L'attention croissante des constructeurs automobiles traditionnels pour les véhicules électriques est positive, mais tant qu'ils continueront à développer des moteurs à combustion interne, leur engagement envers l'électrification ne peut être considéré que provisoire.
Vu sous cet angle, la récente décision de Hyundai de fermer sa division de développement ICE telle que rapportée par le Korea Economic Daily peut être considérée comme une étape importante. La division de développement des moteurs de Hyundai, qui existe depuis environ 40 ans, était située dans le centre de R&D de Namyang en Corée du Sud, qui emploie environ 12 000 chercheurs. Les équipes qui travaillaient au développement d'ICE ont été réaffectées au centre de conception d'électrification de l'entreprise. Le centre de R&D se concentrera également sur le développement des batteries et des semi-conducteurs. "Maintenant, nous devons nous reconvertir à l'électrification", a déclaré Park Chung-Kook, le nouveau chef de la R&D, dans un message aux employés. « Notre propre développement de moteur demeure une grande réussite, mais nous devons modifier notre approche pour créer le futur en nous basant sur nos succès passés. » Hyundai et sa société sœur Kia ont récemment dévoilé leur objectif de vendre 1,7 million de véhicules électriques dans le monde en 2026. De plus, Hyundai a suspendu indéfiniment les travaux sur son véhicule à pile à combustible à hydrogène Genesis. Hyundai a annulé la Genesis à pile à combustible et le projet est en pause pour le moment. En septembre dernier, Hyundai avait dévoilé une stratégie visant l'hydrogène qui comprenait l'introduction d'une nouvelle pile à combustible de troisième génération en 2023 et des systèmes de pile à combustible pour tous les véhicules commerciaux d'ici 2028. Depuis lors, un audit interne a confirmé que le développement des piles à combustible n'a pas atteint ses objectifs : la demande est inférieure aux prévisions, les coûts de production sont encore trop élevés et le prix de l'hydrogène demeure plus onéreux que prévu. Charles Morris ChargedEVs
Contribution: André H. Martel
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Nissan vise 15 véhicules électriques d’ici 2030 et des batteries à électrolyte d’ici 202830/11/2021
Nissan a dévoilé lundi un plan ambitieux visant à lancer près de deux douzaines de nouvelles voitures électriques et hybrides et à investir dans la technologie des batteries à électrolyte d'ici la fin de la décennie.
Baptisé Nissan Ambition 2030, le plan prévoit 23 modèles électriques pour les marques Nissan et Infiniti dans le monde, dont 15 véhicules tout électriques, d'ici 2030. Un objectif élargi afin d'atteindre le statut neutre en carbone d'ici 2050. Ce plan sera soutenu par un investissement de 2 000 milliards de yens (environ 22,5 milliards $ CAD) au cours des cinq prochaines années.
Plateforme de véhicule électrique Nissan
Une partie de cet investissement financera également le développement de batteries à électrolyte solide, afin d’en permettre la production d'ici l'exercice 2028, dans une usine pilote à Yokohama, au Japon, qui devrait être mise en service dès l'exercice 2024. Nissan s'attend à ce que les batteries à électrolyte ramènent bientôt le coût d'une batterie de VÉ à 75 $ USD par kwh d'ici 2028, et vise 65 $ USD par kwh après des réductions de coûts supplémentaires. Nissan vise à fabriquer des modèles électriques, incluant 50 % de ses ventes mondiales d'ici 2030, y compris des véhicules électriques et des hybrides. Le constructeur automobile avait précédemment déclaré qu'il souhaitait plutôt fabriquer 40 % de ses voitures électriques aux États-Unis d’ici 2030, avec plus de ventes d'hybrides. Le constructeur automobile avait également discuté précédemment de l'introduction de son modèle hybride de la série e-Power aux États-Unis, incluant certaines applications de performance et certains modèles de luxe Infiniti. Mais alors que le e-Power devait être largement utilisé sur le marché américain, il ne n’a toujours pas été divulgué et Nissan n'a pas fourni de calendrier à ce jour.
Concepts Nissan Surf-Out, Max-Out et Hang-Out
Nissan n'a pas fourni de détails spécifiques sur les 15 futurs véhicules électriques, mais a dévoilé certains concepts tels Chill-Out, Hang-Out, Max-Out et Surf-Out comme étant certains de ses projets futurs. Le Hang-Out et le Chill-Out sont tous deux des multisegments, ce dernier offrant une silhouette de coupé. Le Max-Out est plutôt un roadster à deux places surbaissé, tandis que le Surf-Out est une camionnette avec une caisse reconfigurable qui rappelle l'ancien Nissan Pulsar NX compact. Pour le moment, nous attendons toujours le lancement à l'automne 2022 du multisegment Nissan Ariya 2023, qui vise une autonomie de 485 km. Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Menée conjointement par RTE et Enedis, une nouvelle étude s’est intéressée au développement des bornes de recharge rapide sur les aires d’autoroute. Bonne nouvelle : les appels de puissance, les extensions et adaptations des réseaux ne présentent pas de défis techniques majeurs.
Alors que l’ensemble des aires de service devront être équipées de bornes de recharge haute puissance d’ici au 1er janvier 2023, Enedis et RTE ont mesuré les impacts techniques et financiers de la recharge sur autoroute. Anticipant l’évolution du parc et des besoins sur les 15 années à venir, les deux gestionnaires de réseaux ont réalisé différentes projections. Alors que la France compte aujourd’hui un peu plus de 600 000 véhicules électriques (hybrides rechargeables compris), l’étude se base sur deux échéances : 2028 et 2035 avec des parcs respectivement estimés à 5,3 et 15,6 millions de véhicules électriques.
Des appels de puissance limités
Alors que le développement massif de bornes de recharge haute puissance sur les aires d’autoroute fait craindre une saturation des réseaux, le rapport de RTE et d’Enedis se veut rassurant. Car si des appels de puissance interviendront sur les axes les plus fréquentés et sur certaines périodes (vacances et longs week-ends), ils resteront décorrélés des pointes de consommation électrique observées durant l’hiver. L’étude estime ainsi que la somme des puissances appelées sur l’ensemble des aires équipées pourrait atteindre entre 2 et 5 GW en 2035. À cet horizon, les besoins de puissance seront de l’ordre de 4 MW en moyenne par aire de service dans la configuration de référence, qui projette en moyenne 20 points de recharge pour chaque aire équipée. Sur les aires les plus sollicitées, équipées de 80 points de recharge, la capacité pourra aller jusqu’à 16 MW. En configuration « haute », Enedis et RTE estiment que les besoins de puissance par station seraient en moyenne 12 MW par aire en comptant 60 points de recharge. Sur les aires les plus sollicitées, dotées de 200 points de recharge, le pic de puissance pourrait atteindre jusqu’à 40 MW.
Une consommation maîtrisée
En matière de consommation, le scénario de référence établi par Enedis et RTE estime que les stations de recharge sur autoroute représenteront environ 0,7 TWh/an en 2028, soit moins de 0,2 % de la consommation actuelle d’électricité. À horizon 2035, cette consommation grimpera entre 1,8 TWh (scénario de référence) et 3,5 TWh (scénario haut). « Dans tous les scénarios, cette consommation représentera moins de 0,7 % de la consommation d’électricité nationale », estime le rapport.
Des investissements limités
L’extension et l’adaptation des réseaux ne représentent pas non plus de défis majeurs. Sur la seule partie raccordement et renforcement des réseaux, Enedis et RTE chiffrent l’investissement entre 300 et 600 millions d’euros d’ici 2035, soit entre 20 et 40 millions d’euros par an. Une somme qui paraît conséquente, mais qui ne représente qu’entre 0,3 et 0,6 % des investissements planifiés par les deux gestionnaires de réseaux sur la période.
Des demandes de raccordement à anticiper
De la réalisation des études à l’obtention des autorisations administratives jusqu’aux travaux de raccordement, 12 à 24 mois sont nécessaires pour raccorder une station de recharge haute puissance. Pour ne pas rallonger les délais, Enedis et RTE appellent les porteurs de projet à anticiper au maximum leurs demandes. Texte de Michaël Torregrossa Automobile Propre
Contribution: André H. Martel
Les utilisateurs du réseau de transport urbain d'Halifax emprunteront bientôt des trajets plus propres et plus silencieux alors que la ville fait un grand pas en avant dans son projet d'acheter 210 autobus électriques d'ici 2028.
Halifax Transit ajoutera 60 autobus électriques à son parc de transport en commun, grâce à un nouvel engagement de financement de tous les niveaux de gouvernement. Tel qu’annoncé le 15 juillet, Halifax Transit recevra un montant combiné de 112 millions de dollars pour financer l'achat d'autobus électriques, le premier au Canada atlantique, et pour lui permettre d’agrandir et de moderniser le Ragged Lake Transit Centre. La modernisation comprend l'ajout de panneaux solaires et fera du centre de transit une installation zéro émission. Cette initiative s'ajoute à une autre annonce récente de la société de transport en commun visant à ajouter un traversier électrique et à construire deux terminaux zéro émission pour le servir. Mike Savage, le maire de la municipalité régionale d'Halifax a déclaré dans un communiqué de presse : « L'électrification de la flotte de Halifax Transit est essentielle à nos engagements envers l'action climatique. L'investissement d'aujourd'hui nous rapproche beaucoup de la modernisation d'un service de transport en commun qui répondra de manière fiable et durable aux besoins d'une communauté en pleine croissance et fera du transport en commun un meilleur choix pour un plus grand nombre de personnes.» Plus précisément, le gouvernement du Canada investit 44,8 millions de dollars dans le cadre du volet Infrastructures de transport en commun du programme Investir dans le Canada. Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse verse environ 37,7 millions de dollars et la MRH investit 29,8 millions de dollars. « À la pointe de l'électrification des transports en commun » Selon le communiqué de presse, le projet s'alignera sur la stratégie « Transforming Transit » du HRM . Le projet vise à rendre le transport en commun plus accessible et respectueux de l'environnement, en plus d'aider la municipalité, la province et le pays à atteindre leurs objectifs climatiques. Le premier ministre Iain Rankin a déclaré dans le communiqué « Nous poursuivons agressivement nos actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’inclusion de nouveaux autobus électriques à la flotte du réseau Halifax Transit améliorera non seulement la capacité du transport en commun, mais nous aidera également à atteindre notre objectif ambitieux en matière de changement climatique qui est d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Cela nous place à l'avant-garde de l'électrification des transports en commun au Canada atlantique." La construction du centre de transit devrait débuter l'année prochaine, 37 autobus devraient être livrés incessamment et sept autres devant arriver en 2022. Bien que le réseau Halifax Transit n'ait pas précisé quand les prochains autobus arriveront, le conseil régional d'Halifax a approuvé l'année dernière un plan pour acheter 210 bus électriques afin d'électrifier plus de la moitié de sa flotte d'ici 2028. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Quelque 4500 bornes de recharge publiques s’ajouteront d’ici 2028 au Circuit électrique et les municipalités du Québec pourront obtenir une subvention pour assurer leur déploiement.
Le programme de subvention d’Hydro-Québec va permettre aux municipalités d’obtenir jusqu’à 12 000 $ par borne standard. Les bornes de recharge doivent permettre une recharge de nuit aux propriétaires qui n’ont pas de borne à la maison ainsi qu'une recharge au centre-ville ou à proximité de commerces, selon les règles du programme de subvention. L’accès aux bornes de recharge des municipalités doit être permis en tout temps et le stationnement doit être gratuit devant la borne, de 21 h à 7 h. «L'électrification des transports est centrale pour la réduction des GES, en plus d'être au cœur de la transformation de notre économie. Notre gouvernement a des objectifs ambitieux pour le Québec et cette annonce importante pour le déploiement de bornes électriques démontre une fois de plus notre engagement en matière de transition énergétique», a dit le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien. «L'ajout de ces 4500 bornes est une excellente nouvelle pour les électromobilistes actuels et futurs qui auront plus facilement accès à la recharge près de leur domicile ou de leur travail. Et pour les municipalités, c'est une belle occasion de soutenir les citoyens qui sont de plus en plus nombreux à faire le choix de rouler électrique», a indiqué pour sa part la directrice Électrification des transports d'Hydro-Québec, France Lampron. Les municipalités ont jusqu’au 31 août pour soumettre une demande de subvention. Soulignons que le Circuit électrique dispose en ce moment de 3100 bornes de recharge publiques, incluant 466 à recharge rapide. Agence QMI Journal de Montréal
Contribution: André H. Martel
Lucid Motors a annoncé l' achèvement de la première phase de construction de la nouvelle usine Lucid AMP-1 (Advanced Manufacturing Plant) à Casa Grande, Arizona, prévoyant la mise en service de son équipement et le début de la production du Lucid Air dès le printemps 2021 .
Lucid a conçu son complexe AMP-1 en fonction d’une croissance future qui permettra d’ajouter des phases supplémentaires d'expansion sur le site, la phase suivante devant être mise en œuvre dès le début de 2021, cette nouvelle étape pour la production du premier VUS, baptisée Project Gravity est prévue pour 2023. « Nous avons entrepris les travaux sur le site Lucid AMP-1, qui couvre 590 acres à Casa Grande, en Arizona, le 2 décembre 2019, et un peu moins d'un an plus tard, nous avons complété notre nouvelle usine consacrée exclusivement pour bâtir des VÉ. Les efforts et l'efficacité démontrés par nos équipes sont vraiment stupéfiants, car nous pourrons déjà mettre en service des équipements compatibles avec le système de fabrication Lucid pour démarrer la production d’un VÉ de nouvelle génération, le Lucid Air, d’ici quelques mois seulement. » - Peter Rawlinson, PDG et CTO, Lucid Motors Pour assurer la mise en service de l'usine, Lucid a déjà entrepris de tester ses processus de production qu’elle croit innovateurs et ses équipements de pointe. La société a déjà construit sa flotte de prototypes bêta pour assurer ses tests et est à l’étape de construction de versions finales pour production de la Lucid Air
Le système de fabrication Lucid intègre des processus avancés tels qu'une structure de carrosserie monocoque rivetée et collée inspirée des avions remplaçant les points de soudure, ce qui confère au Lucid Air une meilleure efficacité structurelle.
Les voitures commandées par les clients commenceront à sortir de la chaîne de production au printemps 2021, avec une capacité initiale annuelle de 30 000 unités pour approvisionner les marchés mondiaux, à commencer par l'Amérique du Nord. Il s'agira dans un premier temps des éditions Lucid Air Dream, suivies rapidement des modèles Grand Touring et Touring. Lucid Air Pure rejoindra la gamme au début de 2022, elle sera disponible à partir de 69 900 $ USD.
Le site de l'Arizona a été choisi pour plusieurs raisons, incluant l'infrastructure, le personnel qualifié disponible, l'emplacement géographique et la chaîne d'approvisionnement automobile préexistante, mais il offrait également l'espace requis pour répondre aux besoins actuels et futurs. Certaines zones clés de l'usine ont été spécifiquement conçues en prévision de cette croissance. Cela comprend par exemple, un atelier de peinture à l'eau suffisamment grande pour répondre au besoin actuel mais qui pourra être agrandi pour répondre aux besoins futurs de l'usine. Au total, quatre phases sont prévues jusqu'en 2028, faisant passer la superficie de l'usine de ses 999 000 pieds carrés actuels à 5,1 millions de pieds carrés. Dans sa forme définitive, la capacité de fabrication d'AMP-1 pourrait atteindre jusqu'à 400 000 unités par an. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Selon le rapport sur le point de bascule des voitures électriques du Boston Consulting Group, d’ici à 2030, les véhicules électriques représenteront environ un quart des voitures en circulation et 50 à 60% des ventes.
Au cours de la prochaine décennie, de nouveaux produits et services pour la mobilité électrique pourraient générer une valeur ajoutée entre 3 et 10 milliards de dollars pour une clientèle de taille moyenne comptant entre 2 et 3 millions de consommateurs. Cette valeur rajoutée pourrait varier entre 3 400 et 7 400 dollars par véhicule électrique, y compris le retour sur investissement, l’amélioration du réseau électrique, les activités de soutien à la règlementation de la mobilité et les revenus provenant de la fourniture de nouveaux produits et services.
Les services publics doivent donc se préparer avec des produits et services conçus pour les véhicules électriques, tels que l’installation, la maintenance et la mise en service des réseaux de bornes de recharge. Batteries moins chères L’un des facteurs qui facilitera la croissance des véhicules électriques au cours de la prochaine décennie sera évidemment le progrès technologique, qui conduit à une réduction rapide du coût des batteries . Le BCG estime qu’en 2028 aux États-Unis, le coût total de possession d’un véhicule électrique sera inférieur à celui d’un véhicule à moteur à combustion interne. Selon une étude de Bloomberg, depuis 2010, le prix des piles a chuté de 70%. Véhicules électriques: le tournant à partir de 2020 Partiellement à cause de la chute des prix des batteries entre 2020 et 2025, l'industrie automobile va connaitre un véritable tournant. La part de marché des véhicules tout électriques, hybrides, et hybrides rechargeables augmentera partout et les constructeurs seront obligés de se conformer à des normes de plus en plus strictes en termes d'efficacité et d'émissions. Selon l'étude du BCG, la part de marché des moteurs à combustion interne passera de 96% à environ 50% des véhicules en 2030. Si, grâce aux améliorations technologiques apportées aux moteurs à combustion interne, l’industrie parvient à respecter les normes d’émission strictes, il y aura une forte compétition en particulier en Europe. Déjà, en Europe, la part de marché des moteurs diesel passera de 48% en 2016 à 36% en 2020 en raison des coûts sans cesse croissants du respect des normes d'émission d'oxyde nitreux et de dioxyde d'azote. Distribution globale L'augmentation du nombre de véhicules électriques sur les routes variera naturellement d'un continent à l'autre. La Chine, par exemple, est actuellement le plus grand marché de véhicules électriques, principalement en raison des faibles coûts d'électricité. L'Europe, en revanche, a des coûts d'électricité élevés et des distances à franchir inférieures à celles de la Chine et des États-Unis. La Norvège a la part du lion: grâce à sa politique incitative, les voitures électriques représentent déjà plus de la moitié des voitures sur le marché. Aux États-Unis , les faibles coûts de carburant auront un impact sur le développement des véhicules électriques et ils connaitront une croissance dans les plus petits segments et les zones urbaines. Au Japon, chez Nissan et Toyota, les véhicules hybrides vont devenir de plus en plus populaires et leur part de marché devrait dépasser 55% d’ici 2030. Tender Capital
Contribution: André H. Martel
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