Jeep veut s'imposer comme la marque de VUS la plus verte au monde dans une démarche qui permettra à l'entreprise de bénéficier d’avantages synergétiques de son association avec le groupe PSA.
Lors d'un récent entretien avec des membres des médias, le patron de Jeep, Christian Meunier, a indiqué que le constructeur automobile «souhaitait devenir une machine verte impressionnante ». Alors que de nombreux constructeurs automobiles empruntent la voie de l'électrification uniquement pour se conformer aux règlementations sur les émissions, Meunier a plutôt confirmé que le couple élevé de ces groupes motopropulseurs améliore les capacités tout-terrain des VUS. Il a confirmé qu'un Jeep Wrangler 4xe avait récemment traversé le difficile Rubicon Trail dans la chaîne de montagnes de la Sierra Nevada en Californie, roulant uniquement en mode électrique.
«Ce qui est le plus important, c'est de faire de notre produit la Jeep la plus performante et la plus excitante qui soit», a déclaré Meunier. «Un couple élevé, une conduite silencieuse, une accélération exceptionnelle, voilà la solution idéale. Jeep et l'électrification c’est naturel. Notre ambition est de devenir la marque de VUS la plus verte au monde.
Jeep veut partager sa vision d’un avenir vert avec une nouvelle campagne publicitaire, similaire à sa campagne européenne vantant les avantages de l'électrification du Renegade et du Compass. Interrogé par le magazine Auto News sur la façon dont Jeep bénéficiera de la fusion entre FCA et PSA, Meunier a refusé d’élaborer sur le sujet. Cependant, il a confirmé que le potentiel était énorme. «Il est très clair que Jeep bénéficiera beaucoup de la fusion», a-t-il déclaré. «Il y a évidemment beaucoup de potentiel tel que le partage de la plateforme, du groupe moto propulseur, la réduction des coûts et beaucoup d’autres avantages supplémentaires. Il existe de nombreuses opportunités de synergies et un énorme potentiel de développement de notre capacité manufacturière. » Carscoops
Contribution: André H. Martel
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L'Afrique présente une opportunité passionnante dans le domaine de l'électromobilité. Les faibles niveaux de motorisation de l'Afrique présentent une opportunité de développement rapide, comme dans l'industrie des télécommunications.
Actuellement, la transition vers l'électromobilité dans les marchés développés se produit beaucoup plus rapidement que prévu. Le marché européen est actuellement en pleine croissance, avec des marchés en pleine croissance comme le Royaume-Uni, l' Allemagne et la France qui voient tous d'énormes augmentations de la part de marché des véhicules électriques rechargeables. L'Afrique pourrait également rejoindre rapidement cette révolution des VÉ . L'une des pistes serait d'encourager les importations de véhicules électriques d'occasion, car la plus grande partie des véhicules importés en Afrique et ceux que la majorité des gens peuvent se permettre sont des véhicules d'occasion. L'augmentation du nombre de modèles disponibles incluant des véhicules neufs, contribuerait certainement à favoriser l'adoption. Plusieurs pays africains font activement la promotion de la production locale de véhicules automobiles pour accélérer l'industrialisation et la croissance économique, et ainsi accroître les opportunités d’emplois. Quelques constructeurs automobiles ont déjà répondu à l'appel en ouvrant des usines d'assemblage, telles que les usines Volkswagen au Rwanda, au Kenya et au Ghana . Mais ces usines ont été conçues par assembler des véhicules à moteur à combustion interne (ICE). Au Ghana, l'usine de Volkswagen assemble des versions ICE des VUS incluant la Tiguan, la Tremont, la Passat, la Polo et la camionnette Amarok. VW vise la production d'environ 5 000 véhicules la première année, et prévoit augmenter la production en fonction de la demande. En revanche, en Éthiopie Hyundai produira certains véhicules électriques! Marathon Motor Engineering, est le fruit d’un partenariat entre Hyundai Motor Company et le champion olympique Haile Gebrselassie. L’entreprise a entrepris l’assemblage de la Hyundai Ioniq entièrement électrique en Éthiopie. Hyundai semble souhaiter prendre sérieusement la position dominante en Afrique, car le groupe Stallion en partenariat avec Hyundai assemble également le Hyundai Kona EV à Lagos, au Nigeria. Les objectifs de production n’ont toujours pas été publiés, mais la gamme et le prix indiqués sur le site autojosh.com semblent indiquer qu'il s'agit de la version de 64 kWh qui est actuellement en cours d'assemblage au Nigeria. Le Kona EV coûtera environ 62 000 $.
Il est temps de voir plus de nouveaux véhicules électriques assemblés en Afrique, et c'est intéressant de voir le Nigéria, un important producteur de pétrole sur le continent, promouvoir l'assemblage des véhicules électriques. Il serait souhaitable que davantage de pays suivent l'Éthiopie et le Nigéria pour attirer un OEM* tel que Hyundai pour assembler des véhicules entièrement électriques.
Il faut également espérer que l'Afrique du Sud se joindra bientôt à ces pays pour produire des véhicules entièrement électriques. L'Afrique du Sud est un producteur majeur de véhicules sur le continent africain, et la majorité de ces véhicules sont destinés au marché d'exportation, elle pourrait cibler plus spécifiquement les pays qui mettent en place des mesures plus agressives pour limiter les ventes de nouveaux véhicules à combustion. Le Royaume-Uni a annoncé cette semaine qu'il devançait son interdiction des ventes de nouveaux véhicules à combustion à 2030 , dans seulement 9 ans. Pour sa part, le Zimbabwe tente de ressusciter son industrie d'assemblage de petits véhicules. Le Zimbabwe importe tous ses combustibles fossiles et connaît des pénuries chroniques de carburant depuis des années. Les VÉ pourraient être la solution pour ce pays. Le prix de 62 000 $ pour la Kona est assez élevé, mais cette partie du monde a également besoin d'autant de modèles que possible, et c'est un début. Peut-être que les manufacturiers chinois mettront bientôt sur le marché des modèles moins chers pour vraiment accélérer l'adoption des véhicules électriques. *Un fabricant d'équipement d'origine ( OEM ) est une entreprise qui produit des pièces et des équipements qui peuvent être commercialisés par un autre fabricant. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Les scientifiques de deux des plus grands constructeurs automobiles américains savaient dès les années 1960 que les émissions de gaz des voitures étaient responsables du changement climatique, a révélé une enquête de plusieurs mois menée par E&E News.
Les découvertes de General Motors et Ford Motor Co. ont précédé des décennies de lobbying politique de la part des deux géants de l'automobile qui ont sapé les tentatives mondiales de réduction des émissions tout en bloquant les efforts américains pour rendre les véhicules plus propres. Les chercheurs des deux constructeurs automobiles ont trouvé des preuves solides dans les années 1960 et 1970 que l'activité humaine réchauffait la Terre. L'un des principaux coupables était la combustion de carburant fossiles, qui a libéré de grandes quantités de gaz responsables du réchauffement climatique, tels que le dioxyde de carbone, qui pourraient éventuellement déclencher la fonte des calottes glaciaires polaires ainsi que de potentielles nombreuses autres conséquences désastreuses. Un scientifique de GM a présenté ses découvertes à au moins trois hauts dirigeants de l'entreprise, dont un ancien président-directeur général. La haute direction de Ford a-t-elle reçu de telles informations de spécialistes? Rien ne nous permet de confirmer cette information. Mais dans les décennies suivantes, les deux fabricants alors qu’ils savaient que leurs produits réchauffaient la planète n’ont vraiment pas réagi à la situation. Au lieu de remplacer leurs modèles commerciaux alimentés par des combustibles fossiles, les entreprises ont investi massivement dans des camions et des VUS énergivores. À la même époque, les deux constructeurs automobiles ont fait don de centaines de milliers de dollars en privé à des groupes qui mettaient en doute le consensus scientifique sur le réchauffement climatique. ,Selon les données recueillies, entre 1985 et 1997, Ford a fait don de plus de 1,1 million de dollars à l'American Enterprise Institute et de 457 500 dollars à la Competitive Enterprise Institute. GM a donné respectivement 635 000 $ à AEI et 220 000 $ à CEI. Les spécialistes des deux groupes de réflexion ont déclaré que les préoccupations concernant le changement climatique étaient exagérées. De 2003 à 2008, GM a fait don de 325 000 $ supplémentaires à AEI et de 295 000 $ supplémentaires à CEI. Les dons se sont poursuivis même après que la CEI ait publié une publicité controversée en 2006 selon laquelle le CO2 était réellement bénéfique à l'humanité. Ce n'est qu'en 1996 que GM a présenté sa première voiture électrique commerciale, baptisée EV1, en réponse au resserrement de la règlementation sur les émissions en Californie. Mais le constructeur automobile n'a fabriqué que 1 117 unités avant d'arrêter l'EV1 en 2002, invoquant une demande limitée. C'était une histoire similaire chez Ford, qui en 1998 a présenté le Ranger EV, un pick-up compact tout électrique. Ford n'a fabriqué que 1 500 véhicules électriques Ranger de 1998 à 2002, et lorsque la Californie a réduit en 2003 ses normes concernant les véhicules zéro émission, le constructeur automobile a repris possession et détruit de nombreux véhicules électriques Ranger restants. Plus de 50 ans après que les constructeurs automobiles eurent déterminé scientifiquement que le secteur des transports était la principale source de pollution et responsable du réchauffement climatique aux États-Unis, les voitures et les camions représentent toujours la majeure partie de ces émissions. Cette enquête est basée sur près de cinq mois de reportage par E&E News, y compris plus de deux douzaines d'entretiens avec d'anciens employés de GM et Ford, des dirigeants de l'industrie automobile à la retraite, des universitaires et des environnementalistes. Beaucoup de ces informations n'avaient pas été rapportés auparavant. E&E News a obtenu des centaines de pages de documents sur l'histoire de GM du General Motors Heritage Center et de la Wayne State University à Detroit. Des documents sur la recherche climatique de Ford ont été retrouvé par le Center for International Environmental Law. Le Climate Investigations Center a fourni des informations supplémentaires sur les deux manufacturiers. L'enquête révèle des parallèles frappants entre deux des plus grands constructeurs automobiles du pays et Exxon Mobil Corp., l'une des plus grandes sociétés pétrolières et gazières cotées en bourse au monde. Exxon était au courant des problèmes dûs au changement climatique dès la fin des années 1970, mais a publiquement nié le consensus scientifique pendant des décennies, selon les rapports de 2015 du Inside Climate News et du Los Angeles Times qui ont engendré l’hashtag #ExxonKnew et alimenté une vague de poursuites contre la pétrolière. Les résultats de l’enquête d'E&E News révèlent que GM et Ford étaient tout à fait conscients depuis les années 1960 que leurs voitures affectaient le climat, a déclaré Carroll Muffett, président et PDG du Center for International Environmental Law. "Nous savons également que dans les années 1980 et 1990, l'industrie automobile était impliquée dans des efforts pour saper les conclusions des recherches scientifiques en climatologie et stopper la lutte contre le changement climatique", a déclaré Muffett. "Alors qu’ils auraient pu prendre une autre direction." Aujourd'hui, les entreprises reconnaissent que le changement climatique est un problème. Ils ont dévoilé leurs plans pour augmenter la production de voitures propres aux représentants d'E&E News. Un porte-parole de Ford a déclaré que la société reconnaissait que le changement climatique était réel et qu'elle "y faisait face dès maintenant" en investissant plus de 11 milliards de dollars pour électrifier ses véhicules les plus vendus tout en visant à faire fonctionner ses manufactures en utilisant une énergie 100% renouvelable d’ici 15 ans. Pour sa part, dans un bref communiqué, GM a souligné certaines mesures prises pour réduire les émissions, comme la sortie d'une version électrique de son Hummer, qui incarne depuis des années la popularité des VUS gourmands en essence. L'entreprise a évidemment tenté de minimiser son passé face au changement climatique. GM prévoit lancer au moins 20 nouvelles voitures électriques dans le monde d'ici 2023 en utilisant ses batteries exclusives Ultium. "Il n'y a rien que nous puissions dire sur les évènements qui se sont produits il y a une ou deux décennies, car ils n’ont aucun rapport avec les positions et la stratégie de l'entreprise aujourd'hui", a déclaré un porte-parole de GM. Résumé du reportage de : Maxine Joselow E&E News
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ ont connu une soudaine croissance et une diminution drastique dans la province mais les experts disent qu'elles sont sur le point de reprendre.
Dans cinq ans, les véhicules électriques devraient commencer à sortir de la chaîne de montage de l'usine Ford Motor Company d'Oakville, grâce à un engagement de 500 millions de dollars des gouvernements fédéral et ontarien, ainsi qu'à un investissement de 1,8 milliard de dollars de Ford. Mais les Ontariens seront-ils désireux d'acheter et de conduire des voitures, des camions et des VUS électriques? Ils ne polluent pas l’atmosphère et génèrent environ 90% moins d'émissions de gaz à effet de serre. Cependant, divers facteurs ont empêché les consommateurs de s'y intéresser. Mais les experts affirment que la société est en constante évolution et que les préférences des consommateurs évoluent avec elles. Jusqu'à présent, les ventes de véhicules électriques dans la province ont connu un boom et ont soudainement diminué. L'annulation d'un rabais provincial aux acheteurs en 2018 a résulté en une contraction des ventes, le troisième trimestre de 2019 a vu les ventes chuter de 44% par rapport à l'année précédente. De plus, COVID-19 a affecté l’industrie automobile dans son ensemble. Mais de nombreux observateurs du secteur pensent que les véhicules électriques sont sur le point de gagner en popularité: Bloomberg prédit que les ventes mondiales, qui ont atteint 2,1 millions en 2019, passeront à 54 millions d'ici 2040, soit 58% de toutes les ventes de véhicules. «Nous devrions connaitre une explosion de la demande», déclare Cara Clairman, présidente et chef de la direction de Plug'n Drive , une organisation à but non lucratif basée à Toronto qui vise à promouvoir les véhicules électriques. «Même les analystes les plus cyniques admettent cette réalité. La seule chose sur laquelle les experts ne sont pas d'accord, c'est combien de temps cela pourrait prendre. » Mais les véhicules sont difficiles à trouver en Ontario. Elle rajoute: «Vous pourriez vouloir acheter un véhicule électrique, mais vous ne le trouverez pas nécessairement. Même si de nombreux manufacturiers offrent de nombreux modèles de voitures, fourgonnettes et VUS tout électriques, ainsi que des véhicules hybrides et des hybrides rechargeables peu de concessionnaires en ont sur le terrain. «Tout le monde n'est pas disposé ou capable d'attendre trois à six mois pour qu’on lui livre sa voiture», dit Clairman. Les acheteurs sont souvent forcés de commander un modèle sans faire un essai routier, un problème que Plug'n Drive cherche à résoudre en offrant de tester des VÉ à Toronto et dans un emplacement mobile nouvellement installé à Ottawa qui sera en service jusqu'en décembre prochain. Raymond Leury, président du Conseil des véhicules électriques d'Ottawa, un organisme local à but non lucratif qui fait la promotion des véhicules électriques, affirme que les concessionnaires veulent avoir sur le terrain des véhicules disponibles, car sinon, ils risquent de perdre la vente. «C’est un domaine où la compétition est féroce, donc ce qu'ils veulent vous vendre, c'est ce qu'il y a sur le terrain.» La fabrication locale pourrait aider à atténuer ce problème, dit Leury car si l'Ontario avait plus d'acheteurs de VÉ, davantage d'entreprises expédieraient leurs véhicules aux concessionnaires de la province. Le coût a été un autre obstacle. La Hyundai Elantra conventionnelle commence à 20 749 $ pour le modèle de base; l'IONIQ électrique, une voiture de taille comparable du même fabricant, coûte 41 499 $. La Tesla la moins chère, la Model 3, commence à 51 600 $. L'écart de prix devrait se réduire avec le temps, dit Leury, lui-même conducteur d’une Tesla depuis plusieurs années. «Dans le passé, le prix des batteries était cher, mais il diminue d'environ 20% chaque année», dit-il. «Lorsque nous arriverons au point où les véhicules électriques seront compétitifs, nous allons assister à un changement radical.» Il prédit que la différence de prix sera éliminée vers 2030. Le gouvernement libéral précédent avait introduit en Ontario un rabais allant jusqu'à 14 000 $, ce qui avait grandement aidé à atténuer la différence de prix, mais les conservateurs l'ont annulé en 2018 (Ottawa a de son côté introduit un rabais de 5000 $ en 2019). De tels programmes semblent fonctionner: la Colombie-Britannique et le Québec ont encore des rabais lucratifs, et les ventes de véhicules électriques sont en plein essor. Clairman dit que les gens peuvent trouver des offres intéressantes pour des véhicules électriques usagés, en particulier les fins de baux de location. Bien qu'ils n’offrent pas une aussi grande autonomie que les modèles les plus récents, note-t-elle, ils peuvent bien fonctionner comme une deuxième voiture ou pour la conduite en ville. Plug'n Drive offre maintenant un rabais de 1 000 $ sur les VÉ usagés en Ontario; il va jusqu'à 2 000 $ si vous mettez au rebut une voiture à essence. Le fait que les propriétaires de véhicules électriques puissent réduire leurs frais de roulement et d’entretien contribue également à compenser le prix d'achat. Selon Hydro One , le conducteur canadien moyen peut économiser jusqu'à 2 500 $ par année sur le carburant et l'entretien. Et ils sont définitivement moins chers à entretenir: une étude récente de Consumer Reports a révélé que les propriétaires peuvent économiser environ 4600 $ sur la durée de vie de la voiture. En effet, les véhicules n'ont pas besoin de changement d'huile et ont un groupe motopropulseur plus simple à entretenir. Mais il y a aussi les inquiétudes concernant la panne de courant et l'accès aux bornes de recharge, mieux connu comme l'anxiété d'autonomie. Les modèles plus anciens peuvent parcourir jusqu'à 200 kilomètres avec une charge, tandis que les véhicules électriques plus récents peuvent en parcourir jusqu'à 400 km et plus. À l'heure actuelle, selon Ressources naturelles Canada , il y a 1 300 stations de recharge publiques et 4 001 bornes de recharge dans la province. Petro Canada a déjà créé un réseau pancanadien de bornes de recharge, et Canadian Tire et le nouveau venu sur le marché, Electrify Canada , qui est soutenu par Volkswagen, étendent actuellement leurs réseaux. «Notre objectif est de mettre les consommateurs en confiance » déclare Rob Barrosa, chef de l'exploitation d'Électrify Canada, ajoutant que les itinéraires très fréquentés, comme la 401, offrent de nombreuses stations, mais que les régions moins peuplées de la province ont besoin de plus de bornes. «Avec le temps, il s'agira plutôt de vérifier quelles sont les fonctionnalités offertes par les stations plutôt que de s’inquiéter s’il y a une station dans le secteur ou l’on peut se recharger», dit Barrosa. (Les tarifs d'Electrify Canada pour la recharge rapide commencent à 44 cents la minute et diminuent à 21 cents pour ceux qui ont un abonnement mensuel de 4 $.) Recharger son véhicule plutôt que de faire le plein d’essence nécessite que les conducteurs adoptent de nouvelles habitudes. La recharge d’un VÉ peut prendre un certain temps, selon la nature de la station et la quantité d’énergie dont vous avez besoin. Leury s'est rendu en Caroline du Sud il y a deux ans et a utilisé l'écran tactile de sa Tesla pour cartographier les bornes de recharge. (Les conducteurs de n'importe quel véhicule électrique peuvent utiliser d’autres applications, telles que PlugShare , pour trouver des stations.) Il estime que le trajet a duré 50 minutes de plus en raison des temps d'arrêt de recharge, mais qu'il a économisé environ 200 $ en carburant. Leury a bon espoir que l'investissement de Ford stimulera la croissance du marché des véhicules électriques de la province: «Le fait d'avoir l'expérience et l'expertise nécessaires pour effectuer ce travail devrait assurer la pérennité de ces usines», dit-il. «Plus nous nous investirons dans ce secteur manufacturier mieux ce sera pour nous tous.» Diane Peters TVO
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Après l'usine de Zwickau, VW a débuté la conversion d’une autre de ses usines de la production de véhicules à combustion pour la consacrer à la production de véhicules électriques.
Volkswagen a l'un des plans d'électrification les plus agressifs parmi les constructeurs automobiles traditionnels. Il a été le premier grand constructeur automobile à convertir complètement une de ses principales usines pour passer de la production de véhicules à essence et diésel à la production de VÉ. VW a commencé à convertir l'usine de Zwickau l'année dernière et a récemment produit son tout dernier moteur à combustion. Désormais, il ne produira que la voiture électrique ID.3 et ajoutera progressivement de nouveaux modèles de VÉ. Aujourd'hui, le constructeur allemand a annoncé que la conversion de son usine d'Emden avait déjà débuté et que les premières voitures électriques devaient sortir de la nouvelle chaîne de production dès 2022. Ralf Brandstätter, PDG de Volkswagen, a déclaré: «Avec la conversion de notre usine d'Emden en site de production de véhicules électriques, Volkswagen accélère la transition vers les VÉ. Au total, l'entreprise investira environ 1 milliard d'euros dans la transformation de l'usine. Emden deviendra la pierre angulaire de notre stratégie électrique. » Ce sera la première usine de VW en Basse-Saxe à produire massivement des véhicules électriques. Le premier véhicule produit sur le site sera l'ID.4. Le VW ID.4 devrait être un petit VUS, à peu près de la taille du Model Y de Tesla, avec plus de 400 km d'autonomie et un prix de départ d'environ 40 000 USD. Alors que VW parle de la conversion de l'usine d'Emden pour la production de VÉ, la compagnie confirme également que l'ID.4 sera un véhicule important pour VW car il s'agira de son premier véhicule électrique de nouvelle génération qui sera produit aux États-Unis dès l'an prochain. À Emden, VW continuera à produire la Passat et l'Arteon pendant encore quelques années, mais elle prévoit que l'usine soit bientôt entièrement électrique avec une capacité de production pouvant atteindre 300 000 véhicules électriques annuellement. Dans le cadre de la conversion de l'usine, le constructeur automobile allemand construit un nouvel atelier d'une superficie de près de 50 000 mètres carrés où l’on assemblera que de véhicules électriques.
VW a également plusieurs autres projets d’aménagements dans l'usine dans le cadre de cette conversion, qui devrait être achevé à l'été 2021.
Le constructeur automobile avait transféré des travailleurs d'Emden à Zwickau pour les aider au réaménagement de l’usine convaincu que leur expertise serait fort utile pour compléter le nouveau projet. Electrek
Contribution: André H. Martel
Oubliez les programmes de mise à la casse des ferrailles. Un stimulant fédéral intelligent pour les constructeurs automobiles devrait accélérer les ventes de véhicules zéro émission et les objectifs climatiques du Canada, et axer sa future planification sur les véhicules zéro émissions (VZE) pour développer notre chaîne d'approvisionnement nationale.
Jour après jour, province par province, les Canadiens sortent lentement de l'isolement de COVID-19 et retournent à un semblant de vie normale. En même temps, les gouvernements ont commencé à regarder au-delà des secours d'urgence, autant pour les citoyens que pour les entreprises, et planifient déjà un plan de relance économique.
Depuis pratiquement le début de la pandémie, les dirigeants du secteur pétrolier et gazier réclament l’aide gouvernementale. Plus récemment, ils ont été rejoints par les compagnies aériennes . Mais le secteur de l'automobile, qui a été le bénéficiaire d'un renflouement public de près de 14 milliards de dollars au lendemain de la Grande Récession de 2009 est beaucoup plus silencieux. Cependant, le secteur automobile fait discrètement son lobbying pour obtenir le soutien du gouvernement. À la mi-avril, après avoir constaté que les ventes du premier trimestre avaient chuté de 20% (48% en mars seulement), l'industrie a discrètement suggéré à Ottawa de suspendre les taxes de vente sur les véhicules pendant l'été et de réintroduire un programme de mise à la casse à moyen terme. Une proposition de mise à la casse problématique Les programmes de mise à la casse des véhicules sont assez simples: retirez une vieille voiture de la route et obtenez un incitatif en espèces pour faciliter l'achat d'une nouvelle voiture. Ceux qui poussent ce programme à Ottawa en ce moment le font, en partie, pour des raisons environnementales, en effet, 35% des véhicules sur la route ont 10 ans ou plus et polluent plus que les modèles plus récents. Mais plutôt que de concentrer ces subventions «bonus» pour les véhicules zéro émission et hybrides, ils souhaitent qu'elles puissent s’appliquer sur tous les types de véhicules. Ce n’est pas la solution. Même si le programme de mise à la casse du gouvernement canadien adopté en 2009 a permis une réduction d’environ 37 000 tonnes de la pollution de carbone, le marché de l' automobile a beaucoup changé au cours de la dernière décennie. Plus particulièrement, on note le changement radical de préférence des consommateurs canadiens envers les VUS.
Image: Statistique Canada. Graphique de Blake Shaffer .
Si quelqu'un mettait à la casse une Toyota Corolla 2005 et s’achetait avec cet argent une Toyota RAV4 2020 à combustion, les performances en matière d'émissions du véhicule se détérioraient en passant de 170 g CO2 / km à 184 ). Pour que ce programme puisse offrir des avantages environnementaux, il faudrait évidemment que le véhicule précédent soit remplacé par le modèle hybride(139 g CO2 / km). Une approche plus ciblée, axée sur la performance des émissions, s'avère donc essentielle.
Le sauvetage financier a besoin de se focaliser sur les véhicules électriques Non seulement le Canada avait-il des objectifs ambitieux, mais non règlementés, concernant les ventes de véhicules zéro émission, il visait 15% d'ici 2020, 30% d'ici 2030 et 100% d'ici 2040, mais il démontre actuellement un retard important dans la réalisation des réductions de pollution requises pour atteindre son objectif dans le cadre de l'accord de Paris sur les changements climatiques prévus pour 2030, compte tenu de la contribution des véhicules à la pollution au carbone au Canada (le transport routier est responsable de 57% de la pollution par le carbone en 2018). Si l’on rajoute une croissance des VUS plus polluants et l' affaiblissement imminent de la règlementation nord-américaine sur les émissions des véhicules, il est tout simplement impensable d’imaginer un sauvetage financier public qui ne ferait qu’aggraver ces tendances. Tout examen d'un plan de sauvetage du secteur automobile doit se concentrer sur les possibilités d'améliorer les ventes de véhicules zéro émission et nos objectifs climatiques. C'est pourquoi tout soutien public offert au secteur canadien de l'automobile doit inclure des réseaux et des secteurs verts et viser un avenir zéro émission pour notre chaîne nationale de fabrication et d'approvisionnement automobile. Les récents mouvements en France sont instructifs. La semaine dernière, le président Macron annonçait que le gouvernement français consacrerait 12 milliards de dollars canadiens à un plan visant à "faire de la France le premier producteur européen de véhicules propres en visant la production de plus d'un million de voitures électriques et hybrides par an au cours des cinq prochaines années". Pour les consommateurs, le gouvernement double le programme de mise à la casse existant pour faciliter les achats de VÉ, et augmente son incitatif à l'achat de véhicules électriques. La France lie le crédit à la production Côté industriel, pendant ce temps, le président Macron fait preuve de fermeté, profitant de la perspective d'un prêt de renflouement à Renault pour assurer la pérennité de la fabrication des VÉ en France. Il a annoncé que Renault rejoindrait le Groupe PSA et Total, et la société française d'énergie, pour créer une entreprise entièrement française pour fabriquer des batteries pour véhicules tout électriques et hybrides, favorisant une production française plutôt qu'asiatique. Cette décision est appuyée par la participation de la France à l' Alliance européenne des batteries publique-privée, une initiative de développement industriel visant à «créer un regroupement européen pour la fabrication de batteries compétitives et durables». Alors, quelles leçons pouvons-nous en tirer et comment les appliquer au Canada? Malgré l'engagement fédéral de développer une stratégie de véhicule zéro émission, nous n'avons toujours rien de concret. Il y a eu une consultation auprès des intervenants et un effort pour élaborer un tel plan en partenariat avec les provinces. Mais à mesure que les gouvernements changeaient, notamment à la suite de l'élection de Doug Ford en Ontario, qui a rapidement annulé les incitatifs à l' achat et détruit l' infrastructure de recharge des véhicules électriques cet effort s'est estompé. Parallèlement, le plus gros investissement du Fonds fédéral d’innovation stratégique dans le secteur canadien de l’automobile a été de 110 millions de dollars en faveur de Toyota Canada en 2018 afin d’accélérer la production des RAV4, incluant son hybride conventionnel qu’il fabrique depuis 2016, alors que le nouveau véhicule rechargeable 2021 de Toyota, la version hybride du RAV4 sera fabriquée au Japon. Clairement une occasion manquée. Ottawa devrait prendre les devants Après le COVID, le gouvernement fédéral devrait prendre l'initiative, unilatéralement si nécessaire, de stimuler des investissements pour la relance et d'éventuels programmes de reprise dans une vision politique plus solide et une stratégie industrielle axée sur les véhicules zéro émission. Un bon programme de mise à la ferraille pourrait s'avérer utile, mais seulement si l'argent ne peut être affecté qu'à l’achat de véhicules hybrides et zéro émission. Ce programme pourrait également financer la construction accélérée des infrastructures de recharge des véhicules électriques dans et entre les villes. Les deux stimuleraient l'activité économique et la création d'emplois, tout en réduisant la pollution. Politiquement parlant, c’est maintenant le temps de pousser davantage le secteur automobile. Des règlements concernant les émissions des véhicules fabriqués au Canada sont nécessaires, jumelés à un programme national de production de véhicules zéro émission. Un calendrier pour l'élimination progressive des incitatifs à l'achat d'ici le milieu des années 2020 est également envisagé, et d'ici là, il devrait être financé par un système de rabais imposant des frais aux véhicules à fortes émissions de CO 2, ce qui augmenterait le prix des véhicules plus polluants. Les avantages retirés dépendront de la stratégie industrielle Et fondamentalement, si nous voulons saisir les avantages économiques de la transition nationale et mondiale vers les véhicules électriques, nous avons besoin d'une stratégie industrielle. Nous avons un secteur minier qui produit de nombreux métaux et minéraux pour fabriquer des batteries, des chercheurs de renommée mondiale spécialistes de batteries et une solide chaîne d'approvisionnement de pièces automobiles pour assurer cette transition. Quant à la fabrication, à laquelle on attache une attention disproportionnée, les recherches de l'Institut Pembina et du Conseil international pour des transports propres suggèrent que la demande locale devrait stimuler la production locale. Le secteur automobile a une longue et riche histoire au Canada. Le mode de gestion de notre transition vers l'électrification dans une ère post-COVID est le prochain chapitre à écrire. Si on planifie bien ce premier chapitre, ce ne sera pas le dernier. Un texte de: Dan Woynillowicz Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
La professeure Marianne Hatzopoulou (CivMin) et son équipe ont modélisé les impacts potentiels sur la santé humaine d'un passage à grande échelle aux véhicules électriques dans la RGTH. (Photo: Roberta Baker)
Les véhicules électriques sont souvent représentés comme un moyen d'atténuer le changement climatique, mais une nouvelle étude de modélisation suggère que leurs avantages pour la santé publique pourraient être tout aussi importants.
«La pollution locale de l'air dans les environnements urbains est très préjudiciable à la santé humaine», explique le professeur Marianne Hatzopoulou ( CivMin ), qui a dirigé la recherche. « Lorsque vous utilisez un véhicule électrique sans émissions d'échappement, vous éliminez une large gamme de contaminants, allant d’oxides d’azote à des particules fines, de l'environnement urbain et vous les déplacez dans l’environnement des centrales électriques . L'effet net représente une grande amélioration de la qualité de l'air en zone urbaine. » Santé Canada estime que 14 600 décès prématurés par année peuvent être attribués à la pollution de l'air, dont plus de 3 000 dans la région du Grand Toronto Hamilton (RGTH). Hatzopoulou et son équipe ont entrepris de modéliser comment le passage important des véhicules à combustion interne aux véhicules électriques pourrait modifier ce paradigme. Les chercheurs ont créé des simulations informatiques pour répondre à un certain nombre de scénarios différents, tels que le remplacement de 20%, 50% ou 100% de toutes les voitures et VUS de la RGTH par des véhicules électriques. Ils ont également modélisé l'effet du passage des autobus urbains aux autobus électriques et du remplacement de tous les camions de transport par des modèles plus récents et moins polluants . Les simulations prennent en considération le fait que même si les véhicules électriques ne produisent pas eux-mêmes d'émissions, ils augmentent la demande d’énergie des centrales électriques. Si ces usines brûlent des combustibles fossiles comme le charbon ou le gaz, elles pourraient créer une augmentation des émissions locales, que l'équipe a incluses dans leur modèle. «Nous pouvons simuler la qualité de l'air dans des zones aussi petites qu'un kilomètre carré, donc même si l'effet global est positif, nous pouvons déterminer s'il y a des gagnants et des perdants locaux », explique Hatzopoulou. «Nous avons également considéré la pollution de l'air provenant du nord de l'État de New York et du Midwest américain, que nous pouvons souvent détecter ici à Toronto.» Pour chaque scénario, l'équipe a calculé la réduction prévue des émissions de divers polluants atmosphériques. À l'aide de données épidémiologiques sur les expositions aux polluants, ils ont ensuite estimé la réduction des décès prématurés qui serait observée dans ces scénarios. Enfin, en utilisant une mesure économique connue sous le nom de statistique sur la valeur de la vie (SVV) , ils ont converti la diminution du nombre de décès en dollars, comme un moyen de quantifier les avantages sociaux du changement. Parmi les prévisions du modèle figuraient:
« J'ai été surprise des résultats », explique Hatzopoulou. « Si vous ramenez ces données à un niveau individuel, chaque véhicule électrique remplaçant un véhicule à émissions rapporte près de 10 000 $ en avantages sociaux . Ces avantages sont partagés par tout le monde, pas seulement par les personnes qui achètent les voitures. » L'étude a été publiée hier en collaboration avec l’ Environmental Defence and Ontario Public Health Association. L’analyse relative aux camions de transport, qui incluait la contributions des professeurs d’ingénierie Matthew Roorda et Daniel Posen et leurs équipes de l’université de Toronto, avait déjà été publiée le mois dernier dans la revue Environmental Research . Hatzopoulou et son équipe prévoient utiliser leur modèle pour étudier les effets que pourraient avoir d'autres changements, tels que la réduction du nombre de voitures sur la route en encourageant le transport en commun ou le transport actif (le transport actif consiste à utiliser sa propre énergie pour se rendre d’un endroit à un autre). «Les véhicules électriques sont excellents, mais même avec des millions d'entre eux sur la route, nous aurions toujours des problèmes de congestion», dit-elle. «Si nous voulons faire face à la crise climatique, nous allons également devoir modifier nos comportements.» «L'une des choses que nous avons apprises au cours de cette pandémie de COVID-19 est qu’il est de moins en moins essentiel pour tous les travailleurs et travailleuses de se rendre au travail tous les jours . Nous tenterons de quantifier les avantages tant pour l'environnement que pour notre propre santé que pourront procurer ce genre de changements. » UofT Engineering News
Contribution: André H. Martel
Audi prépare le multi segment compact Q4 e-tron pour son lancement au début de 2021. En s’ajoutant à la gamme de modèles e-tron tout électriques, le Q4 accompagnera le VUS e-tron et la future berline e-tron GT lorsqu'il sera finalement mise en vente.
Ce sera la première Audi à utiliser la plateforme modulaire de véhicules électriques MEB de Volkswagen. Le Q4 e-Tron devra compétitionner d'autres petits VUS électriques de luxe tels que le Tesla Model Y et le Volvo XC40 Recharge lorsqu’il sera mis sur le marché en 2021. Il offrira une batterie de 82,0 kWh avec une autonomie allant jusqu'à 450 km . Contrairement au plus grand VUS e-tron, ce plus petit modèle ne pourra accueillir que quatre passagers.
Quoi de neuf pour 2021? Le quatrième VÉ d'Audi, le Q4 e-tron entrera en production à la fin de 2020, à moins que la production ne soit repoussée, comme cela a été le cas pour de nombreux nouveaux modèles, en raison de la pandémie mondiale. Audi prétend qu'il devrait être offert à un prix de base de 45 000 USD. Les prix en fonction du modèle
Bien que les prix, autres que le modèle de base, n'aient pas encore été confirmés, se basant sur d'autres véhicules de la gamme Audi, nous prévoyons que le modèle haut de gamme Prestige, de série avec des sièges chauffants massants, un affichage tête haute, un régulateur de vitesse adaptatif et une aide à la maintenance dans la voie, sera le modèle à acheter même avec le prix le plus élevé. Une option temps froid pour ceux qui doivent faire face à l'hiver sera recommandée. Moteur, transmission et performances Avec un moteur électrique alimentant chaque essieu, le Q4 e-tron à traction intégrale développera 300 chevaux. Le résultat devrait être un accélération de zéro à 100 km/h en 6,3 secondes. Ce n'est pas aussi rapide que le VUS Audi Q5 à essence, mais c’est aussi rapide que les autres multi segments compacts de luxe. Une suspension adaptative devrait garantir une conduite douce, mais comme le Q4 e-tron est toujours un véhicule concept, personne n’a encore eu la chance de le conduire pour évaluer sa conduite et sa maniabilité. L'Audi Q4 e-tron Concept est un VUS compact électrique. Autonomie et recharge de la batterie La batterie de 82,0 kWh du Q4 e-tron a une autonomie ciblée de 450 km. Il s'agit de tests pré-EPA, alors attendez-vous à ce que ces données changent quand le multi segment sera mis en vente. Le véhicule pourra prendre en charge jusqu'à 125 kW et, selon Audi, la recharge pourrait atteindre 80% en environ 30 minutes. Économie de carburant et km/L L'EPA n'a pas publié de prévisions pour l'économie de carburant du Q4 e-tron, mais nous nous attendons à être compétitifs avec d' autres véhicules utilitaires sport électriques tels que la Jaguar I-Pace et le Tesla Model X . Une fois que nous serons en mesure de tester un Q4 e-tron, nous pourrons alors évaluer l'économie de carburant sur 320 km et actualiserons nos données avec les résultats.
Intérieur, confort et espace
L'intérieur est une vitrine technologique de tous les derniers gadgets d'Audi. Un affichage de jauge numérique standard, un grand écran tactile d'info divertissement incliné vers le conducteur pour un accès plus facile à ses divers menus et fonctionnalités. Le concept Q4 e-tron est strictement un quatre places, avec des sièges baquets avant et arrière recouverts de similicuir avec des logos de la marque e-tron en métal sur les appui-têtes. L'espace intérieur devrait être à peu près le même que le Q5 à essence, ce qui représente beaucoup d'espace pour quatre adultes et leur bagage. Info divertissement et connectivité Le Q4 e-tron aura la dernière version du système MMI d'Audi. Nous prévoyons qu'il y aura deux écrans au centre. L'écran supérieur assumera la navigation, les commandes multimédias et les connexions de smartphone; l'écran situé en dessous fournira les commandes de climatisation, un accès rapide aux fonctionnalités fréquemment utilisées et une tablette d'écriture que les conducteurs pourront utiliser pour griffonner des mots et des chiffres au lieu d'utiliser un clavier. Nous fournirons également un point d'accès Wi-Fi et une recharge sans fil pour les smartphones compatibles.
Fonctions de sécurité et d'assistance à la conduite
Il est trop tôt pour évaluer les crash-tests de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) et de l'Insurance Institute for Highway Safety (IIHS). Mais nous nous attendons à ce que le Q4 e-tron dispose d'une technologie d'aide à la conduite comme le régulateur de vitesse adaptatif, l'assistance au maintien de voie et peut-être même un mode de stationnement automatique comme le VUS e-tron. Les principales caractéristiques de sécurité sont susceptibles d'inclure:
Couverture de garantie et d'entretien Nous nous attendons à ce que l'Audi Q4 e-tron bénéficie de la même garantie limitée et du groupe motopropulseur sans pareil que le grand VUS e-tron. La maintenance gratuite d'Audi est moins généreuse que celle de BMW , Jaguar et Volvo mais les composants électriques de l'e-tron sont couverts pendant une plus longue période.
Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Avec le Plan S de Kia, dévoilé en janvier dernier, la marque sud-coréenne s'est engagée à passer à l'électrique et a confirmé vouloir produire un volume important de véhicules électriques à l'avenir.
Dans le cadre de ce plan, Kia investira 25 milliards de dollars d'ici la fin de 2025, avec pour objectif mondial d'introduire 11 nouveaux Kia électriques d'ici 2025 et de vendre 500 000 véhicules électriques par an d'ici là. L’objectif de Kia est de vendre 6,6% des véhicules électriques sur la planète. Et pour le futur, elle prévoit ajouter des modèles hybrides rechargeables et des projets de mobilité.
Ce qui manquait cruellement à l'époque du déploiement du Plan S, c’était ce que cela signifiait spécifiquement pour les États-Unis. Maintenant, Kia Motors America a publié certaines de ces informations sous la forme d'une brève conversation scénarisée pour la presse entre le responsable des relations publiques produit et technologie Neil Dunlop et le responsable de la stratégie produit à long terme Steve Kosowski. Bien qu'il y ait beaucoup de détails qu’ils ne pouvaient pas encore partager, ils soulignent ce que cela signifie pour les deux prochaines années. Surtout, on a confirmé deux nouveaux modèles pour les États-Unis.
Concept Kia HabaNiro
Le premier sera un véhicule hybride rechargeable, contrairement à un hybride non rechargeable qui arrivera aux États-Unis à la fin de cette année.
Le deuxième sera le premier véhicule tout électrique de Kia, qui devrait arriver fin 2021 pour les États-Unis, bien qu'il puisse être disponible avant cette date sur d'autres marchés, comme l'Europe. Kosowski a déclaré que le VÉ sera "un concept qui combine vraiment les frontières entre les voitures particulières, les VUS , les véhicules utilitaires multi segment ... ce sera un peu un croisement entre une voiture et un multi segment." Le véhicule aura une autonomie d'environ 485 km, avec des temps de recharge inférieurs à 20 minutes. Ce VÉ, prévu pour la fin de l'année prochaine, sera conçu et fabriqué sur une plateforme dédiée baptisée E-GMP qui sera partagée avec Hyundai. En cours de développement depuis 2017, elle devrait permettre une grande amélioration de la conception de la structure, et potentiellement de l’intérieur de la cabine, il ne sera plus nécessaire de constamment améliorer un moteur à combustion interne, et finalement elle devrait fournir une base potentielle de 800 volts.
Imagine : un concept de Kia
Tout cela correspond aux rapports concernant un nouveau modèle supérieur à la Niro EV et à la Soul EV, dont l’arrivée est toujours retardée aux États-Unis, basé sur la voiture concept Imagine by Kia développé en 2019. C'est la même plateforme qui devrait être utilisée pour produire le fascinant concept Hyundai 45 .
Les représentants de Kia aux États-Unis ont indiqué que Kia disposera d'un portefeuille complet de véhicules électriques d'ici 2025, y compris les voitures particulières, les VUS, les berlines et les multi segments. Donc, si vous êtes frustré par le manque de disponibilité du Niro EV, soyez patient et gardez la marque dans votre collimateur. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Jeep Hybride rechargeable Wrangler
Selon le président mondial de la marque Christian Meunier, Jeep a l'intention de devenir le manufacturier de VUS le plus vert et le plus durable. Et pourtant, en date d’aujourd'hui, il n'a pas un seul véhicule rechargeable dans sa gamme de véhicules américaine.
Dans un communiqué émis hier, le patron de Jeep semblait vouloir confirmer que les États-Unis passeraient à l'électrification plus rapidement que prévu, et il a de plus noté que passer à l'électrique devenait une opportunité d'améliorer les capacités de leurs camions légers et de leurs VUS et de les rendre encore plus performants hors route et sur route.
Les versions hybrides rechargeables des Renegade, Compass et Wrangler sont attendues cette année, le Renegade 4xe étant possiblement le premier et être bientôt disponible en Europe. Bien que FCA n'ait pas confirmé si le PHEV Renegade et le Compass seront disponibles aux États-Unis, il a été beaucoup question du Wrangler, qui est construit avec les mêmes composants que la camionnette Pacifica Hybrid, et qui devrait être bientôt disponible aux USA. Jeep vend déjà son hybride rechargeable Grand Commander en Chine. Les modèles à venir dont parle le PDG de Jeep ne se limitent cependant pas à l'Europe ou à la Chine. Plus tôt cette année, Meunier a déclaré à Car and Driver que la compagnie mettrait autant de jeeps électriques que possible sur le marché américain. Meunier a déclaré que sous une forme hybride rechargeable ou toute électrique, le Wrangler Rubicon sera capable d'atteindre 100km/h en six secondes pour lui permettre de surpasser les performances du Wrangler à combustion. Il a déclaré qu’il mettrait sur le marché le Jeep la plus performant de tous les temps. Comme tous les autres camions électriques à venir, incluant le prochain Ford F-150 hybride, les Jeep électriques offriront des prises d’alimentation électriques, ce qui les rendront particulièrement utiles pour le camping ou sur les chantiers. Jeep avait précédemment déclaré qu'il y aurait quatre véhicules électriques dans son portefeuille mondial d'ici 2022, mais n'a pas encore confirmé aucun de ceux-ci. Fiat Chrysler n’a jamais été un chef de file en matière d'émissions zéro. Mais cela commence à coûter cher à l'entreprise. Le constructeur automobile, qui a laissé un grande place aux camions légers dans sa stratégie a dû acheter des crédits d'émissions américains auprès d'autres constructeurs automobiles, en particulier de Tesla. En Europe, FCA a conclu l'année dernière un accord avec Tesla, d'une valeur estimée à environ 2 milliards de dollars, pour mutualiser sa flotte afin de se conformer aux normes européennes de CO2. Certains de ces véhicules pourraient arriver bientôt sur le marché, car la société a entrepris de remoduler ses usines l'année dernière afin de faciliter le montage des futurs Jeep électriques. Entre-temps, Green Car Reports a confirmé auprès de Fiat Chrysler que les modèles hybrides rechargeables Renegade 4xe et Compass 4xe seront tous deux disponibles en Europe à partir de cet été. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
« Une majorité de Québécois sont prêts à faire leur part pour accélérer la transition vers les véhicules moins polluants »
l y a quelques jours à peine, M. Benoît Charrette, le Ministre de l’environnement, affirmait que les Québécois étaient prêts à faire des sacrifices pour mieux protéger notre environnement… tout en excluant d’entrée de jeu la mise en place d’un système de redevance-remise.
Le hasard faisant parfois bien les choses, un sondage Léger commandé en début d’année par Équiterre, Vivre en Ville, la Fondation David Suzuki et l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) a justement démontré que les Québécois étaient prêts à adopter un tel système. L’idée de mettre en place un tel système est simple. Il sert à encourager l’achat de véhicules moins polluants et à décourager l’achat de véhicules plus polluants, le tout de manière à ce que ce système s’autofinance, comme on le voit ailleurs dans le monde. Pour les gens qui s’inquiètent du fait qu’ils pourraient être pénalisés car ils n’ont pas le choix d’utiliser un véhicule plus polluant dans le cadre de leur travail ou parce qu’ils ont une grosse famille, des exemptions pour ne pas les pénaliser existent déjà là où ces systèmes sont en vigueur. Un sondage éclairant Dans le sondage Léger, à l’énoncé «le gouvernement du Québec devrait encourager, par différentes mesures fiscales, l’utilisation de véhicules moins polluants », 78% des répondants se disaient favorables contre 16% qui se disaient défavorables. À la question « êtes-vous favorable à ce que le gouvernement du Québec décourage les véhicules polluants et nuisibles à la lutte contre les changements climatiques en instaurant une nouvelle taxe? », 55% des répondants se disaient favorable contre 38% qui se disaient défavorables. Et pourquoi devrait-on instaurer un tel système? Simple. Parce que les chiffres de ventes de véhicules polluants, d’émissions de GES et de consommation de pétrole sont inquiétants. Des chiffres inquiétants Selon le rapport « L’état de l’énergie 2020 » : - Les ventes de camions légers, (VUS, camionnettes et minifourgonnettes) sont en hausse très importante. Entre 1990 et 2018, celles-ci ont augmenté de 263%, passant de 24% des ventes à 64% des ventes de véhicules légers durant cette période. - Les ventes de voitures sont quant à elle en sérieux déclin. Entre 1990 et 2018, elles ont diminué de 36%. De fait, les ventes de camions légers ont dépassé les ventes de voitures depuis 2015.
GES en transport routier : ça « chauffe »
- En 2017, les émissions de GES en transports représentaient 43,3% des émissions de GES totales du Québec.
Pendant que les émissions de GES des autres secteurs diminuaient, stagnaient ou augmentaient légèrement, celles des transports ont augmenté de manière très importante : + 23% de 1990 à 2017. En transports routiers, c’est encore pire. En effet, pendant que les émissions de GES des transports aérien et maritime diminuaient respectivement de 11,8% et 30,3% entre 1990 et 2017, les émissions de GES des transports routiers augmentaient de rien de moins que 49,6% durant la même période.
Lorsqu’on regarde plus en détail les augmentations d’émissions de GES des transports routiers, le portrait est encore plus saisissant. Alors que les émissions de GES des voitures ont diminué de 17% entre 1990 et 2017, les émissions de GES des camions légers et lourds ont augmenté respectivement de 127,1% et 170,8%. Vente d’essence : +24% Les véhicules qui consomment de l’essence ne sont pas des camions lourds, des autobus, des avions ou des bateaux. Ce sont surtout des voitures et des camions légers. Or, pendant que le gouvernement du Québec affirme vouloir diminuer la consommation de produits pétroliers de 40% en 2030 par rapport à notre consommation de 2013, les ventes d’essence ont augmenté de rien de moins que 24% entre 2013 et 2018. C’est effarant comme hausse en si peu de temps. Bref, on fonce droit dans le mur. Le gouvernement du Québec dévoilera bientôt son plan d’électrification et de changements climatiques. S’il veut vraiment atteindre ses cibles de réduction de GES et de consommation de pétrole, il n’aura pas le choix de mettre en place un système de redevance-remise digne de ce nom afin d’accélérer la transition vers des véhicules moins polluants (électriques et éco énergétiques), de rendre la loi Zéro Émission plus sévère et surtout de décourager l’achat de véhicules plus polluants. En 2020, croire qu’on pourra atteindre nos objectifs sans ces mesures relève de la pensée magique. C’est aussi simple que cela. Reportage : Daniel Breton Guide de l’Auto
Contribution: André H. Martel
Ford Motor Co., propriétaire de Lincoln Motor, a confirmé mercredi son intention de fabriquer des véhicules électriques en partenariat avec la startup Rivian, soutenue par Ford.
Le véhicule, qui sera construit sur un châssis personnalisé qui ressemble à une planche à roulettes, fait partie de l'investissement de Ford de plus de 11,5 milliards de dollars pour réaliser ses plans d'électrification qui incluent le déploiement de Mustang Mach-E et des pickups électriques F-150.
Fondée en 2009, Rivian a clôturé un cycle d'investissement de 1,3 milliard de dollars en décembre de l'année dernière et compte le géant du commerce électronique Amazon.com parmi ses investisseurs. Amazon a commandé 100 000 véhicules de livraison électriques à la startup. Les premiers véhicules seront livrés en 2021 et construit à Normal, dans l'Illinois. Reuters a annoncé en novembre qu'un VUS Lincoln électrique, prévu pour 2022, serait le premier véhicule Ford à être construit sur la planche à roulettes Rivian. Reuters
Contribution: André H. Martel
Informations et évènements marquants de la semaine pour les électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
Subaru doit toujours assurer à sa fidèle base de propriétaires que laisser ses fidèles moteurs Boxer pour un avenir tout électrique est une décision sage et éco-consciente.
Véhicule de plein air, dynamique et actif sont certainement parmi les éléments descriptifs que Subaru a soigneusement cultivé pour son identité de marque auprès de sa base de propriétaires au fil des ans. Ces éléments sont un point de départ idéal pour passer à l'électrique.
Subaru est prête à franchir progressivement ce pas. Le manufacturier a annoncé lundi qu'il visait qu’au moins 40% de ses ventes mondiales d'ici 2030 soient des véhicules électriques et que d'ici la première moitié de la prochaine décennie tous les modèles de véhicules Subaru vendus dans le monde auront au moins une version électrique. Dans les déclarations officielles de Subaru publiées lundi, la compagnie n’a pas annoncé son intention de vendre uniquement des véhicules électriques d'ici le milieu des années 2030, contrairement à ce qui avait été annoncé par certains médias. Subaru est cependant très ambitieux en matière de réduction de carbone. Il vise une réduction moyenne du CO2 pour ses nouveaux véhicules vendus dans le monde de 90% ou plus par rapport aux niveaux de 2010.
Subaru Crosstrek hybride 2019
À ce jour, Subaru n’a toujours pas produit de véhicules entièrement électriques, et le seul véhicule rechargeable de la gamme est le Subaru Crosstrek hybride à disponibilité limitée, qui a emprunté certains composants à la Toyota Prius Prime . Actuellement, Subaru développe conjointement avec Toyota un VUS électrique de taille moyenne qui pourrait être disponible sur le marché vers 2022. En septembre dernier, Toyota et Subaru ont annoncé avoir signé un partenariat pour développer conjointement des voitures et une plateforme de véhicules électriques.
Avec l'annonce d'aujourd'hui, Reuters confirme que Subaru prévoit développer un nouveau modèle hybride avec la technologie Toyota, pour un véhicule qui ferait ses débuts avant la fin de la décennie. Dans son annonce, Subaru a souligné vouloir conserver les éléments qui la distinguent et qui la rendent unique tout en protégeant l'environnement. Basé sur une planification qui devait réduire les émissions de CO2 de 30% de 2017 à 2031, l’entreprise a déclaré qu'elle mettra entièrement à profit son caractère unique et les innovations technologiques de Subaru pour contribuer à la création d'une société sans carbone. Green car Reports
Contribution: André H.Martel
Le Cybertruck de Tesla est là, et il ne ressemble en rien à ce que vous avez vu auparavant. La camionnette blindée angulaire est le véhicule le moins conventionnel du constructeur électrique à ce jour et sa première entrée dans l'une des catégories de véhicules les plus populaires et les plus rentables aux États-Unis.
Le lancement le 21 novembre près de l'usine de fusées SpaceX à Los Angeles est essentiel pour Tesla. Bien que le Model 3 soit une réussite , lorsque la solvabilité de la société est en jeu, Tesla doit soutenir sa croissance. Tesla a doublé le nombre de véhicules utilitaires légers et de grandes berlines, mais les Américains abandonnent ce type de véhicules . Ils ne représentent que 6% de part marché des véhicules vendus aux États-Unis, selon Adam Jonas un analyste de Morgan Stanley, dans un rapport envoyé aux investisseurs le 12 novembre dernier, nonobstant le succès remporté par Tesla avec sa berline de luxe Model S et son SUV Model X. et son Model 3 à prix réduit.
Les camionnettes représentent un véhicule sur six vendu aux États-Unis (dans le cas des multi segments et des VUS, cette part atteint 70% ). Le plus important à souligner est peut-être que les camionnettes représentent environ 80% des bénéfices de l'industrie automobile nord-américaine et de toutes les ventes de Ford et de GM, toujours selon Jonas. Aujourd'hui, les camionnettes représentent un segment de marché de 80 milliards de dollars , soit trois fois plus que les marchés sur lesquels Tesla est actuellement en concurrence. "Le pickup pourrait être le véhicule électrique le plus intéressant et à la croissance la plus rapide sur le marché américain dans les trois à cinq prochaines années", a-t-il prédit. "Nous avons construit un pickup incroyable." Le PDG de Tesla, Elon Musk, parle du nouveau véhicule dans des termes très élogieux, le qualifiant de meilleur que le F-150, le meilleur vendeur de Ford . «Je pense que la touche Tesla en fera notre meilleur produit à ce jour», avait déclaré Musk en octobre. L'année dernière, Musk avait également déclaré que c'était une production étonnante qui le passionnait spécialement. "Je pense que nous devrions dépasser toutes les attentes", avait-t-il déclaré aux investisseurs. Musk avait auparavant annoncé un prix d'environ 50 000 USD, soit plus que le prix moyen américain des camionnettes, qui était de 45 260 USD, selon la firme de recherche JD Power and Associates. Jeudi, Musk a dévoilé des variantes: le modèle de base coûtera un peu moins de 40 000 USD, tandis que la version à deux moteurs pouvant transporter 10 000 livres et offrant une autonomie de 485 km avoisinera les 50 000 USD. C’est tout à fait conforme à une catégorie de plus en plus luxueuse, qui a vu ses prix médians augmenter de 40% depuis 2010 , par exemple, le nouveau pick-up Chevy Silverado à garniture High Country pourrait coûter à 100 000 USD. Musk a vanté sa transmission intégrale bimoteur, son couple, sa suspension dynamique pour les charges lourdes, sa puissance pour les outils lourds , son pilote automatique et un siège de conducteur " suffisamment grand pour asseoir un géant ". Le concepteur en chef de Tesla a frappé avec un marteau-pilon devant les portes blindées de la camionnette, et n'a laissé aucunes traces. Ces points de vente, plutôt que son économie, pourraient être une approche marketing appropriée. Pour la grande majorité des Américains, les camionnettes sont un choix de vie et non un choix de travail indispensable. Les entreprises peuvent les utiliser sur les chantiers de construction et pour transporter des charges, mais 75% des propriétaires de camions conduisent hors route ou remorquent quelque chose une fois par an ou moins, selon The Drive . Cette image risque d'influencer les Américains dans leur intention d'acheter des camions. Aucun véhicule ne s’est identifié comme étant aussi proche de l’individualiste robuste. Avec 80% des propriétaires de camions, presque 90% d'hommes qui envisagent d'acheter un autre camion, de plus, ce type de véhicule affiche également le taux de fidélité le plus élevé de toutes les catégories. Le président de Strategic Vision, Alexander Edwards, a déclaré à The Drive que les acheteurs de camions étaient particulièrement intéressés par la capacité de ces véhicules à surpasser les autres, à bien paraître au volant, à présenter une image dure, à faire en sorte que leur voiture soit un prolongement de leur personnalité et leur permettre de se démarquer dans la foule. Cela donne à Tesla l'occasion de redéfinir la catégorie des camions avec son véhicule cyberpunk, inspiré de Blade Runner . Mais les rivaux de Tesla n’ont pas l’intention de renoncer à ce marché: ils prévoient également construire et mettre sur le marché de nouveaux modèles électriques pour 2020. GM a annoncé en octobre qu'il rééquipait son usine de Detroit-Hamtramck pour construire un camion tout électrique et un système de batterie avancé. «Nous croyons en un avenir 100% VE», a déclaré Mary Barra, PDG de GM. Rivian lance son propre R1T , une camionnette d’une valeur de 65 000 USD, avec une autonomie de 645 km, qui promet de rouler sans problème dans 1 mètre d’eau. Ford a tourné une publicité cette année montrant qu’elle pouvait remorquer un train pesant 455,000 kg avec son prochain F-150 électrique. Mais les camionnettes électriques, en particulier celles de Tesla, devront encore faire leurs preuves auprès des acheteurs traditionnels. Les véhicules électriques ne sont pas parfaitement adaptés au marketing traditionnel des camions. Seulement 8% des acheteurs de camions considèrent l'économie de carburant comme une priorité et encore moins de personnes sont disposées à payer un supplément pour cela. Certains propriétaires de camions se vantent régulièrement de rouler sur du charbon en utilisant des moteurs diesel modifiés pour souffler des panaches de fumée noire sur les véhicules électriques, et vont même jusqu’à bloquer leurs stations de recharge. Selon une enquête réalisée l’année dernière par Kelley Blue Book auprès d'environ 1 000 personnes, le principal facteur recherché par les acheteurs de camions est la fiabilité, selon environ 30% des personnes interrogées, suivi du rapport qualité-prix, pour 16% des personnes interrogées. Le fiabilité de Tesla laisse encore à désirer, note Consumer Reports . Tesla vient tout juste de retrouver sa cote «recommandée» de la part de l’organisation cette année, mais se situe toujours dans le dernier tiers des marques en termes de fiabilité en raison de difficultés de production des Model S, X et 3. Pour le moment, la plupart des acheteurs de camions ne pensent même pas à un groupe motopropulseur électrique. L'enquête menée par Kelley Blue Book en 2018 a révélé que seulement 9% des acheteurs envisageaient un véhicule hybride rechargeable. L'enquête n'a même pas posé de questions à propos du tout électrique. Peut-être que la dernière création de Musk changera cette vision. Quartz
Contribution: André H. Martel
Aperçu de la Ford Mustang Mach-E 2021, un VUS électrique qui vise une autonomie de 485 km18/11/2019
La Ford Mustang Mach-E 2021 a été officiellement dévoilée dimanche soir suite à de nombreux teasers, promesses d’entreprise, déclarations de position et au moins une divulgation prématurée d’informations.
Elle offrira deux capacités de batterie, à traction arrière ou intégrale, et une autonomie maximale homologuée par l'EPA, projetée à plus ou moins 485 km pour une des versions. Le véhicule est inspiré de la Mustang bien que ce soit le premier à avoir un groupe propulseur entièrement électrique, quatre portes, une traction intégrale, et le style de carrosserie VUS. Même si cela peut prendre un certain temps à Ford pour convaincre le monde de voitures électriques de la venue de la Mustang électrique, son objectif est tout simplement de faire de la Mach-E le nouveau produit phare de Ford. Nous avons appris que l'autre objectif était de maintenir l’image de la marque Mustang pour une nouvelle génération d'acheteurs pour lesquels les coupés à deux portes équipés du moteur V-8 n'étaient tout simplement plus pertinents. Les recherches de la société ont démontré que les jeunes acheteurs chinois s'attendaient à de grands écrans tactiles, les Mach-E mesurent jusqu'à 15,5 pouces, à des commandes intuitives et à une intégration complète d’éléments numériques . Mais le développement du Mach-E n’était pas simple. Ford savait qu'elle devait développer un nouveau véhicule entièrement électrique pour remplacer sa voiture obsolète conforme aux normes Focus Electric. Lorsque Jim Hackett a remplacé Mark Fields en tant que PDG en mai 2017, il a commandé une révision de tous les nouveaux produits. La voiture électrique proposée alors en développement n'était pas jugée suffisante.
Pour sa nouvelle voiture électrique, la société a décidé de tirer parti de son expérience avec les camions, les VUS et les performances. Et il a fallu prendre une mesure risquée en exploitant une image signalétique emblématique, puis en veillant à ce qu'une voiture électrique portant le nom de Mustang offre réellement le style, les performances et le piquant de la Mustang .
Les recherches de la nouvelle équipe «Edison» ont montré que les acheteurs de voitures électriques recherchaient des véhicules très différenciés et émotifs qui les maintiennent connectés à leur vie numérique. L’équipe a commencé par concevoir une voiture électrique compacte conçue pour être conforme aux normes. On proposait des groupes propulseurs hybrides, hybrides rechargeables et entièrement électriques, mais sa conception n’a impressionné personne, a déclaré Jason Castriota, responsable de la conception de voitures électriques. Ce n'était tout simplement pas une voiture qui répondait aux attentes des consommateurs et l'équipe du projet initialement baptisée "Team Edison" devait résoudre ce problème rapidement, sachant qu'il devait être construit sur l'une des cinq plates-formes centrales de Ford pour les années 2020. Ils ont rallongé l'empattement, relevé le nez pour faire écho à l'avant agressif de la Mustang, et repoussé les piliers de pare-brise pour donner l'aspect allongé du coupé sport. La nouvelle conception consistant à «ajouter l’esprit de la Mustang» a été réalisée en un temps record, a déclaré Cannis. Cela a commencé à la fin de l'été 2017 et a été approuvé en moins d'un an.
La Mustang Mach-E 2021 offrira deux capacités de batterie, 75,7 kWh et 98,7 kWh, avec une autonomie allant de 370 km environ à un modèle à longue portée dont l’autonomie prévue est de485 km. Elle utilisera des cellules de poche lithium-ion, avec 96 modules contenant quatre cellules chacune. Le bloc-batterie large et plat reposera sous le plancher de la cabine. Des plaques de liquide situées au bas de l'appareil permettront de refroidir et de chauffer au besoin.
C'est un véhicule à propulsion arrière, avec le moteur d'entraînement entre les roues arrière. La transmission intégrale est optionnelle et le modèle Mustang Mach-E GT le plus performant sera équipé du système AWD standard pour une traction accrue et une accélération plus rapide. La GT standard sera livrée avec des jantes en alliage de 20 pouces et sa conception avant sera différenciée visuellement de toutes les autres versions de Mach-E. MagnaRide sera également offert sur la GT, bien que la GT ne sera disponible sur le marché que quelques mois plus tard que le reste de la gamme Mach-E. Le réglage de la suspension a largement bénéficié du Racing Simulator de Ford en Caroline du Nord, et l'ensemble de la suspension de la Mach-E a dû être révisé par des ingénieurs qui développaient la suspension de la famille de coupé Mustang de nouvelle génération. L'électronique et les équipements de recharge seront situés à l'avant sous le long capot. Il y a aussi un petit coffre avant qui peut contenir une valise. Ce compartiment comprend également un réservoir, qui peut être rempli de glace lors d’un party d’avant match.
Le cordon de recharge portable fourni en standard avec chaque Mach-E fournira des amorces pour une charge de 120 et 240 volts. On pourra également se procurer, une borne de recharge domestique en option qui fonctionne à une intensité maximale de 48 ampères, ce qui représente une autonomie supplémentaire de 22 km / heure. Amazon fournira des services d'installation par le biais d'électriciens locaux.
Le système de recharge rapide de la Mustang électrique sera effectif jusqu'à 150 kilowatts, a confirmé Ford, permettant une recharge de 10 à 80% de la capacité de la batterie en 45 minutes. Toutefois, étant donné que Ford a déclaré pouvoir parcourir seulement 75 km en 10 minutes avec un chargeur de 150 kW, son plus haut niveau pourrait être limité à 100 à 125 kWh. Pour le chargement sur route, le système FordPass combine l'utilisation de plusieurs grands réseaux de chargement nationaux. Qu'un pilote Mustang Mach-E s'arrête chez Greenlots ou Electrify America, par exemple, leurs paiements pour la facturation seront regroupés dans une seule facture de FordPass . Le système de navigation de la voiture acheminera le conducteur vers les sites de recharge en route si nécessaire et indiquera la disponibilité des stations individuelles lorsque ces informations sont disponibles. La Mustang Mach-E proposera des mises à jour en direct, basées sur des recherches qui montrent que les acheteurs souhaitent que leurs appareils numériques et leurs voitures s’améliorent sans cesse. Dans le même ordre d'idées, elle répondra aux besoins des utilisateurs qui souhaitent utiliser leurs applications à partir de leur propre téléphone, a-t-il déclaré. Au début, le groupe de concepteurs d’info divertissement, connu sous le nom de Team Menlo, s’est posé la question :"Pourquoi notre voiture ne peut-elle pas , par exemple, faire des réservations de restaurants si les utilisateurs le souhaitent?" La version de Sync que les pionniers de la Mustang Mach-E ont développé sera la première à apprendre des actions et des demandes de chaque utilisateur afin de pouvoir offrir des options prédictives d'informations et de services. Chaque conducteur sera identifié par un téléphone portable ou un porte-clés unique. Le véhicule communiquera automatiquement les préférences de ce conducteur en matière de divertissement, d'affichage des instruments, de réglages du siège et du rétroviseur, ainsi que de nombreuses autres fonctions ajustables. Le programme permet aux smartphones de se connecter à la voiture via Android Auto ou Apple CarPlay via le wi-fi intégré de la voiture.
Déjà Ford accepte les réservations en ligne avec un dépôt de garantie remboursable de 500 USD pour l’achat d’un VUS électrique Ford Mustang Mach-E. Contrairement à certains compétiteurs, chez Ford, Il n’existerait pas de liste VIP super secrète pour en obtenir une; c'est le premier arrivé, premier servi.
La Mach-E entrera en production l'année prochaine, en tant que modèle 2021. Plus de 2 000 des 3 000 concessionnaires américains de Ford se sont inscrits pour la vendre. Cela nécessite un engagement en matière de formation, d’équipement spécial et, bien sûr, l’installation de bornes de recharges pour les techniciens et le public, bien que, comme d’habitude, le constructeur automobile ne puisse forcer les concessionnaires à rendre leurs bornes de recharge accessibles. Pou le moment, le prix de vente n’est toujours pas disponible La société est pleinement consciente des défis à relever. Les obstacles à l'adoption massive de voitures électriques incluent les coûts de la batterie, qui continuent de baisser. L'absence de plusieurs types de véhicules en était un autre: les acheteurs à la recherche d'un multi segment compact électrique ne disposaient d'aucun choix pratique. Le manque d’infrastructures et le manque de sensibilisation du public aux sites de recharge existants constituent un obstacle supplémentaire. Mais Ford sait que le futur est de plus en plus électrique. Aujourd’hui, 1,4% des ventes aux États-Unis sont des voitures rechargeables; en Europe, c'est 2,7%. Selon lui, d'ici 2025, cette part atteindra 14% dans le monde, dont 40% seront des véhicules tout électriques. La même année, plus de 100 véhicules distincts en vente aux États-Unis proposeront une prise, qu’il s’agisse de véhicules hybrides rechargeables ou tout électriques. Selon Ford, ces véhicules représenteront 8% du marché américain, et près du double de cette part de marché en Europe et en Chine. La Ford Mustang Mach-E 2021 sera proposée sur tous ces marchés d'ici là, ainsi que de nombreux autres véhicules électriques construits sur la même architecture. Ils viendront dans une variété de styles de carrosseries et de gammes, et seront disponibles sous l’étiquette Lincoln et potentiellement d'autres marques. La Mach-E, marque le début de l’implication de Ford dans les véhicules électriques. C’est énorme pour une entreprise qui n'a pas lancé un seul nouveau véhicule électrifié entre 2013 et 2020. L'extension audacieuse de la marque Mustang à une voiture à plus de deux portes et sans moteur à combustion indiquent à quel point Ford croit en cette voiture. Une fois que les hurlements des fans de Mustang auront cessé, il appartient au marché de décider s’il s’agit d’une stratégie intelligente pour passer à l’électricité. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Takao Kato, président et chef de la direction, MMC, et Ashwani Gupta, chef de l’exploitation, MMC, ont présenté ces véhicules lors de la conférence de presse et expliqué la stratégie d’électrification de MMC.
« Nous sommes dévoués aux technologies d’électrification, notamment les véhicules hybrides électriques rechargeables (PHEV) », mentionne Kato. « Nous prévoyons élargir notre gamme de véhicules électriques en offrant plus de versions et en utilisant les différentes technologies d’électrification de l’alliance pour faire de MMC un chef de file dans le segment des véhicules PHEV à l’avenir. »
Gupta a ajouté que MMC prévoit utiliser ses différentes technologies d’électrification pour ses nouveaux VUS compacts et intermédiaires d’ici 2022, ainsi que ses véhicules K dans un avenir rapproché. Pour ce qui est du CONCEPT SUPER HEIGHT K-WAGON, l’entreprise a annoncé qu’il s’agit de la deuxième vague de véhicules K de nouvelle génération et qu’elle prévoit le dévoiler d’ici la fin de l’exercice financier. Survol du CONCEPT MI-TECH Le CONCEPT MI-TECH a été conçu en tant que « petit VUS hybride électrique rechargeable offrant un agrément de conduite inégalé et une confiance sur tous les terrains et dans toutes les conditions. » Ce véhicule concept reflète le slogan de la marque MMC « Réalisez vos ambitions »*3grâce à une transmission PHEV 4RM légère et compacte à quatre moteurs électriques et de technologies de sécurité préventive et d’aide à la conduite de pointe intégrées à ce petit VUS électrique. (1) Conception dynamique de type buggy Inspiré du concept « Stimuler l’aventure du conducteur », le CONCEPT MI-TECH est conçu en tant que véhicule de type buggy reflétant l’essence de l’âme Mitsubishi. Ce véhicule exprime un sentiment d’avant-gardisme avec la couleur bleu pâle de sa carrosserie et la couleur cuivre secondaire à motif de bobine de moteur sur la calandre, la section intérieure des roues et l’habitacle. La face avant adopte la nouvelle conception à bouclier dynamique exclusive de MMC. Elle présente une couleur plaquée et satinée au centre de la calandre et une couleur cuivre secondaire rehaussant son apparence de véhicule électrique. Les phares en forme de T sont intégrés à la face avant pour contribuer à l’apparence de largeur. Sur la section inférieure du pare-chocs, la plaque de protection en aluminium est présente des deux côtés afin de protéger la carrosserie, alors que la face intérieure comprend une admission d’air. Sur les côtés, les élargisseurs d’aile surélevés et les pneus à diamètre plus large offrent une impression de mobilité supérieure et de puissance d’un VUS, ainsi que la stabilité garantissant l’adhérence sur la route. La carrosserie reflète une impression de grandeur et d’élégance avec une conception rappelant un lingot métallique taillé à la machine, alors que les marchepieds sur les côtés aux lignes définies offrent une touche utilitaire.
La section arrière a été conçue à l’aide d’une forme hexagonale large et percutante taillée à partir d’un lingot métallique soulignant la robustesse de ce VUS. Le feu arrière à forme en T présente la même conception que les phares à l’avant.
À l’intérieur, la planche de bord horizontale et la conception fonctionnelle en facilitent l’utilisation. Le thème horizontal est souligné davantage par les lignes de couleur cuivre ajoutées à la planche de bord et au volant. Les commutateurs en forme de clavier sont placés sur le haut de la console centrale à forme horizontale, alors que la poignée de maintien avant sert également d’appui pour faciliter l’accès aux commutateurs. Les fonctions sont présentées de manière simple et intuitive au premier regard, procurant une sensation rassurante lorsqu’on les enfonce.
MMC offre une conception offrant plus de tranquillité d’esprit au conducteur. Le pare-brise affiche tous les renseignements pertinents à l’aide d’éléments graphiques, notamment le comportement du véhicule, la reconnaissance du terrain et les directives de trajet optimales.
(2) Transmission PHEV légère et compacte La transmission PHEV est entraînée par un moteur-génératrice à turbine à gaz compact et léger remplaçant un moteur à essence conventionnel. Alors que la sensibilisation à l’environnement augmente et la réduction de l’empreinte progresse, le concept explore la proposition technologique intégrant une transmission PHEV à un VUS compact. Malgré son faible poids et son format réduit, le moteur-génératrice à turbine à gaz offre amplement de puissance. Un autre avantage de la turbine à gaz est sa capacité à consommer plusieurs types de carburant, tels que le diesel, kérosène et l’alcool qui peuvent être sélectionnés selon les régions. De plus, ses émissions d’échappement sont plus propres, ce qui en fait un choix adapté aux aspects environnementaux et énergétiques. (3) Système 4RM électrique MMC est fière d’avoir intégré son super contrôle intégral (S-AWC)*4 à contrôle dynamique à un système 4RM à quatre moteurs doté de modules à deux moteurs électriques avec contrôle actif du lacet (AYC)*5 à l’avant et à l’arrière. Un système de freinage à étriers électriques offre également une réponse plus rapide, un contrôle de haute précision de l’entrainement et du freinage aux quatre roues, ainsi qu’une grande amélioration des performances d’adhérence et lors des virages. Lorsque deux roues patinent pendant la conduite hors route, la capacité de transmettre la force d’entrainement optimale aux quatre roues permet de transmettre la puissance aux roues bien ancrés sur la chaussée et de continuer à avancer. Cela a permis à MMC d’offrir une expérience de conduite sécuritaire et excitante où le conducteur peut suivre le fonctionnement du véhicule dans toutes les conditions, que ce soit au quotidien ou sur des routes cahoteuses, tout en profitant de nouvelles expériences captivantes telles qu’un virage rapide sur 180 degrés à l’aide d’un braquage du volant.
4) Technologies de sécurité préventive et d’aide à la conduite de pointe
Le véhicule est doté d’une interface homme-machine (IHM) affichant une multitude de renseignements détectés à l’aide de la technologie comprenant des capteurs optiques avancés sur le parebrise à réalité augmentée (RA). En utilisant les renseignements sur le véhicule, la route et l’état de la circulation qui sont affichés sur le parebrise à RA, les conducteurs peuvent prendre les meilleures décisions, tout en gardant les yeux sur la route, même dans les conditions de visibilité réduite. Doté du système MI-PILOT, une technologie d’aide à la conduite de nouvelle génération, ce véhicule concept aide non seulement le conducteur sur l’autoroute et les routes ordinaires, mais également lors de la conduite hors route. 2. Aperçu du CONCEPT SUPER HEIGHT K-WAGON Le CONCEPT SUPER HEIGHT K-WAGON est un modèle de nouvelle génération qui répond aux désirs des conducteurs souhaitant allonger leur liste de destinations et parcourir de plus longues distances. Offrant l’habitacle spacieux à grande ouverture d’un modèle super height Kei wagon, il procure une performance et une fonctionnalité attendues dans cette catégorie de véhicules, mais sa conception exprime la personnalité unique des VUS de MMC. (1) Conception qui reflète l’aspect puissant des VUS Le concept de bouclier dynamique avant de MMC a été utilisé pour l’extrémité avant, avec une barre d’acier revêtu perpendiculaire à une calandre à l’horizontale.
(2) Confort optimal et habitacle raffiné
Offrant l’habitacle spacieux à grande ouverture d’un modèle super height Kei wagon, l’espace des passagers a été maximisé aux sièges arrière, en tenant compte d’une utilisation familiale. Grâce à la plus grande ouverture de portes arrière et au plus généreux espace-jambes de la catégorie, les passagers profitent d’un vaste espace propice à la détente. L’intérieur chic, haut de gamme utilise le brun comme couleur principale et l’orange comme couleur secondaire, omniprésente. Le revêtement des sièges en cuir synthétique est rehaussé de piqûres en forme de diamant pour créer une sensation de haute qualité. (3) Produisant des performances assurées grâce à des caractéristiques de sécurité et des technologies d’assistance au conducteur de pointe, de même qu’à un moteur haute performance et à une boîte CVT, le CONCEPT SUPER HEIGHT K-WAGON procure un comportement routier dynamique et sûr, que ce soit dans une zone de basse ou de haute vitesse. Intégrant l’ensemble technologique de sécurité préventive « e-Assist » – y compris le système MI-PILOT d’aide à la conduite sur l'autoroute où on demeure dans une voie, un système de freinage qui atténue les dommages en cas de collision, et le dispositif de prévention de collision en cas de mauvaise utilisation des pédales – qui lui confère la classification de sécurité « Support Car S Wide » du gouvernement japonais, MMC allège le fardeau du conducteur tout en assurant la sécurité et une tranquillité d’esprit à tous les occupants. 3. Aperçu du MITSUBISHI ENGELBERG TOURER Le MITSUBISHI ENGELBERG TOURER, un VUS à trois rangées de sièges, améliore la transmission du système PHEV à deux moteurs électriques propre à MMC et mise au point pour l’Outlander PHEV, grâce à l’ajout de la technologie d’électrification et de contrôle intégral de prochaine génération.
(1) Groupe motopropulseur PHEV
La batterie de traction à grande capacité est installée sous le plancher, au centre du véhicule. Alors qu’elle utilise le système à deux moteurs électriques qui comprend des moteurs à rendement et à efficacité élevés à l’avant et à l’arrière, la transmission du véhicule PHEV a été rendue plus compacte et la configuration a été optimisée afin de donner plus d’espace aux passagers et permettre d’offrir une version à trois rangées de sièges. Le MITSUBISHI ENGELBERG TOURER possède une autonomie de croisière en mode VÉ de plus de 70 kilomètres (WLTP)*6 et une autonomie de croisière totale de plus de 700 km (WLTP) avec une batterie complètement chargée et un réservoir de carburant plein. Cela permet de profiter encore plus longtemps de la conduite en douceur, puissante et silencieuse qui caractérise les véhicules électriques. (2) Système 4RM Le système utilise le contrôle actif du lacet pour réguler la répartition de la puissance d’entrainement entre les roues avant, ainsi qu’un système 4RM en permanence à deux moteurs électriques à rendement et à efficacité élevés à l’avant et à l’arrière. Ces composants fonctionnent conjointement avec le super contrôle intégral (S-AWC) de MMC – un système de contrôle intégré du comportement du véhicule – qui permet une amélioration spectaculaire des performances dynamiques (pendant la conduite, en virage et au freinage), par le contrôle intégral de la force de freinage à chaque roue (système de freins antiblocage, ABS) ainsi que la puissance de sortie du moteur avant et arrière (contrôle de stabilité actif*7). Mitsubishi Motors
L’architecture Premium Platform Electric (PPE) a été conçue pour supporter la gamme de berlines et de VUS
Audi développe un modèle électrique Sportback de taille A5 qui offrira quatre portes et un style e-tron GT, comme le montre notre rendu.
La technologie en électrification acquise grâce au développement de la Porsche Taycan ne se limitera pas seulement à Porsche mais aussi aux autres marques du groupe Volkswagen Automotive, la stratégie d'électrification de VW AG a plutôt pour objectif de développer une plateforme universelle.
Selon le magazine Autocar, Porsche et Audi travaillent actuellement sur la nouvelle plateforme Premium Platform Electric (PPE) qui supportera les véhicules électriques des marques du groupe VW , dont une berline électrique Audi A5. L'architecture Premium Platform Electric (PPE) repose sur la propulsion arrière, avec un seul moteur électrique placé sur l'essieu arrière, mais pour les besoins de la transmission intégrale quattro d' Audi, elle comportera un deuxième moteur à l'avant. La plateforme électrique sera suffisamment souple pour être utilisée pour les grosses berlines et les VUS , et pour accommoder plusieurs tailles de batterie, incluant la plus longue autonomie dépassant les 480 km. L'architecture PPE comportera également un système 800 V avec une capacité de recharge de 350 kW, une recharge très rapide. Quels sont les modèles en préparation pour la plateforme Premium Platform Electric (PPE)? Il semble que Audi équipera une berline quatre portes de format A4 avec un profil du coupé semblable à celui de la A7 Sportback, inspiré du concept e-tron GT . Ce modèle ressemble beaucoup au Model 3. Le magazine Autocar confirme cependant que ce modèle n'a pas encore eu le feu vert d’Audi et qu’il en est encore à ses premiers balbutiements. Toutefois, avec une autonomie de 480 km, une traction intégrale et des proportions de berline de taille moyenne, ce modèle semble un naturel, pour une entreprise qui n’offre pour l'instant que le VUS e-tron 2019. Une berline de taille moyenne serait l’une des prochaines étapes logiques, étant donné la demande massive pour le Model 3 de Tesla. L’approbation du Sportback pour la production, devrait lancer la production de la nouvelle mouture qui comprendra des crossovers , des breaks , des modèles Sportback , des berlines et des véhicules utilitaires sport . Mais avant la venue des voitures issues de la plateforme PPE, au début de la prochaine décennie, deux autres modèles électriques Audi les précèdent: l’ Audi E-tron GT, une version de la Porsche Taycan et l’e-tron Sportback, qui sera une version plus similaire au coupé du VUS e-tron qui est actuellement en vente sur le marché. AUTOWEEK
Contribution: André H. Martel
La berline électrique Model 3 de Tesla nouvellement arrivée battra certainement tous les records de ventes de véhicules électriques en Australie et doublera probablement le total cumulé des ventes de véhicules électriques Tesla dans le pays d'ici la fin de l'année.
On estime qu’au mois de septembre seulement, Tesla a livré plus de véhicules électriques Model 3 en Australie que le total des Model S et X en 2018, qui s’élevait à environ à 1 200 véhicules.
Il semblerait que les ventes du Model 3 pour septembre auraient atteint 1 500 véhicules. Mais même à 1 200, cela représente environ 5% des ventes mensuelles de toutes les nouvelles voitures de tourisme du pays, ventes qui ont chuté comme une pierre l’année dernière. Même la présidente de Tesla, Robyn Denholm, a du s’impliquer pour assurer la livraison de plus de 200 Model 3 par jour à Sydney la semaine dernière. Les médias sociaux regorgent d'articles publiés par des clients plus que satisfaits du personnel de livraison de Tesla et du rythme des livraisons: jusqu'à 70 par jour à Brisbane, 400 en cinq jours à Sydney et un nombre similaire à Melbourne dans le cadre du long week-end. Tesla ne souhaite cependant confirmer aucun chiffre pour aucun pays en particulier. Cependant, la livraison de Model 3 variant entre 1 200 et 1 500 véhicules pour septembre placerait le Model 3 dans le top 5 des ventes de voitures particulières neuves en Australie pour le mois et dans le top 15 de toutes les ventes de voitures neuves, y compris les véhicules utilitaires et les VUS. Et ça ne s'arrêtera pas là. Le rythme effréné des deux dernières semaines devrait diminuer, mais il ne fait aucun doute qu’à la fin de l’année, le nombre total de véhicules électriques Tesla en Australie aura presque doublé par rapport aux quelques 4 000 voitures Model S et Model X. Le premier Model 3 est arrivé il y a à peine un peu plus d'un mois. Tesla ne publiant pas de données officielles, la collecte de chiffres est une combinaison de devinettes, résultant du décompte de bateaux et de VIN (numéros d’identification de véhicule), et des informations que vous pouvez soutirer des livreurs. Comme l'a signalé The Driven il y a plus d'une semaine, environ 2 414 Model 3 sont arrivés en Australie à bord de trois premiers cargos. Ce nombre devra certainement être mis à jour lorsque qu'il sera possible de confirmer le nombre de Model 3 qui sont arrivés, selon les observateurs, sur les trois derniers cargos. Il est vrai que la plupart de ces livraisons répondent à une demande latente, alors que de nombreux enthousiastes avaient fait un dépôt il y a plus de trois ans. Mais la simple présence et la visibilité de ces voitures risquent de faire boule de neige, comme dans d’autres pays, puisque cela risque de créer une demande chez d’autres consommateurs. Et le gros avantage de Tesla réside dans le fait qu’elle dispose d’un stock suffisant, grâce à la Gigafactory aux États-Unis et à la nouvelle Gigafactory qui ouvrira bientôt ses portes en Chine. En Australie, les ventes de véhicules électriques avaient augmenté avant l’arrivée du Model 3, grâce aux nouveaux véhicules lancés par Hyundai, tels que le Ioniq et le Kona. Le succès du Model 3 porte ces données à un nouveau niveau. Nissan offre une version améliorée de la Leaf, BMW a aussi amélioré sa I3, et d'autres marques telles que VW et Mini sont prêtes à mettre sur le marché australien leurs premiers modèles électriques. L'impact des véhicules électriques sur le marché des voitures à combustibles fossiles est déjà évident. Les ventes de voitures à essence et diesel ont fortement chuté en Australie au cours des 18 derniers mois. L’industrie traditionnelle tient les facteurs économiques responsables de la baisse des ventes, mais ignore les sondages et les autres facteurs démontrant que de nombreuses personnes conservent leur véhicule actuel plus longtemps parce qu’elles attendent d’acheter le VÉ qu’elles souhaitent acquérir à un prix abordable. Les acheteurs de flottes prennent déjà en considération des nouvelles enquêtes qui démontrent que, sur la durée de location d’un véhicule, l’option électrique est déjà compétitive par rapport aux options essence et diesel. L'impact se fait déjà sentir sur le marché du véhicule d'occasion. Comme le signale Bryce Gaton, les prix des voitures à essence et diesel d’occasion ont baissé au Royaume-Uni, tandis que ceux des véhicules électriques d’occasion ont augmenté. De nombreux analystes ont prédit que les voitures à essence et diesel usagées perdraient l'essentiel de leur valeur dans les années à venir. Quel est donc l'intérêt d'acheter encore? The Driven
Contribution: André H. Martel
La startup avait déjà collecté plus d'un milliard de dollars auprès d'Amazon, de Ford et d'autres investisseurs.
Rivian a reçu 350 millions de dollars supplémentaires pour financer la commercialisation de ses camions électriques et de ses VUS.
Cet investissement provient de Cox Automotive, une société qui emploie 34 000 personnes dont la mission est de faciliter la vente de voitures par le biais de marques telles que Kelley Blue Book et de sa division de vente en ligne Autotrader. L’accord établit une relation stratégique entre la start-up lancée il y a 10 ans sur le point de mettre son produit sur le marché et une entreprise établie possédant une vaste expérience de la gestion de l’achat et de la vente de véhicules. Dans un récent communiqué, le fondateur et directeur général RJ Scaringe déclarait que son objectif était de permettre au plus grand nombre possible de consommateurs de se procurer le produit que son entreprise avait créé. L’implication planétaire, les capacités de service et de logistique ainsi que la plateforme technologique de vente au détail de Cox Automotive en font un excellent partenaire pour l’atteinte de cet objectif. Comme Tesla, Rivian a en concevant sa propre voiture de sport électrique, mais elle a rapidement axé sa production vers les véhicules d’aventure hors route. Les camionnettes R1T et SUV R1S de Rivian devraient être commercialisées d'ici la fin de 2020 avec une autonomie pouvant atteindre 645 km à un prix inférieur à 90 000 USD . Elles seront dotées d’une architecture à quatre moteurs (un moteur à commande numérique par roue), d’une plateforme de données sur mesure, d’un système de gestion de la batterie et de commandes de conduite autonome. Rivian a commencé ses opérations en 2019 avec 500 millions de dollars en poche et 600 employés. Ensuite, Amazon a investi de 700 millions de dollars en février et Ford Motor Company, constructeur du camion F-150, le véhicule le plus vendu en Amérique, a injecté 500 millions de dollars en avril. Le montant total collecté s'élève à 2,05 milliards USD et Rivian compte maintenant plus de 1 000 employés. Chacun de ces investisseurs a un intérêt stratégique dans une entreprise de camionnage électrique. Amazon gère une immense opération de logistique qui pourrait bénéficier d'un service de transport routier plus économe en carburant. Ford doit son succès à sa célèbre ligne de camionnettes, mais commence tout juste à sortir des versions électriques de ses voitures emblématiques. Cox ajoute de nouvelles capacités stratégiques axées sur la logistique des ventes automobiles. Tesla a choisi de créer sa propre infrastructure de vente en prenant en charge un réseau de magasins et en effectuant la livraison des voitures aux clients. Rivian souhaite plutôt utiliser sa relation avec Cox pour puiser dans les canaux de vente existants. Scaringe a expliqué à Julia Pyper de GTM, dans un entretien publié plus tôt cette année, que la société avait décidé de développer ses véhicules près de Detroit afin de tirer parti des ressources industrielles et des chaînes d'approvisionnement. Parallèlement, l’entreprise développe son logiciel et ses systèmes de conduite autonomes à San Jose et construit des batteries dans le sud de la Californie. Une fois complétées, les pièces sont assemblées dans une usine de 2,6 millions de pieds carrés située à Normal, dans l’Illinois, autrefois utilisée puis abandonnée par Mitsubishi . GTM
Contribution: André H. Martel
Au salon automobile de Francfort Ford Motor Co a annoncé mardi le lancement de huit véhicules électriques en Europe cette année, une étape clé dans son objectif d'atteindre une majorité de ses ventes totales de voitures électriques d'ici la fin de 2022.
Le constructeur américain se lance dans les véhicules électriques à un moment où les constructeurs automobiles du monde entier s'emploient à réduire leurs émissions de dioxyde de carbone afin de se conformer à des normes environnementales plus strictes dans l'Union européenne.
Les lancements de Ford incluent des variantes électriques des VUS Kuga et Puma et de la berline Mondeo. Le constructeur prévoit également lancer neuf autres véhicules électriques d’ici 2024 en Europe, dont un nouveau véhicule utilitaire de sport électrique inspiré de la Mustang l’année prochaine. Le constructeur automobile a dévoilé les modèles au salon automobile de Francfort, en Allemagne, et annoncé la création d'un partenariat avec six grands fournisseurs d'énergie en Europe afin de fournir des services d'installation de bornes de recharge murales domestiques. Le constructeur automobile, à l'instar de ses concurrents, fait face à une demande stagnante et à une augmentation des coûts d’opération, car il investit des milliards de dollars dans des véhicules électriques, hybrides et autonomes afin de relancer les ventes. En Europe, la société perd de l'argent depuis des années et la pression pour la restructuration de ses opérations s'est accrue alors que son rival General Motors a augmenté ses bénéfices en vendant ses marques européennes Opel et Vauxhall à la française Peugeot SA. Dans le but de réduire les coûts de développement et de fabrication, Ford a conclu en juillet dernier une entente de partenariat avec Volkswagen pour développer conjointement des véhicules électriques et des véhicules autonomes. VW a accepté d'investir 3,1 milliards de dollars dans l'unité autonome Argo AI de Ford, mais estime pouvoir réaliser des revenus pouvant atteindre 20 milliards de dollars en partageant l'architecture de son véhicule électrique MEB avec Ford en Europe. Ford avait annoncé son intention de construire plus de 600 000 véhicules électriques en Europe sur une période de six ans, en achetant des composants et les structures de base des véhicules de VW, contribuant ainsi à réduire ses coûts. La coopération avec VW pour manufacturer des véhicules électriques en Europe fait partie des investissements mondiaux de 11,5 milliards de dollars précédemment annoncés par Ford. Le défi d’investir dans des véhicules à faibles émissions tout en révisant les moteurs à combustion pour se conformer aux nouvelles règles sur l’air pur a contraint les constructeurs automobiles européens à réduire leurs coûts fixes et à rationaliser leurs modèles. La société présentera également une application pour smartphone qui permettra à ses utilisateurs et à ses opérateurs de localiser, de naviguer et de payer l’utilisation des bornes de recharge. Ford a déclaré s'attendre à ce que sa gamme de véhicules électriques dépasse les ventes de modèles à essence et à diesel d'ici 2022 en Europe et prévoit vendre 1 million de véhicules électriques d'ici là. Les actions de la société ont chuté de plus de 5% à 9,04 USD mardi, après que Moody's ait abaissé sa cote de crédit, le constructeur automobile poursuivant un plan de restructuration long et coûteux, avec un décaissement prévu d'environ 7 milliards USD. Reuters
Contribution: André H. Martel
Volkswagen a dévoilé la version finale de sa première voiture électrique longue autonomie abordable, la ID.3, au salon de l'automobile de Francfort 2019. L'ID.3 sera proposée à «moins de 44,000 CAD» et se déclinera en trois variantes offrant une autonomie d'environ 330 à 545 km. Le véhicule électrique devrait être livré à la mi-2020.
Le prix «inférieur à 44,000 CAD » que VW préconise s'applique au modèle de base de l'ID.3, qui dispose d'une batterie de 45 kWh et d'une autonomie de 330 km. La société a refusé de fournir des informations de prix pour les deux variantes de plus grande capacité de la voiture, qui comporteront des batteries de 58 kWh et 77kWh, et offriront respectivement environ 420 et 545 km par charge. VW indique que la version de base de l'ID.3 aura une capacité de recharge de 50 kW et que les propriétaires qui souhaitent recharger plus rapidement, jusqu'à 100 kW devront payer un supplément. La recharge de 100 kW sera livrée en standard sur la version milieu de gamme de 58 kW, tandis que la recharge encore plus rapide de 125 kW sera disponible sur le niveau supérieur ID.3. La ID.3, qui ressemble au populaire coupé à hayon du constructeur allemand, pourrait devenir une voiture très importante pour VW. Ce sera le premier véhicule construit sur la nouvelle plateforme entièrement électrique modulaire de la société, capable d'alimenter des dizaines de voitures et de VUS prévus dans le cadre de la campagne de plusieurs milliards de dollars du groupe Volkswagen dans le domaine des véhicules électriques. Cela étant dit, VW n'a pas l'intention de sortir la voiture aux États-Unis pour le moment, et il est également difficile de savoir si la société va vendre la voiture en Chine. L'ID.3 est également le premier d'une gamme de voitures de marque «ID», dont beaucoup ont déjà été présentées sous forme de concept. Au cours des prochaines années, VW lancera un VUS multi segment ( l'ID Crozz ), une berline ( l'ID Vizzion ), un VUS plus grand ( l'ID Roomzz ), et relancera son emblématique microbus et buggy en version tout électrique ( l’ID Buzz et l’ID Buggy ).
Bien que la carrosserie de l’ID.3 ressemble à une Golf, VW affirme qu’elle sera beaucoup plus spacieuse à l’intérieur. En retirant le moteur à combustion interne, en plaçant le moteur électrique directement sur l'essieu arrière et en plaçant les batteries dans le plancher du véhicule, le constructeur automobile est en mesure d'étendre l'habitacle, libérant ainsi un espace jusque-là inaccessible pour les concepteurs de l'entreprise.
Le résultat devrait être une voiture compacte, mais plus confortable à piloter et disposant de plus de capacité de stockage qu'un véhicule de cette taille. L'espace supplémentaire est une promesse commune aux manufacturiers quand il s'agit de véhicules électriques, mais cela peut avoir encore plus d'importance dans une voiture telle que l’ID.3, qui coûtera moins cher que presque tous les modèles 100% électriques sur le marché. VW est susceptible de mettre l’accent sur cet aspect car on souhaite accélérer la mise en marché de la voiture pour 2020. Dans cette cabine plus spacieuse, les conducteurs et les passagers trouveront un intérieur plus high-tech que ce que VW propose actuellement à des prix inférieurs. Le tableau de bord de l’ID.3 inclura un nouvel écran tactile de 10 pouces. Mais VW a également opté pour des boutons tactiles dans toute la cabine. En fait, les seuls éléments qui seront contrôlées par des boutons traditionnels, dit VW, sont les fenêtres et les feux de détresse. L'intérieur de l'ID.3 n'est peut-être pas un exercice de minimalisme aussi sévère que le Model 3 de Tesla, mais il a minimisé l’usage des boutons traditionnels. Certaines touches high-techs incluent un affichage optionnel de réalité augmentée qui projette des informations sur le pare-brise de l'ID.3 et des commandes vocales qui peuvent être déclenchées en disant «Hello ID». Un service multi media sans fil pour les smartphones sera aussi disponible et les acheteurs pourront également se procurer un ensemble stéréo de marque Beats, qui selon VW "offre une atmosphère audio comme lors d’un concert en direct". L'ID.3 pourra également être équipée du système d'entrée sans clé, et les phares à matrice DEL de la voiture vont même pouvoir "scintiller comme un battement léger de paupières" lorsque le propriétaire approchera, une caractéristique qui, selon VW, confère à la voiture un aspect "amical" et "humain". The Verge
Contribution: André H. Martel
Ce modèle ferait vraissemblablement concurrence à la Tesla Model Y.
Henrik Fisker a encore une fois parlé de son SUV tout électrique, promis pour 2021. Cette fois-ci, il a dévoilé de devant de ce véhicule qui en est à l'étape de concept/prototype.
M. Fisker affirme que le VUS électrique sera relativement abordable - à partir de moins de 40 000 $. La voiture est également décrite comme "le véhicule le plus durable au monde" avec des matériaux recyclés. "Notre objectif est de fabriquer le véhicule le plus durable au monde, le VUS électrique Fisker 2021 avec un prix inférieur à 40 000 $. L'intérieur est incroyablement spacieux pour son segment avec des matériaux recyclés." L'autonomie sera d'environ 480 km, ce qui devrait lui permettre d'essayer de rivaliser sur le même segment que le modèle Tesla Y à venir. Le Fisker Electric SUV en bref: - prévu pour 2021 - prix à partir de moins de 40 000 $ - intérieur spacieux - autonomie d'environ 480 km (300 milles) - environ 80 kWh par bloc-batterie - traction intégrale INSIDEEVs
Les constructeurs automobiles et les entreprises de pointe dans le domaine de la haute technologie prévoient produire de nouveaux véhicules hybrides entièrement électriques et rechargeables pour répondre à la demande dans les prochaines années de nouveaux modèles de voitures électriques incluant des VUS multi segments et même des camionnettes.
Selon InsideEVs.com, 110 886 véhicules hybrides 100% électriques et hybrides rechargeables ont été vendus aux États-Unis cette année jusqu'à la fin du mois de mai. C'est plus que les 99 226 voitures rechargeables vendues au cours de la même période en 2018, mais on parle toujours d’une goutte dans un verre d’eau si on les compare au record de ventes des véhicules neufs, qui représenteraient plus de 4,7 millions d'unités à ce jour.
L'installation récente de plus de 120 stations de recharge rapide dans les stationnements de Walmart à travers l'Amérique est un élément qui pourrait contribuer à susciter l'intérêt à court terme pour les véhicules électriques, et peut-être permettre d'accroître les ventes. Ces nouvelles bornes seront intégrées au réseau « Electrify America » et seront installées dans 34 États. La plupart des bornes de recharge seront disponibles à l’écart des principales autoroutes pour faciliter les déplacements entre les États, on veut ainsi développer un réseau similaire au réseau Superchargeur de Tesla. Electrify America a annoncé le développement d’un réseau de stations de bornes de recharge distantes de moins de 190 km entre elles et, sur les principales autoroutes des côtes est et ouest, distantes de 110 km en moyenne. À ce jour, la plupart des bornes de recharge publiques sont principalement situées sur la côte est ou la côte ouest, ainsi que dans les zones urbaines densément peuplées. Cette initiative représente un effort majeur pour amener les véhicules électriques au cœur du pays. Les ventes de véhicules électriques sont pratiquement nulles dans les zones rurales, en grande partie à cause de l'autonomie limitée des modèles antérieurs. Mais avec des modèles récents et futurs pouvant atteindre plus de 320, voire 480 km, on espère susciter un intérêt accru chez un plus gros groupe cible. Avoir un accès facile à une borne de recharge publique, en particulier aux unités de recharge rapide qui permettent à la batterie d’un VÉ d’accumuler 80% de sa capacité en environ une demi-heure, une période qui représente facilement la durée moyenne d’une visite chez un Walmart peut permettre de diminuer et même de supprimer la crainte concernant le ravitaillement et favoriser l’acquisition d’un VÉ. En fait, Walmart a été un des premiers à adopter ce concept en fournissant des chargeurs de véhicules électriques dans environ 100 magasins avant d'adhérer au projet actuel. La première borne de recharge "Electrify America" a été inaugurée en juillet dernier à Hope, en Arizona. Cette petite communauté située dans le comté de LaPaz est adjacente à l'autoroute 60. Depuis ce lancement, une nouvelle borne de recharge pour véhicules électriques a mise en service en moyenne tous les 3 jours sur un parking Walmart. Des unités supplémentaires sont prévues pour les magasins dans les zones urbaines de 46 États, y compris la Californie, qui demeure le plus grand marché de véhicules électriques au pays. De plus, le processus de recharge est sur le point de passer à une autre étape significative. "Electrify America" a récemment conclu un partenariat avec "Chargepoint", le plus grand réseau de recharge public du pays, qui permettra d'accéder aux bornes de recharge de l'une ou l'autre des sociétés sans avoir à ouvrir plusieurs comptes. Cet accord, qui entrera en vigueur plus tard cette année, permettra l’accès à plus de 30 000 bornes de recharge aux États-Unis et d’autres unités sont actuellement en chantier. À quand un réseau de bornes de recharge dans le stationnement de nos Walmart? Forbes
Contribution: André H. Martel
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