Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
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Sylvain Bouffard, directeur communications et affaires publiques chez AddÉnergie et Sylvain Juteau président et fondateur de Roulez Électrique partagent leurs opinions sur les VÉ.
Selon Sylvain Bouffard, si on pense, en mode essence, on risque d’avoir des craintes concernant l’autonomie et la recharge de son VÉ. Cependant, la moyenne journalière d’utilisation d’un véhicule est d’environ 50 km. Si on a accès à une borne à la maison on repart toujours avec une pleine batterie. Le rôle d’une infrastructure de recharge est double : permettre aux consommateurs de se recharger et de se déplacer et le rassurer.
Pour sa part, Sylvain Juteau, nous rappelle que les VÉ sont de plus en plus abordables, qu’ils offrent maintenant des autonomies supérieures à 300 km à des prix souvent comparables à certains modèles à combustion. Une campagne Équiterre Présentée par Environnement Mauricie ( #CREMauricie ). Présenté par : Roulons Électrique
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FLO | AddÉnergie, est heureuse d’annoncer qu’Energy Impact Partners (EIP), une plateforme d’investissement internationale qui fait figure de leader dans la transition vers un avenir énergétique durable, est maintenant l’un des investisseurs de l’entreprise suivant la clôture finale de la ronde de financement de série C de la compagnie.
« Nous sommes ravis d’accueillir officiellement EIP parmi les investisseurs de FLO | AddÉnergie. En plus de partager notre passion pour la construction d’un avenir plus durable, EIP apporte sa vaste expérience dans l’appui à des « success stories » du secteur des technologies propres, ainsi qu’un réseau mondial bien établi. EIP est l’un des investisseurs les plus expérimentés et les plus sophistiqués dans l’écosystème de la recharge pour véhicules électriques. Alors que nous accélérons l’expansion de notre présence sur le marché américain, EIP est un excellent complément à un groupe d’actionnaires déjà très solide », a déclaré Louis Tremblay, président et chef de la direction de FLO | AddÉnergie. Établie à New York, avec de nombreux bureaux aux États-Unis et en Europe, EIP gère actuellement plus de 1,5 milliard de dollars US d’actifs. EIP est une plateforme d’investissement différenciée qui a bâti une coalition d’investisseurs parmi les services d’utilité publique les plus importants et les plus innovants au monde. Ses activités visent à faciliter la conclusion d’accords commerciaux mutuellement avantageux entre les entreprises dans lesquelles elle investit et les services d’utilité publique et autres leaders du marché qui constituent sa base d’investisseurs, donnant ainsi aux entreprises de son portefeuille un accès unique à un large groupe de clients internationaux pour accélérer leur croissance. La plateforme dispose d’un modèle d’engagement collaboratif éprouvé qui permet d’améliorer les connaissances et les meilleures pratiques, d’investir dans des entreprises porteuses de changement et de soutenir la croissance des entreprises de technologies propres telles que FLO | AddÉnergie. « Le marché de la recharge pour véhicules électriques présente un énorme potentiel alors que les transports tendent de plus en plus à s’électrifier », a déclaré Cassie Bowe, directrice principale chez EIP. « Nous avons choisi d’investir dans FLO | AddÉnergie en raison de son leadership dans le marché canadien et dans l’industrie, notamment en ce qui concerne la fiabilité et la durabilité de ses produits, et de sa forte trajectoire de croissance aux États-Unis, basée sur des déploiements réussis dans des marchés de premier plan comme celui de Los Angeles. Nous sommes ravis de joindre l’équipe de FLO | AddÉnergie en tant qu’investisseur et ce faisant, d’étendre notre leadership en investissant dans la recharge pour véhicules électriques. » « La décision d’EIP de se joindre à nos investisseurs représente une marque de reconnaissance importante pour FLO | AddÉnergie et pour notre modèle d’entreprise verticalement intégré, axé sur le client. EIP voit les énormes possibilités de notre vision d’entreprise et croit en notre capacité à la réaliser et à avoir un impact en réduisant les émissions de carbone. Nos ambitions sur le marché américain ont été au cœur de notre dernière ronde de financement. La vaste expérience d’EIP sur ce marché représente un atout majeur et nous donne un accès unique à l’un des principaux segments que l’on cible, celui des services d’utilité publique », a affirmé Louis Tremblay. « Bien qu’il existe de multiples véhicules d’investissement qui recherchent activement des opportunités dans notre secteur, nous apprécions particulièrement les investisseurs qui peuvent apporter des avantages commerciaux pour accélérer la croissance de notre entreprise », a-t-il ajouté. AddÉnergie
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AddÉnergie fait le plein d’électricité. L’entreprise réalise la plus importante ronde de financement de son histoire avec une récolte de 53 millions $. Cet argent servira notamment à appuyer le plan de croissance aux États-Unis.
«J’ai vraiment l’impression que l’entreprise atteint une nouvelle étape», a confié au Journal Louis Tremblay, président et chef de la direction. «Notre objectif est de continuer à étendre notre réseau et d’investir dans nos solutions de recharge et nos logiciels», poursuit-il. La Banque de développement du Canada, le Fonds de solidarité FTQ et Exportation et développement Canada ont, entre autres, participé à cette ronde de financement qui a été mené par Mackinnon, Bennett & Company. Déjà parmi les actionnaires de la compagnie québécoise spécialisée dans la conception et l’exploitation de bornes de recharge pour véhicules électriques, la Caisse de dépôt et placement du Québec et Investissement Québec (7 millions $) ont également réinjecté des sommes. Il n’a toutefois pas été possible de connaître, vendredi, les parts aujourd’hui détenues par ces deux organisations dans AddÉnergie. En 2019, elles avaient aussi investi de l’argent ainsi que 12,8 millions $ en 2016. Des 53 millions $, la direction mentionne que certains montants devraient également servir pour l’automatisation de la chaîne de production. Aucune acquisition n’est dans les plans à court terme. Importants contrats Pour les prochaines années, AddÉnergie souhaite accélérer sa présence chez nos voisins du sud et aussi à travers le Canada. La direction dit avoir plusieurs discussions avec des municipalités pour d’importants contrats. En 2019, rappelons que la compagnie, dont l’usine est installée à Shawinigan, avait décroché un contrat pour livrer des bornes de recharge à la Ville de New York. Elle a aussi des ententes avec la Ville de Los Angeles. Récemment, la direction a annoncé avoir signé un partenariat avec la jeune entreprise américaine Electrada pour l’installation de bornes de recharge en Ohio, en Indiana et au Kentucky, au cours des prochaines années. Même si AddÉnergie prévoit grandir aux États-Unis avec son réseau FLO, il n’est pas question, pour le moment, d’ouvrir une usine de production. M. Tremblay dit vouloir miser sur les talents d’ici. «Pour l’instant, ce n’est pas dans nos cartons. Nous avons une belle erre d’aller avec notre usine à Shawinigan. On peut répondre à la demande. Au cours des dernières années, nous avons connu une croissance de 60 % par an. Il faut tout de même continuer d’investir dans notre capacité de production», avance le grand patron et fondateur. Ce dernier ne croit pas que la pandémie ralentisse à moyen terme les investissements des municipalités, des gouvernements et des entreprises en matière d'électrification des transports. Actuellement, les ventes aux États-Unis représentent entre 10 % et 20 % du chiffre d’affaires du groupe. La direction estime que ce marché est «dix fois plus grand» que celui du Canada. AddÉnergie assure l'exploitation de plus de 30 000 bornes de recharge en Amérique du Nord. La compagnie compte 180 employés et elle est le principal fournisseur pour le Circuit électrique d’Hydro-Québec et le Réseau branché, exploité par NB Power, au Nouveau-Brunswick. Fondée en 2009, l’entreprise, dont le siège social est à Québec, possède des bureaux régionaux à Montréal, Mississauga, Vancouver et Rochester. Un reportage de Jean-Michel Genois Gagnon Journal de Québec
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Les initiatives canadiennes et québécoises pour accélérer l’électrification du transport routier.20/7/2020
La semaine dernière le Gouverneur démocrate Cuomo de l’État de New York approuvait et confirmait sa participation à des initiatives de pointe à l'échelle nationale pour accroître l'utilisation des véhicules électriques pour lutter contre le changement climatique
Si les américains sont toujours à planifier le futur de l’électromobilité, chez nous, on s’est donné des outils pour progresser. Programme fédéral de subventions pour l’achat ou la location d'un véhicule électrique neuf Tous les résidents du Canada 5 000 $ (si batterie de 15 kWh et +) 2 500 $ (si batterie de moins de 15 kWh) Voiture de 6 places et moins. PDSF de 45 000 $ et moins pour modèle de base, jusqu'à 10 000 $ max d'option (Max 55 000 $) Voiture de plus de 7 places ou plus, PDSF de 55 000 $ et moins pour modèle de base, jusqu'à 5 000 $ max d’option (Max 60 000 $) Programme provincial de subvention pour l’achat ou la location d'un véhicule électrique neuf Tous les résidents du Québec Véhicules entièrement électriques : Si le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) est inférieur à 60 000 $. Subvention : 8 000 $ Véhicules hybrides rechargeables : Si le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) est inférieur à 60 000 $. Le montant du rabais est calculé selon la capacité de la batterie électrique. Subventions potentielles : 500 $, 4 000 $ ou 8 000 $ Véhicules à pile à combustible (véhicules à hydrogène) Si le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) est inférieur à 60 000 $. *Note : Il n’y a présentement aucun véhicule admissible dans cette catégorie. 8 000 $ Véhicules électriques à basse vitesse *Note : Le véhicule électrique à basse vitesse Kargo XL n’est plus admissible dans le cadre du programme Roulez vert depuis le 6 mai 2020. Si vous êtes une entreprise, une municipalité et ou un organisme public qui exploite un parc de véhicules routiers, vous pourriez obtenir une aide financière bonifiée pour l’acquisition de ce véhicule dans le cadre du programme Transportez vert. Subvention possible jusqu’à 1 000 $ Motocyclettes électriques Aucune condition . Subvention 2 000 $ Motocyclettes à vitesse limitée électriques (scooters électriques) Aucune condition : Subvention 500 $ Rabais instantané chez le concessionnaire, est retranché du prix APRÈS les taxes Programme de subventions pour VÉ usagés Le Gouvernement du Québec offre un rabais à l'achat aux particuliers, aux entreprises, aux organismes et aux municipalités du Québec qui souhaitent faire l'acquisition de véhicules entièrement électriques d'occasion. Ce rabais peut aller jusqu’à 4 000 $. Le rabais Roulez vert pour les véhicules entièrement électriques d'occasion est en vigueur depuis le 18 avril 2019. Il fait suite au Projet pilote sur les véhicules électriques d’occasion, qui a été en vigueur d’avril 2017 à mars 2019, et dont les modalités se sont appliquées jusqu’au 17 avril 2019. Pour être admissible à un rabais, le véhicule neuf doit être immatriculé au nom du demandeur au plus tard le 31 décembre 2020. Les participants pourront néanmoins faire parvenir leur demande jusqu’au 31 mars 2021. Prenez note que le programme pourrait prendre fin plus tôt en cas d’épuisement des fonds disponibles. La liste des véhicules d’occasion admissibles a été modifiée et est entrée en vigueur le 15 septembre 2019. Les véhicules de l’année modèle 2017 sont maintenant admissibles à un remboursement pouvant aller jusqu’à 4000 $. Depuis le 1er janvier 2020, les véhicules d’occasion suivants en provenance des États-Unis ne sont plus admissibles, car la garantie pour véhicule neuf d’origine n’est pas honorée lorsque le véhicule est transféré au Canada : Kia Mitsubishi Mercedes-Benz (Smart fortwo) Volkswagen Le véhicule ne doit pas avoir été subventionné neuf, seuls certains modèles et années s'y conforment. Subvention à l’achat d'une borne de recharge domestique Tous les résidents du Québec Vous êtes propriétaire ou locataire d’un véhicule électrique, neuf ou d’occasion? Vous pouvez bénéficier d’un soutien financier de 600 $ à l’achat d’une borne de recharge à domicile de 240 volts. Installation de bornes en multilogement Tous les résidents du Québec, immeuble de 5 logements et plus selon certaines conditions 5 000$ par borne, jusqu'à 25 000$ pour les immeubles à plus de 20 logements Bornes en milieu de travail Installez des bornes de recharge pour les véhicules de votre entreprise ou de vos employés et obtenez jusqu’à 5 000 $ Subventions municipales Voir les détails concernant les programmes des municipalités participantes: https://www.aveq.ca/toutes-les-subventions.html Programme fédéral pour les entreprises qui souhaitent acheter des VÉ usagés NOUVEAU PROGRAMME FÉDÉRAL POUR SOUTENIR L'ACQUISITION DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES ET PHEV D'OCCASION Pour soutenir l'achat par les entreprises de véhicules électriques et hybrides rechargeables d'occasion, voici ce qui a été annoncé la semaine dernière: "Afin d’encourager les entreprises à adopter les véhicules zéro émission, le gouvernement propose d’accorder une radiation complète aux fins de l’impôt sur le revenu des investissements des entreprises dans les biens suivants : les véhicules routiers d’occasion électriques à batterie, hybrides électriques rechargeables (munis d’une batterie d’une capacité d’au moins 7 kilowattheures [kWh]) ou à pile à hydrogène; et le matériel et les véhicules automobiles zéro émission neufs ou d’occasion, entièrement électriques ou à alimentés à l’hydrogène, servant au transport ferroviaire, aérien, maritime ou hors route. La déduction pour amortissement complète s’appliquera aux véhicules admissibles achetés à compter du 2 mars 2020 et elle sera éliminée progressivement entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2027 inclusivement." Investissement de Québec pour l’acquisition d’autobus électriques Le gouvernement Legault a réservé une somme supplémentaire de 18 M$ pour encourager l’achat d’autobus scolaires électriques à travers la province. Circuit Électrique Le réseau public circuitelecterique.ca du Québec met à disposition des 70 000 électromobilistes de la province, près de 2500 bornes de recharge dont 311 de recharge rapide à 400 volts. À celles-là s’ajoutent les bornes des réseaux privés de AddÉnergie, du réseau FLO et les 17 000 bornes nord-américaines Superchargeur de Tesla. Hydro-Québec souhaite déployer 1600 bornes de recharge rapides additionnelles sur le réseau de circuitelectrique.ca d’ici 2029. Le déploiement de bornes standard va croitre d’une façon plus aléatoire avec la collaboration des commerces et municipalités. Le gouvernement canadien a d’octroyé près de 10 M$ à Hydro-Québec, afin de financer l’installation de de 200 bornes de recharge rapides d’ici 2021. Un projet financé à hauteur de 50% par Ressources Naturelles Canada. Le nombre de bornes de recharge a doublé au Québec entre la fin 2018 et 2019. Il faut qu’il y ait un réseau d’appoint, même si la maison demeure la source d’énergie principale des VÉ. En Maurice, Hydro-Québec dénombre une centaine de bornes sur le réseau circuit électrique, dont une vingtaine de bornes rapides. Et une soixantaine, dont 19 de type rapide pour le Centre-du-Québec. Le développement d’une infrastructure électromobilisée Si l’on ajoute l’implication de nos sociétés québécoises d’investissements dans des entreprises comme la compagnie Électrique Lion, dans Nemaska Lithium (en espérant un relancement), qu’on ajoute le développement et la croissance d’entreprises comme AddÉnergie, Taïga Motors, l’expertise de l’IVI (l’Institut du Véhicule Innovant), la création d’un cours de technologie de véhicules électriques et toutes les entreprises en démarrage qui prolifèrent, dans une société dont la principale source d’énergie est hydro électrique, une énergie durable et si de plus on inclut le dynamisme d’organismes comme l’AVÉQ, Propulson Québec, Mobilité Électrique Canada, Équiterre, et tous les autres organismes voués à la croissance de l’industrie, le Québec est définitivement une terre d’accueil propice à l’électromobilisation. Il n’est donc pas surprenant que nous soyons toujours le chef de file canadien de la croissance des véhicules électriques.
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Une entreprise québécoise, AddÉnergie, a remporté le plus récent appel de propositions pour la fourniture de bornes rapides de 100 kW mené par le Circuit électrique, une initiative d’Hydro-Québec. Hydro-Québec et AddÉnergie signeront une entente d’une durée initiale de deux ans pour un minimum d’une centaine de bornes. Celles-ci seront déployées afin de poursuivre le développement accéléré du réseau de recharge rapide à la suite de l’annonce, en janvier 2019, du déploiement de 1 600 bornes rapides en 10 ans.
Les soumissions reçues à la suite de l’appel de propositions ont été évaluées dans le cadre d’un processus strict basé sur plusieurs critères, dont la robustesse des bornes, le prix, la convivialité et le service après-vente. Toutes les bornes proposées ont subi des tests climatiques rigoureux à l’Institut du véhicule innovant.
Il s’agit du cinquième appel de propositions du Circuit électrique remporté par AddÉnergie. Depuis 2013, AddÉnergie a fourni au Circuit électrique près de 2 500 bornes de recharge publiques. La technologie offerte par AddÉnergie permet au Circuit électrique d’exploiter l’un des réseaux de recharge les plus fiables du monde. Des bornes encore plus puissantes Le Circuit électrique commencera dans les prochaines semaines à offrir ces nouvelles bornes de 100 kW afin de répondre aux besoins des électromobilistes et à l’arrivée sur le marché d’un nombre croissant de modèles de véhicules électriques pouvant accepter une puissance de recharge supérieure à 50 kW. Citations « C’est toujours un grand honneur pour AddÉnergie d’être choisi comme fournisseur pour le Circuit électrique. Hydro Québec est un client exigeant et rigoureux. Nous sommes fiers que nos nouvelles bornes rapides de 100 kW aient répondu à leurs exigences et comptons bien nous servir de cette nouvelle collaboration avec le Circuit électrique comme tremplin pour faire rayonner l’expertise québécoise en électrification des transports ailleurs en Amérique du Nord. » Louis Tremblay, président et chef de la direction, AddÉnergie « Nous sommes très heureux de poursuivre notre collaboration avec AddÉnergie pour le déploiement d’une nouvelle génération de bornes de recharge rapide du Circuit électrique. AddÉnergie est un partenaire de confiance qui a développé des bornes de grande qualité. » France Lampron, directrice – Électrification des transports, Hydro-Québec À propos du Circuit électrique Le Circuit électrique est le plus important réseau de recharge public du Québec. Il compte plus de 2 500 bornes de recharge publiques, dont 305 de recharge rapide, déployées dans toutes les régions du Québec. Les utilisateurs du Circuit électrique bénéficient d’un service d’assistance téléphonique 24 heures sur 24 ainsi que d’un service de repérage de bornes. Le site Web lecircuitelectrique.com et l’application mobile Circuit électrique pour iOS et Android sont mis à jour au fur et à mesure que de nouvelles bornes sont déployées. La carte Circuit électrique permet également aux utilisateurs d’accéder aux bornes de recharge du réseau FLO et du réseau public du Nouveau-Brunswick, le réseau branché. À propos d’AddÉnergie AddÉnergie Technologies Inc. est un opérateur intégré de réseaux de bornes de recharge pour véhicules électriques et un fournisseur de logiciels et d’équipements de recharge intelligents de premier plan en Amérique du Nord. Depuis 2009, AddÉnergie et son réseau FLO ont réalisé 5,3 millions de recharges et permis le transfert de 48 GWh d’électricité, grâce à 30 000 bornes de première qualité déployées sur des réseaux publics ainsi que dans des installations commerciales et résidentielles. Le siège social d’AddÉnergie et le centre des opérations réseau sont situés à Québec, alors que l’usine d’assemblage se trouve à Shawinigan. L’entreprise possède également des bureaux régionaux à Montréal, Mississauga, Vancouver et Rochester (New York). Pour plus d’information, visitez addenergie.com.
À la suite de la pandémie de la COVID-19, les gouvernements du monde entier investiront massivement dans la relance économique et définiront des politiques pour cette reprise. Avec tous les secteurs des combustibles fossiles en déclin, quel meilleur moment pour faire la transition vers une économie verte?
Et quel meilleur moment pour que le gouvernement fédéral élabore une stratégie nationale pour les véhicules électriques?
Le Canada possède un important secteur de véhicules électriques, principalement au Québec, et les débuts d’une relance de l'industrie des VÉ en Ontario. Le secteur canadien actuel des véhicules électriques couvre l'ensemble de l'écosystème, comme les autobus scolaires, les camions, les autobus urbains, les groupes motopropulseurs, les batteries et les matières premières ainsi que les infrastructures de recharge. Cette industrie étant soutenue par des capacités de recherche de classe mondiale. Mais l'approche fragmentaire n'a aucun sens lorsque nous sommes confrontés à 400 fabricants dans le domaine des véhicules électriques en Chine. Au Québec, il y a 147 entreprises de VÉ, qui emploient environ 6 000 personnes . Parmi les débouchés pour le Canada, on peut mettre de l’avant des mesures législatives semblables à la Chine et à l'Union européenne, le marché de véhicules les plus important sur la planète et les troisième en importance, forçant une transition vers les véhicules électriques d'ici quelques années. Et une fois que les constructeurs automobiles mondiaux auront pris le taureau par les cornes, après avoir amorti leurs pertes sur leurs investissements, pour participer au changement le plus radical de l'industrie en un siècle, les VÉ montés sur des plateformes de véhicules nouvellement conçues seront disponibles partout dans le monde. Traditionnellement, le Canada a cloné des initiatives américaines pour réduire la consommation de carburant des véhicules, dans le cadre d'un marché nord-américain intégré. Pourtant, s'il y a une chose que nous avons appris de la crise du COVID-19, c'est que le Canada doit devenir plus autonome. Pour participer à cette transition mondiale du VÉ, le Canada doit regarder vers l'est et l'ouest plutôt que vers le sud. L'industrie canadienne des véhicules électriques a déjà des liens avec la Chine et l'Europe. Le secteur de la fabrication de VÉ au Canada Un acteur clé du secteur des véhicules électriques au Québec est Dana TM4. Hydro-Québec détient une participation de 45% dans la coentreprise avec Dana, une entreprise de l'Ohio. L'entreprise possède des capacités de fabrication de transmission électrique et hybride à Boucherville, où elle produit 5 000 moteurs de VÉ par an, principalement pour l'exportation vers la Chine. Elle possède également une coentreprise 50/50 en Chine avec Prestolite E-Propulsion Systems, un fournisseur de camions et d'autobus pour la Chine et des membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est. Un des utilisateurs de la technologie d'entraînement direct électrique TM4 est la compagnie Lion de St-Jérôme, au Québec, l'un des pionniers de la fabrication d'autobus scolaires électriques. Ses bus proposent des options d’autonomie de 90, 120 et 150 kilomètres. Lion compte environ 600 sous-traitants, dont 25% viennent du Québec . Début 2020, 300 autobus scolaires Lion roulaient déjà sur les routes. En juillet 2019, Lion a remporté un contrat en Californie pour 200 autobus scolaires électriques à livrer d'ici 2021. Et d'autres gros contrats semblent vouloir se concrétiser. Lion Electric est sur le point de lancer un camion électrique, le Lion8, en 2020. En mars 2019, le gouvernement du Québec a injecté 8,6 millions de dollars dans l'entreprise. Une première commande porte sur un projet pilote pour la Société des alcools du Québec, avec possibilité d'achat futur. Dans l'avenir immédiat, on développe et on produit des camions à ordures / recyclage Lion8 en collaboration avec Boivin Évolution , des camions de pompiers, des camions à outils, des modèles de grues à girafes et des ambulances . Les partenaires incluent les ambulances Demers et Posi- + Technologies de Victoriaville, le deuxième plus gros fabricant de camions-grues à girafes en Amérique du Nord. Lion collabore également avec Fourgons TRANSIT, Systèmes PRAN et MAXIMETAL. Les autres fabricants d'autobus urbains électriques au Canada sont Nova Bus, propriété de Volvo, et la compagnie chinoise BYD, installée à Newmarket, en Ontario. Depuis janvier, la Société de transport de Montréal (STM) utilise sept modèles avec pantographes Nova Bus LFSe + électriques avec un potentiel de 600 km d'autonomie sur son parcours Monk n ° 36. Les pantographes se déploient automatiquement en présence d'un bus via WiFi. Au cours de 2020, la STM prendra livraison de quatre autres véhicules Nova Bus entièrement électriques pour l'itinéraire Monk, ce qui rendra l' itinéraire entièrement électrique . La transmission LFSe + est de Dana TM4. Soutenant les plans des autorités de transport en commun de Montréal, Laval (STL) et Longueuil (RTL), le plan du gouvernement du Québec prévoyait à l'origine que tous les achats d'autobus urbains soient électriques d'ici 2025 . Mais le gouvernement du Québec accélère le calendrier en soutenant dans l’ordre de 95% des subventions permettant l’élimination des autobus fonctionnant uniquement au diesel ou à l'essence. En Ontario, l' usine BYD de Newmarket a annoncé la livraison de ses deux premiers bus électriques zéro émission à la Toronto Transit Commission, dans le cadre d'une commande totale de la TTC pour 10 de ses bus K9M de 40 pieds. Le New Flyer de Winnipeg est également un fabricant canadien d'autobus électriques, mais malheureusement les bus électriques New Flyer Xcelsior sont fabriqués en Alabama dans son usine Vehicle Innovation Center. Magna International en Ontario est actuellement bien positionné pour produire des véhicules électriques de tourisme au Canada. Magna a conclu un partenariat avec le chinois BAIC pour reprendre Beijing Electric Vehicle Co. Ltd., une filiale de BAIC. Au canada nous avons aussi des compagnies qui se spécialisant dans la reconversion des camions à combustible fossile en véhicules électriques. La start up Nordresa était un de ces spécialistes en reconversion. L'entreprise avait la capacité d'attirer les fabricants de camions avec ses solutions clés en main, mais comme elle n'a pu obtenir aucun soutien financier du gouvernement du Québec ou du gouvernement fédéral, Nordresaw a été vendue en août 2019 à la firme américaine Dana . EcoTuned , une entreprise de Varennes a récemment remporté un contrat avec Vidéotron pour convertir 200 camions. Vidéotron devrait éventuellement acheter 700 nouveaux camions électriques. Un aperçu de l'infrastructure de recharge des véhicules électriques au Canada La plus grande concentration de bornes de recharge en Amérique du Nord est celle du Circuit électrique ADDÉnergie financée par Hydro-Québec - 2 300 unités au début de 2020. De ce nombre, il y a 225 bornes de recharge rapide . ADDÉnergie , une entreprise québécoise de Shawinigan fabrique des bornes de recharge sous la marque Flo et possède son propre réseau Flo. En plus d'un vaste réseau Flo au Québec, des stations Flo se retrouvent au Nouveau-Brunswick et en Colombie-Britannique. Aux États-Unis, Flo va installer 100 stations à New York et a récemment acheté 125 stations à Los Angeles. En février, Flo exploitait plus de 5 500 stations commerciales, dont 225 chargeurs rapides. En 2019 Les ventes de bornes de recharge maison de Flo s'élevaient à environ 25 000 unités. Elmec de Shawinigan, au Québec, est un concurrent dans les infrastructures de recharge de véhicules électriques. Elle propose également un véhicule robotisé agricole entièrement électrique. Ce qui se passe ici dans la recherche de VÉ L' Institut de véhicule innovant (IVI) est le pilier de la recherche et du développement derrière de nombreuses entreprises déjà mentionnées . IVI a participé au développement des premiers autobus scolaires électriques Lion, du véhicule à vide Exprolink-Madvac et du véhicule agricole robot électrique Elmec. Le centre d'excellence en mobilité électrique d'ABB, un siège mondial ayant nécessité un investissement de 90 millions de dollars à Montréal, se concentre sur des solutions d'infrastructure de VÉ sur mesure. Le Centre d'excellence en électrification des transports et en stockage d'énergie d'Hydro-Québec s'est révélé être un précurseur mondial en matière de brevets de batteries. En février, il a signé un accord avec Mercedes pour développer des batteries à électrolytes afin d'offrir une plus grande autonomie et lutter contre la surchauffe des batteries. L'équipe de ce projet est composée de 25 chercheurs au Québec et en Allemagne. Fabrication de batteries et matières premières Le Québec possède une division spécialisée dans la fabrication de batteries d'une entreprise française, Bolloré Blue Solutions . Le Québec possède également toutes les matières premières pour la fabrication des batteries, le lithium, le graphite, le cobalt et l'aluminium . Mais il est nécessaire de développer une entreprise financièrement prospère pour exploiter ces opportunités. Pour le moment, Nemaska Lithium est sous la protection des créanciers et se restructure, malgré un investissement de 130 millions de dollars du gouvernement du Québec en échange de 13% des capitaux. De son côté, Nouveau Monde Graphite de Saint-Michel-des-Saints est toujours en mode de démarrage. Un aperçu des initiatives du gouvernement canadien Les cibles non règlementées canadiennes actuelles pour les véhicules à émissions zéro sont inefficaces. En l'absence de législation, aucun processus n'est en place pour vérifier la conformité. La politique canadienne actuelle sur les véhicules électriques est basée essentiellement sur les normes canadiennes moyennes d'économie de carburant (CAFE), qui sont une copie du CAFE américain. Nous trouvons de plus en plus de raisons de nous inspirer de l'UE et de la Chine, plutôt que des États-Unis. Ce n'est pas seulement parce que l'administration Trump a l'intention d'affaiblir les normes américaines CAFE conçues sous le règne d'Obama. Ce ne sont pas non plus les années de batailles juridiques des États américains pour contester les propositions de Trump. La réalité est que, en comparaison aux exigences de la Chine et de la législation européenne sur les véhicules, le CAFE américain actuel ne fait pas le poids. La formule CAFE d'Obama affaiblissait l’objectif d'une économie de carburant moyenne de 4,2 L / 100 km d'ici 2025 en ayant des objectifs différents pour chaque catégorie d'empreinte, des empreintes basées sur le type de véhicule, avec des normes moins strictes pour les gros véhicules. Avec plus de 70 % des ventes aux États-Unis de VUS et de camions légers, cette spécificité devenait une faille vers l’atteinte de l’objectif initial. Pire encore, le nouveau CAFE de Trump inclut le retour à la formule de test précédente , qui surestimait l'économie de carburant, faussant les chiffres sur l'économie de carburant en faveur des constructeurs automobiles. Au Canada, les VUS et les camions légers ont représenté 71 % des ventes de véhicules en 2019. La principale composante des initiatives pour le VÉ concerne les incitatifs: la remise fédérale de 5 000 $ sur les véhicules de moins de 55 000 $, à condition que le modèle de base soit inférieur à 45 000 $; le rabais du Québec pouvant atteindre 8 000 $ pour un véhicule électrique et 600 $ pour l'installation et l'achat d’une borne de recharge murale pour les véhicules dont le prix de détail maximal est de 60 000 $; et un rabais de 3 000 $ sur les véhicules électriques de la Colombie-Britannique qui ne dépassant pas 55 000 $ et jusqu'à 350 $ pour une borne murale. Pour les programmes de rabais nationaux et provinciaux, la moitié des montants décrits ci-dessus s'appliquent aux véhicules électriques hybrides rechargeables. Étant donné que les VÉ devraient atteindre la parité des prix d'achat vers 2022 , les remises sont temporaires. Par la suite, un véhicule électrique sera moins cher qu'un véhicule traditionnel équipé de façon comparable en raison de coûts inférieurs d'entretien et d'énergie. Stratégie nationale sur les véhicules électriques: relever simultanément les défis de la relance et du climat. Le transport routier représentant environ 60 % de la consommation de pétrole, il est clair qu'une vision globale nationale canadienne est nécessaire. Cela implique que le gouvernement fédéral supprime ses subventions aux pipelines de l'industrie des combustibles fossiles et se concentre sur l'électrification des transports, en collaboration avec les gouvernements du Québec et de l'Ontario ainsi qu'avec les secteurs public et privé de l'UE et de la Chine. Pour développer le marché local des véhicules électriques, on pourrait commencer par le concept de quota de la Chine ou les normes d'émission strictes de l'UE. Mais le premier est probablement plus facile à mettre en œuvre. Il y a toute une série de perspectives à explorer. Les possibilités de collaboration avec les constructeurs de véhicules électriques chinois ayant des ambitions pour l'Amérique du Nord. Cela contraste avec les trois gros constructeurs américains pour qui les gestes ne correspondent pas à la parole. BYD fabrique déjà des autobus et de camions électriques en Californie et des autobus électriques en Ontario. BYD compte s’impliquer encore plus en Amérique du Nord BYD. Nous devrions voir de plus en plus de taxis BYD e-6 sur nos routes, en commençant par les E-Taxi à Montréal, qui visent 2000 unités pour le Québec d'ici 2022, et finalement devrait suivre le véhicule électrique de tourisme BYD Qin . NIO de Chine est une autre entreprise qui souhaite s'implanter sur le marché nord-américain. Actuellement sur le marché chinois, la société possède un VUS électrique à sept passagers, l' ES8 , et un coupé multi segment dans la catégorie Model Y de Tesla, l' ES6 . Bien qu'il existe d'autres fabricants de véhicules électriques chinois qui visent le marché nord-américain, de nombreux constructeurs automobiles chinois débuteront leurs activités en Europe en raison de la législation stricte déjà existante. Il s'agit des compagnies Chery et Geely, cette dernière étant la propriété de Volvo. Le Canada devrait également saisir l'occasion pour s’associer avec des fabricants européens. À titre d'exemple, le groupe Volkswagen a l'intention de dépenser des dizaines de milliards pour devenir le premier constructeur de véhicules électriques au monde. De plus, le gouvernement canadien pourrait s’inspirer des méthodes prises par la Chine et l'UE pour renforcer les secteurs canadiens de la batterie, des matières premières, de la fabrication et du recyclage. En Chine, toutes les batteries de véhicules électriques destinées à leur marché doivent être fabriquées au pays. Cette obligation a permis à la compagnie Contemporary Amperex Technology Ltd., ou CATL ,d’être parmi les quelques producteurs à être sélectionné pour produire des batteries en Chine. Une usine allemande de CATL entrera en service en 2022 et, conformément à ses plans d'expansion mondiaux, CATL a créé des filiales aux États - Unis, au Japon et en France. En Allemagne, un soutien gouvernemental est prévu pour la fabrication de batteries . Pour assurer le bon fonctionnement d’une économie circulaire, comme 95 à 99 % d'une batterie de véhicule électrique peut être recyclée, la Chine a édicté des règles selon lesquelles tous les constructeurs de véhicules électriques doivent être responsables du recyclage de leur batterie. La Chine expérimente également l’encadrement du recyclage des batteries . L'Union européenne a des exigences similaires. Enfin, il existe l'option d'un calendrier légiférant l’interdiction de vente des véhicules à combustion interne. Pour la Norvège , l'interdiction entrera en vigueur en 2025, tandis qu'aux Pays - Bas, au Danemark et en Inde , les interdictions s'appliqueront à compter de 2030. Le Canada a le choix entre plusieurs voies pour changer sa trajectoire, en développant simultanément le secteur des véhicules électriques au pays, tout en réduisant les émissions du transport routier. Un reportage de: Will Dubitsky National Observer
Contribution: André H. Martel
Les entreprises canadiennes veulent combler une lacune dans la recharge des véhicules électriques24/2/2020
Il y a de l'argent dans le pompage des volts alors que les stations-service traditionnelles font face à des perturbations
Une voiture du Salon international de l'auto canadien de 2020 à Toronto est ravitaillée par une station Ivy Charging Network. Comme d'autres technologies perturbatrices, la recharge électrique mettra au défi l'industrie existante. (Michael Wilson / CBC)
Le nombre relativement faible de véhicules électriques que vous voyez sur la route masque ce que de nombreux experts croient, à savoir, qu’ils représentent la révolution dans le secteur du ravitaillement en énergie de nos véhicules.
Alors que certains prétendent que jusqu'à 80% des stations-service conventionnelles pourraient fermer leurs portes en 15 ans, les entreprises canadiennes cherchent le moyen de tirer profit de la transformation du modèle d'affaires et de trouver comment répondre aux besoins des automobilistes. Considérant les effets négatifs causés par les perturbations technologiques précédentes sur des sociétés telles que Kodak ou l'ancien titan de la musique PolyGram, les futures innovations ne garantissent pas que les joueurs établis conserveront leur position dominantes sur un marché où toutes les règles risquent de changer. Le nombre croissant de véhicules électriques présents au Canadian International AutoShow de la semaine dernière à Toronto ainsi que tous ceux qui sont en développement grâce aux avancées surprenantes de la technologie et pour répondre au changement climatique, font en sorte que les réseaux de bornes de recharge sont en constant mode de rattrapage. Des études répétitives ont démontré qu'il n'y avait pas suffisamment de bornes de recharge, même pour répondre à la demande actuelle, a déclaré Colleen Kaiser, qui étudie l'électrification des transports pour le Smart Prosperity Institute, un groupe de réflexion canadien étudiant la pérennité du marché. Se basant sur l’ensemble des coûts d’acquisition et de maintenance, des études ont démontré que les véhicules électriques sont déjà moins dispendieux que leurs équivalents à combustion interne, et la concurrence ajutée à une meilleure technologie aident à faire baisser les prix. Les experts prédisent que les ventes de véhicules électriques devront inévitablement augmenter . "Il nous apparait de plus en plus évident que les sociétés pétrolières et gazières les plus progressistes se considèrent désormais comme des fournisseurs d'énergie pour alimenter le transport", a déclaré Kaiser, soulignant le géant canadien des sables bitumineux Suncor, qui a déjà commencé à installer des bornes de recharge dans ses stations de service Petro-Canada.
Les stations-service conventionnelles sont peut-être sur le point de disparaître considérant que les gens se rechargeront de plus en plus à la maison, mais la société canadienne Couche-Tard, qui opère sous le nom de Circle K à l'extérieur du Québec, est un chef de file dans l'exploration de stratégies innovantes pour les véhicules électriques. (Don Pittis / CBC)
Kaiser a déclaré que la recharge de véhicules électriques ne consiste simplement pas à remplacer les pompes à essence par des prises électriques. Les consommateurs qui vont actuellement à la station-service pour faire le plein vont plutôt se recharger à la maison ou au travail. Ce devrait être potentiellement le changement le plus important. En effet, si nous avions des pompes à essence dans nos maisons, nous n'utiliserions plus les stations-service.
Parmi les autres complications, il faudra générer suffisamment d’énergie aux bons endroits. Un service de bornes de recharge en pleine utilisation nécessite autant de capacité d'énergie qu'un immeuble à bureaux, et ce type de jus pourrait ne pas être nécessairement disponible partout, en particulier dans les zones reculées. Même si les gens passent aux VÉ aussi rapidement que certaines prévisions le suggèrent, il y aura encore des décennies de demandes pour les stations-service conventionnelles, car les véhicules existants devront s’user avant d’être remplacés par des véhicules électriques. Les recherches du Boston Consulting Group (BCG) suggèrent que le monde fait face à « la fin d'une ère dans la vente au détail de carburant » alors que les stations-service commencent à disparaître. Selon les auteurs, de nombreuses stations-service traditionnelles ne seront tout simplement plus rentables. "Dans un environnement de marché dans lequel les véhicules électriques, les véhicules autonomes et les nouveaux modèles surgissent rapidement, jusqu'à 80% du réseau de distribution de carburant tel qu'il est actuellement constitué pourrait ne plus être rentable dans une quinzaine d'années", indique le rapport. Mais cela ne signifie pas que tout le monde va souffrir. Paradoxalement, même si certaines stations-service existantes sont confrontées à des problèmes de rentabilité, de nouveaux gestionnaires travaillent fort pour trouver des moyens de profiter de la pénurie de sites de bornes de recharge électriques. L'analyse de l'effondrement de Kodak après l'arrivée de la photographie numérique permet de comprendre pourquoi le changement technologique peut perturber le milieu des affaires et puisse être déroutant pour certaines entreprises. Par exemple, Kodak n'a jamais refusé de fabriquer des appareils photo numériques. Par contre, alors que l'imagerie numérique décollait, les avantages que la société avait créés avec des investissements massifs dans la meilleure technologie cinématographique du monde sont soudainement devenus un handicap financier, et des spécialistes de l'électronique et des logiciels se sont glissés rapidement dans l'environnement de la photographie numérique. Les experts disent maintenant que quelque chose de similaire se produit dans le secteur automobile, alors que les moteurs électriques anéantissent les années de développement d’une mécanique de combustion interne concurrentielle plus sophistiquée des constructeurs automobiles allemands.
Un chargeur rapide FLO récemment installé à Calgary, exploité par la société canadienne AddÉnergie. L'entreprise affirme qu'elle ne peut pas répondre à la demande. (Mike Symington / CBC)
Quel que soit l'avenir des stations-service conventionnelles, Travis Allan, vice-président et avocat général du système de recharge de véhicules électriques FLO, a déclaré que le réseau de bornes de recharge électriques rapides de son entreprise était en pleine expansion.
FLO, qui vient d'annoncer une entente pour installer des bornes de recharge dans les stations Canadian Tire à travers le pays, appartient à la startup québécoise AddÉnergie. En plus de construire un réseau de bornes de recharge, AddÉnergie, une entreprise privée, répertoriée comme une entreprise de "logiciels d'application" fabrique du matériel de recharge pour usage domestique et commercial. L’entreprise est aussi reconnue comme une experte en logiciels nécessaires pour réguler le flux d'électricité et assurer la facturation des clients. AddÉnergie étend ses activités aux États-Unis, notamment grâce à un récent accord avec le géant de l'électricité Consolidated Edison. Bien que tous conviennent que les propriétaires de véhicules électriques se rechargeront de plus en plus à la maison, il y aura toujours de nombreuses raisons, en plus des longs trajets, qui feront que les gens voudront avoir accès aux bornes de recharge publiques. Dans les centres urbains avec stationnement dans la rue, comme à New York et à Montréal, par exemple, il sera toujours nécessaire de trouver un mode de facturation au niveau de la rue. Les véhicules en autopartage, les entreprises de transport en commun et l'arrivée éventuelle de véhicules autonomes contribueront également à la demande de réseaux de bornes de recharge. Selon certains rapports, l'entreprise de dépanneur et de station-service basée au Québec, Couche-Tard, qui opère sous la marque Circle K dans le monde entier, utilise sa filiale en Norvège pour ouvrir la voie à la recherche sur la façon de continuer à tirer profit de la recharge de VÉ. Même dans les stations-service existantes, des études montrent que les dépanneurs associés sont une source de profit plus importante que les ventes de carburant. Couche-Tard explore la meilleure façon d'offrir des services à un public captif de clients pendant que leurs véhicules se rechargent. Une autre nouvelle entrée dans le secteur est le Ivy Charging Network, basé en Ontario, qui installe actuellement 163 bornes de recharge dans plus de 70 emplacements à travers la province. Entreprise privée détenue conjointement par Ontario Power Generation et le distributeur d'électricité Hydro One, Ivy stimulera efficacement les affaires de ses sociétés mères en facilitant l'utilisation des véhicules électriques, a déclaré la coprésidente d'Ivy, Theresa Dekker. "Le réseau électrique de l'Ontario est très propre, et il est donc logique d'utiliser notre électricité pour aider à soutenir l'adoption accrue des véhicules électriques et à accroître l'utilisation du produit", a déclaré Dekker. Comme pour les autres services publics d'électricité au Canada et dans le monde, le besoin de vendre plus de produits signifie qu'il y aura une pression du marché pour trouver des moyens de pomper des volts, même si les stations-service conventionnelles finiront peut-être par disparaitre complètement. Reportage de: Don Pitts CBC News
Contribution: André H. Martel
Québec va financer une partie de la formation des 310 employés de l'entreprise AddÉnergie qui a une usine à Shawinigan.
Près d'un million de dollars (976 245 $) sera octroyé à l'entreprise qui prévoit dépenser 3,9 millions de dollars pour cette formation sur l'utilisation d'un nouveau système.
L'entreprise prévoit embaucher environ 160 nouveaux employés d'ici 2023, la moitié des ces nouveaux postes pour son usine à Shawinigan et le reste pour le siège social à Québec et le bureau d'entreprise à Montréal. AddÉnergie fabrique et commercialise des bornes de recharge pour les véhicules électriques. Elle souhaite continuer à étendre ses activités à l'international et développer de nouvelles technologies. L'an dernier, l'entreprise avait reçu une aide financière de 5 millions de dollars de la Caisse de dépôt et placement du Québec pour doubler la superficie de son usine de Shawinigan.
Informations et activités de la semaine au Québec
Contribution: André H. Martel
Chers membres, Nous tenons à vous rappeler que les nouvelles bornes de recharge rapide de marque ABB ne s’utilisent pas de la même manière que les bornes rapides d’AddÉnergie.
Visionner une capsule qui montre comment utiliser les bornes d’ABB
https://www.facebook.com/watch/?v=1244489295734686
Vos déplacements durant le temps des fêtes et nos recommandations de sécurité
Voici quelques suggestions pour faciliter vos déplacements, qui peuvent être nombreux en cette période des Fêtes : Lors de vos trajets sur l’autoroute 40, n’oubliez pas qu’il existe deux bornes au restaurant Normandin de Donnacona. Vous pouvez également vous recharger à l’une des quatre bornes de la nouvelle superstation de Trois Rivières, à la Caisse Desjardins au 5625, boul. Jean-XXIII. Puisque la halte routière de Point-du-jour est fermée temporairement, vous avez deux solutions de rechange : une plus à l’ouest, à la Caisse Desjardins Pierre-Le Gardeur de Repentigny au 477, rue Notre-Dame, qui compte deux bornes ; une plus à l’est à Berthieville au 840, rue Giroux. Si vous planifiez de rouler sur l’autoroute 15, pensez aux deux bornes de Boisbriand à la station-service Shell à la sortie 23, aux bornes sur le boulevard Curé-Labelle (la route 117) à Mirabel ainsi qu’aux bornes au restaurant St-Hubert à Piedmont. Si vous prenez l’autoroute 20, il y a maintenant à Drummondville deux nouvelles bornes à la Caisse Desjardins au 460, boulevard Saint-Joseph, à proximité des deux bornes de la rôtisserie St-Hubert. Si vous prévoyez de traverser la réserve faunique La Vérendrye, veuillez prendre en considération ce qui suit : - Puisque la borne standard du Domaine a été retirée en raison de travaux, nous vous conseillons, pour des raisons de sécurité, de bien évaluer votre trajet en fonction de la température, de la force et de la direction du vent ainsi que de l’adhérence de la route. - Même avec une batterie de 60 kWh presque totalement chargée à la borne de Montcerf-Lytton ou du secteur Louvicourt de Val-d’Or, il peut s’avérer difficile de franchir les 204 km sans avoir à réduire le chauffage de l’habitacle. - La couverture cellulaire n’est pas assurée tout au long du parcours. En cas de pépin, il y a quelques bornes d’appel que vous pouvez utiliser pour demander de l’aide même si votre téléphone cellulaire ne fonctionne pas. Nous vous souhaitons de joyeuses Fêtes… électriques ! Circuit Électrique
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
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