Des informations de la semaine qui intéressent nos électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
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Les premiers bus construits par BYD France sont livrés; Les ventes de novembre ne dépassent pas le meilleur mois de vente des VÉ aux États-Unis; Waymo One lance son service d’autopartage automatisé à Phoenix; Le marché mondial des camions électriques (2019-2023) : la baisse des prix des batteries stimulerait la demande de camions électriques; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Lime met la location de scooters de côté pour offrir des voitures électriques en autopartage à Seattle; Un réseau intégré de 33,000 points de recharge électrique est maintenant disponible partout aux États-Unis et au Canada; Jaguar Land Rover investit dans la start-up de motos électriques Arc; Le prix des vignettes des VLS électriques réduit de moitié; Renault-Nissan-Mitsubishi investissent dans la compagnie montréalaise Transit; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
La compagnie australienne Tritium, en partenariat avec la compagnie Gilberto Veeder-Root de Caroline du Nord, planifie installer un réseau de chargeurs rapides dans les stations de services; Renault déploie son service d'autopartage à Paris, une étape importante dans la course que se livrent les constructeurs; VW confirme vouloir vendre ses véhicules électriques au même prix que ses véhicules diésels; Selon l’association UFC Que Choisir? La voiture électrique est moins chère que le diesel et l’essence; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
44 jeunes de la génération Z révèlent ce qu'ils attendent de la voiture dans 30 ans; La Corporation Mazda annonce des stratégies d'électrification et de connectivité; Mario Plourde, PDG de Cascades, reçoit les prix Clean50 et Clean16 pour sa contribution au développement durable; En septembre, la Norvège atteint un nouveau record de 60% de ventes de véhicules électriques; Bill Ford annonce l’arrivée éventuelle d’un Ford F-150 100% électrique; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Le manufacturier de scooters électriques GOVECS planifie une expansion en Europe; La Chine propose d’augmenter son objectif d’énergie renouvelable de 20% à 35% d’ici 2030; Service d’autopartage entièrement électrique pour les aînés; Plus de 2000 véhicules électrifiés utilisés par la police ukrainienne; Audi promet 12 véhicules électriques d’ici 2025; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Les trottinettes électriques en libre service de Lime révolutionnent la mobilité urbaine dans plus de 33 villes aux États-Unis. Ce mode de transport 2.0 ultra-convivial déborde maintenant les frontières américaines. Les Montréalais pourraient eux-aussi adopter Lime à l’instar de Paris, Madrid, Zurich et Tel-Aviv… si ce n’était des fonctionnaires du Ministère des Transports du Québec qui leur mettent des bâtons dans les roues.
Bird, Lime, Skip, Scoot, Lyft et Spin, autant de startups qui envahissent les rues de villes américaines grâce à leur application mobile et leurs véhicules électriques ludiques en libre service. Le succès est tel que les villes sont obligées de songer à règlementer, car ça fait un peu désordre tous ces engins qu’on stationne n’importe où sur les trottoirs et dans les parcs. Mais la révolution est en marche et les citoyens en redemandent !
De l’aveu des autorités américaines, les cas d’accidents et de blessures rapportées sont très rares, tout comme le vandalisme et le vol. Chez les géants Lime et Bird, c’est même la folie furieuse lorsque vient le temps de recharger les machines. Le travail est confié à la communauté qui est payée pour faire tout le travail de recharge et de redéploiement. Chez Lime, un «juicer» [rechargeur] gagnera entre 9$ et 12$ par machine qu’il rechargera à la maison (charger une trottinette consomme environ un 0.5 kWh… soit 5 sous au Québec !). Mais voilà que, au Québec, la révolution 2.0 se bute une fois de plus à une lourde machine administrative incapable de réagir à la vitesse de l’innovation au XXIe siècle. Les règles mises en place par Québec pour encadrer l’arrivée des trottinettes électriques en libre service semblent leur fermer la porte jusqu’en 2021 !
C’est bien connu au Québec, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !
Bien que Lime manifeste son désir de lancer ses activités au centre-ville de Montréal dès cet automne, les bureaucrates du ministère des Transports tiennent mordicus à faire entrer cette nouvelle forme de mobilité à la fois ludique libératrice dans le moule d’un «projet-pilote de trois ans».
Les contraintes du projet pilote sont telles quelles excluent déjà Lime ! Après, on se demande pourquoi le Québec est toujours à la traine en matière d’innovation !
En attendant, voici un aperçu de ce dont
on veut priver les Québécois jusqu’en 2021…
Plus de 50 lancements mondiaux à l'AutoMobility LA 2018 du 26 au 29 novembre; Renault EZ-PRO : un concept de robot-livreur pour 2030; Croissance du programme d’autopartage de véhicules électriques aux États-Unis; Aston Martin donne un avant-goût de la Rapide E, son tout premier véhicule électrique; Le VUS PSA DS 3 Crossback électrique pourrait être bientôt disponible en Amérique; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
La trottinette électrique de Lime, une société Google, fait des ravages présentement aux États-Unis et un peu partout sur la planète; on en parlait justement dans nosBrèves du 22 juin alors qu'on y faisait le déploiement à Paris. Est-ce que Montréal sera la prochaine ville? Tout dépend de Transports Québec.
Nous avons eu la chance aujourd'hui de nous entretenir avec Scott Mullen, directeur d'expansion du service chez Lime afin de connaître les plans de la compagnie concernant leur entrée sur le marché canadien. Plusieurs villes ont démontré un intérêt à accueillir ce service de partage de trottinette électrique, dont Vancouver, Calgary et Toronto. La ville de Montréal est aussi pressentie pour y héberger le service, sans faire d'ombrage au mythique service de vélo-partage Bixi. Le seul hic, c'est que les trottinettes et autres skateboards ne sont pas admis ni sur les trottoirs, ni dans la rue ou les pistes cyclables. Ils sont tolérés par les autorités, mais un service commercial comme celui de Lime devra attendre que les règlements de Transport Québec changent. Comme on a pu s'en rendre compte avec la Renault Twizy, changer des règlements peut prendre énormément de temps, assez pour que la compagnie perde patience et décide de concentrer ses efforts et ses énergies dans d'autres provinces. Pour ceux qui n'avaient pas suivi les actualités, Renault a décidé de ne plus s'implémenter au Québec faute de volonté du gouvernement d'accélérer le processus d'homologation de son quadricycle électrique Twizy. Verra-t-on le même sort réservé au service de Lime? Nous espérons sincèrement que le gouvernement aura appris sa leçon avec Renault, et que les mêmes erreurs ne se reproduiront pas. Les trottinettes électriques ont le vent en poupe en Amérique, avec de plus en plus de compagnies offrant le service dans différentes villes américaines. Moins chères à opérer, moins encombrantes, plus rapides, ces petits véhicules offrent une polyvalence et un plaisir immédiat dans la conduite. Et vous, vous en prendriez une pour vous rendre à votre prochain rendez-vous?
Visionnez notre aperçu de la trottinette Lime-S!!
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Vos idées pour faire place à l’innovation; La production du modèle 3 de Tesla atteint 60,000 unités et est en augmentation constante; Le réseau d’autopartage en libre-service Car2go lancé à Chicago s’étend sur la planète; L’Investissement de 2 milliards de dollars réparti sur les 10 prochaines années de l’entreprise Electrify America représente le plus gros investissement de ce genre jusqu’à maintenant : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : André H. Martel
L’hôtel Rive Gauche de Beloeil offre désormais un service unique à sa clientèle : une Bolt EV en autopartage, sans frais supplémentaires. Une première dans le domaine hôtelier au Canada !
Ce service est destiné aux clients de l’hôtel Rive Gauche et Le Coureur des Bois – Bistro Culinaire, ainsi qu’aux locataires de Rive Gauche Appartements-Services faisant partie du Club Signature. Il suffit d’avoir un permis de conduire valide et de réserver la voiture auprès de la réception
L'hôtel est aussi équipé de deux bornes de recharge au coût de 1$ de l’heure pour tout type de véhicule électrique, en plus de celle réservée pour l’autopartage. La société COGIR, qui gère l’hôtel Rive Gauche, n'en est pas à ses premières armes avec son concept. On implante depuis 2017 ce service dans certaines résidences privées pour aînés. «Nous constatons un réel engouement auprès de nos résidents» affirme madame Brigitte Pouliot, directrice marketing de COGIR Immobilier. 10 résidences privées pour aînés profitent actuellement d'un tel service à travers le Québec, sur les 40 résidences gérées par COGIR sous les bannières AZUR et JAZZ. Sur la photo, de gauche à droite : Véronick Daniel, adjointe de direction et chargée de projet pour l’Association hôtellerie Québec, Diane Lavoie, mairesse de Beloeil, François Guay, directeur de Rive Gauche Hôtel-Appartements Services et Lauranne Lanthier, agente aux communications pour Tourisme Montérégie.
GM va augmenter la production de la Chevrolet Bolt; Les réserves de lithium, seraient moins problématiques que leur financement; Renault va déployer une flotte de 2 000 voitures électriques en autopartage à Paris d’ici la fin 2019;
Comme les jeunes ne veulent plus acquérir de voitures et s’intéressent aux voitures 100% électriques, VW annonce le lancement d’une plateforme d’Autopartage appelée WE en 2019. « Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture ! »
Contribution : André H. Martel
Hydro-Québec investit dans la recherche sur les batteries; Nemaska Lithium profite d’un nouveau partenariat; Formation sur la mécanique des VÉs et des hybrides au CIMIC; Nissan donne une nouvelle vie à ses batteries… et à Fukushima; Communauto grandit encore : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Daniel Rochefort
JazzAuto, l’autopartage réinventée; Nouvelle grappe industrielle sur les véhicules électriques et intelligents; La Jaguar I-PACE sort ses griffes sur la glace; Un microréseau électrique au nouveau centre-ville de Mégantic : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Daniel Rochefort
Waymo pourrait lancer un service d'auto-partage autonome dès cet automne, le véhicule tout-électrique à trois roues SOLO à 15 000 $ sera bientôt produit massivement, Hyundai lance son premier programme d'auto-partage entièrement électrique à Amsterdam, la Mitsubishi e-Evolution possède une intelligence artificielle qui peut vous apprendre à conduire mieux, et une startup appuyée par Boeing et JetBlue prévoit mettre un avion de ligne hybride sur le marché d'ici 2022 : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
La Société d’innovation en environnement (SIE) et YHC Environnement sont fiers d’annoncer le lancement officiel du projet pilote SAUVéR (Système d’autopartage avec véhicule électrique en région) avec la mise en place du mode autopartage dans six (6) municipalités québécoises. Les prochains dix-huit (18) mois permettront en effet aux participants de tester l’intérêt de la communauté pour l’utilisation et le partage des véhicules électriques SAUVéR.
Au courant des douze (12) derniers mois, les municipalités de Bromont, Nicolet, Plessisville, Rivière-du-Loup, Sainte-Julienne et Témiscouata-sur-le-Lac ont fait l’acquisition de 10 véhicules électriques et d’une vingtaine de bornes de recharge. La SIE en collaboration avec YHC Environnement sont à la phase finale pour la mise en service des outils et de la plate-forme permettant la gestion et le partage de ces véhicules.
Renault entend rivaliser avec Autolib en lançant son propre service d’autopartage disponible 24/7 au « Mondial de l'Automobile », en octobre prochain à Paris. Nommé Renault MOBILITY, il est en phase d'essai depuis juin 2016
dans le quartier des affaires de La Défense (banlieue de Paris) et à La Queue-en-Brie (Val-de-Marne). Initié par le biais d'un partenariat avec Renault Bellini (groupe Schumacher), Renault MOBILITY est d'abord et avant tout un moyen de transport sur mesure destiné au grand public et aux entreprises. Deux modèles de véhicules équipés de moteurs thermiques et un modèle électrique (ZOE) seront offerts. Le fonctionnement Selon le porte-parole de l'entreprise, « Renault MOBILITY proposera un véhicule Renault ou d’une autre marque, facilement accessible et disponible à tout moment. L'objectif est de répondre à tous les besoins de mobilité avec des solutions flexibles, adaptées et au meilleur coût. » Les utilisateurs doivent d’abord s’enregistrer gratuitement sur le site de Renault MOBILITY. Ils doivent ensuite télécharger une application gratuite compatible avec les téléphones intelligents Apple et Android. L'application gratuite permet aux utilisateurs de déverrouiller les portes du véhicule choisi, et de le rapporter à son emplacement initial. Pour le moment, le service sera déployé dans les zones urbaines, mais il devrait aussi être mis en place rapidement dans les zones rurales. L’autopartage : une stratégie pour diversifier ses activités Renault est bien positionné sur le segment des véhicules électriques avec sa ZOE, qui est l'un des modèles les plus vendus en France en 2015. Avec Renault MOBILITY, la compagnie fait un choix logique pour donner aux utilisateurs et aux entreprises la possibilité de mobilité écologique. Elle en profite pour étendre l'utilisation de la voiture Renault. L’autopartage est considéré comme un moyen d'optimiser les déplacements et ce service attire les utilisateurs, car ils peuvent voyager en partageant les coûts de transport. Un service d’autopartage déployé au Danemark L'automne prochain, le service sera lancé à Copenhague en partenariat avec l'opérateur danois Green Mobility. La marque française lancera une offre 100% électrique et offrira 450 véhicules ZOE dans la capitale du Danemark. Il pourrait ensuite s’étendre à d'autres pays comme la Norvège et la Suède, puisque la demande pour les services d'autopartage demeure élevée. Source : Technologic Vehicles Contribution : Peggy Bédard Autopartage électrique: car2go craint d'être exclue [Entrevue La Presse et 98,5FM avec l'AVÉQ]27/7/2015 Des critiques s'élèvent contre les exigences imposées par Montréal pour implanter un système de véhicules électriques en libre-service. La principale entreprise d'autopartage du monde craint d'être exclue en raison des critères trop serrés. Une comparaison des voitures utilisées par les principaux systèmes permet d'ailleurs de constater qu'un seul fournisseur répond aux exigences. »»»» ÉCOUTER L'ENTREVUE DE L'AVÉQ AU 98,5 FM À PARTIR DE 4min35sec en cliquant ici La principale entreprise d'autopartage du monde, car2go, dénonce les critères retenus par la Ville de Montréal pour implanter son projet de véhicules électriques en libre-service, estimant qu'ils l'excluent injustement. Le maire Denis Coderre annonçait ce printemps son intention de doter Montréal d'un système de 1000 voitures électriques en libre-service. Avant de mener un appel d'offres en bonne et due forme pour trouver un fournisseur, l'administration montréalaise a décidé de lancer un appel d'intérêt international auprès des principaux gestionnaires afin de tester le marché. Trois des critères retenus par Montréal soulèvent toutefois d'importantes inquiétudes chez car2go, qui est déjà implantée dans la métropole québécoise. «Présentement, on est exclus en fonction des critères de la Ville», dénonce Jérémi Lavoie, directeur général de la branche montréalaise de la société allemande. «On est la plus grosse entreprise d'autopartage au monde, avec plus d'un million de membres dans 30 villes. On a une expertise dans les systèmes de plus de 1000 véhicules électriques dans trois villes, soit Amsterdam, Stuttgart et San Diego. C'est très surprenant de se faire exclure ainsi», dit Jérémi Lavoie. Le principal irritant touche l'autonomie de 150 km exigée par Montréal. «C'est très étonnant, parce que la majorité des véhicules électriques n'ont pas 150 km d'autonomie», dit Jérémi Lavoie. La Smart Fortwo utilisée par car2go peut parcourir 109 km avec une charge de batterie. Vérification faite, seulement quatre des 12 modèles de véhicules électriques actuellement homologués par Transports Canada affichent une autonomie supérieure à 150 km, tous quatre du constructeur Tesla. Ces voitures se vendant plus de 80 000$, aucune n'est utilisée en ce moment par des systèmes de VLS. Un nouveau modèle de véhicules électriques répondant au critère d'autonomie de Montréal pourrait toutefois bientôt s'ajouter à la liste de Transports Canada. La Bluecar, qu'utilise le groupe Bolloré pour Autolib' à Paris, est en cours d'homologation aux États-Unis. Celle-ci (BlueIndy) doit en effet faire son apparition dans les rues d'Indianapolis d'ici la fin de l'été. Autres critères dénoncés car2go déplore aussi que Montréal «préconise» l'adoption de véhicules quatre passagers dans son projet. L'appel d'intérêt en cours précise que les «voitures pour quatre passagers sont préconisées pour favoriser l'utilisation du service par les familles». Or, la Smart Fortwo de car2go n'offre que deux places, ce qui la disqualifierait lors d'un éventuel appel d'offres. Autre irritant pour car2go, le projet de Montréal demande que le système des voitures soit compatible avec la carte Opus. «On s'en va complètement sur le téléphone intelligent pour déverrouiller nos véhicules. On ne veut plus utiliser de carte du tout», plaide Jérémi Lavoie. Communauto moins inquiète Elle aussi déjà présente à Montréal avec son service Auto-mobile, Communauto se montre moins inquiète quant aux critères mis de l'avant par Montréal. «On considère que l'appel d'intérêt est intéressant. On s'y retrouve, même s'il y a quelques détails qui devraient être peaufinés», dit Marco Viviani, directeur du développement de l'entreprise québécoise. Communauto trouve elle aussi étrange le critère de 150 km d'autonomie énoncé dans l'appel d'intérêt et espère que celui-ci sera modifié. «La baisse de quelques dizaines de kilomètres permettrait d'avoir une plus grande disponibilité de véhicules pour un tel projet. Mettre 150 km, ce n'est peut-être pas la valeur la plus adaptée. Mais je comprends qu'on ne veut pas de voiturettes de golf», dit Marco Viviani. Malgré ces écueils, les deux entreprises déjà présentes à Montréal comptent répondre à l'appel d'intérêt qui prend fin le 24 août prochain. car2go espère que Montréal révisera ses critères à l'issue du processus pour éviter d'être indûment écartée lors de l'appel d'offres. «On va se faire entendre, mais ça commence mal, s'inquiète Jérémi Lavoie. Il n'y a pas de raisons logiques pour ces critères. On espère [que les responsables] vont modifier le processus, parce qu'ils partent dans une direction qui soulève beaucoup de questions. On ne comprend pas pourquoi ils excluent le plus gros fournisseur d'autopartage au monde.» Des critères trop restrictifs, selon deux experts Imposer une autonomie minimale de 150 km aux véhicules électriques limiterait sérieusement le nombre d'entreprises susceptibles d'implanter un système en libre-service à Montréal, estiment deux spécialistes. « Si ce critère est adopté, ça ferme la porte à plusieurs fournisseurs. Et ce n'est pas vraiment nécessaire », estime Robert Dupuy, porte-parole de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ). M. Dupuy souligne que les voitures en libre-service roulent sur de courtes distances et peuvent être facilement rechargées entre chaque utilisation. »»»» ÉCOUTER L'ENTREVUE DE L'AVÉQ AU 98,5 FM À PARTIR DE 4min35sec en cliquant ici «À Paris, les voitures d'Autolib' font en moyenne 12 km par trajet. C'est un peu illusoire de se dire que les gens vont rouler 150 km. Ça ne m'apparaît pas comme un critère essentiel.» - Robert Dupuy, porte-parole de l'Association des véhicules électrique du Québec Le critère relatif à l'autonomie de la batterie est d'autant plus délicat que celle-ci varie considérablement en fonction de la température et de la conduite. « Dans la vraie vie, ça varie de 100 à 140 km. Ça dépend beaucoup, beaucoup du climat », souligne Robert Dupuy. Sur papier, l'i-MiEV de Mitsubishi peut rouler 100 km sur une charge, selon les données de Transports Canada. Le constructeur japonais prétend toutefois que sa voiture peut atteindre 160 km. Mais pour parcourir cette distance, la température ambiante doit être de 25 °C. À l'inverse, Mitsubishi admet que sa batterie ne permettra de parcourir que 48 km en hiver, dans une ville congestionnée. Fait à souligner, ce test « hivernal » du constructeur japonais a été réalisé à une température de 0 °C. Signe que le critère de 150 km est trop élevé, seuls les véhicules de Tesla affichent une telle autonomie. Mais Robert Dupuy éclate de rire quand on lui demande si un système de VLS électrique pourrait miser sur ces voitures de luxe. « On ne met pas une voiture de 100 000 $ qui fait du 0 à 100 km/h en 2,8 secondes dans les mains de tout le monde. » Importants changements à venir Si une autonomie de 150 km est aujourd'hui difficile à atteindre, elle ne le sera plus d'ici un à deux ans, prévient Catherine Kargas, de Marcon, firme de consultation en stratégie, notamment des transports, faisant la promotion de l'électrification des transports. Celle-ci croit que l'appel d'offres de Montréal devrait ainsi davantage tenir compte des progrès technologiques rapides dans cette industrie. L'appel d'intérêt de Montréal précise pour le moment que le modèle doit avoir reçu son homologation de Transports Canada au moment du processus. « En aucun cas, un véhicule en cours d'homologation ne pourra être considéré », peut-on lire. « La Ville doit garder en tête que la technologie en 2016, ce n'est pas celle qui va être commune dans les véhicules électriques de 2017 ou 2018 », souligne Catherine Kargas, qui préside aussi Mobilité électrique Canada. Chevrolet a annoncé que sa Volt devrait avoir une autonomie de 300 km. Ce véhicule devrait être offert au Canada à la fin de 2016. Nissan doit aussi présenter en 2017 une voiture avec une autonomie accrue. Tesla travaille sur un modèle plus économique d'ici deux ans. « Il y aura plus de choix et je crois que la Ville devrait refléter les changements au niveau de la technologie », estime Mme Kargas. Critères de Montréal 1000 véhicules GPS intégré Compatibilité avec la carte Opus La vitesse maximale doit dépasser les 40 km/h Autonomie de 150 km en été Voitures 4 occupants « préconisées » Homologation de Transports Canada Source: La Presse / Pierre-André Normandin Source: 98,5FM Projet d'autopartage: Bromont en voie d'acheter des véhicules électriques [Journal La Voix de l'Est]17/7/2015 La municipalité de Bromont a récemment emboîté le pas au projet d'autopartage SauvéR. La première phase consistait à tester la Mitsubishi I-Miev durant trois semaines. En parallèle, la Ville devait inventorier sa flotte de véhicules et analyser les besoins de ses effectifs en matière de transport. Jusqu'à maintenant, les résultats semblent concluants. La «Ville branchée» pourrait démarrer un projet pilote dès le début de 2016. «Le but principal du projet d'autopartage, c'est de favoriser le plus possible l'utilisation de véhicules électriques dans notre flotte. On finalise actuellement l'inventaire de nos voitures. Et visiblement, les indications sont claires. On pourrait passer en phase deux bientôt. Si le conseil le veut bien, on pourrait adopter une résolution pour l'achat d'un ou des véhicules électriques plus les bornes de recharge et l'équipement électronique pour faire de l'autopartage», a indiqué en entrevue le directeur général, Jean Langevin, qui mène le projet en partenariat avec la Fédération canadienne des municipalités (FCM).
Rappelons que Bromont a déboursé 30 000 $ pour intégrer le programme chapeauté par le bureau d'experts-conseils YHC Environnement. Le Fonds municipal vert de la FMC absorbera la moitié de la facture. Nicolet, Amqui, Rivière-du-Loup, Témiscouata-sur-le-Lac, Deux-Montagnes et Plessisville complètent le groupe restreint de villes participantes. Certaines municipalités sont par ailleurs «plus avancées dans le processus», a mentionné M. Langevin, citant en exemple Plessisville. En effet, les membres du conseil municipal de la localité des Bois-Francs viennent d'entériner une résolution, le 6 juillet, stipulant que la Ville «s'engage à participer financièrement au projet pilote via l'acquisition d'un ou de deux véhicules électriques à la hauteur maximale de 50 % du coût (valeur du projet calculé par véhicule électrique) ou pour un montant maximal de 30 000 $ par véhicule». Neuf ou usagé? Bien que la Mitsubishi I-Miev ait servi aux essais des villes dans le cadre du projet SauvéR, celle-ci ne figure pas parmi les candidates à motorisation électrique que Bromont a dans la mire, a précisé M. Langevin. Pour le moment, la Ville envisage même l'achat de voitures usagées. «On pourrait avoir un avantage pour un lot de Spark (EV) de GM à bas kilométrage pour l'ensemble du groupe, a expliqué le directeur général. On parle de coûts par véhicule d'environ 57 000 $ (incluant les bornes et les équipements d'autopartage). La moitié [de la somme globale] serait financée par le Fonds municipal vert. Reste à voir si c'est plus avantageux de choisir cette option selon les rabais gouvernementaux.» Or, le programme Roulez électrique chapeauté par Québec, en vigueur jusqu'au 31 décembre 2016, offre des subventions à l'achat ou à la location allant de 2000 $ à 8000 $. Pour être admissibles, les véhicules électriques ou hybrides rechargeables doivent notamment être neufs et provenir du Canada. Selon M. Langevin, de cinq à six mois de livraison sont à prévoir avant de recevoir une voiture prête à intégrer un projet pilote d'autopartage. Sondage En dehors de leur utilisation par le personnel de la Ville, les véhicules verts seraient à la disposition d'organismes communautaires. La plateforme d'échange prendrait forme sur internet. La commission scolaire du Val-des-Cerfs et l'Office municipal d'habitation ont déjà été approchés, mais aucune entente de partenariat n'a été conclue, a précisé le directeur général. Le projet SauvéR pourrait également s'élargir aux résidants bromontois. Dans l'optique de connaître les besoins de ses citoyens en matière de transport, la Ville a lancé un sondage en mai. M. Langevin a indiqué qu'à ce jour, une vingtaine de personnes ont rempli les questionnaires sur le site web de la municipalité (bromont.net/section actualités en date du 27 mai). «L'échantillon n'est pas assez grand pour tirer des conclusions, a-t-il fait valoir. On devrait avoir un meilleur portrait d'ici septembre.» Source: La Voix de l'Est Auteur: JEAN-FRANÇOIS GUILLET Contribution: François Viau Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, accompagné de M. Aref Salem, responsable du transport au comité exécutif, et de Mme Elsie Lefebvre, conseillère associée responsable de la stratégie d'électrification de la Ville de Montréal, annonce un plan pour le déploiement à Montréal d'un réseau de véhicules en libre-service (VLS) électriques à partir du printemps 2016.
« La Ville de Montréal veut devenir un leader mondial en matière d'électrification. Ce plan est un pas de plus vers l'atteinte de notre objectif de réduire d'ici 2020, de 30 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. L'ajout de VLS électriques permettra également d'élargir pour tous les Montréalais l'accès à des bornes de recharge électrique partout en ville », a déclaré le maire de Montréal. Le déploiement des VLS électriques sur le territoire de la Ville de Montréal se fera en trois grandes étapes. La Ville de Montréal compte lancer un appel d'intérêt international dès juin prochain. Cet appel permettra de mesurer l'intérêt des partenaires et de développer un modèle spécifiquement montréalais. Un appel de propositions sera, quant à lui, lancé en octobre 2015 pour le déploiement d'un réseau de VLS électriques et de bornes de recharge dans l'esprit du réseauCircuit électrique déjà en place. À partir de ce moment, l'accès au domaine public et aux vignettes universelles de stationnement sera réservé au VLS électriques et l'émission de ces vignettes sera centralisée. D'ici là, à titre de mesure transitoire, tous les arrondissements pourront émettre des vignettes universelles pour les VLS de tout type. « Le Plan de transport de Montréal a pour objectif de transformer et d'améliorer le système de transport à Montréal. Il propose de réduire de manière significative la dépendance à l'automobile, notamment par l'accroissement de l'utilisation des transports collectifs et actifs ainsi qu'avec des usages mieux adaptés de l'automobile, tels le covoiturage, l'auto-partage et le taxi. L'offre de véhicules électriques en libre-service devient un nouveau moyen de diversifier les transports en commun et de limiter la dépendance à l'automobile », a ajouté M. Aref Salem. « Montréal s'intéresse à l'électrification des transports depuis de nombreuses années. La Ville a notamment collaboré à l'élaboration du Plan d'action du gouvernement du Québec sur les véhicules électriques. En 2010, elle a joué un rôle de premier plan au sein d'un groupe de travail sur la mobilité électrique mis sur pied par Hydro-Québec. Cette collaboration a permis une mise en commun de leurs connaissances, notamment en ce qui a trait à la planification du déploiement de l'infrastructure de recharge », a précisé Mme Elsie Lefebvre. Rappelons que Montréal accueillera, en 2016, EVS29 - la 29e édition du Electric Vehicle Symposium, considéré comme le plus grand rassemblement d'experts internationaux dans le domaine de l'électrification des transports. « Ce plan pour la mise en place d'un réseau de VLS électriques est une démonstration concrète du rôle accru que doivent jouer les villes et les gouvernements locaux dans les grands enjeux de notre époque. Pour obtenir des changements durables, les villes doivent être au cœur des stratégies. Montréal assume son leadership pour le développement durable en favorisant véritablement le déploiement des transports électriques », a conclu le maire de Montréal. Source: CNW Telbec Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, accompagné de M. Aref Salem, le responsable du transport au comité exécutif, et Mme Elsie Lefebvre, conseillère associée responsable de la stratégie d'électrification de la Ville de Montréal, invite les représentants des médias au dévoilement du plan pour la mise en place d'un réseau de véhicules en libre-service électriques, un des jalons de la vision d'électrification des transports de la Ville de Montréal. Le dévoilement de la future stratégie de la ville de Montréal se fera à 11h00. Nous pourrons partager les détails de cet important événement dans les minutes qui suivront la conférence de presse. »»» Lire Bolloré très intéressé à offrir son service d'auto-partage électrique à Montréal »»» Lire L'électrification des transports est le nouveau cheval de bataille du maire de Montréal, Denis Coderre Ce que nous pouvons déjà partager avec vous, c'est que les bornes de recharge sur rue font partie de cette stratégie afin de desservir les électromobilistes, les taxis électriques et les utilisateurs d'auto-partage. Certains services seront déployés selon des étapes très spécifiques dans la prochaine année. Pendant ce temps chez Communauto, il fut annoncé aujourd'hui que le nombre de voitures électriques en auto-partage passera de 30 à 60 cette année. Mise-à-jour: L'annonce présentera la vision de Montréal, et fera part d'un appel d'offre à l'international pour remplir cette vision. Lire l'article de Pierre-André Normandin dans La Presse Un nouveau service va prochainement voir le jour au Québec, inédit dans la région, et déjà en vogue en France: un partage de voitures électriques, à l'initiative de deux sociétés Parknplug et Mopeasy. La mobilité c'est souvent compliqué pour les habitants des villes du Québec. Dans les grandes agglomérations, le prix des stationnements est élevé et le déplacement en transport en commun n’est pas toujours aisé. Pour les plus petites villes, c’est bien souvent le manque de transport en commun qui fait défaut. Fort de ce constat, Bruno Flinois et Pascal Toggenburger souhaitent proposer un service d’autopartage aux micro-communautés des condominiums et villes de tailles intermédiaires pour permettre des déplacements à la demande avec un véhicule électrique stationné dans le stationnement du condominium. Comme ce n’est pas le métier des gestionnaires de coopératives et syndics privés, Mopeasy vont mettre à la disposition de ce public un service packagé permettant de recharger le véhicule sur le panneau des parties communes tout en séparant les coûts électriques liés à ce nouvel usage. La réservation du véhicule s’effectue via un téléphone intelligent, dès que l’inscription de l’usager est effectuée. POUR QUI ? Comme on l'aura peut être compris à la lecture du propos précèdent, ces véhicules ne sont pas à la disposition de tout un chacun en libre service : ils sont destinés à un public repéré ou en tout cas validé par l'organisme logeur ou la copropriété précisent les deux entrepreneurs, spécialisés dans la recharge en condominium et location de voitures de courte durée. «En France, nous nous occupons de tout ce qui est assurance, logiciel de réservation, suivi 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et nous fournissons le système de raccordement à l’immeuble (Box NEMO) et le coffret à clefs sécurisé baptisé M’Key», indique Bruno Flinois et Pascal Toggenburger. Pour sa part, la communauté achète le véhicule électrique (en location généralement) et perçoit les loyers de location du véhicule pour rembourser les mensualités liées au coût. COMMENT ÇA MARCHE Les usagers autorisés reçoivent un code, qui leur permet d'ouvrir un coffre sécurisé dans lequel se trouvent les clefs de la voiture. Charge à eux de faire un état des lieux avant de partir et de signaler les éventuels dégradations ou problèmes techniques à Mopeasy qui en fait son affaire. Ils sont supposés ramener la voiture à l'emplacement où ils l'auront prise ; ils sont aussi supposés veiller à un rechargement de la batterie pour que l'utilisateur profite du véhicule avec une totale autonomie. L'utilisation sera facturée par demi-heure tout compris (en France de 1 à 4$ de l’heure) en accord avec le propriétaire du véhicule. Pour plus d'information, contactez: Pascal TOGGENBURGER Président de PARKNPLUG toggenburger@parknplug.fr Bruno FLINOIS Président de MOPEASY bruno.flinois@mopeasy.fr PLESSISVILLE. Dès avril 2015, les municipalités participantes au projet SAUVéR -Système d’autopartage de véhicules électriques en région, dont la Ville de Plessisville, pourront faire l’essai du véhicule électrique l’i-MiEV de Mitsubishi pour une période de trois semaines consécutives. Outre la Ville de Plessisville, Nicolet, Amqui, Bromont, Rivière-du-Loup, Témiscouata-sur-le-Lac et Deux-Montagnes sont les autres municipalités participantes au projet d’étude technique pour la mise sur pied d’un service d’autopartage avec véhicule électrique en partenariat avec la Fédération canadienne des municipalités (FCM). Les municipalités québécoises continuent de démontrer un intérêt grandissant pour l’intégration et l’utilisation de véhicules électriques au sein de leur flotte municipale. Cet intérêt est maintenant appuyé par les résultats de l’étude technique sur l’utilisation des véhicules municipaux a fait avoir la firme YHC Environnement par voie de communiqué de presse. Ces résultats permettent de conclure que la distance et la durée des trajets sont, sauf exception, hautement compatibles avec une utilisation de véhicules électriques. Considérant le type d’utilisation faite de leurs véhicules, les municipalités représentent probablement un des meilleurs potentiels, sinon le marché idéal, pour l’intégration de véhicules électriques et une base essentielle pour l’électrification du transport au Québec. Pour les municipalités, il s’agit d’une opportunité importante de réduction du coût environnemental lié à l’utilisation des carburants fossiles. Enfin, les analyses effectuées dans le cadre de l’étude démontrent qu‘au-delà d’une utilisation optimisée du partage «interne» des véhicules, les disponibilités ou les potentiels d’utilisation résiduelle des véhicules peuvent demeurés très élevés. Le partage éventuel des véhicules électriques avec d’autres usagers et clientèles, constituerait une solution idéale pour le transport collectif pour les municipalités en région. Source : La Nouvelle Union
Contribution : Richard Lemelin Le maire de Montréal, Denis Coderre, a terminé hier une visite de deux jours dans la Ville Lumière. L'électrification des transports, l'intégration des immigrants, la rétention des familles et le développement économique sont autant de sujets qui ont alimenté ses discussions avec les acteurs politiques de la capitale. Et Paris peut servir d'exemple à Montréal dans plusieurs domaines, a-t-il constaté. À condition, ajoute le maire d'avoir les moyens de ses ambitions. C'est en matière de transports qu'il semble que Montréal ait le plus à apprendre de la capitale française. Baisser la limite de vitesse sur certaines artères, comme l'a fait Paris, est déjà à l'étude à Montréal. Denis Coderre promet «de créer un environnement propice» au développement de la voiture libre-service à Montréal, omniprésente à Paris. Le maire a louangé les efforts de l'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë, qui s'est attaqué à la réduction de la circulation dans Paris. Mais à Montréal, dit-il, «la voiture est là pour rester». «En Europe, il n'y a pas la même culture du train, il n'y a pas les mêmes espaces, explique Denis Coderre. Ceci étant, on a un point en commun: la nécessité de réduire les gaz à effet de serre et la pollution.» L'électrification des transports est le nouveau cheval de bataille de Denis Coderre. Outre les voitures libre-service, le SLR et les taxis électriques sont les voies de l'avenir, selon lui. «Si on veut se redéfinir, on est la capitale de l'hydroélectricité, il faudrait profiter de ça», dit-il. Ainsi, Denis Coderre estime que le nouveau partenariat avec la Caisse de dépôt est salutaire. «Ça va nous amener un plus grand investissement pour qu'on ajoute des transports collectifs», estime-t-il, jugeant qu'il faut offrir «un bouquet» d'options à la population, des transports en commun aux pistes cyclables en passant par les rues piétonnes. L'AVÉQ a aussi appris de source sûre que M. Coderre a eu une rencontre "importante" avec Bolloré pendant son séjour, pour discuter d'une possible implantation du système d'auto-partage électrique Auto Lib' du conglomérat Français. Bolloré possède une usine de batterie à la fine pointe de la technologie à Boucherville, une ville en banlieue de Montréal. Une entente avec Bolloré signifierait des emplois pour l'usine Bathium. Source: La Presse Les véhicules électriques sont de plus en plus populaires, mais leur recharge rend la logistique difficile pour plusieurs, même dans les grandes villes. Gogoro planifie résoudre ce problème en créant un système qui permettrait d'échanger rapidement sa batterie au lieu d'attendre de la recharger.
La compagnie a dévoilé ses plans pour un réseau de scooters électriques à haute performance ainsi que pour un réseau de stations fournissant des batteries portables. Gogoro espère que son scooter changera la manière dont on utilise les véhicules électriques, l'idée étant d'éviter la recharge grâce à un abonnement au réseau de stations d'échange de batteries. La batterie de 9 kg du scooteur aura une autonomie de 60 km, ainsi qu'une vitesse maximale de 95km/h. L'utilisateur pourra aussi avoir recours à un logiciel pour accéder aux données de la batterie et du véhicule. La compagnie planifie lancer son réseau de scooteurs cette année dans certaines villes américaines et envisage éventuellement avoir recours à cette même infrastructure pour différents véhicules. Source: Mashable |
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