La volonté de la Californie de décarboniser les transports nécessitera des centaines de milliers de bornes de recharge.
Le plan du gouvernement Newsom visant à mettre fin aux ventes de voitures à essence d'ici 2035 force le gouvernement à augmenter le financement des alternatives sans émissions. La California Energy Commission investira 384 millions de dollars au cours des trois prochaines années sur l'infrastructure de recharge des véhicules électriques et des véhicules zéro émission nécessaires pour respecter l'engagement du gouverneur Gavin Newsom de mettre fin aux ventes de voitures neuves à essence d'ici 2035. Le plan de transport propre de la CEC publié mercredi dernier implique un investissement de 133 millions de dollars pour le réseau de bornes de recharge des véhicules électriques légers et un investissement supplémentaire de 130 millions de dollars sur l'infrastructure pour véhicules moyens et lourds à zéro émission, la plupart étant des bornes de recharge électriques. Un montant supplémentaire de 70 millions de dollars ira à l'infrastructure de ravitaillement en hydrogène, et 25 millions de dollars de plus pour la production et la fourniture de carburant à zéro et presque zéro carbone afin de répondre aux alternatives aux véhicules électriques dans les décennies à venir. Cette annonce fait suite à la décision surprise du gouvernement Newsom le mois dernier, en plein milieu d’une vague de chaleur record et des nombreux incendies de forêt provoqués par le réchauffement climatique, de fixer la date limite de 2035 pour mettre fin aux ventes de nouveaux véhicules à essence. Cette décision place la Californie à l'avant-garde des États américains et elle est conforme aux objectifs de décarbonisation des transports plus agressifs fixés dans les pays européens, notamment en France, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Les transports représentent environ les deux cinquièmes des émissions de carbone de la Californie, et les véhicules sont plus difficiles à décarboniser que la production d'électricité ou l'utilisation de combustibles fossiles pour chauffer les bâtiments. L'objectif de la Californie de réduire les émissions de carbone d'ici 2045 dans l'ensemble de son économie nécessitera une augmentation massive des véhicules zéro émission. Sur les quelques 26 millions d'automobiles et 6 millions de camions immatriculés en Californie, selon les données du CEC, environ 726 000 sont des VZE, dont environ 422 000 véhicules tout électriques, près de 300 000 sont des hybrides rechargeables et environ 8 000 véhicules sont à piles à combustible. Les objectifs actuels de l'État prévoient 1,5 million de VÉ d'ici 2025 et 3 millions d'ici 2030. La Californie devra également ajouter des dizaines de milliers de bornes de recharge accessibles au public pour fournir l'électricité dont les futurs conducteurs et les propriétaires de flottes auront besoin. «Cependant, les investissements dans l'infrastructure des véhicules électriques augmentent à un rythme moins rapide que l’adoption des véhicules électriques rechargeables», confirme le rapport de la CEC mercredi dernier. Selon les données du CEC, la Californie compte aujourd'hui 57 000 bornes de recharge de niveau 2 et 4 900 bornes de recharge rapides à courant continu. Les plans de financement actuels de la CEC et des services publics devraient ajouter 117 000 bornes de niveau 2 supplémentaires et 4300 bornes rapides CC d'ici 2025 permettant de s’approcher, sans cependant atteindre l'objectif de 240 000 bornes de niveau 2 et 10 000 bornes rapides d'ici le milieu de la décennie tel que fixé en 2018 par l'ancien gouverneur Jerry Brown. GTM
Contribution: André H. Martel
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Le projet qui pourrait transformer les véhicules électriques de Canberra en batteries mobiles8/7/2020
Un véhicule du gouvernement de l’ACT recharge à une nouvelle borne de recharge à Holt. Image: Sitthixay Ditthavong
Les véhicules électriques de l’ACT (Australian Capital Territory) à Canberra deviendront des batteries mobiles dans le cadre d'un projet de 6,6 millions de dollars pour déterminer si les voitures peuvent aider à stabiliser le réseau électrique pendant les périodes de pointe. Ce projet pilote destiné à donner un nouveau sens au terme puissance distribuable, utilisera le parc de véhicules électriques du gouvernement pour tester la nouvelle technologie véhicule-réseau. Les véhicules fonctionneront comme des batteries mobiles, utilisant et stockant de l'électricité afin de pouvoir injecter de l'énergie sur le réseau en cas de besoin. Il impliquera environ 50 voitures, qui seront utilisées normalement pendant les heures de bureau. En dehors de ces heures, les voitures seront branchées sur le réseau et pourront alimenter le réseau électrique en cas de besoin. Le projet est accompagné d’une subvention de 2,4 millions de dollars de l'Australian Renewable Energy Agency (ARENA) et implique un consortium de partenaires universitaires, gouvernementaux, du transport et du réseau électrique. L'argent permettra d’installer 51 bornes de recharge bidirectionnelles et à moderniser les bâtiments gouvernementaux en ajoutant une infrastructure de recharge. La subvention soutiendra également trois postes à temps plein à l'Université nationale australienne. Le ministre de l'Énergie a déclaré que le projet avait pour objectif d’évaluer si les véhicules électriques pourraient permettre de stabiliser le réseau électrique. "Ce projet sera crucial pour confirmer les avantages de la technologie véhicule-réseau, pour déterminer si les véhicules électriques peuvent jouer un rôle dans la sécurité énergétique et ajouter un supplément d’énergie au réseau en période de pointe ", a déclaré le ministre. "La mission du gouvernement est de supporter le choix des consommateurs pour les futures technologies énergétiques et de favoriser la venue de ces nouvelles technologies par des projets pilotes comme celui-ci. Ces projets devraient favoriser l’achat d’un véhicule électrique chez les automobilistes australiens." Un sénateur a déclaré que la petite taille de l'ACT représentait l’échantillonnage idéal pour tester la technologie. Les véhicules électriques à faibles émissions sont au cœur de la feuille de route du gouvernement fédéral pour l'investissement technologique, qui tente de ramener l'Australie à zéro émission nette d'ici 2050. Une stratégie nationale pour les véhicules électriques devrait être dévoilée sous peu. L’opposition gouvernementale australienne ne croit pas contrairement au gouvernement actuel que la moitié des nouvelles voitures seront électriques d’ici 2030 car selon eux cela forcerait les Australiens à mettre de côté les voitures qu'ils aiment pour des voitures plus petites et plus dispendieuses". The Canberra Times
Contribution: André H. Martel
Amr Youssef constate que les botnets (réseau de bots informatiques, des programmes connectés à Internet qui communiquent avec d'autres programmes similaires pour l'exécution de certaines tâches) pourraient exploiter les vulnérabilités des systèmes de transmission et de distribution.
Amr Youssef pense à l'avenir, en particulier, au moment où les voitures électriques deviendront plus courantes.
«Lorsque les véhicules électriques seront répandus et que les bornes de recharge rapide seront nombreuses, les cyber attaquants auront la possibilité de créer un réseau de véhicules électriques et de bornes de recharge infectés qui pourraient provoquer des pannes de courant à volonté», prévient-il. Youssef est professeur et expert en cryptographie à l'Institut Concordia de génie des systèmes d'information de l' École de génie et d'informatique Gina Cody . Il est coauteur d'une étude intitulée « Impact of Electric Vehicle Botnets on the Power Grid », présentée à la conférence IEEE Canada sur l'énergie électrique et l'énergie, en octobre dernier. Sécurisation des systèmes cyber physiques Les véhicules électriques et les bornes de recharge infectés décrits par Youssef constituent un réseau potentiel d'appareils contrôlables, appelés réseaux de zombies, qui pourraient être contrôlés à distance par un cyber attaquant, un botmaster, dans le but de perpétrer des cyberattaques. Dans ce cas, l'objectif serait le réseau électrique intelligent. Un réseau électrique intelligent n'est qu'un exemple d'un système cyber physique, où il y a une intégration des processus de calcul, des réseaux informatiques et de divers processus physiques. Un parc de voitures autonomes est un autre exemple. Youssef veut développer des méthodes et des techniques pour sécuriser les systèmes cyber physiques. Avec ses collaborateurs du Centre de recherche sur la sécurité de Concordia et ses co-auteurs de l'étude de l'extérieur de Concordia, il étudie différentes attaques cyber physiques contre le réseau électrique. À l'aide de données obtenues de la Toronto Parking Authority sur les véhicules électriques et les stations de recharge rapide, les chercheurs ont simulé l'effet botnet d'un véhicule électrique sur les systèmes de transmission et de distribution du réseau électrique. «Nous avons démontré qu'une attaque est possible aux deux niveaux: la distribution et la transmission. Les attaques qui altèrent la charge pourraient provoquer une panne de courant lorsqu'un botnet donnerait instruction aux véhicules de se recharger simultanément sur plusieurs stations de recharge rapide, ce qui entrainerait un dépassement de la limite de tension », explique Youssef. «De plus, l'attaquant pourrait augmenter la charge sans que le système de protection du réseau de distribution ne se déclenche, mais l'effet de l'attaque sur le réseau de transport risquerait de provoquer des pannes», ajoute-t-il. «Si une ligne de transmission est coupée, cela peut provoquer une panne de courant beaucoup plus grave affectant plus de personnes. Ces données confirment que la sécurité des véhicules électriques et des bornes de recharge rapide est vitale pour la sécurité du réseau électrique. » Toujours selon cette étude, l’aspect cyber sécurisé des véhicules électriques et des bornes de recharge joue un rôle crucial lors de leur conception et de leur intégration dans le réseau électrique, note-t-il. «La menace n'est pas encore à nos portes, mais elle est cependant prévisible. Nous n'avons pas encore atteint le point critique sur le marché des voitures électriques où nous devrons paniquer », explique Youssef. "Mais il faut planifier." Concordia News
Contribution: André H. Martel
Nissan Canada nous a officiellement annoncé hier que ses concessionnaires accrédités LEAF commenceraient dès aujourd'hui à offrir une mise à jour logiciel pour les LEAF avec la batterie de 40 kWh (2018-2019) pour régler le problème de gestion de batterie aux BRCC.
Comme on le sait, cette mouture de la populaire voiture subit un important ralentissement des recharges aux bornes rapides, après 2 ou 3 recharges successives. Cette problématique a été surnommée le "Rapidgate". Il semblerait que les modèles produits entre le 8 décembre 2017 et le 9 mai 2018 ont le problème et seront corrigés par une mise à jour logiciel. Les modèles produits après le 8 mai 2018 auraient déjà la mise à jour et donc, ne souffriraient pas du "Rapidegate" La voiture aurait eu cette marge de sécurité afin d'éviter une surchauffe de la batterie lors de recharges rapides successives. Ceci est entre autre dû à l'absence de gestion thermique de la batterie. Nissan affirme que la garantie de la batterie n'est pas du tout compromise et que malgré la capacité de recharger plus rapidement et plus longtemps, il resterait une marge "préventive" qui serait suffisante pour assurer une qualité de la batterie à long terme et ce, malgré cette mise à jour qui augmente les performance. Les propriétaires concernés se verront adresser une lettre les encourageant à effectuer cette mise à jour dans les prochaines semaines. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Contribution: André H. Martel
General Motors, le plus grand constructeur automobile du pays, s’associe au géant de la construction Bechtel pour construire des milliers de bornes de recharge aux États-Unis dans le but de promouvoir l’adoption des voitures électriques.
Les sociétés formeront une entreprise commune pour construire les bornes de recharge dans lesquels Bechtel apportera son expertise en matière de construction et d'obtention de permis et GM fournira les données de ses voitures et de sa clientèle pour choisir les meilleurs sites pour l’installation de ses bornes de recharge.
Les dirigeants des deux sociétés ont déclaré que les bornes de recharge ne seraient pas simplement situées le long des autoroutes pour permettre les voyages sur de longues distances, mais aussi dans des zones mal desservies incluant les centres-villes. Les bornes de recharge seront conformes aux normes SAE et IEEE. Elles seront accessibles à tous les véhicules électriques quel que soit le constructeur. Mike Ableson, vice-président de GM chargé des infrastructures et de la gestion de la recharge des véhicules électriques, a déclaré à CNN : "Notre vision: nous voulons installer le plus de bornes de recharge possible de façon à influencer positivement l’adoption des véhicules électriques, où que ce soit." GM dispose de vastes données sur les endroits où les conducteurs de ses Chevrolet Volt et Bolt ont rechargé leurs véhicules au fil des ans grâce à son système OnStar. Dans les zones urbaines, où de nombreux prospects vivent en appartements et en condominiums, on a généralement enregistré une baisse des ventes de voitures électriques, car il est plus difficile pour ces conducteurs de recharger leur véhicule chez eux et il y a moins de bornes de recharge rapides publiques. La porte-parole de GM, Megan Soule, a confirmé ces plans au représentant de Green Car Reports, tout en précisant que la société n’était pas encore en mesure de faire une annonce plus précise sur le calendrier de développement, le type ou le nombre de bornes de recharge, ni sur le nom du fournisseur à ce stade-ci". Elle a toutefois confirmé que GM souhaitait s’associer à un réseau opérationnel pour créer un réseau national avec des milliers de bornes de recharge rapides". Mary Barra, PDG, a annoncé son intention de convertir le parc automobile du constructeur en voitures électriques incessamment sans préciser plus de détails, et elle envisage de lancer un nouveau VUS électrique inspiré de la Chevy Bolt EV au cours des deux prochaines années, suivi d'une nouvelle plateforme pour voitures électriques pour la marque Cadillac. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Kia s'associe à Amazon pour vendre des bornes de recharge pour ses véhicules électriques aux États-Unis..
Kia Motors America (KMA), en partenariat avec Amazon Home Services, a mis sur pied un nouveau programme pour ses clients de véhicules rechargeables. Amazon pourra vendre et installer des bornes de recharge pour véhicules électriques à la maison ou au bureau. Cette association fait de Kia, le deuxième constructeur automobile en Amérique après Tesla à offrir le service en ligne d’un réseau de recharge électrique. Le constructeur affirme que le processus d'acquisition et d'installation d'une sborne de recharge sera aussi simple que l'achat de n’importe quel autre produit sur Amazon. Le directeur exécutif de planification automobile et télématique Orth Hedrick, a déclaré à propos de cette nouvelle initiative: «Le chargement à domicile ne pourrait être plus facile. Le fait de pouvoir commander une borne de recharge de niveau 2 et de l'installer via Amazon démystifie et simplifie l'expérience des nouveaux propriétaires de véhicules Kia EV et PHEV. Ce n'est qu'un autre exemple de notre volonté de constamment fournir les meilleurs véhicules et la meilleure expérience client. »
Kia Motors s'emploie activement à améliorer son infrastructure de recharge aux États-Unis en ajoutant de nouvelles voitures électriques à son portefeuille. La société y vend actuellement les modèles Soul EV, Niro EV1, Niro PHEV et Optima PHEV, entre autres. Les clients pourront maintenant se procurer les bornes de recharge recommandées de niveau 2 ou 240 volts sur Amazon, ainsi que toutes les informations sur l’installation de la borne à domicile. On retrouvera également sur le site le coût de l’installation ainsi qu’une liste d’électriciens agréés De plus ces bornes de recharge sont couvertes par la garantie d'Amazon. Les véhicules Kia aux États-Unis bénéficient d'une garantie de 10 ans / 160 000 km qui inclut une assistance routière.
Kia et Amazon ont mis en place un nouveau portail Recharge ma Kia « Charge my Kia » pour la vente des bornes de recharge électriques. Les acheteurs peuvent acheter la station Bosch 40 amp disponible en partenariat avec le fabricant, mais d'autres bornes de recharge comme celles de Chargepoint et de Juicebox seront également disponibles. Auto ndtv.com
Contribution: André H. Martel
Volkswagen veut mettre 22 millions de véhicules sur la route au cours des prochains 10 ans.13/3/2019
Le groupe Volkswagen a annoncé qu’il avait pour objectif de devenir neutre en ce qui concerne le dioxyde de carbone (CO2) d'ici 2050. Cela réaffirme l'engagement du constructeur allemand en matière d'électrification et il a confirmé son intention en ajoutant 20 autres modèles aux 50 qu'il avait déjà planifié. Au total, Volkswagen inondera le marché de 22 millions de véhicules électriques dans les 10 prochaines années.
.Herbert Diess, PDG du groupe Volkswagen, a déclaré que le constructeur utilise l'accord de Paris pour définir ses objectifs et que le processus de fabrication sera amélioré afin de minimiser l'impact environnemental de leurs véhicules. Diess a également souligné que le constructeur automobile devait également améliorer l'efficacité et la performance de son entreprise. L'offre d'électrification de Volkswagen repose sur trois principes : trouver des moyens de réduire efficacement les émissions de CO2, passer à des sources d'énergie renouvelables et compenser les émissions inévitables.
Dans le cadre de son offensive sur les véhicules électriques, il a également fait appel à quatre autres sociétés pour le soutenir, LG Chem, Samsung, SKI et CATL. Les quatre sociétés fourniront des cellules de batterie au groupe Volkswagen. Volkswagen envisage également la possibilité de fabriquer ses propres batteries avec son partenaire QuantumScape et envisage aussi d'évaluer la viabilité des batteries à l'état solide. De la fabrication au le cycle de vie du véhicule, Volkswagen entend réduire les émissions autant que possible. Les usines devraient produire 50% moins d'émissions de CO2 d'ici 2025, tandis que des centrales d’énergie comme celle qui alimente Wolfsburg devront réduire la production de CO2 de 1,5 million de tonnes par an à partir de 2023 grâce à sa conversion du charbon au gaz.
La plateforme MEB sera la clé de l'offensive d’électrification du groupe Volkswagen. Volkswagen a également annoncé qu'elle donnerait accès à sa plateforme MEB à d’autres entreprises afin de réduire les coûts et de répartir l'architecture sur davantage de véhicules. En procédant ainsi, Volkswagen croit que l'électrification sera plus abordable et accessible.
Pour soutenir la production des véhicules électriques qu’elle souhaite mettre sur la route, Volkswagen ajoutera 400 stations de recharge rapide sur les principales autoroutes européennes d’ici 2020, grâce à sa collaboration avec IONITY, et 100 supplémentaires en Allemagne. La compagnie Elli, une nouvelle filiale de Volkswagen, proposera des bornes de recharge murales pour les résidences privées, mais seulement en Allemagne au départ. 3,500 bornes de recharge supplémentaires seront également ajoutées dans les stationnements des usines Volkswagen. Suite au scandale des émissions de diesel, Volkswagen désire renaitre en tant qu’entreprise de mobilité électronique. Bien que travaillant avec d'autres fournisseurs, le constructeur semble vouloir rationaliser l'ensemble du processus et devenir autosuffisant en passant de la fabrication des batteries aux bornes de recharge domestiques et aux autres services touchant l’environnement des véhicules électriques. Reste à savoir si cette stratégie s'étendra au marché nord-américain. Le prochain salon de l'auto de Francfort, qui pourrait se tenir en même temps que le lancement de la production de la berline ID pourrait être l’occasion de révéler plus de détails concernant les plans futurs d'électrification du groupe Volkswagen. Source: Volkswagen Motor Trend
Contribution: André H. Martel
La cérémonie d’inauguration officielle de la nouvelle superstation BRCC de St-Apollinaire aura lieu lundi, le 11 mars, à 11 h 30. Venez en grand nombre, ça va faire de belles photos !
Le Circuit électrique et le Groupe Filgo-Sonic vont couper le ruban pour inaugurer la mise en fonction de cette nouvelle superstation de 4 bornes de recharge rapide.
Cette nouvelle infrastructure était très attendue dans la région, sur l’axe autoroutier majeur de l’autoroute 20. Circuit Électrique est déterminée à densifier son réseau de recharge rapide qui est victime de son succès sur les axes les plus achalandés. En effet, le nombre de véhicules électriques augmente de façon fulgurante au Québec, d’année en année.
Seront présents à la cérémonie M. Joël Lightbound, député fédéral de Louis-Hébert, M. Michel Lehoux, président-directeur général, Groupe Filgo-Sonic et Mme France Lampron, directrice - Électrification des transports, Hydro-Québec.
Venez en grand nombre, ça va faire de belles photos !
Le distributeur d’électricité du Nouveau-Brunswick NB Power continue de préparer le terrain à l’électrification des transports sur son territoire avec l’ajout de 7 nouvelles stations de recharge BRCC.
Les nouvelles stations du réseau eCharge néo-brunswickois offrent à la fois la recharge rapide BRCC et la recharge de niveau 2 (240v) pour accommoder tous les électromobilistes. Elles sont situées dans les lieux suivants :
C’est un investissement de $1,276,000, dont $350,000 est investi par Ressources Naturelles Canada.
Avec cet ajout, le réseau eCharge du Nouveau-Brunswick compte maintenant 26 stations BRCC, ainsi que 67 bornes de recharge de niveau 2. Le réseau eCharge est utilisable par les abonnés du Circuit Électrique et les abonnés du réseau FLO.
Le nombre de véhicules électriques au Nouveau-Brunswick reste très modeste (175 immatriculés en 2018), mais avec de tels investissements le gouvernement provincial crée un terreau fertile pour une augmentation éventuelle des ventes. En effet, il est démontré que la disponibilité d’un réseau de recharge étendu est une condition sine qua non à l’engouement pour le véhicule électrique. Ne manque plus qu’une subvention à l’achat comme au Québec et en Colombie-Britannique… Reste que ce réseau de recharge devient très intéressant pour attirer les électromobilistes Québécois et Ontariens qui sont légion à vouloir sillonner les routes du pays pour leurs prochaines vacances. La Nouvelle-Écosse l’a aussi compris en déployant 15 stations BRCC sur son réseau autoroutier. Préparez vos itinéraires, chers électro-vacanciers !
L’utilisation des bornes de recharge publiques du réseau Circuit Électrique est en progression fulgurante… particulièrement les bornes de recharges rapides (BRCC). La preuve que l’investissement en vaut la peine.
Selon les chiffres d’Hydro-Québec dévoilés la semaine dernière (dans la foulée d’un article plutôt défavorable aux VÉ de Pierre Couture, journaliste du Journal de Montréal) on apprenait que la recharge rapide (400 v) représente 35% de l’utilisation du réseau de recharge public Circuit Électrique… alors que ces bornes ne représentent que 10% du réseau !
Ce constat nous révèle donc que les 144 bornes de recharge rapide Circuit Électrique ont été utilisées à plus de 143 000 reprises en 2018, soit près de 3 fois par jour en moyenne. Voilà un portrait un peu plus enviable que celui décrié par Pierre Couture, qui établi plutôt une moyenne pour l’ensemble du réseau, tous niveaux confondus… pour arriver à un «déplorable» 0,7 fois par jour !
143 000 occurrences de recharge, c’est pas mal pour un réseau qui était presque inexistant 3 ans auparavant… d’autant plus qu’il y a une grande disparité d’utilisation entre les bornes. Certaines bornes sont tellement utilisées qu’elles sont victimes de leur succès. Hydro-Québec travaille présentement à corriger ces disparités régionales en multipliant les stations à deux bornes, voir même les «super-stations» à quatre bornes.
Mais les bornes moins utilisées demeurent nécessaires pour avoir une couverture totale du territoire. On ne saurait laisser tomber certaines régions sous prétexte d’une moindre rentabilité… ce qui serait pourtant le cas si le déploiement du réseau de recharge était laissé au privé tel que le suggère le deuxième article du journaliste Pierre Couture !
22 minutes de recharge rapide en moyenne
Selon des données supplémentaires obtenues d’Hydro-Québec, chaque recharge rapide durait en moyenne 22 minutes en 2018. On y récolterait en moyenne 11,7 kWh, ce qui permet de parcourir environ 73 km. Le portrait est totalement différent pour la recharge de niveau 2 (240v), avec une utilisation moyenne de 3 heures, soit 8,3 kWh (52 km). C’est ce qui explique la plus faible occurrence d’utilisation moyenne de ce type de borne. On ne doit donc pas confondre les deux réseaux puisqu’ils sont destinés à des usages totalement différents. C’est d’autant plus vrai que les bornes de recharge rapide ne sont accessibles qu’aux véhicules 100% électriques (sauf rares exceptions) tandis que la recharge de niveau 2 est utilisée par l’ensemble des véhicules branchables.
Un investissement sur le long terme
Il est parfaitement exact que l’installation d’un réseau de recharge pour véhicules électriques est une opération coûteuse, dont la rentabilité ne peut être envisagée que de façon créative. Ainsi, avec un coût d’installation moyen de plus de 66 000 $, les 144 bornes de recharge rapides du Circuit Électrique (10$/heure de recharge) n’ont rapporté que 525 000$, soit un peu plus de 3600$ par borne. L’opération serait difficile à rentabiliser pour un opérateur privé… c’est d’ailleurs pourquoi Hydro-Québec a peiné sans véritable succès, durant des années, à trouver des partenaires pour partager les frais. La société d’état a donc proposé un nouveau modèle d’affaires pour favoriser un déploiement plus rapide du réseau en assumant tous les frais. En effet, la société publique trouve largement son compte dans l’opération puisque chaque borne de recharge rapide installée permet d’accélérer l’achat de plus en plus de véhicules électriques… qui rechargent de la maison. En 2027, Hydro-Québec prévoit que les revenus annuels tirés de la vente d’électricité liée à la recharge de voitures électriques dépasseront les 100 millions de dollars en sol québécois. Le réseau proposé par Hydro-Québec sera donc autofinancé par la consommation électrique des électromobilistes… c’est d’ailleurs à cette condition que la demande sera autorisée par la Régie de l’énergie. Hydro-Québec prévoit que le nombre de véhicules électriques avoisinera les 500 000 unités en 2027 sur les routes du Québec, dont 390 000 véhicules tout électriques. On envisage le déploiement d’un réseau de 1600 nouvelles bornes de recharge rapide d’ici 2027.
Selon de nombreuses entreprises et investisseurs, le New Jersey doit adopter un projet de loi qui électrifierait le secteur des transports, une étape cruciale pour parvenir à des réductions significatives des émissions de gaz à effet de serre.
Dans une lettre aux législateurs, ils ont requis l'adoption d'un projet de loi exhaustif visant à promouvoir l'utilisation de véhicules électriques rechargeables, une politique qui permettra la transition vers un système de transport propre et moderne. Le projet de loi a été approuvé par le Comité sénatorial de l'environnement et de l'énergie en octobre, mais il semble que peu de progrès aient été accomplis malgré de nombreuses initiatives en matière d'énergie propre lancées par l'administration. Les investisseurs et les entreprises affirment qu'en adoptant la loi, le New Jersey enverrait un signal économique clair indiquant que le Garden State est un chef de file dans la transition vers un système de transport et une économie propres. "Alors que le réseau devient de plus en plus propre, l'électrification du secteur des transports constituera un élément essentiel de la stratégie de l'État visant à respecter les exigences de réduction des émissions imposées par la Global Warming Response Act", indique la lettre. La loi oblige l'État à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80% par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2050. La lettre a également affirmé que la promotion des véhicules électriques était cruciale alors que l'État progressait vers la réalisation de l'objectif du gouvernement consistant à utiliser 100% d'énergie propre dans le New Jersey d'ici 2050. La législation établit un plan détaillé pour l’installation de centaines de bornes de recharge dans le New Jersey et envisage un programme de rabais pour convaincre les consommateurs d'acheter des voitures électriques au cours de la prochaine décennie. D'ici la fin de 2021, le projet de loi devrait permettre de déployer 600 stations de bornes de recharge rapide, et plus de 1000 stations de bornes de recharge lente d'ici la fin de 2021. Le sénateur Bob Smith, un démocrate du comté de Middlesex et parrain du projet de loi, a déclaré que la crainte qu'un conducteur tombe en panne avant de trouver une borne de recharge est le principal obstacle à la mise en place d'un système de transport plus propre. Mais les critiques se demandent pourquoi subventionner un programme de rabais pour inciter les conducteurs à acheter des voitures rechargeables. Stefanie Brand, directrice des services de conseils tarifaires, et quelques autres irréductibles prétendent que cela forcerait l’ensemble des citoyens à subventionner l’achat de véhicules dispendieux pour ceux déjà en mesure de se les payer. Dans leur lettre, les entreprises et les investisseurs ont souligné que l'adoption de véhicules électriques pourrait entraîner des avantages considérables pour tous les clients des services publics et pour l'économie de l'État. Selon une étude récente de ChargEVC (une coalition en faveur de l'adoption de véhicules rechargeables), accélérer la transition vers les véhicules électriques peut générer des économies considérables pour tous les services publics, même en tenant compte des investissements potentiels dans le développement du marché et des infrastructures. WHY Y
Contribution: André H. Martel
Petro-Canada s’engage à électrifier l’autoroute Transcadienne, d’un océan à l’autre, avec un réseau d’une cinquantaine de stations BRCC. Voilà qui donnera un nouveau sens à leur slogan «Live by the Leaf» !
Nous annoncions en décembre dernier l’expansion du réseau Supercharger canadien de Tesla, tout en déplorant que le reste des électromobilistes soient laissés orphelins. Voilà que Petro-Canada arrive à la rescousse : la compagnie canadienne investit dans un réseau de 50 bornes de recharge BRCC réparties le long de l’autoroute transcanadienne dans des stations-service Petro-Canada, de la Nouvelle-Écosse à la Colombie-Britannique. La construction devrait commencer au printemps et l’ouverture des établissements est prévue au cours de la prochaine année.
Même si ça peut sembler paradoxal, Petro-Canada, qui appartient à la pétrolière Suncor, à visiblement compris qu’ils sont les mieux placés pour développer un réseau à travers tout le Canada : «Avec plus de 1 800 établissements de ventes au détail et de ventes en gros au pays, nous possédons déjà le réseau pour bâtir la première autoroute électrique au Canada, offrant des bornes de recharge de véhicules électriques à nos clients d’un océan à l’autre» a indiqué Kris Smith, vice-président directeur, Aval, Suncor.
Que ce soit pour des raisons d’acceptabilité sociale ou par éclair de génie, le résultat reste bienheureux. Selon M. Smith, «Notre but est d’aider les Canadiens à aller de l’avant. Nous savons que les besoins de nos clients évoluent alors que nous amorçons une transition vers un avenir faible en carbone. C’est la raison pour laquelle nous sommes heureux d’élargir notre offre actuelle afin de soutenir ce segment de clientèle en pleine croissance». Suncor investit ainsi dans la transition énergétique qui libèrera à terme les transports canadiens des combustibles fossiles… et se positionne déjà comme leader dans ce domaine pour le plus grand bonheur des électromobilistes.
Les BRCC de 200 kW de Petro-Canada seront munies de connecteurs CHAdeMO et CCS/SAE. On promet même l’installation future de bornes de 350 kW dans des stations sélectionnées. La compagnie entend bien être à la fine pointe de la technologie pour sa clientèle : «Nous investissons également dans les bornes de recharge de véhicules électriques les plus rapides à ce jour, que nous pourrons facilement mettre à niveau à mesure que la technologie progressera.» ajoute M. Smith. Le premier jalon est déjà inauguré à Milton, en Ontario (235, Steeles Ave.). La recharge y est gratuite pour un temps limité.
Les entreprises investissent dans le démarrage de véhicules électriques; Mercedes-Benz développe une chaine d’approvisionnement de batteries en Europe; Le Canada investit au Québec dans le plus grand réseau public de bornes électriques canadien; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Le déploiement de nouvelles bornes rapides va bon train chez Circuit-Électrique. 13 nouvelles bornes BRCC ont été mises en service au Québec à la mi-janvier. De plus, les stations doubles deviennent de plus en plus fréquentes, au grand bonheur des électromobilistes.
Le Circuit électrique densifie ainsi son réseau avec les emplacements suivants :
Sorel – Parc Regard sur le fleuve (2 BRCC): 25 rue de Ramezay Repentigny – Caisse Desjardins (2 BRCC): 477 rue Notre-Dame Saint-Félicien – Caisse Desjardins (1 BRCC): 1297 boul. du Sacré-Cœur Stoneham-et-Tewkesbury – Les Halles de Stoneham (2 BRCC): 2 avenue Tewkesbury Ville de Laval – Caserne 8 (2 BRCC): 555 boul. Curé-Labelle Ville de Laval – Complexe Sportif Guimond (2 BRCC): 4355 autoroute 440 Ville de Laval – aréna Yvon-Chartrand (2 BRCC): 4100 boul. de la Concorde Sainte-Jeanne-d’Arc – Crevier (1 BRCC): 418 Route 169 L’Anse-Saint-Jean – Bureau touristique (1 BRCC): 149 Route 170 Ça s’ajoute aux autres sites installés en fin de 2018 :
Le réseau Circuit-électrique compte maintenant plus de 150 bornes rapides au Québec, alors qu’on en dénombrait moins de 120 en octobre 2018. Rappelons que selon le plan d’Hydro-Québec, le réseau Circuit électrique devrait donc compter près de 264 BRCC au printemps 2020. Avec les sites de Repentigny et Saint-Félicien, Desjardins poursuit aussi son implication annoncée en 2018 dans le déploiement du réseau de recharge québécois, en partenariat avec Circuit Électrique.
Sources :
Hydro-Québec Auteur : Daniel Rochefort
Voilà une question qui revient souvent : la règle concernant l'interdiction de se stationner devant une borne de recharge sans s'y brancher est elle applicable dans un stationnement de commerce ? Dans un stationnement payant ? Dans un garage souterrain ? Voilà une réponse définitive à la question.
L'interdiction de stationner son véhicule dans un espace réservé à la recharge de véhicule électrique est un ajout récent au Code de la route (avril 2018). C’est tellement nouveau qu’il est normal qu’il reste un peu de confusion dans la population et même chez les forces de l'ordre concernant son interprétation.
La règle est pourtant simple, et s'applique de la même façon que celle concernant les stationnements réservés aux personnes handicapées (elle fait d'ailleurs partie du même article de loi):
388.1. Seuls les véhicules routiers électriques et les véhicules routiers hybrides rechargeables peuvent être immobilisés dans un espace réservé à la recharge en énergie. Ils ne peuvent toutefois y être immobilisés que s’ils sont branchés à la borne de recharge.
Le paragraphe suivant précise le lieu d'application de cette règle (paragraphe identique à celui qui précise l'application de l'interdiction du stationnement dans une place réservée aux personnes handicapées)
En outre des chemins publics, le présent article s’applique sur les chemins privés ouverts à la circulation publique des véhicules routiers ainsi que sur les terrains de centres commerciaux et autres terrains où le public est autorisé à circuler.
En d'autres mots, la règle s'applique PARTOUT où votre voiture a le droit d'aller.
Tant que la case de stationnement est clairement définie comme étant un espace de recharge, la règle s'applique… de la même façon que le marquage au sol et/ou une affiche signalétique consacre une place réservée au stationnement d'une personne handicapée. Tout comme si vous constatez une infraction dans une place pour handicapé, signalez à la police les véhicules en infraction pour qu'on émette une contravention. À Montréal, pour signaler un véhicule non branché stationné devant une borne de recharge électrique, communiquer avec le 514 280-2222 pour faire une demande d'intervention de stationnement.
Par contre,
le règlement ne précise pas si la recharge doit être active, pas plus que le niveau de recharge. Il précise seulement que le véhicule doit être branché. Un policier pourra remettre une contravention à un véhicule à essence sur lequel on aurait frauduleusement accroché le pistolet de recharge (eh oui, ça s’est vu ! Les gens ont définitivement de l’imagination !). Mais l’électromobiliste mal élevé qui se branche sans activer la recharge n’a pas grand-chose à craindre pour le moment, même s’il contrevient clairement à l’esprit de la loi.
Une question d’étiquette
L’électromobiliste branché avec session active a, qu’en à lui, toute la légitimité du monde d’être branché. Peu importe l’autonomie de son véhicule, sa vitesse de recharge, voire même si sa session est terminée. On ne devrait pas reprocher à un électromobiliste de monopoliser une borne sous prétexte que d’autres sont pressés ou manque d’autonomie. Si la session a été activée, ça reste un client comme un autre. Donc, de grâce, on ne débranche jamais quelqu’un sans son autorisation. Si ça vous arrivait de vous faire débrancher, ne perdez pas votre temps à appeler la police, mais une dénonciation au réseau de recharge reste de mise. Reste que la règle de savoir-vivre la plus élémentaire est de laisser son numéro de téléphone lorsqu’on s’éloigne de son véhicule branché. Ainsi, on permettra à un autre électromobiliste dans le besoin de nous joindre pour obtenir la permission d’emprunter notre temps de recharge. C’est une question de générosité et ça permet de cultiver la fraternité entre électromobilistes. L’AVEQ a construit un bel outil pour cette fonction, téléchargeable et imprimable :
Sources :
Ministère du Transport du Québec Code de sécurité routière Projet de loi 165 sanctionné par l'assemblée nationale du Québec Montréal AVÉQ (Outils, en bas de la page) Auteur : Daniel Rochefort
Le Hyundai Kona Electric se vendra à un prix extrêmement bas aux États-Unis; Plus de véhicules électriques, c’est bon pour l’Arizona; Electrify America installe le premier chargeur rapide de 350 KW en Californie; La première voiture exotique électrique chinoise la Quinta K50 bientôt sur les routes américaines; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Défi climatique : Desjardins fait le point sur ses nouvelles pratiques; Environ 380,000 véhicules électriques de plus au Québec en 2027? En Chine, principal marché automobile du monde, les véhicules électriques ne montrent aucun signe de ralentissement; La poussée mondiale pour les véhicules électriques progresse malgré le chaos américain; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Ressources Naturelles Canada inaugure la 100e borne de recharge rapide financée à travers son programme «Initiative pour le déploiement d’infrastructures pour les véhicules électriques et les carburants de remplacement»
La ministre des Sciences et des Sports Kirsty Duncan a célébré ce moment en inaugurant la station de recharge rapide FLO du Centre Eaton Cadillac Fairview de Toronto (au nom du ministre des Ressources naturelles du Canada, Amarjeet Sohi).
La station de recharge du Centre Eaton de Toronto fait partie des 15 bornes de recharge rapides du réseau FLO déployées dans les centres commerciaux Cadillac Fairview en Ontario, au Québec, au New Brunswick et au Manitoba.
Pour Travis Allan, Vice-président aux Affaires publiques chez FLO, «Cette collaboration entre Cadillac Fairview, FLO et Ressources naturelles Canada, qui s’inscrit dans le cadre d’un programme avant-gardiste du Canada visant à faciliter le déploiement d’infrastructures de recharge, montre bien ce qu’il est possible de réaliser quand les pouvoirs publics et les dirigeants de l’industrie s’entendent pour soutenir l’adoption des véhicules électriques et l’offre de solutions de transport plus vertes».
D’après Ressources Naturelles Canada, il y aurait à l’heure actuelle 653 bornes de recharge rapide publiques au Canada réparties dans 485 stations de recharge [en excluant les 26 stations supercharger Tesla].
L’avis de l’auteur
L’investissement dans le réseau de recharge rapide à travers le Canada est un excellent programme qui favorise la transition vers des transports décarbonisés au Canada. Chaque jalon de cette aventure doit être célébré. On devrait cependant se questionner sur l’amalgame douteux que le gouvernement s’entête à faire entre le transport électrique, la filière hydrogène et l’utilisation du gaz naturel en transport. Lorsque le gouvernement annonce une enveloppe de 182,5 millions de dollars dans les «infrastructures pour les véhicules électriques et les carburants de remplacement», l’électrification des transports ne représente qu’une part infime de l’enveloppe. C’est pratiquement du Green Washing… Il est pourtant clairement démontré par les spécialistes que le gaz naturel n’est pas du tout une solution pour améliorer le bilan d’émissions de GES du Canada. Au contraire, il rivaliserait avec le charbon lorsqu’on tient compte de son cycle de vie (incluant les émissions fugitives durant des décennies des puits de fracturation). C’est même encore pire pour l’hydrogène, qui est tiré à 95% du gaz naturel. D’autant plus que la filière hydrogène est loin d’être technologiquement mature (contrairement aux véhicules électriques et au gaz naturel). Cette filière nécessite donc des investissements colossaux pour son développement et son déploiement… investissements qui siphonnent de précieux fonds qui devraient être investis dans la décarbonisation de nos transports (qui passe inévitablement par l’électrification). Le gouvernement canadien devrait plutôt voir l'évidence : un investissement massif dans les transports électriques au Canada serait une incroyable opportunité de décarboniser l’un des principaux secteurs émetteurs de GES. Ce serait même l’occasion de concilier la délicate tâche de décarboniser le secteur de la production d’énergie (qui, j’en conviens, n’est pas pour demain et est source de tension dans tout le pays) avec nos engagements internationaux à lutter contre les changements climatiques. Faisons une Norvège de nous même...
Sources:
Newswire Flo/Addenergie Ressources Naturelles Canada Auteur : Daniel Rochefort Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que l’auteur
Les annonces de mise en service de nouvelles bornes de recharge rapide se multiplient au Québec depuis quelques semaines… et ça ne fait que commencer ! Voici quelques détails sur les projets du Circuit Électrique pour accélérer la transition vers la voiture électrique.
Voilà quelques mois, Hydro-Québec Distribution a reçu, in extremis avant les dernières élections, le mandat de déployer un réseau de bornes de recharge rapide à la hauteur des ambitieux objectifs d’électrification des voitures au Québec. Un réseau de recharge rapide dense et disponible est un incontournable pour que les Québécois continuent à adopter la voiture électrique en nombre de plus en plus grand… et ce malgré nos hivers et l’étendue de notre territoire.
On a annoncé officiellement ces dernières semaines l’ajout de cinq nouvelles stations BRCC d’ici la fin 2018, en plus de deux autres au début de 2019 :
Dans les faits, ces annonces ne sont qu’un avant-goût de la petite révolution qu’Hydro-Québec nous prépare pour 2019. Préparez-vous à être décoiffés :
Au 31 juillet 2018, le réseau Circuit-Électrique d’Hydro-Québec comptait 110 bornes de recharge BRCC [c'est maintenant 124 en date 31 octobre]. Dans son plan déposé à la Régie de l’énergie au mois d’août, notre société d’État propose d’ajouter 154 BRCC sur 83 sites en 18 mois ! Au printemps 2020, le réseau Circuit électrique devrait donc compter près de 264 BRCC !
L’averse d’annonces devrait être particulièrement intense au printemps 2019. Dans les six premiers mois du programme, c’est près de 50 BRCC qu'on prévoit s’ajouter au réseau. Parmi les 154 nouvelles bornes promises dans les 18 premiers mois, une quarantaine sera installée le long du réseau autoroutier, sur une dizaine de sites. De plus, un accent sera mis sur la grande région de Montréal avec 38 BRCC. L'idée est de favoriser la recharge en milieu urbain, à la fois pour les électromobilistes n’ayant pas accès à un stationnement privé, ainsi que de répondre à la demande de bornes rapides dans la région la plus peuplée du Québec.
Un déploiement proactif : devancer la demande
Les gens d’Hydro-Québec font de l’accroissement du nombre de VÉ la source de financement de l’opération. C’est qu’on espère répondre de façon la plus optimale possible à la cible de 300 000 VÉ en 2026. En plus d’investir dans le réseau de recharge, on investit donc déjà dans les outils qui permettront d’anticiper les besoins des consommateurs pour s’assurer que le réseau réponde avec une longueur d’avance à l’expansion du parc de véhicules. Selon le plan soumis à la Régie de l’énergie, Polytechnique Montréal a reçu la commande de développer un outil de localisation des sites à privilégier. Grâce à un algorithme spécialement développé pour Hydro-Québec, on pourra confirmer les meilleurs emplacements pour l’installation des futures BRCC. L’outil permettra un ajustement des prévisions en temps réel en tenant compte du portrait des électromobilistes québécois, des habitudes de déplacement, de la densité de population et de l’évolution des ventes de VÉ par régions.
Le déploiement rigoureux du réseau utilisera aussi l’information recueillie dans le cadre du programme Charge the North, une initiative de la firme FleetCarma financée par Ressources naturelles Canada. Les données réelles d’utilisation des véhicules électriques sont recueillies par l’entremise d’un système de diagnostic embarqué (installé à même la voiture). La collecte de données se terminera le 31 mars 2019. À ce jour, sur environ 800 participants au programme, plus de la moitié proviennent du Québec.
Un réseau évolutif
Dans son plan soumis à la Régie de l’énergie, Hydro-Québec souligne que les sites choisis offriront une flexibilité d’accueil et de configuration. Les sites simples pourront facilement accueillir une deuxième borne au besoin à une fraction du prix initial d’installation. Les sites seront également conçus dès l’origine avec des équipements permettant l’installation de bornes plus puissantes. On donne l’exemple de la possibilité de remplacer deux bornes de 50 kW par une borne de 100 kW dans une Superstation de quatre bornes. Circuit Électrique mettra aussi en place, dès 2019, un banc d’essai permettant de tester les nouvelles technologies. Celui-ci consistera en l’installation, sur un site de test, de plusieurs types de bornes, de différents manufacturiers et de puissances variables. Ces tests permettront de collecter de l’information sur les types de recharge en fonction de la puissance de la batterie du véhicule, en plus de tester la qualité des produits et leur adaptation aux conditions climatiques québécoises, avant leur déploiement. Hydro-Québec sollicitera les électromobilistes du Circuit électrique pour participer à ces tests ou à d’autres projets pilotes.
L’avis de l’auteur
Nous nous préparons bien sûr avec joie à cette avalanche d’annonces concernant le réseau de recharge rapide québécois. Mais nous sommes impatients de constater la rigueur de ce déploiement alors que des régions sont toujours laissées pour compte et que les électromobilistes commencent à se bousculer de plus en plus souvent aux bornes. L’AVÉQ a beau déployer des trésors d’imagination pour entretenir la courtoisie et la fraternité dans la communauté des électromobilistes, certaines stations de recharge sont parfois victimes de leur succès avec une clientèle de plus en plus nombreuse. Souhaitons aussi qu’Hydro-Québec soit sensible à ajuster ses prévisions si les objectifs de nombre de bornes nécessaires se révèlent insuffisants. Nous sommes parfaitement conscients que, pour des raisons d’acceptabilité sociale (et de calcul politique), l’exclusion d’un impact sur les tarifs d’électricité est importante. Mais il faudra aussi garder en tête le caractère encore plus primordial de l’électrification des transports dans un contexte de transition énergétique et de lutte aux changements climatiques. Nous espérons donc que le scénario d’Hydro-Québec sera tout sauf rigide, et que notre société d’État mettra tout en oeuvre pour suivre l’évolution du marché automobile quoiqu’il arrive. Rappelons que certains experts entrevoient une disruption possible du marché entre 2025 et 2030, ce qui signifierait une électrification totale sur les routes québécoises en quelques années seulement alors que le VÉ deviendrait dominant au chapitre des ventes. Reste que ce plan est particulièrement réjouissant, ne serait-ce qu’en raison de la dépolitisation du dossier qu’il représente. Ce plan représente aussi une occasion unique de développer une expertise toute québécoise dans ce domaine, qui sera exportable pour aider d’autres pays à s’adapter à l’inévitable transition vers l’électrification des transports. Voilà un leadership de plus que notre société d’État nous permettra de développer au niveau international.
Sources:
Hydro-Québec Distribution (2018) Établissement d'un service public de recharge rapide pour véhicules électriques (R-4060-2018) La Tribune Le Manic Auteur : Daniel Rochefort Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que l’auteur
Le Canada investit dans des stations de recharge à énergie solaire en Ontario; Madrid inaugure un plan anti-pollution draconien; Un véhicule 100% électrique pour explorer sans polluer; La Chine produit toutes les 5 semaines 9,500 nouveaux autobus électriques soit l’équivalent de la flotte d’autobus londonienne; 50 bornes de recharge d’une capacité de 350kW pourraient être installées dans des stations de service; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
La Colombie-Britannique se joint aux gouvernements qui désirent interdire les voitures à essence et au diesel; Prendre en charge sa voiture électrique; Entreprise introduit des fourgonnettes électriques à Londres; ChargePoint obtient un financement de 240 millions de dollars alors que la révolution de la mobilité durable s’accélère; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
.Contribution: André H. Martel
GM cessera de produire la Volt, ferme des usines mais accroit son investissement dans les véhicules électriques; Le pick-up tout électrique Rivian R1T aurait une autonomie de 400 km, une charge rapide de 160 kW CC; Une entreprise allemande conçoit une énorme borne de recharge pour 4,000 véhicules électriques; Pendant ce temps, la révolution verte est en plein essor en Chine; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Stations d’essence OK, cependant les chargeurs de voitures électriques sont trop laids; La compagnie de transport public King County Metro teste des bus EV ayant une autonomie supérieure à 225 km; Le modèle CCS devient le standard de charge dominant en Europe. Nissan abandonnera-t-il le CHAdeMO? Les bateaux Tesla arrivent, les premiers cargos 100% verts qui révolutionneront le transport maritime; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
.La compagnie munichoise Lilium promet la création d’un taxi volant de 5 places à décollage et atterrissage vertical pour se déplacer en ville et un peu plus loin; Tesla sera bientôt compatible avec toutes les bornes de recharge rapides en Europe; Une municipalité équatorienne convertit sa flotte d’autobus en véhicules électriques; Covoiturage et voitures électriques dans les voies réservées de Longueuil? Envision Solar obtient le brevet européen pour sa station portable de recharge solaire EV ARC; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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