Après avoir flotté sur nuage, la réalité m'a rattrapé.Quand on achète une auto fin novembre, il faut penser aux pneus d'hiver et sur une Tesla P85+ avec des 21 pouces, les coût refroidissent autant que la première neige. Après plusieurs consultations auprès d'experts, je décide de m'acheter des roues 19 pouces avec des pneus Nokkian sur le marché secondaire. Les roues Tesla coûtaient exactement le double que Les Pneus Robert Bernard, division Saint-Georges Beauce m'offraient avec un service local exemplaire ( les roues " jobber " sont pratiquement une copie conforme à celles d'origine ). Les pneus Nokkian ont fait un travail admirable sur ma propulsion ( en 2013, Tesla n'offrait pas la traction intégrale ). Les premières journées de janvier à des -20C, -30C m'ont fait apprécier un véhicule électrique, ça démarre tout le temps, on peut pré-chauffer l'intérieur avant de quitter la maison mais il y a quelques petits bémols : le chauffage dévore la batterie et à vitesse de croisière sur l'autoroute à des -20C, la chaleur aux pieds est juste limite.La règle du pouce que j'ai expérimentée en hiver, à vitesse légale, sur chaussée sèche est qu'on perd 10% d'autonomie à -10C , 15% à -15C et ainsi de suite.Le truc est de ralentir, de chauffer à 19-20C et de toujours pré-chauffer avant de quitter la maison, on y gagne en confort et en autonomie.
Les trois premiers mois d'hiver se sont déroulés sans surprise à part cela. Fin mars 2014, le premier long voyage en Tesla : Miami, Floride pour le mariage de ma nièce, 3,650 kilomètres aller en passant par le Vermont avec aucune borne de recharge Tesla avant le Connecticut, un peu d'anxiété, de longues heures d'attente aux bornes 240V rarissimes en 2014 autant en Estrie qu'au Vermont.Mon inexpérience me faisait recharger à plus de 90% avant de continuer d'une borne à l'autre jusqu'à ce que mon frère, le passager me suggère de recharger au minimum entre les bornes détectées sur Plugshare. Excellente idée qui nous a permis de nous rapprocher du premier superchargeur plus rapidement et de goûter à la vitesse incroyable de recharge, 80% en moins de 20 minutes ce qui représentait plus de 325 kilomètres d'autonomie.Ensuite, avec des superchargeurs aux 200 kilomètres plus question de rouler à droite à 90 Km/hre, on s'est tenu à gauche en suivant le trafic qui roulait entre 120-130 Km/hre. Nous sommes arrivés à Miami avec 7 heures de plus qu'en véhicule à essence comme j'étais habitué de le faire, maintenant avec l'expérience j'ai pu retrancher 3 heures en gérant mieux les temps de recharge et mes arrêts.Le retour s'est mieux déroulé que l'aller au Vermont en planifiant mieux mes repas et le coucher. L'été a été l'occasion de visiter plein d'amis dans la grande région de Québec sans frais d'essence et avec beaucoup moins d'anxiété qu'au début. En novembre 2014, premier service annuel à 20,000 kilomètres, tout inclus, aucun frais mais on remarque une usure prématurée des pneus arrière causée par deux facteurs : trop de tests d'accélération et un mauvais alignement des roues arrières, pas le choix de remplacer les deux pneus à 650$ l'unité, ouf ! Début janvier, première alarme sur le tableau de bord, batterie 12V doit être remplacée; après un appel au Centre de service, un " Ranger " se présente à la maison 24 heures plus tard pour la remplacer et surprise, au même moment, la poignée du passager avant décide de rester ouverte.le technicien a tout ce qu'il faut avec lui et procède à la réparation, il fait ensuite une vérification générale et m'offre même de laver l'auto avant de retourner à Montréal.Je reste bouche bée devant autant de service. Fin février, la piqûre de la Floride me reprend et après suggestions d'un ami du Club Tesla Québec, Al Sorhaindo , j'emprunte l'état de New York et un nouveau tracé qui est mieux pourvu en superchargeurs et au retour, le bonheur, un superchargeur fonctionnel à Drummondville. Les seuls petits désagréments rencontrés : confort des sièges limite pour une auto de cette gamme, réception radio so-so et un réseau de bornes encore limité. Je nage encore en plein bonheur, les petits tracas se pointeront dans ma troisième année autour de 60,000 kilomètres. A suivre ... Neil Mathieu.
0 Commentaires
Voilà bientôt 4 ans, soit le 20 novembre 2013, je prenais livraison de ma Tesla modèle S P85+ au centre de service de Laval par une belle journée ensoleillée de 5C. Après une petite demie-heure d'explications sur l'auto et être allé pour l'immatriculation, je partais en sens opposé de Trois-Rivières où je devais effectuer une recharge au Café Morgane. J'étais à la fois euphorique et excessivement nerveux de conduire cette merveilleuse mécanique. Ayant toujours été un passionné de tout ce qui roule, l'automobile représente pour moi un sentiment de liberté et j'ai toujours adoré les puissantes mécaniques délivrant des performances hors de l'ordinaire.
Je suis servi à souhait avec ma Tesla qui a une accélération de 0-100 Km en moins de 4.2 secondes et de 12.66 sec. sur le quart de mille; ce ne sont pas les performances de la Tesla P100D , 2017 mais en 2013 pour une propulsion ça décoiffait plus que la majorité des autos sports de performance. Mon premier pincement est survenu au Café Morgane quand j'ai voulu me brancher, j'avais oublié les directives à la livraison dans mon énervement et je ne me souvenais pas que je devais utiliser un adaptateur pour me brancher. Heureusement un des serveurs très gentil connaissait la procédure et m'a conseillé. J'ai attendu deux heures avant de repartir pour l'hôtel Sépia de Québec où il y avait une autre borne. En 2013, les bornes de recharge de toutes sortes étaient clairsemées et à mon souvenir, il existait seulement une BRCC à Longueil. Mon premier voyage pour me rendre à ma maison de Saint-Georges de Beauce s'est déroulé sans souci. Suite à cette expérience, je me suis abonné à tous les sites parlant de véhicules électriques. Je vous reviens plus tard suite à vos commentaires ou questions. Neil Mathieu, Directeur régional en Chaudière Appalaches pour l'AVEQ |
AuteursAlan Maignan & Archives
Janvier 2020
Catégories |