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Fourre-tout du vendredi 8 avril 2022

8/4/2022

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Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
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Filière batterie: une manne de 4 milliards $ et 4000 emplois
Des investissements de quatre à cinq milliards de dollars déjà confirmés pour un minimum de 4000 emplois créés d’ici cinq ans: voilà ce qui attend le parc industriel et portuaire de Bécancour avec l’arrivée de la filière batterie.
Marc Rochette

Le Nouvelliste
« Impossible » d’en faire plus, juge Benoit Charrette
Malgré les avertissements des experts du GIEC, le gouvernement Legault n’a aucune intention de hausser les cibles climatiques du Québec et juge que les promesses vertes des partis de l’opposition seraient « impossibles » à tenir. Il pourrait toutefois revoir à la hausse son objectif phare de 1,5 million de véhicules électriques sur les routes en 2030.
Charles Lecavalier

La Presse
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Le Code de construction modifié pour la recharge de véhicule électrique
Recharge Véhicule Électrique (RVE), chef de file nord-américain dans la conception de systèmes de gestion d’énergie pour véhicules électriques, a accueilli favorablement une modification apportée par la Régie du bâtiment du Québec dans le Code de construction.
Rédaction Laval

Courrier Laval
Une première usine de recyclage de batteries sortira bientôt de terre
Recyclage Lithion entamera la semaine prochaine une nouvelle étape dans la construction de la première usine commerciale québécoise vouée au recyclage de batteries aux ions de lithium, utilisées notamment dans les voitures électriques.
Stéphane Rolland

Le Devoir

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La stratégie lithium de Rio Tinto au Québec
Le Québec figure dans la stratégie lithium de Rio Tinto, qui fait du démarchage auprès du gouvernement Legault pour tenter d’obtenir un soutien financier en vue de la construction d’un centre de recherche sur ce métal vedette essentiel à la construction des batteries des voitures électriques.
Julien Arsenault, André Dubuc

La Presse
Une autre commande de 50 autobus scolaires 100 % électriques pour Lion
Le fabricant québécois d’autobus électriques a annoncé lundi avoir reçu une autre commande de 50 autobus scolaires 100 % électriques LionC de la part du transporteur scolaire Autobus Campeau. 
Agence QMI

Journal de Québec
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Des autobus électriques dès 2022 dans les rues de la ville?
Des autobus électriques pourraient être mis à l’essai par la Société de transport de Sherbrooke dès la fin de l’année. « On espère les avoir pour le début de 2023, peut-être même pour la fin de 2022, mentionne le président de la STS, Marc Denault.
Tommy Brochu

La Tribune
De l’électricité à tarif réduit pour GM et BASF
L’électricité renouvelable du Québec est de plus en plus convoitée et se fait plus rare, mais GM et BASF, qui veulent investir à Bécancour, en auront à un prix réduit de 20 %.
Hélène Baril

La Presse
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Bornes de recharge: une répartition inégale dans la métropole
Des secteurs de Montréal sont moins bien desservis par les bornes, tels que Montréal-Nord ou Outremont, où se trouvent respectivement 1,8% et 1,2% des emplacements. L’étroitesse des trottoirs ou l’accès au réseau électrique sont deux raisons données par la Ville pour expliquer cette iniquité.
Ambre Giovanni

Journal Métro

Un concepteur suisse d’avions électriques s’installe au Québec
Dufour Aerospace, une jeune entreprise suisse qui développe des aéronefs électroniques, va s’installer dans la région de Montréal. Elle prévoit recruter une trentaine d’ingénieurs au cours des 12 prochains mois.
Sylvain Larocque

Journal de Québec
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Au tour de Prévost de recevoir des millions de Québec
Le constructeur d’autocars Prevost s’ajoute à la liste des acteurs financés par l’État québécois pour prendre le virage électrique. Cette filiale du Groupe Volvo recevra jeudi près de 23 millions en subventions et prêt-subvention pour financer ses ambitions estimées à plusieurs dizaines de millions, a pu confirmer La Presse.
Julien Arsenault

La Presse
Le « nouveau chapitre » de la livraison électrique
Une jeune pousse montréalaise vient de mettre la main sur la toute nouvelle fourgonnette électrique de Ford, qui ouvre un « nouveau chapitre » de la décarbonation des transports moyens et lourds. Mais elle accuse Québec de ne pas en faire assez pour appuyer la transition énergétique des PME.
Jean-Thomas Léveillé

La Presse
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Contribution: André H. Martel
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Fourre-tout du vendredi 4 février 2022

4/2/2022

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Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
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Le réseau d’Hydro-Québec est-il suffisant pour charger tous les véhicules électriques?
Le réseau d’Hydro-Québec pourra-t-il résister à la demande par temps froid le jour où tous les véhicules en circulation seront électriques?
Vincent Pichard

ICI Radio-Canada
Sayona développe un pôle de lithium dans le Nord-du-Québec
La filiale de la société australienne Sayona Mining a fait l’acquisition en octobre dernier de 60 % du projet Moblan, situé à environ 100 kilomètres au nord de Chibougamau. La SOQUEM (Société québécoise d’exploration minière) détient l’autre 40 %.
Martin Guindon

ICI Radio-Canada
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Recyclage Lithion lève 125 millions de dollars
Recyclage Lithion vient de clôturer sa première ronde de financement en vue de lancer l’industrialisation de sa filière de recyclage de batteries lithium-ion. L’entreprise soutient qu’elle pourra récupérer jusqu’à 95 % des composants des batteries.
Didier Bert

Droit-Inc
La filière batterie québécoise dans l’œil des constructeurs automobiles
Pour la « première fois depuis longtemps », le Québec, grâce à sa filière batterie, est de retour sur le radar des constructeurs automobiles, affirme le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne.
Julien Arsenault

La Presse
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Circuit électrique: nouveaux tarifs et changement de stratégie
Les propriétaires de voitures électriques qui utilisent les bornes rapides du Circuit électrique vont faire face à de nouveaux tarifs dès mardi.
Marc-André Boulianne

TVA Nouvelles
Sans intervention, l’adoption des véhicules électriques sera lente
Les véhicules électriques ne représenteront guère plus du tiers des ventes de véhicules neufs dans la grande région de Montréal en 2030 sans initiatives supplémentaires pour favoriser l’électrification des transports, prévient un rapport obtenu par La Presse.
Jean-Thomas Léveillé

La Presse
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Programme d'aide financière au développement de l'offre de vélos en libre-service - Plus de 6,5 M$ pour le vélo en libre-service en 2021!
Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l'Estrie, M. François Bonnardel, est fier de souligner l'octroi de 6 547 217 $ à 21 municipalités et organismes pour le déploiement de vélos en libre-service au cours de la dernière année.

Cabinet du ministre des Transports
Batterie électrique : l’industrie québécoise craint de se faire doubler
Bien qu’en avance sur bien des pays, des acteurs de l’industrie de la batterie électrique au Québec s’inquiètent que la province finisse – par manque de capitaux ou de rapidité – à se faire doubler par la concurrence.
Martin Jolicoeur

Journal de Montréal
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Fitzgibbon fait de Bécancour sa vallée de la batterie
Participant à un rendez-vous stratégique organisé lundi par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, a parlé de Bécancour comme étant la vallée de la batterie. Et du même souffle, il a fait savoir que deux zones d’innovation seront annoncées «très bientôt». L’une d’elles pourrait bien être celle de Bécancour–Trois-Rivières.
Marc Rochette

Le Nouvelliste
30 autobus électriques pour le RTC en 2025
Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) s'apprête à lancer l'appel d'offres pour faire l'acquisition de 30 autobus de 12 mètres entièrement électriques. Il s'agit du premier jalon important de l'électrification de la flotte.
Jonathan Lavoie

ICI Radio-Canada
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Québec, chef de file de l'énergie verte - Dépôt d'un projet de loi pour mettre fin à la recherche et à la production d'hydrocarbures sur le territoire québécois
Le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable des régions de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Jonatan Julien, a présenté aujourd'hui le projet de loi visant principalement à mettre fin à la recherche et à la production d'hydrocarbures de même qu'au financement public de ces activités.

Cabinet du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles
Trois-Rivières teste une camionnette de livraison convertie à l’électrique
De février à avril, le personnel de la Ville de Trois-Rivières sillonnera les rues dans une camionnette de livraison convertie à l’électrique par la compagnie trifluvienne Ingenext. Ces essais routiers permettront à la fois à l’entreprise de peaufiner son produit et à la Ville de poursuivre ses analyses en vue d’électrifier sa flotte de véhicules.
Audrey Leblanc
 
Hebdo Journal
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Contribution: André H. Martel
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Fourre-tout du vendredi 28 janvier 2022

28/1/2022

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​Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Recyclage Lithion passe au stade de la production commerciale
Recyclage Lithion a conclu la première tranche d’un financement pouvant atteindre 125 millions de dollars. L’argent servira à la construction de la première usine commerciale de recyclage de batteries lithium-ion.
André Dubuc

La Presse
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​Un solide futur pour les batteries rechargeables
Des ingénieurs chimistes de l’Université de Sherbrooke, Vincent St-Onge et Jérôme P. Claverie, ainsi que leur équipe, ont mis au point la première batterie à base de métal lithium qui a beaucoup moins de risques d’explosion et qui pourraient un jour remplacer les batteries rechargeables traditionnelles.

Québec Science
Balado : le Circuit électrique célèbre son 10e anniversaire
En 2022, le Circuit électrique d’Hydro-Québec célébrera son dixième anniversaire. Pour souligner cette première décennie, Antoine Joubert et Germain Goyer ont reçu Jonathan Côté, porte-parole du Circuit électrique à Hydro-Québec, à l’émission Le Guide de l’auto sur QUB Radio.

Guide de l’Auto
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La filière batterie comme modèle de développement durable
La Chambre souhaite contribuer à faire du grand chantier de la filière des batteries au lithium une occasion exceptionnelle de croissance économique pour le Québec en organisant un RDV stratégique avec les acteurs concernés qui soutiennent et composent la chaîne de valeur.

Chambre de commerce du Montréal métropolitain
Industrie minière du Québec : sept actions pour un développement durable
Amorcé il y a déjà plusieurs années et soutenu en continu par le gouvernement du Québec, le virage vert du secteur minier prend tout son sens dans le contexte de la lutte contre les changements climatiques, tout particulièrement au lendemain de la COP26 à Glasgow. Survol des initiatives qui font du Québec un leader en matière de développement durable dans le secteur minier.

Le Devoir
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La course au lithium s’intensifie au Québec, mais les défis sont nombreux
Québec et l'industrie minière multiplient les investissements dans des projets d'extraction en Abitibi et en Jamésie, avec l’espoir que la demande sera stimulée par la popularité des véhicules électriques. Le milieu envisage même la création d’une grappe industrielle autour du lithium, mais il reste des étapes à franchir.
Vincent Rességuier

ICI Radio-Canada
Le Circuit électrique a fourni plus d’un million de recharges en 2021, un record
Le Circuit électrique a fourni 1 041 482 recharges sur son réseau entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021. Ce qui constitue un record pour la filiale d’Hydro-Québec de recharge publique de véhicules électriques, qui a publié mardi son bilan de l’année qui vient de se terminer.
Paul-Robert Raymond

Le Soleil
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Vers une usine de recyclage de batteries à Bécancour?
L’entreprise québécoise Recyclage Lithion a annoncé ces jours derniers la construction d’une première usine commerciale de recyclage de batteries lithium-ion qui s’installera à Montréal. Mais l’entreprise a aussi un projet dans sa mire à Bécancour.

ICI Radio-Canada
Girardin vend 50 autobus scolaires électriques à Autobus Auger
Le fabricant et distributeur québécois Autobus Girardin annonce jeudi la conclusion d’une entente avec une entreprise basée à Lévis, Autobus Auger, à qui il vend 50 autobus scolaires électriques Blue Bird Vision.
La Presse Canadienne

La Presse
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Les projets de mines de lithium ne font pas l’unanimité en Abitibi-Témiscamingue
La société Sayona Piedmont Lithium, qui a trois projets en cours, est courtisée par certains élus et chefs d'entreprise, mais elle doit aussi composer avec une opposition citoyenne.
Vincent Rességuier

ICI Radio-Canada
Groupe Morneau: un premier camion électrique au terminal de Québec
Un premier camion Volvo VNR Electric a été livré cette semaine au Groupe Morneau, devenant ainsi le premier camion électrique de la flotte qui est en service à Québec.

TVA Nouvelles
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Projet de règlement
Application de la Loi visant l’augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants
Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques,
Benoit Charette

Gazette Officielle du Québec
Mes deux VÉ n’ont pas voulu démarrer le 22 janvier dernier
C’est possible ça ? Absolument ! Mais je suis en partie responsable. Je l’avoue. N’empêche, je ne savais pas qu’un véhicule électrique pouvait ne pas démarrer à cause du froid ! Laissez-moi vous raconter ça.
Daniel Jasmin

Roulez Électrique
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Contribution: André H. Martel
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Le lithium est essentiel pour les véhicules électriques. Pourquoi les États-Unis ont-ils  négligé sa production?

19/1/2022

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Selon un récent rapport de CNBC, les États-Unis ont de grandes réserves de lithium, mais pas suffisamment d'infrastructures de traitement et de raffinage pour fournir les batteries de véhicules électriques.

Toujours selon le rapport, les États-Unis détiennent près de huit millions de tonnes métriques de lithium en réserve, ce qui les classe parmi les cinq premiers pays du monde, mais seulement 1 % du lithium mondial provient actuellement des États-Unis.
​
Plus de 80 % du lithium mondial provient actuellement d'Australie, du Chili et de Chine, ce dernier pays contrôlant plus de la moitié de la capacité mondiale de traitement et de raffinage du lithium.
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Extraction du carbonate de lithium de la saumure

Les États-Unis avaient autrefois plus d'infrastructures de raffinage de lithium, mais les ont délaissées. Jusqu'aux années 1990, le pays était le leader de la production mondiale de lithium; qui a pris fin en raison des coûts, selon le rapport.

L'extraction du lithium aux États-Unis implique généralement l'extraction du métal de la roche, une opération plus coûteuse que le processus d'évaporation de la saumure utilisé dans des pays comme le Chili. Pour sa part, conformément aux mandats du gouvernement, la Chine contrairement aux États-Unis a décidé d’accélérer le traitement du lithium pour répondre à la demande de fabrication de produits électroniques et augmenter la production de véhicules électriques.
​
Aujourd'hui, les États-Unis se retrouvent avec une augmentation de la demande de batteries pour véhicules électriques, mais sans l'infrastructure nécessaire pour fournir le lithium. Cela laisse la perspective d'importer du lithium raffiné de Chine qui, selon CNBC, pourrait créer la version moderne de la question pétrolière qui a troublé les décideurs politiques en matière de sécurité nationale tout au long de la guerre froide jusqu’aux années 2000.
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Production Mercedes-Benz EQS 2022 à l'usine de Sindelfingen, Allemagne

En juin 2021, l'administration Biden a publié un plan directeur national pour les batteries au lithium afin de résoudre le problème d'approvisionnement. Le gouvernement a réclamé l’augmentation de la transformation nationale des matières premières, ainsi que le développement d'infrastructures pour les cellules et les packs de batteries, et une infrastructure de recyclage. Cela pourrait également profiter au marché mondial, en abaissant les prix des batteries et en atténuant les inquiétudes concernant les goulots d'étranglement causés par la fabrication des batteries à mesure que les constructeurs automobiles passeront à l'électricité.
 
Cependant, à l'heure actuelle, il n'y a qu'une seule mine de lithium aux États-Unis en exploitation, à Silver Peak, au Nevada. Des projets d'ouverture de mines supplémentaires ont été discutés, mais ils se heurtent à l'opposition des écologistes et des résidents locaux.

Il y a plus qu’une pénurie de lithium. Les fabricants de batteries ont connu d'autres pénuries de matériaux ces dernières années. Par exemple, selon un rapport dévoilé en 2021, l'approvisionnement limité en nickel est un autre problème d'approvisionnement qui pourrait ralentir le coût des batteries pour véhicules électriques.
Stephan Edelstein

Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Fourre-tout du vendredi 29 octobre 2021

28/10/2021

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Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
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Lion Électrique reçoit une commande conditionnelle de 1 000 autobus scolaires électriques de student transportation of Canada
La Compagnie Électrique Lion, un fabricant de premier plan de véhicules de poids moyens et lourds entièrement électriques, a annoncé aujourd'hui avoir reçu une commande conditionnelle de 1 000 autobus scolaires électriques LionC de Student Transportation of Canada (« STC »), une filiale de Student Transportation of America (« STA »), un leader nord-américain du transport scolaire, de la sécurité des usagers et des services de gestion de flottes, dont l'actionnaire de contrôle est la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).

CISION
Le lithium, l’or blanc
L’avènement de l’électrification des transports crée une demande de plus en plus élevée pour le lithium. Ce métal, présent en Abitibi-Témiscamingue, attire de plus en plus la convoitise.

Le Citoyen
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Taïga a l’Estrie dans sa mire
La jeune pousse québécoise Taiga, qui développe des motoneiges et des motomarines électriques, a l’Estrie dans sa mire. L’entreprise l’a prouvé en installant l’une de ses deux premières bornes de recharge au lac Memphrémagog, à l’ombre du géant BRP.
Claude Plante

La Tribune
La STL récompensée pour le déploiement de ses autobus électriques
La Société de transport de Laval (STL) s’est vu décerner une mention au prix Jalon de la mobilité dans la catégorie Efficacité énergétique et électrification, pour la mise en service de ses autobus électriques.

L’Écho de Laval
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L’engouement sans cesse grandissant pour les véhicules électriques
Les véhicules électriques gagnent de plus en plus en popularité auprès des consommateurs, et l’Estrie ne fait pas exception : elle est même l'une des régions du Québec où ils sont les plus prisés. En cette Semaine nationale du véhicule électrique, l'Association des véhicules électriques du Québec rappelle les avantages à prendre ce virage vert.

ICI Radio-Canada
Effenco au cœur de l'électrification des camions lourds vocationnels à Paris
Développement Effenco Inc, une entreprise québécoise œuvrant dans le domaine de l'électrification et de la connectivité des véhicules lourds, annonce aujourd'hui l'ajout d'une soixantaine de systèmes hybrides à son carnet de commandes. Ces unités développées et construites à Montréal s'envoleront vers la France pour être installées sur des camions lourds vocationnels appartenant à la multinationale Derichebourg.

CISION
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Début des travaux de l’usine de Nemaska Lithium à Bécancour
Nemaska Lithium entame ses premiers travaux en vue de la construction de son usine à Bécancour. Première étape : évaluer la composition du sol afin d'élaborer les plans de construction de l'usine et d'estimer les coûts qui y sont reliés.

ICI Radio-Canada
Taïga annoncera ses résultats financiers du troisième trimestre 2021 le vendredi 12 novembre 2021, à 10 h (HE)
Corporation Moteurs Taïga, un fabricant chef de file de véhicules électriques hors route, tiendra une conférence téléphonique le vendredi 12 novembre 2021, à 10 h heure de l'Est (7 h heure du Pacifique), pour discuter de ses résultats financiers du troisième trimestre terminé le 30 septembre 2021. Les résultats financiers seront publiés dans un communiqué de presse avant la conférence téléphonique.

CISION
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Le Canada atteindra son objectif en environnement selon Guilbeault
Steven Guilbeault donne sa parole que le Canada va atteindre l’objectif de réduire de 40 à 45 % ses émissions d’ici 2030.

Journal de Québec
Plus de 500 autobus électriques vendus par Girardin au Québec
Girardin, leader québécois en électrification du transport scolaire, est fier d'annoncer avoir vendu jusqu'à 510 autobus électriques Blue Bird Vision EV et Micro Bird G5e au Québec depuis l'entrée en vigueur des modifications du Règlement sur les véhicules routiers affectés au transport des élèves adopté en avril dernier. Ce règlement prévoit que la totalité des autobus scolaires qui entreront en service à partir du 1e novembre 2021 sera électrique.

CISION

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Lion Électrique reçoit une commande de 39 véhicules 100% électriques du Groupe Autocar Jeannois
La Compagnie Électrique Lion un fabricant de premier plan de véhicules de poids moyens et lourds entièrement électriques a annoncé aujourd'hui avoir reçu une commande de 35 autobus zéro émission LionC de la part du Groupe Autocar Jeannois, et de cinq autobus supplémentaires en option, qui seront livrés au cours des cinq prochaines années. Les 35 LionC s'ajoutent à la flotte existante de trois autobus scolaires LionC 100% électriques.  Le Groupe Autocar Jeannois a aussi fait l'acquisition de quatre bus LionM dont il prendra possession au cours des quatre prochaines années, afin de remplacer graduellement ses minibus de luxes propulsés au diesel utilisés dans sa branche de transports de personnes par navette dans le domaine corporatif et touristique et ainsi électrifier sa flotte de véhicules commerciaux.

CISION

Nova Bus dévoile son nouvel autobus électrique à longue autonomie, le LFSe+, sur le marché nord-américain
Nova Bus, membre du Groupe Volvo et chef de file dans la fabrication d'autobus urbains en Amérique du Nord, est fier de dévoiler pour la première fois en Amérique du Nord son nouvel autobus 100 % électrique avec une importante autonomie et avec deux méthodes de recharges, le LFSe+, à la conférence du New York Public Transit Association en Albany, à New York. Le LFSe+ conjugue parfaitement l'expertise éprouvée de Nova Bus et les plus récentes innovations en matière de technologies propres et durables, tout en maintenant la fiabilité démontrée de notre plate-forme LFS.

CISION
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Le TRACK Zion, un fauteuil roulant tout-terrain électrique construit au Québec
TrackZ Mobilité met sur le marché un tout nouveau fauteuil motorisé, le TRACKZion électrique. Il s’agit d’un module de traction adaptable au fauteuil déjà commercialisé par TrackZ Mobilité, le HP+.
Paul-Robert Raymond

La Tribune
Contribution: André H. Martel
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Fourre-tout du vendredi 9 avril 2021

9/4/2021

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​Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
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Une année au son des véhicules récréatifs… électriques
Le paysage sonore des lacs et des sentiers de la province risque d’être transformé par l’arrivée d’une nouvelle génération de véhicules récréatifs à moteur électrique. Moins bruyants et moins polluants que leur contrepartie à essence, ces véhicules pourraient bien profiter de l’intérêt renouvelé des consommateurs d’ici depuis l’été dernier pour se tailler une place dans le marché.
Alain McKenna

La Presse
Les bornes électriques plus accessibles que jamais
Beaucoup de Québécois hésitent à se procurer une voiture électrique en raison de leur autonomie limitée, ou de la crainte de se retrouver avec une batterie vide sans pouvoir la recharger. Mais avec la multiplication des bornes de recharge sur le territoire québécois, cette crainte sera bientôt chose du passé.
Simon Cordeau

Journal le Nord
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Des vendeurs de voitures électriques perçus comme des extraterrestres
Un concessionnaire de voitures électriques de Lanaudière tombé dans l’électrique par hasard a été perçu comme un extraterrestre quand il s’est mis à importer ces voitures des États-Unis.
Francis Halin

Journal de Montréal
Voiture électrique au Québec: l’objectif de Jean Charest bien loin sur le chemin
Dix ans après le rêve de l’ex-premier ministre Jean Charest de voir un véhicule neuf sur quatre vendus être électrique en 2020, le Québec est loin du compte avec à peine 6,8 % des ventes l’an dernier.
Francis Halin

Journal de Montréal
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Les voitures électriques vendues au Québec enfin plus abordables
General Motors a coupé le prix de sa Bolt EV 2022. Pour 27 000 $, vous avez une voiture électrique ayant une autonomie de 400 km. Ça change tout.
Stéphane Desjardins

Journal de Québec
Trois-Rivières: à la rescousse des autos électriques en panne dans le monde
Des propriétaires de véhicules électriques situés n’importe où dans le monde font parfois appel à un concessionnaire situé à Trois-Rivières, en Mauricie, pour obtenir de l’aide pour la réparation.
Louis Cloutier

Journal de Montréal
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Annexair entend se lancer dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques
L’entreprise Annexair prévoit se lancer dans les prochains mois dans la fabrication de batteries vertes pour véhicules électriques. Une toute nouvelle entité sera créée sous le nom «Annexair and Jarvis».
Louis-Philippe Samson
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Journal Express
Près de 300 véhicules de plus cet été à Montréal
Malgré la pandémie, la croissance ne semble pas vouloir s’arrêter chez Communauto. L’entreprise québécoise d’autopartage, déjà bien installée dans la métropole, annoncera ce jeudi l’ajout de près de 300 véhicules à son parc montréalais, dont une cinquantaine seront entièrement électriques.
Henri Ouellette-Vézina

La Presse
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Sherbrooke investit pour des vélos électriques et des bornes de recharge
L’ajout d’une dizaine de bornes de recharge pour les véhicules électriques et un projet-pilote de vélos électriques en libre-service sont les deux projets retenus par le comité d’électrification des transports de la Ville de Sherbrooke pour l’année 2021. L’idée d’accorder une subvention aux propriétaires de multi logements pour l’installation d’une borne de recharge a été écartée en raison de la règlementation municipale.
Jonathan Custeau

La Tribune
Chronique Jasmin : Savez-vous qu’on peut acheter seulement le moteur de la Bolt?
Avec la révolution que nous sommes en train de vivre (le passage de la voiture à essence à la voiture électrique), il est normal que de plus en plus de gens rêvent maintenant de transformer de vieux véhicules thermiques en véhicule électrique.
Daniel Jasmin

Roulez Électrique
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La filière lithium: séduisante, mais exigeante
Depuis plusieurs années déjà, les instances gouvernementales multiplient les initiatives pour accélérer l’électrification des transports, en harmonie avec des visées environnementales et économiques. Nombre d’opportunités et de défis s’y rattachent, nous vous en présentons aujourd’hui quatre.
Maxime Guilbault

Les Affaires
Contribution: André H. Martel
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Fourre-tout du vendredi 19 mars 2021

19/3/2021

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​Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
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Minéraux critiques: pas question de se contenter d’extraire
Alors que l’australienne Piedmont Lithium vient d’acheter 50 % de la future production de Sayona en Abitibi, le ministre des Ressources naturelles se dit prêt à protéger nos minéraux critiques en misant sur la transformation à valeur ajoutée.
François Halin

Journal de Montréal
Une première commande d’autobus électriques Nova Bus aux États-Unis
L’entreprise québécoise Nova Bus a été choisie vendredi pour fournir 15 autobus électriques LFSe+ au réseau de transport de Milwaukee, dans l’État du Wisconsin, marquant sa première commande de ce type aux États-Unis.
QMI

Journal de Montréal
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Filière électrique: une chance en or pour le Québec
En voyant François Legault et Justin Trudeau annoncer un investissement dans l’usine de blocs-batteries de la compagnie Lion à Saint-Jérôme, le rêve d’un véhicule électrique alimenté avec une énergie et des matériaux québécois se rapproche.
Claude Villeneuve

Journal de Québec
Ajout de bornes électriques dans la MRC des Appalaches
Vingt nouvelles bornes électriques ont été installées dans vingt municipalités en Chaudière-Appalaches. C’est le premier jalon du projet réalisé par le CRECA, le Conseil régional de l’environnement Chaudière-Appalaches, qui planifie l’installation dans la région de 50 bornes de recharge de niveau 2, et d’une borne de recharge rapide (BRCC).
Alain Faucher

Mon Thetford
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Filière du lithium au Québec : le chaînon manquant
Selon des entreprises spécialisées dans le lithium, le Québec ne pourra devenir un chef de file tant que les usines de transformation ne seront pas situées dans la province.
Jean-Michel Cotnoir

ICI Abitibi Témiscamingue
Lion Électrique et Geotab collaborent avec la télémétrie avancée LionBeat
Lion, le fabricant québécois de camions électriques à batteries, a annoncé aujourd’hui sa collaboration avec Geotab, un joueur d’importance dans le secteur de l’Internet des objets (IdO) et du transport connecté. Leur partenariat permettra la mise en place de la solution LionBeat, le système de télémétrie optimisé pour véhicules électriques.

Transport Routier
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C’est sous le thème « La recette gagnante pour électrifier votre parc de véhicules » que le chargé de projets de l’Institut du Véhicule innovant (IVI) a présenté la question.
Charles Trudel, chargé de projet pour l’Institut du véhicule innovant, a expliqué les chemins qui mènent à l’électrification d’un parc.
Michel Beaunoyer

Autosphère
​5 avantages de la conduite électrique chez les jeunes
Votre enfant vient d’avoir 16 ans ou ce sera le cas bientôt? Avec cet âge vient une étape très excitante dans la vie d’un ado : les cours de conduite et bien sûr, le permis de conduire! En 2021, aviez-vous pensé à apprendre à votre jeune à conduire électrique? Il n’y a vraiment que des points positifs à le faire. Voici 5 avantages de la conduite électrique chez les jeunes.

Canal Vie
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​Vers une pénurie de puces électroniques et de voitures au Québec?
Les puces électroniques sont partout dans notre société en 2021 et donc, par le fait même, elles sont très convoitées. Que ce soit dans un téléviseur, un véhicule et même dans des ampoules LED. Par contre, l’offre ne répond pas à la demande présentement, ce qui entraîne de nombreuses conséquences à travers le monde.
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Journal de Québec
Jaguar I-Pace : 5 jours au volant d’une voiture électrique de rêve
Je vous le dis d’emblée, j’ai adoré cette voiture. Il s’agit de la plus intéressante voiture électrique que j’ai conduite de toute ma vie et je ne mâche pas mes mots. Mais soyons réalistes, jamais je n’en aurai une. C’est bien trop cher pour moi !
Daniel Jasmin

Roulez Électrique
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Contribution: André H. Martel
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Volkswagen souhaite récupérer 95% des matières premières utilisées dans ses batteries

10/3/2021

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Volkswagen accélère la production de voitures électriques sur sa plateforme MEB, et le constructeur automobile réfléchit déjà à la meilleure façon de recycler les batteries une fois qu'elles auront atteint la fin de leur cycle de vie.

VW a annoncé hier qu'il intensifierait son processus de récupération des matières premières des batteries de VÉ usagées. Le constructeur automobile a ouvert une usine pilote de recyclage de batteries à Salzgitter, en Allemagne, plus tôt cette année, et souhaite ouvrir des usines similaires dans le monde entier.

Dans un communiqué de presse VW a déclaré que l'usine de Salzgitter devrait pouvoir récupérer jusqu'à 95% des matières premières d'un bloc-batterie y compris le lithium, le nickel, le cobalt et le manganèse en prévision d’une utilisation ultérieure. Selon VW, les méthodes de recyclage actuelles, qui consistent essentiellement à faire fondre des batteries dans un four, ne peuvent récupérer que 60% des matières premières

La méthode de VW consiste à démonter les batteries usagées, à conserver toutes les cellules utilisables et à déchiqueter le reste. Il en résulte une boue de métaux et d'électrolyte liquide, qui est ensuite purgée. Les granules secs de matière sont ensuite tamisés et triés.
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VW a déclaré que l'usine de Salzgitter pourra recycler jusqu'à 3 600 batteries annuellement. Le constructeur automobile a déjà déclaré qu'il prévoyait créer de telles installations dans le monde entier incluant les États-Unis.
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Recyclage des batteries Volkswagen

Ce projet est conforme à son objectif de maintenir localement la production de véhicules et de batteries, dans des usines modernes réparties dans le monde entier, y compris au Tennessee. Cette usine devrait débuter la production de voitures électriques en 2022 et effectuera également des travaux d'ingénierie axés vers les batteries.

VW n'est pas le seul constructeur automobile à récupérer les matières premières des batteries. Tesla a entrepris le recyclage des batteries dans sa Gigafactory du Nevada en 2019.

Nissan et Sumitomo ont également ouvert une usine de recyclage des batteries Nissan Leaf au Japon en 2018. Jusqu'à présent, Nissan n'a pas annoncé de plan pour le recyclage des batteries de la Leaf aux États-Unis, bien que le cofondateur de Tesla, JB Straubel, PDG de Redwood Materials, ait conclu un accord avec le fabricant des packs, la compagnie Envision AESC.

Pour sa part, BMW collabore avec le fournisseur de batteries suédois Northvolt et la société belge de transformation de matériaux Umicore, pour démonter les batteries usagées et remettre les matières premières recyclées dans de nouvelles cellules fabriquées par Northvolt.
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En plus de ses projets de recyclage, Audi intègre certaines de ses batteries sur ses chariots élévateurs et ses remorqueurs d'usine, où leur capacité énergétique réduite a moins d'importance.
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Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Nouvelle étude : les véhicules électriques utilisent moins de matières premières que les véhicules à combustion

4/3/2021

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Selon une nouvelle étude du groupe européen de défense des transports et de l'environnement, les voitures électriques utilisent beaucoup moins de matières premières que les véhicules à combustion interne, confirmant que leur empreinte carbone globale est plus faible.

L'étude a évalué la quantité de matériaux irrécupérables qui ne peuvent être recyclés ou récupérés. Pour une voiture électrique, il est plutôt question d’une quantité relativement faible de métal utilisé dans la batterie, dont une grande partie peut être recyclée. Pour une voiture à essence ou diésel, cela représente des milliers de barils de pétrole au cours de sa vie.
Selon l'étude, le volume de carburant brûlé représente 300 à 400 fois la quantité de matière perdue lors de la fabrication d'une batterie de VÉ.
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Cela met en perspective l'impact environnemental de l'énergie électrique comparé à la combustion interne et pourrait, dissiper certaines fausses idées concernant l’impact de l'empreinte carbone globale des véhicules électriques.
Les émissions provenant de l'approvisionnement en matières premières telles que le cobalt ont conduit certains à douter de l'efficacité des voitures électriques, même si des études ont clairement démontré qu'elles avaient causé des émissions à long terme systématiquement inférieures à celles des véhicules à combustion interne.
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Puits de pétrole (photo de John Hill)

Cette étude met en évidence la consommation matérielle à long terme des carburants fossiles pour les voitures à essence et diésel. Un des arguments fréquemment utilisé par les critiques est le fait que les voitures électriques augmentent l’utilisation des énergies fossiles en dépendant du réseau énergétique, bien que la quantité d'émissions puise varier selon la région. De récentes études ont démontré qu’à long terme, les émissions de carbone des véhicules électriques sont encore très faibles malgré le mix actuel de production d’électricité. De plus, les véhicules électriques deviendront de plus en plus propres à mesure que les réseaux se convertiront à l'énergie renouvelable.

Un autre facteur pris en compte par cette étude, et souvent omis par d'autres analyses, est le recyclage des batteries.

Selon l'étude Il est impossible de recycler les combustibles fossiles, mais par contre, le recyclage des batteries pourrait réduire le besoin de nouvelles matières premières. En Europe, plus d'un cinquième du lithium et du nickel, et 65% du cobalt, nécessaires pour fabriquer une nouvelle batterie pourraient provenir du recyclage d'ici 2035.

Toujours selon cette étude, les progrès technologiques pourraient également permettre de réduire le besoin en matières premières, présumant que la quantité de lithium nécessaire pour fabriquer une batterie pourrait être réduite de moitié au cours de la prochaine décennie. Le cobalt pourrait être réduit de plus des trois quarts et le nickel d'un cinquième.

Le magazine Transport & Environment prévoit que l'Europe devrait produire suffisamment de batteries pour approvisionner son propre marché des véhicules électriques dès cette année. On ne sait toujours pas quand les États-Unis atteindront cet équilibre, mais le récent décret du président Joe Biden vise à sécuriser la chaîne d'approvisionnement nationale pour la production de batteries de VÉ, incluant l’extraction des matières premières et la fabrication. C'est un pas dans la bonne direction.

Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Moins exigeante en matières premières que l’auto à essence

2/3/2021

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Les voitures électriques sont beaucoup moins gourmandes en matières premières que les voitures thermiques, surtout si on recycle bien leurs batteries, analyse l’ONG européenne Transport & Environment dans une étude publiée lundi.

Une voiture électrique rechargée aux énergies renouvelables aurait besoin de 58 % moins d’énergie qu’une voiture thermique sur tout son cycle de vie, selon cette étude publiée alors que les ventes d’électriques explosent et que des usines de batteries ouvrent en Europe.

La clef, c'est le recyclage

Sur toute la durée de son cycle de vie, 60 % de l’énergie consommée par la voiture électrique sert à la recharger, 23 % pour la fabrication de la batterie, 11 % pour la fabrication du reste du véhicule et 7 % pour la production des éoliennes et panneaux solaires.

Dans le cas d’une voiture thermique, 77 % de l’énergie est brûlée sous forme de carburant (17 000 litres de pétrole sur 225 000 kilomètres), et 18 % utilisée pour l’extraction, le raffinement et le transport du pétrole. 
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Les voitures électriques sont au cœur d’une économie circulaire dans laquelle les matières premières peuvent être recyclées pour produire d’autres batteries.
Lucien Mathieu, un des auteurs du rapport de Transport & Environment. 

Une batterie de voiture électrique est composée d’environ 160 kilos de métaux, dont une grande part de graphite, aluminium et nickel, dans des parts qui baissent avec les nouvelles batteries.

Avec l’amélioration des technologies de recyclage, seuls 30 kilos resteraient difficiles à réutiliser, selon l’ONG.
Lithium, cobalt et nickel réutilisables

Le recyclage des batteries est « crucial pour réduire la pression sur la demande de matières premières (comme le lithium, le cobalt ou le nickel, NDLR) et limiter l’impact que leur extraction peut avoir sur l’environnement et les populations », souligne Lucien Mathieu. 

La Commission européenne a proposé en décembre 2020 des objectifs minimums de recyclage de 65 % du poids des batteries d’ici 2025 et 70 % d’ici 2030. Transport & Environment veut pousser l’Europe à aller plus loin, en imposant un recyclage du lithium à 90 %, par exemple, et en développant ses capacités de recyclage, « très limitées » pour l’instant. 

En termes d’émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de voitures électriques produit 63 % de moins de CO2 (principalement durant la phase de production), en moyenne en Europe, que les thermiques, selon une précédente étude de l’ONG.
Agence France-Presse

La Presse
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Une loi sur les batteries devrait permettre à l'Europe à devenir un chef de file mondial des batteries vertes

17/12/2020

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Selon le groupe vert Transport & Environnement (T&E), le projet de la Commission européenne pour l’application de la toute première loi concernant les batteries durables sur la planète permettra de rendre les batteries encore plus propres qu'aujourd'hui et de garantir que leur approvisionnement sera conforme à l'éthique et respectueux de l'environnement.

Il appartient désormais aux députés européens et aux gouvernements européens de s’entendre sur un règlement ambitieux et à l'épreuve du temps qui stimulera le développement d'une industrie européenne compétitive et durable de batteries.

Alex Keynes, responsable de la division des véhicules propres chez Transport & Environnement, a déclaré: « La nouvelle loi sur les batteries sera la première du genre et sera en vigueur lorsque les ventes de voitures électriques augmenteront et que d'énormes usines seront érigées à travers l'Europe. Qu'elles soient produites dans l'UE ou ailleurs dans le monde, cette loi garantira que les batteries utilisées en Europe seront encore plus propres qu'actuellement, achetées dans un cadre responsable et qu'elles seront recyclables. Si elle est mise en œuvre rapidement, elle fera de l'Europe un leader mondial dans la nouvelle technologie stratégique zéro émission.

T&E a accueilli favorablement la proposition de la Commission d'exiger des fabricants de batteries qu'ils appliquent les directives « OCDE sur le devoir de rigueur » lors de l'approvisionnement en matériaux, conçus pour respecter les droits de l'homme et garantir des chaînes d'approvisionnement responsables. Cela signifie que les entreprises devront résoudre les problèmes dans leurs chaînes d'approvisionnement qui contribuent à des violations des droits de l'homme ou du travail, notamment dans des situations conflictuelles, ou elles devront être bannies du marché de l'UE.

Les fabricants de batteries devront également rendre compte de l'empreinte carbone de l'ensemble de la chaîne, à partir de l'exploitation minière à la production de batteries en passant par le recyclage, des données, lesquelles seront ensuite utilisées pour définir l'empreinte CO2 maximale des batteries, ce qui devrait inciter les producteurs à utiliser une énergie propre pour leur production.

Cependant, l'obligation, d'ici 2030, de ne récupérer que 70% du lithium des batteries usagées, alors  que l’on en récupère environ 90% aujourd'hui, place la barre trop basse. T&E a déclaré que ces nouvelles normes seraient insuffisantes pour stimuler les investissements et l'innovation dont le secteur européen du recyclage des batteries a besoin pour devenir le leader dans ce secteur stratégique.

Alex Keynes a ajouté: « Le recyclage des principaux matériaux que l’on retrouve dans nos batteries permettra aux producteurs de suivre le rythme d'une demande croissante sans accroître les activités minières. Cela créera également des emplois et de nouvelles entreprises tout au long de la chaîne de recyclage en Europe.

Mais le pourcentage de recyclage proposé pour le lithium pour l’année 2030 est inférieur aux meilleures pratiques actuelles, ce qui est à peine suffisant pour assurer la croissance européenne. Les députés européens et les gouvernements devront les réviser à la hausse.

Malgré la pandémie, les ventes de véhicules électriques ont augmenté depuis janvier et atteindront plus de 10% des ventes totales de voitures dans l'UE cette année et devraient représenter 15% en 2021.

Clean Technica
Contribution: André H. Martel
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Pour en finir, une fois pour toutes, avec la désinformation sur les véhicules électriques!

1/12/2020

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« Un film évènement »

La voiture électrique est au cœur d'une guerre de l'information. Créer ou diffuser des fakes news permet à de nombreux lobbies ou groupes d'intérêts de ralentir des lois ou gagner du temps. Ce documentaire reprend une à une les informations diffusées dans les médias, enquête sur le terrain pour les confirmer ou les infirmer et part à la recherche de ceux qui manipulent l'information. »

« Il y a quelque chose de révoltant à s’être fait rouler dans la farine en matière de véhicules électriques, et, plus globalement, de transition énergétique. C’est hallucinant l’ampleur de la désinformation ! », dénonce-t-il.

C’est ainsi que Marc Muller, ingénieur de formation, et Jonas Schneiter, journaliste, animateur radio, producteur et auteur suisse, nous présente leur documentaire. Il se sont investi à 100% dans la création du documentaire « À contresens le film ».
Premièrement, présentons le problème d’une manière inversée : Est-ce 100 % écolo de rouler électrique ?

Non, ce n’est pas écolo de rouler électrique. Mieux vaut marcher, faire du vélo ou prendre les transports en commun. Mais, comparé à un véhicule thermique, quel que soit la manière dont l’électricité est produite, l’électrique sera inévitablement moins polluant, beaucoup moins si chargé avec de l’électricité produite de manière renouvelable.
  
Le cas du cobalt

Pointées du doigt dans un rapport d'Amnesty International datant de 2016, les conditions d'extraction du Cobalt en République Démocratique du Congo ont poussé les deux réalisateurs à se rendre sur place.

« Sur la question du cobalt, nous avons rencontré des gens qui mentent, d’autres qui reconnaissent qu’il y a un problème mais que c’est à la marge, et ceux qui s’activent à le régler. Globalement, la situation n’est pas aussi alarmiste que certains veulent nous le faire croire », résume Marc Muller.

« Les Congolais ne souhaitent pas industrialiser l’extraction du cobalt qui ne générerait pas d’emplois. Ils sont pour l’extraction artisanale légale. Dans ce cas, des machines enlèvent ce qu’il faut d’épaisseur sur le terrain pour que les ouvriers déplacent ensuite les cailloux qui leur permettront d’extraire chacun jusqu’à 800 kg de cobalt par jour dans des conditions acceptables. Dans les mines illégales qui représentent 10% de toute la production du pays, en revanche, des personnes dans un état de pauvreté extrême vont essayer avec des outils rudimentaires de descendre à 20 ou 30 mètres en sous-sol jusqu’au minerai, pour au mieux en sortir entre 50 et 100 kg dans des conditions 10 fois plus dangereuses », détaille-t-il. Des habitants et des familles pauvres creusent le sol, souvent dans leur jardin, à la recherche de minerai de cobalt dont la revente leur procure de maigres revenus leur permettant de survivre. Les autorités n’interviennent pas, car cette activité est souvent le seul moyen de subsistance de ces familles.

« Cette pratique pouvait être payante au début avec un prix élevé du cobalt. Ce qui est de moins en moins le cas. Au final, l’exploitation illégale dans laquelle on trouve des enfants travaillant dans des conditions catastrophiques devrait s’arrêter d’elle-même », évalue-t-il.

C’est dans ces petites mines familiales et illégales qu’il est possible de photographier le travail d’enfants… puis de publier ensuite les images dans des reportages à sensation qui feront le tour du monde pour ternir la réputation des véhicules électriques et de leurs batteries.

Ils sont allés aux alentours de Kolwezi, où 50 à 60 % de la production mondiale de cobalt proviennent de cette région. Selon le constat des journalistes, le cobalt y est principalement extrait dans d’immenses mines industrielles. La plus importante est exploitée par la multinationale Glencore. La production est entièrement mécanisée et réalisée par des machines géantes. La moitié d’entre elles sont légales et exploitées par des coopératives bien organisées et surveillées. Comme Marc Muller a pu le vérifier, aucun enfant n’y est utilisé.

 À côté de cela, nous avons découvert beaucoup de solutions intéressantes dont nous n’avions jamais entendu parler. Notamment, les futurs centres de négoce. Ceux-ci concentreront les échanges de cobalt. Ils auront pour effet d’empêcher les échanges illégaux, et donc, l’activité de minage illégal du cobalt qui permet le travail des enfants ».

À force d’affirmer que le cobalt est creusé par les enfants, il en découle naturellement une mauvaise image du pays. Cela a pour conséquence directe de faire fuir les industriels et investisseurs du pays. Conséquence : cela augmente la part illégale des mines illégales de cobalt, donc le travail des enfants ».

Recyclage des batteries

Il rencontre le chercheur Marcel Gauch au laboratoire fédéral Suisse d'essai des matériaux et de recherche et démontre que le recyclage des composants des batteries est non seulement possible, mais également relativement simple à petite échelle. Nous assistons dans le film à une petite expérience enrichissante : le chercheur sépare les parties d’une cellule électrique en la trempant dans de l’eau! Purement et simplement!

Interrogée sur le sujet, l'entreprise Umicore, une entreprise belge de production et recyclage de métaux non ferreux spécialiste du recyclage, affirme que la société est en mesure de recycler 95% des composants des batteries.
Ses conclusions sont conformes à ce qui a déjà été expliqué : 95 % des composants des batteries sont recyclés, y compris le cobalt « qui peut être réutilisé à l’infini », précise le journaliste. Aussi, on apprend qu’il y a plus de fer en utilisation hors de la terre qu’il en reste sous terre. Il pense donc que ce sera la même chose pour le cobalt qui, s’il était brulé une fois utilisé, n’aurait qu’une durée d’exploitation de 30 ans. Il faut donc absolument le recycler.

Un mix énergétique vraiment désavantageux ?
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​Parmi les principales informations approximatives circulant sur le sujet, l’une est plus récurrente que d’autres : du puits à la roue, les véhicules électriques seraient plus polluants que les véhicules thermiques en-deçà d’un certain kilométrage.

Pour se faire une idée sur le sujet, Marc Muller est allé à la rencontre de Christian Bauer. D'après le chercheur de la Haute École de Lucerne, quel que soit le mix énergétique employé, la voiture électrique serait systématiquement moins polluante que son homologue thermique, et ce dès le premier kilomètre.

L’aveq a déjà statué sur ce sujet avec les recherches de Barry Saxifrange qui a produit le tableau ci-contre.

Terres rares

Terres rares est un nom qui piège. Tout le monde pense qu’elles sont “rares”. On les nomme ainsi parce qu’elles demandent beaucoup d’énergie pour être extraites.

Première révélation : il n’y a pas de terres rares dans les batteries des véhicules électriques. Cependant, il y en a bien dans le pot catalytique d’une Fiat Punto, comme dans ceux de la plupart des voitures thermiques. Ce sont les moteurs à aimants permanents qui en contiennent mais pas les moteurs asynchrones.

Les aimants permanents contiennent en particulier deux types de terres rares : du néodyme (à hauteur de 29% à 32% par kg) et du dysprosium (3% à 6% par kg).
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Selon Ressources Naturelles Canada « les éléments des terres rares (ETR) sont utilisés dans de nombreuses applications industrielles, notamment l’électronique, l’énergie, l’aérospatial, l’automobile et la défense. » La plus importante utilisation des terres rares (24%) se retrouve dans les aimants permanents qui sont une composante de nos téléphones cellulaires, nos téléviseurs, nos ordinateurs, nos automobiles (Petits moteurs de lève-glace et essuie-glace par exemple), etc.
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La deuxième plus importante utilisation de terres rares se retrouve dans les catalyseurs de craquage de produits pétroliers (21%).
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​L’économie circulaire et la valorisation des métaux technologiques offre définitivement de belles opportunités à nos entrepreneurs québécois. Par exemple, Recyclage Lithion, une entreprise québécoise qui s’apprête à commercialiser un procédé révolutionnaire, propre et rentable pour recycler les batteries au lithium-ion des voitures électriques.
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​Dans le même ordre d’idée, l’équipe de la compagnie Innord a fait une percée technologique dans la récupération et la production des «terres rares», sans rejets dans l’environnement. Avec une usine pilote en opération dès 2019, Innord contribuera à améliorer l’empreinte écologique des technologies vertes, en particulier les voitures électriques et les éoliennes. 

Une teneur en néodyme réduite de 50 %

Il y aussi les percés technologiques des manufacturiers. C’est justement ce à quoi s’est attaché Toyota, en collaboration avec le NEDO, l’organisation japonaise pour le développement des énergies nouvelles et des technologies industrielles. Le constructeur a mis au point une technologie permettant de réduire de 50 % la quantité de néodyme utilisée dans les aimants, tout en remplaçant le terbium et dyprosium par des terres rares plus légères, plus abondantes et moins coûteuses : le lanthane (La) et le cérium (Ce). Et ce sans réduire la coercivité des aimants, et donc les performances du moteur.

Lithium

La majorité du lithium utilisé dans le monde et dans les batteries provient des mines situées en Australie (51.000 tonnes) dans lesquelles la technique d’extraction ne nécessite pas de pompage d’eau. Comme toute opération minière, l'extraction du lithium a un impact sur l'environnement.

«L'extraction du lithium, telle qu'observée dans des pays possédant des gisements comme le Chili, l'Argentine et la Chine, semble être moins dangereuse que d'autres types d'extraction de minéraux. «Le lithium pourrait être l’un des procédés miniers les moins contaminants», déclare Marco Octavio Rivera de la Ligue de défense environnementale de la Bolivie. Un pays qui a découvert un des plus grands gisements mondiaux.

Il ne faut pas non plus oublier une entreprise québécoise qui, malgré des déboires malheureux où plusieurs investisseurs ont perdu des sommes considérables, promet.  

Fake news

« Des fausses informations sont notamment propagées par les lobbys du pétrole » pour qui le développement de l’électromobilité constitue une menace sérieuse, explique Marc Muller. Il cite notamment les frères Koch, deux magnats américains du pétrole.

« Certains constructeurs automobiles ont aussi cherché à discréditer la voiture électrique, pour gagner du temps », poursuit Marc Muller. « Les constructeurs européens ne croyaient pas vraiment au développement des véhicules électriques. Il a fallu le « dieselgate » pour avancer parce qu’ils ont perdu à cette occasion tout soutien politique.

En 2007, le magazine CNW Marketing Research publiait une fausse étude pour basher les véhicules hybrides. Cette étude "démontrait" qu'un Hummer avait un meilleur impact environnemental qu'une Prius en considérant la production.

Manipulation des sources, manipulation des hypothèses, résultats mensongers. Il aura fallu 3 mois à une première université pour réagir. Trop tard, les médias du monde entier avaient déjà diffusé l'info: pour le bien de l'environnement il fallait acheter une voiture à pétrole, "selon les scientifiques". Presque aucun média n'a fait de démenti ensuite.

Conclusion
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J’ai vraiment aimé ce documentaire qui permet de dissocier le vrai du faux. J’aurais aimé qu’ils creusent un peu plus certains sujets, ce que j’ai fait dans cet article, afin de démontrer toutes les faussetés qui sont véhiculées par différents médias et reprises par certaines personnes qui dénigrent les propriétaires de véhicules électriques. Cela me fait bien rire car c’est comme si quelqu’un qui possédait un téléphone à roulette riait de mon IPhone! 

​Claude Gauthier
L'AVÉQ est fière de vous inviter à visionner l'avant-première québécoise de ce documentaire de 90 minutes jeudi 17 décembre 2020 à 19:00 suivi d’un webinaire avec une période Q&R avec l'équipe de production et des invités très spéciaux à la fin de la présentation, incluant Daniel Breton, Directeur général de Mobilité Électrique Canada, et Karim Zaghib un pionnier des batteries lithium reconnu internationalement avec plus de 550 brevets associés à son nom.

Prix: 12$CAD moins un rabais de 3$ pour les membres OR de l’AVÉQ (obtenez votre code promo dans le Portail membre)
Contribution: André H. Martel
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À Contresens : le film qui démonte les intox sur la voiture électrique tient ses promesses !

29/11/2020

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(Article tiré du site français Automobile Propre)
Nous l’attendions avec curiosité : l’avant-première du film A Contresens diffusé sur internet ce 4 novembre ne nous a pas déçus, bien au contraire. Reprenant une à une les contre-vérités et les « fake news » diffusées sur certains médias à propos de l’empreinte écologique et sociale du véhicule électrique, Marc Muller et Jonas Schneiter sont partis enquêter sur le terrain, dans les mines du Congo, les salars du Chili ou une usine de recyclage des batteries en Belgique. Et ils montrent de manière magistrale comment des informations ont été manipulées par certains lobbys et groupes d’intérêt pour discréditer la voiture électrique.
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acheter un billet
Terres rares, cobalt, lithium, émissions de CO2, recyclage des batteries : la voiture électrique ne serait pas aussi verte qu’espéré. C’est du moins l’image qui est véhiculée depuis maintenant plusieurs années par bon nombre de médias. « À force de voir des infos à charge, j’ai décidé de vérifier par moi-même » explique Marc Muller, un producteur et journaliste de la RTS (Radio Télévision Suisse). Avec Jonas Schneiter et Zelda Chauvet, il a mené une enquête pendant 2 ans. En utilisant les grands moyens puisque leur recherche de la vérité les a menés jusqu’aux mines de cobalt du Congo, en passant par les salars du Chili – où est extrait le lithium – et par une usine de recyclage de batteries en Belgique. Ils ont aussi démonté complètement deux voitures, l’une électrique (Renault Zoé), l’autre à essence (Fiat Punto) dont ils ont analysé les pièces au microscope électronique.

Pas de terres rares dans les batteries

Première révélation : il n’y a pas de terres rares dans la Renault ZOE, ni dans la batterie, ni dans le moteur. En revanche, il y en a bien dans le pot catalytique de la Fiat Punto, comme dans ceux de la plupart des voitures thermiques.

Pour les visiteurs assidus d’Automobile Propre, ce n’est pas une surprise. En effet, dans une enquête publiée en février 2018, nous vous avions déjà expliqué qu’il n’y a pas de terres rares dans les batteries lithium-ion. Cette démonstration faite dans le film vient donc confirmer magistralement que le procès fait aux batteries des VE, lesquelles contiendraient des terres rares dont l’extraction serait extrêmement polluante et irrespectueuse des droits humains, est totalement injustifié. Malheureusement, bon nombre de journalistes peu scrupuleux ou peu sérieux continuent à propager cette fake news. Dans le film, Marc Muller s’est notamment rendu chez Guillaume Pitron, auteur du livre La guerre des métaux rares et il l’a interrogé sur la question. Devant la caméra, Guillaume Pitron a répété une nouvelle fois les contre-vérités qu’il propage sur toutes les chaînes.
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Enquête sur le lithium
Un autre élément présent dans les batteries est fortement décrié. Son extraction dans les déserts salés (« salars ») d’Amérique du Sud par pompage de saumures en profondeur ferait fuir les flamands roses et priverait d’eau potable les populations des alentours. Pour en avoir le cœur net, Marc Muller et son équipe se sont rendus dans le salar d’Atacama, dans le nord du Chili. Après avoir interrogé des habitants, des défenseurs de la nature, des ONG locales et des dirigeants de la société SQM, responsable de l’extraction, Marc Muller n’a trouvé aucune preuve formelle de la véracité des reproches faits à l’exploitation du lithium dans ces régions. « Le fait est qu’aucune étude ne prouve que ces pompages sont nuisibles à l’environnement, mais aucune ne démontre le contraire non plus », explique-t-il. Concernant les flamands roses, d’autres raisons peuvent expliquer leur raréfaction dans la zone : « Il y a eu des sècheresses terribles, entrecoupées de pluies diluviennes qui peuvent avoir provoqué leur déplacement vers des régions voisines », nous dit-il.

Cependant, Marc Muller a découvert une information intéressante communiquée par SQM : le lithium est en réalité un sous-produit, pour ne pas dire un déchet, issu de l’exploitation du principal élément extrait dans les salars, le potassium. La production de lithium ne consomme donc pas d’eau supplémentaire par rapport à celle qui est pompée pour l’obtention du potassium, lequel est très prisé pour la fabrication d’engrais.

Au passage, le film signale une autre information essentielle que nous avons récemment révélée dans un article du site revolution-energetique.com, le petit frère d’Automobile Propre : la majorité du lithium utilisé dans le monde et dans les batteries ne provient pas de ces salars d’Amérique latine, mais bien de mines situées en Australie dans lesquelles la technique d’extraction ne nécessite pas de pompage d’eau.

Cobalt : pas d’enfants dans les mines

Dans les mines de cobalt situées dans la République démocratique du Congo, aux alentours de Kolwezi, Marc Muller et son équipe ont enquêté sur la présence d’enfants. 50 à 60 % de la production mondiale de cobalt proviennent de cette région. Selon le constat des journalistes, le cobalt y est principalement extrait dans d’immenses mines industrielles. La plus importante est exploitée par la multinationale Glencore. Aucun enfant n’y travaille, pour une raison bien simple : la production, entièrement mécanisée, est réalisée par des machines géantes. L’exploitation d’enfants n’y serait donc d’aucune utilité. D’où viennent alors les photos dénonçant le travail d’enfants dans ces mines ? Réponse : des mines artisanales d’où sont issus 20 % du cobalt extrait dans le pays. La moitié d’entre elles sont légales et exploitées par des coopératives bien organisées et surveillées. Comme Marc Muller a pu le vérifier, aucun enfant n’y est utilisé. L’autre moitié sont des mines illégales. Des habitants et des familles pauvres creusent le sol, souvent dans leur jardin, à la recherche de minerai de cobalt dont la revente leur procure de maigres revenus leur permettant de survivre. Les autorités n’interviennent pas, car cette activité est souvent le seul moyen de subsistance de ces familles.

C’est dans ces petites mines familiales et illégales, lesquelles représentent à peine 5 % de la production mondiale de cobalt, qu’il est possible de photographier le travail d’enfants… puis de publier ensuite les images dans des reportages à sensation qui feront le tour du monde pour ternir la réputation des véhicules électriques et de leurs batteries.

Recyclage des batteries

Qu’en est-il enfin du sort des batteries en fin de vie ? Contrairement à la fausse rumeur qui circule, leur recyclage est non seulement possible, mais rendu obligatoire par une directive européenne. Les lecteurs d’Automobile Propre le savent depuis longtemps puisque nous avons déjà publié 2 reportages sur des usines de recyclage, l’une exploitée par la SNAM près de Lyon, l’autre par l’entreprise allemande Duesenfeld. Celle-ci a d’ailleurs mis au point une technologie peu énergivore dont l’impact sur l’environnement est particulièrement réduit.

Recyclage des batteries : de plus en plus vert

Marc Muller est allé en observer une autre, celle du groupe belge Umicore, située à Hoboken près d’Anvers. Ses conclusions sont conformes à ce que nous vous avions déjà expliqué : 95 % des composants des batteries sont recyclés, y compris le cobalt « qui peut être réutilisé à l’infini », précise le journaliste.

Une désinformation organisée
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Après la diffusion du film, nous avons pu assister à un débat « virtuel » auquel a participé l’aéronaute et l’écologiste suisse Bertrand Piccard. Ce fut notamment l’occasion de revenir sur une question déjà abordée dans le film : quelle est l’origine de tous ces mensonges et contre-vérités qui ternissent l’image verte des véhicules électriques ? « Des fausses informations sont notamment propagées par les lobbys du pétrole » pour qui le développement de l’électromobilité constitue une menace sérieuse, explique Marc Muller. Il cite notamment les frères Koch, deux magnats américains du pétrole. Nous vous en avions déjà parlé sur ce site en 2017 à l’occasion d’une vidéo intitulée « Les sales secrets des voitures électriques » qu’ils avaient financée et diffusée à l’époque.

« Certains constructeurs automobiles ont aussi cherché à discréditer la voiture électrique, pour gagner du temps », poursuit Marc Muller. « Les constructeurs européens ne croyaient pas vraiment au développement des véhicules électriques. Il a fallu le dieselgate pour avancer parce qu’ils ont perdu à cette occasion tout soutien politique. Ce contexte les a complètement chamboulés », nous confiait-il dans une récente interview. Particulièrement visé, Carlos Tavares, le patron de PSA n’a pas été épargné, ni dans le film ni pendant le débat qui a suivi. « Au fur et à mesure de nos investigations, nous avons remarqué que celui qui a le plus menti sur les véhicules électriques, c’est Carlos Tavares, le patron de PSA. Il a menti sur les véhicules électriques, sur l’impact des véhicules en général sur le climat. Alors qu’il était responsable à une époque du programme VE chez Renault ».


Rédaction: Bernard Deboyser
Source: Automobile Propre
Simon-Pierre Rioux et les membres du conseil d’administration de l’AVÉQ sont fiers de vous inviter à visionner l'avant-première de ce documentaire de 90 minutes jeudi 17 décembre 2020 à 19:00 suivi d’un webinaire avec une période Q&R avec les producteurs et des invités très spéciaux à la fin de la présentation. 

Prix: 12$CAD moins un rabais de 3$ pour les membres OR de l’AVÉQ (obtenez votre code promo dans le Portail membre)

Il est temps que la désinformation laisse la place à la réalité! Joignez-vous à nous le 17 décembre, invitez vos amis à accepter l’invitation. Déjà que le Québec est un chef de file dans l’électromobilité, donnons-nous des outils supplémentaires pour accélérer notre transition vers un futur sans émission.

Au plaisir de vous y rencontrer.

P.S. Plus de détails suivront
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Contribution: André H. Martel
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Fourre-tout du vendredi 28 août 2020

28/8/2020

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Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
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Incitatifs pour les véhicules électriques: un programme populaire
Les défenseurs des voitures électriques poussent Ottawa à investir plus d’argent dans son populaire programme pour encourager l’achat ou la location de véhicules zéro émission, car celui-ci est sur le point de manquer de liquidités plus d’un an avant l’échéance.
Mia Rabson
La Presse Canadienne

Le Droit
Quel avenir pour une filière du lithium au Québec?
Le projet consistant à développer une filière du lithium au Québec nécessitera environ 7 milliards au total, estime le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, selon lequel le gouvernement, qui cherche des investisseurs et serait disposé à investir lui-même, profitera d’une éventuelle décision de la cour sur le sort de Nemaska Lithium pour présenter sa vision d’avenir.
François Desjardins

Le Devoir
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Électrochoc dans la vente de vélos électriques
Pour le travail, les balades ou les emplettes, le vélo a connu un essor incontestable depuis le début de la pandémie. Surfant sur la vague, sa version à assistance électrique (VAE) s’est vendue comme des petits pains chauds. Rapide et permettant à l’usager d’avaler les kilomètres sans trop d’efforts, ce mode de transport actif convainc ses adeptes de délaisser leur voiture au quotidien.
Annabelle Caillou

Le Devoir
Québec réinvestit 300 millions de dollars dans Nemaska Lithium
Après que Pierre Fitzgibbon eut qualifié la structure de l’entreprise de « patente à gosse » la semaine dernière, le gouvernement du Québec – qui a déjà perdu des millions dans l’aventure – décide finalement de réinjecter 300 M$ dans le rachat de Nemaska Lithium.
Martin Jolicoeur

Journal de Montréal
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Oui, le vélo électrique est un sport !
Nouvelle étonnante : selon une étude de l’Université Brigham Young, les utilisateurs de vélos électriques font autant d’exercice que ceux qui pédalent sans assistance motorisée, mais ils ne réalisent pas eux-mêmes à quel point ils fournissent un effort considérable. Cela fait du vélo électrique un sport parfait pour ceux que l’activité physique rebute.
Louis Philippe Messier

24 Heures
Thetford : soutien financier aux propriétaires de véhicule électrique
La municipalité met en place un programme d’aide pour l’achat et l’installation d’une borne de recharge électrique à usage domestique.

Mon Thetford
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Legault craint que le lithium échappe aux Québécois
Le premier ministre du Québec, François Legault, s’inquiète que l’industrie du lithium, cette matière prisée des fabricants de batteries pour voitures électriques, passe aux mains d’intérêts exclusivement étrangers.
Martin Jolicoeur

Journal de Montréal
​Et pourtant, ils y ont cru...
Ils sont environ 25 000 petits investisseurs qui ont cru au potentiel de Nemaska Lithium au point d’y investir des sommes plus ou moins importantes. Ils ont tout perdu et se sentent aujourd’hui abandonnés.
Martin Francoeur

Le Nouvelliste
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La filière québécoise des batteries sous contrôle de Pallinghurst?
En l’espace de quelques jours, la firme britannique Pallinghurst a pris une position dominante dans les deux plus importants projets de minéraux stratégiques au coeur de la filière des batteries que le gouvernement du Québec veut développer.
Hélène Baril

La Presse.ca
St-Félix-de-Valois: de nouvelles bornes pour véhicules électriques
Deux nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques ont été inaugurées au centre Pierre-Dalcourt de Saint-Félix-de-Valois. Les bornes font partie du réseau du Circuit électrique.

Mon Joliette
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Contribution: André H. Martel
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Le coronavirus ralentit les efforts des États-Unis pour produire des minéraux pour véhicules électriques

26/3/2020

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La pandémie de coronavirus entrave les efforts des États-Unis pour produire du lithium, des terres rares et d'autres matériaux utilisés dans les véhicules électriques et les équipements de haute technologie, ce qui porte un coup dur au plan du président Donald Trump de restreindre le contrôle chinois du secteur des minéraux stratégiques.
Considérant que la pandémie a déjà tué près de 20 000 personnes dans le monde, les entreprises minières  américaines ont ralenti les travaux d'ingénierie, les examens environnementaux et les demandes de prêt.

"Nous devons simplement faire une pause", a déclaré Keith Phillips, directeur général de Piedmont Lithium Ltd. en Caroline du Nord.

Piedmont, Lithium Americas Corp et Ioneer Ltd, qui ont tous deux des projets dans le Nevada, ont déclaré qu'ils devaient maintenant faire face à des considérations techniques ou règlementaires qui pourraient repousser la construction de la mine.

La plupart des sociétés axées sur les minéraux stratégiques américains disposent d'importantes réserves de liquidités après les récentes acquisitions d'actions et d'obligations. Bien qu'aucun n'ait encore signalé un test positif chez le personnel, le virus a néanmoins créé une mentalité de bunker chez certains cadres.

«Le coronavirus pourrait entraîner des retards dans les projets», a déclaré Seth Goldstein, analyste des minéraux chez Morningstar. "Cela aide la Chine en ce moment."

La pandémie n'est que le dernier casse-tête de l'industrie du lithium, le prix du métal blanc ayant baissé de 37% au cours de la dernière année en raison de problèmes d'offre excédentaire, selon les données de Benchmark Minerals Intelligence.
«Les retombées économiques de l'épidémie freineront le développement de nouveaux projets», a déclaré Andrew Miller de Benchmark.

Alors que le gouvernement américain se concentre sur le coronavirus, des projets de terres rares sont mis en attente.

L'année dernière, le Pentagone a déclaré qu'il financerait les mines en utilisant le « Defense Production Act », qui donne aux militaires la possibilité de se procurer certains équipements. Trump a récemment envisagé d'utiliser la même loi pour stimuler la fabrication de fournitures médicales.

Mais maintenant, les développeurs américains de terres rares craignent que le virus ne retarde indéfiniment toute décision du Pentagone. La compagnie MP Materials, qui exploite la seule mine de terres rares aux États-Unis, reste opérationnelle, bien qu'elle dépende de la Chine pour le traitement final du minerai.

"Malgré le COVID-19, l'indépendance nord-américaine est nécessaire ", a déclaré Pat Ryan, président de UCore Rare Metals Inc, qui développe une mine de terres rares en Alaska.

Medallion Resources Ltd, ainsi que USA Rare Earth et Texas Mineral Resources Corp, une entreprise privée, attendent également la décision du Pentagone.

"Nous ne pouvons pas perdre de vue toutes les situations auxquelles nous devons faire face en cette période cruciale pour notre pays", a déclaré Paul Kern, un général à la retraite de l'armée américaine et membre du conseil d'administration de Rare Earth USA.

Euractiv​
Contribution: André H. Martel
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Le coronavirus menace le momentum des véhicules électriques

11/3/2020

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À ce jour, plus de 3 000 personnes sont mortes du coronavirus. Et nous ne savons toujours pas quels seront les dommages causés par le virus. Dans le même temps, le virus a un impact imprévu sur les technologies émergentes et les chaînes d'approvisionnement mondiales. Cela inclut les voitures électriques.
Les ventes de véhicules en Chine, le plus grand marché de véhicules électriques du monde, ont chuté en février. Selon les données préliminaires de la China Passenger Car Association, les ventes au détail de voitures particulières ont chuté de 80%.

Selon Reuters, les ventes de VÉ de BYD sont en baisse de 79,5% sur un an. Les ventes de février de BAIC BluePark, l'unité électrique du groupe public BAIC, ont diminué de 65,1% par rapport à il y a un an. Le mois dernier, les ventes du partenaire EV de Volkswagen, JAC, ont baissé de 63,4%.

Pendant ce temps, l'incertitude concernant le coronavirus a entraîné la chute des prix du pétrole. Cette baisse est la plus forte depuis la guerre du Golfe de 1991. Les prix à terme du pétrole sur le New York Mercantile Exchange ont flirté cette semaine avec 30 $ USD le baril.

Une huile moins chère et un gaz moins cher à la pompe signifient généralement une baisse d'intérêt pour les véhicules électriques. Les analystes pointent vers une baisse des prix du pétrole comme facteur de baisse des actions de Tesla cette semaine.

L'épidémie a également forcé la fermeture temporaire de la nouvelle usine de voitures et des magasins de Tesla à Shanghai et dans tout le pays.

La propagation du virus a coïncidé avec la saison des salons de l'auto du printemps 2020, où la prochaine génération de véhicules électriques aurait été présentée. Fiat a décidé de présenter quand même la nouvelle 500e la semaine dernière à Milan, juste avant que le gouvernement ne déclare une urgence nationale. Mais d'autres constructeurs automobiles ont plutôt fait des présentations en ligne.

La plupart des évènements sont annulés. General Motors a confirmé hier par courriel qu'elle annulait la présentation de la Cadillac Lyriq toute électrique, prévue le mois prochain. « Par prudence, nous avons pris la décision d'annuler la présentation de la Cadillac Lyriq à Los Angeles, en Californie, le 2 avril. Nous évaluons actuellement la situation et nous vous contacterons prochainement pour faire une mise à jour ».

L'impact du coronavirus s'ajoute aux malheurs créés par les tarifs de l'administration Trump sur les produits chinois, y compris un tarif de 25% sur les vélos électriques, les motos électriques, les scooters électriques et les planches à roulettes électriques. La pression a forcé la semaine dernière la compagnie Boosted Boards, l'un des principaux fabricants de planches à roulettes électriques, à licencier la plupart de son personnel .

L'impact le plus significatif pourrait être ressenti dans la chaîne d'approvisionnement des VÉ. De nombreux constructeurs automobiles sont déjà aux prises avec la fourniture de batteries de voitures électriques. La Chine est un leader mondial majeur du raffinage du cobalt, actuellement un ingrédient essentiel des batteries pour véhicules électriques. Un impact soutenu sur les installations de traitement de Cobalt pourrait affecter les coûts des véhicules électriques.

La majeure partie du lithium mondial provient de Chine. Les effets du coronavirus ont forcé le producteur chinois de lithium Ganfeng Lithium, qui fournit Tesla et Volkswagen, à augmenter ses prix, d’un peu moins de 10%.

Electrek​
Contribution: André H. Martel
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De combien de cuivre les véhicules électriques ont-ils besoin?

19/2/2020

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Lorsque nous pensons aux composants d’une voiture, nous pensons généralement coques, moteurs, pneus et aux garnitures intérieures. Nous oublions souvent que la voiture américaine moyenne contient environ 55 livres de câblage en cuivre. Une voiture électrique contient trois fois plus de cuivre à cause de ses rotors.
Pourquoi ce chiffre est-il si important pour nous? Eh bien, aujourd'hui, moins de 1% des véhicules dans le monde sont électriques. Cependant, ce nombre devrait monter en flèche d'ici 2040, on prévoit que plus de la moitié de toutes les nouvelles voitures seront électriques. Et plus de véhicules électriques signifie plus de cuivre.

Ce que cela signifie pour les voitures électriques à l'avenir​
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Comme Colin Hamilton, directeur général de la recherche sur les produits de base chez BMO Marchés des capitaux, l'a mentionné dans une entrevue, «vous ne pouvez pas avoir une révolution des véhicules électriques sans avoir une infrastructure en place». Ce que cela signifie essentiellement, c'est que nous ne pouvons mettre la charrue avant les bœufs si nous n’avons pas les éléments pour soutenir une majorité de voitures électriques, comme un réseau de bornes de recharge, ou suffisamment de cuivre, sinon il est difficile de planifier l'avenir.

Selon les données, cependant, on estime que la quantité de cuivre utilisée dans les véhicules électriques a été surestimée. De plus on croit que l’évolution des VÉ se fera à long terme, et la demande ne devrait représenter que 1.5% de la consommation mondiale de cuivre raffiné cette année, et ne devrait probablement pas dépasser 3% d’ici 5 ans, selon des investisseurs et des entreprises minières participant à la Conférence mondiale du cuivre cette semaine à Santiago du Chili.

L'analyste de BMO croit également que la demande de véhicules électriques augmentera considérablement une fois que nous aurons les installations pour les soutenir, comme plus de stations de recharge accessibles au public, également lorsque les mises à niveau nécessaires des réseaux électriques pour soutenir une forte augmentation de la consommation d'énergie auront été complétées. ​
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Le nombre de bornes de recharge aux États-Unis a atteint 57000 en 2018.
En fait, si nous commençons à prendre les mesures nécessaires, ce que nous envisagerions, c'est une transformation de l'infrastructure mondiale et non seulement des véhicules électriques. Et c'est ce qui affectera d'abord la demande mondiale de cuivre.

Un métal clé du futur
Les données publiées par l'International Copper Association confirment que nous aurons besoin de plus de 40 millions de bornes de charge au cours des 10 prochaines années, ce qui signifie l’utilisation de 100 000 tonnes de cuivre supplémentaires annuellement d'ici 2027. On prévoit également qu'un peu moins de trois millions de ces stations seront construites en Chine d'ici 2030.

Qu'est-ce que cela signifie pour le monde? Au cours de la prochaine décennie, les experts prédisent que la demande mondiale de cuivre pourrait atteindre cinq millions de tonnes. Dès que les véhicules électriques deviendront plus populaires et accessibles, c'est 11 000 000 tonnes de cuivre supplémentaires qui seront requis seulement pour les véhicules électriques!
​
Les voitures électriques devraient stimuler l’adoption de technologies propres, ce qui ferait augmenter la demande de cuivre de 10 à 15% d'ici 2030 . Parce que le cuivre et le lithium sont si étroitement liés dans les voitures électriques, cela implique que la demande de lithium devrait normalement augmenter de 80%. Cela pourrait cependant devenir préoccupant; selon BMO Marchés des capitaux, nous pourrions envisager un déficit d'approvisionnement de plus de 900 000 tonnes d'ici 2022. Cette conclusion est due à la détérioration des teneurs en minerai dans tous les principaux pays producteurs de cuivre et de lithium, du manque de nouvelles découvertes et de l'absence d'investissement dans l'exploration de ces métaux. Cela ne fait que souligner le besoin critique des sociétés d'exploration, car sans elles, nous ferons face à un grave manque d'approvisionnement à l'avenir.

Evrim​
Contribution: André H. Martel
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Terres rares et véhicules électriques : rétablissons les faits

29/11/2019

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0%. C’est le pourcentage exact de terres rares qu’on retrouve dans les batteries lithium-ion des véhicules électriques.
Pourtant, certains dont le journaliste Guillaume Pitron qui a écrit un livre intitulé « La guerre des métaux rares », affirment qu’il y a effectivement des terres rares dans les batteries des véhicules électriques.

Or, c’est complètement faux.

Que sont les « terres rares »?

Ce sont des minéraux aux noms exotiques : cérium, dysprosium, erbium, europium, gadolinium, holmium, lanthane, lutétium, néodyme, praséodyme, prométhium, samarium, scandium, terbium, thulium, ytterbium et yttrium. Les propriétés physiques des terres rares étant variées et des plus intéressantes (hautes conductivités thermique et électrique, magnétisme, luminosité, propriétés catalytiques et optiques), on les utilise dans une grande variété d’objets de tous les jours.

Selon Ressources Naturelles Canada « les éléments des terres rares (ETR) sont utilisés dans de nombreuses applications industrielles, notamment l’électronique, l’énergie, l’aérospatial, l’automobile et la défense. » La plus importante utilisation des terres rares (24%) se retrouve dans les aimants permanents qui sont une composante de nos téléphones cellulaires, nos téléviseurs, nos ordinateurs, nos automobiles, etc.

La deuxième plus importante utilisation de terres rares se retrouve dans les catalyseurs de craquage de produits pétroliers (21%).​
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​Si on retrouve parfois des terres rares dans certains moteurs de véhicules électriques, ce n’est pas le cas pour tous les modèles. Par contre, non seulement utilise-t-on des terres rares pour tous les systèmes antipollution de tous les véhicules à essence, mais on utilise aussi des terres rares pour le raffinage de produits pétroliers nécessaires pour propulser ces véhicules.

Malgré leur nom, les éléments constituant les terres rares ne sont pas si rares. Selon le ministère de l’énergie et des ressources naturelles, elles sont « aussi abondantes que le cuivre, le nickel, le zinc ou le plomb et plus abondantes encore que l’or, l’argent, le platine ou le palladium ».

La Chine est aujourd’hui le principal producteur de terres rares avec 88,6% de la production mondiale en 2017. Ce contrôle de la production crée de plus en plus de remous géopolitiques à cause de l’intérêt stratégique des terres rares pour l’industrie de l’électronique... et de l’armement. Bref, nous sommes en voie d’assister à l’émergence d’une nouvelle guerre économique qui passera graduellement du contrôle du pétrole à celui des terres rares.

Fait à noter, la Chine n’est vraiment pas un important producteur de ces minéraux qu’on retrouve dans les batteries lithium-ion des véhicules électriques.

Une image vaut mille... maux.
Lors d’une récente entrevue de M. Pitron à RDI Économie, l’image suivante d’un véhicule « électrique » (qui est plutôt un véhicule hybride) a été diffusée qui démontrerait supposément une grande utilisation de terres rares.
​
Or, en regardant de plus près cette image datant de 2011, on retrouverait ces terres rares dans :
​
  • L’additif au carburant diésel : Il n’y en a évidemment pas dans un véhicule électrique.
  • La pile NiMH : aucun constructeur automobile n’utilise de batterie NiMH pour ses véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Pratiquement tous en sont rendus à des batteries Lithium-Ion.
  • Le convertisseur catalytique : se retrouve dans tous les véhicules à essence et hybride, mais aucun véhicule 100% électrique.
  • Les petits moteurs électriques des accessoires du véhicule (lève-glace, essuie-glace, etc.) Cela se retrouve aussi bien dans des véhicules à essence que des véhicules électriques.
  • Le parebrise anti-UV, les vitres et miroirs, l’écran ACL et les capteurs des composantes qui n’ont rien à voir avec le fait que le véhicule soit électrique ou à essence.
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Le lithium et le cobalt : pas des terres rares
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Lors de la même entrevue, M. Pitron a affirmé le plus sérieusement du monde qu’on retrouvait dans les batteries des véhicules électriques des « terres rares » telles que le lithium, le cobalt et le cérium. Or, le lithium et le cobalt ne sont pas des terres rares et il n’y a pas de cérium dans les batteries lithium-ion.
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Un reportage de Daniel Breton

Le Journal de Montréal​
Contribution: André H. Martel
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Fourre-tout du vendredi 4 octobre 2019

4/10/2019

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Québec investit 80 millions dans les technologies propres
Électrification, captation du carbone, recyclage du plastique et réduction des gaz à effet de serre (GES) : Québec est prêt « à mettre de l’argent dans les entreprises québécoises qui veulent innover », a annoncé hier le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, avec un investissement de 80 millions dans les technologies propres.
Un reportage de :
Karim Benessaieh
À lire dans la Presse
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La Presse
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​Maxime Blanchette-Joncas estime que la région peut être un leader de l’économie durable
Le candidat du Bloc Québécois (BQ) dans Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, affirme que le Bas-Saint-Laurent possède tous les atouts nécessaires à une transition énergétique réussie et créatrice de richesses.
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L’Avantage
Electrify Canada : un nouveau réseau de bornes de recharge est lancé
Electrify Canada, un nouveau réseau de stations de recharge rapide implanté par Volkswagen au Québec, en Ontario, en Colombie-Britannique et en Alberta, a ouvert mercredi le premier de ses 32 emplacements prévus au centre commercial Toronto Premium Outlets de Halton Hills, en Ontario.
Article par Guillaume Rivard
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Le Reflet
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Lithium: Québec ne baisse pas les bras
Même après avoir bénéficié de dizaines de millions de dollars d’argent public, la filière du lithium n’a pas livré la marchandise, reconnaît le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, qui refuse de baisser les bras.
Julien Arsenault
La Presse canadienne
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Le Soleil
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​Urbains et branchés : réaliste ou utopique ?
Nous sommes plusieurs, avec le réchauffement climatique, à vouloir faire des gestes concrets afin de réduire notre empreinte environnementale. L’achat d’une voiture électrique en est sans contredit un ! Mais ce choix demande d’adapter ses habitudes, surtout lorsqu’on n’a pas de solution de recharge à domicile.
Iris Gagnon-Paradis
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La Presse
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Hausse fulgurante du nombre de véhicules électriques au Québec
La proportion de véhicules électriques dans le parc automobile québécois demeure sous la barre de 1 %, mais leur nombre a connu une explosion depuis cinq ans.
Tous les détails :
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TVA Nouvelles
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Une voiture électrique, ça s’entretient comment?
Invité à l’émission Le Guide de l’auto animée par Frédéric Mercier et Germain Goyer sur QUB Radio, Yves Racette a présenté différentes facettes entourant l’entretien des véhicules électriques.
Les details :
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Journal de Montréal
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Huit nouvelles bornes électriques installées
Les Caisses Desjardins de la région Centre-du-Québec annoncent l’installation de huit bornes électriques. Ces bornes sont installées sur les terrains des Caisses afin d’offrir aux utilisateurs d’une voiture électrique un accès élargi à l’alimentation en énergie au cours de leurs déplacements.
Communiqué
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La Nouvelle Union
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La Montérégie championne du nombre de voitures électriques
En un an, la Montérégie a connu une croissance de 83 % du nombre de voitures électriques et hybrides rechargeables alors qu’il y en avait 6 265 sur le territoire en 2018 contre 11 492 en 2019.
Un reportage :
Emilie Tremblay
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TVRS
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Hydro attend toujours le feu vert pour ses nouvelles bornes de recharge rapide
Hydro-Québec attend avec impatience la décision de la Régie de l’énergie portant sur le réseau de bornes de recharge rapide pour les véhicules électriques, la société d’État estimant que cela lui permettrait d’accélérer son déploiement au moment où les ventes de voitures poursuivent leur croissance.
Un reportage de :
François Desjardins
À lire dans :
​
Le Devoir
​
Contribution: André H. Martel
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Les États-Unis ont un problème de batterie dans la course à la suprématie de la voiture électrique

25/9/2019

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La pression des États-Unis pour contester la domination de la Chine dans la production et la vente de véhicules électriques présente au moins un maillon faible: la plupart des matières premières nécessaires à la fabrication des batteries sont extraites ailleurs.
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​Des entreprises chinoises et américaines ont beaucoup investi dans des projets d'extraction de lithium au Chili, en Australie et en Argentine, parmi les principaux pays producteurs du monde. Mais contrairement aux États-Unis, les entreprises chinoises ont également investi chez eux, la nation asiatique produisant près de huit fois plus de lithium que les États-Unis.

La question des matières premières fera l'objet d'une discussion lors d'une réunion à Washington le 2 mai prochain. Elle devrait amener les responsables gouvernementaux, les constructeurs automobiles, les sociétés minières et les consultants sur la nécessité de rationaliser le processus de délivrance de permis américain pour les nouveaux projets de lithium et les achats en stock.

"Cela fait des décennies que des installations de raffinage de lithium ont été construites aux États-Unis", a déclaré Eric Norris, président du lithium chez Albemarle Corp., le plus grand producteur mondial de minerai. "Tout nouveau projet prendra du temps à se développer, car les organismes de règlementation déterminent les autorisations requises, l'impact potentiel sur la communauté, etc."

Les États-Unis produisent seulement 1,2% du lithium mondial.

L'augmentation de la production locale de minéraux bruts serait la première étape vers la mise en place d'une industrie des batteries rechargeables concentrée jusqu'à présent en Asie. Les Etats-Unis ne contrôlent qu'environ 13% de la capacité de production mondiale de piles au lithium, et aucune croissance n'est attendue, selon BloombergNEF . La Chine contrôle maintenant environ les deux tiers de cette industrie et le BNEF prévoit une croissance d'environ 73% d'ici 2021.

La différence apparaît déjà dans les ventes. Environ la moitié des véhicules électriques dans le monde sont vendus en Chine, un chiffre à la hausse. Les ventes ont bondi de 150% au premier trimestre de 2018 par rapport à l'année précédente, selon le BNEF.
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"Vous ne pouvez pas construire un demi-million de batteries de véhicules électriques sans un approvisionnement sécurisé en plusieurs matières premières critiques", a déclaré Chris Berry, analyste des métaux pour batteries chez House Mountain Partners. "Si les États-Unis sont à la traîne dans la constitution de capacités en lithium ou en cathodes, le dynamisme de sa chaîne d'approvisionnement et sa compétitivité autour du nouveau thème de l'énergie seront menacés."

La société chinoise Jiangxi Ganfeng Lithium Co. a acquis 37,5% du projet de lithium Cauchari-Olaroz en Argentine, qui devrait commencer à produire en 2021. Tianqi Lithium Corp. a versé 4 milliards de dollars pour une participation de 24% dans Soc. Quimica & Minera de Chile et la même société font partie de la coentreprise Talison , qui contrôle la mine de lithium géante Greenbushes en Australie.

Les métaux nécessaires à la fabrication de piles rechargeables utilisées dans tous les domaines, pour la construction d’une Tesla au stockage d'énergie en passant par les iPhones, comprennent le graphite, le manganèse, le nickel, le cobalt et le lithium. Selon le US Geological Survey, les États-Unis importent au moins la moitié de chacun de ces besoins en métaux.
La réunion de cette semaine à Washington est organisée par Benchmark Mineral Intelligence , un consultant du secteur spécialisé dans la chaîne d'approvisionnement des batteries lithium-ion. Lors d'un témoignage devant le Congrès américain en février, le dirigeant de la société, Simon Moores, a averti que le rôle actuel des États-Unis dans la chaîne d'approvisionnement était en train d'être dépassé par la Chine. 

"Il n'y a aucune raison pour que les entreprises ne puissent pas mobiliser des capitaux, ni construire ni exploiter des mines de lithium aux États-Unis", a déclaré Berry. "Le processus d'autorisation peut être un peu plus long aux États-Unis par rapport à d'autres régions du monde, mais avec autant d'attention portée à la durabilité et à la transparence de la chaîne d'approvisionnement, les garanties environnementales sont indispensables".

Toutefois, la demande de lithium devant passer de plus de 300 000 tonnes par an à un million de tonnes d’ici 2025, les sociétés minières doivent croître rapidement et préfèrent le faire dans des pays qu’elles connaissent bien. Albemarle, la seule entreprise produisant du lithium aux États-Unis, a indiqué dans une réponse écrite aux questions qu'elle se concentrait sur l'expansion des opérations en Australie et au Chili.

Il est trop tôt pour se prononcer sur la viabilité ou le calendrier d'une expansion à Silver Peak, une mine produisant 6 000 tonnes de carbonate de lithium par an, a expliqué Albemarle's Norris. La société a mené à bien un programme d'exploration sur un site de roche dure à Kings Mountain, mais Norris l'a décrit comme un actif à long terme aux toutes premières étapes de l'évaluation.

Aux États-Unis, aucune mine de lithium ne devrait commencer à produire au cours des trois prochaines années et aucune production importante de lithium ne devrait toucher les marchés mondiaux dans les cinq prochaines années, selon Christopher Perrella, analyste des produits chimiques chez Bloomberg Intelligence.

Certaines petites sociétés minières cherchent néanmoins à construire de nouvelles mines à moyen et long terme. La société Lithium Americas Corp, une société basée à Vancouver, espère obtenir des permis pour son projet Thacker Pass au Nevada en 2020. La construction de la mine, d'une capacité de production annuelle initiale de 30 000 tonnes, pourrait débuter ses opérations l'année prochaine si la société peut lever les 581 millions de dollars nécessaires pour entreprendre son projet.

"Les défis sont d'attirer des capitaux et de démarrer le projet assez rapidement ", a déclaré Jonathan Evans, chef de l'exploitation. "Le marché des véhicules électriques et des batteries de stockage va vraiment se développer d'ici les cinq prochaines années, il est donc essentiel d'investir maintenant."

Bloomberg
Contribution: André H. Martel
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Le nombre de véhicules électriques sur la route devrait tripler d'ici deux ans, la Chine devenant le plus grand marché au monde

9/9/2019

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Les conclusions de l'Agence internationale de l'énergie, une institution qui conseille les pays industrialisés en matière de politique énergétique, illustrent la vitesse à laquelle le système de transport mondial s'oriente de plus en plus vers des carburants plus propres, alors que les gouvernements s’efforcent de limiter la pollution et les gaz à effet de serre.
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Une voiture Tesla Model 3 est exposée lors d'une rencontre avec les médias au salon automobile Auto China à Beijing en avril . Le parc mondial de véhicules électriques devrait plus que tripler pour atteindre 13 millions d'ici la fin de la décennie, contre 3,7 millions d'unités l'an dernier, selon l'Agence internationale de l'énergie. Photo: Reuters
Teslas et les Nissan Leafs deviendront probablement un phénomène beaucoup plus répandu sur les routes du monde au cours des deux prochaines années, a annoncé l'Agence internationale de l'énergie.

Le parc mondial de véhicules électriques (VÉ) devrait plus que tripler pour atteindre 13 millions de véhicules d'ici la fin de la décennie, contre 3,7 millions l'an dernier, selon un rapport publié mercredi par l'institution basée à Paris, créée pour conseiller les pays industrialisés sur leur politique énergétique. Les ventes devraient monter en moyenne de 24% chaque année jusqu'en 2030.

Les résultats illustrent la rapidité avec laquelle le système de transport mondial s'oriente vers des carburants plus propres, les gouvernements s'attachant à limiter la pollution et les gaz à effet de serre.

Le marché chinois des voitures électriques croît deux fois plus vite que celui des États-Unis.
Voici pourquoi Tesla et Nissan Motor possèdent parmi les véhicules électriques les plus connus sur le marché, mais les autres constructeurs automobiles, comme Volkswagen, General Motors et Audi, ont emboité le pas en annonçant la venue des dizaines de versions de leurs modèles électriques.
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Voici quelques-unes des principales conclusions du rapport de l'AIE:
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Les travailleurs inspectent les voitures électriques Baojun E100 dans une usine d'assemblage exploitée par General Motors et ses partenaires locaux à Liuzhou, une ville de la région autonome du Guangxi Zhuang en Chine, en novembre dernier. Photo: Reuters
1. La Chine restera le plus grand marché du monde.
Selon les estimations de l'AIE, les véhicules électriques devraient représenter plus du quart des véhicules vendus en Chine d'ici 2030, contre 2,2% l'an dernier. L'année dernière, plus de la moitié des ventes mondiales ont été réalisées en Chine, suivies des États-Unis.
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Le gouvernement chinois a mis en place un certain nombre de politiques pour encourager l’acquisition de véhicules électriques, dans le cadre d'un effort visant à réduire la pollution de l'air dans les villes saturées par le smog. L'année dernière, Pékin a défini des exigences minimales pour les constructeurs automobiles nationaux en matière de production de véhicules électriques via un système d'échange de crédits. Il a également prolongé le rabais de taxe de 10% accordé aux consommateurs jusqu'en 2020.
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Le Superchargeur Tesla au parc scientifique de Hong Kong à Tai Po. Photo: KY Cheng
2. Les véhicules électriques devraient réduire substantiellement la consommation d’énergie fossile.
Les voitures électriques seront de plus en plus alimentées par des centrales électriques, au lieu d'essence ou de diesel. Avec environ 130 millions de véhicules légers attendus sur les routes de la planète d'ici 2030, l'AIE estime qu'environ 2,57 millions de barils de pétrole par jour seront éliminés.

C'est à peu près ce que l'Allemagne utilise chaque jour. L'année dernière, la flotte mondiale de véhicules électriques a réduit la consommation d’énergie fossile de 380 000 barils par jour, environ la moitié de ce que la Belgique consomme.
Selon l’AIE, Bloomberg New Energy Finance estime que 2,23 millions de barils par jour seront retirés du marché par des véhicules électriques d’ici la fin de la prochaine décennie.​
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Une voiture Tesla Model 3 est exposée devant la Gigafactory de la société, qui produit des batteries pour le constructeur de voitures électriques, dans le Nevada, aux États-Unis. Photo: Reuters
3. Au moins 10 Super usines de batteries supplémentaires seront nécessaires
La demande de batteries devrait être multipliée par 15 d'ici 2030, principalement grâce à cause de toutes ces nouvelles voitures et les fourgonnettes électriques. Le marché en plein essor de la Chine devrait représenter la moitié de la demande mondiale, suivi de l'Europe, de l'Inde et des États-Unis.

Cela signifie que le monde aura besoin de beaucoup plus d'installations pour produire ces batteries, comme la Gigafactory construite par Tesla, dans le Nevada. Cette installation tire son nom du mot giga, qui signifie milliards. Elle peut produire des batteries d'une capacité de 35 gigawattheures sur une superficie de 4,9 millions de pieds carrés.​
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Le bus électronique BYD à Shenzhen. Photo: Xiaomei Chen
4. Les bus seront de plus en plus électriques.
Selon l'AIE, 1,5 million de bus électriques rouleront sur la planète d'ici 2030, contre 370 000 l'année dernière.
Près de 100 000 bus urbains électrifiés ont été vendus l'année dernière, dont 99% en Chine. La ville côtière méridionale de Shenzhen mène le peloton avec une flotte de bus entièrement électriques. Un certain nombre de villes de la région nordique européenne telles qu'Oslo, Trondheim et Göteborg ont également des bus électriques en service.​
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Un ouvrier montre un échantillon de carbonate de lithium traité provenant de la mine de Rockwood, le plus grand gisement de lithium actuellement en production, dans le nord du Chili. Le lithium, le «pétrole blanc», est à la base du développement du monde moderne. Il constitue un faible composant, mais il est irremplaçable pour les piles rechargeables, utilisé dans les appareils grand public tels que les téléphones et les voitures électriques. Photo: Reuters
5. La demande de cobalt et de lithium est en hausse.
Le cobalt et le lithium sont des minerais clés pour produire les batteries qui alimentent les véhicules électriques, ainsi que pour les composants électroniques, les téléphones intelligents ainsi que pour la production d’ordinateurs portables. La demande pourrait peut-être être multipliée par dix, mais les progrès technologiques et les ajustements apportés à la chimie des batteries pourraient également considérablement la réduire.
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Étant donné qu'environ 60% du cobalt dans le monde est extrait en République démocratique du Congo, où le travail des enfants est encore omniprésent, les fabricants de piles et accumulateurs doivent démontrer que leurs produits sont conçus et fabriqués de manière acceptable. Cela pourrait cependant constituer une incitation à abandonner les batteries lourdes de cobalt pour des produits plus socialement acceptables.
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South China Morning Post
Contribution: André H. Martel
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Fourre-tout du vendredi 23 août 2019

22/8/2019

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Activités et informations spécifiques aux électromobilistes québécois
Honda Clarity 2019 : si j’avais à en choisir une…
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Malgré le bien que j’avais lu au sujet de la Honda Clarity, son physique ingrat bloquait tout début de relation possible entre elle et moi. Mais ça, c’était avant de la conduire.

Article par Germain Goyer


À lire dans : Le Journal St-François​
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Le lithium, une vraie «mine d’or» pour le Québec, selon François Legault

SHERBROOKE, Qc — Le lithium est «un bijou» encore non exploité pour le Québec, selon le premier ministre François Legault.​
Dans un discours devant les jeunes caquistes réunis dimanche en congrès à Sherbrooke, M. Legault a rêvé d’un Québec qui exporterait ses batteries de lithium partout dans le monde et qui serait un chef de file en matière de transports au XXIe siècle.

Un reportage de : Patrice Bergeron, La Presse canadienne

À lire dans : le Journal Métro​
C’est la 11e Exposition de voitures classiques de Saint-Lambert, jeudi, 22 août 2019

Sur la rue Green, une partie de l’exposition est consacrée aux véhicules électriques grâce à la collaboration de l’Association des voitures électriques du Québec.

Auteur: FM 103,3​
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​COMMUNAUTAIRE. Huit ans déjà que se tient le Rendez-vous country de Saint-Michel-des-Saints.

Au cœur du village durant la fin de semaine de la fête du Travail, du 28 août au 1er septembre, cet évènement proposera spectacles country sous le toit de la patinoire, ainsi que plusieurs activités gratuites. ​
Durant la journée du samedi, des expositions d’artisans, des essais routiers avec propriétaires bénévoles offerts au public par l’Association des Véhicules Électriques du Québec en collaboration avec Nouveau Monde Graphite.

À lire dans : L’Action.com
Des bornes électriques maintenant accessibles à Shefford

La Municipalité du Canton de Shefford a fait l’acquisition de deux bornes de recharge pour véhicules électriques.​
Les autorités municipales ont pris cette décision afin de soutenir l’utilisation de véhicules électriques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l’air sur son territoire.
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Plus de détails sur : FM 105.ca
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Contribution: André H. Martel
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Les véhicules électriques alimentent la demande de lithium, impliquant des conséquences environnementales

11/6/2019

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Plus le monde se dirige vers un futur exempt de carbone,  plus d'avancées technologiques facilitent la transition vers les combustibles fossiles. Les transports et la production d'énergie sont deux secteurs qui ont désespérément besoin de réduire leurs émissions, et l'évolution des véhicules électriques et du stockage de batteries transforme rapidement les deux marchés. 
Le lithium, parfois appelé " le pétrole blanc", est un élément clé du stockage et, ces dernières années, la demande a explosé. Cette semaine, les organisateurs se réunissent au Chili, le pays disposant des plus grandes réserves de lithium au monde, à la 11ème Conférence "Lithium Supply & Markets" pour débattre des dernières avancées de l’industrie.
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Des stocks de carbonate de lithium et de sous-produits salins se trouvent à proximité d’une station d’épuration près d’un lac de saumure dans une mine de lithium Sociedad Química et Minera de Chile dans le désert d’Atacama, au Chili. Près des trois quarts des matières premières de lithium dans le monde proviennent de mines australiennes ou de lacs saumâtres du Chili, ce qui leur donne un avantage considérable auprès des clients qui se démènent pour acquérir des stocks. Les nations minières espèrent avoir des usines de raffinage et de fabrication qui pourraient aider à relancer les industries technologiques nationales. © 2019 BLOOMBERG FINANCE LP​
Les batteries à grande échelle en tant qu'option de stockage d'énergie renouvelable sur les principaux réseaux électriques ont pris de l'importance après qu'Elon Musk ait accepté le défi d'améliorer le réseau énergétique de l'Australie du Sud dans un délai de cent jours. Il n'a fallu que soixante-trois jours à Tesla pour construire une batterie lithium-ion de 100 MW, la plus grande au monde, capable de devenir la source d'énergie de secours de l'État en moins d'une seconde. Utilisant principalement les énergies renouvelables comme source d'énergie, la batterie a contribué à améliorer la viabilité des énergies renouvelables en Australie-Méridionale, en atténuant les problèmes d'intermittence de l'approvisionnement.

Cette méga batterie permet de stabiliser le réseau énergétique en cas de fermeture inopinée de centrales au charbon ou éoliennes. En décembre 2017, une importante génératrice alimentée au charbon dans l'État voisin de New South Wales a cessé ses opérations, privant le réseau de plus de 689 MW de capacité, cependant ces mégas batteries ont démarré en une seconde, évitant le blackout .

Le système de stockage a également réduit les coûts énergétiques pour les consommateurs australiens du sud. En achetant et en vendant de l'électricité en période de fluctuation de la demande, la batterie Tesla génère des revenus qui ont rapporté près de 1,4 million de dollars australiens (1 275 000 dollars CAD) après cinq jours d’opérations . En raison de sa flexibilité et de son amélioration par rapport aux options de stockage d'énergie actuelles, il a forcé de nombreuses entreprises de services publics à envisager l’utilisation future des batteries à grande échelle. Cependant, certaines questions en suspens menacent de limiter la croissance des piles au lithium.
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L’utilisation croissante des batteries au lithium pour stocker l’énergie a mis au jour l’un des aspects les plus salissants de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Pour manufacturer ces batteries, il est nécessaire de disposer d'une gamme de métaux de terres rares nécessitant une extraction minière lourde et une fabrication produisant des émissions de CO2 importantes. En outre, les composants principaux tels que le lithium, le nickel et le cobalt existent en une quantité limitée qui ne pourra probablement pas satisfaire aux demandes actuelles et futures pour des unités de batteries. Alors, quelles options sont disponibles pour aider à répondre aux besoins actuels et futurs, et comment peut-on réduire la pollution dans le processus?
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Un avion biplace électrique Avinor AS se trouve sur le tarmac en prévision de son vol inaugural à l'aéroport d'Oslo, en Norvège. L’industrie aéronautique norvégienne se prépare maintenant à passer à l’électricité avec des batteries au lithium. © 2018 BLOOMBERG FINANCE LP
Des études portant sur la durabilité des véhicules électriques indiquent que, compte tenu de la forte demande de véhicules électriques neufs, le secteur de l’automobile bénéficiera d’économies d’échelle et que plus on construira de voitures, plus le processus de fabrication se raffinera et deviendra moins polluant. Considérant que de plus en plus de batteries sont manufacturées pour ces véhicules électriques, cela devrait créer une industrie lucrative de recyclage, réduisant ainsi le besoin d'activités minières additonnelles.

D'ici 2025, la demande de lithium devrait augmenter pour atteindre environ 1,3 million de tonnes métriques de LCE (équivalent carbonate de lithium), soit cinq fois plus qu’aujourd'hui. Par exemple, le groupe Volkswagen envisage de lancer plus de 70 modèles de voitures électriques dans les 10 prochaines années, suivis par de nombreux autres constructeurs automobiles. Afin d'accroître l'offre de lithium pour répondre à l'essor de la demande en véhicules électriques, des sociétés telles que « Energy Exploration Technologies » (Energy X) travaillent à développer des technologies d'extraction directe révolutionnaires qui, espèrent-elles, permettront d'accroître les capacités de production des réserves de saumure existantes et des solutions auparavant non viables. Les nouveaux outils d’extraction de la société réduisent considérablement le prix de la production de lithium en optimisant le processus d'extraction et en augmentant les rendements.
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Les difficultés de l'industrie minière ont lourdement pesé sur le développement rapide des batteries. L'extraction de terres rares et de métaux lourds émet de grandes quantités de CO2 tout en ayant un impact notable sur l'environnement. La demande croissante de batteries pourrait conduire à la création de nouvelles mines de lithium en dehors des opérations actuelles en Australie, au Chili, en Chine et en Argentine.​
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Les visiteurs inspectent une piscine de saumure dans une mine de lithium de la Sociedad Química et Minera de Chile (SQM) sur la saline d'Atacama dans le désert d'Atacama, au Chili, le mercredi 29 mai 2019. Près des trois quarts des matières premières de lithium du monde proviennent de  mines en Australie ou des lacs saumâtres au Chili, ce qui leur donne un avantage considérable auprès des clients qui se démènent pour sécuriser des approvisionnements. Les nations minières espèrent avoir des usines de raffinage et de fabrication qui pourraient aider à relancer les industries technologiques nationales. Photographe: Cristobal Olivares / Bloomberg © 2019 BLOOMBERG FINANCE LP
Le recours à des sociétés minières responsables a également été recommandé comme un moyen de promouvoir des normes plus sûres qui réduiront les effets nocifs sur l'environnement et garantiront le respect de la législation du travail. Bien que ce ne soit pas une solution parfaite, il existe de nombreux moyens d’atténuer et de réduire l’impact des batteries destinées aux véhicules électriques.

Si la batterie Tesla en Australie-Méridionale et l’efficacité des véhicules électriques actuels continuent d’évoluer dans ce sens, les batteries au lithium joueront un rôle très important dans la création d’un monde exempt de carbone. Une étude récente montre que les États-Unis pourraient atteindre 80% de leurs besoins en énergie grâce aux énergies renouvelables, Cependant, nous devrons rapidement résoudre le problème d’infrastructures pour stocker l’électricité produite et le coût associé à sa mise en place qui devrait représenter un investissement d'environ 2 500 milliards de dollars.

De nombreuses entreprises en démarrage et plusieurs investisseurs majeurs cherchent également à développer une technologie innovante en matière de stockage de batteries susceptible de remplacer ou d’améliorer les batteries lithium-ion ou de trouver le moyen de les rendre plus efficaces et moins coûteuses. L'un de ces programmes, « Breakthrough Energy Ventures », financé par plusieurs milliardaires, dont Bill Gates, Jeff Bezos et Richard Branson, a comme objectif de trouver des solutions pour un avenir sans carbone grâce à des investissements de plus d'un milliard de dollars.

Le système de batteries sud-australien offre une nouvelle voie pour le stockage de batteries à grande échelle: un programme de remplacement progressif. Un tel programme utiliserait des sources d'énergie à faibles ou sans émissions de carbone, telles que le nucléaire, le gaz naturel l'énergie éolienne et l'énergie hydroélectrique, pour remplacer les besoins en énergie de base des combustibles fossiles. Le stockage de l'énergie fait clairement partie intégrante de notre avenir à faible émission de carbone et de nouvelles techniques seront nécessaires pour optimiser l'utilisation de nos ressources limitées en lithium.
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Forbes
Contribution: André H. Martel​
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Le projet de VW d’acquérir pour 50 milliards de dollars de batteries pourrait nécessiter une réorganisation suite à la réduction de production de Samsung

29/5/2019

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Ayant pour objectif de construire 22 millions de nouvelles voitures électriques sur 70 modèles d'ici 2030, Volkswagen est inquiet face aux approvisionnements en batteries. 
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Alors que de plus en plus de constructeurs automobiles planifient de construire de nombreuses voitures électriques, il semblerait que l’on ne réussisse pas à produire les batteries nécessaires pour alimenter toutes ces voitures, ce qui entraîne une pénurie de batteries, une concurrence accrue, des ventes limitées de certains modèles de véhicules électriques et potentiellement une hausse des prix.
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Bloomberg rapporte que le projet d’acquisition de batteries pour une valeur de 56 milliards $ pour tous les nouveaux modèles électriques de VW sont maintenant à risque maintenant que Samsung veut réduire son contrat d'approvisionnement avec le constructeur automobile à cause d’une mésentente sur le calendrier de livraison .
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Samsung devait fournir des batteries pour 200 000 VW électriques ou plus, basé sur l’hypothèse selon Bloomberg qu’il était question de batteries de 100 kilowattheures qui devaient être légèrement supérieures à celles de l’Audi e-tron qui viennent d’être commercialisées, et de la taille des batteries les plus performantes de Tesla. Étant donné que de nombreux nouveaux véhicules VW utiliseront des batteries plus petites de 48 kWh, le changement est susceptible d’impliquer beaucoup plus de voitures.

VW avait confirmé que Samsung serait son fournisseur pour ses modèles électriques qu’elle envisageait de construire en Europe, avec LG Chem, qui fournit des batteries pour l’Audi E-tron Quattro, et SK Innovation et pour d’autres marchés, elle collaborerait avec le groupe CATL (Contemporary Amperex Technology Co. Limited, une entreprise technologique chinoise). Les pénuries de batteries et les conflits entre VW et LG Chem ont eu une incidence sur la production d'e-tron dans l'usine d'Audi en Belgique et persistent depuis l'automne dernier.

Elon Musk, président-directeur général de Tesla, a également déclaré que les restrictions d'approvisionnement en batteries de son partenaire Panasonic constituaient une contrainte pour la production de son Model 3.

Un rapport publié en avril par Benchmark Minerals indiquait que les réserves de piles au lithium pourraient augmenter de 50% par an d’ici à 2023, ce qui pourrait améliorer la situation dans la mesure où il y aura disponibilité de matériaux.

L’année dernière, l’administration Trump a classé le lithium, le cobalt et d’autres matériaux pour les batteries de voitures électriques parmi les minéraux essentiels que les États-Unis ont besoin de développer sur leur territoire et pour lesquels ils espèrent accélérer les permis d’extraction.
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Après la Audi E-tron haut de gamme de VW, la prochaine voiture électrique de VW devrait être la ID 3, qui devrait être commercialisée à la fin de cette année.
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Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Les États-Unis ont un problème de batterie dans la course à la suprématie de la voiture électrique

30/4/2019

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La pression des États-Unis pour contester la domination de la Chine dans la production et la vente de véhicules électriques démontre certainement un maillon faible: la plupart des matières premières nécessaires à la fabrication des batteries sont extraites ailleurs.
Des entreprises chinoises et américaines ont beaucoup investi dans des projets d'extraction de lithium au Chili, en Australie et en Argentine, parmi les principaux pays producteurs du monde. Mais contrairement aux États-Unis, les entreprises chinoises ont également investi chez eux, la Chine produisant près de huit fois plus de lithium que les États-Unis.

​La question des matières premières fera l'objet d'une discussion lors d'une réunion à Washington le 2 mai. On devrait informer les responsables gouvernementaux, les constructeurs automobiles, les sociétés minières et les consultants sur la nécessité de rationaliser le processus de délivrance de permis pour les nouveaux projets de lithium et les achats en stock.

"Cela fait des décennies que des installations de raffinage du lithium ont été construites aux États-Unis", a déclaré Eric Norris, président du lithium chez Albemarle Corp, Le plus grand producteur mondial de minerai. "Tout nouveau projet prendra du temps à se développer, car les organismes de règlementation déterminent les autorisations requises en évaluant les impacts potentiels sur la communauté, etc." Les États-Unis produisent seulement 1,2% du lithium mondial
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L'augmentation de la production locale de minéraux bruts serait la première étape vers la mise en place d'une industrie des batteries rechargeables concentrée jusqu'à présent en Asie. Les Etats-Unis ne contrôlent qu'environ 13% de la capacité de production mondiale de piles au lithium, et aucune croissance n'est prévue, selon BloombergNEF . La Chine contrôle maintenant environ les deux tiers de cette industrie et le BNEF prévoit une croissance d'environ 73% d'ici 2021.

La différence apparaît déjà dans les ventes. Environ la moitié des véhicules électriques dans le monde sont vendus en Chine, un chiffre en hausse. Les ventes ont bondi de 150% au premier trimestre de 2018 par rapport à l'année précédente, selon le BNEF.

"Vous ne pouvez pas construire un demi-million de batteries de véhicules électriques sans un approvisionnement sécurisé en plusieurs matières premières critiques", a déclaré Chris Berry, analyste des métaux pour batteries chez House Mountain Partners. "Si les États-Unis sont à la traîne dans la constitution de capacités en lithium ou en cathodes, le dynamisme de sa chaîne d'approvisionnement et sa compétitivité sont menacés."

La société chinoise Jiangxi Ganfeng Lithium Co. a acquis 37,5% du projet de lithium Cauchari-Olaroz en Argentine, qui devrait commencer à produire en 2021. Tianqi Lithium Corp. a versé 4 milliards USD pour une participation de 24% dans Soc. Quimica & Minera de Chile et la même société fait partie de la coentreprise Talison, qui contrôle la mine de lithium géante Greenbushes en Australie.

Lors d'un témoignage devant le Congrès américain en février, le dirigeant de la société, Simon Moores, a averti que le rôle actuel des États-Unis dans la chaîne d'approvisionnement était en train d'être dépassé par la Chine.

"Il n'y a aucune raison pour que les entreprises ne puissent pas mobiliser des capitaux, ni construire ni exploiter des mines de lithium aux États-Unis", a déclaré Berry. "Le processus d'autorisation peut être un peu plus long aux États-Unis par rapport à d'autres régions du monde, mais avec autant d'attention portée à la durabilité et à la transparence de la chaîne d'approvisionnement, les garanties environnementales sont indispensables".

Toutefois, la demande de lithium devant passer de plus de 300 000 tonnes par an à un million de tonnes d’ici 2025, les sociétés minières doivent croître rapidement et préfèrent le faire dans des pays qu’elles connaissent bien. Albemarle, la seule entreprise produisant du lithium aux États-Unis, a indiqué qu'elle se concentrait sur l'expansion des opérations actuelles en Australie et au Chili.

La révolution des véhicules électriques alimentera la demande mondiale pour le minerai. Il est trop tôt pour se prononcer sur la viabilité ou le calendrier d'une expansion à Silver Peak, une mine produisant 6 000 tonnes de carbonate de lithium par an, a expliqué Albemarle's Norris. La société a mené à bien un programme d'exploration sur un site de roche dure à Kings Mountain, mais Norris l'a décrit comme un actif à long terme aux toutes premières étapes de l'évaluation.

Aux États-Unis, aucune mine de lithium ne devrait être ouverte au cours des trois prochaines années et aucune production importante de lithium ne devrait toucher les marchés mondiaux dans les cinq prochaines années, selon Christopher Perrella, analyste des produits chimiques chez Bloomberg Intelligence.

Quelques petites sociétés minières cherchent néanmoins à construire de nouvelles mines à moyen et long terme. La société basée à Vancouver Lithium Americas Corp espère obtenir des permis pour son projet Thacker Pass au Nevada en 2020. La construction de la mine, d'une capacité annuelle initiale de 30 000 tonnes, pourrait débuter l'année prochaine si la société peut lever les 581 millions nécessaires pour la construire.
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"Les défis sont de plus en plus présents et il faut assez rapidement attirer des capitaux", a déclaré Jonathan Evans, chef de l'exploitation. "D’Ici trois à cinq ans, le marché des véhicules électriques et des batteries de stockage stationnaires va vraiment exploser, il est donc essentiel d’investir maintenant."
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Bloomberg
Contribution: André H. Martel
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