Les VÉs seraient non seulement bons pour l'environnement, mais aussi pour l'économie du Québec. En effet, l'Institut du véhicule innovant (IVI) affirme que l'utilisation à plus grande échelle de la voiture électrique ferait fondre de 100 millions $ par année le déficit commercial du Québec en réduisant sa dépendance au pétrole.
Selon Stéphane Pascalon, coordonnateur de projets à l'IVI, il ne suffirait que de remplacer 1% de nos voitures à essence par des voitures électriques pour atteindre ce montant.
De son côté, Hélène Bégin, économiste principale au Mouvement Desjardins, a rappelé que le secteur de l’énergie, incluant l’essence, explique en grande partie le déficit commercial du Québec. En 2016, ce déficit commercial total se chiffrait à 7,8 milliards $. Au premier trimestre de 2017, il s’élève à 12,2 milliards $. Loi trop timide Pour arriver à un tel nombre de voitures électrique, il faut prendre des mesures. Or, pour Stéphane Pascalon, aussi président du Club Tesla Québec, la loi 104 imposant des quotas aux constructeurs automobiles de Québec est trop timide et plusieurs constructeurs automobiles ont même déjà atteint leur cible avant d’avoir eu besoin de faire des efforts. Comme Martin Archambault de l’Association des véhicules électriques du Québec, Stéphane Pascalon déplore aussi les fausses perceptions qui laissent croire qu’un véhicule électrique coûte plus cher qu’un véhicule à essence, et rappelle qu'une voiture électrique coûte 20% moins cher qu'un véhicule à essence équivalent au fil du temps. De plus, il y a le problème de la disponibilité. Même les concessionnaires qui choisissent d’offrir des véhicules électriques à leurs clients ont toute la misère du monde à en trouver, a constaté M. Pascalon. En un mois, la Volkswagen et la Huyndai ont disparu du marché québécois, la Chevrolet a une liste d’attente de plus de six mois, la Ford n’est plus disponible depuis la fin du mois de mai, a-t-il énuméré. Selon lui, c’est peut-être parce qu’une voiture de 20 000 $ ne rapporte que quelques centaines de dollars seulement au manufacturier ou au concessionnaire que ce produit est moins disponible.
Source : TVA Nouvelles
Contribution : Naïma Hassert
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