Tesla invite tous les propriétaires de véhicules électriques à communiquer avec le Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, et le Ministre de l’Économie et de l’Innovation, Eric Girard, pour leur faire part de votre soutien à une meilleure approche pour la récupération et le recyclage des batteries de VÉ.
Compte tenu du nombre croissant de véhicules électriques (VÉ) qui circulent chaque année sur les routes du Québec, il devient de plus en plus important que les grandes batteries au lithium-ion soient récupérées et recyclées lorsqu'elles atteignent la fin de leur vie utile. En s'assurant qu'un système efficace est en place pour gérer les batteries des VÉ, les fabricants de batteries de VÉ pourront plus facilement se procurer des matériaux recyclés pour fabriquer de nouvelles batteries, entre autres. La première étape pour y parvenir est que le gouvernement exige des producteurs de batteries qu'ils gèrent la collecte et le recyclage de leurs produits lorsqu'ils ne sont plus désirés ou nécessaires. Ce principe est connu sous le nom de « responsabilité élargie du producteur » ou « REP » Chez Tesla, nous savons combien le recyclage des batteries est important pour l'avenir de l'électrification. Les batteries des VÉ, et d'autres grandes batteries industrielles, contiennent des métaux très recherchés comme le nickel et le lithium. Un marché concurrentiel se développe déjà pour réutiliser et recycler ces précieuses batteries lorsqu'elles sont retirées des véhicules électriques. Cependant, Tesla est consciente que les décideurs politiques doivent avoir l'assurance qu'aucune batterie en fin de vie ne finira dans un site d’enfouissement ou ne sera pas recyclée. Tesla pense qu'il existe une approche viable pour la REP qui maximisera la durée de vie utile des batteries et minimisera les impacts environnementaux. Les batteries des VÉ sont très différentes des batteries domestiques typiques et elles nécessitent une solution de gestion différente. Le gouvernement du Québec propose de réglementer le recyclage des batteries à l'aide d'outils généralement appliqués aux ampoules électriques et aux appareils électroniques domestiques. Cette approche n'est pas adaptée aux batteries de VÉ et aura un impact négatif sur les propriétaires de VÉ et sur l'environnement. L’approche envisagée par le Québec, si elle est mise en œuvre, pourrait signifier que: Selon les propres estimations du gouvernement, les prix des VÉ augmenteront de 3 %. Cela signifie qu'un VÉ comme la Model 3 Autonomie Standard Plus coûterait environ 1 550 $ de plus au Québec après l'entrée en vigueur du règlement. Ce coût plus élevé freinera l'adoption des VÉ. Le gouvernement veut déterminer quand votre batterie a atteint sa fin de vie en se basant sur une « moyenne de l'industrie », sans tenir compte du fait que votre batterie et votre VÉ répondent encore ou non à vos besoins. L'utilisation d'une formule basée sur le temps qui ne tient pas compte de la chimie des batteries, des systèmes de gestion thermique, des scénarios d'utilisation des véhicules ou des innovations en matière de durée de vie des batteries. Pour respecter un taux de récupération arbitraire qui ne tient pas compte de ce qui précède, les constructeurs automobiles devront apparemment retirer et récupérer prématurément les batteries du marché, ce qui aurait un impact négatif sur les consommateurs et l'environnement. L'industrie serait dissuadée de vendre des VÉ à grande autonomie et à longue durée de vie au Québec. L'industrie pourrait plutôt être encouragée à vendre des VÉ contenant des batteries ayant une durée de vie plus courte et une autonomie inférieure, car cela pourrait réduire les coûts de conformité. La position de Tesla est que les batteries devraient être récupérées par les producteurs lorsqu'elles ne sont plus utiles pour les consommateurs et qu'elles ne sont plus désirées sur le marché. Cette approche aura les meilleurs résultats environnementaux, des avantages pour les conducteurs de VÉ, et encouragera l'innovation des leaders de l'industrie. Le coût, la fiabilité et la durée de vie des batteries lithium-ion sont si importants pour la transition vers l’énergie durable que Tesla a même un laboratoire au Canada qui se consacre à la réduction des coûts et à l'allongement de la durée de vie de nos batteries. Partagez votre opinion sur le recyclage des batteries avec le gouvernement du Québec. Signalez-lui votre désaccord avec le projet actuel de prescrire aux producteurs une seule voie de gestion des batteries VÉ - ce qui entraînerait des coûts plus élevés pour les consommateurs et des résultats environnementaux néfastes - et que vous êtes en faveur d'une approche qui obligerait les producteurs à reprendre sur demande les batteries de VÉ en fin de vie. **Qu'est-ce que la responsabilité élargie des producteurs? Selon l'OCDE, la responsabilité élargie des producteurs (REP) est une « approche de politique environnementale dans laquelle la responsabilité d'un producteur pour un produit est étendue à l'étape post-consommation du cycle de vie du produit ». Tesla appuie le principe fondamental de la REP et la proposition de Tesla correspond à cette définition. Plutôt que de rendre les producteurs responsables des batteries non désirées, l’approche envisagée par le Québec vise à gérer ce que les consommateurs peuvent faire avec leurs batteries usagées privées. Les futurs acheteurs de VÉ (toute marque et modèle confondus) bénéficieront de cette initiative de Tesla. Pour manifester votre intérêt pour la cause, et pour communiquer avec les ministres, rendez-vous sur le site: Tesla
Contribution: André H. Martel
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Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette, ont dévoilé, ce lundi, le Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) et son premier plan de mise en œuvre 2021-2026, doté d’une enveloppe de 6,7 milliards de dollars sur cinq ans.
L’importance des sommes consacrées à cette politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques démontre la volonté du gouvernement de faire du Québec un leader de l’économie verte en s’appuyant sur sa grande force, son électricité propre. Avec le PEV 2030, le gouvernement jette les bases d’une relance économique verte et réitère l’engagement du Québec de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 37,5 % d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Il trace ainsi la trajectoire qui mènera le Québec vers la carboneutralité en 2050. Le Plan contribuera également à notre résilience collective en outillant notre société pour qu’elle puisse faire face aux conséquences déjà importantes des changements climatiques. Dans un contexte d’incertitude causée par la crise sanitaire qui continue de mettre à l’épreuve les travailleurs ainsi que plusieurs secteurs économiques, le gouvernement présente un premier plan de mise en œuvre pour la période 2021-2026 qui, en plus de permettre de réduire les émissions de GES, stimulera la relance économique et la création d’emplois. D’ici 2030, le gouvernement estime que cet ambitieux projet d’électrification et de lutte contre les changements climatiques devrait ajouter 2,2 milliards de dollars au PIB du Québec en termes réels et créer plus de 15 500 nouveaux emplois. Les investissements additionnels qui soutiendront le développement des filières vertes, comme celles des batteries et de l’hydrogène vert, viendront bonifier ces retombées. Priorité à l’électrification Le gouvernement lance un grand chantier d’électrification, principalement dans le secteur des transports, mais aussi dans ceux du chauffage des bâtiments et des activités industrielles. Au cours des cinq prochaines années, 3,6 milliards de dollars découlant du plan de mise en œuvre du PEV 2030 seront investis dans le secteur des transports, responsable à lui seul de plus de 43 % des émissions de GES du Québec. À cette somme s’ajoutent des investissements sans précédent de 15,8 milliards de dollars en transport collectif dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2020-2030. Trains légers, autobus urbains et scolaires, taxis, voitures et camions seront tous progressivement électrifiés. Un nombre de plus en plus important de Québécois se déplaceront dans des véhicules électriques, équipés le plus possible grâce au savoir-faire québécois et fabriqués à partir des ressources d’ici. On vise une cible de 1,5 million de véhicules électriques sur les routes du Québec en 2030. Voici quelques-unes des mesures qui stimuleront l’électrification des transports, des bâtiments et des industries et la réduction des GES : Reconduction du rabais à l’acquisition ou à la location d’un véhicule électrique et de bornes de recharge pour les citoyens, ainsi que des programmes d’aide à l’intention des entreprises et de l’industrie du taxi; Rehaussement des exigences de la norme sur les véhicules zéro émission pour inciter les constructeurs à alimenter le marché québécois avec un plus grand nombre de véhicules et une plus grande diversité de modèles; Interdiction de vendre des véhicules neufs à essence à partir de 2035; Accélération du déploiement des bornes de recharge rapide par Hydro-Québec et des bornes de recharge standard; Investissements de 768 millions de dollars pour rendre plus vert et plus compétitif le secteur industriel (soutien aux projets de réduction d’émissions de GES, bonification de programmes et accompagnement personnalisé); Injection de plus de 550 millions de dollars pour réduire de 50 % les émissions de GES liées au chauffage des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels. Cette cible sera atteinte notamment par une complémentarité optimale entre les réseaux électrique et gazier et le recours à la biénergie, par l’efficacité énergétique, par la conversion du mazout vers l’électricité ainsi que par l’utilisation du gaz naturel renouvelable et d’autres sources d’énergie renouvelable. Propulser les filières vertes les plus prometteuses Le PEV 2030 participera à la construction de l’économie de demain. Pour la période 2021-2026, 401 millions de dollars serviront à la mise en œuvre d’un ensemble de stratégies visant à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises dans des domaines stratégiques et innovants. Le gouvernement soutiendra le développement d’un écosystème industriel dynamique autour des véhicules électriques, des infrastructures de recharge et des batteries. En complément de l’électricité, de nouvelles sources d’énergie renouvelable viendront diversifier le portefeuille énergétique du Québec au cours des prochaines années. Des investissements de 213 millions de dollars sont prévus pour appuyer la filière émergente du gaz naturel renouvelable, et 15 millions de dollars seront investis pour appuyer la filière de l’hydrogène vert dans son développement et sa recherche d’innovation. La toute première stratégie québécoise de l’hydrogène vert et des bioénergies sera d’ailleurs présentée au cours de l’année 2021 et visera à positionner le Québec comme leader pour l’avenir. L’ambition du gouvernement est que le Québec soit reconnu dans le monde pour son hydrogène vert, comme il l’est déjà pour son électricité propre. Efficacité énergétique : consommer moins, consommer mieux Par ailleurs, le gouvernement continuera de miser sur l’efficacité énergétique et sur la consommation responsable. Plus de 307 millions de dollars seront investis au cours des cinq prochaines années dans les mesures suivantes : Dans le cadre du programme ÉcoPerformance, 113 millions de dollars serviront à soutenir des projets de conversion et d’efficacité énergétique dans les bâtiments commerciaux et institutionnels. De plus, 75 millions de dollars sont prévus pour encourager les projets de récupération et de valorisation de la chaleur; Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques 2018-2023 est prolongé jusqu’en 2026; En parallèle, Hydro-Québec doublera son objectif en matière d’efficacité énergétique, en l’amenant à 800 gigawattheures (GWh) par an dès 2021. Améliorer notre résilience face aux changements à venir Les changements climatiques ont déjà des conséquences importantes sur les activités économiques, le bien-être, la santé et la sécurité d’un grand nombre de citoyens et de communautés de même que sur les infrastructures et les écosystèmes. En mettant l’accent sur la prévention et en prenant en compte le climat futur dans toutes ses décisions, le gouvernement agit de façon responsable afin de minimiser les coûts liés aux impacts des changements climatiques. Il consacrera plus de 384 millions de dollars à l’adaptation aux impacts des changements climatiques au cours des cinq prochaines années. Un État responsable et exemplaire Le gouvernement fera sa part en réduisant son empreinte carbone, notamment dans l’acquisition de produits et de services québécois et dans la gestion durable de son parc immobilier et de sa flotte de véhicules. Ses objectifs en cette matière sont les suivants : Réduire les émissions issues de son parc immobilier de 60 % en 2030, comparativement à leur niveau de 1990, une cible encore plus exigeante que celle fixée pour l’ensemble du Québec; Électrifier au maximum ses véhicules légers pour qu’en 2030, 100 % de ses automobiles, fourgonnettes et VUS ainsi que 25 % de ses camionnettes soient électriques. Une approche pragmatique Le plan quinquennal de mise en œuvre sera réévalué annuellement et couvrira systématiquement les cinq années suivantes, ce qui permettra de bénéficier d’une approche à la fois prévisible, flexible et pragmatique. Grâce notamment à la gouvernance mise en place à la suite de l’adoption du projet de loi no 44, le gouvernement prendra en compte les résultats obtenus, l’évolution du climat, les connaissances scientifiques, le contexte économique, le niveau d’adhésion de la population et les innovations technologiques dans chacune de ses mises à jour. Citations : « Parmi tous les États américains et toutes les provinces canadiennes, le Québec est l’endroit qui émet le moins de gaz à effet de serre par habitant. Il s’agit d’une réalité dont nous pouvons être fiers. Mais plutôt que de nous en satisfaire, j’invite les Québécois à miser sur cette fierté pour aller plus loin, pour relever le défi des changements climatiques et pour transformer notre économie en profondeur. Le cœur de notre projet, c’est l’électrification de notre économie. Cet atout inestimable qu’est l’hydroélectricité, conjugué avec l’énergie éolienne et d’autres formes d’énergie propre, nous permettra de réduire de façon importante nos émissions de gaz à effet de serre tout en créant plus de richesse. Avec notre électricité propre, nous pouvons devenir la batterie verte du nord-est de l’Amérique et relever notre défi climatique. » François Legault, premier ministre du Québec « Le Plan pour une économie verte 2030 représente un geste fort de notre gouvernement pour répondre aux nombreux défis collectifs que nous pose l’urgence climatique. Il s’agit d’un plan solide et ambitieux pour transformer notre société de façon durable et remplacer le plus possible les énergies fossiles par notre électricité propre. Notre gouvernement est déjà au travail, et je suis convaincu qu’avec la collaboration de mes collègues du Conseil des ministres ainsi qu’avec celle des municipalités, des entreprises et des citoyens, nous réussirons notre transition climatique, une transition juste qui tiendra compte des différences entre les régions, entre les générations et entre les secteurs d’activité. Ensemble, nous construirons un Québec plus vert, plus résilient et plus prospère.» Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval Faits saillants : Pour atteindre sa cible climatique, le Québec doit ramener ses émissions de GES à 54 millions de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2030, comparativement aux 79 millions de tonnes émises en 2017 et aux 86 millions de tonnes émises en 1990. Selon les données les plus récentes (2017), le Québec n’a réduit ses émissions de GES que de 8,7 % en comparaison avec les émissions de 1990. Avec son premier plan de mise en œuvre du PEV 2030, le gouvernement prévoit actuellement une réduction de 12,4 Mt de GES au cours des 10 prochaines années. Les actions permettant d’obtenir les réductions additionnelles nécessaires pour atteindre la cible de 2030 seront déterminées lors des révisions annuelles du plan de mise en œuvre. Le PEV 2030 s’appuiera sur des politiques et des plans d’action complémentaires tels que le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques, la Politique énergétique, la Politique de mobilité durable, la Stratégie québécoise de développement de la filière batterie, le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques, la Vision internationale du Québec et la Stratégie gouvernementale de développement durable. Ces politiques et plans d’action contribueront à l’atteinte la cible de réduction des émissions de GES. À un cadre financier d’une ampleur inégalée s’ajouteront des investissements en infrastructures de plusieurs milliards de dollars prévus dans le cadre du Plan québécois des infrastructures, les efforts engagés par le gouvernement pour réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre ainsi que des actions placées sous la responsabilité directe d’Hydro-Québec, d’Investissement Québec et d’autres organismes gouvernementaux. Lien connexe Pour prendre connaissance du Plan pour une économie verte 2030 et de son plan de mise en œuvre 2021-2026 Gouvernement du Québec
Contribution: André H. Martel
Le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, accompagné du ministre de l'Économie et de l'Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, et de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration, Mme Nadine Girault, a dévoilé le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques 2020-2025 (PQVMCS), qui découle de la volonté du gouvernement de favoriser la prospérité des régions du Québec et la transition vers une économie plus sobre en carbone.
Ce plan permettra la mise en place au Québec de chaînes de valeur de minéraux critiques et stratégiques (MCS) dans le respect des principes de développement durable, d'acceptabilité sociale et de création de richesse pour les régions, y compris les communautés locales et autochtones. La mise en œuvre de ce plan s'appuie sur un cadre financier de 90 M$, annoncé au Plan budgétaire 2020-2021 de mars dernier. Ce plan sera déployé en étroite collaboration avec les ministères, les organismes et les partenaires concernés. Des minéraux essentiels et en forte demande : un potentiel à exploiter On définit les minéraux critiques comme des substances essentielles pour des secteurs clés de l'économie, qui présentent un risque élevé en matière d'approvisionnement et n'ont pas de substituts disponibles commercialement. Les minéraux stratégiques sont des substances minérales nécessaires à la mise en œuvre des grandes politiques d'un État. Le Québec a établi une liste de 22 minéraux jugés critiques ou stratégiques (voir annexe). Parmi ces derniers, on trouve le lithium, le graphite et le nickel, pour ne nommer que ceux-là. Les MCS sont utilisés dans plusieurs sphères de la vie quotidienne et constituent un levier important pour notre économie et notre autonomie. Les télécommunications, l'aérospatiale, la production d'énergies renouvelables, le stockage d'énergie, le domaine médical et l'électrification des transports sont tous des secteurs en croissance pour lesquels un approvisionnement en MCS est indispensable. Dans le contexte actuel de transition vers une économie plus sobre en carbone et de bouleversements économiques accentués par la pandémie de COVID-19, plusieurs pays cherchent aussi à sécuriser leurs approvisionnements en MCS. On prévoit d'ailleurs que la demande pour ces derniers va continuer d'augmenter. Une vision globale et des orientations gouvernementales La vision proposée dans le Plan consiste à faire du Québec un chef de file de la production, de la transformation, de la valorisation et du recyclage des MCS, reconnu à l'échelle internationale pour son approche éthique et respectueuse des principes de développement durable. Cette vision ambitieuse permettra au Québec non seulement de tirer pleinement profit de son potentiel minéral et de son expertise en attirant des investisseurs au Québec, mais également d'encourager les entreprises d'ici à s'inscrire dans les différentes étapes de transformation et de recyclage des minéraux. Le Plan se décline en quatre orientations :
Ces orientations comprennent un total de 11 objectifs et de 22 actions qui favoriseront l'essor de chaînes de valeur de MCS. Par exemple, mentionnons les actions suivantes : acquérir de nouvelles connaissances géoscientifiques, soutenir la création d'un réseau scientifique propre aux MCS, appuyer la R et D portant sur l'extraction, la transformation, la valorisation et le recyclage de MCS et soutenir les projets d'économie circulaire appliqués aux filières de MCS. Faits saillants :
Cision
Contribution: André H. Martel
Le CN rajoute jusqu’ à 50 camions intermodaux à sa commande Le CN (TSX : CNR) (NYSE : CNI) et La Compagnie Électrique Lion ont annoncé aujourd’hui la signature d’un protocole d’entente pour l’acquisition de 50 camions électriques à zéro émission par le CN pour le transport intermodal, afin de les intégrer à son parc de camions, l’un des plus importants au Canada. Ils seront notamment utilisés dans les terminaux intermodaux du CN situés dans les milieux urbains dans le but de réduire l’émission des gaz à effet de serre. En avril 2019, le CN a lancé un projet pilote visant à mettre à l’essai des camions électriques conçus et construits sur mesure par La Compagnie Électrique Lion au Québec. Destinés au transport intermodal, ces camions à zéro émission seront mis à l’essai dans de multiples contextes et environnements à travers le réseau du CN, allant de la livraison urbaine au service de navette de conteneurs, aux opérations portuaires. Les camions Lion ne produisent pas de pollution sonore et réduisent les émissions de gaz à effet de serre de 100 tonnes par année sur les routes. « En misant sur les véhicules électriques, le CN et Lion jouent un rôle de leadership dans la transition vers l’économie de l’avenir. Ça permet de mieux lutter contre les changements climatiques, en plus de créer de bons emplois ici. C’est exactement le type d’investissements nécessaire pour une relance économique plus verte et novatrice. » - L’honorable Pablo Rodriguez, Leader du gouvernement à la Chambre des communes « Le gouvernement du Québec croit à une relance économique durable. Je me réjouis que la Compagnie Électrique Lion et le CN soient en mesure de travailler de concert afin de contribuer à l’électrification des transports, une façon très efficace de réduire les émissions de gaz à effet de serre au Québec. Nous pouvons être fiers de ces deux entreprises qui veulent faire des affaires et mettre en valeur le savoir-faire de chez nous tout en luttant contre les changements climatiques. » - Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval « Le CN fait preuve de leadership en faisant l’acquisition de 50 camions Lion 100 % électriques. Cette commande, la plus significative pour Lion Électrique à ce jour, est une belle confiance envers notre entreprise qui démontre que l’électrification du transport lourd c’est maintenant. En plus d’être zéro émission, je suis convaincu que les camions électriques Lion seront un ajout précieux aux opérations du CN. En espérant que cette transaction inspire tous ceux qui souhaitent trouver une solution de transport économique, durable et environnementale à se tourner vers l’électrification. » - Marc Bédard, président et fondateur de La Compagnie Électrique Lion « Le siège social du CN est à Montréal depuis plus de 100 ans et notre entreprise emploie plusieurs milliers de personnes au Québec, nous sommes donc très heureux d’appuyer l’innovation québécoise. Cette entente s’inscrit aussi dans notre engagement à encourager la reprise économique, et à réduire l’empreinte carbonique de la chaîne d’approvisionnement à l’échelle mondiale. Le régime règlementaire mis en place par le gouvernement fédéral assure un environnement propice à de tels investissements. » CISION
Contribution: André H. Martel
Cette compétition s’inscrit au calendrier mondial de la Coupe E-Rallye de la régularité de la Fédération internationale de l’automobile qui regroupe 13 épreuves dans 11 pays partout au monde.
L’an dernier, Martin Robinson et Nathalie Daigle ont remporté la première édition du REEFQ au volant de leur Volkswagen eGolf 2017. Ils avaient été les électromobilistes les plus efficaces en utilisant que 62% de l’énergie que leur voiture aurait dû consommer selon Ressources Naturelles Canada sur les 302 km du tracé reliant la centrale hydroélectrique de Beauharnois au Parc portuaire de Trois-Rivières. Vingt-six pilotes ont participé à cette grande première en matière d’e-Efficacité en 2018. Cette année, le rallye débutera à St-Jérôme, centre névralgique du développement de l’électromobilité au Québec, pour encore se terminer à Trois-Rivières, pendant les festivités lançant le 50e week-end de courses sur circuit routier du GP3R, pour un trajet de 307 km passant par Beloeil, Sorel et Shawinigan. En plus de classer les équipages selon leur efficacité énergétique, leur e-Efficacité , l’édition 2019 du REEFQ évaluera aussi la régularité des pilotes et des équipages en octroyant des points à ceux qui se maintiendront le plus près de la vitesse requise pendant certaines portion du trajet. « En ajoutant une portion de régularité à notre classement d’e-Efficacité, nous pourrons nous assurer que les équipages optimisent leur conduite au niveau énergétique, mais qu’ils ne le fassent pas au détriment d’une vitesse normale de croisière. Nous voulons que le trajet soit le plus possible comme une balade de voiture normale. Aussi, en intégrant des mesures cachées de régularité, nous pouvons intégrer le championnat mondial de la Coupe e-Rally de la régularité de la FIA », a dit M. Fugère. UN CHAMPION MONDIAL AU DÉPART D’ailleurs, cette inscription au calendrier mondial des épreuves de la FIA attire déjà des pilotes venus d’ailleurs qui veulent amasser chez nous de précieux points comptant pour la coupe. Parmi eux, Didier Malga, champion 2018 de la Coupe e-Rallye de la régularité de la FIA. Habitué aux Renault Zoé et Tesla S en Europe, il fera le trajet québécois en compagnie de sa copilote Anne-Valérie Bonnel au volant d’une Chevrolet Bolt fournie par GM Paillé. « J’ai vraiment hâte d’être au Québec pour découvrir les routes, les paysages et, surtout, comparer la nouvelle Chevrolet Bolt aux Renault Zoé et Tesla que je conduis habituellement », a déclaré monsieur Malga. BELLE VITRINE POUR L’EXPERTISE QUÉBÉCOISE EN ÉLECTRICITÉ Évidemment, cette incursion en électromobilité du GP3R, une institution du sport automobile, sert également à démontrer la compétence québécoise en énergies renouvelables. C’est d’ailleurs pourquoi le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, a tenu à soutenir l’initiative. «Dans le cadre du 50e anniversaire du Grand Prix de Trois-Rivières, j’ai le plaisir de soutenir financièrement la 2e édition du Rallye e-Efficacité FIA du Québec (REEFQ). Cette activité, réservée aux véhicules routiers de série équipés d’un moteur 100% électrique, est pour moi une belle opportunité de faire rayonner notre énergie propre et renouvelable. Félicitations aux organisateurs d’appuyer la vision du gouvernement dans le domaine de l’électrification des transports et de sa volonté de réduire les émissions de GES.» Les collègues de M. Julien, François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie , Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie et Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ont également contribué financièrement à la mise en œuvre du REEFQ. Les inscriptions pour le 2e REEFQ sont maintenant ouvertes au http://bit.ly/REEFQ-2019 . Elles seront acceptées jusqu’au 1 er août 2019. -30- Informations : Fannie Brouillette Directrice - Ventes et marketing Grand Prix de Trois-Rivières fannie.brouillette@gp3r.com Cell. : 819 698-8785 |
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