Un scientifique de Toyota pointe quelques effets indésirables que pourrait engendrer la voiture autonome. Paradoxalement, elle accentuerait la pollution et augmenterait l’étalement urbain des grandes villes. La voiture autonome monopolise souvent les conversations et on lui prête généralement de nombreuses qualités. Inégalable en terme de sécurité, incroyablement pratique en ville, idéale pour réduire les embouteillages…mais elle pourrait aussi avoir ses effets secondaires indésirables. La question de la suppression d’emplois que pourrait occasionner de telles voitures a déjà été évoquée de nombreuses fois. Les chauffeurs en tous genres, livreurs, machinistes ou coursiers seraient appelés à disparaître et les carrossiers verraient leur matière première – la tôle froissée – disparaître tout simplement. Ken Laberteaux, responsable scientifique de Toyota en Amérique du Nord, entrevoit un autre motif d’inquiétude. Dans un article publié dans le Japan Times, il estime que la voiture automatisée va encourager les déplacements urbains et péri-urbains, avec comme conséquence néfaste une poursuite de l’étalement urbain déjà observé ces dernières décennies avec la motorisation croissante des ménages. Car si les migrations quotidiennes domicile-travail deviennent plus rapides en voiture et moins stressantes, pourquoi ne pas s’offrir un pavillon un peu plus loin du centre-ville ? Autre inquiétude du scientifique, la multiplication des trajets pourrait augmenter la consommation d’énergie et la pollution qui lui est attribuée. Il reste toutefois quelques années pour réfléchir à ces problèmes, la voiture totalement autonome et généralisée n’est pas attendue avant une vingtaine d’années. Notre avis: Si la voiture est 100% électrique, et encore mieux: en auto-partage, l'impact sur la pollution et la congestion ne sera pas aussi important qu'imaginé. Source: Techno-car.fr
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