L’hiver ne refroidit pas les ardeurs de l’industrie des voitures en libre-service, dans laquelle un troisième joueur est sur le point de s’implanter. Le Devoir a appris que l’entreprise française Bolloré tient des discussions avec Montréal, pour déployer un réseau d’autos électriques de type Bixi. Pendant ce temps, Car2go a dans sa mire la ville de Québec. « Une firme montréalaise d’avocats s’affaire depuis des semaines à préparer sur le plan légal l’arrivée de la Blue Car [voitures électriques utilisées par Bolloré] dans nos rues. Des discussions très confidentielles se font entre les mandarins de la Ville de Montréal et le Groupe Bolloré », confie au Devoir une source qui a préféré préserver l’anonymat. Un des sujets de conversation viserait notamment à voir quels lieux publics seront cédés pour l’installation de bornes de recharge. Au cabinet du maire de Montréal, Denis Coderre, on refuse d’infirmer ces informations, sans pour autant les confirmer. « Des annonces sont prévues à ce sujet en janvier », se contente de répondre l’attachée de presse du maire, Catherine Maurice. Elle ajoute que le marché montréalais « a le potentiel » d’accueillir un troisième service de véhicules en libre-service (VLS), rappelant que les compagnies Communauto et Car2go sont déjà implantées dans plusieurs arrondissements. « Plus il y aura d’offres de transport, plus les Montréalais auront des choix intéressants pour se déplacer sur l’île et sa région », soutient-elle. Du côté de Bolloré, le vice-président de la division Blue Solutions (groupe responsable des voitures en libre-service), Hervé Muller, admet que « certaines des informations [concernant le mandat de la firme d’avocats] sont exactes », sans préciser lesquelles. Il ajoute toutefois qu’« il n’y a aucun plan spécifique à l’heure actuelle avec la Ville de Montréal, bien que nous ayons exprimé à maintes reprises notre intérêt d’y offrir un service. » Partout dans la ville M. Muller indique que « si Bolloré vient un jour à Montréal », la compagnie entend implanter un service de VLS semblable à celui de Paris. Baptisé Autolib’, le service parisien comprend un large réseau de stations électriques à travers la ville, où il est possible d’emprunter pour quelques dollars une des 2500 voitures électriques sans réservation, puis de les déposer à une autre station. Un concept très semblable à Bixi donc, mais sur quatre roues. « Si nous nous déployons à Montréal, ce sera une approche de grande ampleur, soit plus de 1000 voitures et partout dans la ville », dit-il. »»» L'AVÉQ a appris aujourd'hui que la condition principale de Bolloré pour un déploiement à grande ampleur est d'obtenir l'exclusivité de l'auto-partage électrique à Montréal, comme il l'a présentement à Paris. Le modeste parc électrique d'Auto-Mobile et la future transition de car2go à l'électrique en seraient les grands perdants. Par contre, un déploiement de bornes de recharge en conjonction avec les voitures de Bolloré sera un grand plus pour la métropole. Tout indique que l’administration Coderre considère sérieusement l’option de faire une place à Autolib’. Ce projet pourrait ainsi concorder avec l’une des principales recommandations faites en novembre dernier par la Commission sur le transport et les travaux publics, qui pressait la Ville et les arrondissements d’étendre le service de VLS sur le territoire et de privilégier une technologie plus écologique, comme l’électricité. Pour lire le reste de l'article, cliquer sur "Read more" »»»»»»»»»»»»»»»»»»»
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A l'occasion des trois ans d'AutoLib', Vincent Bolloré présente ce lundi une version utilitaire du modèle électrique parisien, destinée aux artisans et commerçants. Le groupe annonce aussi vouloir déployer 16,000 bornes de recharge en France.
Il s’agit d’un nouveau relai de croissance pour AutoLib', et d’une nouvelle étape vers une mobilité durable dans la capitale. A l'occasion de son troisième anniversaire, le système d'auto partage, qui compte près de 65.000 utilisateurs réguliers en région parisienne, se lance à la conquête d'une nouvelle clientèle: les professionnels. La nouvelle cible d'Autolib', ce sont en effet les artisans et les commerçants. Partant du constat que certains d'entre eux ont ponctuellement besoin de transporter de la marchandise, le groupe Bolloré va lancer Utilib' lundi 8 décembre. Une centaine d'Utilib' disponibles d'ici à la fin du mois Vu de l'extérieur, la version utilitaire ne diffère pas de la petite citadine. Mais à l'intérieur, plus de banquette arrière. Et une grille de protection qui sépare le coffre des deux places avant afin d'empêcher qu'un objet ne se retrouve projeté sur le conducteur. Avec la déclinaison utilitaire d'Autolib', il sera possible de transporter jusqu'à 230 kilos de marchandises, sans que les performances de la voiture, comme son autonomie par exemple, ne soient altérées. Une centaine d'Utilib' seront disponibles d'ici à la fin du mois. Prochaine étape: un cabriolet puis une version deux places. Des modèles qui seront développés avec Renault dès l'an prochain. Bolloré veut installer 16.000 bornes de recharge en France Le groupe Bolloré continue, en outre, d'investir dans les véhicules propres en France. Ce dernier a en effet déposé un dossier auprès du ministère de l'Economie afin de déployer 16.000 points de charge publics a annoncé Bercy ce lundi. Le projet "représente un investissement de 150 millions d'euros sur 4 ans", précise le ministère de l'Economie dans un communiqué. Bercy et le ministère de l'Ecologie décideront d'ici fin janvier "si ce projet est reconnu de dimension nationale et donc exempté de redevance d'occupation du domaine public". En cas d'avis favorable, Bolloré lancera dans chaque région concernée une concertation sur "les modalités précises d'implantation" de ses stations de recharge. Ce projet, comme tous les projets de dimension nationale "qui seront validés au cours des prochains mois", sont "complémentaires" de ceux des collectivités locales, soutenus par le programme d'investissements d'avenir, rappelle le ministère de l'Economie. Source: BFM Business, AFP Le groupe Bolloré et le constructeur automobile Renault ont signé un accord portant sur la production de la Bluecar – un véhicule électrique utilisé dans les dispositifs d’autopartage à Paris, Lyon, Bordeaux et Minneapolis – dans l’usine de Dieppe appartenant à la marque au losange. Cet accord prévoit également la conception de la prochaine génération de Bluecar trois places au Technocentre. La Bolloré Bluecar II sera produite par Renault (Dieppe). En septembre 2013, l’accord entre Bolloré et Renault avait déjà fait l’objet d’un protocole. Avec sa signature et sa présentation la semaine dernière par Carlos Ghosn – le PDG de l’Alliance Renault Nissan– et Vincent Bolloré – PDG du groupe éponyme –, cet accord entre dans sa phase opérationnelle. Parmi les principaux points qui seront évoqués à l’occasion de la conférence de presse, la production d’une partie des Bolloré Bluecar électriques dans l’usine de Dieppe du constructeur Renault. Implanté en Seine-Maritime, ce site emploie quelques 300 salariés et est notamment spécialisé dans l’assemblage du modèle sportif Clio RS. La production du modèle électrique de Bolloré démarrera seulement au second semestre 2015, à l’occasion du lancement de la prochaine génération de la Bluecar. Jusqu’à présent, le véhicule était assemblé dans l’usine italienne initialement détenue par le carrossier Pininfarina, également designer de la Bluecar. La seconde génération de Bluecar sera développée par Renault (Guyancourt). Petit véhicule électrique intégré aux services d’autopartage de Paris et sa petite couronne (Autolib’), de Lyon (Bluely), Bordeaux (Bluecub) et Indianapolis aux Etats-Unis (Blueindy), la Bolloré Bluecar dispose de 4 places et d’une autonomie réelle comprise entre 150 et 200km, une autonomie principalement fonction du style de conduite et du type de parcours. Pour la prochaine génération, qui ne devrait compter que 3 places, le groupe de Vincent Bolloré a décidé de collaborer avec le constructeur de Boulogne-Billancourt. Ainsi, l’accord prévoit une conception de la Bluecar II assurée par les équipes du Technocentre Renault installé à Guyancourt, dans les Yvelines. Lors de la conférence de presse qui se tiendra dans la matinée, les PDG des deux groupes annonceront également l’intégration de modèles électriques Renault – des Twizy et des ZOE – dans les flottes des dispositifs Bluely et Bluecub. Ce que cet accord signifie pour l'usine de Bathium à Boucherville Comme mentionné dans un article précédent, Renault utilise les batteries de LG Chem à bien meilleur prix que celles fabriquées par son partenaire Nissan et ses usines dédiées. Il reste fort à parier que Renault pourrait utiliser les ressources de LG Chem pour cette nouvelle génération de Bluecar, afin d'augmenter la production de LG et permettre la diminution du coût des batteries pour toute sa gamme ZÉ du même coup grâce à la demande accrue que lui offrira la Bluecar. Chez Bathium à Boucherville, on continuera de produire les batteries pour la Bluecar de première génération en attendant de plus amples renseignements sur ce que cet accord signifiera pour leur partenariat avec Bolloré. Mise-à-jour: Selon Jean-Luc Monfort, directeur général chez Bathium, l'entreprise de Boucherville restera fournisseur des batteries des Bluecars produites à Dieppe ou en Italie. Source: Breezcar Drive Electric Orlando ( DEO ) offre une expérience de location de véhicules électriques, le véhicule de l’avenir. Orlando est un endroit idéal pour utiliser un véhicule électrique. Tous les principaux sites touristiques et quartiers d'affaires sont regroupés dans un même secteur à une distance idéale pour l’autonomie des véhicules électriques. Il y a aussi beaucoup de bornes de recharge dans ce secteur. La location d'un véhicule électrique est tout aussi facile que la location d'un autre véhicule. Lorsque vous prenez votre voiture, un agent de location de voiture vous donnera un bref tutoriel sur tout ce que vous aurez besoin de savoir pour faire fonctionner le véhicule, et où vous pouvez trouver des stations de recharge dans la région d'Orlando. Un système GPS est livré en standard dans votre véhicule et permet d'identifier rapidement l’emplacement des bornes de recharge le plus proche, dont un grand nombre offrent des charges gratuites et dont beaucoup sont situés dans les hôtels, les attractions et les restaurants. Le temps de charge varie en fonction de la quantité de charge dont vous avez besoin et la tension du chargeur. Mais la plupart des conducteurs ne devront charger leurs voitures que la nuit à leur hôtel, offrant toute la puissance nécessaire pour une journée de découverte d’Orlando. La voiture électrique typique vous permet d'explorer tout ce qu'Orlando a à offrir sur une seule charge. Une Nissan Leaf, par exemple, offre une autonomie d’environ 160 km, plus que suffisant pour aller de l'aéroport à votre hôtel, au centre de congrès ou aux parcs d'attractions, commerces, restaurants et plus. Tous les véhicules électriques ont un affichage montrant l’autonomie de la voiture, ainsi qu'un appareil GPS qui identifie les stations de recharge disponibles les plus proches. Orlando a déjà plus de 150 stations de recharge de sorte que vous serez en mesure de vous brancher à la plupart de vos arrêts favoris. Beaucoup de leurs partenaires hôteliers offrent un service de voiturier gratuit pour les voitures électriques. Il suffit de vous rendre à un stationnement avec valet et le préposé ne va pas uniquement stationner votre voiture, mais aussi la brancher pour recharger la batterie.Dans les hôtels qui n'offrent pas de service de valet gratuit, il suffit de se stationner dans l'un des endroits où se trouve une borne de recharge. Il y a près de 14 000 chambres qui ont accès à une borne de recharge. La location d'un véhicule électrique lors de votre prochain voyage d'affaires à Orlando est aussi un moyen simple et amusant de faire progresser les objectifs de durabilité de l'entreprise. Les véhicules électriques n'ont pas de gaz d'échappement et offrent des réductions significatives des émissions de dioxyde de carbone par rapport aux véhicules à essence. Drive Electric Orlando travaille également avec de grandes entreprises locales et internationales pour aider à offrir des conventions écologiques. L'Orange County Convention Center propose quatre stations de recharge bien situées, sans frais pour les participants aux réunions, et de nombreux hôtels voisins offrent aussi des bornes de recharge. Dans la plupart des cas, le coût de location pour une voiture électrique n'est pas plus chère que celui d'une voiture de taille moyenne typique, et vous obtiendrez un GPS gratuit et une radio Bluetooth - étant normalement un service haut de gamme. Vérifiez auprès de votre agence de location de voiture Orlando ou agent de voyage pour déterminer vos coûts exacts et les réductions qui peuvent s'appliquer. La plupart des locataires de véhicules électriques trouvent que le coût est beaucoup plus faible que la location d'un véhicule à essence, car il n'ont pas besoin de visiter une station d’essence. Et la plupart de nos partenaires offrent des bornes de recharge gratuites. Les coûts dans d'autres stations de recharge varient, mais un véhicule électrique typique peut être complètement chargées pour environ 3,00 $ au total. Cela comparativement à 60 $ pour une berline classique à essence de taille moyenne. Source : http://driveelectricorlando.com Un scientifique de Toyota pointe quelques effets indésirables que pourrait engendrer la voiture autonome. Paradoxalement, elle accentuerait la pollution et augmenterait l’étalement urbain des grandes villes. La voiture autonome monopolise souvent les conversations et on lui prête généralement de nombreuses qualités. Inégalable en terme de sécurité, incroyablement pratique en ville, idéale pour réduire les embouteillages…mais elle pourrait aussi avoir ses effets secondaires indésirables. La question de la suppression d’emplois que pourrait occasionner de telles voitures a déjà été évoquée de nombreuses fois. Les chauffeurs en tous genres, livreurs, machinistes ou coursiers seraient appelés à disparaître et les carrossiers verraient leur matière première – la tôle froissée – disparaître tout simplement. Ken Laberteaux, responsable scientifique de Toyota en Amérique du Nord, entrevoit un autre motif d’inquiétude. Dans un article publié dans le Japan Times, il estime que la voiture automatisée va encourager les déplacements urbains et péri-urbains, avec comme conséquence néfaste une poursuite de l’étalement urbain déjà observé ces dernières décennies avec la motorisation croissante des ménages. Car si les migrations quotidiennes domicile-travail deviennent plus rapides en voiture et moins stressantes, pourquoi ne pas s’offrir un pavillon un peu plus loin du centre-ville ? Autre inquiétude du scientifique, la multiplication des trajets pourrait augmenter la consommation d’énergie et la pollution qui lui est attribuée. Il reste toutefois quelques années pour réfléchir à ces problèmes, la voiture totalement autonome et généralisée n’est pas attendue avant une vingtaine d’années. Notre avis: Si la voiture est 100% électrique, et encore mieux: en auto-partage, l'impact sur la pollution et la congestion ne sera pas aussi important qu'imaginé. Source: Techno-car.fr Tesla Motors a déjà un bon bilan quand il s'agit de sécurité. Il a un programme de divulgation complète de vulnérabilités, qui rend facile la signalisation des défauts de ses voitures. Il a également utilisé un ex-employé de Apple expert en sécurité, Kristin Paget, à apporter la sécurité numérique de haute qualité pour Tesla. Pourtant, un porte-parole de Tesla a communiqué que le fabriquant n'était pas impliqué dans cette compétition, ni n'appuie ce concours. On espère que les participants qui piratent avec succès la voiture transmettront au moins leurs conclusions à Tesla. Quoiqu'il en soit, le constructeur automobile reconnait où la technologie est en rendu quand il s'agit de la sécurité Internet des Objets: le potentiel d'attaques numériques pour causer des dommages dans le monde réel n'a cessé d'augmenter au cours des dernières années. Comme Forbes l'a rapporté l'année dernière, les chercheurs financés par la DARPA sont payés pour pirater les voitures et ils réussissent. Les chercheurs Charlie Miller et Chris Valasek ont réussi à prendre le contrôle de voitures Ford et Toyota pour activer les freins et secouer le volant. Ils ont réussi des choses véritablement effrayantes. Des compétitions comme celle de Sy Scan devraient au moins inciter le monde de la recherche à améliorer la protection des voitures du futur, qui seront connectées à Internet, le logiciel-automobile et le pilotage devenant de plus en plus automatisés. Avec la bonne approche, nous espérons que le monde ne va pas voir aucun compromis tragique de voitures dans l'avenir. Source: Forbes Mise à jour: Nous avons confirmé avec Jean-Luc Monfort de Bathium Canada que ces batteries sont bien fabriquées à Boucherville au Québec. Une très bonne nouvelle que nous saluons! (L'article original mentionnait qu'elles étaient fabriquées en Bretagne) Annoncé fin 2013, le service d’autopartage électrique du groupe Bolloré a été inauguré hier, lundi 19 mai 2014, à Indianapolis. D’ici au 30 juin 2016, la capitale de l’Indiana comptera 500 véhicules électriques – des Bolloré Bluecar – qui pourront être rechargés via les 1 000 bornes de recharge réparties sur les 200 stations du dispositif. Baptisé Blueindy, ce service d’autopartage 100 % électrique sera le plus important aux Etats-Unis. Après Autolib’ à Paris et sa petite couronne (2 500 véhicules électriques), Bluely à Lyon (150 unités) et Bluecub à Bordeaux (100 unités), le groupe via sa filiale Bolloré IER a inauguré hier 19 mai le service Blueindy. A l’occasion de l’ouverture de la conférence annuelle de l’Electric Drive Transportation Association (EDTA), le maire de la ville Greg Ballard ainsi que le président du groupe éponyme Vincent Bolloré ont inauguré le service d’autopartage électrique qui, à terme, deviendra le plus important des Etats-Unis. Le congrès de l’ETDA, qui se tient habituellement à Washington, s’est exceptionnellement installé cette année dans la capitale de l’Indiana. Le service d'autopartage BlueIndy disposera d'ici le 30 juin 2016 de 500 véhicules électriques (Bluecar) répartis sur 200 stations sur lesquelles sont installées 1 000 bornes de recharge. Le service Blueindy, qui sera ouvert au public d’ici janvier 2015, est lancé avec le concours financier du groupe français – à hauteur de 25,5 millions d’euros – ainsi que celui de l’énergéticien local Indianapolis Power & Light (IPL). Il y a quelques semaines encore, Bolloré n’était pas certain de pouvoir homologuer ses véhicules Bluecar et IPL cherchait quelques 16 millions de dollars pour financer les coûts d’installation et de raccordement des stations et des bornes de recharge (voir notre actualité précédente). A terme (juin 2016), le dispositif d’autopartage comptera 500 véhicules électriques répartis sur 200 stations rassemblant 1 000 bornes de recharge. L’inauguration de ce service intervient 2 ans après l’annonce faite par le maire de la ville Greg Ballard au sujet de la réduction de la dépendance aux énergies fossiles et des émissions de gaz à effet de serre. Les 500 véhicules appartenant à la flotte municipale seront tous remplacés d’ici fin 2015 par des modèles électriques ou hybrides. Greg Ballard, le maire de la ville d'Indianapolis, a fait de la voiture électrique une priorité. D'ici la fin 2015, l'ensemble des 500 véhicules thermiques de la flotte municipale sera remplacé par des modèles électriques ou hybrides. Le principe de fonctionnement du service Blueindy reste le même que celui déjà déployé dans les villes françaises : réservation en ligne, sur smartphone ou via les kiosques installés sur certaines stations, ouverture sans clé avec abonnement courte ou longue durée, fonctionnement en « one way » (trace directe d’une station A à une station B), … Les tarifs, qui n’ont pas encore été dévoilés, devraient rester « abordables ». A l’occasion de l’inauguration du dispositif, le groupe Bolloré a souligné le fait qu’il est actuellement le seul acteur au monde à disposer d’une offre d’autopartage électrique complète, une offre intégrant des batteries lithium métal polymère – nous avons confirmé avec Jean-Luc Monfort de Bathium Canada que ces batteries sont bien fabriquées à Boucherville au Québec –, des véhicules électriques (Bluecar), des bornes de recharge ainsi qu’un système informatique d’exploitation du service. Le groupe espère être à l’équilibre sur ce dossier d’ici 3 ans avec 20 000 abonnés. Ce dernier veut faire d’Indianapolis – célèbre pour la course automobile des 500 miles – un tremplin pour sa solution aux Etats-Unis. Parmi les concurrents déjà installés : la co-entreprise DriveNow créé par les allemands Sixt et BMW installée dans la baie de San Francisco – flotte de BMW Active E 100 % électriques, bientôt remplacées par des BMW i3 – et car2go. Cette dernière entité, co-entreprise du loueur Europcar et du constructeur Daimler, a déjà déployé des services d’autopartage dans 9 villes américaines. A ce jour, seules 3 d’entre elles intègrent des véhicules électriques smart fortwo ED : San Diego en Californie, Portland en Oregon et Austin au Texas. |
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