AVIS : Le programme d’Incitatifs pour les véhicules à zéro émission (iVZE) continuera jusqu’au 31 mars 2025 (ou jusqu'à l’épuisement des fonds disponibles).
À compter du 25 avril 2022, les plafonds pour les prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) du programme iVZE augmentera, ce qui accroîtra le nombre de marques et modèles de véhicules admissibles, et la définition des véhicules hybrides rechargeables (VHR) à plus longue autonomie est désormais basée sur l'autonomie électrique en kilomètres (km). Les VHR avec une autonomie électrique de 50 km ou plus seront éligibles à 5 000 $, et ceux sous ce seuil continueront d'être éligibles à 2 500 $. Suite à ce changement, à compter du 25 avril 2022, les VHR suivants sont désormais éligibles à un incitatif de 5 000 $*
Veuillez noter que nous mettons à jour la liste des véhicules éligibles du programme iVZE dès qu'une nouvelle marque et/ou un nouveau modèle est approuvé. Le secteur du transport est la deuxième plus importante source d'émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada. Il est responsable du quart des émissions de GES au pays, et près de la moitié d'entre elles sont produites par les voitures et les véhicules utilitaires légers. Nous pouvons réduire la quantité de GES émis par le secteur du transport en utilisant davantage de véhicules zéro émission (VZE). Un VZE est un véhicule qui a la capacité de ne produire aucune émission d'échappement. Il peut quand même être équipé d'un moteur à combustion interne conventionnel, mais il doit pouvoir fonctionner sans ce moteur. Ainsi, nous considérons que les véhicules suivants sont des VZE :
Programme d’Incitatifs pour les véhicules à zéro émission (iVZE) En mai 2019, afin d’encourager l’adoption des véhicules zéro émission par les Canadiens et les entreprises canadiennes, le gouvernement du Canada a lancé le programme d’Incitatifs pour les véhicules à zéro émission (iVZE). Il y a plusieurs marques et modèles de véhicules zéro émission admissibles. Les consommateurs peuvent acheter ou louer un véhicule admissible et recevoir un incitatif jusqu’à 5 000 $. Pour de plus amples renseignements sur le programme iVZE, veuillez voir la section « Programme iVZE - renseignements généraux » ci-dessous. *Ce changement s'applique également à tous les véhicules identifiés dans l’avis qui ont été commandés le ou avant le 24 avril 2022, mais livrés au client ler ou après le 25 avril 2022. Si vous avez des questions, veuillez nous contacter à iZEV-iVZE@tc.gc.ca. Gouvernement du Canada
Contribution: André H. Martel
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Selon un nouveau rapport de l'Environmental Defense Fund, les ventes de véhicules électriques s'accélèrent rapidement, ce qui pourrait entraîner un changement radical dans l'industrie automobile au cours de la prochaine décennie.
La mise à jour du marché des véhicules électriques, la cinquième d'une série de rapports sur la croissance des véhicules électriques, note que le secteur des véhicules électriques a particulièrement pris de l'ampleur au cours de la dernière année, malgré les problèmes d'approvisionnement qui ont affecté l'ensemble de l'industrie automobile, ainsi que les problèmes de matériaux. Selon ce rapport, les ventes de véhicules électriques ont augmenté dans le monde, respectivement de 40 % et aux États-Unis de 4 % lors de la dernière année.
Production Mercedes-Benz EQS 2022 à l'usine de Sindelfingen, Allemagne
Cet élan se poursuivra, prédit le rapport, notant que les Académies nationales des sciences, de l'ingénierie et de la médecine ont déclaré que la période entre 2025 et 2035 pourrait apporter la transformation la plus fondamentale des 100 dernières années de l'histoire de l'automobile. Selon le rapport, cette transformation sera suivie de la diminution des coups de production des batteries, permettant aux véhicules électriques d'atteindre la parité des prix avec les voitures à combustion interne et de dominer le marché d'ici 2035. Les constructeurs automobiles devraient investir plus de 515 milliards $ USD (650 milliards $ CAD) jusqu'en 2025 pour développer de nouveaux véhicules électriques de tourisme et une infrastructure de fabrication de batteries. Cela comprend 75 milliards $ USD (95 milliards $ CAD) que 13 entreprises prévoient investir dans six États américains pour construire des usines de batteries. Cela nécessitera probablement un démarrage rapide des travaux sur la chaîne d'approvisionnement américaine; l'administration Biden, par exemple, a récemment annoncé qu'elle utiliserait la loi pour soutenir la production de batteries de véhicules électriques.
Pré-production du GMC Hummer EV 2022 à l'usine Factory Zero de Detroit, Michigan
Toujours selon le rapport, d'ici 2025, plus de 100 modèles de véhicules électriques seront disponibles aux États-Unis, permettant de couvrir de nombreux segments de marché. Les chiffres de ventes de véhicules électriques de l'année dernière étaient en effet impressionnants. Les ventes mondiales ont triplé par rapport à 2019 et les ventes aux États-Unis ont établi des records. Tesla a également livré un nombre record de véhicules électriques au premier trimestre 2022 malgré des problèmes persistants dans la chaîne d'approvisionnement. Mais toutes les analyses ne sont pas aussi optimistes quant à la croissance des ventes de véhicules électriques. La société technologique suisse ABB, qui vend des équipements pour les usines de batteries, craint qu'il n'y ait pas suffisamment d'usines de batteries pour soutenir la croissance prévue des véhicules électriques en 2030. D'autres analyses ont souligné que le prix élevé des matières premières pourraient retarder les baisses prévues du coût des batteries. Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le constructeur automobile allemand Porsche s'est donné comme objectif de garantir que 80 % de toutes les ventes de véhicules neufs soient entièrement électriques d'ici 2030, en s'appuyant sur l'objectif précédent de l'entreprise d'atteindre 50 % de véhicules entièrement électriques d'ici 2025.
Porsche a annoncé le nouvel objectif sur la base de ses derniers résultats financiers, qui ont révélé que l'entreprise avait atteint un chiffre d'affaires de 33,1 milliards d'euros (45,8 milliards $ CAD) en 2021, soit 4,4 milliards d'euros ( 6,09 milliards $ CAD) de plus que l'année précédente et représentant une croissance de 15 %. "Notre résultat commercial positif est basé sur des décisions courageuses, innovantes et tournées vers l'avenir", a déclaré Oliver Blume , président du conseil d'administration de Porsche AG. "Notre industrie connaît ce qui est probablement la plus grande transformation de son histoire." Mais c'est le nouvel objectif d'électrification de l'entreprise qui a attiré le plus d'attention, et survient alors que près de 40% de tous les nouveaux véhicules Porsche livrés en Europe en 2021 étaient au moins partiellement électriques, qu'il s'agisse d'un hybride rechargeable (PHEV) ou entièrement électrique ( EV). "En 2025, la moitié de toutes les ventes de nouvelles Porsche devraient provenir de la vente de véhicules électriques, c'est-à-dire tout électriques ou hybrides rechargeables", a déclaré Blume. "En 2030, le pourcentage de tous les nouveaux véhicules à propulsion tout électrique devrait être supérieur à 80 %." En plus d'augmenter le nombre de modèles électriques disponibles, Porsche a annoncé qu'elle allait investir dans des bornes de recharge premium, à la fois avec des partenaires et dans sa propre infrastructure de recharge. Porsche augmentera également ses investissements dans les technologies de base telles que les systèmes de batteries et la production de modules. Prioritairement, pour Porsche, ce sera sa Taycan tout électrique, qui a vu les chiffres de livraison plus que doubler en 2021, avec 41 296 clients qui ont reçu livraison du premier véhicule tout électrique de l'entreprise. "La Taycan est 100% Porsche un véhicule qui inspire plusieurs clients existants et nouveaux, experts et médias spécialisés", a déclaré Blume. "Nous allons intensifier notre offensive électrique avec un autre modèle : d'ici le milieu de la décennie, nous souhaitons bientôt proposer notre voiture de sport 718 à moteur central exclusivement sous une forme tout électrique." Parmi les autres véhicules électriques potentiels de Porsche, citons une nouvelle Macan électrique. Joshua S. Colline The Driven
Contribution: André H. Martel
Nous devons investir dans les infrastructures pour les véhicules électriques : voici pourquoi1/3/2022
La croissance nette des ventes mondiales de voitures en 2021 provient des voitures électriques. Mais même à ce rythme, le passage aux véhicules électriques peut ne pas être assez rapide.
En 2021, les ventes de voitures électriques ont plus que doublé pour atteindre 6,6 millions , ce qui représente près de 9 % du marché automobile mondial et a plus que triplé sa part de marché par rapport aux deux années précédentes. La croissance des ventes mondiales de voitures en 2021 est venue principalement des voitures électriques. Mais même à ce rythme de croissance, le passage aux véhicules électriques peut ne pas être assez rapide. Bill Gates croit que le changement climatique pourrait causer des problèmes beaucoup plus importants si les voyages neutres en carbone ne devenaient pas disponibles assez rapidement. Alors, qu'est-ce qui ralentit l'adoption des véhicules électriques et comment la technologie peut-elle résoudre ces problèmes ? Les barrières à l'électrique Les quatre obstacles qui empêchent les conducteurs de passer à l'électrique sont : l'autonomie, l'anxiété liée à l'autonomie, le coût d’acquisition et les infrastructures. Le succès de l'adoption des véhicules électriques dépend fortement de batteries plus efficaces et d'une infrastructure de recharge adéquate. La plupart des consommateurs s'appuient sur leur borne de recharge à domicile ou au travail, il existe toujours des craintes concernant les longues distances avec les véhicules électriques, et les propriétaires de taxis, les camions de livraison et les entreprises de transports en commun ne veulent pas être limités par leur capacité de service. Plus de 500 modèles de véhicules électriques avec une autonomie d'au moins 400 km seront disponibles d'ici 2025. Cependant, cela demeure inférieur à certains véhicules traditionnels qui peuvent offrir jusqu’à 640 km d’autonomie alors que les stations-service continuent d'être plus accessibles que les réseaux de recharge pour les véhicules électriques. L'infrastructure de recharge est naissante sur la plupart des marchés, coûteuse, difficile à gérer et géographiquement limitée. Les propriétaires de flottes qui gèrent les réseaux de recharge doivent payer pour des mises à niveau coûteuses du réseau et subir de longs temps d'arrêt de recharge. La recharge enfichable a ses défis, que les nouvelles technologies tentent d’améliorer.
Augmenter l'autonomie des véhicules électriques grâce aux échanges de batteries
L'échange de batteries offre une solution même s'il s'est avéré difficile au démarrage. La start-up Better Place avait construit un réseau de stations d'échange en Israël dans le but de s’étendre dans le monde entier, mais l'entreprise a fermé ses portes en 2012. Elon Musk a également tenté en vain d'établir un projet d'échange de batteries. Par contre, à ce jour, le chinois NIO a effectué 800 000 échanges de batteries et poussé la technologie un peu plus loin. L'idée est également testée en Amérique; la compagnie Bay Area's Ample a créé un réseau d'échange de batteries pour les constructeurs automobiles et aux opérateurs de véhicules électriques. Les échanges de batteries pour le camionnage et les longs trajets semblent prometteurs, le China State Grid permet des échanges semi-manuels de batteries de bus et de taxis. La technologie des batteries a considérablement évoluée au cours de la dernière décennie; les coûts ont chuté de 90 % et leur poids a également diminué, permettant de meilleures performances et une plus grande autonomie. Cependant, l'échange de batteries nécessite des ressources supplémentaires, ce qui soulève des questions sur la durabilité et la capacité de ces ressources. Autres solutions de recharge L'intégration de la technologie de recharge dans les systèmes routiers est une autre option. La compagnie Electreon , a introduit la technologie de recharge sans fil pour les véhicules électriques en mouvement, un système routier électrique . Les véhicules électriques équipés de batteries Electreon peuvent passer sur une bande de recharge intégrée et recharger la batterie tout au long du trajet. La recharge est alimentée par le réseau et des panneaux solaires renouvelables peuvent être construits le long de la route. La taille des batteries peut également être réduite jusqu'à 90 %, grâce à la prise en charge de bornes de recharge en cours de route. Alors qu'une batterie pour un bus urbain standard a généralement une capacité de 450 kWh, la recharge sans fil pourrait réduire les batteries à 75 kWh, voire 42 kWh à l'aide d'un supercondensateur. Les véhicules électriques plus gros, comme un camion électrique de 40 tonnes, peuvent fonctionner avec une batterie d'une capacité réduite de 210 kWh avec la prise en charge de couloirs de recharge, par exemple le camion électrique SmartRoad Gotland fonctionne avec une batterie de 210 kWh, par rapport à l'actuel standard de l'industrie d'environ 500-600 kWh. Les progrès vers l'adoption généralisée des véhicules électriques ne dépendent pas que d'une seule solution; nous avons besoin d'un effort coordonné et d'un déploiement vigoureux des solutions existantes. La question de savoir si les solutions d'autonomie des véhicules électriques atteindront les objectifs dépend fortement de la normalisation mondiale et du partenariat public-privé. La technologie est là, mais il reste à voir si nous sommes prêts à l'adopter. Maya Ben Dror World Economic Forum
Contribution: André H. Martel
Les experts prédisent une croissance explosive dans un avenir proche.
Les véhicules électriques représentent aujourd'hui moins de 1% des véhicules sur les routes américaines. Cependant, leur nombre augmente. Au cours de la prochaine décennie, les véhicules électriques pourraient dominer le marché automobile américain. Combien de véhicules électriques sont sur la route aujourd'hui ? Fin 2021, un peu plus de 10 millions de véhicules en circulation dans le monde étaient des véhicules électriques. Alors que les ventes globales de véhicules ont diminué de 16 % dans le monde en 2020, le nombre de véhicules électriques immatriculés dans le monde a augmenté de 30 %, avec plus de 2 millions de véhicules vendus. Croissance et adoption des VÉ Les véhicules électriques sont une technologie relativement nouvelle, mais leur courbe de croissance en Amérique a déjà augmentée. Depuis 2010, les ventes annuelles de véhicules électriques aux Etats-Unis ont augmenté de plus de 19 %, à partir de seulement 1191 véhicules vendus en 2010 à 231 088 en 2020.
Les nouvelles technologies, comme les véhicules électriques, suivent généralement une courbe en S de croissance et d'adoption. Comme l'illustre le graphique, contrairement à d'autres régions du monde, les États-Unis n'ont pas encore atteint ce stade explosif. Cela suggère que le marché américain des véhicules électriques est potentiellement prêt pour une expansion rapide.
Alors que les nouvelles technologies évoluent, le véhicule électrique est encore dans sa phase d'adoption précoce, même si sa part de marché s'améliore. Alors que les ventes de voitures neuves aux États-Unis ont augmenté de 36 % entre janvier et avril 2021, les ventes de voitures électriques aux États-Unis ont augmenté de 95 %. Marques de véhicules électriques aux États-Unis Le marché américain des VÉ est dominé par un seul acteur : Tesla. En 2020, Tesla a vendu plus de véhicules électriques aux États-Unis que tous les autres constructeurs réunis. Leurs ventes représentaient près de 79 % de tous les nouveaux véhicules électriques immatriculés aux États-Unis. Cependant, leur part de marché pourrait diminuer en raison des coûts. Les Tesla sont chères et le crédit d'impôt fédéral de 7 500 $ pour les véhicules Tesla a pris fin en décembre 2019. D'autres marques, qui n'ont pas encore vendu 200 000 véhicules, offrent toujours des crédits fédéraux aux acheteurs.
Les options des acheteurs de véhicules électriques augmentent, avec 25 nouveaux modèles sur le marché depuis 2021. Les constructeurs automobiles historiques comme Ford, Volkswagen et GM se sont engagés à accroître le développement des véhicules électriques ou même à arrêter la production de véhicules à essence. General Motors a l'intention de ne plus fabriquer des véhicules à essence d'ici 2035. Volkswagen a pour objectif de produire 1,5 million de véhicules électriques d'ici 2025. Volvo vise la moitié de son volume de production mondial de VÉ pour 2025. Ford a l'intention de vendre uniquement des voitures électriques en Europe d'ici 2030.
Bon nombre de ces engagements sont ambitieux et certains sont limités par région ou par type de véhicule. Mais la tendance du marché vers les véhicules électriques est claire et les options s'amélioreront à mesure que de plus en plus de joueurs proposeront des modèles de véhicules électriques. Quel État a le plus de véhicules électriques ? La Californie représentait 41 % de toutes les ventes de véhicules électriques aux États-Unis en 2020. Les ventes de véhicules électriques en Californie représentaient 8 % de toutes les ventes de véhicules neufs grâce à son marché en expansion. Cette croissance repose en partie sur des incitatifs gouvernementaux. Les incitatifs californiens pour les véhicules électriques sont les plus élevées du pays, plus élevés même que ceux du gouvernement fédéral, avec une remise initiale de 1 500 $ via son programme Clean Fuel Reward et jusqu'à 7 000 $ du Clean Vehicle Rebate Project . En outre, les services publics d'électricité de l'État offrent également des incitatifs. Il est possible d'acheter un Model 3 en Californie pour 25 000 $ USD, (31 895 $ CAD) ce qui rend le véhicule très compétitif par rapport aux véhicules à essence. Pourquoi les ventes de véhicules électriques sont-elles plus lentes aux États-Unis ? Alors que l'éducation des acheteurs et l'infrastructure de recharge entravent l'adoption des véhicules électriques, les concessionnaires automobiles représentent également un obstacle majeur aux ventes de véhicules électriques, malgré la supériorité des véhicules électriques. Les véhicules électriques sont moins chers à entretenir que les voitures à essence traditionnelles. Cependant, l'entretien et les pièces représentent plus de bénéfices annuels pour les concessionnaires que les ventes de voitures neuves. Cela nuit à la vente des véhicules électriques par les concessionnaires. Malgré les déclarations de la National Automobile Dealers Association affirmant que les concessionnaires s’impliquent avec les véhicules électriques, à ce jour, ils ont traîné la patte pour la promotion des véhicules électriques et ont maintenu certains obstacles légaux concernant les ventes de véhicules électriques. Dans de nombreux États, certaines lois empêchent les constructeurs automobiles de vendre des véhicules directement aux clients, ce qui force les startups de véhicules électriques à établir des concessionnaires coûteux dans chaque État, une barrière sur le marché. Seuls 22 États autorisent la vente directe, tandis que 11 autres font une exception pour Tesla, qui a dû négocier avec ces États individuellement. Dans les États dotés de lois interdisant la vente directe, les revendeurs doivent se battre pour les vendre. Au-delà des voitures électriques : l'avenir du transport net zéro Le succès anormal de Tesla et des véhicules électriques en Californie sont des signes encourageants pour le marché des véhicules électriques aux États-Unis, car ils démontrent que la technologie se vend et que les incitatifs gouvernementales fonctionnent. Pourtant, la route sera longue vers un monde de transport net zéro. BloombergNEF prédit que d'ici 2025 les ventes de véhicules électriques dans le monde vont plus que quadrupler, passant de 3,1 millions en 2020 à 14 millions en 2025. D'ici 2040, les véhicules électriques représenteront plus de 60 % de toutes les ventes de voitures neuves dans le monde, dont près de 75 % des ventes de voitures neuves aux États-Unis. Afin de soutenir les véhicules électriques aux États-Unis, les infrastructures de transport devront s'adapter. Des réseaux de recharge de véhicules électriques à des incitatifs fédérales accrus, l'avenir s'annonce prometteur, voire inévitable. Mais la question demeure de savoir à quelle vitesse les États-Unis vont-ils effectuer la transition. David M. Kuchta Treehugger
Contribution: André H. Martel
Polestar va développer ses propres moteurs électriques, batteries et architecture électrique21/12/2021
Gregor Hembrough, directeur de Polestar Amérique, a déclaré à Green Car Reports plus tôt ce mois-ci lors de la présentation de la Polestar 1 que le futur de Polestar n'a vraiment rien à voir avec la Polestar actuelle et qu’elle sera complètement revampée. "Il n’est absolument pas question de parler de Polestar 2 et Polestar 3 dans le même contexte", a déclaré Hembrough.
Polestar ne plaisante pas. L'entreprise n'existait pas sous sa forme actuelle il y a à peine quelques années, son objectif était de passer de zéro chiffre d'affaires en 2018 à 290 000 ventes annuelles d'ici 2025, avec un seuil de rentabilité d'ici 2023 et une profitabilité d'ici 2025. Voici leur projet.
De gauche à droite : Polestar 5, Polestar 4 et Polestar 3
L'objectif de Polestar est de développer une croissance exponentielle avec l'introduction des Polestar 3, Polestar 4 et Polestar 5. La cible du constructeur automobile est de compétitionner la Porsche Cayenne avec la Polestar 3 , qui, selon lui, sera un VÉ axé essentiellement sur les performances. La Polestar 4 vise plutôt la Porsche Macan, alors que la Polestar 5 devrait plutôt compétitionner les Porsche Panamera et Taycan. Plus précisément, Hembrough a déclaré : « Polestar veut concurrencer Porsche, en termes de conception, de performances et d'innovation.
Moteur électrique et boîte de vitesses Polestar P10
À cette fin, Polestar développe ses propres moteurs électriques en interne en Suède. Le nom de code P10, le nouveau moteur électrique de Polestar sera environ 1,5 fois plus puissant que celui de la Porsche Taycan, l'objectif étant d’atteindre 475 kW soit un peu plus de 600 ch. Les moteurs seront compacts passant de 36 x 50 x 64 cm et seront connectés sur une boîte à 2 vitesses avec la possibilité de se déconnecter pour obtenir des gains d'efficacité. Il a été noté par Hembrough que les nouveaux moteurs de Polestar ne seront pas partagés avec Volvo ou Lotus, qui sont tous deux partenaires et siègent au sein de la société mère Geely.
Polestar, Volvo et Lotus ont développé en interne une architecture électrique et un bloc-batterie de 800 volts
L'équipe britannique de Polestar développe actuellement des nouvelles cellules de batteries conçues en interne avec Volvo et Lotus. Ces deux dernières auront accès au pack avec une nouvelle architecture électrique de 800 volts. Le nouveau design intégrera également une compatibilité simplifiée incluant une recharge rapide de 400V. Hembrough a été très discret sur le type de cellule de batterie, les informations sur le fournisseur et le taux de recharge, mais il a noté qu'à 103 kwh, la batterie pourrait se recharger à 80% en 20 minutes ou moins. La capacité bidirectionnelle et les scénarios de recharge V2X seront également intégrés à l'ensemble de composants, à un taux pouvant atteindre jusqu'à 20 kW.
Polestar, Volvo et Lotus ont développé en interne une architecture électrique de 800 volts
Tous ces composants s'intégreront dans une nouvelle architecture de cadre en aluminium que Polestar développera sur la nouvelle plateforme pour la Polestar 5. Cependant, selon Hembrough, Volvo et Lotus n'auront pas accès à la nouvelle plateforme, bien que l'exécutif ait noté que Lotus partagerait probablement certains éléments tels que le réglage des suspensions. Hembrough a également confirmé que la Polestar 3, qui entrera en production dans un an et dont les livraisons auront lieu au premier trimestre de 2023, sera montée sur la plateforme SPA2 de Volvo. Ce sera la même plateforme qui sera utilisée pour le successeur de la Volvo XC90 , bien qu'il reste à voir si l'un de ces nouveaux composants se retrouvera dans la Polestar 3. Hembrough a déclaré que Polestar accepterait des commandes d'ici le milieu de 2022 pour la Polestar 3, la Polestar 4 suivra en 2023 et la Polestar 5 en 2024. Joel Feder Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le PDG de Ford, Jim Farley, a expliqué jeudi dernier, suite à une série de tweets, que le constructeur automobile s'attend désormais à fabriquer 600 000 véhicules électriques annuellement dans le monde d'ici la fin de 2023. C'est le double du plan précédent, un objectif qui pourrait être potentiellement considéré comme le deuxième constructeur de VÉ aux États-Unis d'ici là si les autres constructeurs automobiles s'en tiennent à leurs plans actuels.
L'objectif permettrait à Ford de devancer GM, qui vise 1 million de ventes annuelles de véhicules électriques dans le monde d'ici 2025 et 30 nouveaux véhicules électriques d'ici là, mais en incluant de nombreux plus gros véhicules qui n'arriveront pas avant 2024 et 2025. Et, selon Farley, c'est sans compter d'autres sites qui seront bientôt activés. Il est évidemment question du complexe Blue Oval City dans le Tennessee, tel qu’annoncé en septembre, qui construira les nouveaux camions électriques. Ford prévoit également fabriquer une voiture électrique pour l'Europe à partir de 2023 et s'est engagée à produire cinq véhicules électriques dans une usine canadienne à partir de 2025.
Aperçu du Ford Bronco électrique de la présentation du Ford Capital Market Day via Mike Levine sur Twitter
La société a également confirmé en mai dernier qu'elle développait d'ici 2025 deux plateformes dédiées aux véhicules électriques, l'une pour les camionnettes et les VUS grands formats, l’autre pour les voitures et les plus petits VUS. Cette prochaine vague de véhicules électriques pourrait inclure l'Explorateur électrique, ainsi que possiblement un Bronco électrique. Toujours selon Farley, en 2022-2023, Ford veut au moins produire deux nouveaux modèles électriques destinés à la production en plus de sa Mustang Mach-E. Le F-150 Lightning devrait être disponible vers mai 2022; et la fourgonnette E-Transit devrait recevoir les premières livraisons aux États-Unis à la fin de 2021. De plus, la marque de luxe Lincoln de Ford a annoncé qu'elle lancerait un premier modèle tout électrique très sophistiqué en 2022 .
Préproduction Ford F-150 Lightning 2022
Ford n'a fourni aucune mise à jour récente sur le futur véhicule alternatif basé sur la plateforme de skateboard de Rivian ", tel que confirmé par Lincoln en avril 2020, suite à la cancellation de son projet de VUS initial. Cela pourrait potentiellement représenter une diminution de son volume initial. GM a déclaré de son côté, en octobre, qu’elle visait être le leader des ventes de véhicules électriques aux États-Unis, bien que le calendrier n’ait pas été spécifié. Si Ford s'en tient à cet objectif de production, elle pourrait effectivement dépasser GM. La compagnie a déjà mis de la pression sur son rival traditionnel de Détroit avec ses trois usines de batteries américaines prévues à partir de 2025, capables de produire plus d'un million de véhicules par an. Ajoutez l'Europe et d'autres marchés, et nous pourrions envisager une saine concurrence en nombres de véhicules fabriqués aux États-Unis incluant Tesla, GM, VW, Nissan et plusieurs autres manufacturiers. Bengt Halvorson Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Souhaitant ne vendre que des modèles entièrement électriques d'ici 2030 , Volvo prend très au sérieux son plan ambitieux visant à réduire l'empreinte carbone du cycle de vie de ses véhicules. Par rapport aux niveaux de 2018, Volvo prévoit réduire son empreinte carbone de 40 % d'ici 2025.
Volvo a décidé de publier des bilans d'empreinte carbone rigoureux pour ses véhicules comme celui publié la semaine dernière concernant son dernier VÉ, le C40 Recharge 2022. Dans ce document, Volvo fait le point sur les progrès des véhicules électriques : le C40 déçoit, avec une empreinte carbone inférieure d'environ seulement 5 % par rapport à un multisegment à essence XC40 comparable, principalement en raison des meilleures propriétés aérodynamiques du C40 Recharge".
2022 Volvo C40 Recharge
Mais ces données sont fonction du mix électrique actuel en Europe. Tel que souligné à plusieurs reprises, les véhicules électriques sont aussi propres que l'énergie utilisée pour les recharger, et des données récentes suggèrent que l'énergie continuera de devenir plus propre. Grâce à une transition à grande échelle vers l'électricité renouvelable, les émissions concernant l’utilisation disparaîtraient essentiellement du décompte de l'empreinte. Les résultats européens sont également un peu faussés, car ils incluent certains pays, comme la Grèce, la Pologne et l'Estonie, qui émettent beaucoup plus de CO2 à cause de leur production d'électricité en raison de l'utilisation du charbon et/ou du pétrole. Aux États-Unis, les progrès sont rapides et les avantages pour les véhicules électriques sont de plus en plus prononcés. Selon l' Union of Concerned Scientists , 97 % des Américains vivent désormais là où la conduite d'un véhicule électrique produit moins d'émissions que la conduite d'un véhicule à essence qui consomme 4,70 l/100km ; il y a à peine neuf ans, moins de la moitié des Américains vivaient là où ce n’aurait pas été envisageable.
Équivalent MPG essence de l'Union of Concerned Scientists pour les véhicules électriques, 2021
Compte tenu de la transition en cours vers une énergie plus propre, comme l'a souligné l'UCS, le pick-up électrique Ford F-150 Lightning devrait produire des émissions équivalentes à celles d'une voiture à essence qui consomme 2,76 l/100km. Mais quelques aspects de l’étude surprennent dans l'analyse de Volvo, étude qui suit les normes ISO pour l'évaluation du cycle de vie incluant des calculs allant de l’extraction au réservoir d’essence et du réservoir au roulement autant pour l'essence que pour l'électricité. L’étude est également basée sur un cycle de vie de seulement 200 000 km, ce qui réduit probablement la durée de vie réelle des Volvo aux États-Unis, créant des émissions de GES d’environ 70 % supérieures à celles d'un XC40 ICE (essence E5).
Empreinte carbone Volvo C40 Recharge vs XC40 ICE selon les sources d'énergie
L'analyse de Volvo confirme également un point d’équilibre, démontrant que les avantages de l’utilisation l’emportent sur l'empreinte supplémentaire causée par la fabrication par rapport à l'essence. Pour le C40 Recharge, ce point d’équilibre se situe à environ 77 000 km avec le mix électrique actuel de l'UE, ou à seulement 48 000 km si l’énergie éolienne est utilisée. La production des batteries, la production de matériaux et la fabrication elle-même causent 70% plus d’émissions de gaz à effet de serre que la version à essence du XC40, conclut l'évaluation. Une grande partie de l'empreinte carbone élevée est causée par la fabrication des batteries lithium-ion. Cependant, l'étude de Volvo souligne un aspect qui n'est peut-être pas assez souligné : l'énorme empreinte carbone causée par la fabrication de l'aluminium. L'aluminium représente environ 30 % de l'empreinte totale liée aux matériaux, des modules de batterie du C40 Recharge. Bien que cet exemple soit spécifique à une marque et à un véhicule, la méthodologie de Volvo et plusieurs de ses conclusions peuvent s'appliquer à presque tous les véhicules électriques. Oui, cela inclut la Tesla ou même le gigantesque Hummer de GMC. Bengt Halvorson Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Si les tendances actuelles se maintiennent, les transports seront la plus grande source canadienne d'émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. L'objectif du Canada pour les véhicules zéro émission (VZE) tel que légiféré pour 2035 pour tous les nouveaux véhicules légers n’est pas assez ambitieux, trop tardif.
Le Canada peut adopter des objectifs législatifs progressifs d'ici 2035, un peu comme l'ont fait l'Union européenne et la Chine. Leurs plus récents amendements pourraient permettre d’atteindre 50 % de VZE, d'ici 2025. Considérant que les constructeurs automobiles ont su s'adapter aux réglementations de sécurité tout en offrant de vastes gammes de véhicules à la mode, ils peuvent également adapter leurs véhicules aux nouvelles réglementations canadiennes de VZE. Impacts des transports sur le changement climatique Le Canada, selon un rapport Carbon Brief d'octobre 2021 , a actuellement les émissions cumulatives par population les plus élevées au monde, suivi de près par les États-Unis. Selon une présentation de Mobilité électrique Canada (MEC) lors de leur conférence annuelle virtuelle du 5 au 7 octobre 2021, les émissions liées à la consommation de transport représentent 25 % des émissions totales du Canada. D'ici 2030, les transports seront la principale source d'émissions au Canada. Lorsque nous tenons compte des émissions en amont incluant l'extraction du pétrole, le raffinage du pétrole et le transport des produits raffinés, la part actuelle du transport dans le total des émissions canadiennes s'élève à 31,25 %. Le transport routier représente plus de 80 % des émissions du transport au Canada. Le portrait des transports au Canada est exacerbé par le fait qu'il a la particularité d'avoir les émissions par km parcourues les plus élevées au monde. Il semblerait que les Canadiens conduisent plus de VUS et de camionnettes qu'ailleurs. Les émissions des camions légers ont augmenté de 169 % au cours des 30 dernières années, tandis que les émissions des modèles conventionnels ont diminué de 9 % au cours de la même période. Dans la région métropolitaine de Vancouver (y compris les municipalités environnantes), les transports représentent 40 % des émissions locales, 75 % provenant des véhicules légers. Environ 70 % des déplacements locaux sont représentés par le transport individuel. Avec environ 1,4 véhicule par foyer, force est de constater qu'un grand pas doit être franchi pour une transition significative en faveur des transports en commun, du vélo et du covoiturage. De toute évidence, une partie de la réponse réside dans des alternatives plus grandes et plus pratiques aux véhicules privés et en freinant l'étalement urbain. Ce sont des choses que seules les initiatives gouvernementales peuvent modifier. Il s'agit d'un défi de taille étant donné le point de départ du Canada et de la prolifération des lieux de travail loin des centres-villes. La tendance à la décentralisation va à contre-courant des transports publics orientés vers la mobilité vers et depuis les centres-villes. Par conséquent, alors que les transports publics ont un énorme potentiel pour réduire la dépendance aux véhicules personnels et les embouteillages, les transports privés resteront une part importante des émissions des transports. De toute évidence, les initiatives de réglementation et de politique du secteur automobile sont des éléments essentiels d'un plan d'action climatique canadien efficace. Législation au Canada et ailleurs L'administration Trudeau a déclaré qu'elle légiférerait pour exiger que chaque nouveau véhicule léger (VL) soit un véhicule à zéro émission (VZE) en 2035. C'est bien, mais de nombreux gouvernements ont statué que tous les nouveaux véhicules de tourisme seront des ZEV en 2035. Ce qui manque au Canada, c'est qu'il n'y ait pas établi de projections de vente de VZE d'ici 2035. De vagues déclarations du gouvernement suggèrent que 50 % des ventes doivent être des VZE d'ici 2030, mais rien d'officiel n'a été confirmé. Comment le Canada pourra-t-il atteindre 50 % des ventes de véhicules électriques est un mystère. Sur la base des mesures et des données actuelles et selon les prévisions du gouvernement du Canada, les ventes de véhicules électriques en 2021 devraient représenter 5 % du marché, ce chiffre passera à 10 % d'ici 2025 et atteindra 18 à 24 % d'ici 2030. Cela contraste avec l'objectif de la ville de Montréal qui vise que 47 % des véhicules devront être des véhicules électriques d'ici 2030 et celui de la région métropolitaine de Vancouver qui a pour objectif de réduire de 65 % des gaz à effet de serre (GES) provenant du transport personnel plus une réduction de 40 % pour le secteur des transports dans son ensemble. Les projections précédentes peuvent être difficiles à comparer, mais illustrent certainement que le gouvernement fédéral peut faire mieux. On remarque un vide similaire dans les actions du gouvernement au cours de la prochaine décennie avec la loi fédérale globale C-12, la Loi canadienne sur la responsabilité en matière d'émissions nettes. La Loi exige que le gouvernement du Canada mette en place un plan climatique pour 2030 et tous les cinq ans par la suite. Donc, pour le moment, la Loi laisse un vide d'ici 2030. Le Canada aura une cible intérimaire en 2026, mais ce ne sera pas un objectif obligatoire. Et la loi ne prévoit aucune conséquence en cas de non-respect d'une cible prévue par la loi. Malgré le manque d'action climatique canadienne d'ici plusieurs élections à venir, une transition rapide et massive vers les véhicules électriques est en cours. Plus précisément, la planète est bien engagée dans une révolution industrielle dans le secteur automobile. Les constructeurs automobiles et l'industrie des pièces automobiles doivent mettre fin aux investissements dans les véhicules à moteur à combustion interne et partir d'une page blanche pour développer des moteurs et des systèmes de propulsion de VÉ, concevoir des batteries et des capacités de recyclage des batteries, et adopter des plans pour de nouvelles formes de véhicules, à partir de nouveaux critères, pour des modèles pouvant s'adapter aux nouvelles technologies. Cumulativement, cela implique des investissements de milliards de dollars dans la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques de la part de chaque constructeur automobile. Cette révolution, impliquant plusieurs centaines de milliards de dollars d'investissements, est le résultat des initiatives législatives sur les émissions des véhicules en Chine et dans l'Union européenne (UE), le plus grand et le troisième marché de l’automobile. Étant donné que la plupart des grands constructeurs automobiles sont des entreprises internationales et que tous doivent rivaliser dans l'économie mondiale sur des marchés critiques, les actions de ces deux juridictions ont des impacts mondiaux. L'industrie automobile n'est pas engagée dans une révolution rapide et coûteuse parce qu'elle le veut, mais plutôt parce qu'elle y est forcée. Grâce à leur avance, la Chine et l'UE sont en tête du peloton à la fois dans le développement de la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques et dans les pourcentages de ventes de véhicules neufs électriques. En 2021, jusqu'en septembre, 24 % des ventes de véhicules légers en Allemagne étaient des véhicules électriques et des hybrides rechargeables. Se basant sur le taux d'adoption des VÉ dans l'UE et en Chine, ces juridictions pourraient atteindre 50 % des ventes de VÉ d'ici 2025 . Ford prévoit que 100 % de sa gamme européenne sera électrique d'ici 2030. La Norvège interdira les véhicules à moteur à combustion interne (ICEV) en 2025. Les Pays - Bas , le Danemark , le Royaume - Uni , l' Allemagne , la Belgique , la France , l' Islande , l' Inde , l'Irlande, Israël , la Slovénie, la Slovaquie et la Suède le feront en 2030. MEC estime que le Canada devrait également avoir un mandat LDV légiféré par VZE d'ici 2030 ainsi qu'une exigence VZE pour les camions moyens et lourds au moins d'ici 2040. Les consommateurs canadiens achèteront-ils des véhicules électriques? Il semble que les choix des consommateurs en matière de types de véhicules ressemblent beaucoup à la mode vestimentaire. Plus personne ne veut acheter de jeans à pattes d’éléphant. Dans le même ordre d'idées, les petites berlines classiques à deux roues motrices ne sont plus à la mode actuellement. Mais les modèles sur le marché sont tous conformes aux règles de sécurité des véhicules. Donc, si tous les véhicules devaient se conformer aux réglementations zéro et à faibles émissions, les choix seraient aussi nombreux pour les véhicules « cool », « de prestige » et autres véhicules à la mode. Les constructeurs automobiles devront s’ajuster aux normes et règlementations. Pour amener un consommateur à passer à un véhicule à zéro émission (VZE), il doit y avoir sur le marché des véhicules électriques qui ressemblent à la catégorie des véhicules à moteur à combustion interne (ICEV) que le consommateur apprécie . Avec le bon cadre réglementaire, les consommateurs auront une gamme complète de véhicules électriques, ce qui signifie que les consommateurs ne rechercheront plus les ICEV. Le propriétaire d'un pick-up Ford F-150 n'est pas susceptible d'être attiré par une voiture compacte VÉ. Idem pour les propriétaires de gros véhicules de luxe traditionnels. À l'heure actuelle, la plupart des véhicules électriques disponibles sont des véhicules compacts. D'ici 2025, les gammes de véhicules électriques s'élargiront considérablement pour couvrir tous les segments du marché. La version Ford-150 EV, le F-150 Lightning , sera sur le marché en 2022. L'actuel F-150 est le véhicule le plus vendu sur le marché canadien. Pour ceux qui recherchent une taille moyenne, un VÉ de milieu de gamme, le multisegment tout électrique Hyundai Ioniq 5 et la Kia EV 6 seront disponibles sur le marché canadien en 2022. Dans le haut de gamme, Mercedes a engagé 47 milliards $ USD dans sa gamme EQ électrique. La société disposera de 3 plateformes électriques dédiées d'ici 2025. La berline haut de gamme EQS arrivera sur le marché nord-américain en 2022. Les propriétaires de flottes de camions passeront-ils à l'électricité ? Pour les camions, la dynamique est déjà en marche. Après avoir investi plusieurs centaines de millions dans la start-up américaine Rivian, Amazon a pré-commandé 100 000 camions électriques Rivian d'ici 2030. Les premiers camions roulent déjà dans le paysage américain du transport par camion. De plus, Amazon a signé une entente avec la société québécoise Lion Electric pour réserver jusqu'à 2 500 camions d'ici 2025. Pour 2025 à 2030, Amazon a l'option d'acquérir 10 % de la production de camions électriques de Lion, ce qui pourrait porter le total à 10 000 à 15 000 électriques camions d'ici 2030. Amazon a une option pour acquérir jusqu'à 20 % d'intérêt dans Lion. Un autre développement majeur concernant des futurs camions électriques est celui de FedEx qui a indiqué que la moitié de ses achats seront électriques d'ici 2025. FedEx a commencé la transition avec une commande de 500 unités de Brightdrop EV600 de GM qui seront fabriquées à Ingersol, en Ontario. La compagnie de transport américaine, Merchants Marine, a commandé 12 600 fourgons EV600 qui devraient être livrés au cours des 2 prochaines années. Concernant le potentiel des petites fourgonnettes à devenir électriques, des recherches dans la région du Grand Toronto et de la région d’Hamilton ont révélé que la plupart des véhicules commerciaux dans les centres urbains effectuent des livraisons sur le dernier kilomètre, ne parcourant que 60 km/jour. Cela signifie que ces camionnettes peuvent être facilement rechargées pendant la nuit. Le Canada et le mythe du marché nord-américain intégré Une tradition fédérale de longue date veut que le Canada doive imiter les initiatives américaines en matière de véhicules. Cette tradition demeure intacte aujourd'hui considérant que le Canada n'a guère d'autre choix que de s'aligner le plus possible sur les initiatives américaines. La justification constamment invoquée est que l'industrie automobile canadienne fait partie d'une industrie nord-américaine intégrée. Cela a été souligné lors de la conférence de MEC d'octobre 2021. Cela nous amène à évoquer les intentions concernant les VZE de l'administration Biden pour 2030. Jusqu'à présent, ces intentions sont nébuleuses, 50% des ventes électrifiées d'ici 2030, mais cela pourrait inclure les hybrides rechargeables , 5 ans derrière l'UE et la Chine. La position du gouvernement fédéral sur le marché nord-américain intégré ne s'applique plus avec les constructeurs automobiles dans l'économie mondiale. Les constructeurs automobiles de la planète souhaitent atteindre le pourcentage de ventes de véhicules électriques de l'UE au Canada. Le Canada n'a qu'à adopter une législation ajustée au contexte canadien avec des objectifs d'émissions supplémentaires des véhicules, un peu comme l'UE. À ce jour, les intentions fédérales pour atteindre l'objectif de 100 % VZE en 2035 reposent sur des campagnes de sensibilisation de VZE, la continuité des incitatifs, les subventions pour les bornes de recharge, les signaux du marché et la collaboration avec les États-Unis. Pourtant, tel que mentionné précédemment, les réglementations sur la sécurité des véhicules ont prouvé que les constructeurs automobiles peuvent se conformer à de nouvelles réglementations tout en offrant aux consommateurs des modèles équivalents et des choix tendance à des prix raisonnables. Par conséquent, les normes canadiennes d'émissions, à la manière de l'UE, ne sont pas seulement applicables sur le marché. Une telle adoption encouragerait également les producteurs mondiaux de véhicules et les membres de la chaîne d'approvisionnement à faire du Canada un site de choix nord-américain pour construire des usines et des centres de recherche et développement de véhicules électriques. Plus spécialement, suivre les traces de l'UE améliorerait considérablement la capacité du Canada à atteindre son objectif d'émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 à 45 % d'ici 2030 , sur la base de 2005. En effet, l'objectif de l'administration Trudeau est timide par rapport à la loi européenne sur le climat adoptée par l'UE en juin 2021 pour réduire les émissions d'au moins 55% d'ici 2030, basé sur les niveaux de 1990. Les mesures proposées par la Commission européenne, Fit for 55, pour se conformer à la loi européenne sur le climat, comprennent des normes d'émissions plus strictes pour les véhicules et une réduction moyenne des émissions du parc de véhicules de 55 % d'ici 2030, par rapport aux exigences existantes de 2021. Transport : l'une des clés de la conformité à l'Accord de Paris Se basant sur les tendances de l'UE et de la Chine où existe une législation stricte sur les émissions des véhicules ainsi que les interdictions de véhicules à combustion en 2030, le Canada représenterait un niveau de règlementation modeste avec des exigences de 75 % des ventes de véhicules légers VZE pour 2030 et un objectif provisoire de 25 % d'ici 2025. Ces objectifs sont en deçà de l’objectif de MEC concernant les VZE pour 2030, qui offre une meilleure chance de mettre le Canada sur la bonne voie pour se conformer à l'Accord de Paris. L'objectif canadien actuel de réduction des émissions de 40 à 45% d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005 est loin d'être suffisant pour s'aligner sur l'Accord. Néanmoins, même un objectif modeste qui dépasse les timides aspirations du président Biden préparerait le terrain pour que le Canada devienne un leader nord-américain, tant au niveau des ventes de véhicules que de la fabrication. À l'heure actuelle, le chaînon manquant est la volonté politique de réduire les émissions du secteur de GES le plus important d'ici 2030, les transports qui sont également liés aux émissions de l'industrie des combustibles fossiles. Par conséquent, en plus des investissements massifs dans le transport en commun, les paramètres législatifs des véhicules suggérés ici sont le minimum requis pour atteindre les objectifs de réduction des GES actuels du Canada en 2030, bien qu'insuffisants. Le Canada n'a jamais atteint aucun de ses objectifs de réduction des GES dans le passé. Cela doit changer, et cela peut être corrigé. Pour citer le regretté Jack Layton : « Ne les laissez pas vous dire, que cela ne peut pas être fait ». Un grand merci à la conférence virtuelle de Mobilité électrique Canada, du 5 au 7 octobre 2021, une source d'informations considérable qui utilisée dans cet article. Green Transition
Contribution: André H. Martel
Nissan a confirmé que le nouveau multisegment électrique compact qu'elle prévoit construire dans son usine de Sunderland au Royaume-Uni remplacera la Leaf.
En juillet, Nissan a annoncé son intention de construire un nouveau multisegment à Sunderland dans le cadre d'un investissement de 1 milliard de livres sterling (1,70 milliard $ CAD) dans son usine pour en assurer la pérennité. Aujourd'hui, le patron de Nissan Europe, Guillaume Cartier, a confirmé que le nouveau modèle remplacera la Leaf. Prévu pour être lancé vers 2025, le multisegment Leaf sera basé sur la plateforme CMF-EV de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, également utilisée par Ariya et Megane E-Tech Electric . Cela signifie que la future gamme de modèles de base de Nissan en Europe sera composée exclusivement de multisegments électriques : le Juke, le Qashqai, l'Ariya, le X-Trail et le véhicule qui remplacera la Leaf. Lorsqu'elle a annoncé le nouveau multisegment basé sur la plateforme CMF-EV, Nissan a déclaré que l’on visait la production de 100 000 unités annuellement dans l'usine de Sunderland. Le constructeur automobile a également déclaré que le nouveau multisegment serait conçu pour les marchés mondiaux et exporté du Royaume-Uni vers les marchés européens. Le multisegment inclura les plus récentes batteries d'Envision AESC, qui seront fabriquées dans sa nouvelle Gigafactory de batteries. Cette décision marquera la fin de la Leaf de Nissan, l'un des premiers véhicules électriques grand public lancé il y a plus de dix ans. On ne sait pas si le nouveau modèle conservera le même nom. Cette décision marque également la fin du développement par Nissan de modèles conventionnels en Europe, tels que les berlines, les modèles à hayon et les familiales. Cependant, le constructeur automobile japonais souhaite se tourner vers ses partenaires de l'Alliance pour développer d'autres modèles, y compris un petit VÉ remplaçant la Micra, a déclaré Cartier. Nissan prévoit électrifier l'ensemble de ses modèles soit en véhicules entièrement électriques, ou hybrides électriques d'ici 2025 et prévoit que 80 % de ses ventes seront des véhicules tout électriques d'ici 2030. Le constructeur automobile dévoilera ses plans d’électrification de ses de voitures électriques plus tard cet automne, a déclaré le PDG Makoto Uchida. Dan Mihalascu INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Toyota investira environ 3,4 milliards $ USD (4,2 milliards $ CAD) dans les batteries automobiles aux États-Unis d’ici 2030. Plus précisément, l’objectif de cet investissement est de développer et de produire des batteries automobiles, y compris celles destinées aux véhicules tout électriques, et fait partie de l’investissement mondial d'environ 13,5 milliards $ USD (16,7 milliards $ CAD) prévu pour le développement et la production de batteries annoncés le mois dernier par Toyota Motor Corporation.
Pour favoriser la localisation de la production de batteries, Toyota Motor North America créera également une nouvelle société et construira aux États-Unis une usine de batteries automobiles avec Toyota Tsusho. L’Objectif est de démarrer la production en 2025.Le projet inclut un investissement d'environ 1,29 milliard $ USD (1,59 milliard $ CAD) d’ici 2031, qui comprend des fonds qui seront utilisés pour faire l’acquisition de terrains et construire des installations, entraînant la création de 1 750 nouveaux emplois aux États-Unis. Une partie des activités de la nouvelle société consistera à aider Toyota à développer et à étendre davantage sa chaîne d'approvisionnement locale et ses connaissances en matière de production liées aux batteries automobiles lithium-ion. L'entreprise se concentrera d'abord sur la production de batteries pour les véhicules électriques hybrides. De plus, cette décision devrait contribuer à l’atteinte des objectifs de l'entreprise visant à créer un impact positif sur la planète et sur l’ensemble de la société, notamment en accélérant ses efforts vers la neutralité carbone de manière durable et pratique. Toyota a déclaré qu'elle partagerait bientôt plus de détails sur le projet, incluant les informations sur le site, la capacité de production, la structure de l'entreprise, etc. Toyota a déjà vendu plus de 18,7 millions de véhicules électriques, dont plus de 4,5 millions aux États-Unis. Alors que les véhicules électriques représentent déjà près de 25 % du volume des ventes de Toyota aux États-Unis, la société s'attend à ce que ce nombre atteigne près de 70 % d'ici 2030. Pour répondre à la demande croissante, Toyota continue d'étendre progressivement sa gamme de véhicules électriques, y compris les véhicules hybrides (HEV), hybrides rechargeables (PHEV), à pile à combustible (FCEV) et les véhicules tout électriques (BEV), de 55 modèles actuellement disponibles à environ 70 modèles d'ici 2025. Sur les 70 modèles, 15 seront des BEV, dont sept modèles Toyota bZ (Beyond Zero). D'ici 2030, Toyota prévoit vendre deux millions de véhicules zéro émission (BEV et FCEV) dans le monde, et aux États-Unis, la société prévoit vendre entre 1,5 million et 1,8 million de véhicules électriques, y compris les modèles VZE. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Le constructeur automobile chinois Geely Auto-Group, la société partenaire de Volvo, a récemment dévoilé une nouvelle voiture électrique pour son marché domestique qui sera disponible pour l’équivalent de seulement 9 200 $ USD.
Le Geometry EX3 est le plus récent modèle de la marque Geometry tout électrique de Geely. À 4 m de long (avec un empattement de 2,47 m), 1,75 m de large et 1,57 m de haut, le multisegment à cinq places a à peu près la même hauteur et la même largeur que le Honda HR-V sur le marché américain, mais est légèrement plus court. Selon Geely une batterie de 37,2 kWh offre une autonomie de 320 km selon NEDC. NEDC est un peu plus optimiste que l'EPA, donc une donnée comparable aux États-Unis serait quelque peu inférieure. Toujours, selon Geely la recharge rapide en courant continu permettra une charge à 80% en moins de 30 minutes.
Géométrie EX3
La propulsion est assurée par un moteur électrique de 70 kW (93,8 chevaux), qui produit également un couple de 132 livres-pied. Selon un récent communiqué de presse de Geely, l'EX3 est "à égalité avec les véhicules à essence traditionnels en termes de performances", bien qu'il ne soit pas clair à quels véhicules spécifiques on fait référence. L'EX3 bénéficie également de certaines fonctionnalités technologiques de base, notamment un groupe d'instruments LCD de 10,25 pouces, un écran tactile de 8,0 pouces et le Wi-Fi intégré. En 2018, le fournisseur de batteries AESC avait prédit qu'en Chine, les véhicules électriques seraient moins chers que les modèles à essence dès 2020. Bien que cela ne se soit pas toujours le cas, des voitures comme la Geometry EX3 démontrent que les voitures économiques ne sont pas le domaine exclusif de la combustion interne. La Renault City K-ZE est commercialisée en Chine pour moins cher que l'EX3. Le groupe Geometry présente un véhicule électrique plus grand que le Model 3, qui partage la plateforme Volvo/Geely CMA qui assure la production de la Recharge XC40 et C40 et de la Polestar 2.
Géométrie EX3
Aux États-Unis, la croissance a été axée sur le marché des véhicules électriques hauts de gamme ou intermédiaires. Mais on voit de plus en plus de modèles dont le coût est inférieur au prix moyen actuel d'environ 40 000 $ USD. Selon un récent rapport de Reuters, Geely prévoit également construire 5 000 stations d'échange de batteries en Chine d'ici 2025. Cela permettrait à Geely de dépasser Nio, qui dispose déjà d'un important réseau de ces stations en exploitation. Nio prévoit avoir 4 000 stations en service d'ici 2025. L'échange de batteries n’est toujours pas populaire aux États-Unis, mais la startup Ample a annoncé son intention d'installer des stations d’échange pour les taxis et les véhicules de livraison. Ample a déclaré que ses stations, qui reposent sur une architecture de batterie conçue spécialement, peuvent effectuer un échange en 10 minutes. Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
GM a annoncé hier son intention de dépasser Tesla en tant que leader du marché des véhicules électriques aux États-Unis. Pour y parvenir, le constructeur automobile américain prévoit mettre sur le marché plusieurs nouveaux véhicules électriques, dont un nouveau multisegment électrique à 30 000 $ USD (38 000 $ CAD).
GM a tenu son assemblée annuelle des actionnaires et a fait plusieurs annonces, notamment concernant ses plans d'électrification. Le fait que GM souhaite assumer la position de leader sur le marché des véhicules électriques aux États-Unis en utilisant les profits de ses ventes de véhicules à combustion interne a fait les gros titres: « GM prévoit devenir le leader sur le marché des véhicules électriques aux États-Unis tout en augmentant ses bénéfices grâce aux véhicules à moteur à combustion interne (ICE). » Aux États-Unis, GM est actuellement de loin le deuxième derrière Tesla en ce qui concerne les ventes de véhicules électriques. Tesla a grandement dépassé GM dans les ventes de véhicules électriques, elle a en fait déjà plusieurs tours d'avance. De plus, GM rappelle actuellement ses deux seuls véhicules électriques sur le marché, la Bolt EV et la Bolt EUV, en raison d'un risque d'incendie de batterie. Cependant, GM mise sur ses futurs véhicules électriques, issus de sa plateforme Ultium EV : La croissance de GM devrait être assurée par la plateforme modulaire de véhicules électriques Ultium que la société a développée pour lancer une nouvelle gamme de véhicules électriques utilisant des composants communs et évolutifs. La gamme de véhicules électriques à moteur Ultium comprendra la production de modèles à grand volume, y compris un multisegment Chevrolet au prix d'environ 30 000 $ USD, des multisegments Buick, des camions de Chevrolet, GMC et HUMMER, ainsi que des véhicules électriques haut de gamme de la division Cadillac tels que les prochains LYRIQ et CELESTIQ. Nous connaissions déjà tous ces véhicules électriques à venir, à l'exception d'un nouveau "multisegment Chevrolet de 30 000 $". Cela ressemble à une Bolt EV/EUV de nouvelle génération bâtie sur la plateforme Ultium. Mary Barra, PDG et présidente de GM, a commenté l'annonce : « La vision de GM d'un monde avec zéro accident, zéro émission et zéro congestion nous a placé en avance sur une grande partie de la concurrence en matière d'électrification, de services logiciels et d'autonomie. Nos investissements assujettis à cette croissance ont transformé GM de constructeur automobile en innovateur de plateforme, centré sur l’expérience client. GM utilisera ses plateformes matérielles et logicielles pour innover et améliorer leur expérience quotidienne, guidant la société vers un avenir entièrement électrique. » Selon Electrek Fred Lambert, d’Electrek est toujours heureux de voir les constructeurs automobiles s'engager en faveur de l'électrification ; cependant, il constate un problème récurrent chez GM : ils ne peuvent pas abandonner leur production de moteurs à combustion interne. Même dans cette dernière annonce sur les véhicules électriques, le constructeur automobile a confirmé son apport positif pour atteindre l'électrification : GM prévoit que plus de 50 % des usines en Amérique du Nord et en Chine seront en mesure de produire des véhicules électriques d'ici 2030. Cela signifie que 50% de la capacité de production de GM en Amérique du Nord et en Chine va être improductive en 2030. Avec la venue d’une dizaines de nouveaux véhicules électriques sur le marché au cours des prochaines années, il est fort possible que le changement de perception des consommateurs fasse en sorte qu'aucun acheteur sensé ne voudra acheter un véhicule à moteur à combustion d'ici 2025. Beaucoup de constructeurs automobiles risquent de ne pouvoir répondre à la demande et malgré cette annonce, il semble que GM sera parmi eux. Fred Lambert Electrek
Contribution: André H. Martel
Une solution de mobilité aérienne urbaine sûre, durable et entièrement intégrée
Airbus a annoncé ses plans pour un nouveau CityAirbus lors du premier #AirbusSummit de la société sur « Pioneering Sustainable Aerospace » alors que le marché émergent de la mobilité aérienne urbaine (UAM) se raffermit de plus en plus. Représentant la prochaine génération du CityAirbus, le véhicule entièrement électrique est équipé d'ailes fixes, d'une queue en forme de V et de huit hélices électriques dans un cadre de conception unique de son système de propulsion. Il est conçu pour transporter jusqu'à quatre passagers dans un vol zéro émission conçu pour répondre à de multiples applications. « Nous cherchons à créer un marché entièrement nouveau qui intègre la mobilité aérienne urbaine dans les villes tout en répondant aux préoccupations environnementales et sociales. Airbus est convaincu que les vrais défis concernent l'intégration urbaine, l'acceptation du public et la gestion automatisée du trafic aérien mais également la technologie des véhicules et les modèles économiques. Nous nous appuyons sur notre expertise pour fournir un service sûr, durable et entièrement intégré à la société », a déclaré Bruno Even, PDG d'Airbus Helicopters. Le CityAirbus a été développé pour permettre une autonomie de vol de 80 km et pour atteindre une vitesse de croisière de 120 km/h, ce qui le rend parfaitement adapté aux opérations dans les grandes villes pour une variété de missions. Les niveaux sonores sont un facteur clé pour une mission urbaine; La vaste expertise d'Airbus dans les conceptions insonorisées a permis de diminuer les niveaux sonores du CityAirbus en dessous de 65 dB(A) lors du vol et en dessous de 70 dB(A) lors de l'atterrissage. Il a été conçu pour assurer l'efficacité en vol stationnaire et en croisière, sans nécessiter de surfaces mobiles ou d’inclinaisons de pièces pendant la transition. Le CityAirbus NextGen répond aux normes de certification les plus élevées (EASA SC-VTOL Enhanced Category). Conçu par souci de simplicité, CityAirbus NextGen offrira les meilleures performances économiques en termes d'exploitation et d'entretien. Airbus a déjà testé deux démonstrateurs électriques de décollage et d'atterrissage verticaux (eVTOL), elle bénéficie d'années de recherche, d'innovation et de développement de technologies solides dans son portefeuille de produits, ainsi que de décennies d'expérience dans la certification d'avions. Les démonstrateurs Vahana et CityAirbus ont mené conjointement 242 essais en vol et au sol et ont parcouru environ 1 000 km au total. En outre, Airbus a utilisé de nombreux essais en vol et en soufflerie et a tiré parti de son expertise en évaluation de données et en modélisation. CityAirbus NextGen est actuellement en phase de conception finale et le premier vol du prototype est prévu pour 2023. « Nous avons beaucoup appris des tests avec nos deux démonstrateurs CityAirbus et Vahana », a déclaré Even. « Le CityAirbus NextGen combine le meilleur des deux mondes avec la nouvelle architecture qui trouve le bon équilibre entre le vol stationnaire et le vol horizontal. Le prototype ouvre la voie à la certification prévue vers 2025. » Un texte de : André Orban Toulouse, 21 September 2021 Aviation24.be
Contribution: André H. Martel
Mercedes-Benz se concentrera entièrement sur les véhicules électriques en 2025 et sera prête à ne vendre que des voitures électriques d'ici 2030, a annoncé jeudi la société, ajoutant une mise en garde selon laquelle la transition dépendrait des "conditions du marché".
Mercedes a ainsi rejoint une liste croissante d'entreprises, dont General Motors , Stellantis et Renault, qui ont déclaré leur intention d'accélérer la disparition des moteurs à combustion interne au profit de véhicules alimentés par batterie et sans émissions d'échappement. Ils ont de moins en moins de choix. L'Union européenne interdira effectivement les nouvelles voitures à moteur à combustion interne en 2035, tandis que la Grande-Bretagne, la Norvège et d'autres pays ont également fixé des dates d'expiration pour les véhicules fonctionnant aux combustibles fossiles. Mercedes, la division automobile de luxe de Daimler, subit également la pression de Tesla, qui a volé des acheteurs nantis et construit une usine à Berlin . Mercedes a annoncé qu'elle investirait 40 milliards d'euros, soit 59 milliards de dollars CAD, dans les voitures électriques, les camionnettes et les véhicules utilitaires légers d'ici 2030. En 2025, la société introduira trois nouvelles plateformes de véhicules électriques des composants et des technologies pouvant être partagés entre différents modèles et ne développera plus de plateformes pour moteurs à combustion interne. Le changement de plateforme est important car il permet à Mercedes d'exploiter une partie du potentiel de conception des véhicules électriques, comme plus d'espace intérieur. De plus, les moteurs électriques sont plus petits que les moteurs à combustion interne et ne nécessitent pas de grosses transmissions. Mercedes a déclaré qu'en collaboration avec ses partenaires, elle établirait également un réseau mondial d'usines pour produire des batteries et produirait ses propres moteurs électriques. "Le passage des véhicules électriques s'accélère, en particulier dans le segment du luxe, auquel appartient Mercedes-Benz", a déclaré dans un communiqué Ola Källenius, directeur général de Daimler. "Le point de basculement se rapproche et nous serons prêts alors que les marchés passeront uniquement à l'électricité d'ici la fin de cette décennie." Mais l'entreprise n'a pas promis de ne plus vendre de voitures à moteur à combustion interne. Selon eux, certaines régions du monde pourraient ne pas disposer d'ici 2030 de réseaux de recharge qui rendent la possession d'un véhicule électrique pratique. Un texte de Jack Ewing New York Times
Contribution: André H. Martel
Electrify America a annoncé son « Boost Plan » visant à plus que doubler son infrastructure actuelle de recharge de véhicules électriques (VÉ) aux États-Unis et au Canada, avec l'objectif d'installer 1 800 nouveaux sites de recharge rapide et 10 000 bornes individuelles d'ici la fin de 2025. L'expansion permettra le déploiement de bornes de 150 et 350 kilowatts, la vitesse la plus rapide disponible à ce jour.
L'annonce s'ajoute à l'engagement précédent d'Electrify America d'investir 2 milliards de dollars sur 10 ans dans l'infrastructure, l'éducation et l'accès aux véhicules à zéro émission (VZE) aux États-Unis.
En plus de grossir son réseau existant aux États-Unis, Electrify America étendra également son réseau de recharge Electrify Canada dont les installations ont débuté en 2019. Les deux initiatives font partie d'une annonce faite aujourd'hui par la société mère Volkswagen Group pour augmenter considérablement l'infrastructure de recharge publique en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. Electrify America est le plus grand réseau public de recharge rapide CC (courant continu) aux États-Unis. Ce nouvel engagement s'appuie sur les plans de l'entreprise d'avoir environ 800 stations de recharge et environ 3 500 bornes de recharge individuelles aux États-Unis d'ici la fin de 2021 et portera le nombre total de stations de recharge à plus de 1 700 et 9 500 bornes de recharge d'ici la fin de 2025. L'entreprise a installé en moyenne quatre nouvelles bornes par semaine depuis l'ouverture de sa première borne de recharge il y a un peu plus de trois ans en mai 2018. Dans le cadre de l'expansion, Electrify America multipliera non seulement sa présence dans les régions américaines déjà établies, mais ajoutera également les États d'Hawaï, du Dakota du Nord, du Dakota du Sud, de la Virginie-Occidentale, du Wyoming et du Vermont, portant le réseau d'Electrify America dans 49 États américains et dans le District de Colombia. S'appuyant sur les deux réseaux routiers transcontinentaux déjà en fonction et sur les deux routes côtières actuelles d'Electrify America conçus pour faciliter les voyages à travers le pays, cette expansion ajoutera un nouveau réseau de recharge pour véhicules électriques dans le haut Midwest, fournissant l'infrastructure nécessaire pour permettre la mobilité électrique dans la région. L'investissement supplémentaire permettra d'améliorer et de développer les stations de recharge ultra-rapides actuelles dans les villes où Electrify America opère déjà, ainsi que d'étendre les offres dans des régions telles que les vallées du centre de la Californie et de San Joaquin et de nombreuses nouvelles villes telles qu'Austin, Détroit et Minneapolis/ St. Paul. Pour sa part, Electrify Canada fera passer des 32 stations existantes à plus de 100 emplacements de recharge et souhaite ajouter 500 bornes de recharge au cours des 5 prochaines années. Les 68 centres de service supplémentaires permettront à Electrify Canada d’offrir la recharge de véhicules électriques à des endroits stratégiques dans les centres métropolitains, le long des principales autoroutes et à proximité des commodités populaires. Electrify Canada étendra son réseau à neuf provinces, en ajoutant des stations en Saskatchewan, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à l'Île-du-Prince-Édouard, permettant à la plupart des véhicules électriques de voyager de Halifax, en Nouvelle-Écosse, le long du réseau Electrify Canada à Victoria, en Colombie-Britannique. L'entreprise renforcera également son réseau dans les quatre provinces qu’elle dessert actuellement en augmentant le nombre de stations en Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario et au Québec. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Le constructeur d'avions électriques Bye Aerospace a signé deux clients dans le cadre du lancement de son eFlyer 800 , un avion de classe bi-turbopropulseur entièrement électrique à 8 places.
Jet It et JetClub, des sociétés sœurs nord-américaines et européennes qui offrent une multipropriété d'avions, ont convenu d'acheter une flotte d'avions eFlyer 800. Bye Aerospace s'attend à ce que l'eFlyer 800 offre une autonomie de 800 km avec des réserves IFR de 45 minutes, une charge utile maximale de 698 kilogrammes, une vitesse de croisière de 320 nœuds et un plafond de 35 000 pieds, à un cinquième des coûts d'exploitation du bicylindre traditionnel turbopropulseurs. L'avion dispose de deux moteurs électriques montés sur les ailes, chacun avec deux enroulements de moteur redondants, des blocs-batteries quadruples redondants et un parachute d'avion complet. La société cible les marchés du taxi aérien, du fret aérien, des avions régionaux et charters, et vise une date de certification FAA en 2025.
Le PDG de Jet It, Glenn Gonzales, et le PDG de JetClub, Vishal Hiremath, rejoindront tous deux le Conseil consultatif stratégique de Bye Aerospace.
« En tant que société d'aviation dirigée par des aviateurs, nous pensons que la propulsion électrique est la prochaine innovation majeure dans le transport aérien, et Bye Aerospace sera l'un des rares constructeurs à pouvoir certifier un avion respectueux de l'environnement qui répond aux besoins de notre clientèle en pleine expansion », dit Gonzalès. "Alors que l'aviation privée ne contribue qu'à 0,04 % des émissions mondiales, nous visons 0%", a déclaré Hiremath. « Les deux dernières années de croissance exponentielle de la marque aux États-Unis nous ont démontré que les voyages d'affaires sont essentiels pour protéger les emplois et les économies, mais qu’ils ne devraient pas s’effectuer au détriment de l'environnement. ChargedEVs
Contribution: André H. Martel
Jeep dévoile le Grand Cherokee 4xe et promet une gamme complète de véhicules électriques d'ici 202512/7/2021
La marque emblématique du tout-terrain a confirmé l'arrivée d'un Wagoneer et d'un Grand Wagoneer tout électriques.
L'avenir du tout-terrain entièrement électrique de Jeep approche à grands pas. Après avoir réalisé une première tentative avec l' hybride rechargeable Jeep Wrangler 4xe 2021 électrique , Stellantis a annoncé que Jeep proposera un modèle tout électrique dans tous ses modèles d'ici 2025. La marque a annoncé ce plan jeudi dernier lors de son premier Stellantis EV Day virtuel 2021. Dans le cadre de cette présentation, Jeep a également donné un aperçu de la version à empattement court du nouveau Grand Cherokee 4xe, en présentant des images à l'écran lors de la présentation en ligne. Bien que la société n'ait donné aucun autre détail concernant le produit ou sa date de mise en vente, le VUS intermédiaire 4xe nous laisse croire qu'il ne s'agira pas d'un véhicule tout électrique; ce sera un hybride rechargeable, comme le modèle Wrangler électrique déjà sur le marché. Il ressemble à peu près à ce à quoi nous nous attendions, avec un corps plus court, un design plus élégant et des pare-chocs, des lumières et des détails légèrement différents par rapport au modèle L à trois rangées.
Oui, le 4xe ressemble bien à un Grand Cherokee.
Jeep a également confirmé qu'il construirait ses prochains VUS de luxe pleine grandeur Wagoneer et Grand Wagoneer en mode tout électriques . De plus, Jeep a présenté un nouveau concept Freedom BEV à l'écran qui semble être basé sur le Wrangler JL. Sur la photo ci-dessous avec ses portes retirées et une suspension à dégagement élevé, la marque confirme que le passage à l'énergie électrique zéro émission ne se fera t pas au détriment de la capacité tout-terrain de la marque.
Lors de cette présentation Stellantis a montré des vidéos qui laissaient entrevoir de nombreuses technologies potentielles pour ses véhicules, y compris, la possibilité de recharge entre véhicules, des sièges couchant Wrangler pour observer les étoiles et même une possibilité d’interface avec un drone permettant de capturer des aventures hors route en vidéo. Cependant, la société n'a pas garanti que toutes ces fonctionnalités seront disponibles sur les futurs modèles, confirmant qu’elles pourraient varier sur les futurs modèles.
Road Show
Contribution: André H. Martel
General Motors et Shell ont annoncé mercredi dernier un nouveau partenariat pour fournir de l'énergie renouvelable aux clients de GM au Texas, ainsi qu'une recharge gratuite de nuit pour les Texans qui possèdent des voitures électriques GM.
Le programme offrira l’énergie électrique à partir de sources renouvelables comme l'éolien et le solaire à des tarifs fixes, par l'intermédiaire d'un service public appartenant à Shell, MP2 Energy LLC. L'offre sera disponible pour les propriétaires de véhicules de l'une des quatre marques de GM, ainsi que pour les fournisseurs de GM et leurs employés. Plus tard cet été, GM prévoit d'ajouter une recharge nocturne gratuite, mais seulement entre minuit et 5 h du matin. Jusqu'à présent, les seuls modèles qui pourraient profiter de ce programme sont la Chevrolet Bolt EV et la Bolt EUV, bien que les premières livraisons de GMC Hummer EV soient toujours attendues avant la fin de l'année. Le multisegment de luxe Cadillac Lyriq devrait suivre début 2022.
2022 Chevrolet Bolt EUV
Comme elle prévoit le lancement de plusieurs nouveaux véhicules électriques, GM s'implique davantage dans la recharge. Le constructeur automobile n'avait toujours pas investi dans des stations de recharge rapide publiques jusqu'à l'année dernière , mais il prévoit désormais des expériences de recharge exclusives à la marque, incluant une application pour la recharge "en un clic". De plus, GM a récemment annoncé l’ouverture de deux usines de batteries qui s’ajouteront aux deux usines précédemment annoncées. L’Entreprise continue également d'investir dans les piles à combustible à hydrogène, exclusivement pour les véhicules utilitaires. Tout cela dans le but d’éliminer les tuyaux d' échappement des véhicules légers d'ici 2035 et atteindre zéro émission de carbone nette d'ici 2040. GM a confirmé qu'elle proposera 30 modèles entièrement électriques d'ici le milieu de la décennie et souhaite que 40 % de sa gamme de véhicules aux États-Unis d'ici 2025 soient des véhicules électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Hyundai croit que ses premiers taxis électriques aériens pourraient décoller d'ici 2025, des années plus tôt que prévu, alors même que le processus de réglementation pour cette nouvelle forme d'aviation prend du retard.
Le « taxi aérien » est devenu un terme fourre-tout pour les petits avions à décollage et atterrissage verticaux (VTOL) conçus pour être utilisés dans les villes comme une alternative aéroportée aux services de transport conventionnels. Plusieurs entreprises, dont plusieurs constructeurs automobiles, ont manifesté leur intérêt pour les taxis aériens et les services de mobilité pour leur clientèle, mais les défis techniques sont importants. Malgré plusieurs défis, notamment le manque de règlementation et la nécessité de certifier un tout nouveau type d'avion pour assurer une exploitation sûre, le COO mondial de Hyundai, José Muñoz, a déclaré lors d'une conférence de presse que la société était en avance sur son calendrier de lancement de ses taxis électriques aériens.
Concept de taxi aérien électrique Hyundai et Uber Elevate
Muñoz, qui est également PDG de Hyundai North America, avait déjà déclaré que les taxis aériens seraient opérationnels en 2028, mais, selon l’agence Reuters, il croit que cet objectif devrait plutôt être atteint dès 2025. Selon le rapport, les taxis aériens, alimentées par batteries, seront conçus pour transporter cinq ou six personnes des centres-villes aux aéroports. Muñoz a déclaré à Reuters que le transport de marchandises était également envisagé. On ne sait pas si la nouvelle architecture E-GMP sera utilisée également pour les taxis aériens et les prochaines voitures électriques Hyundai. Hyundai a lancé une division dédiée à la mobilité aérienne en 2019, dirigée par l'ancien ingénieur de la NASA Jaiwon Shin. À l'époque, Hyundai avait annoncé qu'elle investirait 1,5 milliard de dollars dans les taxis aériens d'ici 2025. L'année dernière, la société a annoncé un partenariat avec Uber pour déployer les véhicules et a dévoilé un modèle grandeur nature au Consumer Electronics Show (CES).
Concept de taxi aérien électrique Hyundai et Uber Elevate
Plusieurs autres sociétés développent leurs propres taxis aériens électriques. General Motors a manifesté son intérêt pour le marché des taxis électriques aériens, la PDG Mary Barra ayant laissé entendre l'année dernière que leur nouvelle batterie Ultium pourrait être utilisé en avionnerie. Porsche et Boeing ont annoncé en 2019 qu'ils s'associaient pour développer un "véhicule de mobilité aérienne urbaine haut de gamme". Plusieurs petites startups cherchent également à revendiquer une part du marché. Si tous ces projets se concrétisent, le ciel pourrait bientôt être très encombré. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Selon un nouveau rapport de la California Energy Commission (CEC), la Californie veut mettre fin aux ventes de nouvelles voitures à essence, mais pour ce faire, elle aura besoin de près de 1,2 million de stations de recharge pour véhicules électriques d'ici 2030.
Le rapport, publié la semaine dernière, faisait partie du California Assembly Bill (AB) 2127 , qui examine les besoins de recharge pour soutenir le décret du gouverneur Gavin Newsom de 2020 exigeant que toutes les nouvelles ventes de véhicules de tourisme soient à zéro émission (soit à batterie électrique, soit à hydrogène, ou à pile à combustible) d'ici 2035. Un rapport subséquent examinera les besoins de recharge en 2035, selon un communiqué de presse de la CEC. En plus des 1,2 million de bornes de recharge pour les véhicules de tourisme, la CEC estime que 157 000 bornes seront également nécessaires d'ici 2030 pour prendre en charge les 180 000 camions électriques moyens et lourds et les bus électriques, qui devraient être sur la route à ce moment-là. Selon le rapport plus de 73 000 bornes de recharge ont été installées à ce jour, alors que l’on prévoit en installer 123 000 supplémentaires d'ici 2025. Tel que prévu initialement, ce projet n’aurait pas permis d’atteindre l'objectif de l'État d’installer 250 000 bornes de recharge d'ici 2025, mais le budget proposé par Newsom pour 2021-2022 comprend 500 millions de dollars supplémentaires (608 millions CAD) pour aider à combler cet écart.
Marengo Charging Plaza, Pasadena, Californie
Cela fait suite à un programme de services publics de 437 millions de dollars (531 millions CAD) approuvé l'année dernière, qui visait à ajouter 38 000 nouvelles bornes de recharge sur cinq ans. La Californie s'est également efforcée d'accélérer l'installation des bornes de recharge en réduisant les formalités administratives. Un projet de loi de 2020 visait à accélérer le processus d'autorisation, ce qui, selon le réseau de recharge Electrify America, prenait beaucoup plus de temps que dans d'autres États. Le rapport a également révélé qu'en 2030, la consommation d'électricité des voitures particulières pourrait atteindre environ 5 500 mégawatts en début de nuit et 4 600 MW vers 10 h 00 en matinée un jour de semaine typique, augmentant la demande d'électricité de 20 à 25 % à ces moments-là. La California Public Utilities Commission (CPUC) envisage mettre en valeur la technologie « de véhicule à réseau » (V2G), qui permet aux voitures de réinjecter de l'électricité dans le réseau, afin de maintenir le fonctionnement du réseau à un rythme plus soutenu. Le rapport du Wall Street Journal a indiqué que les services publics croient que des mises à niveau du réseau seront également nécessaires pour gérer un afflux de voitures électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La société de véhicules utilitaires électriques Arrival s'associe à Uber pour développer un véhicule électrique (VÉ) abordable et spécialement conçu pour le covoiturage. La voiture d'Arrival devrait entrer en production au troisième trimestre de 2023.
La compagnie Arrival est devenue publique en mars; Arrival Car est la réalisation du projet Small Vehicle Platform (SVP) tel que décrit dans sa présentation aux investisseurs . Son objectif: rouler entre 100 et 300 km selon la configuration, et supporter une charge utile de 450 à 800 kg. La voiture d'Arrival pourrait répondre, selon les données, à plus de 30 millions de conducteurs professionnels qui souhaitent aller vers l'électrique pour réduire les émissions et améliorer la qualité de l'air dans les villes. Uber s'est engagée à devenir une plateforme de mobilité entièrement électrique à Londres d'ici 2025 et d'ici 2030 en Amérique du Nord et en Europe. Considérant qu'un véhicule de covoiture ou de partage puisse parcourir en moyenne 45 à 50 000 km par an, contre 12 000 km pour un véhicule privé, Arrival Car accordera la priorité au confort, à la sécurité et à la commodité du conducteur, tout en garantissant aux passagers une expérience haut de gamme. Dans cet esprit, Arrival collaborera avec les chauffeurs Uber dans la conception au cours des prochains mois pour s'assurer que sa future voiture reflète les besoins des chauffeurs professionnels et de leurs passagers, la conception finale du véhicule est prévue avant la fin de 2021. À la suite du lancement du Clean Air Plan d'Uber à Londres il y a deux ans, plus de 135 millions de livres sterling (230 millions de dollars CAD) ont été collectées pour aider les conducteurs à assumer le coût du passage à un véhicule entièrement électrique. L'objectif d'Uber est désormais d'encourager les conducteurs à demander une assistance pour VÉ dans le cadre du Clean Air Plan. Ce programme aidera à nettoyer les transports urbains et à stimuler un marché de masse pour les véhicules électriques. Cette voiture s’ajoutera aux autres produits commerciaux d'Arrival, des bus et des camionnettes, conçus pour fournir aux villes un écosystème de transport multimodal zéro émission dont elles ont besoin pour atteindre leur croissance au cours des prochaines années. Le covoiturage pourrait jouer un rôle clé dans la création de réseaux de transport multimodaux accessibles et efficaces réduisant à la fois le nombre de véhicules dans les villes et les émissions. Les micro-usines d'Arrival permettront une production décentralisée dans les villes du monde entier, produisant des véhicules à proximité des zones de demande. Cette stratégie permet également la production de véhicules spécifiques aux régions et aux besoins pour desservir les nombreux marchés connaissant une croissance rapide du covoiturage et de l'autopartage. Uber Green a récemment été lancée à Londres, offrant aux passagers la possibilité de choisir un véhicule entièrement électrique sans frais supplémentaires, alors que les conducteurs paient des frais de service moins élevés. Jusqu'à présent, à Londres, plus de 3,5 millions de course ont été effectués dans des véhicules entièrement électriques. Uber s'engage à doubler le nombre de conducteurs de véhicules électriques d'ici la fin de cette année dans le cadre de son programme qui vise des véhicules entièrement électriques d'ici 2025. Arrival a été fondée en 2015 et a son siège au Royaume-Uni, avec plus de 1800 employés dans le monde répartis dans des bureaux aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Israël, en Russie et au Luxembourg. La société déploiera ses trois premières micro-usines en Caroline du Nord et du Sud, aux États-Unis et à Bicester, au Royaume-Uni en 2021. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
SEAT SA a annoncé aujourd'hui qu'elle mettra sur le marché un véhicule électrique urbain d'ici 2025. Avec cette voiture, l'entreprise offrira une véhicule dont le prix se situera dans une enveloppe d'environ 30-37 000 $ CAD, indispensable pour rendre l'électromobilité accessible au marché de masse et atteindre les objectifs du pacte vert européen.
On saura dans les prochains mois dans quelle usine sera fabriqué ce véhicule. SEAT SA vise non seulement de produire des véhicules électriques, mais également de chapeauter le développement intégré du projet pour le groupe Volkswagen. « Notre plan est de transformer notre centre technique, unique en son genre dans le sud de l'Europe et un atout de R&D essentiel pour la région », a déclaré Griffiths. « Nous pensons que c’est notre responsabilité d'électrifier l'Espagne. Il y a 70 ans, nous avons mis ce pays sur roues. Maintenant, notre objectif, est de mettre l'Espagne sur des roues électriques. » Notre voiture électrique qui viendra s'ajouter à la gamme de produits écologiques en 2025 constitue un énorme potentiel pour l'économie européenne. Elle représente une étape importante sur la voie de la durabilité et de la lutte contre le changement climatique et vise à devenir le moteur de transformation de l'industrie automobile espagnole.
CUPRA Tavascan, un rêve devenu réalité
Lors de la conférence de presse annuelle de la société, Wayne Griffiths a annoncé qu’elle lancera la CUPRA Tavascan en 2024. La CUPRA Tavascan sera le deuxième modèle 100% électrique de la marque, après le CUPRA Born qui devrait être disponible dès la fin de cette année. « Notre rêve devient réalité: la CUPRA Tavascan, basée sur la plateforme MEB du groupe Volkswagen, sera conçue et développée à Barcelone et atteindra l'Europe et les marchés d'outre-mer en 2024 » , a expliqué Griffiths. *Seat est un constructeur automobile espagnol, créé le 9 mai 1950 par la volonté du gouvernement espagnol avec l'aide de Fiat qui détenait 7 %. Il fut d'abord géré par l'Instituto Nacional de Industria, et fut maintenu jusqu'en 1982 sous le contrôle de Fiat. C'est depuis 1986 une filiale du groupe allemand Volkswagen. Automotive World
Contribution: André H. Martel
Selon la direction du groupe, BMW proposera au moins un modèle entièrement électrique dans environ 90% de ses segments de marché actuels d'ici 2023, alors que la MINI sera tout électrique.
Nous adoptons consciemment une approche élargie avec notre offre tout électrique plutôt que de demeurer dans notre traditionnel marché de niche. --Oliver Zipse, président du conseil d'administration de BMW AG La combinaison de véhicules intelligents et d'un réseau de production très flexible permettra au groupe BMW de disposer d'une douzaine de modèles entièrement électriques sur les routes dans le monde d'ici 2023. Cette année, les trois modèles électriques déjà commercialisés, la BMW i3, la MINI SE et la BMW iX3 seront bientôt rejoints par la BMW iX et la BMW i4, trois mois plus tôt que prévu. Le lancement de la BMW iX et de la BMW i4 marquera le début de notre offensive technologique pour 2021: ces deux véhicules tout électriques serviront de référence pour les futurs BEV. --Oliver Zipse Des versions entièrement électriques de la très populaire BMW Série 5 et du BMW X1 suivront dans les années à venir, ainsi que d'autres modèles tels que la BMW Série 7 et le successeur de la MINI Countryman. La stratégie permettra au groupe BMW de maintenir un équilibre optimal entre des produits attractifs et une utilisation efficace des capacités dans ses usines, même si la demande sur certains marchés semble complètement se déplacer vers des véhicules entièrement électriques dans les années à venir. Selon le Groupe, d'ici 2025, les livraisons de modèles entièrement électriques auront augmenté en moyenne de bien plus de 50% par an et donc la demande sera dix fois plus forte qu’en 2020. D'ici la fin de 2025, le groupe BMW aura livré environ deux millions de véhicules entièrement électriques à des clients dans le monde entier. MINI deviendra une marque 100% électrique. Toujours selon BMW, MINI est le véhicule idéal pour la mobilité électrique. MINI présentera donc son dernier nouveau modèle de moteur thermique en 2025 à partir de ce moment, tous ses nouveaux modèles seront entièrement électriques. D'ici 2027, les véhicules entièrement électriques représenteront au moins 50% de toutes les livraisons de MINI aux clients. Au début des années 2030, toute la gamme MINI sera entièrement électrique, tout en assurant une présence mondiale en laissant une empreinte dans toutes les régions du monde. La MINI SE entièrement électrique est actuellement fabriquée dans l'usine d'Oxford. Le successeur de la MINI Countryman sera construit à l'usine de Leipzig à partir de 2023. Le nouveau multisegment MINI y sera également produit en version à moteur à combustion et entièrement électrique. Basés sur une nouvelle architecture de véhicule développée pour la mobilité tout électrique dès le départ, les MINI BEV seront également produits en Chine, à compter de 2023, en collaboration avec le constructeur local Great Wall Motor. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
FedEx Corp., siège de la plus grande compagnie aérienne de fret au monde, s'est fixée comme objectif de réaliser des opérations carboneutres à l'échelle mondiale d'ici 2040. Pour atteindre cet objectif, FedEx consacrera plus de 2,53 milliards $ CAD en investissement initial dans trois domaines clés: l'électrification des véhicules; l'énergie durable; et la séquestration du carbone*.
Cette stratégie inclut une subvention de 126 millions $ CAD à l'Université de Yale pour faciliter la création du Yale Center for Natural Carbon Capture, dans le but d'accélérer la recherche sur les méthodes de séquestration du carbone à grande échelle, en mettant l’accent sur les moyens de compenser les émissions de gaz à effet de serre des compagnies aériennes. Les étapes clés pour atteindre l'objectif de carboneutralité comprennent:
La voie vers la carboneutralité nécessite de nouvelles stratégies pour éliminer et entreposer l'excès de carbone. Le Yale Center for Natural Carbon Capture devrait accélérer ses recherches en combinant des spécialistes en sciences naturelles et en ingénierie. Les chercheurs du Centre développeront des méthodes qui s'appuient sur des modes de stockage naturel du carbone, y compris les écosystèmes biologiques et le cycle géologique du carbone afin d’améliorer si possible, la vitesse à laquelle le carbone peut être absorbé ainsi que la capacité de stockage et sa durée. Grâce à ces efforts, les scientifiques de Yale visent à créer des stratégies d'élimination du carbone qui auront des impacts positifs à l'échelle mondiale. S'appuyant sur les succès initiaux dans le secteur de l'aviation, le centre élargira son champ d'action pour s'attaquer à d'autres sources d'émissions, en publiant et en partageant ses conclusions afin que les entreprises, les industries et les gouvernements puissent bénéficier de travaux qui accélèreront l'adoption et la mise en œuvre de stratégies de capture de carbone dans le monde entier. L'engagement de FedEx s'appuie sur un historique de pratiques durables. Depuis 2009, ses efforts ont contribué à une réduction d'environ 40% de ses émissions de CO 2 dans l'ensemble de l'entreprise, tandis que le volume des colis a augmenté de 99% pendant cette période. Récemment, FedEx a été classée par le magazine Newsweek, première de son domaine sur la liste de 2021 du programme JUST Capital * dans la catégorie environnement et première dans le secteur du voyage, du transport et de la logistique des "entreprises les plus responsables américaines pour 2021". * La séquestration du dioxyde de carbone, appelée plus simplement piégeage du carbone ou séquestration du carbone est le stockage à long terme du dioxyde de carbone hors de l'atmosphère. * JUST Capital est le seul organisme indépendant à but non lucratif qui suit, analyse et s’engage avec les grandes sociétés et leurs investisseurs sur la façon dont ils réagissent face aux priorités du public. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
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