Un petit pickup et des véhicules électriques urbains pour l’Amérique latine, des VUS supplémentaires pour l’Inde et une supermini électrique pour l’Europe font partie des lancements à venir
L’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi réaffirme sa position et se concentre à la suite de l’annonce par les trois sociétés d’un programme de restructuration et un nouveau plan pour l’avenir impliquant plusieurs projets communs en Amérique latine, en Inde et en Europe.
En commençant par les changements structurels, Renault réduira drastiquement sa participation dans Nissan de 43% à 15%. Ce pourcentage correspond à la participation de Nissan dans Renault, ce qui en fait un partenariat plus équilibré. En outre, Nissan investira dans l’entreprise de véhicules électriques et de logiciels de Renaut baptisé le programme Ampère, avec une participation allant jusqu’à 15%. Mitsubishi envisage également d’investir dans Ampère, tandis que les deux sociétés deviendront clientes du projet Horse du groupe Renault fabricant de motopropulseurs thermiques et hybrides à faibles émissions. Enfin, les trois membres de l’Alliance collaboreront au développement technologique, notamment les batteries à semi-conducteurs, les véhicules développés par logiciel et la conduite autonome.
La transaction est attendue pour le premier trimestre de 2023 et la finalisation au quatrième trimestre de 2023 après approbations réglementaires. L’accord intervient après des mois de négociations entre Renault et Nissan après une période difficile dans leur partenariat de 24 ans incluant le scandale Carlos Ghosn à la fin de la décennie précédente.
Renault et Nissan se sont engagés à équilibrer, réduire leurs risques et renforcer leurs activités en Amérique latine. La grosse nouvelle est que pour la première fois en deux décennies, un modèle Renault sera produit localement au Mexique. Le modèle sera produit par Nissan, même si le modèle n’at pas encore été annoncé. Amérique latine : nouvelles camionnettes fabriquées en Argentine et produites au Mexique pour Renault
L’Alliance a également annoncé un nouveau projet de pick-up d’une demi-tonne qui sera développé par le Groupe Renault et qui devrait être produit à Cordoba, en Argentine. Renault et Nissan dévoileront leurs propres petits pick-up, basés sur la Nissan Frontier / Renault Alaskan. Le projet de camionnette d’une tonne ayant été jugé fructueux, de sorte que le développement devrait se poursuivre.
En outre, Nissan et Renault envisagent de lancer deux véhicules électriques similaires en Amérique latine. Ceux-ci seront conçus pour la conduite urbaine (segment A), soutenu par l’architecture CMF-AEV. Inde : des véhicules plus gros, dont une Nissan basée sur Renault Triber
Luca de Meo a décrit l’Inde comme « l’un des marchés les plus importants au monde », Renault et Nissan poursuivent des liens plus étroits pour rentabiliser leurs activités. Les constructeurs automobiles proposeront des véhicules plus grands en Inde, et tous seront soutenus par des architectures Renault. Parmi les nombreux nouveaux projets de véhicules, il y aura également des VUS, dont la version Nissan du Renault Triber.
Europe : davantage de modèles développés conjointement En Europe, l’Alliance a reconfirmé la Micra électrique par Nissan, qui devrait être produite par Renault dans l’usine ElectriCity en France à partir de 2026. Luca de Meo a déclaré que le modèle produira 80% de pièces communes avec la nouvelle Renault 5, ce qui entraînera une réduction des coûts de développement de 40% pour Nissan. La prochaine Micra électrique sera basée sur la plateforme CMF B-EV, avec un design spécifique à Nissan, comme le laisse entendre la publicité de l’année dernière.
Les autres produits de l’Alliance sont les nouveaux modèles Mitsubishi Colt et ASX qui sont des versions réaménagées de la Renault Clio et Captur. Les deux modèles seront produits en Espagne et en Turquie. Le PDG du groupe Renault a également évoqué d’autres possibilités sans entrer dans les détails.
Sur le plan des véhicules utilitaires, le FlexEVan sera le premier véhicule défini par logiciel du groupe Renault, disponible en Europe en 2026, véhicule qui sera partagé avec Nissan. Renault et Nissan collaboreront également pour la prochaine génération de véhicules électriques dans le segment compact (segment C) seulement après 2026. Enfin, la coopération entre les deux parties pour le marché européen s’étendra dans le secteur de la distribution, de l’après-vente, de l’économie circulaire, des batteries et la création d’une infrastructure de recharge de véhicules électriques construites dans les usines Renault et Nissan à travers l’Europe. Vous pouvez regarder ci-dessous l’intégralité de la conférence de presse tenue, avec les PDG de Renault, Nissan et Mitsubishi annonçant le nouvel accord et répondant aux questions.
Contribution: André H. Martel
Commentaires
La réduction de la participation de Renault dans Nissan est également sur la table.
Des changements potentiels sont apparus à l'horizon entre l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi en raison de la situation mondiale difficile et de l'électrification.
Selon Reuters, Renault envisage éventuellement de séparer son activité de voitures électriques du reste de l'entreprise, par le biais d'une introduction en bourse. Cette décision ressemble à celle annoncée par Ford, qui a décidé de séparer les véhicules électriques des véhicules à moteur à combustion interne . Le constructeur automobile français Renault a déclaré vendredi que toutes les options étaient sur la table pour séparer son activité de véhicules électriques (VE), y compris une éventuelle introduction en bourse au second semestre 2023. Dans le cas de Renault, l'entreprise sait que d'importants investissements dans l'électrification l'attendent, alors que la situation actuelle en Europe, son principal marché, est en grande difficulté. A la pénurie de semi-conducteurs impliquant une diminution de la production, s'ajoute l'invasion russe de l'Ukraine, qui a contraint le constructeur français à suspendre ses activités industrielles en Russie et à envisager la cession de sa participation dans AVTOVAZ*. Bloomberg a mentionné que Renault envisageait également une réduction de sa participation dans Nissan (actuellement à 43%), ce qui l'aiderait à obtenir du financement pour le futur. La valeur des actions est estimée à près de 10 milliards $ CAD. Si Renault réduisait sa participation à 15 % (la même chose que Nissan dans Renault), elle obtiendrait environ 6,4 milliards $ CAD de dollars au prix actuel. Des sources proches du dossier ont confirmé que : " Le groupe Renault envisage vendre une partie de sa participation dans Nissan, une décision qui pourrait lever des milliards d'euros pour son passage vers les véhicules électriques et apaiser les tensions de longue date avec son partenaire de l’Alliance ". Les deux sociétés sont étroitement liées à travers une alliance Renault-Nissan-Mitsubishi vieille de 23 ans (Mitsubishi est contrôlée par Nissan). Il y a de fortes chances que l’entente de l’Alliance soit modifiée. Renault et Nissan sont concentrés vers la nouvelle infrastructure, leur mise en place et la montée en puissance de leurs premiers modèles tout électriques basés sur la plateforme CMF-EV. Dans le cas de Renault, on vise initialement la Renault Mégane, alors que dans le cas de Nissan, c'est la Nissan Ariya. Il sera très important que l'alliance réussisse avec ces nouveaux modèles, d'autant plus que la concurrence pousse très fort avec leurs nouveaux véhicules électriques. Mark Kane *AvtoVAZ est un constructeur automobile russe appartenant au groupe Renault. Initialement nommé VAZ, la société a pris son nom actuel en 1993. L'entreprise AvtoVAZ est plus connue en France et en Belgique sous sa marque Lada. InsideEVs
Contribution: André H. Martel
Jusqu'à présent, Nissan n’avait toujours pas, à l’instar des constructeurs automobiles mondiaux, envisagé la fin des ventes de véhicules neufs équipés de moteurs à combustion interne.
Si le rapport de lundi du magazine Nikkei Asia s'avère conforme, Nissan pourrait enfin entrevoir une forte diminution des tuyaux d'échappement, pour être remplacés par des véhicules électriques. Selon ce rapport, Nissan deviendrait le premier grand constructeur automobile japonais à annoncer la fin des moteurs à combustion interne sur tous les principaux marchés mondiaux, à l'exception des États-Unis, où elle accepterait de poursuivre sa production de manière limitée, principalement pour ses camionnettes. Nissan North America a refusé de commenter le rapport, le qualifiant de spéculation.
Nissan Frontier 2022 équipé de pièces hors route Nismo
Il y a actuellement deux camionnettes parmi les produits de Nissan, le Frontier à moteur V-6 et le plus gros Titan à moteur V-8. Aucun n'est proposé sous forme hybride ou électrique, bien que selon un rapport de l'année dernière, Nissan considérait un camion électrique compact . Nissan a déjà signalé qu'elle interrompait le développement des modèles à essence traditionnels pour l'Europe, en partie à cause de la réglementation Euro 7 pour les émissions qui sera progressivement mise en place à partir de 2025. Alors qu'elle se tourne vers une technologie hybride de la série e-Power, Nissan avait annoncé l'année dernière qu'un moteur spécialement conçu pour être utilisé avec le e-Power avait atteint une efficacité thermique impressionnant de 50 % *.
Nissan Surf-Out concept
Le constructeur automobile avait annoncé en novembre dernier son projet Nissan Ambition 2030, qui vise 23 modèles électriques pour Nissan et Infiniti, dont 15 véhicules entièrement électriques, d'ici 2030. La compagnie avait alors a déclaré que d'ici 2030, elle avait l'intention que ses modèles tout électriques et hybrides représentent 50 % de ses ventes mondiales. Ce plan devait être activé grâce à un investissement d'environ 17,6 milliards $ USD ( 22,3 milliards $ CAD) sur cinq ans. Nikkei affirme que 4,3 milliards $ USD (5,45 $ CAD) du budget annuel de R&D des moteurs à essence pourraient être redirigés vers les véhicules électriques et leurs technologies associées. Il n'est pas clair si cela avait déjà été inclus dans l'investissement récent ou s'il s'agit d'un montant additionnel. Lors d'une rencontre de presse le mois dernier, l'Alliance de Nissan, Renault et Mitsubishi, avait confirmé un investissement de plus de 26 milliards de $ USD (32,9 milliards $ CAD ) au cours des cinq prochaines années, leur permettant de produire 35 nouveaux véhicules électriques d'ici 2030.
Plateforme Nissan CMF-EV, avec le PDG Makoto Uchida
Environ 90% de ces modèles seront construits sur cinq plateformes communes, dont la plateforme CMF-EV spécialement conçue pour la prochaine Nissan Ariya , et une nouvelle plateforme CMF-BEV, qui doit permettre de produire la Renault 5 incluant un successeur de la Nissan Micra, que le PDG de Renault Luca de Meo considère comme étant le véhicule qui devrait être la clé qui permettra de démocratiser les voitures électriques. Plus de 60% de ses composants utilisés sur la plateforme CMF-B sont basés sur des modèles ICE compacts de taille européenne.
Prototype Renault 5
La collaboration à partir de cette plateforme, incluant la télématique et les logiciels, culminera avec le lancement de ce que les entreprises appellent le premier véhicule entièrement conçu par logiciel d'ici 2025 un véhicule qui pourrait ouvrir de nouveaux horizons pour les membres de l'Alliance. Nissan a ajouté plus de détails sur la vision de son futur fonctionnement avec les membres de l'Alliance Renault et Mitsubishi. Dans cet accord, Nissan dirigera le développement de la technologie des batteries à électrolytes au profit des membres, tandis que Renault assumera le développement d'une architecture électrique et électronique commune et centralisée. Nissan vise une production de masse pour sa nouvelle technologie de batterie entièrement à électrolytes d'ici 2028, qui devrait fournir le double de densité énergétique des batteries lithium-ion actuelles, avec un temps de recharge réduit d'un tiers par rapport aux temps actuels. Nissan, en collaboration avec l'Alliance, vise à réduire les coûts des batteries de 50 % d'ici 2026 et de 65 % d'ici 2028. Au-delà, elle espère atteindre des coûts de batterie inférieurs à 65 $/kWh, ce qu'elle considère comme le prix nécessaire pour atteindre la parité des coûts avec la combustion interne.
Concept Nissan Chill-Out - décembre 2021
Au total, les partenaires de l'Alliance prévoient une capacité de production mondiale de 230 GWh afin de générer leurs batteries d'ici 2030, soit suffisamment pour fabriquer plusieurs millions de véhicules électriques annuellement. En 2019, l'Alliance a vendu environ 10 millions de véhicules, ce qui laisse énormément de place pour remplacer les modèles à essence qui se vendent actuellement. Nissan pourrait également profiter d’une situation avantageuse pour se concentrer sur les VÉ. Nissan pourrait cesser de produire des moteurs à combustion interne et tout simplement les acheter de Mitsubishi ; ou elle peut continuer de les produire tant qu’ils seront utiles. Pour sa part, Mitsubishi a déclaré qu'elle visait à ce que 50% ou plus de ses ventes mondiales soient électriques, hybrides, hybrides rechargeables et tout électriques.
Nissan Z 2023
La dynamique du marché, que ce soit aux États-Unis, en Europe ou ailleurs, pourrait être le facteur déterminant. Nikkei cite les données de LMC Automotive suggérant que les ventes mondiales de véhicules électriques devraient être multipliées par 10 pendant les 12 prochaines années, les ventes devant potentiellement dépasser les modèles à essence de 20 % en 2033. Compte tenu de la réception du Rivian R1T et du Ford F-150 Lightning , il est possible d'imaginer que d'ici là, même aux États-Unis, les camionnettes à combustion devraient connaitre leur crépuscule. *Le constructeur automobile a atteint 50% d’efficacité thermique, soit le pourcentage d’énergie converti pour fonctionner dans le moteur. C’est un chiffre normalement associé aux moteurs de course de Formule Un; les moteurs de production actuels les plus efficaces sont plus proches de 40% d’efficacité thermique. Bengt Halvorson Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
L'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi prévoit investir des milliards d'euros dans l'e-mobilité24/1/2022
Selon Reuters , citant deux sources proches du dossier, d'ici 2030, l'Alliance prévoit développer un total de plus de 30 nouveaux véhicules électriques (BEV) qui seront construits sur cinq plateformes communes. Selon les spécialistes, les 20 milliards d'euros seront investis en plus des 10 milliards d'euros précédemment annoncés, triplant le montant initialement prévu.
Renault et Mitsubishi n'ont cependant pas souhaité répondre à une demande de Reuters sollicitant leurs commentaires. Un porte-parole de Nissan a également refusé de commenter les spéculations à l'agence de presse. Selon le rapport, afin de contrer la pression des nouveaux concurrents sur les constructeurs traditionnels et suite à la demande croissante vers les véhicules électriques, l'Alliance des constructeurs franco-japonais cherche à accentuer la coopération vers les VÉ. Selon l'une des sources, le plan "Alliance d'ici 2030" vise à confirmer un renforcement de la collaboration entre les constructeurs automobiles et mettre de l’avant une vision partagée sur l'électrification et la mobilité". Les trois entreprises n'avaient entrepris une réorganisation de la structure qu'au cours de l'année 2020 ; suite à l'éviction de l'ancien patron Carlos Ghosn, la coopération entre les groupes avait été quelque peu réduite et remplacée par des responsabilités régionales et des objectifs de développement pour les trois manufacturiers. On ne sait pas encore si cette coopération sera retenue pour le développement de l’e-mobility. Les cinq plateformes électriques incluent déjà la CMF-EV, sur laquelle reposent à la fois la Renault Mégane E-Tech et la Nissan Ariya. Quatre des plateformes sont déjà en développement ou en production, la cinquième devant être développée par Renault pour les véhicules électriques compacts d'ici le milieu de la décennie. Il s'agit de la CMFB-EV, sur laquelle sera par exemple basée la Renault 5. Selon le rapport, Nissan utilisera la plateforme pour une Micra EV, dont le prix sera vendu au même prix qu'une voiture à combustion comparable. Une partie de l'argent doit être investie dans la production conjointe de batteries. D'ici 2030, l'alliance veut construire jusqu'à 220 GWh de capacité de production de batteries en France, au Royaume-Uni, en Chine et au Japon. Cela inclus déjà les projets bien connus de Douai et de Sunderland. Grâce à la standardisation et au partage des usines, les coûts de fabrication des batteries devraient être divisés par deux, ce qui devrait également contribuer à assurer la parité des coûts. L'année dernière, Renault et Nissan ont présenté indépendamment l'une de l'autre leurs stratégies de VÉ. Pour sa part, Renault veut investir massivement dans les voitures électriques et passer au tout électrique en Europe d'ici 2030. Il existe encore des exceptions pour Dacia et les marchés hors Europe, mais avec 30 modèles BEV d'ici 2030, la gamme devrait couvrir tous les segments importants. Nissan, de son côté avait également déjà annoncé en novembre dernier son intention de commercialiser dans la seconde moitié de la décennie 15 voitures électriques d'ici 2030 incluant le développement de batteries à électrolytes. Reuters.com Chris Randall Electrive.com
Contribution: André H. Martel
Les ventes cumulatives du Groupe Renault à ce jour montent à 200,000 véhicules électriques, dont 175,000 voitures tout électriques
Le Groupe Renault a annoncé que les ventes cumulées de véhicules électriques atteindraient 200,000 . Le nombre inclut plusieurs modèles de véhicules électriques, un quadricycle lourd (Twizy) et le moteur SM3 ZE de Renault Samsung Motors (Renault Fluence ZE renommée et améliorée). Les données et estimations (à fin novembre) montrent que près des deux tiers des véhicules vendus incombent à la ZOE: Renault ZOE - environ 128,000 Renault Kangoo ZE - environ 37,000 Renault Master ZE - environ 85 Renault Fluence ZE - plus de 4,000 Renault Twizy - probablement environ 25,000 SM3 ZE - plus de 5,000 Si l’on présume que les ventes des Renault VÉ ont été réalisées presque entièrement en Europe, le résultat est notable. Cependant, si nous remontons à 2010, on réalise que les résultats sont loin des objectifs initiaux qui étaient de 200,000 véhicules électriques par an, dont 150,000 ZOE annuellement à compter de 2015. Aujourd'hui, on parle d’environ de 50,000 véhicules électriques par année, incluant moins de 40,000 ZOE au cours des 12 derniers mois, alors que Renault a déjà procédé à une mise à niveau importante de la capacité de la batterie pour la ZOE et le Kangoo ZE.
Pour augmenter son volume de ventes, Renault devra mettre sur le marché des modèles plus abordables, ce qui devrait être possible avec la nouvelle plateforme de Renault-Nissan-Mitsubishi Alliance.
INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
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