Hyundai cessera de vendre des voitures à combustion interne en Europe en 2035 et deviendra complètement carbone neutre d'ici 2045
Hyundai a profité du salon de l'automobile de Munich pour annoncer qu'il cesserait de vendre des véhicules à combustion interne en Europe en 2035, le reste de ses marchés emboîtant le pas en 2040.
D'ici 2030, Hyundai vise à ce que les véhicules électriques représentent 30% de ses ventes mondiales et ce nombre devrait atteindre 80% d'ici 2040. Hyundai a déjà entrepris ce périple, avec la berline tout électrique Ioniq 5 (qui a remporté le prix de la voiture de l'année d'Auto Express), mais pour atteindre ces nouveaux objectifs, l'entreprise devra lancer de nouveaux véhicules électriques.
La nouvelle Hyundai Ioniq 7 2024 complète le trio EV
Idéalement, la marque a confirmé le lancement de la nouvelle Ioniq 6 dans la même annonce, qui s'inspirera du concept Prophecy EV et deviendra un nouveau rival du Model 3 de Tesla. Il devrait faire ses débuts l'année prochaine. Puis en 2024, la Ioniq 6 sera rejoint par le Ioniq 7. Un VUS à sept places sera le troisième modèle de la marque purement électrique de Hyundai et, comme ses frères et sœurs, elle sera basée sur les fondements évolutifs E-GMP du groupe. Cette poussée d'électrification sera soutenue par une multitude d'initiatives soucieuses de l'environnement, notamment des investissements dans la technologie des piles à combustible à hydrogène, une extraction d'hydrogène plus verte et une volonté d'atteindre la neutralité carbone dans l'ensemble de ses activités d'ici 2045. Hyundai a déjà lancé le VUS NEXO à hydrogène, mais la firme prévoit faire évoluer son modèle en 2023, et ajouter un monospace à hydrogène. En 2025, la marque dévoilera également un VUS de la taille d'un Range Rover à pile à combustible à hydrogène.
Les véhicules électriques Hyundai à Munich 20213
L'entreprise étudie des méthodes plus écologiques de récolte de l'hydrogène pour ses véhicules de prochaine génération, ainsi que pour réduire la quantité d'émissions de carbone de ses usines de fabrication en les équipant de sources d'énergie renouvelables, telles que des panneaux solaires. D'ici 2040, Hyundai vise à répondre aux besoins énergétiques de 90 % de ses opérations avec de l'énergie verte. Hyundai a également commencé à réfléchir à ce qu'il faut faire de ses véhicules électriques une fois qu'ils auront atteint la fin de leur durée de vie utile. A terme, la marque annonce qu'elle convertira les batteries de ses voitures en systèmes de stockage d'énergie. Le constructeur coréen utilisera même sa nouvelle plateforme E-GMP pour compétitionner Volkswagen et MOIA dans le domaine de la conduite autonome, avec l'intention de lancer un nouveau robotaxi basé sur la Ioniq 5 en 2023. Thomas Schemera, Global Chief Marketing Officer de Hyundai, a déclaré : « En tant que fournisseur de solutions de mobilité intelligente, Hyundai aspire également à fournir des solutions énergétiques pour les entreprises et la société en général. Le changement climatique ne sera pas résolu sans un effort concerté. « Nous nous efforcerons de faire plus pour l'environnement via de multiples projets de développement durable dans les mois à venir, invitant tout le monde à nous rejoindre dans notre voyage vers un avenir plus propre. » AutoExpress
Contribution: André H. Martel
Commentaires
L'infrastructure actuelle du réseau semble prête à gérer un afflux de camions commerciaux électriques, selon une nouvelle étude du National Renewable Energy Laboratory (NREL).
Selon Brennan Bourlag, auteur principal de l'étude, dans une entrevue accordée à la revue technologique du MIT, l'étude publiée dans Nature Energy , a évalué l'augmentation de la demande électrique des camions circulant sur des distances relativement courtes, car cela semble être le point de départ le plus logique pour l'électrification des camions commerciaux. Les chercheurs ont modélisé la demande potentielle sur les sous-stations électriques à l'aide de données provenant de flottes de livraison (diesel). Toujours selon Bourlag, parmi les sous-stations étudiées, environ 80 à 90 % pourraient prendre en charge des flottes allant jusqu'à 100 camions sans nécessiter de mises à niveau importantes. Selon l’hypothèse que les flottes utilisaient les vitesses de recharge les plus élevées disponibles, et si elles choisissaient de rouler à des vitesses moins élevées, le besoin de mises à niveau de l'infrastructure serait encore moins important, a-t-il déclaré. Remettre rapidement les camions sur la route nécessitera probablement une recharge à l'échelle du mégawatt, ce qui signifie une demande d'énergie beaucoup plus importante que les sites de recharge rapide CC actuels pour les voitures particulières.
Electric Island – Daimler Trucks North America et PGE – Portland OR
La prochaine étape consiste à électrifier les semi-remorques long-courriers. Et en considérant un mélange de camions de livraison longue distance traditionnels et de camions électriques longue distance, certaines entreprises ont déjà commencé à modéliser à quoi pourrait ressembler le relais routier électrique du futur. Portland General Electric et Daimler Trucks North America ont ouvert le premier site de recharge public aux États-Unis pour les véhicules électriques lourds plus tôt cette année : Electric Island . Un groupe de services publics de la côte ouest a collaboré pour faire de la I-5 une autoroute électrique pour les camions commerciaux . Cependant, on ne sait toujours pas quand les camions lourds électriques seront disponibles en grand nombre. Une analyse de 2019 a révélé que le coût initial plus élevé des semi-remorques électriques long-courriers était toujours problématique pour les flottes. En juin 2020, la Californie a exigé que les fabricants commencent à vendre des camions électriques en 2024 et ne vendent que des camions électriques dans l'État à compter de 2045, tandis que 15 États ont signé un accord en juillet 2020 visant à fabriquer de nouveaux camions électriques moyens et lourds dans leur juridictions d'ici 2050. Cela pourrait contribuer à faire baisser les prix grâce à des économies d'échelle, ce qui pourrait stimuler l'adoption de ces véhicules. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Kenworth a annoncé vendredi dernier la mise en marché de camions de livraison électriques de poids moyen. Deux variantes, le K270E (classe 6) et le K370E (classe 7), seront disponibles aux États-Unis et au Canada.
Des batteries de 141 kWh et de 282 kWh seront disponibles, avec une autonomie respective estimée à 160 km et 320 km. Kenworth confirme que la recharge rapide CC sera la norme standard, de même que la recharge CA de niveau 2, qui selon la compagnie sera utile pour la recharge de nuit. Des moteurs électriques produisant 355 chevaux ou 469 chevaux seront disponibles. Kenworth a déclaré que les deux moteurs produisent suffisamment de couple pour démarrer un camion chargé sur une pente de 20% et maintenir une vitesse de 65 km / h sur une pente de 6%. Le moteur et les autres composants du groupe motopropulseur sont situés sous la cabine, là où se trouverait le moteur diesel, tandis que le bloc-batterie est divisé en sections montées derrière la cabine, le long du châssis.
Camion électrique Kenworth K270E
Kenworth a déjà travaillé en partenariat avec Toyota pour mettre en service des semi-remorques à pile à combustible dans le port de Los Angeles. Ces gros camions ont été conçus pour ce qu'on appelle le «factage», c’est-à-dire le transport des marchandises à l'intérieur du port. Les deux sociétés ont produit une flotte de 10 camions en 2019, mais n'ont pas parlé de production à grande échelle. Dans le passé, les projets verts de Kenworth étaient axés sur les hybrides diesel . En 2009, Kenworth a livré un prototype de camion diésel-hybride au New York Department of Sanitation. Le prototype n'a cependant pas été utilisé comme camion à ordures, bien que dernièrement, quelques entreprises ont produit des camions à ordures électriques à batterie. Ces camions seront initialement utilisés pour effectuer les livraisons locales, alors que d'autres pourraient être utilisés pour du transport régional. Plus tôt cette année, un groupe de services publics s'est réuni pour planifier une autoroute électrique pour les camions électriques commerciaux sur la côte ouest . Les camions électriques devront évidemment être inclus dans la vision future du transport. En juin dernier, la Californie a accru ses exigences pour forcer la production de camions électriques commerciaux à partir de 2024. L’objectif visé est de n’avoir que des camions tout électriques sur la route d'ici 2045 . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Un regroupement de 15 États incluant le District de Columbia ont signé un protocole d’entente pour rédiger un règlement exigeant que tous les nouveaux camions légers et lourds vendus dans leur juridiction soient électriques d'ici 2050.
Les États signataires du protocole d'entente sont les suivants: Californie, Connecticut, Colorado, Hawaï, Maine, Maryland, Massachusetts, New Jersey, New York, Caroline du Nord, Oregon, Pennsylvanie, Rhode Island, Vermont et Washington. La Californie avait déjà annoncé le mois dernier qu'elle introduirait en 2024 un règlement concernant les camions commerciaux, similaire à celui déjà en place pour les voitures privées. À partir de 2045, l'État exigera que tous les nouveaux camions soient électriques. En plus des plus gros semi-remorques long-courriers, la nouvelle règlementation des 15 États couvrira les grosses camionnettes, les camions de livraison, ainsi que les autobus scolaires et de transport en commun, selon un communiqué de presse émis par des États du Nord-Est pour la gestion coordonnée de l'utilisation de l'air le (NESCAUM ).
Freightliner eM2 camion courrier électrique
Le regroupement NESCAUM confirme que les États participants espèrent atteindre un objectif intermédiaire de 30% de véhicules zéro émission d'ici 2030, avant une électrification complète d'ici 2050. Pour atteindre ces objectifs, les États auront besoin d'une infrastructure de recharge de camions, inspirée de la structure présentée le mois dernier par les États de la côte ouest. Les services publics d'électricité prévoient installer 27 bornes de recharge rapide à courant continu de grande puissance le long du corridor de l’Autoroute 5 d'une longueur de 2 000 km du Mexique au Canada, couvrant la section incluant la Californie, l'Oregon et l'État de Washington. Cette décision, à long terme, pourrait être une bonne nouvelle pour les entreprises qui ont déjà une longueur d'avance dans l'électrification des camions lourds et potentiellement favoriser Nikola et Tesla, qui prévoient lancer bientôt des camions semi-remorques zéro émission. L'électrification des camions commerciaux pourrait, en théorie, être incluse dans un projet de loi conciliant toutes les infrastructures de transport , mais pour le moment, c'est loin d'être certain dans l'environnement politique actuel. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Camions électriques de la marque Freightliner de Daimler
La Californie a fait des progrès significatifs dans la réduction des émissions avec sa règlementation véhicule zéro émission pour les voitures particulières, forçant les constructeurs automobiles à augmenter les ventes de véhicules électriques ou à pile à combustible à hydrogène. Désormais, le Golden State vise à règlementer également les camions commerciaux. Adopté jeudi, le règlement Advanced Clean Truck exige que les fabricants de véhicules utilitaires commencent à vendre des camions électriques en 2024 et à ne vendre que des camions électriques en Californie d'ici 2045. Le California Air Resources Board (CARB) confirme qu'il s'agit d’une première dans le monde, et que le règlement permettra de réduire de 1 000 le nombre de décès prématurés qui y sont liés. Les camions sont la principale source de pollution de l'air par les véhicules, a déclaré CARB dans un communiqué de presse jeudi dernier. Ils représentent 70% de la pollution et 80% des particules de suies causées par le diesel, bien qu'ils ne représentent que 2 millions des quelque 30 millions de véhicules immatriculés en Californie. Les émissions de gaz d'échappement diesel affectent également de manière disproportionnée les quartiers racisés et à faible revenu, car ces quartiers sont plus susceptibles d'être situés près des ports, des gares de triage, des centres de distribution et des corridors de fret qui connaissent un trafic de camions lourds, a indiqué l'agence. Le règlement génèrera 100 000 camions zéro émission en Californie d'ici 2030 et 300 000 d'ici 2035. D’Autres efforts connexes visent à combler les lacunes en matière d' émissions de particules de suies de diesel liées aux véhicules commerciaux. Le règlement Advanced Clean Truck a été applaudi par les groupes environnementaux, alors que la représentante du Sierra Club en Californie Katherine Garcia le qualifie "de victoire pour l'environnement, la qualité de l'air et l'économie". Le National Resources Defence Council (NRDC) a déclaré que le nouveau règlement entraînerait des économies pour le réseau de la santé de 8,9 millions de dollars entre 2020 et 2040. Jimmy O'Dea, responsable des véhicules pour l'Union of Concerned Scientists (UCS) dans un communiqué a déclaré : "Cette nouvelle règlementation est la plus grande étape à ce jour pour l’avancement des camions électriques. Cela va forcer l'industrie à passer des communiqués de presse et des projets pilotes à la production à grande échelle de camions électriques. Heureusement, plusieurs fabricants proposent déjà des modèles de camions électriques ce qui devrait faciliter l’atteinte de ces objectifs." Étant donné que le règlement implique des objectifs qui seront progressivement mis en place, les camions diesel seront néanmoins vendus pendant encore de nombreuses années. "Relever les défis du climat et de la pureté de l’air nécessitera l’application de nombreuses solutions, et nous sommes convaincus que la nouvelle génération de technologie diesel en fait partie", a déclaré dans un communiqué Allen Schaeffer, directeur exécutif du groupe de défense des droits Diesel Technology Forum. Schaeffer a noté que la Californie est à la traîne d’autres États en ce qui concerne la règlementation favorisant l'adoption de camions diesel dotés des dernières fonctionnalités de contrôle des émissions, telles que les filtres à particules et la réduction catalytique sélective. Dans un communiqué, le CARB a déclaré qu'il envisageait des normes qui exigeront que les nouveaux camions incluent ces différents aspects, ainsi qu'une règle fixant de nouvelles normes strictes d'émissions d'oxyde d'azote (NOx) pour les camions. Le CARB a également proposé de nouvelles normes pour les plus grandes flottes pour stimuler la transition vers des camions électriques selon un calendrier accéléré.
Autoroute électrique de la côte ouest pour les camions - 2020
Les services publics se sont regroupés pour rédiger un plan pour une autoroute électrique de la côte ouest pour les semi-remorques, en s’inspirant de cette nouvelle règlementation. Bien que les camions de service légers et à capacité moyenne constitueront probablement la majorité des transitions au cours des prochaines années, plusieurs fabricants de camions comme Freightliner envisagent déjà l’utilisation de camions lourds long-courriers. La nouvelle règlementation californienne pourrait également être une bonne nouvelle pour Nikola et Tesla, qui développent leurs propres semi-camions zéro émission. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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