Selon Autoblog à la suite du retard de son lancement américain, la Mercedes-Benz EQC risque de ne pas être vendue aux États-Unis.
"Suite à un examen exhaustif de l'évolution du marché, l'EQC ne sera pas proposé aux États-Unis pour le moment", a déclaré un porte-parole de Mercedes sur leur site Internet. Cela fait suite à un rapport l'automne dernier qui confirmait, contrairement à ce qui avait initialement été prévu, que le modèle EQS, un véhicule moins coûteux, serait le véhicule phare du déploiement des véhicules électriques Mercedes Benz aux États-Unis, plutôt que l'EQC. Mercedes a également confirmé en décembre dernier qu'une version VUS de l'EQS serait construite en Alabama à partir de 2022 suivi d’un deuxième VUS baptisé EQE. Il était également question de démarrer la production d’une berline EQS en Allemagne plus tard cette année. Le premier EQC est sorti de la chaîne de montage en mai 2019, et Mercedes prévoyait le rendre disponible aux États-Unis cet été.
2021 Mercedes-Benz EQC
Lors d'un premier essai, nous l'avions trouvé confortable et polyvalent, même si son autonomie et sa capacité de recharge n'étaient certainement pas à la hauteur des normes fixées par Tesla. Le lancement américain a été progressivement repoussé à 2021, alors que Mercedes se concentrait sur les livraisons européennes. Mercedes n'a encore effectué aucune mise à jour, même si la compagnie avait confirmé le prix de l'EQC pour le marché américain de son modèle 2020. En novembre 2019, Mercedes avait annoncé que son prix de base serait de 87 420 $ CAD, soit un prix inférieur à l'Audi E-Tron et à la Jaguar I-Pace. Mercedes a récemment dévoilé le plus petit multisegment EQA, avec une fiche technique décevante compte tenu que son prix est équivalent au Model Y de Tesla. La société n'a pas encore confirmé lequel de ces modèles sera offert aux États-Unis. La dernière Mercedes électrique vendue aux États-Unis était la B250e (également vendue sous le nom de B-Class Electric Drive ), qui était équipée d’un système de propulsion fourni par Tesla. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Alors que Mercedes-Benz prend des mesures pour transiter vers un avenir électrifié, elle devra d'abord exorciser un fantôme de son passé diésel.
Jeudi dernier, le constructeur automobile a annoncé qu'il verserait 2,2 milliards de dollars pour régler le dossier du scandale sur les émissions de diésel aux États-Unis. Le règlement fait suite à des réclamations concernant des systèmes de contrôle des émissions sur 250 000 voitures particulières et fourgonnettes diesel Mercedes vendues aux États-Unis. Dans le cadre du règlement, Mercedes doit verser une amende de 1,5 milliard USD à plusieurs organismes gouvernementaux incluant le Département de la justice, le US Customs and Border Protection, le California Air Resources Board et le California Attorney General's Office. On doit également ajouter un montant additionnel de 700 millions USD pour régler un recours collectif. Dans un communiqué de presse, la Compagnie Daimler, le parent de Mercedes, a déclaré qu'elle avait pleinement coopéré avec les autorités américaines et continue de le faire. Il s'agit de l’étape finale du scandale Volkswagen "Dieselgate", dans lequel le constructeur automobile avait utilisé un logiciel dit "dispositif d’invalidation" pour manipuler les résultats des tests d'émissions aux États-Unis. Cette révélation avait déclenché une vague d'enquêtes sur d'autres constructeurs automobiles vendant des véhicules diésel, ainsi qu'un examen plus approfondi des tests .
Prototype Mercedes-Benz EQS 2021 et concept Vision EQS
À la suite du scandale il a été de plus en plus question d’un passage vers les voitures électriques chez Mercedes, mais jusqu'à présent, l'Europe est clairement la priorité, pas nécessairement les États-Unis. Bien que la société ait fait un certain nombre d'annonces juste après le scandale du diésel, telles que la création de la sous-marque EQ, le déploiement des véhicules électriques par la société semble se faire à pas de tortues aux États-Unis. Le multisegment électrique EQC n'a toujours pas été mis en vente ici, bien que la société ait inauguré une usine de batteries en Alabama en 2018. Pour le moment, Mercedes semble vouloir se concentrer vers le haut de gamme et a laissé entrevoir une berline phare EQS , avec une autonomie de 700 km selon le test européen WLTP, probablement plus proche de 565 km selon l’EPA américain. Dans les circonstances actuelles, il est peu probable que la compagnie mette en ce moment sur le marché américain un véhicule électrique compact. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La Californie, qui représente près de la moitié de toutes les ventes de véhicules électriques aux États-Unis, devra percevoir des frais de 100 $ sur les nouveaux véhicules zéro émission à compter du 1er juillet prochain.
Les propriétaires de véhicules électriques dans un certain nombre d'États commenceront à assumer des frais pour payer l'entretien routier au cours de la nouvelle année.
La nouvelle année entraînera de nouveaux frais pour certains propriétaires de véhicules électriques, car un nombre croissant d'États souhaitent profiter de nouvelles sources de revenus pour compenser les taxes sur l'essence non perçues.
À Hawaï, les frais seront de 50 $, au Kansas, 100 $, en Alabama et en Ohio, 200 $. Des frais d'enregistrement nouveaux ou plus élevés entreront en vigueur mercredi pour les propriétaires de véhicules électriques dans au moins huit États américains. Pour la première fois, une majorité d'États américains imposera des frais spéciaux sur les voitures, les VUS et les camions sans combustible, une étape importante alors que la tendance vers la technologie verte est à l’encontre des besoins croissants de payer pour les mises à niveau et les réparations de l'infrastructure routière du pays. Bien que les véhicules électriques et hybrides rechargeables aient représenté moins de 2% des ventes de véhicules neufs en 2018, leur part de marché devrait augmenter considérablement au cours de la prochaine décennie. Les responsables des États espèrent que les nouveaux frais compenseront pour au moins une partie des recettes de la taxe sur l'essence perdues qui sont essentielles à leurs programmes de gestion des routes et de ponts. «Je pense que les États souhaitent déterminer quels sont des frais justes ou équitables pour ces propriétaires de véhicules électriques», a déclaré Kristy Hartman, directrice du programme énergétique à la Conférence nationale des législatures des États. L'imposition de frais sur les véhicules électriques est l'une des nombreuses tendances sociétales reflétées dans les lois entrant en vigueur en 2020. Jusqu'à présent, le gouvernement fédéral et certains États ont offert des incitatifs à l'achat de véhicules électriques. Mais les crédits d'impôt fédéraux sont en train de disparaitre pour certains des modèles les plus populaires fabriqués par Tesla et General Motors, et de plus, quelques états songent également à modifier leur politique incitative. L'Illinois, par exemple, offrait une plaque d'immatriculation de deux ans pour les véhicules électriques au prix de 35 $, une réduction appréciable par rapport à ses frais d'inscription annuels de base de 98 $. En vertu d'une loi qui a augmenté les frais d'enregistrement et les taxes sur le carburant, les propriétaires de véhicules électriques devront payer le nouveau taux annuel de base de 148 $, plus 100 $ supplémentaires destinés à compenser les taxes non perçues sur le carburant. «C'est une sorte de pénalité générale pour quiconque choisit de passer à l'électricité», a déclaré Neda Deylami, une propriétaire de Tesla qui a fondé le "Chicago for EVs", un groupe qui milite pour les véhicules électriques. Les trois quarts des revenus des nouveaux frais de 200 $ de l'Alabama sur les véhicules électriques et des frais de 100 $ pour les hybrides rechargeables serviront à financer l’entretien des routes et des ponts d'état et locaux. L'autre 25% financera les subventions pour les infrastructures de recharge électrique et expirera une fois que les véhicules électriques et hybrides rechargeables dépasseront 4% de tous les véhicules dans l'État. « Les frais sont conçus pour assurer une équité relative pour l'entretien et la construction des infrastructures », a déclaré le représentant de l'État de l'Alabama, Bill Poole, un républicain, qui a parrainé la législation. "Je pense que cette législation a été conçue pour mieux planifier l'avenir." Parce que les distances moyennes parcourues pour se rendre au travail varient selon le propriétaire du véhicule, il est difficile de fixer des frais universellement équitables pour les véhicules électriques, a déclaré Loren McDonald, analyste de l'industrie basée en Californie qui dirige le site Web "EV Adoption". "Les États sont en fait très raisonnables à ce sujet", a déclaré McDonald, notant que certains facturent moins que ce que les propriétaires de véhicules pourraient autrement payer s’ils devaient acquitter les taxes sur le carburant. D'autres États qui ont ajouté de nouveaux frais pour les véhicules électriques ou qui ont augmenté ces frais pour 2020 incluent l'Iowa, l'Oregon et l'Utah. La Californie, qui représente près de la moitié de toutes les ventes de véhicules électriques aux États-Unis, a décidé de percevoir des frais de 100 $ sur les nouveaux véhicules zéro émission à compter du 1er juillet 2020. Market Watch
Contribution: André H. Martel
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