Saint-Jérôme, le 5 avril 2023 – Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, l’honorable Steven Guilbeault, était de passage dans les Laurentides afin de présenter les cinq nouveaux crédits d’impôt à l’investissement durable, prévus dans le budget 2023-2024. L’Institut du véhicule innovant (IVI), affilié au Cégep de Saint-Jérôme, était un site de choix pour cette annonce, témoignant ainsi de la place importante que nos institutions jérômiennes occupent sur la scène nationale, entre autres, et dans le secteur de l’environnement, de la lutte au changement climatique et des technologies vertes.
La recherche, l’innovation et le développement durable sont des secteurs d’activités au cœur de la mission du Cégep de Saint-Jérôme, et ce, depuis de nombreuses années. En effet, cet établissement d’enseignement supérieur offre une expertise unique dans plusieurs domaines, celui des transports innovants avec l’IVI et celui des matériaux composites grâce également au Centre de développement des composites du Québec (CDCQ). Le CDCQ travaille, quant à lui, à des projets de recherche en matériaux composites afin d’accompagner nos PME vers des approches économiquement efficaces et écologiquement responsables. Rappelons également que le Cégep de Saint-Jérôme est le seul Collège en Amérique du Nord à offrir une attestation d’études collégiales en Technologie des véhicules électriques et un diplôme d'études collégiales en Technologie du génie des matériaux composites. Le Collège rayonne au niveau régional, national et international par ses actions concrètes qui conjuguent avancées technologiques, savoirs, formations, création d’emplois et développement économique, toujours dans le secteur de l’environnement et du développement durable. Ce qu’ils ont dit : « Nous sommes ravis de compter sur l’appui du gouvernement fédéral dans le déploiement d’initiatives qui nous permettront de poursuivre nos activités de recherche et de soutien technologique et de contribuer à l’avancement socioéconomique de notre communauté. Depuis plusieurs années, de nombreuses collaborations ont été développées avec nos entreprises et avec les différents gouvernements, témoignant ainsi de nos aspirations stratégiques et de l’impact de notre expertise dans le développement technologique et la croissance économique du Québec et du Canada. » - Nadine Le Gal, directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme « Notre équipe est engagée dans la conception de solutions et de technologies qui visent à alléger l'impact environnemental, notamment dans le secteur des transports, et qui visent à continuer à décarboner l'ensemble de notre économie dans les années à venir. La stratégie du gouvernement du Canada facilitera certainement la mise en valeur des nouvelles technologies auprès des entreprises et du grand public ainsi que leur émergence. » - François Adam, directeur de l’Institut du véhicule innovant « Sur le territoire de la MRC, de grandes entreprises se démarquent dans le domaine de l’innovation et du développement durable, notamment, dans le secteur du transport innovant. Nous disposons de l’espace, des infrastructures, de la vision stratégique et des partenaires pour positionner la région comme un acteur clé dans cette industrie en pleine émergence. Le gouvernement fédéral est un partenaire essentiel dans le développement propre de notre région et nous sommes à même, encore une fois, de le constater aujourd’hui. » - Xavier-Antoine Lalande, préfet de la MRC de La Rivière-du-Nord et maire de Saint-Colomban -30- À propos du Cégep de Saint-Jérôme Fondé en 1970, le Cégep de Saint-Jérôme offre 28 programmes de formation préuniversitaire et technique ainsi que 14 attestations d’études collégiales, dans ses trois campus situés au cœur des Laurentides. Deux centres collégiaux de transfert de technologie (CDCQ et IVI) lui sont également affiliés. Par ses activités pédagogiques et de recherche, le Cégep de Saint-Jérôme contribue depuis plus de 50 ans au développement de la société et des personnes qui la composent. Mentionnons que le Collège emploie quelque 800 employés et accueille annuellement plus de 6500 étudiants au secteur régulier ainsi qu’à la formation continue et aux entreprises. Depuis sa création, le Cégep de Saint-Jérôme a enrichi le Québec de plus de 35 000 diplômés. À propos de l’Institut du véhicule innovant (IVI) – www.ivisolutions.ca L’IVI s’est illustré comme la référence pour l’avancement de la recherche appliquée et du développement de technologies de véhicules diminuant l’empreinte écologique du transport. Cumulant 20 ans d’expérience dans le développement de prototypes de véhicules électriques de toutes sortes, l’IVI est un accélérateur d’innovation aidant l’industrie québécoise à se positionner rapidement dans un marché en pleine croissance. L’IVI travaille également à la recherche et au développement des systèmes de navigation et d’aide à la conduite pour les véhicules autonomes destinés notamment à l’industrie automobile, agricole et industrielle. Constitué en OBNL, l’IVI détient un statut de Centre collégial de transfert de technologie affilié au Cégep de Saint-Jérôme et reçoit un support financier du ministère de l’Enseignement supérieur (MES), du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI), du CRSNG et de la Ville de Saint-Jérôme. À propos du Centre de développement des composites du Québec (CDCQ) Le Centre de développement des composites du Québec est un centre collégial de transfert de technologie affilié au Cégep de Saint-Jérôme qui mène différentes activités de recherche et de développement. Membre des réseaux Synchronex et Tech-Accès Canada, il est considéré comme un centre d’accès à la technologie (CAT) du Canada, depuis mars 2020. Reconnu pour son expertise unique, il offre des services de transfert de technologie aux entreprises de l’industrie, en plus de mener des projets de développement technologique et d’amélioration des processus de fabrication afin de mieux répondre aux besoins du marché. Mentionnons que le CDCQ est supporté par le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI), le ministère de l’Enseignement supérieur (MES) ainsi que le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG). Source (Cégep de Saint-Jérôme et IVI) : Élisabeth Émond, Directrice des communications et des ressources informationnelles eemond@cstj.qc.ca Source (ministre de l’Environnement et du Changement climatique) : Kaitlin Power, Secrétaire de presse Kaitlin.power@ec.gc.ca
Contribution: André H. Martel
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L’Institut du véhicule innovant (IVI) est heureux d’annoncer qu’une subvention de 1 245 560 $ vient de lui être accordée pour mener à bien son projet « Flotte Rechargeable – Camions lourds », qui lui permettra de faciliter la transition énergétique des industriels et des municipalités quant à leur parc de véhicules lourds. Le projet « Flotte Rechargeable – Camions lourds » est soutenu financièrement dans le cadre d’Action-Climat Québec, un programme du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques découlant du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. Après avoir réalisé un projet d’intégration de voitures électriques dans les parcs privés et municipaux au Québec, c’est vers le marché de l’industrie du camion lourd que l’IVI se tourne. Bien que le changement vers l’électrification des véhicules lourds dans les entreprises puisse paraître plus difficile, il aura un impact important sur la réduction des GES, d’autant que le transport routier de marchandises est un service essentiel qui ne peut pas être contourné. Ce projet, qui vise à faciliter les changements de comportements et de pratiques pour encourager l’adoption d’une nouvelle technologie, va permettre d’outiller les gestionnaires de flottes de véhicules lourds et les aider à prendre une décision éclairée quant à l’électrification de leur parc. Il se déclinera en trois volets, échelonnés sur 36 mois. Le premier volet sera consacré à l’organisation par l’IVI de 8 ateliers régionaux, à échelle du Québec, qui seront dispensés à un public de gestionnaires de flottes de véhicules lourds issus d’une centaine d’entreprises, organisations ou municipalités. Ces rencontres permettront de les éclairer sur l’ensemble des considérations associées à un projet d’électrification et seront l’occasion pour eux de faire l’essai de camions électriques. Lors du second volet, 30 entreprises auront l’opportunité de faire analyser leurs données d’utilisation et seront guidées pour amorcer leur transition. Enfin, le troisième volet permettra à 5 entreprises de faire l’essai pendant un mois d’un camion électrique dans leurs flottes. "L’Institut du véhicule innovant va, par son projet «Flotte rechargeable – Camions lourds», faciliter le virage électrique dans les entreprises, en travaillant de concert avec ses partenaires de l’industrie. Nous allons informer, outiller et former gratuitement les propriétaires et exploitants de véhicules lourds pour les aider à électrifier leur flotte, en plus d’offrir la démonstration de camions électriques en contexte d’opérations réelles." François Adam, ing., directeur général de l’Institut du véhicule innovant. Pour mener à bien ce projet, l’IVI va pouvoir compter sur une forte collaboration de la part de ses partenaires de l’industrie du transport. Ceux-ci vont agir à titre d’experts et fournir un portait fidèle du domaine, de ses connaissances, ses enjeux et ses besoins, en plus de prêter des camions électriques pour les ateliers de « ride&drive » et les phases de démonstration. Les informations clés et les points de vue de ces partenaires seront hautement utiles à l’IVI, qui sera en mesure de proposer des solutions adaptées à la réalité et aux besoins des industriels. Ainsi, l’IVI poursuit son objectif d’abaisser les barrières à l’adoption des véhicules électriques dans les parcs de véhicules du Québec, initié avec l’expérience du projet Flotte Rechargeable, qui avait été soutenu financièrement dans le cadre d’Action-Climat Québec en 2017. Au total, pas moins de 30 entreprises réparties dans la province et plus de 300 employés avaient participé aux essais. À terme, 63% des entreprises avaient changé leur pratique et adopté des véhicules électriques. Nous pouvons donc affirmer qu’un tel projet de sensibilisation nationale apporte des résultats concrets et qui perdurent, ce qui donne beaucoup d’espoir pour la suite. IVI
Contribution: André H. Martel
Christine Beaulieu porte-parole de Roulons Électrique rencontre Stéphane Pascalon chef de programme chez L’Institut du Véhicule Innovant.
L’Institut du Véhicule Innovant travaille en collaboration avec des municipalités, organismes scolaires mais également avec des entreprises privés comme Québecor. Selon Stéphane Pascalon, les mêmes avantages sont offerts aux organismes ou entreprises qu’aux particuliers sauf que ceux-ci sont amplifiés. Ils peuvent bénéficier des mêmes incitatifs gouvernementaux pour les véhicules légers alors que des programmes d’écocamionnage s’appliquent ou des programmes spéciaux d’acquisition de technologie.
Contribution: André H. Martel
En novembre dernier, le ministère de l’Économie et de l’Innovation octroyait une aide financière de 12,7 M$ au Cégep de Saint-Jérôme pour la construction du nouveau bâtiment de l’Institut du véhicule innovant (IVI). Après presque un an à élaborer ce futur espace unique d’innovation au Canada, en collaboration avec le Cégep de Saint-Jérôme et la Ville de Saint-Jérôme, l’IVI est très fier de dévoiler enfin les premières images.
Conçu par les firmes d’architectes BGLA et Atelier Idea ainsi que par la firme d’ingénierie GBi, la nouvelle construction se veut à l’image de l’IVI, c’est-à-dire innovante. Regroupant toutes les activités de l’organisation sous un même toit, ce nouvel espace permettra à l’IVI de poursuivre sa croissance et de mieux répondre à la demande grandissante des entreprises québécoises qui souhaitent être soutenues dans la filière du véhicule électrique et intelligent. Un bâtiment misant sur le développement durable Le nouvel édifice de 2650 m2 prendra la forme de deux bâtiments reliés par des passerelles reproduisant de façon architecturale le logo. Sa structure sera constituée principalement de bois massif laissé apparent combiné à de l’acier et du béton. Afin de maximiser l’efficacité énergétique de la nouvelle construction, les experts ont choisi d’utiliser l’approche solaire passive ainsi que la géothermie. C’est pourquoi l’architecture fera place à une fenestration généreuse concentrée principalement au sud. Fait intéressant, le contrôle de la surchauffe et de l’éblouissement sera assuré par une combinaison de brise-soleils architecturaux et d’arbres feuillus stratégiquement localisés. De plus, les revêtements extérieurs sélectionnés nécessiteront peu d’entretien et seront, dans la mesure du possible, produits localement. Le directeur général de l’IVI, François Adam, ing. est très fier du résultat. « Les architectes et ingénieurs qui collaborent à ce projet ont bien compris l’essence de ce qui anime l’IVI, plaçant le développement durable au cœur du concept. De plus, nos futurs locaux seront à l’image des membres de notre équipe c’est-à-dire innovants et éclairés. J’ai tellement hâte de voir l’équipe y emménager, car cet espace permettra à l’IVI de s’attaquer à davantage de projets et d’augmenter encore plus notre impact sur l’industrie du véhicule électrique, autonome ou connecté » Le Cégep de Saint-Jérôme est également emballé par ce projet. « Audace et durabilité, deux concepts qui sont profondément ancrés dans l’ADN du Cégep de Saint-Jérôme, si bien qu’ils constituent des aspirations-phares de son Plan stratégique. Deux concepts qui transpirent également dans ce beau projet qu’est l’agrandissement de l’Institut du véhicule innovant! Avec ce nouveau bâtiment, l’IVI et le Cégep de Saint-Jérôme auront les moyens de leurs ambitions, soit de demeurer un leader en matière d’innovation au Québec! », fait valoir Nadine Le Gal, directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme. Même son de cloche de la part de la Ville de Saint-Jérôme. « La Ville de Saint-Jérôme est heureuse de céder un terrain pour ce projet et ainsi de contribuer à la croissance de l’Institut du véhicule innovant en collaboration avec le Cégep de Saint-Jérôme. C’est en unissant nos forces que nous serons en mesure de répondre adéquatement aux grands défis de notre temps comme ceux des changements climatiques. Dans un souci de développement durable, il est essentiel de faire preuve d’audace et d’innovation. Cité de possibilités, Saint-Jérôme est fière de pouvoir compter sur des leaders comme l’IVI qui font rayonner la ville à grande échelle », mentionne Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme. Une première pelletée de terre au printemps 2021 Le bâtiment sera érigé sur le terrain cédé par la Ville de Saint-Jérôme, situé sur la rue Claude-Audy dans le quartier industriel. L’appel d’offres pour la construction sera lancé en décembre prochain et la première pelletée de terre se fera au printemps 2021. L’IVI prévoit inaugurer son nouveau centre d’innovation à l’été 2022. Source : IVI IVI
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
À la suite de la pandémie de la COVID-19, les gouvernements du monde entier investiront massivement dans la relance économique et définiront des politiques pour cette reprise. Avec tous les secteurs des combustibles fossiles en déclin, quel meilleur moment pour faire la transition vers une économie verte?
Et quel meilleur moment pour que le gouvernement fédéral élabore une stratégie nationale pour les véhicules électriques?
Le Canada possède un important secteur de véhicules électriques, principalement au Québec, et les débuts d’une relance de l'industrie des VÉ en Ontario. Le secteur canadien actuel des véhicules électriques couvre l'ensemble de l'écosystème, comme les autobus scolaires, les camions, les autobus urbains, les groupes motopropulseurs, les batteries et les matières premières ainsi que les infrastructures de recharge. Cette industrie étant soutenue par des capacités de recherche de classe mondiale. Mais l'approche fragmentaire n'a aucun sens lorsque nous sommes confrontés à 400 fabricants dans le domaine des véhicules électriques en Chine. Au Québec, il y a 147 entreprises de VÉ, qui emploient environ 6 000 personnes . Parmi les débouchés pour le Canada, on peut mettre de l’avant des mesures législatives semblables à la Chine et à l'Union européenne, le marché de véhicules les plus important sur la planète et les troisième en importance, forçant une transition vers les véhicules électriques d'ici quelques années. Et une fois que les constructeurs automobiles mondiaux auront pris le taureau par les cornes, après avoir amorti leurs pertes sur leurs investissements, pour participer au changement le plus radical de l'industrie en un siècle, les VÉ montés sur des plateformes de véhicules nouvellement conçues seront disponibles partout dans le monde. Traditionnellement, le Canada a cloné des initiatives américaines pour réduire la consommation de carburant des véhicules, dans le cadre d'un marché nord-américain intégré. Pourtant, s'il y a une chose que nous avons appris de la crise du COVID-19, c'est que le Canada doit devenir plus autonome. Pour participer à cette transition mondiale du VÉ, le Canada doit regarder vers l'est et l'ouest plutôt que vers le sud. L'industrie canadienne des véhicules électriques a déjà des liens avec la Chine et l'Europe. Le secteur de la fabrication de VÉ au Canada Un acteur clé du secteur des véhicules électriques au Québec est Dana TM4. Hydro-Québec détient une participation de 45% dans la coentreprise avec Dana, une entreprise de l'Ohio. L'entreprise possède des capacités de fabrication de transmission électrique et hybride à Boucherville, où elle produit 5 000 moteurs de VÉ par an, principalement pour l'exportation vers la Chine. Elle possède également une coentreprise 50/50 en Chine avec Prestolite E-Propulsion Systems, un fournisseur de camions et d'autobus pour la Chine et des membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est. Un des utilisateurs de la technologie d'entraînement direct électrique TM4 est la compagnie Lion de St-Jérôme, au Québec, l'un des pionniers de la fabrication d'autobus scolaires électriques. Ses bus proposent des options d’autonomie de 90, 120 et 150 kilomètres. Lion compte environ 600 sous-traitants, dont 25% viennent du Québec . Début 2020, 300 autobus scolaires Lion roulaient déjà sur les routes. En juillet 2019, Lion a remporté un contrat en Californie pour 200 autobus scolaires électriques à livrer d'ici 2021. Et d'autres gros contrats semblent vouloir se concrétiser. Lion Electric est sur le point de lancer un camion électrique, le Lion8, en 2020. En mars 2019, le gouvernement du Québec a injecté 8,6 millions de dollars dans l'entreprise. Une première commande porte sur un projet pilote pour la Société des alcools du Québec, avec possibilité d'achat futur. Dans l'avenir immédiat, on développe et on produit des camions à ordures / recyclage Lion8 en collaboration avec Boivin Évolution , des camions de pompiers, des camions à outils, des modèles de grues à girafes et des ambulances . Les partenaires incluent les ambulances Demers et Posi- + Technologies de Victoriaville, le deuxième plus gros fabricant de camions-grues à girafes en Amérique du Nord. Lion collabore également avec Fourgons TRANSIT, Systèmes PRAN et MAXIMETAL. Les autres fabricants d'autobus urbains électriques au Canada sont Nova Bus, propriété de Volvo, et la compagnie chinoise BYD, installée à Newmarket, en Ontario. Depuis janvier, la Société de transport de Montréal (STM) utilise sept modèles avec pantographes Nova Bus LFSe + électriques avec un potentiel de 600 km d'autonomie sur son parcours Monk n ° 36. Les pantographes se déploient automatiquement en présence d'un bus via WiFi. Au cours de 2020, la STM prendra livraison de quatre autres véhicules Nova Bus entièrement électriques pour l'itinéraire Monk, ce qui rendra l' itinéraire entièrement électrique . La transmission LFSe + est de Dana TM4. Soutenant les plans des autorités de transport en commun de Montréal, Laval (STL) et Longueuil (RTL), le plan du gouvernement du Québec prévoyait à l'origine que tous les achats d'autobus urbains soient électriques d'ici 2025 . Mais le gouvernement du Québec accélère le calendrier en soutenant dans l’ordre de 95% des subventions permettant l’élimination des autobus fonctionnant uniquement au diesel ou à l'essence. En Ontario, l' usine BYD de Newmarket a annoncé la livraison de ses deux premiers bus électriques zéro émission à la Toronto Transit Commission, dans le cadre d'une commande totale de la TTC pour 10 de ses bus K9M de 40 pieds. Le New Flyer de Winnipeg est également un fabricant canadien d'autobus électriques, mais malheureusement les bus électriques New Flyer Xcelsior sont fabriqués en Alabama dans son usine Vehicle Innovation Center. Magna International en Ontario est actuellement bien positionné pour produire des véhicules électriques de tourisme au Canada. Magna a conclu un partenariat avec le chinois BAIC pour reprendre Beijing Electric Vehicle Co. Ltd., une filiale de BAIC. Au canada nous avons aussi des compagnies qui se spécialisant dans la reconversion des camions à combustible fossile en véhicules électriques. La start up Nordresa était un de ces spécialistes en reconversion. L'entreprise avait la capacité d'attirer les fabricants de camions avec ses solutions clés en main, mais comme elle n'a pu obtenir aucun soutien financier du gouvernement du Québec ou du gouvernement fédéral, Nordresaw a été vendue en août 2019 à la firme américaine Dana . EcoTuned , une entreprise de Varennes a récemment remporté un contrat avec Vidéotron pour convertir 200 camions. Vidéotron devrait éventuellement acheter 700 nouveaux camions électriques. Un aperçu de l'infrastructure de recharge des véhicules électriques au Canada La plus grande concentration de bornes de recharge en Amérique du Nord est celle du Circuit électrique ADDÉnergie financée par Hydro-Québec - 2 300 unités au début de 2020. De ce nombre, il y a 225 bornes de recharge rapide . ADDÉnergie , une entreprise québécoise de Shawinigan fabrique des bornes de recharge sous la marque Flo et possède son propre réseau Flo. En plus d'un vaste réseau Flo au Québec, des stations Flo se retrouvent au Nouveau-Brunswick et en Colombie-Britannique. Aux États-Unis, Flo va installer 100 stations à New York et a récemment acheté 125 stations à Los Angeles. En février, Flo exploitait plus de 5 500 stations commerciales, dont 225 chargeurs rapides. En 2019 Les ventes de bornes de recharge maison de Flo s'élevaient à environ 25 000 unités. Elmec de Shawinigan, au Québec, est un concurrent dans les infrastructures de recharge de véhicules électriques. Elle propose également un véhicule robotisé agricole entièrement électrique. Ce qui se passe ici dans la recherche de VÉ L' Institut de véhicule innovant (IVI) est le pilier de la recherche et du développement derrière de nombreuses entreprises déjà mentionnées . IVI a participé au développement des premiers autobus scolaires électriques Lion, du véhicule à vide Exprolink-Madvac et du véhicule agricole robot électrique Elmec. Le centre d'excellence en mobilité électrique d'ABB, un siège mondial ayant nécessité un investissement de 90 millions de dollars à Montréal, se concentre sur des solutions d'infrastructure de VÉ sur mesure. Le Centre d'excellence en électrification des transports et en stockage d'énergie d'Hydro-Québec s'est révélé être un précurseur mondial en matière de brevets de batteries. En février, il a signé un accord avec Mercedes pour développer des batteries à électrolytes afin d'offrir une plus grande autonomie et lutter contre la surchauffe des batteries. L'équipe de ce projet est composée de 25 chercheurs au Québec et en Allemagne. Fabrication de batteries et matières premières Le Québec possède une division spécialisée dans la fabrication de batteries d'une entreprise française, Bolloré Blue Solutions . Le Québec possède également toutes les matières premières pour la fabrication des batteries, le lithium, le graphite, le cobalt et l'aluminium . Mais il est nécessaire de développer une entreprise financièrement prospère pour exploiter ces opportunités. Pour le moment, Nemaska Lithium est sous la protection des créanciers et se restructure, malgré un investissement de 130 millions de dollars du gouvernement du Québec en échange de 13% des capitaux. De son côté, Nouveau Monde Graphite de Saint-Michel-des-Saints est toujours en mode de démarrage. Un aperçu des initiatives du gouvernement canadien Les cibles non règlementées canadiennes actuelles pour les véhicules à émissions zéro sont inefficaces. En l'absence de législation, aucun processus n'est en place pour vérifier la conformité. La politique canadienne actuelle sur les véhicules électriques est basée essentiellement sur les normes canadiennes moyennes d'économie de carburant (CAFE), qui sont une copie du CAFE américain. Nous trouvons de plus en plus de raisons de nous inspirer de l'UE et de la Chine, plutôt que des États-Unis. Ce n'est pas seulement parce que l'administration Trump a l'intention d'affaiblir les normes américaines CAFE conçues sous le règne d'Obama. Ce ne sont pas non plus les années de batailles juridiques des États américains pour contester les propositions de Trump. La réalité est que, en comparaison aux exigences de la Chine et de la législation européenne sur les véhicules, le CAFE américain actuel ne fait pas le poids. La formule CAFE d'Obama affaiblissait l’objectif d'une économie de carburant moyenne de 4,2 L / 100 km d'ici 2025 en ayant des objectifs différents pour chaque catégorie d'empreinte, des empreintes basées sur le type de véhicule, avec des normes moins strictes pour les gros véhicules. Avec plus de 70 % des ventes aux États-Unis de VUS et de camions légers, cette spécificité devenait une faille vers l’atteinte de l’objectif initial. Pire encore, le nouveau CAFE de Trump inclut le retour à la formule de test précédente , qui surestimait l'économie de carburant, faussant les chiffres sur l'économie de carburant en faveur des constructeurs automobiles. Au Canada, les VUS et les camions légers ont représenté 71 % des ventes de véhicules en 2019. La principale composante des initiatives pour le VÉ concerne les incitatifs: la remise fédérale de 5 000 $ sur les véhicules de moins de 55 000 $, à condition que le modèle de base soit inférieur à 45 000 $; le rabais du Québec pouvant atteindre 8 000 $ pour un véhicule électrique et 600 $ pour l'installation et l'achat d’une borne de recharge murale pour les véhicules dont le prix de détail maximal est de 60 000 $; et un rabais de 3 000 $ sur les véhicules électriques de la Colombie-Britannique qui ne dépassant pas 55 000 $ et jusqu'à 350 $ pour une borne murale. Pour les programmes de rabais nationaux et provinciaux, la moitié des montants décrits ci-dessus s'appliquent aux véhicules électriques hybrides rechargeables. Étant donné que les VÉ devraient atteindre la parité des prix d'achat vers 2022 , les remises sont temporaires. Par la suite, un véhicule électrique sera moins cher qu'un véhicule traditionnel équipé de façon comparable en raison de coûts inférieurs d'entretien et d'énergie. Stratégie nationale sur les véhicules électriques: relever simultanément les défis de la relance et du climat. Le transport routier représentant environ 60 % de la consommation de pétrole, il est clair qu'une vision globale nationale canadienne est nécessaire. Cela implique que le gouvernement fédéral supprime ses subventions aux pipelines de l'industrie des combustibles fossiles et se concentre sur l'électrification des transports, en collaboration avec les gouvernements du Québec et de l'Ontario ainsi qu'avec les secteurs public et privé de l'UE et de la Chine. Pour développer le marché local des véhicules électriques, on pourrait commencer par le concept de quota de la Chine ou les normes d'émission strictes de l'UE. Mais le premier est probablement plus facile à mettre en œuvre. Il y a toute une série de perspectives à explorer. Les possibilités de collaboration avec les constructeurs de véhicules électriques chinois ayant des ambitions pour l'Amérique du Nord. Cela contraste avec les trois gros constructeurs américains pour qui les gestes ne correspondent pas à la parole. BYD fabrique déjà des autobus et de camions électriques en Californie et des autobus électriques en Ontario. BYD compte s’impliquer encore plus en Amérique du Nord BYD. Nous devrions voir de plus en plus de taxis BYD e-6 sur nos routes, en commençant par les E-Taxi à Montréal, qui visent 2000 unités pour le Québec d'ici 2022, et finalement devrait suivre le véhicule électrique de tourisme BYD Qin . NIO de Chine est une autre entreprise qui souhaite s'implanter sur le marché nord-américain. Actuellement sur le marché chinois, la société possède un VUS électrique à sept passagers, l' ES8 , et un coupé multi segment dans la catégorie Model Y de Tesla, l' ES6 . Bien qu'il existe d'autres fabricants de véhicules électriques chinois qui visent le marché nord-américain, de nombreux constructeurs automobiles chinois débuteront leurs activités en Europe en raison de la législation stricte déjà existante. Il s'agit des compagnies Chery et Geely, cette dernière étant la propriété de Volvo. Le Canada devrait également saisir l'occasion pour s’associer avec des fabricants européens. À titre d'exemple, le groupe Volkswagen a l'intention de dépenser des dizaines de milliards pour devenir le premier constructeur de véhicules électriques au monde. De plus, le gouvernement canadien pourrait s’inspirer des méthodes prises par la Chine et l'UE pour renforcer les secteurs canadiens de la batterie, des matières premières, de la fabrication et du recyclage. En Chine, toutes les batteries de véhicules électriques destinées à leur marché doivent être fabriquées au pays. Cette obligation a permis à la compagnie Contemporary Amperex Technology Ltd., ou CATL ,d’être parmi les quelques producteurs à être sélectionné pour produire des batteries en Chine. Une usine allemande de CATL entrera en service en 2022 et, conformément à ses plans d'expansion mondiaux, CATL a créé des filiales aux États - Unis, au Japon et en France. En Allemagne, un soutien gouvernemental est prévu pour la fabrication de batteries . Pour assurer le bon fonctionnement d’une économie circulaire, comme 95 à 99 % d'une batterie de véhicule électrique peut être recyclée, la Chine a édicté des règles selon lesquelles tous les constructeurs de véhicules électriques doivent être responsables du recyclage de leur batterie. La Chine expérimente également l’encadrement du recyclage des batteries . L'Union européenne a des exigences similaires. Enfin, il existe l'option d'un calendrier légiférant l’interdiction de vente des véhicules à combustion interne. Pour la Norvège , l'interdiction entrera en vigueur en 2025, tandis qu'aux Pays - Bas, au Danemark et en Inde , les interdictions s'appliqueront à compter de 2030. Le Canada a le choix entre plusieurs voies pour changer sa trajectoire, en développant simultanément le secteur des véhicules électriques au pays, tout en réduisant les émissions du transport routier. Un reportage de: Will Dubitsky National Observer
Contribution: André H. Martel
Investissement du gouvernement du Québec de plus de 12 M$ pour le nouveau bâtiment de l'IVI22/11/2019
Le ministère de l’Économie et de l’Innovation a octroyé une aide financière de 12,7 M$ au Cégep de Saint-Jérôme pour la construction d’un nouveau bâtiment pour l’Institut du véhicule innovant. Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, en a fait l’annonce aujourd’hui, en compagnie de la ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides, Sylvie D’Amours et du député de Saint-Jérôme M. Youri Chassin. Cet investissement important provient du Programme de soutien aux organismes de recherche et d’innovation, volet 4 – Soutien au financement d’infrastructures de recherche et d’innovation (PSOv4) du gouvernement. La concrétisation de ce projet d’agrandissement marque un tournant majeur dans l’histoire de l’IVI, puisque ce bâtiment deviendra un espace d’innovation unique au Québec et au Canada.
Soucieux de sa contribution pour la protection de l’environnement et du développement durable, le futur bâtiment de l’IVI se veut un espace d’innovation unique au Canada qui reflètera les meilleures pratiques d’efficacité énergétique. Dans la même perspective, la future construction visera l’utilisation de matériaux locaux, dont le bois. La nouvelle construction aura une superficie totale de 2712 m2. Cet agrandissement permettra entre autres à l’IVI de réaliser 3 projets destinés aux véhicules lourds simultanément.
Cette nouvelle construction permettra le rapatriement des autres installations de l’IVI (bureaux administratifs, atelier de travail et laboratoire) sous un même toit. Ainsi, en regroupant ses effectifs dans un endroit plus grand et mieux adapté, l’IVI sera en mesure de répondre à la demande grandissante des entreprises québécoises qui souhaitent être soutenues dans la recherche appliquée, la conception et l’intégration de technologies novatrices dans la filière du véhicule électrique et intelligent. Le Cégep de Saint-Jérôme et l’IVI peuvent également compter sur l’appui important de la Ville de Saint-Jérôme, qui a cédé un terrain situé dans le quartier industriel. Reconnue comme une ville pionnière et pilote dans le domaine des véhicules électriques, la Ville de Saint-Jérôme réaffirme ainsi son désir de continuer à promouvoir l’électrification des transports. « Depuis plus de 20 ans, Saint-Jérôme est active dans le domaine des nouvelles technologies en transport. Grâce à une multitude de projets passés et actuels, notre cité de possibilités se positionne comme un leader par sa vision, qui facilite l’interaction des sphères de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de la formation », a souligné Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme. « Avec leur approche terrain très concrète, les centres collégiaux de transfert de technologie appuient les entrepreneurs québécois et transforment leurs idées en projets, en plus de propulser les avancées technologiques au Québec. L’Institut du véhicule innovant en est un bel exemple : depuis 2015, il soutient les PME dans l’implantation de technologies novatrices dans le domaine des transports. Le projet annoncé aujourd’hui génèrera des retombées significatives en ce qui concerne la valorisation des sources d’énergie dans le secteur des transports et la formation collégiale et universitaire des étudiants. On peut s’attendre à un espace d’innovation unique au Canada, et le gouvernement du Québec est fier d’y contribuer », a affirmé le ministre Pierre Fitzgibbon. L’agrandissement de l’Institut du véhicule innovant qui détient le statut de Centre collégial de transfert de technologie (CCTT) profitera également aux enseignants et aux étudiants du Cégep de Saint-Jérôme qui participent à différents projets. « Nous avons une richesse incroyable au Québec qui est de fabriquer de l’énergie grâce à une ressource renouvelable et nous avons tous les atouts pour devenir un leader dans le développement, la fabrication et la commercialisation des technologies en lien avec l’électrification des transports et l’intelligence véhiculaire. Grâce à cet appui de taille du ministère de l’Économie et de l’lnnovation, nous pourrons enrichir l’enseignement, mais également avoir un impact important sur l’économie des Laurentides et de partout au Québec. », a déclaré Nadine Le Gal, directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme. Grâce à cet investissement et au nouveau terrain, l’Institut du véhicule innovant pourra embrasser pleinement sa croissance. De ce fait, l’annonce du projet d’agrandissement arrive à point pour l’IVI qui prévoit augmenter ses effectifs dans les prochaines années. « Depuis 5 ans, l’IVI a travaillé avec plus de 120 entreprises, organisations et partenaires de partout au Québec générant plus de 12 M$ de projets. Afin de pouvoir répondre à la demande, nous avons dû doubler le nombre d’employés et acquérir de nouveaux espaces. Ce nouveau pavillon permettra la création d’une dizaine d’emplois de qualité en haute technologie en plus de faire de l’IVI un centre de recherche appliquée unique au Québec et au Canada », stipule François Adam, directeur général de l’IVI. L’échéancier des travaux prévoit une première pelletée de terre à l’été 2020. L’IVI souhaite inaugurer son nouveau centre d’innovation à l’été 2022. -30 – L’IVI s’est illustré comme la référence pour l’avancement de la recherche appliquée et du développement de technologies de véhicules diminuant l’empreinte écologique du transport. Cumulant 20 ans d’expérience dans le développement de prototypes de véhicules électriques de toutes sortes, l’IVI est un accélérateur d’innovation aidant l’industrie québécoise à se positionner rapidement dans un marché en pleine croissance. L’IVI travaille également à la recherche et au développement des systèmes de navigation et d’aide à la conduite pour les véhicules autonomes destinés notamment à l’industrie automobile, agricole et industrielle. Constitué en OBNL, l’IVI détient un statut de Centre collégial de transfert de technologie affilié au Cégep de Saint-Jérôme et reçoit un support financier du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), du ministère de l’Économie et de l’Innovation, du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et de la Ville de Saint-Jérôme. Fondé en 1970, le Cégep de Saint-Jérôme compte trois campus (Saint-Jérôme, Mont-Tremblant et Mont-Laurier) au cœur des Laurentides. Avec ses 27 programmes de formation préuniversitaire et technique, ses 700 employés ainsi que ses 7000 étudiants au secteur régulier, à la formation continue et aux entreprises, le Collège est devenu un partenaire d’enseignement supérieur et de développement socio-économique incontournable de la région. Le Cégep de Saint-Jérôme est également reconnu pour l’expertise de ses deux centres de transfert technologique, soit le Centre de développement des composites du Québec et l’Institut du véhicule innovant.
En pourcentage, le Québec détient le sixième rang mondial pour la vente des véhicules électriques. Et c’est loin d’être terminé, la croissance des ventes de véhicules électriques au Québec suit une courbe de croissance exponentielle.
Pourcentage de ventes de véhicules électriques H1 2019
Globalement 2,50% 1. Norvège 47,00% 2 . Islande 10,80% 3 . Californie 7,80% 4 . Suède 7,40% 5 . Pays-Bas 7,00% 6 . Québec 6,36% 7 . Chine 4,80% Le succès n’arrive pas seul, certains critères sont cruciaux à cette réussite: 1. Éducation : AVÉQ, SVÉM, IVI, Roulez Électrique et Roulons Électrique ont fait un travail exceptionnel. 2. Incitatifs : Subventions de 8 000$ au provincial et 5 000$ au fédéral – subvention de 4 000$ pour les modèles d’occasion – subvention de 600$ pour les bornes à domicile – pont 25 et autoroute 30 gratuits – accès à certaines voies réservées. 3. Infrastructure de recharge : 100% de l’argent recueilli par la recharge des véhicules est réinvesti dans l’infrastructure de recharge du Circuit Électrique – plus il y aura de VÉ, plus il y aura de bornes, plus il y aura de bornes, plus il y aura de VÉ. 4. Offre : Loi Zéro Émission du Québec assure l’approvisionnement en VÉ + la subvention des VÉ d’occasion permet d’importer les 1 359 508 voitures électriques des États-Unis. Ces 4 piliers de l’électromobilité ont été largement influencés par l’excellent travail de l’AVÉQ. Que nous réserve le futur de l’électromobilité au Québec ? Si les 4 piliers demeurent intacts, que l’offre demeure au rendez-vous et de plus en plus diversifiée, (Model Y, Pick-up Tesla, etc.), la courbe de croissance exponentielle devrait se maintenir. Tony Seba l'auteur de "Clean Disruption of Energy and Transportation", "Solar Trillions" et "Winners Take All", un entrepreneur de la Silicon Valley, et un instructeur en entrepreneuriat, perturbation et énergie propre à l’université de Stanford est d’avis que: se basant sur les technologies de ruptures du passé, lorsque le seuil critique est atteint, l’adoption d’une technologie suit une courbe de croissance exponentielle. An 1 = 1% An 2 = 2% An 3 = 4% An 4 = 16% An 5 = 32% An 6 = 64% An 7 = 100% Au Québec, nous serions actuellement entre l’an 3 et 4. Selon cette théorie, et se basant sur des conditions optimales nous pourrions envisager ce scénario : 2019 : 6,36% des véhicules achetés sont des VÉ 2020 : 12% des véhicules achetés seront des VÉ 2021 : 24% des véhicules achetés seront des VÉ 2022 : 48% des véhicules achetés seront des VÉ 2023 : 96% des véhicules achetés seront des VÉ 2024 : 100% des véhicules achetés seront des VÉ Pour accélérer le processus, plusieurs pays ont décidé d’interdire la vente de voiture à essence dès 2025 et 2030. Afin d’assurer la pérennité des incitatifs, le Québec et le Canada devraient adopter un système de bonus – malus où les acheteurs de véhicules à essence paieraient une pénalité pour financer les subventions aux véhicules électriques. Pourquoi garder les incitatifs en place ? Tel que spécifié dans le rapport du CCEI, il faut que le Québec mise sur ses forces. Puisque le Québec importe 100% de son pétrole, nous avons tout avantage à utiliser l’hydroélectricité à 99% renouvelable produite ici au Québec. Plus le Québec va rouler électrique, plus sa balance commerciale sera positive. L’importation du pétrole au Québec est responsable d’un déficit dans sa balance commerciale de 10,8 milliards $ annuellement. Et si nos voitures électriques étaient construites au Québec, nous pourrions récupérer un autre 10,6 milliards $ par année.
Quels problèmes pourrions-nous régler avec cette nouvelle richesse ? Nous pourrions investir dans la santé, l’éducation, les transports en commun et l’infrastructure routière.
Sans compter la réduction des GES du Québec qui proviennent à 43% du secteur du transport.
Afin d’attirer les entreprises pour fabriquer des véhicules électriques ici au Québec, la meilleure façon de se démarquer est de viser la première place.
Un texte de: Bruno Marcoux Consultant en électromobilité Vous trouverez les dernières statistiques concernant l'état de la situation des VÉ au Québec en septembre 2019 sur le site web de: AVÉQ
Les batteries sont le nerf de la guerre de l’électrification. Bien que leurs composantes de base n’aient pas changé depuis plus de 200 ans, la technologie, le matériel et les applications qui les entourent évoluent constamment.
Par exemple, le chercheur Karim Zaghib et son équipe, travaillent à développer une batterie solide lithium-mécanique qui aura deux fois plus d'autonomie que celle actuelle. Ainsi, les batteries deviennent de plus en plus performantes, augmentant les possibilités d’électrification dans les différents types de transports.
Cependant, ne s’invente pas spécialiste en électrification qui veut ! Derrière les batteries qui alimentent les différents projets de l’IVI, se cache une grande expertise. Concevoir des batteries sur mesure Selon l’IVI, l’un des facteurs de réussite de l’électrification d’un véhicule réside dans la conception personnalisée de la batterie. Effectivement, cette dernière est intimement liée à la mission du véhicule. Cela signifie qu’il est primordial de déterminer préalablement les besoins du véhicule avant d’entamer la conception de la batterie. Plusieurs questions doivent être soulevées. Est-ce que le véhicule aura besoin d’une grande autonomie, ou plutôt d’une forte puissance ? Sera-t-il utilisé le jour, la nuit, sous terre, ou bien à basse température ? Quand les besoins sont bien cernés, la conception peut commencer ! Tout d’abord, il faut sélectionner le format et la chimie des cellules qui composent la batterie. Il existe trois formats de cellule : cylindrique, pochette et prismatique. Chacun d’entre eux a des caractéristiques différentes permettant de s’adapter aux fonctions du véhicule. Par exemple, le format pochette est conçu pour faciliter les échanges thermiques. C’est d’ailleurs ce format qui a été sélectionné par nos ingénieurs dans la conception de la batterie destinée au prototype de l’autobus scolaire Lion. Ensuite, il faut choisir entre un système de contrôle des batteries d’accumulateurs (BMS) autogéré (intelligent) ou non autogéré. Pour un véhicule simple, sans grande capacité de gestion à bord, comme un chariot élévateur, le système autogéré est habituellement privilégié.
Aussi, l’enceinte mécanique qui contient entre autres le système de gestion thermique doit être bien réfléchie. En effet, il est important de déterminer si la batterie doit résister à de fortes vibrations ou à des chocs, afin d’optimiser son niveau de résistance. Le poids peut également être un enjeu important, car certains types de véhicules doivent rester légers, comme les avions. Dans un autre ordre d’idées, comme le système de gestion thermique a pour rôle de refroidir ou de chauffer la batterie, il doit être bien adapté aux besoins du véhicule. Par exemple, une batterie ayant un système de refroidissement performant sera favorisée si le véhicule opère proche d’une source de chaleur. Celle d’un avion devra quant à elle être très rapide dans ses variations entre le chaud et le froid, car la température externe peut changer de dizaines de degrés Celsius lors d’un décollage.
Bref, la conception de la batterie est une étape cruciale dans l'électrification d'un véhicule. En effet, comme l'explique Frederick Prigge ing., directeur R&D de l'IVI, « Le coût pour concevoir une batterie est substantiel et souvent même plus élevé que celui de la conception de tout le reste du véhicule. Il est donc essentiel d'y mettre l'énergie nécessaire pour s'assurer que la batterie rencontre non seulement les performances désirées, mais qu'elle soit viable en production pour les années à venir ». Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver ! C’est connu, les véhicules opérant au Québec ont des besoins en énergie bien particuliers en raison des conditions hivernales. Savez-vous pourquoi le froid est un enjeu quand il est question de batteries ? C’est parce que généralement les cellules n’acceptent pas de se recharger en bas de 0 °C et de se décharger en bas de – 20 °C. Ainsi, il faut hiverniser les batteries afin de compenser les caprices des cellules !
Il existe plusieurs stratégies pour hiverniser une batterie, comme l'ajout de matériaux isolants ou l'ajout de sources de chaleur à l'enceinte externe. L'objectif est de contrôler correctement les échanges thermiques avec l'ambiant pour garder une température optimale. Les méthodes utilisées sont multiples et doivent être adaptées à chaque système. Comme le mentionne Pierre-Luc Lapointe, ing. « Le défi est d'arriver à optimiser la conception de la batterie afin d'obtenir la meilleure densité énergétique, et ce, sans cannibaliser l'énergie de celle-ci. Par exemple, l'ajout de plusieurs sources de chaleur servira à augmenter la température des cellules pour permettre la recharge en hiver, mais au coût d'une consommation d'énergie parasite. Aussi, un ajout trop important d'isolant permettra de limiter les échanges avec l'ambiant pendant les journées froides, mais nuira au refroidissement pendant les chaudes journées d'été ».
De l’expertise et un laboratoire à la fine pointe de la technologie À l’IVI, les ingénieurs peuvent compter sur une infrastructure de qualité leur permettant d’effectuer tous les tests nécessaires. Des équipements permettant de souder les cellules, à la source de puissance DC bidirectionnelle qui permet de simuler le cycle de vie d’une batterie ou de la chambre climatique qui est utilisée pour tester les batteries sous différentes températures, tout y est pour concevoir des batteries performantes. Il va sans dire que les ingénieurs de l'IVI sont des experts en électrification, c’est à croire qu'ils sont tombés dans les batteries quand ils étaient petits !
David Ménard, ing., Francis Gendron, ing., Pierre-Luc Lapointe, ing., et Pascal Blouin, ing. MBA, lors du dernier Battery Show au Michigan.
Institut du Véhicule Innovant
CLIENT
Exprolink – Madvac CONTEXTE Les villes de partout dans le monde s’engagent dans la lutte contre les changements climatiques et la réduction des GES. Par exemple, la ville de Montréal envisage de remplacer 250 véhicules en fin de vie par des véhicules 100% électriques. Ces mesures environnementales poussent indéniablement les manufacturiers à repenser la fabrication de leurs véhicules afin qu’ils soient sans émissions et qu’ils répondent aux nouvelles normes. C’est le cas d’Exprolink-Madvac, une entreprise située à Longueuil qui fabrique et vend partout dans le monde la gamme de produits de collecte de déchets extérieurs Madvac. Effectivement, la ville de Montréal qui utilisait déjà les voiturettes-aspirateurs motorisées diesel (Madvac LR50), a fait connaitre à l’entreprise son intérêt d’électrifier sa flotte de véhicules. C’est ainsi que le projet d’expérimentation de voiturettes-aspirateurs motorisées 100% électrique s’est mis en branle. Afin de réaliser le prototype, Exprolink-Madvac a fait appel à l’équipe de l’IVI pour sa grande expertise en électrification. OBJECTIFS DU PROJET Élaborer une solution de batterie au lithium fiable et robuste Développer une interface usager via un écran pour l’opérateur Mettre en place une gestion centralisée du véhicule via une unité centrale de contrôle Créer un schéma électrique s’appliquant au LR50 DURÉE DU PROJET Août 2017 à Juin 2018 RÉSULTATS ATTENDUS Le Madvac LR50 électrique se distingue, puisqu’il est conçu avec des composantes uniquement électriques à l’instar d’autres modèles qui combinent l’électrique et l’hydraulique. Les voiturettes-aspirateurs motorisées seront utilisées dans les différents arrondissements de la ville de Montréal. Ceci est un premier pas vers une commercialisation mondiale du produit. CHARGÉ DE PROJET Guillaume Fournier, ing, chargé de projets Pierre-Luc Lapointe, ing, chargé de projets PROGRAMMES DE SUBVENTION UTILISÉS Le projet a aussi bénéficié d’une subvention de 50 000$ provenant du Passeport innovation du ministère de l’Économie et de l’Innovation. Reproduction intégrale de l’annonce de la conception et de la production d’une première voiturette-aspirateur électrique en Amérique du Nord par l’Institut du Véhicule Innovant de St-Jérôme IVI
Contribution: André H. Martel
Logiquement à cause de l’augmentation des VÉ il devrait y avoir de plus en plus d’accidents impliquant des véhicules électriques sur les routes du Québec. Cette nouvelle réalité a donc un impact direct sur le travail des premiers répondants. Les pompiers de Sherbrooke ont toutefois déjà pris de l’avance et sont déjà formés pour sauver des vies lors de ce nouveau type d’intervention.
Le voltage pour un véhicule électrique est déjà élevé et les autobus hybrides de la STS, représentent un voltage de plus de 600 volts. En arrivant sur le lieu d’un accident, les pompiers vont d’abord couper le contact, sécuriser le véhicule pour qu’il ne bouge pas puis couper la batterie 12 volts pour faire ouvrir les relais sur la batterie haute tension.
Suite à cette opération, les systèmes devraient se désactiver, mais les pompiers devraient toujours tenir pour acquis qu’il y a du courant dans le filage. Suite à l’accident et à cause de l’impact et du déploiement des coussins gonflables, il se pourrait qu’il y ait une défaillance dans le système. On pense à la sécurité des gens, mais il faut également penser à la sécurité des intervenants. Les véhicules électriques possèdent à peu près tous un module pour couper le courant. Ce n’est toutefois pas la première option des pompiers. Ces modules sont parfois situés sous les sièges, à l’arrière de la console ou dans la valise. Comme le véhicule est accidenté, ce n’est pas toujours accessible. Suite à un impact, l’objectif est de transporter la victime à l’hôpital à l’intérieur d’une heure. Les pompiers doivent d’abord se rendre sur les lieux, stabiliser l’auto, sécuriser la scène, faire les manœuvres de désincarcération, sortir la personne puis elle doit être transportée par des ambulanciers. Il faut donc éviter les délais supplémentaires et prendre le chemin le plus rapide. L’électrolyte qui s’écoule des batteries peut aussi constituer un danger pour les pompiers, mais ce sont surtout des anodes sèches qui composent les batteries. « Il peut y avoir un peu d’électrolyte qui peut être corrosif, toxique et inflammable, résume M. Marchesseault. Il faut faire attention, mais ce sont de petites quantités. » À la caserne, les pompiers de Sherbrooke peuvent en tout temps consulter des documents concernant l’intervention pour les véhicules électriques ou hybrides. Sur les lieux de l’accident, les pompiers ont également un document de référence pour rapidement identifier la marque du véhicule impliqué et voir où sont les systèmes électriques et comment les désactiver. Une batterie haute tension endommagée peut prendre feu jusqu’à 22 heures après l’accident. Les remorqueurs sont même avertis de garder l’auto à l’écart des autres véhicules pour éviter les incendies. Les composantes du système électrique sont isolées du châssis. Il n’y a donc pas de risque d’électrocution en touchant l’extérieur du véhicule. Il n’y a aussi en théorie aucun danger d’électrocution si un véhicule est submergé. Dans le cas d’un incendie, les pompiers peuvent sans danger arroser un véhicule électrique. Un véhicule électrique ou hybride ne fait pas de bruit, les pompiers n’entendent donc pas si le moteur est en marche en arrivant sur les lieux d’un accident. Les pompiers de Sherbrooke ont également été formés pour intervenir si un autobus hybride de la STS est impliqué dans un accident. Branchez-vous revient en Estrie L’évènement Branchez-vous qui permet l’essai gratuit de modèles de véhicules hybrides rechargeables ou entièrement électriques sera de retour à Sherbrooke les 17 et 18 mai. L’an dernier six concessionnaires automobiles de Sherbrooke avaient collaboré afin de donner l’occasion aux citoyens de faire l’essai d’un véhicule rechargeable. Parmi les modèles disponibles, on retrouvait des Chevrolet Volt, des Hyundai Ioniq EV, des Nissan Leaf, une BMW i3 et même une Tesla modèle X prêtées par des bénévoles. Cette initiative, soutenue par le Gouvernement du Québec et Hydro-Québec, est menée par l’Institut du véhicule innovant en partenariat avec la Ville de Sherbrooke. Source: Simon Roberge La Tribune
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
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Démocratiser l’électrification des transports dans les entreprises et les organisations québécoises
Depuis 2 ans, le projet Flotte Rechargeable initié par l’institut du véhicule innovant sillonne le Québec à la rencontre d’entreprises désirant faire l’essai de véhicules électriques. De la Coop FA à la Ville de Mont-Tremblant en passant par Armoires Tremblay, tous ont vécu une expérience 100% électrique. À la suite de l’expérience, certains considèrent en intégrer prochainement comme c’est le cas de la Rôtisserie St-Hubert de Piedmont.
Informer et sensibiliser L’un des principaux objectifs est de montrer aux entreprises québécoises qu’une flotte de véhicules électriques est avantageuse du point de vue économique et qu’elle peut répondre à leurs besoins. Un sondage effectué dans le cadre du projet auprès de 200 employés ayant fait les essais révèle que 80% d’entre eux n’avaient jamais conduit de véhicules électriques. De plus, plusieurs d’entre eux avaient des appréhensions avant de débuter l’expérience notamment en ce qui concerne l’autonomie de la batterie. C’était une crainte chez Vidéotron, comme le mentionne Martin Dagenais, superviseur Acquisition & disposition des véhicules, « les employés qui ont participé au projet avaient peur de manquer d’autonomie, alors que personne n’a été proche d’en manquer ». Il est intéressant de constater qu’à la fin des essais, 75% des employés n’ont vu aucun changement dans leur efficacité au travail et que 80% d’entre eux pensent qu’un véhicule électrique pourrait convenir aux besoins de leur entreprise. C’est le cas de Coop FA, où le responsable affaires et partenariats Pierre-Yves Renaud explique que « les essais ont consolidé notre intérêt à faire l’acquisition d’un véhicule électrique ». Ainsi, la formation donnée par l’expert en flotte électrique et les essais aident considérablement à déstigmatiser et défaire certains mythes qui collent aux véhicules électriques. Des outils destinés aux gestionnaires de flotte. Bien que le projet Flotte Rechargeable ait pour but d’informer et de sensibiliser, il s’inscrit aussi dans une démarche de recherche appliquée. Les essais effectués par les entreprises permettent de recueillir des données significatives, dont l’autonomie de la batterie, le temps au ralenti, l’état de charge, la durée, la quantité de recharges, etc. Ces données, parce qu’elles sont basées sur des expériences réelles, ont permis de créer des outils très précis destinés aux gestionnaires de flotte. Tout d’abord, le guide, rédigé par un expert en flottes électriques, permet aux gestionnaires de flotte de faire l’analyse du contexte d’opération de leur entreprise, de connaitre les enjeux, de sélectionner une solution de transition et de la déployer. Cet outil novateur a pour but de démocratiser l’électrification des transports. En effet, il n’existe aucun guide à l’heure actuelle pour épauler les décideurs dans la transition vers des véhicules électriques. Ensuite, le simulateur sert à tester différents parcours routiers afin de déterminer le modèle de véhicule électrique qui convient le mieux aux besoins de l’entreprise. Par exemple, il est possible de simuler un parcours et de choisir la température extérieure, de déterminer le nombre de kilomètres actuels du véhicule, combien de jour par semaine le véhicule sera utilisé, etc. Cet outil est utile aux gestionnaires de flotte, car ils doivent s’assurer de la viabilité des véhicules électriques sélectionnés. Ces deux outils complémentaires, qui permettent aux gestionnaires de flotte d’être autonomes dans la transition, seront bientôt disponibles sur le site web de Flotte Rechargeable. Vous désirez participer ? Il reste quelques places disponibles. Flotte Rechargeable est à la recherche d’entreprises désirant vivre cette expérience. Les places sont limitées ! Déposez votre candidature ici avant le 24 avril 2019. Visitez le site web et la page Facebook pour en savoir plus. Merci à nos partenaires qui contribuent au succès du projet Flotte Rechargeable. Partenaires stratégiques Gouvernement du Québec Fonds Vert EV Duty Bourgeois Chevrolet Nissan Gabriel Véhicules électriques Simon André Mercedes-Benz Kia FCA Partenaires de soutien Équiterre Maillon Vert Conseil régional de l’environnement de l’Estrie ACTUALITÉS L’IVI aura deux conférenciers à l’EV/VÉ 2019 organisé par Mobilité Électrique Canada qui se déroulera du 6 au 9 mai 2019 sous le thème « La mobilité intelligente est électrique ». Frederick Prigge abordera la conception et le prototypage d’un aspirateur de trottoir électrique. Pour sa part, Thierry St-Cyr parlera du service d’expert qu’offre l’IVI aux municipalités pour électrifier leurs flottes en prenant comme exemple la ville de Terrebonne. Voir la programmation La première édition du forum international sur la gestion des parcs de véhicules organisé par Propulsion Québec aura lieu du 3 au 4 juin 2019. Notre expert flottes électriques Thierry St-Cyr participera à une plénière sur les infrastructures de charge pour les véhicules de poids léger et moyen. Nous aurons aussi un kiosque d'information le 3 juin, venez nous rencontrer ! Soyez informés sur les activités et les initiatives innovantes de l'IVI. Courriel web
Contribution: André H. Martel
Lyft se met en « mode vert » pour inciter sa clientèle à voyager en voitures électriques; Le lobby du pétrole américain tente de faire passer une loi supprimant les crédits d’impôt pour véhicules électriques; Nouveau vocabulaire sur l’électrification des transports – Laissez-vous porter par le courant! Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
L’édition 2019 de la brochure intitulée «Choisir un véhicule rechargeable qui répond à vos besoins» est maintenant disponible. Cette 4e édition du document s’intègre à la campagne Roulons électrique, qui vise à accélérer la promotion du véhicule électrique au Québec avec l’objectif d’atteindre 100 000 véhicules électriques d’ici la fin de 2020.
Cette brochure vulgarise bien tout ce qu’il y a à savoir pour bien choisir son véhicule électrique. On y démystifie aussi les grandes questions comme l’estimation de l’autonomie réelle nécessaire, l’hiver en véhicule électrique ou la fiabilité des véhicules rechargeables et le cycle de vie (impacts environnementaux), et bien d’autres choses encore ! La version imprimée sera disponible lors de différents événements d’essais ou salons, comme au récent Salon de l’auto de Montréal où plusieurs milliers d’exemplaires ont été distribués. La brochure est une réalisation de l’Institut du véhicule innovant (IVI) dans le cadre de la campagne Roulons électrique coordonnée par Équiterre avec le soutien financier de Transition énergétique Québec. Une version électronique (PDF) peut être téléchargée ici.
Saint-Jérôme participe à un projet pilote en collaboration avec l’IVI; Le Québec est-il en mesure de profiter du boom des métaux pour les batteries ? Essai Hyundai Kona 64 kWh; Où se situe l’industrie des véhicules électriques présentement? Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : André H. Martel
Avis à tous les électromobilistes : Le jeudi 9 août 2018, le Grand-prix de Trois-Rivières présentera le premier rallye 100% électrique. Cinquante voitures électriques, conduites par un duo de pilote et copilote, quitteront la ville de Beauharnois pour se rendre à destination de Trois-Rivières. Inscriptions dès maintenant… faites vite ! Frais de 100$ par équipe.
Les concurents parcourront un peu plus de 300 kilomètres sur les routes du Québec et seront jugés sur leur efficacité de conduite. Tous devront respecter le code de sécurité routière.
Deux catégories sont offertes aux participants : Sans recharge (véhicules à autonomie de plus de 300km) et Avec recharge (véhicules avec autonomie de moins de 300 km). 30 véhicules s’affronteront dans la première catégorie. La deuxième catégorie comprendra 20 véhicules qui devront faire une pause de recharge à mi-course.
Le système de mesure de la performance éco-énergétique qui permettra de juger les concurrents est développé par l’Institut du Véhicule Innovant (IVI). D’après Stéphane Pascalon de l’IVI, «on va démontrer qu’avec une «éco-conduite», on est capable de faire beaucoup plus [de kilométrage] que l’autonomie annoncée du véhicule».
Quelques personnalités publiques prendront place derrière le volant de la toute nouvelle Nissan LEAF 2018, dont Pascale Levesque et Isabelle Lacasse, collaboratrices à l'émission Entrée-Principale ainsi que l'humoriste Étienne Dano et le double champion de la Coupe Nissan Micra (2015/2017), Olivier Bédard. L’équipe du Grand-Prix de Trois-Rivières a été mandatée par la FIA pour développer ce nouvel événement. On espère exporter le concept dans au moins 9 villes, particulièrement en Europe, dans les années à venir.
Une initiative de l’Institut du Véhicule Innovant, Branchez-Vous permet d’explorer GRATUITEMENT le monde des véhicules rechargeables.
Plusieurs circuits d’essais de véhicules sont proposés. Les personnes participantes pourront prendre le volant et comparer différents modèles accompagnées d’un électromobiliste qui répondra aux questions et partagera son expérience avec un véhicule électrique au Québec. Il est possible aussi d’y rencontrer de nombreux experts du domaine des véhicules rechargeables
Le calendrier 2018 comprend encore quatre événements pour essayer et comparer les véhicules rechargeables : Gatineau, Lévis, Drummondville, et Montréal Gatineau les 25 et 26 mai : http://branchezvous.org/evenement/2018-gatineau/ Lévis les 1 et 2 juin : http://branchezvous.org/evenement/2018-levis/ Drummondville les 15 et 16 juin : branchezvous.org/evenement/2018-drummondville/ Montréal les 6 et 7 juillet : branchezvous.org/evenement/2018-montreal/
Électromobilistes bénévoles toujours recherchés. Vous aimeriez partager votre expérience avec des automobilistes intéressés? Joignez-vous à l’équipe de bénévoles Branchez-Vous! : http://branchezvous.org/benevoles/
Organisé par l’Institut du véhicule innovant (IVI) avec le soutien du Gouvernement du Québec, d’Hydro Québec et des villes concernées.
L'événement Branchez-Vous de Lévis aura lieu les 1er et 2 juin prochains. L'organisation est à la recherche de bénévoles supplémentaires pour les 2 jours de l'événement.
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Source : Branchez-Vous
DESCRIPTION DU POSTE
Relevant du chargé de projet « Flotte Rechargeable », le conseiller en électrification participera au projet en démarchant des entreprises participantes pour notre projet de démonstration dans les flottes commerciales. Il sera responsable de fournir au chargé de projet les informations des entreprises contactées et indiquer celles qui auront rempli le sondage. STATUT •Contrat à durée déterminée, fin anticipée aout 2019; • Temps partiel de 20 à 35 heures par semaine. PRINCIPALES RESPONSABILITÉS • Prendre contact avec les entreprises et identifier le gestionnaire de la flotte; • Valider les principaux critères d’éligibilité avec l’entreprise; • Proposer l’essai gratuit de 5 à 8 véhicules électriques pendant 3 semaines; • Obtenir de l’entreprise qu’elle complète le formulaire qui permettra de valider son éligibilité; • Tenir à jour une liste d’entreprises ayant une flotte de véhicules légers (automobiles); • Assurer le respect des ententes de visibilité avec les partenaires; • Assurer la logistique de transport et installation chez les participants; • Communiquer les résultats au chargé de projet. PROFIL RECHERCHÉ • Connaissance et intérêt pour les véhicules électriques, l’innovation et l’environnement; • Entregent ; • Maîtrise des communications, orales et écrites, en français et en anglais; • Maîtrise de la suite Office sous Windows. QUALITÉ ET APTITUDES • Rigueur et minutie; • Flexibilité sur l’horaire et polyvalence; • Professionnalisme; • Leadership, dynamisme et autonomie; • Bon sens du jugement. À noter que la forme masculine est utilisée aux fins de simplification du texte. SVP envoyez votre CV, votre lettre de motivation et tous liens pertinents en mentionnant le numéro de l’offre d’emploi OEIVI18001_FLOTTE à : Mme Claudine Leblanc : cleblanc@ivisolutions.ca Date limite : 16 février 2018
Les VÉs seraient non seulement bons pour l'environnement, mais aussi pour l'économie du Québec. En effet, l'Institut du véhicule innovant (IVI) affirme que l'utilisation à plus grande échelle de la voiture électrique ferait fondre de 100 millions $ par année le déficit commercial du Québec en réduisant sa dépendance au pétrole.
Selon Stéphane Pascalon, coordonnateur de projets à l'IVI, il ne suffirait que de remplacer 1% de nos voitures à essence par des voitures électriques pour atteindre ce montant.
De son côté, Hélène Bégin, économiste principale au Mouvement Desjardins, a rappelé que le secteur de l’énergie, incluant l’essence, explique en grande partie le déficit commercial du Québec. En 2016, ce déficit commercial total se chiffrait à 7,8 milliards $. Au premier trimestre de 2017, il s’élève à 12,2 milliards $. Loi trop timide Pour arriver à un tel nombre de voitures électrique, il faut prendre des mesures. Or, pour Stéphane Pascalon, aussi président du Club Tesla Québec, la loi 104 imposant des quotas aux constructeurs automobiles de Québec est trop timide et plusieurs constructeurs automobiles ont même déjà atteint leur cible avant d’avoir eu besoin de faire des efforts. Comme Martin Archambault de l’Association des véhicules électriques du Québec, Stéphane Pascalon déplore aussi les fausses perceptions qui laissent croire qu’un véhicule électrique coûte plus cher qu’un véhicule à essence, et rappelle qu'une voiture électrique coûte 20% moins cher qu'un véhicule à essence équivalent au fil du temps. De plus, il y a le problème de la disponibilité. Même les concessionnaires qui choisissent d’offrir des véhicules électriques à leurs clients ont toute la misère du monde à en trouver, a constaté M. Pascalon. En un mois, la Volkswagen et la Huyndai ont disparu du marché québécois, la Chevrolet a une liste d’attente de plus de six mois, la Ford n’est plus disponible depuis la fin du mois de mai, a-t-il énuméré. Selon lui, c’est peut-être parce qu’une voiture de 20 000 $ ne rapporte que quelques centaines de dollars seulement au manufacturier ou au concessionnaire que ce produit est moins disponible.
Source : TVA Nouvelles
Contribution : Naïma Hassert
La Ville de Saint-Jérôme appuie le projet de l’Institut du véhicule innovant (IVI) pour se doter d'un nouveau bâtiment, afin de regrouper le personnel et les équipements actuels et pour répondre aux besoins technologiques du transport avancé et durable.
Le projet, qui est estimé à 10 M$, permettra la création d’emplois de haute technologie à Saint-Jérôme, ce qui pourrait attirer des entreprises du secteur et d’autres acteurs de l’écosystème de l’innovation et de la formation.
Cette annonce a été faite par le maire Stéphane Maher, en présence du directeur général de l’IVI, François Adam et de Nadine Le Gal, directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme. Cession de terrain «La Ville de Saint-Jérôme désire appuyer et contribuer à la réalisation du futur bâtiment de l’IVI, en s’engageant à céder une partie d’un terrain d’une superficie de 140 000 pieds carrés appartenant à la Ville et situé dans le quartier industriel, a dévoilé le maire. Reconnue comme ville pionnière et pilote du véhicule électrique au Canada, Saint-Jérôme entend continuer à promouvoir l’électrification des transports. Fort de cette orientation, le choix d’assurer la croissance de l’IVI sur son territoire et d’améliorer ses opérations afin de répondre à la demande était logique», a conclu M. Maher. Centre de recherche «Les projets de l’IVI occupent une équipe de plus de vingt personnes composée d’ingénieurs ainsi que d’employés techniques et de soutien. La nouvelle construction engendrera la création de 25 emplois supplémentaires en haute technologie à Saint-Jérôme. De plus, elle nous permettra de créer un centre de recherche de haut calibre et de positionner les Laurentides comme un incontournable dans le domaine, a souligné François Adam. Je tiens à remercier la Ville de Saint-Jérôme pour son appui. Ce partenariat confirme sa position de leader en matière de véhicule innovant», a signalé François Adam de l’IVI. Affiliation avec le Cégep «L’IVI est un centre collégial de transfert technologique (CCTT) affilié au Cégep de Saint-Jérôme. Les projets soutenus par l’IVI consolident le tissu industriel de la région des Laurentides et de l’ensemble du Québec. Nous saluons l’appui de la Ville de Saint-Jérôme pour ce nouveau projet de construction, qui permettra à l’IVI de croître et de propulser les industriels québécois sur l’échiquier mondial des véhicules électriques et intelligents», a déclaré Nadine Le Gal. Source: Journal Le Nord Contribution : Martin Archambault Source : Marie-Eve Riendeau Contribution : Martin Archambault
En 2015, on comptait 336 077 camions légers dans le secteur institutionnel, professionnel et commercial en circulation au Québec. Dans ce lot, plusieurs types de véhicules gagneraient à être électrifiés, c’est notamment le cas des camions de livraison
Bien qu’ils roulent environ 8 à 10 heures par jour, les camions de livraison parcourent généralement de petites distances, ce qui en fait d’excellents candidats pour l’électrification. Par ailleurs, la chute des prix des batteries, la volatilité du prix de l’essence et les progrès en matière d’infrastructures de recharge sont autant de facteurs qui favorisent l’électrification des parcs de véhicules commerciaux.
Il existe malheureusement peu de solutions électriques pour les camions légers, ce qui nuit à leur expansion. Pour répondre à cette demande, Nordresa s'est lancé dans le développement et la commercialisation de solutions de motorisation pour véhicules électriques commerciaux. L’entreprise offre d’ailleurs l’occasion aux gestionnaires de flotte de faire l’essai de son prototype électrique afin qu’ils puissent en découvrir les avantages. Un camion de livraison 100 % électrique C’est sous la bannière Purolator que le prototype de camion 100 % électrique signé Nordresa a été développé. Purolator, qui souhaitait évaluer le potentiel d’une flotte électrique, lui a fourni un camion pour la conception du prototype. L’entreprise a été appuyée par le programme Passeport innovation du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation pour la réalisation de ce projet. Fiable et robuste, le prototype se démarque entre autres par sa batterie de traction lithium-ion spécialement développée pour les climats et les conditions extrêmes de l’Amérique du Nord. Il est également doté d’une interface utilisateur permettant aux opérateurs de personnaliser plusieurs paramètres (puissance du moteur, frein moteur, etc.) ainsi que d’un système de recharge adapté spécifiquement au cycle d’utilisation dans un contexte d’opération commerciale. Finalement, pour assurer plus de sécurité, Nordresa a développé un frein de stationnement automatisé, qui prend le relais du cliquet de stationnement de la transmission. « Nous avons fait appel aux ingénieurs de l’IVI pour nous accompagner dans la conception préliminaire, le dimensionnement et la sélection des composants de notre prototype. L’IVI a également travaillé avec nous lors de l’assemblage et de l’installation de tous les composants du camion. Nous sommes très fiers des résultats de cette collaboration », souligne Sylvain Castonguay, ing. M.Sc.A, président et directeur général de Nordresa. Un prototype testé et éprouvé Le camion a été mis à l’essai en décembre 2016 dans la région de Montréal. Déjà, il a parcouru plus de 1 900 kilomètres. Au quotidien, il peut parcourir plus de 100 kilomètres par recharge tout en transportant une charge de 5 000 lb, même durant les périodes les plus froides de l’hiver. « Le camion a offert d’excellentes performances, malgré les grandes variations de température que nous avons rencontrées. Les essais mettent également en lumière un énorme potentiel économique. Nos calculs démontrent que les entreprises peuvent économiser en moyenne 60 ¢ par kilomètre en utilisant un camion de livraison 100 % électrique. À ce rythme, il faudra environ 2 ans d’opération pour rentabiliser la conversion de camions électriques et bénéficier d’économies substantielles », ajoute Sylvain Castonguay. Récemment, Nordresa a obtenu une homologation de la part du ministère des Transports de la Mobilité durable et Électrification des transports dans le cadre du Programme Écocamionnage qui offre une aide financière pouvant atteindre 50 % des dépenses admissibles (max 75 000 $) pour la conversion électrique. Source : Institut du véhicule innovant Contribution : Martin Archambault |
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