 % des ventes de camions zéro émission », peut-on lire dans le rapport. Dans l’ensemble, selon Statistique Canada, qui utilise différentes catégories de poids, il y avait plus de 1,1 million de camions pesant 4 500 kilogrammes ou plus immatriculés sur les routes canadiennes (4 500 à 15 000 kg : 633 663; plus de 15 000 kg : 488 902) en 2019. L’Alberta est en tête des inscriptions (192 708; 111 415), suivi de l’Ontario (134 789; 134 202), du B.C. (135 691; 46 247), du Québec (65 052; 88 277) et de la Saskatchewan (49 705; 43 138). Le potentiel de transition est énorme, à condition que les politiques gouvernementales, la disponibilité des produits, la motivation des entreprises et la volonté du public puissent être alignées. Rabais provinciaux sur les camions Lorsqu’il est question d’estimer les tendances concernant les véhicules électriques au Canada, on pense à la Colombie Britannique dans l’ouest et au Québec dans l’est. Leurs gouvernements sont régulièrement cités en ce qui concerne les rabais, les taux d’adoption et l’infrastructure de tarification. Et à ce jour, ce sont les seules provinces qui offrent des rabais sur les gros camions électriques : jusqu’à 100 000 $ en Colombie Britannique pour les camions moyens et lourds et 175 000 $ par véhicule au Québec pour les camions lourds. Ces rabais s’inscrivent dans le cadre du programme d’encouragement aux véhicules électriques cleanBC Go de la Colombie Britannique et du programme écocamionnage du Québec. La Colombie Britannique opère son programme SUVI depuis 2017, mais on remarque une forte hausse de l’intérêt pour celui-ci au cours de la dernière année. « Les demandes de renseignements, d’intérêt et de questions est très motivant », a déclaré Pete Thimmaiah, gestionnaire de programme pour le programme des changements climatiques et de la qualité de l’air du Conseil du bassin du Fraser, lors d’une entrevue avec Autonomie électrique Canada. Thimmaiah est la personne-ressource du programme de remboursement de l’ISV de la Colombie Britannique. Il est responsable de conseiller les entreprises qui font des demandes de remboursement et approuve les demandes de financement. « Quand le programme SUVI a été lancé, la demande d'informations était faible, mais à partir de 2020, il y a eu un intérêt considérable et je pense que pour les trois à quatre prochaines années les choses vont changer radicalement dans la province. Je suis convaincu que ce sera un grand succès. Contrairement à la Colombie britannique et au Québec, la majorité des provinces canadiennes semblent hésiter à offrir des rabais aux acheteurs de camions électriques. Electric Autonomy Canada a communiqué avec les gouvernements de l’Ontario, de l’Alberta et de la Saskatchewan pour s’enquérir de leurs plans pour offrir un remboursement suite à l'achat de camions commerciaux. Les trois provinces ont confirmé qu’elles n’offrent pas de rabais actuellement et qu’elles ne prévoient pas établir des programmes d’incitatifs à l’achat. L’Alberta a indiqué qu’au 31 mars dernier, la province avait « 2 280 véhicules électriques immatriculés, dont six camions, incluant un gros camion de plus de 4 500 kg ». L’Ontario et la Saskatchewan ont refusé de fournir des chiffres sans demande d’accès à l’information. L’offre, la demande en croissance Selon les données compilées par RMI, il y avait en 2020, environ 70 modèles de camions électriques disponibles offerts par 24 entreprises en Amérique du Nord, allant de la série C à la classe 8 (les plus gros semi-camions). En 2021, ce nombre devrait passer à 85 modèles offerts par plus de 30 entreprises. Bon nombre de ces camions de marchandises zéro émission, de fabricants comme Volvo, Kenworth Peterbilt et Workhorse devraient entrer en production tout au long de 2021. Quant aux acheteurs, le Groupe Morneau a récemment annoncé l’achat du premier camion tracteur électrique à 10 roues Volvo vendu au Canada, qui sera déployé au Québec. Ailleurs, Metro Supply Chain Group prend livraison de six camions électriques cet automne, trois du québécois Lion Electric et trois de BYD et ils seront sur la route au Québec et en Colombie Britannique. L’entreprise de logistique Second Closet, en collaboration avec son client IKEA, ajoutera 16 camions électriques lourds à sa flotte au Québec, en Colombie-Britannique et en Ontario. Mosaic Forest Management, qui opère en Colombie Britannique a annoncé plus tôt cette année qu’elle utilisera des Semi de Tesla dans ses activités forestières sur l’île de Vancouver dès que Tesla lui livrera ses camions. Frans Tjallingii, chef de la direction et cofondateur de 7 Generation Capital, une entreprise de Vancouver créée l’an dernier pour offrir des services clés en main de consultation, d’approvisionnement en équipement et de financement à des clients commerciaux qui cherchent à électrifier leurs flottes, affirme que le niveau d’intérêt est beaucoup plus élevé que les taux d’adoption actuels pourraient l’indiquer. « La plupart des clients à qui nous parlons comprennent que l’électrification est incontournable. Beaucoup sont donc intéressés », dit Tjallingii. À l’heure actuelle, toutefois, l’économie et la disponibilité des véhicules favorisent certains secteurs d’activités au détriment d’autres secteurs. « L’un d’eux est la livraison du dernier kilomètre. Et l’autre, ce sont les camions à ordures », dit-il. « Ce sont deux domaines où nous croyons qu’il serait logique d’électrifier. Dans ces deux segments aujourd’hui, c’est déjà logique financièrement, surtout si vous êtes en Colombie Britannique et au Québec en raison des incitatifs. » Perspective d’incitatifs fédéraux Wrightspeed est une entreprise de groupe motopropulseur électrique basée à San Francisco qui cherche à se développer sur le marché canadien en raison du fort potentiel de croissance dans le secteur de l’électrification des camions et des autobus. Gilbert Passin, chef de l’exploitation de Wrightspeed, lors d’une entrevue avec Electric Autonomy Canada, confirmait que la compagnie est actuellement en pourparlers avec une société de la Colombie Britannique qui cherche à électrifier sa flotte. « C’est vrai qu’l n’y a pas beaucoup de véhicules électriques lourds sur le marché en ce moment », dit M. Passin. « Il y en a probablement un peu plus aux États-Unis qu’au Canada, mais je pense que les gouvernements canadien et américain vont considérablement s'impliquer dans la croissance et l’adoption des VÉ.» Il y a des signes d’intérêt de la part du fédéral. Mr. Thimmaiah du programme SUVI nous raconte que son groupe a récemment participé à un forum dirigé par le gouvernement fédéral sur le sujet. Comme le gouvernement fédéral veut également mettre en œuvre un programme sur les véhicules moyens et lourds. Ils se sont informés sur les défis auxquels nous étions confrontés dans la mise en œuvre du projet SUVI. Cet intérêt est un signe encourageant pour les gestionnaires de flotte qui cherchent à faire la transition, dit Lund de RMI. Sachant que le gouvernement considère cela comme une possibilité, les gestionnaires de flotte devraient se tenir prêts pour assurer cette transition si un programme fédéral est mis sur pied. Lund croit que les avantages de mettre en place un programme d’incitatifs pour les véhicules lourds le plus tôt possible est avantageux pour le gouvernement. « Si vous êtes un décideur et que vous croyez ce projet bénéfique pour votre collectivité, si vous voulez des améliorations de la qualité de l’air et moins d'émissions de gaz à effet de serre nous permettant d'atteindre nos objectifs climatiques, vous devez vous impliquer. » Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
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L’Institut du véhicule innovant (IVI) est heureux d’annoncer qu’une subvention de 1 245 560 $ vient de lui être accordée pour mener à bien son projet « Flotte Rechargeable – Camions lourds », qui lui permettra de faciliter la transition énergétique des industriels et des municipalités quant à leur parc de véhicules lourds. Le projet « Flotte Rechargeable – Camions lourds » est soutenu financièrement dans le cadre d’Action-Climat Québec, un programme du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques découlant du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. Après avoir réalisé un projet d’intégration de voitures électriques dans les parcs privés et municipaux au Québec, c’est vers le marché de l’industrie du camion lourd que l’IVI se tourne. Bien que le changement vers l’électrification des véhicules lourds dans les entreprises puisse paraître plus difficile, il aura un impact important sur la réduction des GES, d’autant que le transport routier de marchandises est un service essentiel qui ne peut pas être contourné. Ce projet, qui vise à faciliter les changements de comportements et de pratiques pour encourager l’adoption d’une nouvelle technologie, va permettre d’outiller les gestionnaires de flottes de véhicules lourds et les aider à prendre une décision éclairée quant à l’électrification de leur parc. Il se déclinera en trois volets, échelonnés sur 36 mois. Le premier volet sera consacré à l’organisation par l’IVI de 8 ateliers régionaux, à échelle du Québec, qui seront dispensés à un public de gestionnaires de flottes de véhicules lourds issus d’une centaine d’entreprises, organisations ou municipalités. Ces rencontres permettront de les éclairer sur l’ensemble des considérations associées à un projet d’électrification et seront l’occasion pour eux de faire l’essai de camions électriques. Lors du second volet, 30 entreprises auront l’opportunité de faire analyser leurs données d’utilisation et seront guidées pour amorcer leur transition. Enfin, le troisième volet permettra à 5 entreprises de faire l’essai pendant un mois d’un camion électrique dans leurs flottes. "L’Institut du véhicule innovant va, par son projet «Flotte rechargeable – Camions lourds», faciliter le virage électrique dans les entreprises, en travaillant de concert avec ses partenaires de l’industrie. Nous allons informer, outiller et former gratuitement les propriétaires et exploitants de véhicules lourds pour les aider à électrifier leur flotte, en plus d’offrir la démonstration de camions électriques en contexte d’opérations réelles." François Adam, ing., directeur général de l’Institut du véhicule innovant. Pour mener à bien ce projet, l’IVI va pouvoir compter sur une forte collaboration de la part de ses partenaires de l’industrie du transport. Ceux-ci vont agir à titre d’experts et fournir un portait fidèle du domaine, de ses connaissances, ses enjeux et ses besoins, en plus de prêter des camions électriques pour les ateliers de « ride&drive » et les phases de démonstration. Les informations clés et les points de vue de ces partenaires seront hautement utiles à l’IVI, qui sera en mesure de proposer des solutions adaptées à la réalité et aux besoins des industriels. Ainsi, l’IVI poursuit son objectif d’abaisser les barrières à l’adoption des véhicules électriques dans les parcs de véhicules du Québec, initié avec l’expérience du projet Flotte Rechargeable, qui avait été soutenu financièrement dans le cadre d’Action-Climat Québec en 2017. Au total, pas moins de 30 entreprises réparties dans la province et plus de 300 employés avaient participé aux essais. À terme, 63% des entreprises avaient changé leur pratique et adopté des véhicules électriques. Nous pouvons donc affirmer qu’un tel projet de sensibilisation nationale apporte des résultats concrets et qui perdurent, ce qui donne beaucoup d’espoir pour la suite. IVI
Contribution: André H. Martel
La startup WattEV veut construire à Bakersfield, en Californie un relais routier de 25 mégawatts uniquement électrique, alimenté par un panneau solaire. Le site sera ouvert au public, mais WattEV prévoit également utiliser les bornes de recharge pour sa propre flotte de véhicules.
L’objectif à long terme est de fournir 25 mégawatts, incluant 40 bornes de recharge, cependant le site n’offrira au début que 4 mégawatts, à l’image de la première station de recharge pour camions lourds électriques accessible au public, qui a ouvert ses portes le mois dernier à Portland, dans l'Oregon. Selon un communiqué de presse de WattEV, leur ambition est d’atteindre rapidement leur objectif. Le site de 110 acres se trouve à une intersection d'autoroute majeure à l'extrémité sud de la vallée de San Joaquin en Californie, et est situé près des centres de distribution d’Amazon et de Walmart. Le site disposera d'un "micro-réseau solaire" permettant le stockage d'énergie, mais pourra également, si nécessaire, utiliser l'électricité du réseau de la compagnie d'électricité locale Pacific Gas & Electric, indique le communiqué.
Prototype pour semi-remorque semi-électrique Tesla
WattEV, est convaincue que les manufacturiers, entreprises de technologie, organisations communautaires et les agences gouvernementales veulent adhérer à cette électrification. Elle veut également modifier sa propre flotte. La compagnie a déjà fait des réservations pour 50 Tesla Semis et prévoit passer d’autres commandes auprès d'autres fabricants, en vue d'atteindre un objectif commun dans l'industrie consistant à mettre 12 000 camions tout électriques sur les routes de Californie d'ici la fin de 2030. La croissance de l'infrastructure de recharge pour les gros camions sera un obstacle beaucoup plus important que l'implantation de la recharge rapide CC pour les voitures électriques, en raison de la demande d’énergie plus élevée. L’industrie est confrontée aux mêmes défis de standardisation que la recharge rapide des voitures électriques. Les constructeurs de camions convergent vers une seule norme de recharge et Tesla ne devrait pas faire cavalier seul cette fois-ci. Cependant, WattEV n'est pas la seule entreprise à planifier des sites de recharge dédiés aux poids lourds. En 2020, les services publics ont publié un plan pour une autoroute électrique sur la côte ouest reliant la Californie, l'Oregon et Washington le long du couloir de l'autoroute I-5. Le plan prévoyait la création de certains sites de recharge sur les autoroutes, notamment sur la Route 99 en Californie , qui passe par Bakersfield. Il serait donc possible que le relais routier de WattEV puisse faire partie de ce réseau. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La Compagnie Électrique Lion, un fabricant de premier plan de véhicules urbains de poids moyens et lourds entièrement électriques, a annoncé aujourd’hui avoir choisi Joliet, en Illinois, pour la construction de son usine de fabrication aux États-Unis.
La nouvelle usine représentera le plus grand site de production spécialisé dans la fabrication de véhicules moyens et lourds zéro émission aux États-Unis, ainsi que la plus importante présence de Lion dans ce marché, ce qui permettra à la Société de répondre à la demande croissante pour les véhicules zéro émission fabriqués aux États-Unis, tout en rapprochant sa production de ses clients. Dans le cadre de son entente avec le gouvernement de l’Illinois, Lion s’est engagée à faire un investissement initial d’au moins 70 millions $US sur une période de 3 ans. L’usine de 900 000 pieds carrés, dont la mise en production devrait s’accélérer au second semestre 2021, devrait ajouter un minimum de 745 emplois directs dans la région au sein de l’industrie de l’énergie propre au cours des trois prochaines années, grâce à une capacité de production annuelle allant jusqu’à 20 000 autobus et camions entièrement électriques. Cette capacité de production supplémentaire aidera Lion à augmenter la production d’autobus électriques alors que le marché américain entreprend l’électrification d’une grande partie de son parc d’autobus scolaires, et permettra de produire un plus grand nombre de camions de poids lourds zéro émission puisque les gouvernements et les exploitants à travers les États-Unis cherchent à décarboniser les flottes de fret et de transport. Lion prévoit que les premiers véhicules sortiront de la chaîne de production au second semestre de 2022. « Lion est le leader des autobus scolaires électriques et s’est toujours consacrée à desservir le marché américain. Notre engagement à être proche de nos clients est l’une des valeurs fondamentales de notre entreprise. Cette expansion importante sur le marché américain nous permettra non seulement d’augmenter considérablement notre capacité de production globale de camions et d’autobus électriques, mais également de mieux servir nos clients tout en créant des emplois cruciaux dans le domaine de la fabrication durable, qui constitueront le moteur de l’économie verte », a déclaré Marc Bédard, Président et fondateur de Lion. « Je tiens également à souligner le rôle crucial qu’ont joué P33 et Intersect Illinois, deux groupes citoyens qui développent un plan à long terme pour l’industrie technologique locale, dans la mise en relation de Lion avec des entreprises et les collectivités de la région de Chicago afin de nous aider à engager des discussions commerciales, ainsi que dans nos interactions avec certains collaborateurs et fournisseurs clés. » « L’investissement historique de Lion de construire son usine de production dans l’Illinois représente non seulement une victoire pour nos communautés, mais un pas en avant important dans notre travail pour développer les énergies propres et les emplois qu’elles créent », a déclaré le gouverneur JB Pritzker. « La nouvelle installation de Joliet placera l’Illinois à l’avant-garde d’un mouvement national de transition vers l’utilisation de véhicules zéro émission, faisant progresser nos propres objectifs de mettre un million de ces voitures sur la route d’ici 2030. Dans l’Illinois, nous savons qu’une économie d’énergie propre c’est plus que de simples véhicules – il s’agit de communautés plus saines et d’emplois pour ceux qui y vivent. Nous sommes ravis d’accueillir Lion au Pays de Lincoln et nous y attendons avec impatience leur succès futur. » La région du comté de Will a un riche passé manufacturier et Lion projette de mettre en place une solide chaîne d’approvisionnement dans la région. En outre, l’emplacement de Joliet offre à Lion une base géographiquement centralisée de fabrication et d’exploitation, avec un accès à des infrastructures et à des canaux de distribution clés. Au cours de la dernière décennie, Lion s’est imposée comme chef de file de l’industrie des véhicules poids lourds 100% électriques, ayant livré plus de 390 autobus et camions entièrement électriques en Amérique du Nord, lesquels ont parcouru plus de 11 millions de kilomètres depuis 2016. De la première à la dernière pièce, tous les véhicules Lion sont spécifiquement conçus pour la propulsion électrique et assemblés en Amérique du Nord. Ils sont distribués et entretenus via le réseau de Centres d’expérience de la Société, qui compte des emplacements en Californie, à New York, à Washington, en Floride et en Arizona. Source Lion Électrique Transport Magazine
Contribution: André H. Martel
Avec l’ouverture des carnets de commandes aux clients, Freightliner et DTNA se préparent au démarrage de la production fin 2022.
En outre, les clients peuvent bénéficier d’une approche intégrée qui leur permet de sélectionner et de spécifier, en tant que service supplémentaire, les ressources d’une équipe d’eConsulting qui les assistera et les conseillera sur l’écosystème holistique nécessaire pour intégrer les véhicules électriques à batterie dans leurs flottes. Et grâce au vaste réseau de concessionnaires Freightliner, l’entreprise est prête à soutenir le processus d’électrification des flottes de bout en bout. Les deux modèles de Freightliner seront équipés de la technologie de pointe de Detroit®, une marque à l’avant-garde de l’innovation ciblée pour aider les flottes à atteindre le coût total de propriété le plus bas grâce aux plus hauts niveaux de performance, de qualité, d’efficacité et de temps de fonctionnement. Les technologies Detroit incluses dans les eCascadia et eM2 de série sont : le tout nouveau groupe motopropulseur Detroit ePowertrain, la suite de systèmes de sécurité Detroit Assurance et le service télématique avancé Detroit Connect. Avec une autonomie maximale de plus de 370 km sur une charge complète pour l’eM2 à usage moyen et de 402 km pour le eCascadia de classe 8, les deux camions sont parfaitement adaptés à une grande variété d’applications.
Avant la production en série de l’eCascadia et de l’eM2, en coopération avec le South Coast Air Quality Management District et le Bay Area Air Quality Management District qui ont soutenu financièrement des flottes pilotes, Freightliner a mis en service 38 camions dont les flottes couvrent une variété d’applications, notamment le transport de marchandises, la collecte et la livraison régionales et locales, et la livraison d’aliments et de boissons.
Près de 1,2 million de kilomètres ont été accumulés sur la première flotte électrique de Freightliner à ce jour, fournissant des données précieuses et le point de vue des clients et des conducteurs à Freightliner et DTNA. Source : Daimler Transport Magazine
Contribution: André H. Martel
Lion Electric obtient sa plus grosse commande de camions à ce jour de Pride Group Enterprises1/4/2021
Lion Électrique, un manufacturier de premier plan de véhicules urbains de poids moyens et lourds entièrement électriques, a annoncé que la société a reçu un bon de commande de Pride Group Enterprises (Pride) pour l’acquisition de 100 camions Lion6 et Lion8 entièrement électriques.
Cette commande représente la plus importante commande de camions zéro émission de Lion à ce jour. Pride intègrera les camions 100% électriques dans ses opérations existantes de logistique, d’entretien complet, de crédit-bail, de location et de vente au détail d’équipement aux États-Unis et au Canada, et les déploiera avec une sélection de ses clients gestionnaires de flottes. La majorité des camions devraient être livrés à Pride en 2021, le reste des livraisons devant avoir lieu en 2022. « Cette commande de Pride constitue non seulement une étape significative dans la croissance de Lion, mais aussi un tournant dans l’adoption et le déploiement de véhicules électriques lourds – une preuve supplémentaire que le fret zéro émission est ici, maintenant, » a déclaré Marc Bédard, Président et fondateur de Lion. « Nous espérons que ce déploiement initial de camions entièrement électriques marquera le début d’un partenariat à long terme et à plus grande échelle avec Pride. Nous travaillerons avec leur équipe pour nous assurer que les capacités de gestion des infrastructures et du parc de véhicules électriques soient intégrées en tandem afin d’optimiser leurs opérations électriques. » « S’associer avec Lion pour nos initiatives de camionnage lourd zéro émission donne a Pride l’avantage unique de déployer ces véhicules sur la route à très court terme, et contribue significativement à notre objectif de véhicules 100% électriques, tout en acquérant une expérience inestimable au niveau des opérations zéro émission, » a dit le Président de Pride Group Enterprises, Sam Johal. « La capacité d’offrir du fret entièrement zéro émission à nos clients est une étape importante pour notre entreprise et notre environnement. Avec le support de Hitachi Capital, un de nos partenaires financier de longue date, nous sommes enthousiastes de nous associer avec un fabricants d’équipements d’origine de véhicules électriques canadien et de promouvoir la marque canadienne dans le marché nord-américain. » En plus de fournir les véhicules, Lion supportera aussi Pride avec des aspects clés de l’électrification de flotte, incluant l’installation d’infrastructures de recharge adéquates ainsi que l’intégration à leurs opérations d’un système de télémétrie sophistiqué – des données importantes pour maximiser le retour sur investissement de flottes électriques. Les camions Lion6 et Lion8 ont une autonomie de 290 km et 270 km respectivement, et seront utilisés pour des opérations de transport régional. Tous les véhicules Lion sont spécifiquement conçus pour une motorisation 100% électrique et sont construits à l’usine nord-américaine de Lion qui a une capacité de production annuelle de 2 500 véhicules. Dans la dernière décennie, Lion s’est imposé comme leader de l’industrie des véhicules lourds 100% électriques, ayant livré plus de 300 de ceux-ci en Amérique du Nord et avec plus de 10 millions de kilomètres parcourus depuis 2016. Source Transport Magazine
Contribution: André H. Martel
Le Volvo VNR Electric, premier véhicule électrique à batterie de classe 8 commercialisé par Volvo Trucks North America, est maintenant admissible à des dizaines de programmes de financement et d’incitation en Amérique du Nord, y compris jusqu’à 120 000 $ par véhicule dans le cadre du Hybrid and Zero-Emission Truck and Bus Voucher Incentive Project (HVIP) de la Californie.
Par le biais de bons d’achat, d’incitatifs ou de remises, les programmes de financement mis en place contribuent à rendre la transition vers des véhicules à émissions zéro plus rentable pour les flottes de toutes tailles, opérant dans tous les secteurs. « Le financement et les incitatifs constituent une partie importante du calcul du coût total de propriété pour les flottes qui déploient des camions électriques à batterie », a déclaré Peter Voorhoeve, président de Volvo Trucks North America. « Avec autant d’opportunités de financement au niveau local disponibles d’un bout à l’autre du pays, combinées à un solide réseau de soutien aux ventes et aux services de Volvo Trucks, il y a plus de ressources disponibles que jamais pour guider et aider à rendre l’électrification transparente pour les clients. » Selon Volvo Trucks, le programme Écocamionnage du Québec offrirait jusqu’à 175 000 $ de rabais par camion électrique. L’objectif du programme Écocamionnage est de favoriser l’utilisation d’équipements et de technologies visant à améliorer l’efficacité énergétique tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre du transport des marchandises. Pour de plus amples renseignements sur la façon dont les flottes de véhicules et les concessionnaires en Amérique du Nord peuvent demander des fonds et des incitatifs admissibles pour le Volvo VNR Electric dans le cadre de ces programmes et d’autres, veuillez envoyer un courriel à: Support.VNRElectric@volvo.com. En plus du financement et des incitatifs disponibles aux États-Unis et au Canada, Volvo Trucks s’engage à rendre la possession d’un camion électrique viable, simplifiée et rentable en offrant des solutions de financement et d’assurance spéciales pour le Volvo VNR Electric et l’investissement dans l’infrastructure de recharge par l’entremise de Volvo Financial Services (VFS), ainsi que des ensembles complets de services et de soutien. Volvo Trucks North America a commencé à prendre les commandes des clients pour son modèle VNR Electric le 3 décembre 2020. La production du Volvo VNR Electric a commencé au début de 2021 à l’usine de fabrication New River Valley de la société à Dublin, en Virginie. Transport Magazine
Contribution: André H. Martel
La flotte de 38 véhicules électriques de Freightliner eCascadias et eM2 électriques a roulé plus de 805 000 km pour assurer le transport de marchandises pour sa clientèle qui comprennent certaines des plus grandes flottes privées et de location en Amérique du Nord.
Les flottes Freightliner Electric Innovation and Customer Experience (CX) se composent de camions moyens et lourds électriques et sont utilisées pour tester l'intégration de nouvelles technologies dans les opérations de flotte à grande échelle tout en fournissant des évaluations et des données en temps réel pour aider à façonner l'avenir des transports neutres en CO2. «Plus nos camions parcourent de kilomètres, plus nous acquérons de connaissances et plus nous augmentons l'expérience de nos clients avec nos camions en préproduction. Cette approche fait partie intégrante de la vision de Freightliner pour électrifier le marché du camionnage», a déclaré Richard Howard, vice-président, ventes et markéting sur route pour Daimler Trucks North America (DTNA). «Il n'y a pas de raccourci pour livrer des camions sûrs et fiables. De vrais clients, gérer le vrai fret affronter les scénarios auxquels nos véhicules sont confrontés journalièrement est la seule voie vers un avenir électrique. Grâce à notre processus de cocréation et grâce à nos clients fantastiques, Freightliner livre le futur, kilomètre par kilomètre, chaque jour. Présentée en 2018 et mise en service en 2019, la flotte de développement électrique Freightliner comprend 30 camions électriques en service chez NFI et Penske Truck Leasing et ses clients. La flotte est soutenue par le South Coast Air Quality Management District (South Coast AQMD) qui se concentre sur l'amélioration de la qualité de l'air dans le bassin de la côte sud de la Californie du Sud. Le groupe a participé au financement du projet. Tous les camions de la flotte opèrent dans le bassin de la côte sud et sont impliqués dans des dossiers réels allant du transport portuaire de marchandises, à la livraison régionale et locale, à la distribution alimentaire, à la livraison de colis. Les clients participant à la flotte d'innovation électrique Freightliner sont:
Présenté au début de 2020 et entrant en service plus tard la même année, le Freightliner CX Fleet comprend huit camions électriques et la compagnie implique également les clients dans le processus de développement conjoint. Les participants à la flotte Freightliner CX sont membres du Freightliner Electric Vehicle Council, un groupe de clients travaillant avec Freightliner pour identifier et résoudre tous les obstacles potentiels au déploiement d'une flotte à grande échelle. La flotte Freightliner CX est soutenue en partie par l'AQMD de la côte sud et par le Bay Area Air Quality Management District (Bay Area AQMD), qui se concentre sur l'amélioration de la qualité de l'air dans la région. Les clients participant à la flotte Freightliner CX comprennent:
L’eCascadia fait partie de la flotte de véhicules électriques Freightliner. Il s’agit d’un tracteur de classe 8 conçu pour la distribution et les transports locaux et régionaux. Pour sa part le eM2, un camion de classe 6/7 a été conçu pour la distribution locale, le ramassage et la livraison, la livraison de nourriture et de boissons et les applications logistiques du dernier kilomètre. Le début de la production en série des deux camions devrait débuter en 2022. Freightliner LLC est le plus important constructeur de véhicules poids lourds des États-Unis d'Amérique. Il fait partie du groupe allemand Daimler. Les marques du groupe Freighliner sont : Detroit Diesel Corporation ; Freightliner Custom Chassis Corporation ; Freightliner Trucks Fleet Owner
Contribution: André H. Martel
Le brasseur brésilien Ambev a commandé 1 000 camions de livraison électriques au fabricant FNM (Fábrica Nacional de Mobilidades). Les camions, que FNM a développés en collaboration avec le constructeur automobile Agrale, utiliseront des batteries de la société californienne Octillion Power Systems et des transmissions électriques du manufacturier Danfoss Editron.
Ambev prévoit déployer les 1000 véhicules de livraison électriques d'ici la fin de 2021. FNM a agrandi son usine d'Agrale à Caxias do Sul, dans le sud-est du Brésil pour la production de ce VÉ. Cet effort conjoint utilise la chaine de production existante d'Agrale pour les véhicules utilitaires, qui a une capacité de production de 150 à 200 camions par jour. Cette collaboration devrait permettre de produire le modèle FNM 832, un camion de classe 6 offrant une capacité de charge allant jusqu'à 14 tonnes, et le modèle FNM 833, un camion de classe 8 qui a une capacité de 18 tonnes. Ambev a commandé le modèle FNM 833, qui a une autonomie allant jusqu'à 700 km. Il est équipé d’une batterie modulaire à refroidissement liquide de 650 volts fournie par la compagnie Octillion et de transmissions Danfoss Editron. Les camions de FNM utilisent du niobium pour bâtir le châssis, les freins, la suspension, les roues et plusieurs autres pièces pour réduire le poids du véhicule. Quelques véhicules sont déjà en service à Rio de Janeiro.
Le système de transmission de Danfoss Editron comprend un moteur de 250 kW d'une puissance totale de 355 ch, une transmission multi-vitesses Eaton, une batterie Octillion de 650 volts, ainsi que d'un contrôleur et d’un onduleur numérique.
«Le type de batterie que nous avons développé permet une conception évolutive qui peut être configurée dans divers modèles à l'aide d'une seule plateforme technologique», a déclaré le président d'Octillion, Paul Beach. Ambev exploite une flotte de 7000 camions et dit vouloir qu'au moins la moitié d'entre eux fonctionnent à l'énergie propre d'ici 2023. «Afin d’atteindre cet objectif, nous avons fait une étude préliminaire pour clairement définir les besoins d'Ambev, alliant toujours performance pour une meilleure productivité avec des coûts réduits», a déclaré Ricardo Machado, PDG de FNM. «Les camions FNM sont entièrement connectés au réseau informatique d'Ambev, qui assure un contrôle total de la zone de surveillance de l'entreprise et des informations en temps réel sur le trafic et les itinéraires. Les véhicules sont également équipés de nouvelles technologies axées sur la sécurité, notamment des systèmes électroniques anticollision et des caméras intégrées. » Charged EVs
Contribution: André H. Martel
Lors du Consumer Electronics Show 2020 à Las Vegas, Dana Inc., a confirmé qu’elle collabore avec deux fabricants de véhicules commerciaux sur de nouvelles technologies de groupes motopropulseurs électriques pour camions de poids moyen. Kenworth Truck Co. et Peterbilt Motors Co., des filiales de Paccar.
Les véhicules électriques à batterie Kenworth K270E sont des camions à cabine de classe 6 et 7 équipés d'un système de transmission électronique Dana Spicer ® Electrified ™ d'un essieu moteur et d'un arbre de transmission Dana standard. Dana fournit également un système d'alimentation électrique qui génère, stocke et gère l'énergie du véhicule, incluant des systèmes auxiliaires électrifiés, un module de recharge intégré et de deux blocs-batteries. Les logiciels et les commandes développés par Dana permettent le diagnostic et la télémétrie intégrale du système. Le groupe motopropulseur électrique sera disponible avec des options d'autonomie se situant entre 160 et 320 km. Les batteries des camions pourront être rechargées en moins d’une heure, ce qui permettra aux camions de classe 6 Kenworth K270E et de classe 7 Kenworth K370E d’assurer un service de livraison local et de permettre des opérations régionales. Au CES 2020, Kenworth a également présenté le véhicule autonome T680 Level 4, un camion «proof-of-concept» développé par Paccar, équipé de caméras, de capteurs LiDAR (détection et télémétrie de lumière) et de radars pour détecter l'environnement routier et alimenter les algorithmes de fusion dans la pile de perception, pour l'identification et le suivi des objets environnants. Avec Peterbilt, Dana développe un groupe motopropulseur électrique pour un véhicule électrique à batterie, le 220VÉ. Il intégrera le système de propulsion électronique Spicer ® Electrified ™ de Dana dans son châssis 220VÉ, et le camion sera équipé de deux batteries et d'un module de recharge intégré. Le 220VÉ aura également une autonomie de 160 à 320 km. En utilisant le système de recharge CC du véhicule, les batteries à haute densité d'énergie pourront se recharger en environ une heure, ce qui fera du 220VÉ une option supplémentaire pour assurer un service de livraison local ou du camionnage régional. American Machinist
Contribution: André H. Martel
La version de production des camions électriques B1 et B2 de Bollinger diffère du projet initial15/12/2020
Bollinger Motors a dévoilé des versions destinées à la production de son VUS électrique B1 et de sa camionnette électrique B2 qui sont différentes des prototypes dévoilés l'année dernière.
La société a confirmé de nombreux changements de conception, y compris une ligne surélevée qui a laissé plus d'espace pour les composants d'emballage sous le «frunk». Cette modification a forcé l’entreprise à élever le pare-brise, la vitre latérale et la lunette arrière pour conserver la même surface vitrée. Les extrémités avant des deux véhicules sont également quelque peu différentes, avec des phares superposés qui correspondent à la conception des feux arrière, Bollinger a également ajouté que l’amélioration de la gestion thermique lui avait permis de remplacer les précédents radiateurs doubles par une seule unité plus petite derrière le parechocs avant. Bollinger a également déplacé les piliers de la fenêtre B vers l'avant pour faciliter l’accès au véhicules. Cette modification a changé la forme de la fenêtre, ce qui a amené Bollinger à installer quelque chose que la plupart des acheteurs de voitures neuves n'ont probablement pas vu depuis des années: une manivelle de fenêtre manuelle.
Projet de production Bollinger B2
Tous ces changements s'appliquent aux deux véhicules, mais la plateforme du pick-up B2 est également désormais indépendante de la cabine, ce qui permet des applications commerciales châssis-cabine, ce que Bollinger avait envisagé plus tôt cette année . Comme Bollinger avait présenté sa précédente série de véhicules comme étant des prototypes, des changements étaient à prévoir. En octobre, la société a également révélé un bloc-batterie modulaire qui semblait être d'une conception différente de ce qui avait été projeté dans les étapes précédentes.
Projet de production Bollinger B1
Mais Bollinger a cependant souligné qu'un bon nombre de caractéristiques et de propositions de ces prototypes incluant les caractéristiques de chargement reconfigurables et le Passthrough, une ouverture pleine longueur le long de l’axe du véhicule, créant un passage ininterrompu de 13 pieds dans la B1, et de 16 pieds dans la B2, pouvant être utilisé pour transporter de longs articles, seraient transférés aux modèles de production. Les spécifications quant à la motricité semblent être les mêmes qu'auparavant. Cela signifie deux moteurs produisant une puissance combinée de 614 chevaux et 668 livres-pied de couple, et une autonomie de 320 km. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
L’entreprise montréalaise Développement Effenco Inc. (« Effenco »), spécialisée dans la conception de systèmes électriques pour véhicules lourds vocationnels, et Derichebourg Environnement, opérant dans 9 pays, annoncent s’être entendus sur les clauses d’une entente visant à électrifier 157 véhicules principalement sur la flotte de Derichebourg Environnement en France.
« Ce partenariat totalisant plus de 150 systèmes va nous permettre d’amplifier notre présence à l’international. Le faire avec un partenaire comme Derichebourg Environnement qui est toujours à l’avant-garde des nouvelles technologies vertes nous rend particulièrement fiers. Le réchauffement climatique est un problème à l’échelle planétaire et il est donc naturel qu’Effenco ait un succès international avec sa technologie d’électrification des véhicules lourds vocationnels, » mentionne David Arsenault, Président, Développement Effenco Inc. Derichebourg Environnement choisit ainsi à nouveau Effenco et sa plus récente technologie de solution de propulsion électrique comme partenaire technologique. L’entente qui s’étirera sur 3 ans permettra d’équiper 120 véhicules en France, en plus de 37 systèmes additionnels destinés aux nouveaux contrats gagnés par Derichebourg Canada à Montréal. « Depuis une soixantaine d’années, Derichebourg Environnement assure la collecte et le recyclage des déchets de façon très orientée sur la protection de l’environnement. Nous tenons à poursuivre ces activités de façon toujours plus vertueuse et plus propre, » poursuit Thomas Derichebourg, Président, Derichebourg Environnement. De son côté, Effenco renforce par cette entente sa présence sur la scène internationale, elle qui exporte déjà ses produits dans 10 pays à travers le monde. Ses solutions vertes et innovantes permettent d’ailleurs aux entreprises comme Derichebourg Environnement de se démarquer dans les appels d’offres en Europe où les contrats ne sont pas octroyés uniquement en fonction de la règle du plus bas soumissionnaire. En effet, des points y sont accordés pour les technologies vertes, ce qui facilite la mise en place de pratiques qui s’inscrivent dans une perspective de développement durable. Le vent dans les voiles, ces deux entreprises qui collaborent depuis plusieurs années ont renforcé par cette entente leur partenariat en faisant un pas de plus dans la réduction des gaz à effet de serre et des coûts en énergie des véhicules lourds vocationnels. Source: Effenco Transport Magazine
Contribution: André H. Martel
Volvo Trucks North America a annoncé qu’il commencera à vendre le modèle de camion Volvo VNR Electric le 3 décembre 2020 aux États-Unis et au Canada.
En tête du déploiement des véhicules zéro émission de classe 8 dans l’industrie du camionnage nord-américaine, Volvo Trucks commencera à produire le modèle Volvo VNR Electric dans son usine de New River Valley à Dublin, en Virginie, au début de 2021. « Volvo Trucks s’est engagée à mener le secteur du transport commercial vers des solutions plus durables en faisant progresser l’électromobilité. Nous continuerons à investir et à stimuler le développement de cette technologie, tant au niveau mondial qu’ici même en Amérique du Nord », a déclaré Peter Voorhoeve, président de Volvo Trucks North America. « Nous sommes enthousiastes à l’idée de mettre sur le marché le Volvo VNR Electric dans quelques semaines ». Volvo Trucks, en tant qu’organisation mondiale, a annoncé aujourd’hui, lors de la journée des marchés financiers du groupe Volvo, qu’elle proposera une gamme complète de poids lourds électriques en Europe en 2021, et qu’au cours de cette décennie, cela sera suivi par le développement de véhicules électriques pour les opérations lourdes sur longue distance, y compris des camions électriques à batterie et à pile à combustible avec une plus grande autonomie. Volvo Trucks prévoit de commencer à vendre des camions électriques alimentés par des piles à combustible à hydrogène dans la seconde moitié de cette décennie, et l’objectif est de disposer d’une gamme de produits sans fossiles d’ici 2040. « En augmentant rapidement le nombre de camions lourds électriques, nous voulons aider nos clients et les acheteurs de transport à atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de durabilité. Nous sommes déterminés à continuer à conduire notre industrie vers un avenir durable », a déclaré Roger Alm, président de Volvo Trucks Corporation. Du point de vue de Volvo Trucks, la transition vers des transports plus durables consiste essentiellement à rendre changement aussi doux que possible pour les exploitants de flottes, afin qu’ils puissent commencer à s’adapter. Les solutions proposées doivent être sans fossiles et permettre aux flottes d’atteindre les niveaux de rentabilité et de productivité nécessaires. « Dans le cadre du très fructueux projet Volvo LIGHTS, que nous avons lancé en 2019 en Californie du Sud en collaboration avec quatorze autres organisations pionnières, nous avons validé la viabilité et la fiabilité du Volvo VNR Electric dans des opérations réelles et prouvé ce qu’il faut pour créer une solution électromobile holistique de bout en bout afin de favoriser une véritable durabilité dans l’industrie du camionnage », a déclaré M. Voorhoeve. « Nous sommes tout à fait convaincus de pouvoir mettre cette nouvelle technologie sur le marché commercial ». Source Transport Magazine
Contribution: André H. Martel
ABB s'est associé à la compagnie Électrique Lion pour vendre et entretenir des équipements de recharge pour véhicules électriques (VÉ), repoussant les limites de la mobilité électrique dans toute l'Amérique du Nord.
ABB s'est associé à Lion, un fabricant innovant de véhicules zéro émission, pour renforcer la transition vers un avenir zéro émission en Amérique du Nord. ABB mettra sa gamme complète de produits d'équipement de recharge à la disposition de Lion, qui sera vendue dans le cadre de la nouvelle division spécialisée d'infrastructure Énergie Lion de la compagnie Électrique Lion, faisant de l'entreprise de Saint-Jérôme, au Québec, un partenaire de service pour ABB. Énergie Lion, la solution d'infrastructure intégrée du constructeur de véhicules lourds, a été conçue pour rationaliser le processus d'installation des bornes de recharge pour véhicules électriques. Énergie Lion proposera à ses clients la conception d'infrastructures de recharge, la gestion de projet, la coordination des services publics et la consultation personnalisée, facilitant ainsi le processus complexe d'installation des bornes de recharge. Énergie Lion s'assurera que l'installation de l'infrastructure soit réalisée en tandem avec le processus d'achat de véhicules, offrant aux clients la capacité de répondre aux besoins de recharge des flottes actuelles et la capacité d'évoluer dans le futur. Reconnus pour des solutions de recharge de VÉ les plus avancées disponibles, le portefeuille et les services d'ABB couvrent toute la chaîne de kW, des boîtiers muraux AC compacts et de haute qualité aux bornes de recharge rapide DC fiables, Terra 54 (bornes de recharge rapides) incluant les bornes pour véhicules lourds. ABB fournira la gamme complète de ses solutions pour soutenir la flotte de Lion, qui va des petits bus aux camions-batteries de 300 kW. «Renforçant ainsi notre engagement en faveur de la mobilité électrique, nous sommes heureux de nous associer à la compagnie Électrique Lion, car nous partageons la même vision d'un avenir électrifié», a déclaré Bob Stojanovic, responsable de l'infrastructure de recharge des véhicules électriques d'ABB pour l'Amérique du Nord. «Collaborer avec des constructeurs de véhicules innovants pour garantir que la recharge des véhicules fonctionne de manière transparente est un élément crucial de la mission d'ABB qui consiste à façonner l'avenir d'une électrification sûre, intelligente et durable pour tous, à partir des manufacturiers en passant des bâtiments aux infrastructures et aux transports. Notre vision est de parvenir à une réalité zéro émission non seulement dans le futur mais dès maintenant.» «Au cours des dernières années, Lion a livré des centaines d'autobus et de camions électriques, et l'un de nos objectifs est de fournir une solution d'infrastructure de recharge clé en main complète à nos clients», a déclaré Marc-André Page, vice-président des opérations commerciales chez Lion. «Forts de notre expérience approfondie de la recharge de véhicules électriques, nous sommes fiers de nous associer à un leader comme ABB pour fournir des EVSE* hauts de gamme à nos clients. Nous sommes convaincus que le partenariat de Lion avec ABB était naturel, car nos deux entreprises sont des pionniers de l'électrification et partagent un objectif commun de décarbonisation du transport en commun. Nous sommes impatients de déployer des équipements ABB et d'offrir une solution d'infrastructure de recharge de pointe à nos clients. » Le personnel de Lion sera formé pour assurer l'entretien des solutions de recharge de VÉ intelligentes, fiables et efficaces d'ABB. Le matériel et les logiciels de recharge évolutifs d'ABB sont conçus pour répondre aux besoins des bus électriques et des camions. ABB soutiendra également l'installation des équipements de recharge pour les clients, facilitant ainsi l'électrification pour les flottes d'autobus scolaires et de transports en commun. Au cours de la dernière décennie, la compagnie Électrique Lion s'est imposée comme le leader incontesté de l'industrie des autobus scolaires tout électriques, ayant livré plus de 300 autobus scolaires entièrement électriques aux États-Unis et au Canada, plus que tous les autres acteurs réunis, en plus de bénéficier du plus gros carnet de commandes de l'industrie. Lion propose également une gamme de camions entièrement électriques de classe 5 à classe 8, disponibles en différentes configurations. Les antécédents de Lion et son historique opérationnel à long terme dans la fabrication de véhicules utilitaires lourds entièrement électriques constituent un avantage concurrentiel significatif sur le marché des camions entièrement électriques.
L'Amérique du Nord fait face à des problèmes de qualité de l'air dans son ensemble. En 2018, le secteur des transports du Canada représentait plus de 35% des émissions de gaz à effet de serre au pays, selon le gouvernement du Canada. La majorité de ces émissions liées au transport étaient associées au transport routier, incluant le transport urbain, effectué par des véhicules légers et des camions, et le transport des véhicules lourds. Le rapport «State of the Air» 2020 de l'American Lung Association a révélé que près de cinq personnes sur dix, soit environ 150 millions d'Américains vivent dans des environnements affectés par une pollution malsaine à l'ozone et/ou aux particules, les deux polluants atmosphériques les plus répandus aux États-Unis.
La transition généralisée vers des technologies de transport à zéro émission pourrait entraîner des réductions d'émissions en 2050 qui pourraient éviter des coûts allant jusqu'à 72 milliards de dollars en santé, sauver environ 6 300 vies et éviter plus de 93 000 crises d'asthme et des pertes de 416 000 jours de travail chaque année en raison de réductions importantes de la pollution liée au transport. Fournir une infrastructure de recharge fiable qui s'adapte aux besoins des gros véhicules tout électriques comme les bus et les camions jouera un rôle crucial pour ouvrir la voie à une adoption plus étendue de la mobilité électrique. Ce partenariat facilitera une intégration de l'infrastructure de recharge nécessaire pour accélérer l'électrification des transports en commun, des autobus scolaires et des parcs automobiles en Amérique. Il devrait également stimuler l'achat des VÉ de Lion et des services associés en éliminant certains défis cruciaux liés à l'adoption des VÉ. ABB possède une expertise inégalée dans le développement de solutions de transport durables. Depuis son entrée sur le marché de la recharge de véhicules électriques il y a dix ans, ABB a vendu plus de 14 000 bornes de recharge rapides à courant continu dans plus de 80 pays. ABB a également reçu le prix Global E-Mobility Leader 2019 pour son rôle dans le soutien à l'adoption internationale de solutions de transport durables. *EVSE signifie équipement d'alimentation de véhicules électriques et sa fonction est de fournir de l'énergie électrique pour recharger les véhicules électriques. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Les camions électriques réduisent l'empreinte carbone de 87% au cours du premier mois de service4/11/2020
Oatly a commencé à utiliser des camions électriques début octobre et a déclaré être en mesure de réduire son empreinte carbone de 87%. Source: Einride
Oatly, une société suédoise de boissons, a utilisé les camions électriques d'Einride pour la livraison début octobre dernier et les premiers résultats de ce partenariat ont révélé que les camions ont pu réduire l'empreinte carbone d'Oatly de 87% Les camions électriques ont été utilisés sur les itinéraires de livraison de chacun des sites de production suédois d'Oatly à Helsingborg, Landskrona et Småland à Tingsryd, parcourant plus de 8 500 km et économisant 10 500 kilogrammes de CO2 par rapport à sa consommation diésel. Einride affirme qu'Oatly est l'une des premières entreprises au monde à exploiter quotidiennement une flotte complète de camions électriques. Le partenariat initial a débuté en mai 2020 et a pris environ six mois pour être opérationnel. Les camions circulent 24 heures sur 24 entre les installations d'Oatly et les activités des camions sont coordonnés par la plateforme de mobilité intelligente Einride pour plus d'efficacité et une réduction optimale des émissions. «Ce partenariat démystifie le mythe selon lequel les camions électriques ne peuvent pas gérer de lourdes charges», a déclaré Robert Falck, PDG et fondateur d'Einride. «Lorsque pris en charge par un logiciel intelligent, nos camions peuvent transporter les charges lourdes sur de longues distances, et notre plateforme de mobilité l'a déjà prouvé avec sa capacité à coordonner tous les détails du transport des véhicules Oatly en temps réel. Nous mesurons tout, minute par minute, incluant les chauffeurs, les palettes, les quais de chargement, les choix d’itinéraires et les sites de recharge pour rendre les camions électriques à la fois intelligents et rentables pour nos partenaires. » Les chauffeurs des camions utilisés par Oatly sont fournis par l'un des plus gros transporteurs de la Scanie, Erikssons Åkeri AB, un partenaire transporteur d'Einride. Einride a récemment recueilli 10 millions de dollars en financement et mis sur la route de nouveaux camions électriques pour assurer son avenir électrique. Ces camions de deuxième génération disposent d'un groupe motopropulseur électrique et d'un matériel télématique qui s'interface avec la plateforme de mobilité et sont équipés de lidar « light detection and ranging », incluant caméras et capteurs. Peter Brown Engineering 360
Contribution: André H. Martel
La compagnie Roush CleanTech mettra bientôt sur le marché des véhicules tout électriques de classe 628/10/2020
Penske est la première société de location de camions à vouloir offrir des véhicules électriques à ses clients californiens.
ROUSH CleanTech, connu pour ses solutions avancées de transport propre, fournira à Penske Truck Leasing de tous nouveaux camions tout électriques Ford F-650 pour un déploiement dans le sud de la Californie. «Penske a étendu son parc de véhicules électriques au cours des dernières années», a déclaré Paul Rosa, vice-président senior des achats et de la planification de la flotte chez Penske Truck Leasing . «Nous travaillons avec nos clients pour évaluer les camions électriques ROUSH CleanTech dans divers environnements de travail.» Les camions ont été construits selon les spécifications de Penske pour garantir une expérience de qualité à de nombreux segments de marché. ROUSH CleanTech s'appuie sur des décennies de développement en ingénierie de la société mère, Roush Enterprises. L'expertise de Roush en électricité, acquise en partenariat avec des entreprises comme Canoo et FarmWise, comprend la conception de la production, la validation des performances fonctionnelles, les tests de conformité, la configuration de l'assemblage et la fabrication des véhicules. Les unités de démonstration ont été financées en partie par le South Coast Air Quality Management District, l'organisme de réglementation axé sur l'amélioration de la qualité de l'air dans de vastes zones des comtés de Los Angeles, Orange, Riverside et San Bernardino. «Notre travail avec Roush a joué un rôle majeur dans le développement et la commercialisation de technologies favorisant la pureté de l'air», a déclaré Wayne Nastri, directeur général de South Coast AQMD. «Au cours de la dernière décennie, ROUSH CleanTech a mis plus de 37 000 véhicules sur les routes nord-américaines», a déclaré Todd Mouw, président de ROUSH CleanTech. «Nous apportons cette expérience et cette expertise au marché des véhicules électriques et à des partenariats comme celui que nous avons développé avec le South Coast Air Quality District et Penske pour proposer des solutions qui ont pour objectif d'assurer un avenir sain et durable.» Les véhicules électriques à batterie ROUSH CleanTech:
Dans le passé, ROUSH CleanTech a été la première entreprise à proposer un moteur autogaz au propane proche de zéro, 0,02 g / bhp-hr, certifié par le California Air Resources Board. Selon l'Agence de protection de l'environnement, l'utilisation de véhicules équipés de moteurs à émissions ultra faibles ou nulles améliorait considérablement la qualité de l'air et réduisait les impacts sur la santé humaine. La production des nouveaux camions électriques devrait démarrer à l'été 2021. Image et communiqué de presse avec l'aimable autorisation de ROUSH CleanTech . Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Le GMC Hummer EV 2022 récemment dévoilé a été présenté comme le premier véhicule entièrement électrique de la marque, mais ce n'est pas tout à fait exact.
Le Hummer EV est peut-être le premier véhicule électrique GMC destiné aux consommateurs, mais la marque proposait une gamme de camions commerciaux dans les années 1910, a noté le journaliste automobile Larry Printz dans un message Facebook.
s2022 GMC Hummer EV
Selon les informations du GM Heritage Center, neuf modèles de camions électriques ont été ajoutés à la gamme aux côtés des modèles à essence en 1911 sous le nom Rapid Motor Vehicle Company Center. Ces véhicules ont été transférés en 1912 à GMC , en intégrant à la fois Rapid et sa marque sœur Reliance. Les différents modèles se sont vus attribuer des numéros correspondant aux différentes capacités de charge utile. En 1913, huit modèles faisaient toujours partie de la gamme GMC, y compris un camion électrique d'une capacité de charge utile de 1,5 tonne appelé le Model 3, un siècle avant qu'une certaine entreprise de Fremont ne rende ce nom célèbre. Les camions électriques ont brièvement représenté une part importante des activités de GMC. Ils représentaient 39,8% des ventes en 1913, mais les ventes ont chuté à 3,2% en 1916. GMC a fabriqué un total de 509 camions électriques pendant cette période.
Publicité de camion GMC 1912
La progression des ventes de camions électriques de GMC était assez typique du développement des premiers véhicules électriques modernes. Malgré une technologie relativement primitive et un grand nombre des mêmes problèmes auxquels sont confrontés les conducteurs de VÉ modernes, comme le manque d'infrastructure de recharge, les voitures électriques ont connu un bref moment de popularité au tout début de la révolution automobile. À cette époque, les voitures à combustion interne ne disposaient pas non plus d'un vaste réseau de stations-services sur lequel s'appuyer, et de nombreux acheteurs potentiels étaient rebutés par leur bruit, leur odeur et leur méconnaissance générale de la technologie. L'électricité, ainsi que la vapeur ont initialement fait compétition aux véhicules à essence, mais les développements technologiques comme le démarreur électrique et la prolifération des stations-services ont permis à la combustion interne de l'emporter. GMC n'a plus proposé de véhicules électriques depuis le début du 20e siècle, mais la compagnie a expérimenté sur des groupes motopropulseurs hybrides pour les camionnettes. Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La concurrence dans le secteur des camions électriques à pile à combustible continue de s'intensifier, avec l'annonce d’hier confirmant qu'un tracteur de classe 8 sera développé conjointement par Hino Trucks et Toyota Motor North America. Cet effort s'appuie sur une technologie précédemment développée par Toyota dans le cadre du Projet Portal, qui a démarré en 2017.
Les deux sociétés (Toyota est la société mère de Hino ici aux États-Unis) tireront parti du châssis de la série Hino XL , dévoilé en 2018, ajouté à la technologie éprouvée de la pile à combustible de Toyota pour offrir des capacités exceptionnelles sans émissions nocives, dit Hino. Cette collaboration pour développer un camion électrique à pile à combustible de 25 tonnes pour le marché japonais, qui a été annoncé plus tôt cette année permettra de desservir un plus grand marché . Le projet de camion à pile à combustible fait partie d'une nouvelle initiative que Hino baptisée le projet Z. Associé au camion à pile à combustible, le projet Z est l’avenue qu’a choisie l'entreprise pour développer des véhicules électriques zéro émission, allant de la classe 4 à la classe 8. «Une version à pile à combustible de la série Hino XL est une solution gagnant-gagnant pour les clients et la communauté. Le véhicule sera silencieux, doux et puissant tout en n'émettant que des vapeurs d’eau », a déclaré Tak Yokoo, ingénieur exécutif sénior chez Toyota Research and Development. «Plus de 20 ans de technologie de pile à combustible de Toyota, combinés à l'expérience des camions lourds de Hino, créeront un produit innovant et performant. Ce nouveau camion s'appuiera sur le travail que Toyota a entrepris en 2017 avec le Project Portal, qui a vu un tracteur de classe 8 équipé de deux piles à combustible Toyota Mirai transportant du fret des ports de Los Angeles et de Long Beach vers les gares et les entrepôts de Los Angeles. «Le Project Portal roule depuis 2017, il nous a permis de développer le système de pile à combustible pour les camions de classe 8», a déclaré Yokoo dans une présentation vidéo lors du lancement du projet Z de Long Beach, en Californie. «Nous sommes très confiants qu'il nous permettra d’évoluer jusqu’à la classe 8. Nous sommes prêts à proposer prochainement ce nouveau camion avec un système de carburant zéro émission. Et je suis ravi d'annoncer que nous allons construire notre premier camion l'année prochaine, au cours du premier semestre 2021. "C’est pour bientôt, mais ce n'est pas encore assez tôt pour le marché", a-t-il ajouté. "Le marché a besoin de ces camions zéro émission maintenant."
Hino et Toyota collaborent également sur un bus de transport en commun à pile à combustible de 80 passagers destiné à être déployé aux Jeux olympiques d'été de 2021 à Tokyo.
Toyota a commencé à développer des systèmes de piles à combustible pour les voitures particulières il y a plus de 20 ans, a déclaré Yokoo. «Nous avons apporté notre première voiture à pile à combustible aux États-Unis en 2015 et, à la fin de 2019, nous avons vendu plus de 6 000 voitures». «S'étendant sur notre fier héritage du groupe motopropulseur Hino, Toyota Fuel Cell Technology offre à nos clients un véhicule commercialement viable, à autonomie étendue et à zéro émission à court terme», a déclaré Glenn Ellis, vice-président senior de Hino - Customer experience. «Hino partage un objectif commun avec Toyota en matière de durabilité, de fiabilité et d'innovation, le client étant au centre de la conception, ce qui fait de cette collaboration un changement de donne.» Projet Z En plus du tracteur Hino XL à pile à combustible de classe 8, les produits VZE présentés lors de l'événement virtuel en direct du 5 octobre comprenaient:
Pour les véhicules électriques à batterie, Hino examinera à la fois les moteurs d'entrainement centraux et les essieux électriques. Selon la société, le projet Z permettra de tester des véhicules de démonstration dès le premier semestre 2021, de faire des démonstrations clients en 2022 et de produire avant 2024. «Notre démarche globale avec des chefs de file technologiques tels que Toyota, Hexagon Purus et Xos se traduira par une gamme de produits durables et à faible coût qui répondra aux besoins de nos clients à mesure que notre industrie évoluera vers des véhicules zéro émission», a déclaré Ellis, notant que le modèle SEA Electric est déjà disponible sur le marché . HDT Trucking Info
Contribution: André H. Martel
Kenworth a annoncé vendredi dernier la mise en marché de camions de livraison électriques de poids moyen. Deux variantes, le K270E (classe 6) et le K370E (classe 7), seront disponibles aux États-Unis et au Canada.
Des batteries de 141 kWh et de 282 kWh seront disponibles, avec une autonomie respective estimée à 160 km et 320 km. Kenworth confirme que la recharge rapide CC sera la norme standard, de même que la recharge CA de niveau 2, qui selon la compagnie sera utile pour la recharge de nuit. Des moteurs électriques produisant 355 chevaux ou 469 chevaux seront disponibles. Kenworth a déclaré que les deux moteurs produisent suffisamment de couple pour démarrer un camion chargé sur une pente de 20% et maintenir une vitesse de 65 km / h sur une pente de 6%. Le moteur et les autres composants du groupe motopropulseur sont situés sous la cabine, là où se trouverait le moteur diesel, tandis que le bloc-batterie est divisé en sections montées derrière la cabine, le long du châssis.
Camion électrique Kenworth K270E
Kenworth a déjà travaillé en partenariat avec Toyota pour mettre en service des semi-remorques à pile à combustible dans le port de Los Angeles. Ces gros camions ont été conçus pour ce qu'on appelle le «factage», c’est-à-dire le transport des marchandises à l'intérieur du port. Les deux sociétés ont produit une flotte de 10 camions en 2019, mais n'ont pas parlé de production à grande échelle. Dans le passé, les projets verts de Kenworth étaient axés sur les hybrides diesel . En 2009, Kenworth a livré un prototype de camion diésel-hybride au New York Department of Sanitation. Le prototype n'a cependant pas été utilisé comme camion à ordures, bien que dernièrement, quelques entreprises ont produit des camions à ordures électriques à batterie. Ces camions seront initialement utilisés pour effectuer les livraisons locales, alors que d'autres pourraient être utilisés pour du transport régional. Plus tôt cette année, un groupe de services publics s'est réuni pour planifier une autoroute électrique pour les camions électriques commerciaux sur la côte ouest . Les camions électriques devront évidemment être inclus dans la vision future du transport. En juin dernier, la Californie a accru ses exigences pour forcer la production de camions électriques commerciaux à partir de 2024. L’objectif visé est de n’avoir que des camions tout électriques sur la route d'ici 2045 . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le CN rajoute jusqu’ à 50 camions intermodaux à sa commande Le CN (TSX : CNR) (NYSE : CNI) et La Compagnie Électrique Lion ont annoncé aujourd’hui la signature d’un protocole d’entente pour l’acquisition de 50 camions électriques à zéro émission par le CN pour le transport intermodal, afin de les intégrer à son parc de camions, l’un des plus importants au Canada. Ils seront notamment utilisés dans les terminaux intermodaux du CN situés dans les milieux urbains dans le but de réduire l’émission des gaz à effet de serre. En avril 2019, le CN a lancé un projet pilote visant à mettre à l’essai des camions électriques conçus et construits sur mesure par La Compagnie Électrique Lion au Québec. Destinés au transport intermodal, ces camions à zéro émission seront mis à l’essai dans de multiples contextes et environnements à travers le réseau du CN, allant de la livraison urbaine au service de navette de conteneurs, aux opérations portuaires. Les camions Lion ne produisent pas de pollution sonore et réduisent les émissions de gaz à effet de serre de 100 tonnes par année sur les routes. « En misant sur les véhicules électriques, le CN et Lion jouent un rôle de leadership dans la transition vers l’économie de l’avenir. Ça permet de mieux lutter contre les changements climatiques, en plus de créer de bons emplois ici. C’est exactement le type d’investissements nécessaire pour une relance économique plus verte et novatrice. » - L’honorable Pablo Rodriguez, Leader du gouvernement à la Chambre des communes « Le gouvernement du Québec croit à une relance économique durable. Je me réjouis que la Compagnie Électrique Lion et le CN soient en mesure de travailler de concert afin de contribuer à l’électrification des transports, une façon très efficace de réduire les émissions de gaz à effet de serre au Québec. Nous pouvons être fiers de ces deux entreprises qui veulent faire des affaires et mettre en valeur le savoir-faire de chez nous tout en luttant contre les changements climatiques. » - Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval « Le CN fait preuve de leadership en faisant l’acquisition de 50 camions Lion 100 % électriques. Cette commande, la plus significative pour Lion Électrique à ce jour, est une belle confiance envers notre entreprise qui démontre que l’électrification du transport lourd c’est maintenant. En plus d’être zéro émission, je suis convaincu que les camions électriques Lion seront un ajout précieux aux opérations du CN. En espérant que cette transaction inspire tous ceux qui souhaitent trouver une solution de transport économique, durable et environnementale à se tourner vers l’électrification. » - Marc Bédard, président et fondateur de La Compagnie Électrique Lion « Le siège social du CN est à Montréal depuis plus de 100 ans et notre entreprise emploie plusieurs milliers de personnes au Québec, nous sommes donc très heureux d’appuyer l’innovation québécoise. Cette entente s’inscrit aussi dans notre engagement à encourager la reprise économique, et à réduire l’empreinte carbonique de la chaîne d’approvisionnement à l’échelle mondiale. Le régime règlementaire mis en place par le gouvernement fédéral assure un environnement propice à de tels investissements. » CISION
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques sont actuellement en vedette sur le marché boursier, car une pléthore de fabricants de véhicules électriques ont vu la valeur de leurs actions monter alors que les manufacturiers semblent vouloir bénéficier de l’intérêt du marché boursier pour leurs produits.
Cependant, selon la dernière analyse de la firme de recherche Wood Mackenzie l’éclosien du secteur se situera au moins dans une décennie. Selon le rapport publié hier par Wood Mackenzie, les ventes annuelles de véhicules électriques atteindront 45 millions d'unités d'ici 2040. Cela signifierait une croissance étonnante d'environ 2043% par rapport aux 2,1 millions de véhicules électriques vendus en 2019, selon le tableau fourni par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). En outre, le stock cumulatif de VÉ devrait atteindre 323 millions d'unités d'ici 2040, ce qui correspond à une croissance de 4386% par rapport au stock de VÉ de 2019 qui représentait 7,2 millions d'unités. Ram Chandrasekaran, analyste principal chez Wood Mackenzie, a noté dans le rapport: «Les grands constructeurs automobiles ont pour objectif d'être climatiquement neutres d'ici 2050 et considèrent les véhicules électriques comme le levier le plus efficace pour atteindre cet objectif.» Remarquez que ces projections concernant le stock de véhicules électriques de 2040 représentent une diminution de 2% par rapport aux projections publiées par Wood Mackenzie avant le début de la pandémie de la COVID-19. Cependant une autre projection dans le rapport donne à réfléchir: «Bien que le stock de VÉ doive atteindre 35 fois sa taille actuelle, la courbe des émissions de gaz issues du transport s'aplatira et ne baissera pas. La contribution globale des transports aux émissions de CO2 augmentera de 1,3 mégatonnes d'ici 2040. » En ce qui concerne l'adoption des véhicules utilitaires électriques, Wood Mackenzie s'attend à ce que les ventes annuelles de ces véhicules électriques dépassent 5,5 millions d'unités et que le stock cumulé atteigne 40 millions d'unités d'ici 2040. Fait important, le rapport note: «Les bus électriques en Chine ont représenté l'ensemble des véhicules électriques commerciaux au cours des dernières années. Les bus mèneront l'électrification du segment commercial mondial jusqu'en 2026. Après 2026, les camions légers prendront le relais. » Dans un autre rapport publié par Wood Mackenzie le 10 août dernier, le stock de camions électriques devrait passer de 2 000 unités à la fin de 2019 à plus de 54 000 unités d'ici 2025. Il est fort probable que ce type de véhicules électriques connaitra une concurrence intense dans les années à venir avec de nouveaux manufacturiers comme Nikola Corporation ( NASDAQ: NKLA42,53 1,84% ), Workhorse (NASDAQ: WKHS16,41 -2,09% ), etc., qui se battront pour augmenter leur part de marché. Déjà, Nikola tente de se procurer un avantage en incorporant des piles à hydrogène dans le mix énergétique, réduisant ainsi considérablement les temps de ravitaillement de ses camions électriques de classe 8 tout en augmentant leur autonomie. Dans le cadre d'un développement connexe qui devrait catalyser l'adoption accrue des véhicules électriques, la société s'attend à ce que la capacité de fabrication mondiale de cellules lithium-ion atteigne 1,3 térawatt-heure (TWh) en 2030, soit une multiplication par quatre par rapport à la capacité disponible en 2019. De plus, à mesure que l'adoption des véhicules électriques s'accélèrera, le coût des batteries devrait connaître une baisse rapide. À titre d'illustration, Wood Mackenzie estime désormais que le seuil de 100 $ / KWh sera atteint d'ici 2024, un an plus tôt que les projections précédentes de l'entreprise. WCCFtech
Contribution: André H. Martel
Un regroupement de 15 États incluant le District de Columbia ont signé un protocole d’entente pour rédiger un règlement exigeant que tous les nouveaux camions légers et lourds vendus dans leur juridiction soient électriques d'ici 2050.
Les États signataires du protocole d'entente sont les suivants: Californie, Connecticut, Colorado, Hawaï, Maine, Maryland, Massachusetts, New Jersey, New York, Caroline du Nord, Oregon, Pennsylvanie, Rhode Island, Vermont et Washington. La Californie avait déjà annoncé le mois dernier qu'elle introduirait en 2024 un règlement concernant les camions commerciaux, similaire à celui déjà en place pour les voitures privées. À partir de 2045, l'État exigera que tous les nouveaux camions soient électriques. En plus des plus gros semi-remorques long-courriers, la nouvelle règlementation des 15 États couvrira les grosses camionnettes, les camions de livraison, ainsi que les autobus scolaires et de transport en commun, selon un communiqué de presse émis par des États du Nord-Est pour la gestion coordonnée de l'utilisation de l'air le (NESCAUM ).
Freightliner eM2 camion courrier électrique
Le regroupement NESCAUM confirme que les États participants espèrent atteindre un objectif intermédiaire de 30% de véhicules zéro émission d'ici 2030, avant une électrification complète d'ici 2050. Pour atteindre ces objectifs, les États auront besoin d'une infrastructure de recharge de camions, inspirée de la structure présentée le mois dernier par les États de la côte ouest. Les services publics d'électricité prévoient installer 27 bornes de recharge rapide à courant continu de grande puissance le long du corridor de l’Autoroute 5 d'une longueur de 2 000 km du Mexique au Canada, couvrant la section incluant la Californie, l'Oregon et l'État de Washington. Cette décision, à long terme, pourrait être une bonne nouvelle pour les entreprises qui ont déjà une longueur d'avance dans l'électrification des camions lourds et potentiellement favoriser Nikola et Tesla, qui prévoient lancer bientôt des camions semi-remorques zéro émission. L'électrification des camions commerciaux pourrait, en théorie, être incluse dans un projet de loi conciliant toutes les infrastructures de transport , mais pour le moment, c'est loin d'être certain dans l'environnement politique actuel. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Illustration de camions électriques lourds en charge à une station de charge publique avec des panneaux solaires montés sur le toit.
Il y a eu beaucoup de discussions autour de la relance de l’économie mondiale récemment. Face à la pandémie de COVID-19 et au ralentissement économique, plusieurs organismes à travers le pays ont proposé des programmes fédéraux qui permettraient de créer des emplois, de relancer l'économie et de soutenir la santé publique, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) aux États-Unis. Et le point commun aux diverses propositions incluant celles du Rocky Mountain Institute (RMI) , du Data for Progress , de la Transportation Electrification Partnership et Securing America's Future Energy, exige des efforts pour décarboniser le secteur des transports, en particulier par la transition des moteurs à combustion interne vers les véhicules électriques. Le camionnage régional est l’un des secteurs mûr pour ce changement, ce qui signifie qu'il est crucial de réfléchir sur la façon de prioriser les investissements dans les infrastructures spécialement pour ces entreprises qui font des livraisons sur de courtes distance et qui retournent quotidiennement à leur base d’opération. Le camionnage devient électrique Plus tôt ce mois-ci, le House Transportation Committee a dévoilé un projet de loi sur les infrastructures vertes appuyé par un budget de près de 500 milliards de dollars, baptisé INVEST in America Act , qui inclut des investissements dans des bornes de recharge pour véhicules électriques. Alors que pour plusieurs, le terme "VÉ" a tendance à évoquer des images de véhicules de tourisme tels que la Tesla Model S ou la Nissan Leaf, on parle de plus en plus d’électrification dans le monde des véhicules moyens et lourds. « Rien que sur le marché nord-américain des poids lourds, 19 modèles de camions zéro émission, provenant de 14 fabricants, devraient être en production au cours des trois prochaines années. » Les flottes commerciales envisagent de plus en plus d’utiliser des camions zéro émission pour leurs opérations de transport de marchandises à mesure que de nouveaux modèles entrent en production et que les prix d'achat initiaux diminuent. En fait, il y a de plus en plus de véhicules disponibles sur le marché. Sur le seul marché nord-américain des poids lourds, 19 modèles de camions zéro émission que ce soit à batterie ou à pile à combustible à hydrogène, provenant de 14 fabricants, devraient être en production au cours des trois prochaines années. Cela représente une augmentation impressionnante de 280% comparé aux cinq modèles de classe 8 disponibles aujourd'hui. C'est une excellente nouvelle pour les climatologues, car les transports sont la principale source de GES du pays, représentant 29% des émissions de GES . Près du quart de ces émissions proviennent des camions moyens et lourds plus de 2,5 fois la quantité émise par le transport aérien. En plus des émissions de GES, la pollution des tuyaux d'échappement, des pneus et des freins nuit à la qualité de l'air, augmente le smog et les particules dans l'air et nuit aux communautés, en particulier aux communautés racisées à faible revenu qui, en raison de pratiques de logement discriminatoires et d'injustices environnementales, ont tendance à vivre à proximité des autoroutes et des secteurs industriels. Cette iniquité a des impacts particulièrement désastreux lors d'une crise sanitaire telle que COVID-19. En fait, de nouvelles recherches de Harvard démontrent qu'une augmentation d'une seule unité de particules fines est associée à une augmentation de 8% des taux de mortalité liés au COVID-19. Il va sans dire qu'il devient crucial de nettoyer le transport des marchandises. Mais considérant le manque de ressources financières des secteurs public et privés, la question est de savoir quels secteurs et quelles régions devront être initialement priorisés? Le transport régional a également besoin d'une infrastructure de recharge Bien que l'industrie ait commencé à électrifier ses livraisons urbaines avec des entreprises telles que UPS et FedEx qui sont précurseurs dans ce domaine, le RMI et le Conseil nord-américain pour l'efficacité du fret (NACFE), se basant sur leurs nombreuses recherches sur les camions électriques et le transport régional, ont déterminé que les opérations de camionnage régionales sont mieux adaptées pour être les premiers à adopter les camions électriques, étant donné leurs opérations sur de courtes distances et leurs fréquents retours à la base. Ils ont tendance à avoir des destinations prévisibles et une certaine constance de kilométrage, ce qui signifie que l’autonomie n'est pas aussi cruciale que pour les opérateurs de longue distance, et qu'il est relativement simple de leur construire une infrastructure de recharge. « L'investissement dans l'infrastructure pour soutenir l'électrification de ce segment devrait être rentable dans les années à venir, alors que les arguments économiques et politiques pour les véhicules électriques continuent de s’imposer. » Nous nous attendons à ce que les flottes de transport régionales se rechargent principalement à leurs bases d'opérations, comme pour la grande majorité des propriétaires de véhicules légers. Le facteur clé pour rendre ce segment idéal pour les camions électriques, quel que soit leur cycle de service, est la fréquence des retours à leurs bases d’opérations. L'équipe régionale Run On Less a défini trois grandes catégories de cycles de service régionaux comme suit:
Les flottes ont identifié le manque d'infrastructures de recharge dans les installations comme un obstacle majeur à l'électrification de leurs flottes. Mais investir dans cette infrastructure a beaucoup de sens pour les flottes ayant des opérations de transport régional, car les camions sont assurés de retourner à leur base, de sorte que les flottes peuvent avoir la certitude que leur investissement dans une infrastructure de recharge sera de plus en plus rentabilisé avec l’accroissement de leur parc de camions électriques. De plus, les itinéraires de transport régionaux augmentent continuellement, pour répondre aux besoins du marché, tel que spécifié dans le rapport régional 2019 du NACFE sur le transport. Par conséquent, l'investissement dans les infrastructures pour soutenir l'électrification de ce segment se rentabilisera probablement rapidement dans les années à venir alors que les arguments économiques et politiques pour les véhicules électriques continuent de s’imposer. Besoins de recharge spécifiques Mais recharger un camion lourd est très différent d’un véhicule de tourisme, peut-être surtout au niveau de la puissance de la recharge. Alors que de nombreux propriétaires de véhicules électriques personnels peuvent se recharger en utilisant une prise murale régulière dans leur garage ou potentiellement une borne de recharge de niveau 2, les camions lourds vont plutôt nécessiter des niveaux de puissance beaucoup plus élevés. À cause de la taille de la batterie du véhicule, de l'état de recharge à la fin d'un quart de travail et du temps de séjour disponible pour la recharge entre les quarts de travail, ces véhicules devront pouvoir bénéficier d’une recharge rapide CC (DCFC) impliquant des niveaux de puissance supérieurs à 150 kW. En fait, l'industrie s'efforce de normaliser la recharge à haute puissance pour les véhicules commerciaux , en s'attendant à des niveaux de puissance supérieurs à 1 MW dans un avenir prochain. Il sera possiblement assez coûteux de générer et de fournir cette quantité d'énergie incluant des investissements pour la mise à niveau de la ligne de service et des transformateurs, pour creuser des tranchées, installer les conduits et les conducteurs. Les bornes de recharge elles-mêmes peuvent également être assez dispendieuses. Un expert du California Air Resources Board (CARB) a récemment estimé que, dans l'ensemble, l'infrastructure de recharge coûte actuellement environ 100 000 $ par véhicule pour les camions de fret tout électriques. C'est une grosse facture, même pour les grandes flottes, en particulier si l'on considère que le prix d'achat initial des camions électriques est toujours deux à trois fois plus cher qu'un camion diesel traditionnel. Compte tenu du prix, nous comprenons pourquoi les flottes accordent la priorité aux déploiements de camions électriques dans les régions où des incitatifs financiers, tels que des prêts, des subventions, des rabais et des crédits d'impôt, sont disponibles pour les véhicules et les infrastructures. Mais quels critères les services publics et les décideurs devraient-ils prendre en compte lorsqu'ils décident où concentrer leurs investissements dans les infrastructures pour soutenir les déploiements régionaux de camions électriques? GreenBiz
Contribution: André H. Martel
Plusieurs avaient déjà testé cette approche et avaient malheureusement échoué, mais la compagnie Nio semble avoir réussi à rendre la permutation des batteries viable pour les voitures électriques alors qu'elle a complété son 500 000e échange.
À la base, la question que l’on se posait était : si nous devons prendre plus de temps pour recharger un véhicule électrique que pour faire le plein d'un réservoir d'essence, nous pourrions simplement échanger la batterie contre une batterie complètement chargée. La startup Better Place a déjà construit son modèle commercial autour de cette idée mais a malheureusement fait faillite. Tesla a développé sa propre technologie de permutation de batterie en 2014 , mais n'a construit qu'une seule station d'échange de batterie et a rapidement abandonné le projet. C'est pourquoi les spécialistes étaient sceptiques lorsque Nio, un constructeur chinois de véhicules électriques, a lancé son propre système d'échange de batteries pour ses véhicules électriques en 2018. Aujourd'hui, ils nous prouvent que l'échange de batteries fonctionne réellement en annonçant avoir complété plus de 500 000 échanges de batteries. «Au 26 mai 2020, NIO Power a effectué sa 500 000ième permutation de batteries, devenant l'un des services d'alimentation les plus efficaces de NIO.» Le système d'échange de batterie de Nio peut effectuer une permutation de batterie entièrement automatique en 3 minutes. Le constructeur automobile a écrit dans un communiqué de presse: «Power Swap est au cœur de l'expérience client payante, échangeable et évolutive » de NIO, appuyée par une inspection complète de la batterie et du groupe motopropulseur du véhicule. L'infrastructure permet également aux utilisateurs de profiter en continu des avantages du développement de la technologie de la batterie, incluant les mises à niveau vers une capacité plus élevée et de meilleures performances simplement en changeant la batterie. Les stations d'échange de batteries de Nio sont concentrées dans la région de Beijing-Tianjin-Hebei, le delta du fleuve Yangtze et le delta du fleuve Pearl, mais elle prévoit un réseau de 131 stations à travers la Chine. Voici la chronologie de développement de Nio Power Swap:
Pour la compagnie, c’est une énorme réussite. Nio offre la permutation de batteries comme une option viable pour certains propriétaires de véhicules électriques. Il semble que leur succès soit attribué à leur système de location de batterie: "Nio permet aux consommateurs de louer une batterie pour la journée, incluant la possibilité de louer un plus grosse batterie pour un long voyage pour aussi peu que 10 $ par jour." Les clients semblent apprécier cette option. Ce succès de Nio, pourrait raviver l’intérêt pour ce mode de gestion de batteries dans l'industrie des véhicules électriques, mais c’est plus que probable que cela demeure un produit de niche qui n’intéresse qu’une minorité alors que les batteries atteignent de plus en plus d’autonomie et que la recharge se fait de plus en plus rapidement. L’expérience nous laisse croire que les gens préfèreront garder les batteries originales de leurs véhicules plutôt que de risquer les échanges. Cependant, l'échange de batterie pourrait devenir une option extrêmement intéressante pour les véhicules électriques commerciaux. Les propriétaires de flottes pourraient permuter les batteries dans leurs propres installations et partager ces batteries entre de nombreux camions électriques. Electrek
Contribution: André H. Martel
Crédits image: Amazon / Jordan Stead
Rivian, la société de véhicules électriques soutenue par Amazon, Cox Automotive et Ford a repris le travail dans son usine de Normal, en Illinois, à la suite d’un arrêt causé par la COVID-19.
Les opérations de l'usine, qui a le mandat de produire le R1T et le R1S pour les consommateurs ainsi que 100 000 camionnettes de livraison pour Amazon, ont redémarré avec un retour progressif des employés. Malgré l'arrêt forcé et le redémarrage progressif, le calendrier de production des camionnettes de livraison Amazon est toujours sur la bonne voie, selon un communiqué d'Amazon publié aujourd’hui. En septembre, Amazon avait annoncé avoir commandé 100 000 véhicules de livraison électrique à Rivian dans le cadre de son engagement envers le programme The Climate Pledge qui avait pour objectif d’atteindre des émissions de carbone zéro d'ici 2040. Ces fourgons devraient débuter leurs livraisons tel que prévu en 2021. Plus de 10 000 fourgonnettes électriques de livraison rouleront dès 2022 et tous les 100 000 véhicules seront disponibles d'ici 2030, tel que confirmé par Amazon aujourd’hui. Rivian a repoussé le lancement de la production des R1T et R1S jusqu'en 2021. La société avait initialement prévu démarrer la production et entreprendre les livraisons de son pickup électrique et de son VUS fin 2020. Ce calendrier a malheureusement dû être révisé. Cependant, Rivian prévoit toujours livrer son pickup R1T en premier, suivi du R1S. La pandémie de COVID-19 a forcé l'entreprise à ajuster son calendrier en raison de contraintes d'approvisionnement. Cependant, Rivian travaille actuellement à raccourcir les délais de production et de livraison de ses R1T et R1S. Durant la pandémie, l'entreprise a continué ses opérations avec une équipe réduite en usine et plusieurs membres du personnel qui travaillaient de la maison. Avant la COVID environ 335 personnes étaient employées dans l’usine de Rivian. Présentement, environ 116 personnes travaillent sur place et la compagnie prévoit progressivement rapatrier tout le personnel. Rivian n'a embauché aucun nouvel employé et continue de verser les salaires à toutes les travailleuses et travailleurs. Déjà 109 de leurs principaux fournisseurs sont de retour pour finaliser la construction de l’usine. Près de 140 autres contracteurs travaillent à l'extérieur pour faire passer l'usine de 2,6 millions à 3 millions de pieds carrés. Selon le PDG de Rivian, RJ Scaringe, la société a mis sur pied de nouvelles normes de sécurité dans le cadre d'un plan en quatre phases. De plus, des contrôles de température sont fréquemment effectués et les travailleurs reçoivent des vêtements et du matériel de protection. Toujours selon Scaringe, les équipes d'ingénierie et le département de conception des véhicules ont également développé des méthodes numériques pour s'assurer que le calendrier du programme demeure sur la bonne voie. The Crunch
Contribution: André H. Martel
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