Une décennie après l'introduction de sa Leaf compact EV, Nissan a officiellement dévoilé aujourd’hui son VUS électrique l’Ariya. L'Ariya promet de secouer le marché des véhicules électriques avec un multi segment tout électrique attrayant offrant jusqu'à 485 km sur une charge alors que son modèle de base sera disponible à partir de 40000 USD. Malheureusement, il ne sera mis en vente qu'en 2021.
L'Ariya sera disponible en configuration à traction avant et à traction intégrale. On proposera deux formats de batteries: les versions 63 kWh et 87 kWh. Compte tenu de la taille relativement petite de l'Ariya, un véhicule du groupe C un peu plus court qu'un Nissan Rogue, la version équipée de la plus grosse batterie devrait permettre d’atteindre cette autonomie de 485 km. L'Ariya est environ 10 cm plus courte que le Tesla Model Y. Ashwani Gupta, directeur des opérations de Nissan, a pris la parole lors de l'évènement diffusé en direct depuis Yokohama, au Japon. « L'Ariya démontre notre engagement à répondre à la demande des clients pour les multi segments électrifiés, automatisés et informatisés les plus avancés. » La société prévoit que les ventes de ses VÉ et de ses modèles électrifiés e-POWER dépasseront le million d'unités par an d'ici la fin de l'exercice 2023. L'Ariya aura un rôle important dans la réalisation de cet objectif. Les ventes de la Nissan Ariya débuteront au Japon vers juin 2021. Le nouveau VÉ de Nissan sera disponible aux États-Unis dans un peu plus d'un an, selon un porte-parole de la société. La société a refusé de commenter les objectifs de ventes aux États-Unis, mais a confirmé que l'Ariya serait vendu dans les 50 États.
Nissan est finalement passé d’un système refroidi à l’air de la Leaf à un système refroidi par liquide. Lors d'une rencontre médiatique précédant le dévoilement, Makoto Fukada, le responsable du projet Ariya, a suggéré que la décision visait principalement à accélérer les temps de recharge.
Nissan a été inspiré par les commentaires des utilisateurs de Leaf concernaient le temps nécessaire pour parcourir de longues distance allant de 500 à 800 kilomètres en incluant le temps de recharge. Lors de tests de stimulation, Nissan évalué que leur véhicule pourrait parcourir 800 kilomètres en 8 heures, incluant le temps de recharge. C'est le genre de performance visé et pourquoi ils ont conçu cette nouvelle plateforme pour VÉ. En d'autres termes, l'arrêt à une borne de recharge sur un trajet de 800 km doit être rapide et la batterie doit rester froide. La société offrira les versions nord-américaine et européenne de l'Ariya avec une recharge rapide de 130 kilowatts CC en utilisant la norme CCS. Nissan a déclaré que l'on pourra ajouter une autonomie additionnelle de 280 km en 30 minutes. Les cellules de la batterie proviendront de la compagnie CATL. Nissan s'est également éloigné de l'assemblage des cellules de la Leaf pour favoriser un assemblage de cellules prismatiques. Le passage de Nissan à la norme CCS sera un coup dur pour la norme Chademo aux États-Unis et en Europe. La recharge de niveau 2 sera limitée à 7,2 kilowatts. Fukada a rejeté l'idée que 7,2 kW n'est pas assez rapide. Il a suggéré que la plupart des propriétaires se rechargent de toute façon pendant la nuit, afin de profiter des économies de rabais. Le port de recharge sera du côté passager du véhicule. Au Japon, l'Ariya utilisera la norme CHAdeMO pour le port de recharge rapide DC d'un côté et le niveau 2 de l'autre. L'Ariya proposera également l'e-Pedal, le système de conduite agressif à une pédale de Nissan. Il utilisera le système avancé d'assistance à la conduite de nouvelle génération ProPILOT Assist 2.0, équipé d'un système de surveillance du conducteur pour permettre une conduite « mains libres » sur certains segments routiers.
Mais à quoi ressemblera-t-il? Nissan qualifie son nouveau modèle : «de concept futuriste japonais intemporel». Giovanny Arroba, directeur principal du département de design, a expliqué le processus de développement du véhicule : Il s'agit d’une approche tout à fait innovatrice, et ils souhaitent non seulement faire un autre VUS du groupe C, mais ils veulent également capturer l'aspect futuriste de leur nouvelle plateforme électrique, un porte-à-faux court à l'avant, un véhicule plus haut et une vision dominante sur la route.
Ce véhicule reflète une robuste fluidité. Nissan a réalisé que l'aérodynamisme est très important pour atteindre une plus grande autonomie. Ils ont souhaité assurer le maximum d’énergie permise par la transmission en créant des lignes épurées et puissantes. Les éléments de climatisation et de chauffage ont été regroupés sous le capot. Il n'y a pas de coffre à bagages avant. Pour maximiser l'espace intérieur, il n'y a pas non plus de console centrale. Des sièges contours permettent aux passagers à l’arrière d’avoir une meilleure vision de la route, donnant également l’impression d'un environnement plus spacieux .
Nissan promet que l'Ariya aura plus d'espace pour les jambes et une capacité d’interaction plus facile entre les passagers en avant et en arrière. La société décrit la cabine comme étant silencieuse, permettant aux occupants de se détendre et de profiter de l'espace sans stress, comme dans un salon. Les dirigeants ont souligné qu’une cabine confortable et spacieuse était propice à l’utilisation du ProPilot de Nissan.
Voici les spécifications de l'Ariya.
Nissan a des années de retard dans l'introduction de son deuxième véhicule électrique grand public. Mais l'entreprise semble avoir tiré de nombreuses leçons des dernières années et pris beaucoup de bonnes décisions. L'Ariya pourrait devenir le multi segment, le plus couru sur le marché. À 40 000 USD, son prix est intéressant. Le modèle qui offrira la plus longue autonomie coûtera plus cher, mais il est important d'offrir une version de 485 km avec une recharge rapide et efficace. Enfin, Nissan est passé au refroidissement liquide et à la norme CCS. Ce sont deux décisions que les clients réclamaient depuis longtemps. Il serait intéressant que l'Ariya soit disponible sur le marché dès cette année au lieu de l’an prochain. Car dès l'an prochain, la concurrence de VW, Volvo, Ford et GM sera féroce sans oublier, bien sûr, le Model Y de Tesla qui est sur le marché depuis déjà quelques mois. Néanmoins, Nissan va livrer un véhicule électrique qui offrira une bonne autonomie, à la fois sobre et abordable, doté d'une technologie compétitive. Ce véhicule devrait être concurrentiel dans le marché des VÉ. Electrek
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Le candidat démocrate à la présidence veut que l'Amérique devienne le leader des véhicules propres, et l'UAW a approuvé son plan.
Le candidat démocrate à la présidence Joe Biden a partagé hier son plan pour un avenir plus propre, qui comprend des incitatifs pour accroître la production de véhicules électriques. Biden a annoncé un programme de prime à la casse pour offrir aux consommateurs des incitatifs ou des rabais pour remplacer les véhicules à essence par des véhicules électriques. Biden a également annoncé qu'il souhaitait remplacer la flotte de véhicules du gouvernement américain par des véhicules électriques fabriqués aux États-Unis afin de stimuler la demande. Le candidat à la présidence a partagé son plan sur les changements climatiques hier. Une grande partie du plan concerne les véhicules électriques. Le candidat a confirmé que son objectif était que les États-Unis deviennent le leader du développement des véhicules électriques. Selon lui, ce qui aurait le plus d'impact sur les conducteurs est un plan visant à offrir des incitatifs ou des rabais aux consommateurs pour échanger leurs voitures plus anciennes et énergivores contre des véhicules électriques fabriqués en Amérique. Cela ressemble essentiellement au programme de prime à la casse de 2009, où les gens pouvaient remplacer leurs vieux véhicules par des véhicules moins énergivores. Cependant hier lors de son discours, Biden n'a pas dévoilé les détails du programme tels que le montant des incitatifs ou ce qui devrait être la définition d’une mauvaise efficacité énergétique. Le plan semble avoir été inspiré par le projet du sénateur Chuck Schumer, un démocrate de l’État de New York qui coûterait 454 milliards de dollars sur une période de10 ans pour inciter les gens à échanger leur voiture à essence contre un véhicule tout électrique, hybride ou à hydrogène. Remplacement de la propre flotte du gouvernement Biden a annoncé qu'il proposerait également un plan pour remplacer l'énorme flotte de véhicules gouvernementaux des États-Unis par des véhicules électriques qui, comme ceux du programme de rabais, seraient fabriqués et achetés aux États-Unis. Il a également déclaré que son gouvernement va supporter la demande et offrir des subventions aux usines afin que les constructeurs automobiles et leurs fournisseurs intensifient leurs capacités de production, pour que les États-Unis et non la Chine deviennent les leaders mondiaux de la production de véhicules propres. En ce qui concerne les infrastructures, le plan prévoit également la construction d'un demi-million de nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques à travers le pays. Ce boom des points de recharge atténuerait une partie de l'anxiété des consommateurs face à l'autonomie qui continue de ralentir l’adoption des VÉ. Biden a finalement déclaré que son plan créerait un million d'emplois bien rémunérés dans l'industrie automobile. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
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Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
La toute nouvelle Mustang Mach-E équipée d’une batterie à autonomie prolongée pourra ajouter une autonomie additionnelle d’environ 100 km en environ 10 minutes à une station de recharge rapide Electrify America DC, une amélioration d'environ 23 km ou 30 % par rapport aux estimations précédentes.
"Les clients de Mustang aiment rouler et perdre moins de temps de recharge signifie plus de temps pour profiter de la conduite", a déclaré Mark Kaufman, directeur de l'électrification chez Ford. «Nous avons fait de l’accélération de la recharge de la Mustang Mach-E une priorité, et nous continuons à travailler avec nos fournisseurs énergétiques pour garantir que davantage de bornes de recharge soient disponibles via FordPass afin de toujours améliorer la vitesse cette recharge.» Pour plus d'informations, voir le rapport IDTechEx sur les infrastructures de recharge pour les véhicules électriques 2020-2030 .
On estime que la version à traction intégrale équipée d'une batterie à autonomie étendue ajoutera en moyenne une d'autonomie de 85 km en environ 10 minutes. Les configurations à traction intégrale et à traction arrière devraient augmenter la recharge de 10 à 80% en environ 45 minutes sur une station de recharge rapide CC. On estime que la Mustang Mach-E à traction intégrale équipée d'une batterie de gamme standard ajoutera en moyenne 75 km d'autonomie en 10 minutes alors que pour les modèles à propulsion arrière devraient ajouter 68 km, avec une recharge passant de 10 à 80% en environ 38 minutes sur une borne de recharge rapide CC. Ford et ses fournisseurs ont élargi le réseau de recharge FordPass pour ajouter 1 000 stations de recharge et 5 000 bornes de charge supplémentaires, ce qui rassure les futurs propriétaires de Mustang Mach-E et leur donne encore plus de confiance pour planifier leurs voyages. Cela porte le nombre total de bornes de recharge individuelles dans le réseau de recharge FordPass, facilement accessible via l'application FordPass, à plus de 13 500 et à près de 40 000 si on inclut son alliance au plus grand réseau de recharge public pour véhicules électriques en Amérique du Nord. "Nous sommes satisfaits de l'expansion continue du réseau de recharge FordPass et des progrès qu’a connus la recharge rapide CC pour faciliter la venue de la Mustang Mach-E ", a déclaré Matt Stover, directeur de la division des services énergétiques et du développement commercial de Ford. "Nous recherchons continuellement des moyens d'améliorer l'expérience client spécifiquement tous les aspects de la recharge des futurs véhicules tout électriques Ford, alors attendez-vous à d'autres mises à jour." La recharge à domicile simplifiée Ford a rendu la recharge des véhicules électriques à domicile aussi simple que la recharge d'un smartphone. Ford offrira une borne de recharge de 48 ampères capable de recharger une Mustang Mach-E en 10,1 heures ou 50 km par heure de recharge. De plus, chaque véhicule tout électrique Ford sera livré avec un chargeur mobile Ford capable de se connecter sur une prise électrique de 240 volts à plus haute tension qui permettra d’ajouter 33 km d’autonomie par heure de recharge. Avec la prise haute capacité, la Mustang Mach-E à traction arrière, équipée d’une batterie à longue portée pourra passer de 0 à 100% de recharge en environ 14,1 heures, tandis qu'une prise électrique standard de 120 volts se traduira par l’ajout de 5 km par heure de recharge. Electric Vehicles Research
Contribution: André H. Martel
La recharge sans fil avec la technologie de résonance magnétique de WiTricity pourrait fournir la même puissance, efficacité et taux de recharge que les modes de recharge conventionnels.
Et si votre véhicule électrique pouvait se recharger sans fil, tout comme votre smartphone? La Chine est sur le point de rendre prochainement cette technologie disponible. Le China Electricity Council a récemment introduit des normes nationales pour recharger les véhicules électriques sans fil. Et les bases ont été jetées par la firme WiTricity qui a développé cette technologie.
Le marché automobile chinois est de loin le plus agressif dans la transition vers l'électrique, et les constructeurs automobiles chinois cherchent des moyens de rendre la propriété d'un VÉ encore plus attrayante pour les nouveaux acheteurs. La recharge sans fil rend l’activité aussi simple que de garer votre voiture, facilite la recharge et l’atteinte de la pleine capacité et d’une autonomie maximale sans tracas pour le conducteur. La recharge sans fil utilisant la technologie de résonance magnétique de WiTricity peut fournir la même puissance, efficacité et taux de recharge que les bornes de recharge classiques sans compromettre l’intégralité du véhicule. La recharge sans fil pour véhicules électriques n'est pas seulement pratique, elle est essentielle pour la recharge automatique des futures flottes de véhicules autonomes, tels que les robots-taxis ou les camionnettes de livraison. Au cours des quatre dernières années, WiTricity a été activement impliquée dans la normalisation de la recharge sans fil des VÉ grâce à son travail avec le China Electric Power Research Institute (CEPRI), le China Automotive Technology and Research Center (CATARC) et le CEC. Avec un portefeuille mondial de plus de 1400 brevets délivrés et en instance, WiTricity a déposé vingt brevets chinois devenus des normes essentielles pour appliquer la norme nationale. «Pour WiTricity c'est important que notre technologie de recharge sans fil brevetée soit intégrée dans la norme nationale chinoise GB. La Chine est le plus grand marché de véhicules électriques au monde, le chef de file mondial des véhicules électriques et un marché clé pour WiTricity. Suite à notre étroite collaboration avec la CEC, la CATARC et le CEPRI, nous sommes ravis que la norme GB soit publiée, créant des normes pour les constructeurs automobiles et leurs fournisseurs de niveau 1 en Chine pour faciliter le développement de la recharge sans fil ", a déclaré Alex Gruzen, PDG de WiTricity." Nous sommes fiers du travail que nous avons accompli pour rendre plus attrayante notre recharge sans fil mains libres pour tous les propriétaires de VÉ. " WiTricity joue un rôle actif en travaillant avec des fournisseurs de niveau 1 en Chine pour concevoir et réaliser des systèmes qui répondront aux normes nationales chinoises. La filiale VIE Science & Technology Co., Ltd. de Zhejiang VIE et Anjie Wireless Technology (Suzhou) Co. Ltd. (Anjie) ont autorisé l'utilisation de la technologie et des conceptions de pointe de WiTricity qui incluent tous les systèmes périphériques nécessaires tels que la détection d'objets étrangers, la reconnaissance de la position du véhicule et les communications. Ces sociétés développent et commercialisent des systèmes de recharge sans fil hautement efficaces destinés à être vendus aux principaux constructeurs automobiles sur le marché chinois. La filiale VIE Science & Technology a terminé la construction de son usine de production pilote pour assembler des bornes de recharge sans fil pour ses premiers clients OEM. De plus, Anjie a récemment testé un projet de stationnement et de recharge sans fil entièrement autonome sur un véhicule électrique de la compagnie Xpeng Motors. HT Auto
Contribution: André H. Martel
Hyundai a décidé de démystifier les divers mythes qui circulent encore sur les véhicules électriques (VÉ) en utilisant comme exemple son propre Kona Electric.
Bien que les voitures électriques existent depuis des décennies, elles ne sont toujours pas aussi nombreuses que les véhicules à moteur à combustion interne. C'est probablement pourquoi il y a encore beaucoup de mythes et de désinformation autour des véhicules électriques. Le Kona Electric a pris en charge certaines faussetés les plus courantes pour les démystifier.
Mythe: les véhicules électriques offrent peu d’autonomie. Réalité: à mesure que les batteries de VÉ progressent, la distance qu'un VÉ peut parcourir avec une seule charge s'améliore constamment. La dernière génération de la batterie 64 kWh du Kona Electric peut parcourir jusqu'à 450 km avec une seule charge. Cela en fait une option polyvalente pour une variété de styles de conduite: non seulement pour les courts trajets en ville et les trajets quotidiens, mais aussi pour les plus longs trajets et les longs voyages. Mythe: les VÉ sont trop dispendieux. Réalité: Bien que les véhicules électriques coûtent en moyenne plus cher que les voitures à combustion interne au moment de l'achat initial, l'écart de prix entre eux diminue. De nombreux pays européens offrent des déductions fiscales et des subventions gouvernementales pour compenser le coût d'achat d'un véhicule électrique. Il est également important de considérer le coût total de possession (CTP) lors de l'achat d'un véhicule électrique. Plusieurs études ont montré que le CTP des véhicules électriques est comparable ou même légèrement inférieur à celui des véhicules à essence, non seulement parce que dans certains endroits du monde, l'électricité est moins chère que l'essence, mais aussi parce que les propriétaires de véhicules électriques dépensent moins d'argent pour l'entretien et les réparations. Il faut également évaluer la valeur résiduelle. Les véhicules électriques ont tendance à conserver un pourcentage plus élevé de leur valeur d'origine sur le marché des voitures d'occasion par rapport aux voitures à essence. Offrant une garantie illimitée de cinq ans sur tous ses véhicules et une garantie de 8 ans / 160 000 km sur les batteries, les véhicules électriques de Hyundai se classent particulièrement bien dans ce secteur. Parmi les cinq plus grands marchés européens, le Kona Electric devrait avoir l'une des meilleures valeurs résiduelles par rapport aux principaux concurrents des VÉ sur le marché, en conservant en moyenne 54% de sa valeur d'origine selon les données publiées par le guide indépendant RV CAP. On a estimé que de récentes mises à jour introduisant une connectivité et une technologie de recharge améliorées bonifiaient encore la valeur résiduelle. Mythe: Il n'y a pas assez de bornes de recharge. Fait: Il y avait environ 165 000 bornes de recharge électriques pour véhicules électriques enregistrées en Europe en 2019, dont plus de 17 000 bornes de recharge rapide et ce nombre continue d'augmenter. Un nombre croissant d’employeurs, de supermarchés et de parkings publics proposent désormais des bornes de recharge gratuites pour les véhicules électriques. Les clients qui préfèrent recharger leur véhicule électrique à la maison peuvent utiliser une prise électrique standard incluant un câble livré avec le véhicule, y compris un boîtier de commande intégré au câble, pour une recharge maison, ou encore se faire installer un boîtier mural pour une recharge plus rapide. Le Kona Electric dispose d'un chargeur intégré triphasé de 10,5 kW, compatible avec les stations de recharge CA monophasées ou triphasées publiques ou avec un boîtier mural à la maison. Cela permet des temps de recharge nettement plus courts: 100% en 4 heures, 50 minutes pour la version 39 kWh ou 7 heures 30 minutes pour la version 64 kWh. Mythe: Il est dangereux de charger un véhicule électrique sous la pluie. Réalité: les véhicules électriques sont construits pour résister à toutes les conditions météorologiques et sont équipés d'une technologie moderne pour les rendre aussi sûrs que les voitures à essence, sinon plus sûrs. Les conducteurs n'auront aucun problème à recharger leur véhicule électrique lorsqu'il pleut. Pour encore plus de tranquillité d'esprit pendant la conduite, le Kona Electric est équipé des dernières technologies de sécurité active et d'aide à la conduite, connues sous le nom de technologie Hyundai SmartSense. Cela comprend le freinage d'urgence autonome avec détection des piétons, la détection des angles morts, l'alerte de circulation transversale arrière, l'assistance au maintien de la voie, l'alerte de limitation de vitesse intelligente, l'assistance aux feux de circulation et le régulateur de vitesse intelligent avec Stop and Go. Mythe: Il n'y a pas de véhicule électrique sur le marché pour répondre à mes besoins. Réalité: La sélection de véhicules électriques disponibles sur le marché s'est considérablement élargie ces dernières années. Des voitures de ville compactes aux VUS, les véhicules électriques sont aujourd'hui en mesure de répondre à une grande variété de modes de vie et d'exigences. Le Kona Electric a été le premier sous-compact e-VUS à être disponible sur le marché européen. Il est spécialement conçu pour soutenir un style de vie actif. Mythe: les véhicules électriques ne sont pas amusants à conduire. Réalité: Par rapport aux voitures à essence, les véhicules électriques sont plus silencieux à conduire et offrent une conduite plus douce. La majorité des véhicules électriques présentent une accélération supérieure par rapport à leurs homologues à combustion interne, et ils ont même une dynamique de conduite améliorée en raison de l’emplacement de la batterie. Avec 204 PS, un couple maximal de 395 Nm et une vitesse maximale de 168 km/h, le Kona Electric est un VUS puissant. Il peut accélérer de 0 à 100 km/h en seulement 7,9 secondes. De plus, un module de commande par câble permet un fonctionnement intuitif du groupe motopropulseur électrique en appuyant simplement sur un bouton pour changer de mode de conduite. Le système de freinage régénératif réglable permet au conducteur d'ajuster l'intensité du freinage régénératif en utilisant la commande séquentielle derrière le volant. Le système récupère l'énergie supplémentaire lorsque cela est possible. Le conducteur peut même arrêter complètement le véhicule sans devoir toucher la pédale de freinage. En conjonction avec le capteur radar, le système de freinage régénératif intelligent contrôlera même automatiquement le freinage en fonction des véhicules qui le précèdent. Mythe: les véhicules électriques ne sont pas attrayants. Réalité: Le Kona Electric a été conçu pour se démarquer sur la route. Il offre des lignes élégantes et sculptées, des lumières LED puissantes et des roues en alliage de 17 pouces optimisées sur le plan aérodynamique. L'avant de la voiture dispose d'une calandre unique pour une apparence moderne. De plus, les clients peuvent choisir parmi 6 combinaisons de couleurs extérieures différentes pour répondre à leur propre style. Avec une transmission électrique puissante, une longue autonomie et un design élégant, le Kona Electric est devenu un choix populaire dans la gamme Hyundai. Le VUS sous-compact a remporté des prix depuis sa sortie, figurant sur la liste des « WardsAuto 10 Best Engine List » pour 2019 et remportant le titre de voiture électrique abordable de l'année aux « Auto-Express New Car Awards ». En décembre 2019, le magazine grand public « Which? » nommait le Kona Electric leur «produit de l'année», battant 3 500 autres produits dans toutes les catégories, que ce soit de la technologie à la maison et jardin. Le Kona Electric a connu une série de mises à niveau à la fin de 2019. Il dispose désormais d'un nouveau chargeur triphasé de 10,5 kW pour une recharge plus rapide. De plus, les clients optant pour les versions Premium ou Premium SE bénéficient du plus récent système de navigation par satellite avec un écran central de 10,25 pouces, y compris le réseau de télématique Bluelink de Hyundai et le réseau de service interconnecté pour voitures. Renewable Energy Magazine
Contribution: André H. Martel
Informations de la semaine d'intérêt pour nos électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
La prochaine frontière pour la recharge publique des véhicules électriques: l'accessibilité23/4/2020
Jacques Courteau aux côtés de sa voiture électrique à commande manuelle. Photo: Connie Jordison
BC Hydro repense ses bornes de recharge pour répondre aux besoins des conducteurs à mobilité réduite actuels ainsi qu'aux VUS et camions électriques de remorquage de demain.
Lorsque les conducteurs à mobilité réduite de véhicules électriques se présentent pour utiliser les bornes de recharge publiques, il est évident que leurs besoins n'ont pas été pris en compte dans la conception de bon nombre de ces bornes.
L'affaire a été portée à l'attention de BC Hydro lors de conversations avec des membres de la Vancouver Electric Vehicle Association ( VEVA ), notamment Jacques Courteau, qui est paralysé de la taille aux pieds et utilise un fauteuil roulant pour se déplacer. Courteau possède un Model 3 qui a été modifié pour effectuer l’accélération et le freinage via des commandes manuelles, et les défis qu’il doit surmonter pour avoir accès aux bornes de recharge publiques justifient les modifications. «BC Hydro a fait une présentation à VEVA sur les nouvelles bornes de recharge qu'ils prévoyaient installer», dit Courteau. « Je n'aurais pas pu recharger mon véhicule sur aucune des bornes qu’ils nous ont présentées. À la grande joie de Courteau, la réaction de BC Hydro fut très positive. Une équipe de spécialistes de la BC Hydro a accompagné Courteau pour voir comment celui-ci procédait pour effectuer ses recharges sur les sites de quatre bornes de recharge différentes dans le Lower Mainland. L'expérience fut révélatrice. Le fait d’avoir témoigné directement des expériences de Courteau leur a donné des informations qu'ils n'auraient jamais pu glaner derrière un bureau, des informations que BC Hydro prévoit désormais intégrer dans la conception et l’installation de toutes les futures bornes de recharge. «Nous voulons vraiment faire preuve d’empathie et nous rapprocher le plus possible de nos utilisateurs» Monika Curman, gestionnaire du programme d'expérience client, BC Hydro. «Il existe des publications sur l'accessibilité, mais plutôt que de nous en remettre à cela, nous voulions nous mettre dans la peau de nos utilisateurs», explique Curman." Cette nouvelle approche contraste avec la conception actuelle de nombreuses bornes de recharge, les priorités des ingénieurs et des techniciens étant prioritaires sur celles des utilisateurs. En conséquence, des facteurs tels que la proximité d'un transformateur avaient tendance à avoir la priorité sur la fonctionnalité. «Nous travaillons en étroite collaboration avec les ingénieurs en ce qui concerne la conception et le choix de l'emplacement des bornes de recharge», explique Christopher Trigardi, gestionnaire de programme de BC Hydro pour les véhicules électriques. Ils sont maintenant plus déterminés que jamais à se concentrer sur le client et à satisfaire leurs exigences techniques. Après avoir accompagné Courteau, Trigardi dit que plusieurs facteurs sont plus évidents. Ce sont souvent des petits détails, dit-il. «Par exemple, s'il y a une pente pour atteindre notre équipement. Ou encore, les bordures que nous avons prévues pour protéger notre matériel ont été un obstacle pour Jacques. Il n'a pu atteindre la borne de recharge pour l'activer. «Avoir visionné cette situation, nous permettra de d’intégrer cet élément lorsque nous ferons la conception de nos prochaines stations et, partout où nous le pourrons, nous souhaitons améliorer la situation. » Espacer certaines bornes de recharge est un autre élément important, dit Trigardi, afin de laisser plus d’espaces pour ceux qui en ont besoin pour les manœuvrer. Alors qu’actuellement, la configuration originale de la station à deux bornes de recharge de BC Hydro avait deux espaces de taille standard pour assurer la recharge et une troisième pour un conducteur en attente, la nouvelle conception supprime la zone d'attente et utilise cet espace pour doubler la taille d'une stalle de recharge pour le rendre accessible aux conducteurs à mobilité réduite.
Conception d'un îlot à une seule station pour une borne de recharge pour véhicules électriques publics BC Hydro à Powell River, en Colombie-Britannique Source: BC Hydro
«Pour le moment, lorsque nous avons deux bornes côte à côte, vous ne pouvez pas ouvrir votre porte pour sortir votre fauteuil roulant», dit-il. «Nous voulons fournir à nos clients qui doivent utiliser des cannes ou des béquilles plus d’espace de mouvement ou s’ils ont simplement besoin de plus d'espace autour de leur véhicule,»
Selon Curman, une autre préoccupation en cours de résolution est de s'assurer que la surface de chaque stationnement est pavée et au niveau. «Nous opérons entre autre des stations en gravier», dit-elle. «Même si Jacques pouvait monter sur le trottoir, ce qui est impossible parce qu'il n'y a pas de rampe, il est sur du gravier, il ne peut pas manœuvrer. Ainsi, nous devrons paver la surface et nous assurer que l’équipement soit au niveau du sol. » Le poids des câbles de recharge peut également être une préoccupation pour ceux qui ne peuvent pas utiliser les deux bras en même temps, d'autant plus que les nouvelles stations de recharge de 350 kW seront bientôt disponibles en ligne. «Vous pouvez imaginer à quoi cela ressemblera avec ces bornes de recharge rapides plus puissants. Ces câbles sont vraiment lourds. Donc, nous devons penser aux câbles, et nous devons penser à l'endroit où nous mettons ces bordures qui protègent l'équipement. » L'arrivée prévue de camionnettes électriques et de gros VUS au cours des prochaines années forcent BC Hydro à planifier leur venue. Un besoin anticipé de bornes de recharge pour accueillir les camions remorques est déjà à l'étude, en particulier le long des couloirs touristiques. Christopher Trigardi, gestionnaire de programme, Véhicules électriques, BC Hydro. «Nous poussons vraiment la conception d’un réseau de recharge rapide en particulier dans les régions les plus au sud et au nord de notre province où nous pensons qu'il y aura un afflux de camionnettes qui remorqueront des bateaux, des remorques de camping-cars, des remorques de remorquage,» «Au cours des prochains mois, nous allons mettre en service quelques nouvelles stations.» Trigardi ajoute que même si les réseaux de recharge rapide peuvent sembler desservir uniquement cette tranche démographique spécifique, elles pourront éventuellement être utiles dans d'autres cas. "Les constructeurs ne se sont pas entendus pour mettre le port de recharge d’un seul côté de la voiture "", dit-il. «Ils sont partout, à l'avant et à l'arrière et sur le côté. En ayant ce type de bornes de recharge rapides intégrées, vous les rendez plus accessibles en offrant différentes options pour les utilisateurs. » Trigardi affirme qu'environ 50% du réseau actuel de bornes de recharge de BC Hydro répond déjà aux nouvelles normes d'accessibilité établies par le service public. Bien qu'il ne soit pas possible de moderniser les stations déjà construites, ces normes seront intégrées à chacune des nouvelles constructions de BC Hydro. «Il va y avoir des situations où ça va être un peu plus difficile», dit-il. «Mais notre objectif principal avec ces nouveaux designs et ces nouveaux sites de construction est de nous assurer qu'ils sont accessibles et qu’ils offrent des bornes de qualité, des bornes auxquelles tous les utilisateurs ont accès, des câbles flexibles et mobiles, des espaces de stationnement plus larges, des manchons de bornes plus larges et une bonne visibilité." Mais ce qui ne changera pas avec la mise en œuvre de ces informations est l'ajout de panneaux de signalisation réservant certaines bornes de recharge exclusivement aux utilisateurs de fauteuils roulants, une décision évidemment soutenue par Jacques Courteau. «Si vous facilitez la tâche à des gens comme Jacques dans son fauteuil roulant», explique Curman, «vous facilitez aussi la tâche de beaucoup d'autres personnes: quelqu'un qui est temporairement sur des béquilles, quelqu'un qui a une canne, quelqu'un qui a un enfant sur la hanche ou qui doit utiliser une marchette. "Ce que nous voulons faire, c'est intégrer l'accessibilité dans la conception afin de faciliter la vie à beaucoup plus de gens." Electric Economy
Contribution: André H. Martel
Comparez les USA à la situation en Norvège, leader mondial non officiel de la conduite de véhicules électriques , où plus de 40% des voitures neuves vendues sont désormais électriques et des milliers de conducteurs sont sur des listes d'attente pour les derniers modèles. C'est une tendance qui se dessine depuis 30 ans.
Les Américains adorent leurs voitures, leurs voitures qui consomment du gaz, polluent l'air et produisent du smog. Bien que la grande majorité convienne que si nous conduisions tous des véhicules électriques, nous pourrions réduire la consommation de pétrole et la pollution, seulement un tiers envisagerait d'en acheter un de sitôt.
L'adoption d'hybrides et de tout électriques n'a cessé de croître au cours de la dernière décennie, mais les voitures électriques ne représentent qu'environ 2% des ventes de voitures neuves aux États-Unis. "Ces choses prennent du temps, car vous avez besoin de ces visionnaires prêts à briser le moule, à acheter un véhicule électrique et à dire à leurs amis:" Cette voiture est géniale! "", A déclaré Daniel Milford Flathagen, 36 ans, de Trondheim, qui a attendu 18 mois pour une Hyundai Kona Electric, son deuxième véhicule électrique. La Norvège, un petit pays largement rural avec une population d'à peine 5 millions d'habitants, n'a cessé de créer des campagnes publicitaires primant les voitures électriques. Compte tenu de leur population beaucoup plus importante, la Chine et les États-Unis affichaient pour 2018 des chiffres de ventes totaux plus élevés (environ 1,2 million et 360 000, respectivement, y compris les hybrides rechargeables). La nation scandinave a le pourcentage le plus élevé d'achats de véhicules électriques neufs au monde . Le mérite pourrait aller à une acceptation culturelle plus évoluée des voitures électriques fonctionnelles plutôt qu'à des véhicules à essence plus "machos", ou à la réputation de longue date de la Norvège en tant que population respectueuse de la nature et respectueuse de l'environnement. Mais il y a une explication plus directe et plus pratique: en Norvège, il est avantageux de conduire électrique. "L'aspect environnemental est un excellent bonus pour tout le monde", a déclaré Elisabeth Sakkestad, une utilisatrice de VÉ de 32 ans qui travaille pour une organisation d'aide à Stavanger. "On se sent mieux mieux à l'idée de conduire une voiture électrique plutôt qu'une voiture à combustible fossile." Mais c'est ce que Sakkestad a décrit comme les "avantages économiques" qui ont joué de loin le plus grand rôle pour la persuader ainsi qu’une grande partie de la population de passer à des véhicules sans émissions. Les gouvernements norvégiens successifs de tous les horizons politiques ont offert des incitatifs financiers aux propriétaires de voitures électriques dans le cadre de leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et, comme les véhicules électriques sont devenus de plus en plus avancés en termes de rapidité, d'autonomie et d'esthétique, un nombre croissant de consommateurs ont été motivés pour profiter de ces avantages. "En Norvège, nous taxons ce dont nous voulons nous débarrasser et nous faisons la promotion de ce que nous voulons conserver, et le consommateur a, de cette manière, la possibilité de faire le bon choix", a déclaré Christina Bu, secrétaire générale de l’association norvégienne de VÉ Norsk elbilforening. En Norvège, la plupart des voitures sont importées. En plus de la taxe de consommation ordinaire de 25% (taxe sur la valeur ajoutée ou TVA) facturée sur la plupart des biens de consommation, tous les véhicules étaient soumis à une taxe d'achat supplémentaire. Mais cette taxe a été supprimée pour les voitures électriques en 1990. Les acheteurs de véhicules électriques ont également été exonérés du paiement de la TVA en 2001. Quelques années plus tard, les VÉ ont été autorisés à rouler dans les voies réservées aux bus. Jusqu'en 2017, les propriétaires de véhicules électriques étaient exemptés des frais de péage et pouvaient bénéficier de stationnements gratuits. Les règles actuelles autorisent les municipalités à leur facturer au maximum 50% du tarif standard des stationnements. La coalition gouvernementale de centre-droit en Norvège a promis de maintenir la plupart des incitatifs en vigueur au moins jusqu'en 2021 et vise à interdire toutes les nouvelles ventes de voitures à essence d'ici 2025 . En Norvège, comme partout ailleurs, les voitures électriques ont tendance à être plus chères que leurs homologues conventionnelles. Les analystes de Bloomberg prédisent la parité des prix en 2022, mais les allègements fiscaux de la Norvège signifient que, dans certains cas, les modèles plus écologiques sont déjà moins chers. Le prix de base à l'importation pour une Volkswagen e-Golf, par exemple, est d'environ 36 000 $ US, contre 24 000 $ pour une Golf ordinaire. Mais après TVA, taxes sur les émissions et autres frais, la version électrique coûte près de 1000 $ de moins (36 300 $ contre 37 200 $). "L'achat d'une nouvelle voiture électrique est plus ou moins le même prix que l'achat d'une voiture à essence ou diesel", a déclaré Bu, avant même de comptabiliser les économies supplémentaires telles que de ne pas avoir à payer l'essence et la réduction des coûts de maintenance. Certains critiques ont fait valoir que ces incitatifs favorisent ceux qui sont déjà suffisamment riches pour se permettre de nouvelles voitures, tandis que les propriétaires à faible revenu ne peuvent souvent se permettre que des modèles à essence, qui sont toujours moins chers que les véhicules électriques d'occasion. Ibsen Lindal, porte-parole de l'énergie pour le Parti vert norvégien, considère le marché d'occasion des voitures à essence comme un obstacle à la tendance nationale vers les voitures électriques, mais il a déclaré qu'il espérait que ce ne serait qu'une question de temps jusqu'à ce que les véhicules électriques deviennent abordables pour pratiquement tous les Norvégiens. "Ce qui a été l'objectif le plus important de l'incitatif norvégien pour les voitures électriques, c'est qu’en stimulant ce marché nous le ferions bouger plus rapidement, permettant ainsi d’accentuer la baisse des prix des VÉ et c'est ce que nous prévoyons voir très bientôt ", a déclaré Isben Lindal. Il s'attend à ce que d’ici trois à cinq ans, les véhicules électriques poussent toutes les nouvelles voitures à essence hors du marché norvégien. À l'échelle mondiale, les analystes s'inquiètent de l'évolution des ventes de véhicules électriques avec la pandémie de coronavirus qui secoue les marchés de consommation et la chute des prix du pétrole. Un nouveau rapport prédit que les ventes mondiales de véhicules électriques devraient se résorber en 2020, un facteur qui dépend en partie de l'incertitude face à l’économie mondiale, ce qui peut rendre les gens moins disposés à tenter leur chance vers une technologie encore nouvelle pour plusieurs. Une lueur d'espoir? Une enquête menée auprès des consommateurs britanniques en avril a révélé que l'amélioration de la qualité de l'air résultant des mesures de maintien au domicile suscite un nouvel intérêt pour l'achat de voitures à combustibles non fossiles. La rapidité avec laquelle d'autres pays du monde pourraient rattraper les achats de la Norvège est la grande question que se pose l'industrie des véhicules électriques. Bu a déclaré qu'elle admet qu'il est "probablement politiquement très difficile" pour la plupart des gouvernements, y compris aux États-Unis, d'introduire le type d’incitatifs fiscaux offerts par la Norvège pour les voitures électriques. "Je pense que nous verrons certains pays suivre la tendance plus rapidement que d’autres, mais l'intérêt grandit", a-t-elle déclaré. "Nous allons certainement commencer à voir le même genre de développement progressivement dans les autres pays." En Suède , les acheteurs de véhicules électriques reçoivent un bonus pouvant atteindre 60 000 couronnes suédoises (environ 6 000 USD) qui leur sont versés six mois après leur achat, tandis que l'Allemagne a récemment augmenté ses subventions à un montant similaire, à la condition que les propriétaires conservent leur voiture pendant au moins neuf mois. Le Costa Rica, qui s'est engagé à devenir neutre en carbone d'ici 2050, exonère les propriétaires de voitures électriques de sa taxe de vente régulière de 13% sur les véhicules. Aux États-Unis, le gouvernement fédéral a stimulé les ventes de véhicules électriques en offrant un crédit d'impôt de 7 500 $ aux acheteurs. Mais ce montant diminue progressivement lorsque les constructeurs vendent 200 000 voitures; Tesla a déjà atteint le seuil de tous ses modèles, tout comme la Chevrolet Bolt. En décembre, le Congrès a refusé d'élargir le programme de crédit fédéral. Selon un sondage de 2019, aux États-Unis, presque tous les États offrent des incitatifs à l'achat d'un véhicule électrique. Mais alors que la majorité des Américains soutiennent l'idée d'allégements fiscaux ou d'autres incitatifs, et alors que même ceux qui n'envisagent pas activement d'acheter un véhicule électrique disent que ce genre d’incitatif les encouragerait à le faire, huit personnes sur 10 ne savent pas si des incitatifs sont disponibles dans leur état. Mis à part les problèmes de coût, les conducteurs américains, dont la plupart ne peuvent pas nommer une marque ou un modèle de voiture électrique ni décrire le fonctionnement des véhicules, sont encore largement paralysés par deux préoccupations principales: ils sont inquiets face à l’autonomie des VÉ et de ne pas trouver suffisamment de bornes de recharge sur la route. Ces inquiétudes persistent chez les consommateurs, même si les véhicules électriques actuels ont généralement une autonomie suffisante pour gérer la plupart des déplacements quotidiens des conducteurs. L'Américain moyen parcourt moins de 50 km par jour, selon le département américain des Transports, tandis que plus d'une demi-douzaine de modèles électriques parcourent désormais plus de 320 km sur une seule charge. En ce qui concerne les infrastructures de recharge, la Norvège a des kilomètres d'avance. On y augmente rapidement la disponibilité des points de recharge et de l'approvisionnement en électricité depuis 2015, lorsque le gouvernement s'est fixé pour objectif d'avoir au moins une borne de recharge rapide tous les 50 km sur les principales autoroutes, offrant des subventions aux fournisseurs afin d'accélérer les installations. En juin 2017, il y avait plus de 1500 stations le long de ces itinéraires clés, contre 300 en 2014. Le pays a également été le premier au monde à introduire des centres de suralimentation, où plus de deux douzaines de véhicules peuvent se recharger en même temps. La capitale, Oslo, travaille avec des coopératives d'habitation pour installer des milliers de bornes de recharge supplémentaires à l'extérieur des foyers et a lancé un programme de recharge sans fil pour son réseau de taxis . Les militants écologistes comme Ibsen Lindal soutiennent que la Norvège ne suffit toujours pas à la demande. Il a déclaré que bien qu'Oslo ait acquis une réputation de précurseur en matière de tarification des infrastructures, d'autres villes et municipalités sont en retard. À l'échelle nationale, il y avait environ 1,7 véhicule électrique par borne de recharge en 2011, contre environ 19,5 aujourd'hui. Ibsen Lindal a déclaré que bien que les données fiables soient limitées, des preuves anecdotiques suggèrent que certains utilisateurs de voitures électriques frustrés par l'infrastructure actuelle pourraient revenir à des véhicules à carburant fossile. "Il y a eu des rapports qui semblent confirmer que de nouveaux propriétaires de VÉ, après quelques mois, disent qu'il y a trop de gens qui font la queue aux bornes de recharge, ce qui rend le VÉ moins intéressant pour certaines personnes", a-t-il déclaré. Un propriétaire du véhicule électrique monsieur Flathagen de Trondheim, disait avoir observé de longues files d'attente dans certaines stations rurales et rencontré des clients, généralement des personnes âgées, qui "ne sont pas vraiment équipés pour effectuer cette recharge rapide alors qu’il était si simple de faire un plein d’essence dans une station-service," ou à l'utilisation de certaines technologies connexes nécessaires, telles que les applications ou les cartes électroniques pour payer l'électricité. Les recherches de Norsk ebilforening suggèrent que, bien que les nouveaux propriétaires soient généralement des hommes jeunes et instruits, un éventail beaucoup plus large de consommateurs achètent maintenant les véhicules, y compris un nombre croissant de femmes et de personnes de plus de 50 ans. Geir Kulia, âgé de 28 ans qui habite le sud de la Norvège, qui a récemment acheté une BMW i3 électrique, a admis que même s'il était étonnamment facile de recharger sa voiture, la planification est un peu plus importante pour les longs trajets. "Il y a une limite à votre liberté; vous devez considérer où recharger et le temps nécessaire pour recharger, donc vous ne pouvez simplement plus rouler librement en Europe." Pour les Américains souffrant d'anxiété liée à l‘autonomie, Flathagen a déclaré que bien que la Norvège soit beaucoup plus petite que les États-Unis, à certains égards, c'est un terrain d'essai parfait. "C'est un pays rural au climat froid, où les gens parcourent de plus longues distances que la plupart des autres pays européens", a-t-il déclaré. "Si les véhicules électriques fonctionnent ici, ils devraient fonctionner partout." Science Alert
Contribution: André H. Martel
Byton a également finalisé une entente avec la compagnie Qmerit pour installer de bornes de recharge domestiques pour le marché américain.
Le PDG de Byton Daniel Kirchert a révélé cette semaine plusieurs images montrant que la société est en train de fabriquer la première M-Byte, un VUS tout électrique.
La préproduction à Nanjing a en fait débuté en octobre 2019 , mais a ensuite été interrompue par la COVID-19 en début de 2020. Nous ne savons pas si ce sont encore des voitures de préproduction ou déjà des démonstrateurs, mais il est toujours prévu de livrer les premiers véhicules en Chine vers juin 2020. Le lancement sur le marché européen et américain est toujours prévu pour 2021. Aux États-Unis, Byton a déjà conclu un accord avec Electrify America pour fournir une recharge rapide illimitée de deux ans à ses nouveaux clients. La dernière étape pour sécuriser le marché américain a été la signature d’un accord d'installation de bornes de recharge à domicile avec la compagnie Qmerit, qui a été sélectionnée comme fournisseur national d'installations de bornes de recharge électriques résidentielles clé en main niveau 2.
Qmerit perçu comme "l'Uber pour les entrepreneurs" est soutenu par Schneider Electric. Les autres partenaires automobiles de Qmerit sont BMW et Jaguar.
"Pour maximiser la mobilité électrique, de nombreux propriétaires de véhicules électriques rechargeables profiteront de la recharge à domicile. Grâce au partenariat avec Qmerit, les propriétaires de BYTON découvriront:
Éventuellement, le partenariat devrait inclure d'autres offres, comme le stockage de batteries et les systèmes de gestion d'énergie INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques et les stimulateurs cardiaques font bon ménage à certaines conditions15/4/2020
Les porteurs d'implants cardiovasculaires, y compris les stimulateurs cardiaques, doivent faire attention aux appareils qui génèrent de forts champs magnétiques, comme les détecteurs de métaux, les téléphones portables ou même les bornes de recharge.
La prudence est-elle requise quand il est question de voitures électriques et de leurs systèmes haute puissance et haute tension? Les conseils généraux fournis aux patients, tels que résumés par l'American Heart Association ou par des fournisseurs d'appareils comme Medtronic, ne donnent toujours pas de conseils précis sur la sécurité des VÉ. Cependant, grâce à des recherches complétées l'année dernière et publiées en janvier par un groupe de chercheurs de l'Université technique de Munich (et récemment rapportées par New Atlas ), les consommateurs peuvent être plus rassurés.
Ce qu’il faut retenir est que si vous ou un membre de votre famille portez un stimulateur cardiaque, vous ne devriez pas hésiter à adopter des véhicules électriques, car les champs électriques qu'ils génèrent sont suffisamment faibles à l'intérieur de la voiture pour ne pas affecter les performances des stimulateurs cardiaques. Mais vous voudrez en revanche faire preuve de prudence concernant la recharge rapide DC haute puissance.
Recharge de la Porsche Taycan Turbo 2020
Les chercheurs affirment qu’il s’agit de la première étude à évaluer l'effet des champs électromagnétiques et des interférences électromagnétiques potentielles produites par les voitures entièrement électriques sur ces appareils.
L'étude a porté sur un grand nombre d'appareils, 108 au total, provenant de sept fabricants et a permis de mesurer les effets électromagnétiques que les occupants des véhicules peuvent subir. Les chercheurs ont analysé les électrocardiogrammes (ECG) des participants et les ont fait analyser indépendamment par deux cardiologues. Les chercheurs n’ont trouvé aucun effet sur la fonctionnalité ou la programmation du DEIC (dispositif électronique implantable cardiovasculaire) pendant la conduite ou lors de la recharge.". "Nos résultats sont cohérents avec une plus petite étude qui avait enquêté sur les interférences électromagnétiques à partir d'un seul véhicule hybride", ont-ils rapporté, se référant à une étude de 2017 impliquant la Toyota Prius. Une étude de 2013, portant sur 30 bénéficiaires de stimulateurs cardiaques alors qu'ils roulaient dans une Toyota Prius 2012, était parvenue à des conclusions similaires alors que la voiture n'avait pas généré de quantités cliniquement pertinentes d'interférences électromagnétiques. Et une étude de 2014 qui a mesuré les niveaux d'intensité du champ électromagnétique près du plancher des véhicules a révélé que les véhicules électriques ne posaient aucun problème.
Nissan Leaf 2015
Les effets électromagnétiques dans les voitures électriques sont les plus forts sous accélération maximale et sans rapport avec la vitesse, ont souligné les chercheurs; et c'est selon Green Car Reports la première recherche qui a examiné ce phénomène. Pour les tests qui incluaient une Nissan Leaf de première génération, une Tesla Model S P85, une BMW i3 et une VW e-Up, ils ont maintenu les véhicules à l'arrêt, sur un banc d’essai à rouleaux, afin qu'ils puissent pousser les véhicules à leur puissance maximale afin de générer des champs électroniques maximum.
La batterie serait évidemment la principale source d’intensité du champ magnétique dans les véhicules testés, bien que les onduleurs, le câblage et les pompes de direction assistée y contribuent également. Comme la recherche se soit concentrée sur les champs mesurés à l'intérieur, et non à l’extérieur des voitures, il faut faire preuve de prudence non pas dans les véhicules électriques, mais autour d' eux, en particulier lors de la recharge à une borne à haute puissance.
Station de recharge rapide Prototype EVgo 350 kw Fremont, Californie
L'étude a suggéré que les niveaux d'interférence magnétique étaient beaucoup plus élevés près de l'entrée de la borne de recharge, probablement en raison de niveaux de blindage inférieurs pour le câble de recharge lui-même. Ce qui signifie que vous devriez peut-être dire au membre de la famille avec un stimulateur cardiaque d'aller prendre une tasse de café pendant que vous connectez le Taycan ou le Tesla à la recharge rapide.
"L'intensité du champ magnétique le long du câble de recharge a augmenté à mesure que le courant augmentait", ont rapporté les chercheurs. L'étude s'est concentrée sur un maximum de 32 A, le courant généralement utilisé par les bornes de recharge domestiques de niveau 2. «Ces résultats suggèrent que les voitures électriques sur le marché sont sans danger pour les patients porteurs d’implants cardiovasculaires et aucune restriction n'est requise pour leurs déplacements», résument-ils. "Néanmoins, il faut demeurer vigilant et surveiller les rares situations, en particulier associés à la recharge du véhicule et aux nouveaux Superchargeurs hyper performants qui pourraient causer des problèmes." Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Contribution: André H. Martel
Les principales raisons pour lesquelles les Américains veulent conduire des véhicules électriques23/3/2020
Depuis leur introduction sur le marché, il y a eu une augmentation notable du nombre de voitures électriques sur la route.
Cela a créé le besoin d'une quantité accrue de bornes de recharge pour les véhicules. Pendant longtemps, les bornes de recharge ne pouvaient être trouvées que dans les zones urbaines devant les épiceries et les centres commerciaux. Maintenant, elles peuvent être trouvées dans de nombreux autres endroits et zones rurales.
Cela est dû aux mises à jour qui ont été apportées aux voitures électriques pour améliorer leurs capacités. Avec ces types d'améliorations et de croissance des bornes de recharge, une voiture électrique est enfin un véhicule souhaitable qui peut être utilisé pour plus que de se déplacer en ville. Une étude réalisée par The Simple Dollar montre pourquoi les Américains veulent conduire des véhicules électriques. Par rapport à ce qu'il en coûte pour remplir un réservoir d'essence, une charge complète sur un véhicule électrique coûtera généralement environ la moitié du prix. L'électricité est une ressource d’énergie beaucoup moins chère que l'essence. Cette baisse des coûts était la principale raison pour laquelle 33% des Américains conduiraient une voiture électrique. Les gens cherchent un moyen de réduire le coût de l'essence depuis qu'ils ont commencé à conduire. Bien que la recharge d'une voiture électrique puisse prendre beaucoup de temps, il existe des options pour suralimenter la voiture, ce qui signifie que vous devez payez plus cher si vous souhaitez la recharger à un rythme plus rapide. Gamme comparable De nos jours, les gens regardent enfin les voitures électriques parce que l’autonomie d’une batterie peut maintenant se comparer à une voiture avec un plein de gaz. Bien que la plupart des voitures traditionnelles puissent parcourir de plus longues distances après avoir fait le plein, il convient de noter que seulement 26% des personnes sont intéressées par un meilleur kilométrage. L’aspect le plus intéressant chez les voitures électriques : est qu’elles ne sont même pas près d'atteindre leurs pleines capacités. À l'heure actuelle, l'autonomie moyenne d'une voiture électrique est d'environ 320 à un peu plus de 482 km après avoir été rechargée. Un jour, même les voitures électriques les plus élémentaires pourront parcourir plus de 725 km comme les voitures à essence. Environnement Santé Il n'y a aucun doute sur l'impact environnemental significatif que le passage à un véhicule électrique peut avoir. 19% des personnes ont déclaré qu'elles voudraient conduire un véhicule électrique pour protéger l'environnement. Les voitures électriques n'ont pas de moteur à combustion, car à moins qu'elles ne soient hybrides, elles n'en ont pas besoin. Le dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre proviennent du moteur de la voiture. Par conséquent, les véhicules électriques n'émettent en fait aucune émission directe. Sécurité Comme la technologie des véhicules électriques est si récente, cela signifie que la plupart des voitures ont de meilleures normes et caractéristiques de sécurité, car elles ont toutes été fabriquées récemment. Pour cette raison, 13% des personnes conduiraient un véhicule électrique. Les voitures électriques sont également plus sûres car elles ont moins de pièces mobiles. Sans moteur, cela signifie qu'il n'y a pas d'huile, pas de courroies ou d'autres fluides qui pourraient polluer l'atmosphère ou provoquer la panne de votre voiture et nécessiter un remplacement. Confort Comme il n'y a pas de moteur et moins de pièces, le consommateur aura plus de place à l'intérieur du véhicule. Les voitures électriques ont les intérieurs les plus spacieux et les plus luxueux. Cet avantage est principalement dû à une conception plus moderne, et ce confort leur donne simplement une autre façon de se démarquer. Statut Comme les véhicules électriques ne sont toujours pas considérés courants et comme ils ne sont pas aussi abordables que certaines voitures à essence, ils sont devenus un symbole de statut particulier parmi ceux qui les conduisent. Cependant, quand il y en aura des millions d'autres sur la route, ce ne sera plus un sujet de conversation. Renewable Energy Magazine
Contribution: André H. Martel
4 leçons tirées du déploiement de l'électrification des bus d'une « California Transit Authority »19/3/2020
« L'Antelope Valley Transit Authority » sera bientôt la première agence de transport en commun aux États-Unis à exploiter une flotte de bus 100% électriques. Voici ce qu'ils ont appris.
L'Antelope Valley Transit Authority, dans le sud de la Californie, prévoit être la première agence de transport en commun aux États-Unis à exploiter une flotte d'autobus 100% électrique.
Aujourd'hui, AVTA exploite 49 bus électriques du fabricant chinois BYD, auxquels on doit rajouter 36 bus électriques supplémentaires d'ici la fin de 2020, ce qui permettra à l'agence d'atteindre son objectif de flotte zéro émission. AVTA prévoit également installer un micro-réseau électrique à son dépôt de bus. Le groupe WoodMac prévoit que la motorisation électrique des bus passera de 3% à 9% d'ici 2025, pour sa part, le sous-marché du transport en commun devrait potentiellement augmenter à 30%. La pénétration du bus électrique est en augmentation, et une nouvelle étude du groupe WoodMac décrit comment la transition vers le bus électrique et l’utilisation du micro-réseau d' AVTA évoquent quatre éléments clés de sa transformation qui pourraient servir à d'autres agences. 1. L'électrification bien faite peut générer des économies importantes L'achat d'AVTA d'autobus électriques à BYD devrait coûter 78,6 millions USD et être complété en 2022. L'achat de bus électriques a représenté la majeure partie des coûts totaux d'électrification, l'infrastructure de recharge représentant environ 15%.
Les coûts d'exploitation ont également été un facteur clé dans l'électrification des bus électriques d'AVTA.
L'agence prévoyait que l'augmentation de la consommation d'électricité pour recharger les bus serait compensée par les économies résultant de la diminution du coût du diesel et des coûts de maintenance. Après avoir complété le premier million de kilomètres, l’agence a réalisé qu'elle avait économisé 500 000 $ USD par rapport à l'exploitation de ses autobus diesel. 2. La recharge au dépôt ne suffit pas AVTA s'attend à ce que 80% de la recharge de ses e-bus se fasse au dépôt de bus. L'agence a également déployé cinq bornes de recharge sans fil le long de certaines lignes de bus pour appuyer la recharge des dépôts. L'AVTA a constaté que certains itinéraires nécessiteraient une recharge additionnelle. Dans ces secteurs, on a choisi la recharge sans fil plutôt que les pantographes, pour des raisons de sécurité. Jusqu'à présent, la recharge au dépôt a été la forme la plus répandue de recharge de bus électrique aux États-Unis, bien que la recharge sur parcours comme les pantographes et la recharge sans fil soient de plus en plus courantes. Alors que la recharge du dépôt est moins coûteuse que la recharge sur parcours soit environ 100 000 $ / par borne de moins, la recharge du dépôt nécessite que le bus soit branché sur la borne pendant des heures, ce qui complique les opérations. 3. La coordination de la recharge doit suivre une courbe d'apprentissage La courbe d'apprentissage pour gérer la recharge a été l'un des plus grands obstacles rencontrés par AVTA dans son parcours d'électrification de la flotte. AVTA a commencé par utiliser des feuilles de calcul pour déterminer quand les bus devaient être rechargés. Comme sa flotte de bus électriques augmentait, AVTA s'est tournée vers un fournisseur externe de solutions de contrôle et de surveillance intégrées pour le transport en commun afin de développer un système de gestion de recharge. Si le réseau qui dessert un dépôt de bus ne peut pas supporter physiquement la demande électrique accrue pour la recharge des bus, des améliorations aux sous-stations et aux lignes de distribution deviennent nécessaires. Cela peut avoir un impact considérable sur l’aspect économique d'un projet. Par exemple, AVTA a constaté qu'elle ne pouvait pas recharger simultanément 90 bus étant donné l'infrastructure de réseau actuelle. En conséquence, l'agence a développé un protocole qui lui permette de recharger les bus par vagues en fonction de variables telles que l'état de recharge de chaque bus et l'optimisation des itinéraires, permettant l'électrification complète de la flotte tout en tenant en compte les contraintes du réseau. Des situations comme celle-ci présentent une opportunité claire pour les services publics de fournir un aperçu de la capacité du réseau et des stratégies pour coordonner l'infrastructure de recharge en fonction de ces contraintes. 4. Les micros-réseaux électriques peuvent permettre des économies supplémentaires Sur 202 agences de transport en commun aux États-Unis qui ont des bus électriques, AVTA est l'une des sept entreprises de transport public à planifier un micro-réseau. L'agence souhaite intégrer cette solution pour atteindre des objectifs de réduction des coûts, de résilience et de durabilité. AVTA a déposé une demande de projet d’opération d’un système solaire et de stockage qui couvriraient ses besoins supplémentaires en électricité pour la recharge de ses bus électriques. Le partenaire énergétique sélectionné serait propriétaire des actifs de stockage solaire et fournirait l'énergie à AVTA via un contrat de 25 ans en offrant des économies garanties. Pour en arriver à cette option, l'AVTA a suivi un schéma similaire à celui des autres agences de transport en commun: les micro-réseaux et les autres sources de distribution énergétiques ne sont souvent considérées que lorsque l'autorité de transport a acquis de l'expérience avec ses premiers bus électriques. Les gestionnaires de micro-réseaux entament généralement des négociations avec les agences durant cette période suite à leurs premiers achats de bus électriques, lorsque les agences sont les plus ouvertes à l’évaluation de ces solutions. Comme les bus électriques revendiquent une part de plus en plus importante du marché aux États-Unis, on parle de plus en plus d'électrification de parcs. Les opérateurs de flottes, les services publics et les développeurs de micro-réseaux commencent tout juste à explorer les opportunités et les avantages au niveau des bus électriques et de la distribution des ressources énergétiques. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
Informations de la semaine pertinentes pour les électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
Les entreprises canadiennes veulent combler une lacune dans la recharge des véhicules électriques24/2/2020
Il y a de l'argent dans le pompage des volts alors que les stations-service traditionnelles font face à des perturbations
Une voiture du Salon international de l'auto canadien de 2020 à Toronto est ravitaillée par une station Ivy Charging Network. Comme d'autres technologies perturbatrices, la recharge électrique mettra au défi l'industrie existante. (Michael Wilson / CBC)
Le nombre relativement faible de véhicules électriques que vous voyez sur la route masque ce que de nombreux experts croient, à savoir, qu’ils représentent la révolution dans le secteur du ravitaillement en énergie de nos véhicules.
Alors que certains prétendent que jusqu'à 80% des stations-service conventionnelles pourraient fermer leurs portes en 15 ans, les entreprises canadiennes cherchent le moyen de tirer profit de la transformation du modèle d'affaires et de trouver comment répondre aux besoins des automobilistes. Considérant les effets négatifs causés par les perturbations technologiques précédentes sur des sociétés telles que Kodak ou l'ancien titan de la musique PolyGram, les futures innovations ne garantissent pas que les joueurs établis conserveront leur position dominantes sur un marché où toutes les règles risquent de changer. Le nombre croissant de véhicules électriques présents au Canadian International AutoShow de la semaine dernière à Toronto ainsi que tous ceux qui sont en développement grâce aux avancées surprenantes de la technologie et pour répondre au changement climatique, font en sorte que les réseaux de bornes de recharge sont en constant mode de rattrapage. Des études répétitives ont démontré qu'il n'y avait pas suffisamment de bornes de recharge, même pour répondre à la demande actuelle, a déclaré Colleen Kaiser, qui étudie l'électrification des transports pour le Smart Prosperity Institute, un groupe de réflexion canadien étudiant la pérennité du marché. Se basant sur l’ensemble des coûts d’acquisition et de maintenance, des études ont démontré que les véhicules électriques sont déjà moins dispendieux que leurs équivalents à combustion interne, et la concurrence ajutée à une meilleure technologie aident à faire baisser les prix. Les experts prédisent que les ventes de véhicules électriques devront inévitablement augmenter . "Il nous apparait de plus en plus évident que les sociétés pétrolières et gazières les plus progressistes se considèrent désormais comme des fournisseurs d'énergie pour alimenter le transport", a déclaré Kaiser, soulignant le géant canadien des sables bitumineux Suncor, qui a déjà commencé à installer des bornes de recharge dans ses stations de service Petro-Canada.
Les stations-service conventionnelles sont peut-être sur le point de disparaître considérant que les gens se rechargeront de plus en plus à la maison, mais la société canadienne Couche-Tard, qui opère sous le nom de Circle K à l'extérieur du Québec, est un chef de file dans l'exploration de stratégies innovantes pour les véhicules électriques. (Don Pittis / CBC)
Kaiser a déclaré que la recharge de véhicules électriques ne consiste simplement pas à remplacer les pompes à essence par des prises électriques. Les consommateurs qui vont actuellement à la station-service pour faire le plein vont plutôt se recharger à la maison ou au travail. Ce devrait être potentiellement le changement le plus important. En effet, si nous avions des pompes à essence dans nos maisons, nous n'utiliserions plus les stations-service.
Parmi les autres complications, il faudra générer suffisamment d’énergie aux bons endroits. Un service de bornes de recharge en pleine utilisation nécessite autant de capacité d'énergie qu'un immeuble à bureaux, et ce type de jus pourrait ne pas être nécessairement disponible partout, en particulier dans les zones reculées. Même si les gens passent aux VÉ aussi rapidement que certaines prévisions le suggèrent, il y aura encore des décennies de demandes pour les stations-service conventionnelles, car les véhicules existants devront s’user avant d’être remplacés par des véhicules électriques. Les recherches du Boston Consulting Group (BCG) suggèrent que le monde fait face à « la fin d'une ère dans la vente au détail de carburant » alors que les stations-service commencent à disparaître. Selon les auteurs, de nombreuses stations-service traditionnelles ne seront tout simplement plus rentables. "Dans un environnement de marché dans lequel les véhicules électriques, les véhicules autonomes et les nouveaux modèles surgissent rapidement, jusqu'à 80% du réseau de distribution de carburant tel qu'il est actuellement constitué pourrait ne plus être rentable dans une quinzaine d'années", indique le rapport. Mais cela ne signifie pas que tout le monde va souffrir. Paradoxalement, même si certaines stations-service existantes sont confrontées à des problèmes de rentabilité, de nouveaux gestionnaires travaillent fort pour trouver des moyens de profiter de la pénurie de sites de bornes de recharge électriques. L'analyse de l'effondrement de Kodak après l'arrivée de la photographie numérique permet de comprendre pourquoi le changement technologique peut perturber le milieu des affaires et puisse être déroutant pour certaines entreprises. Par exemple, Kodak n'a jamais refusé de fabriquer des appareils photo numériques. Par contre, alors que l'imagerie numérique décollait, les avantages que la société avait créés avec des investissements massifs dans la meilleure technologie cinématographique du monde sont soudainement devenus un handicap financier, et des spécialistes de l'électronique et des logiciels se sont glissés rapidement dans l'environnement de la photographie numérique. Les experts disent maintenant que quelque chose de similaire se produit dans le secteur automobile, alors que les moteurs électriques anéantissent les années de développement d’une mécanique de combustion interne concurrentielle plus sophistiquée des constructeurs automobiles allemands.
Un chargeur rapide FLO récemment installé à Calgary, exploité par la société canadienne AddÉnergie. L'entreprise affirme qu'elle ne peut pas répondre à la demande. (Mike Symington / CBC)
Quel que soit l'avenir des stations-service conventionnelles, Travis Allan, vice-président et avocat général du système de recharge de véhicules électriques FLO, a déclaré que le réseau de bornes de recharge électriques rapides de son entreprise était en pleine expansion.
FLO, qui vient d'annoncer une entente pour installer des bornes de recharge dans les stations Canadian Tire à travers le pays, appartient à la startup québécoise AddÉnergie. En plus de construire un réseau de bornes de recharge, AddÉnergie, une entreprise privée, répertoriée comme une entreprise de "logiciels d'application" fabrique du matériel de recharge pour usage domestique et commercial. L’entreprise est aussi reconnue comme une experte en logiciels nécessaires pour réguler le flux d'électricité et assurer la facturation des clients. AddÉnergie étend ses activités aux États-Unis, notamment grâce à un récent accord avec le géant de l'électricité Consolidated Edison. Bien que tous conviennent que les propriétaires de véhicules électriques se rechargeront de plus en plus à la maison, il y aura toujours de nombreuses raisons, en plus des longs trajets, qui feront que les gens voudront avoir accès aux bornes de recharge publiques. Dans les centres urbains avec stationnement dans la rue, comme à New York et à Montréal, par exemple, il sera toujours nécessaire de trouver un mode de facturation au niveau de la rue. Les véhicules en autopartage, les entreprises de transport en commun et l'arrivée éventuelle de véhicules autonomes contribueront également à la demande de réseaux de bornes de recharge. Selon certains rapports, l'entreprise de dépanneur et de station-service basée au Québec, Couche-Tard, qui opère sous la marque Circle K dans le monde entier, utilise sa filiale en Norvège pour ouvrir la voie à la recherche sur la façon de continuer à tirer profit de la recharge de VÉ. Même dans les stations-service existantes, des études montrent que les dépanneurs associés sont une source de profit plus importante que les ventes de carburant. Couche-Tard explore la meilleure façon d'offrir des services à un public captif de clients pendant que leurs véhicules se rechargent. Une autre nouvelle entrée dans le secteur est le Ivy Charging Network, basé en Ontario, qui installe actuellement 163 bornes de recharge dans plus de 70 emplacements à travers la province. Entreprise privée détenue conjointement par Ontario Power Generation et le distributeur d'électricité Hydro One, Ivy stimulera efficacement les affaires de ses sociétés mères en facilitant l'utilisation des véhicules électriques, a déclaré la coprésidente d'Ivy, Theresa Dekker. "Le réseau électrique de l'Ontario est très propre, et il est donc logique d'utiliser notre électricité pour aider à soutenir l'adoption accrue des véhicules électriques et à accroître l'utilisation du produit", a déclaré Dekker. Comme pour les autres services publics d'électricité au Canada et dans le monde, le besoin de vendre plus de produits signifie qu'il y aura une pression du marché pour trouver des moyens de pomper des volts, même si les stations-service conventionnelles finiront peut-être par disparaitre complètement. Reportage de: Don Pitts CBC News
Contribution: André H. Martel
E-Tron à la station Electrify America, Marietta GA
Alors que l'administration présidentielle actuelle reste hostile à presque tous les efforts pour réduire les émissions de carbone, deux membres du Congrès ont présenté un projet de loi visant à étendre l'infrastructure de recharge des voitures électriques.
Appelé « Electric Vehicle Freedom Act », le projet de loi prévoit la construction d'un réseau de bornes de recharge rapide le long des principales autoroutes d'ici cinq ans. Il a été dévoilé conjointement par le représentant Alexandria Ocasio-Cortez (D-NY) et le représentant Andy Levin (D-MI). Levin est basé à Warren, Michigan, où se trouve le General Motors Technical Center, le centre de recherche et de développement du constructeur automobile.
En plus d'encourager une plus grande utilisation des voitures électriques, la loi sur la libération des véhicules électriques vise à stimuler l'économie. Les contrats de construction incluront une clause de "Buy America et de solides exigences salariales", dans le but de créer des emplois bien rémunérés. Le projet de loi a également comme objectif que les stations soient disponibles pour toutes les voitures électriques, quelles que soient leurs normes de recharge, et que celles-ci adoptent les nouvelles technologies». Mais il n'est pas clair si cette législation répondra aux besoins des résidents urbains, qui ont tendance à vivre dans des appartements et des copropriétés et ont donc moins de places pour se recharger. Il est également peu probable que les démocrates soient en mesure de mobiliser un soutien républicain pour faire adopter le projet de loi. Dans l'intervalle, le réseau national de bornes de recharge est en constante expansion sans aide directe du Congrès. Les propriétaires de Tesla bénéficient déjà d'un vaste réseau de stations de recharge rapide avec leurs Superchargers, et un financement important de Volkswagen a été versé dans le réseau Electrify America. Electrify America a récemment ouvert sa 400e station de recharge , elle dispose également de permis pour 100 stations supplémentaires et prévoit installer environ 150 autres stations additionnelles. Le réseau financé par Volkswagen est en retard sur Tesla, mais a fait des progrès impressionnants en seulement 20 mois par rapport aux huit années de construction de Tesla. Il convient également de noter les contributions d'autres réseaux de recharge privés, tels que ChargePoint et EVgo, et de constructeurs automobiles comme Nissan. Même General Motors, longtemps réticent à investir dans les infrastructures de recharge, se met de la partie. En mai 2019, GM a annoncé un accord avec le géant de la construction Bechtel pour construire des milliers de bornes de recharge aux États-Unis, le long des autoroutes et dans les zones urbaines. GM n'a pas encore divulgué beaucoup de détails sur le projet, mais le constructeur automobile a plusieurs nouveaux modèles électriques en développement qui bénéficieraient d'une infrastructure élargie. Ce n'est pas la première fois que le gouvernement fédéral tente de stimuler le développement de l'infrastructure de recharge. En 2016, l'administration Obama a annoncé qu'elle offrirait 4,5 milliards de dollars de garanties de prêt à des projets qui élargiraient l'infrastructure de recharge. Il est difficile d'imaginer que l'administration Trump propose quelque chose de similaire. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La plus grande ville du Canada a approuvé un plan pour atteindre 100% d'émissions zéro pour les véhicules privés d'ici 2050, grâce à l'expansion des réseaux de recharge publics, des incitatifs financiers, des mises à jour du code du bâtiment et plus encore.
Le conseil municipal de Toronto a voté jeudi dernier pour adopter une stratégie globale d'intégration des véhicules électriques dans le tissu urbain. La stratégie, préparée par Dunsky Consulting, a défini 10 actions clés que la ville doit prendre pour atteindre l’objectif 100% des véhicules légers de la ville zéro émission d'ici 2050.
«C'est une décision très importante pour Toronto, parce que les émissions des transports ont un impact énorme sur notre profil d'émissions de gaz à effet de serre dans la ville», a déclaré le conseiller Brad Bradford. «C'est la direction que nous souhaitons prendre pour relever ce défi.» Selon le rapport, l'adoption de ces règlements concernant les véhicules électriques permettra à la ville de réduire les émissions de gaz à effet de serre causés par les voitures qui représentaient 30% de toutes les émissions en 2017 et d'améliorer la santé des résidents. Il renforcera également son économie locale, car les résidents épargneront de l’argent en raison du coût relativement faible de l'alimentation et de l'entretien des véhicules électriques. Les objectifs intermédiaires d’ici 2050 incluent l’immatriculation de 5% des véhicules électriques d'ici 2025, 20% d'ici 2030 et 80% d'ici 2040. Actuellement, il n’y a seulement que 0,6% des véhicules torontois qui sont électriques. Cette stratégie a été adoptée avec quatre amendements supplémentaires. Le premier, présenté par le conseiller Layton, demande que le maire Tory signe la déclaration C40 concernant l’interdiction de véhicules à combustibles dans les rues de la ville. Cette déclaration, que plusieurs villes du monde entier ont signée, consiste à s'engager à électrifier les flottes de transports en commun et à garantir qu'une section majeure de la ville soit à zéro émission d'ici 2030. Un autre amendement, proposé par le conseiller Gord Perks, demande que les futures mises à jour sur les progrès de la stratégie devraient inclure des informations complètes la façon dont l'électrification aura un impact sur les réseaux de la ville. Les actions immédiates recommandées comprennent l'expansion de l'infrastructure de tarification publique et l'élaboration de politiques et de règlementations de tarification publique. Cela comprendrait l'installation de 650 bornes de recharge rapides CC et de 10 000 bornes de recharge de niveau 2 d'ici 2030 afin de s'adapter à la venue des véhicules électriques. Cela comprendrait également la mise à jour des codes du bâtiment pour s'assurer que toutes les places de stationnement dans les nouveaux bâtiments soient équipées avec des bornes de recharge pour les véhicules électriques. «La Ville compte beaucoup d’immeubles résidentiels à usages multiples, sans accès à un garage ou à un stationnement n’ayant évidemment aucun accès à ce service», note la stratégie. "Le manque réel de bornes de recharge publiques contribue à l'anxiété concernant l’autonomie qui rend les consommateurs moins susceptibles de passer aux véhicules électriques." D'autres actions à court terme incluent l'augmentation du nombre de véhicules électriques utilisés dans les programmes d’autopartage, la sensibilisation du public aux avantages environnementaux et économiques des véhicules électriques et l'électrification de la flotte de la ville. La stratégie examine également les principaux incitatifs financiers pour encourager les conducteurs à acheter des véhicules zéro émission. Les initiatives potentielles dans ce domaine pourraient inclure la réduction des péages routiers pour les véhicules électriques ou la création de zones pilotes réservées aux véhicules tout électriques ou hybrides. Les autres actions à moyen et à long terme comprennent le plaidoyer auprès d'autres niveaux de gouvernement et le soutien continu de la recherche et de l'innovation dans la technologie des véhicules électriques. Le rôle que les municipalités peuvent jouer dans la promotion de l'électrification est majeur. Un récent rapport du Conseil international sur les transports propres examinant les 25 principales villes avec le plus de véhicules électriques à l'échelle internationale a révélé que les politiques municipales étaient souvent les plus efficaces pour encourager l'adoption des véhicules électriques. «Les gouvernements locaux ont souvent fixé des objectifs encore plus audacieux que les gouvernements fédéraux et développé des actions de promotion uniques, résultant en une adoption nettement plus élevée sur des marchés locaux spécifiques», indique le rapport. À ce titre, plusieurs stratégies incluses dans le plan directeur de Toronto ont déjà connu du succès au niveau international. La majorité des 25 capitales favorables aux véhicules électriques ont introduit des incitatifs fiscaux incluant d’autres avantages reliés à la possession de véhicules électriques, et beaucoup ont développé de solides réseaux publics de recharge. Cinq de ces villes, Paris, Los Angeles, Oslo, Tokyo et Londres se sont engagées à créer une zone majeure zéro émission d'ici 2030 dans leur ville. La première rue à zéro émission de Londres, qui permettra de surveiller les changements d'air qualité et des conditions de circulation, devrait être inaugurée ce printemps. Un tel projet pourrait s'avérer un modèle utile pour un essai similaire à Toronto. Les villes canadiennes qui ont également adopté des stratégies municipales pour les véhicules électriques comprennent Montréal , Vancouver , Edmonton et Calgary . Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Informations et activités de la semaine au Québec
Contribution: André H. Martel
Le nombre de bornes de recharge publiques atteindra 1,2 million dans le monde. Crédits: Pikrepo
En 2020, la tendance à l'électrification des véhicules et des transports se déplacera de la Chine vers l'Europe, car les gouvernements et les constructeurs visent à réduire les émissions de carbone, selon un nouveau rapport de Bloomberg.
Les constructeurs automobiles mondiaux vont vendre environ 2,5 millions de véhicules électriques cette année, soit une augmentation de 20% par rapport à 2019, un rapport de « Bloomberg New Energy Finance » (BNEF).
Même si la Chine continuera de dominer le marché mondial des véhicules électriques, la décision du gouvernement chinois de réduire les subventions et la baisse des ventes de voitures électriques qui a suivi, aideront à déplacer la croissance vers l'Europe, selon le BNEF . Toujours selon le rapport, de nouveaux modèles de sociétés telles que Volkswagen AG, qui veut assumer le leadership de la révolution des véhicules électriques, selon son PDG, permettront de vendre 800 000 voitures électriques en Europe d'ici la fin de 2020, soit 60% de plus par rapport à 2019. "L'avenir à long terme est vraiment prometteur, mais à court terme, nous nous attendons à une croissance relativement lente", a déclaré l'analyste de la BNEF Colin McKerracher. "Nous sommes au centre de cette transition, entre un marché influencé par les subventions directes et un marché poussé par une combinaison de la demande réelle des consommateurs et de tendances politiques de plus en plus écologiques", a-t-il ajouté. La baisse continue des coûts des batteries lithium-ion sera cruciale pour le déploiement européen d'un réseau de voitures électriques, car les prix devraient se situer en moyenne à 135 USD par kilowattheure, soit 13% de moins qu'en 2019 qui se vendait alors à 156 USD , et 89% de moins qu'en 2011 qui se situait approximativement à 917 USD. De plus, l'augmentation de la production des batteries et l'augmentation de l'efficacité de la conception des packs de batteries réduiront encore les coûts. Alors que les gouvernements et les sociétés énergétiques s'efforcent d'étendre l'infrastructure nécessaire aux véhicules électriques, le nombre de bornes de recharge publiques atteindra 1,2 million dans le monde, contre 880 000 en 2018. Cependant, avec l'augmentation du nombre de véhicules électriques connectés au réseau, il deviendra de plus en plus important pour les services publics ainsi que pour les gouvernements de gérer les fluctuations associées à l'augmentation de la demande d'énergie. Selon les données de l'UE, en Belgique, même s'il existe plus de 10 000 bornes de recharge, près de la moitié d'entre elles appartiennent à une entreprise privée et environ 2 500 à des particuliers, ce qui ne laisse que 3 000 stations publiques. Cependant, le gouvernement flamand prévoit construire 5 000 stations supplémentaires d'ici la fin de 2020. The Brussels Times
Contribution: André H. Martel
Il n’est pas trop tard pour rejoindre la cohorte 2020 du projet et bénéficier d’un accompagnement sur mesure pour optimiser la mobilité durable de votre organisation !
Dans le cadre du projet Transports 360 Laval, le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval et Maillon Vert sont fiers de proposer un service d’accompagnement adapté aux besoins des entreprises et organismes lavallois de toutes les tailles et de tous les domaines. Ce projet découle d’une démarche issue du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC) du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Si vous avez déjà songé à changer vos modes de transport en milieu de travail vers des véhicules moins polluants (hybrides, électriques ou hybrides rechargeables) et souhaitez mettre en place des incitatifs favorisant la mobilité durable, ce projet est pour vous! D’ailleurs, plusieurs entreprises sont actuellement sur la liste des participants. Ainsi, si vous êtes une entreprise ou un organisme lavallois ayant un intérêt à bénéficier d’un accompagnement «clé en main» à tarif préférentiel, rendez-vous sur le site credelaval.qc.ca/project/transport-360 afin de soumettre votre candidature. Ce service est subventionné et permet d’accéder à des prix compétitifs grâce à un regroupement d’achats unique, notamment pour l’achat de véhicules et l’achat et l’installation de bornes de recharge par des professionnels. Également, une trousse à outils vous permettra d’avoir les meilleures offres en matière de mobilité durable pour vos employés de la part de nos partenaires. Ensemble, engageons-nous pour une mobilité durable et respectueuse de l’environnement ! « Avec un tel accompagnement, nous avons optimisé nos livraisons et réduit nos kilomètres, en plus d’opter pour un véhicule électrique pour nos deux pharmacies. » H. Flamand, pharmacien propriétaire CRE de Laval
Contribution: André H. Martel
Des informations de la semaine pour les électromobilistes du Québec
Contribution: André H. Martel
Un rapport confirme que la grande majorité des batteries de VÉ survivront à leurs véhicules19/12/2019
Une étude de 21 modèles de véhicules électriques et l'introduction d'un outil interactif d'accompagnement permet de confirmer des informations prometteuses pour la longévité des batteries.
De nouvelles recherches publiées par Geotab mesurant la durée de vie des batteries de 6 300 véhicules électriques grand public ou associés à une flotte de VÉ ont fourni de nouvelles informations concernant la durée de vie des batteries.
«Bien qu'il y ait eu beaucoup de recherches sur durabilité des batteries, jusqu’à ce jour, nous possédons très peu de données sur les performances réelles des VÉ, sans parler des comparaisons entre les différentes marques et modèles», écrit Charlotte Argue, directrice principale de l'électrification de la flotte chez Geotab. Les principaux points à retenir sont assez positifs: les batteries présentent des «niveaux élevés de durabilité» sur de longues périodes d'utilisation. "Si les taux de dégradation observés se maintiennent, la grande majorité des batteries survivra à la durée de vie utile du véhicule", écrit Argue. Perte d’autonomie modeste Sur les 21 modèles de véhicules observés, la perte moyenne de valeur d'une batterie était modeste, seulement 2,3% par an. Pour un véhicule électrique d'une portée de 240 km, cela ne représente qu'environ 27 kilomètres d'autonomie perdue après cinq ans d'utilisation. Parallèlement au rapport, Geotab a également dévoilé un outil interactif qui peut être utilisé pour comparer les taux de dégradation de la batterie entre des voitures de marques, de modèles et d'années différents.
La Nissan Leaf 2015, par exemple, a un taux de dégradation moyen de 4,2%, tandis que celui de la Tesla Model S 2015 n'est que de 2,3%. Geotab cite le contrôle de la température de la batterie comme la principale différence entre ces modèles; le système de refroidissement liquide de Tesla protège la batterie contre la dégradation plus efficacement que le système passif de refroidissement par air de Nissan.
Les tampons favorisent la longévité Un autre facteur clé de la longévité de la batterie est l'utilisation d'un tampon pour limiter la recharge. La gestion continue d'une batterie à son potentiel maximal ou minimal peut nuire à sa santé à long terme. Il est reconnu que les voitures qui utilisent de gros tampons qui empêchent une batterie de s'épuiser complètement ou de se recharger complètement garantissent des taux de dégradation inférieurs à la moyenne. Statistiquement, une utilisation continue des véhicules ne semble pas augmenter les taux de dégradation de la batterie. Cependant, l'utilisation fréquente de bornes de recharge rapides à courant continu, par opposition aux chargeurs 120 V ou 240 V, semble accélérer la dégradation. Les véhicules conduits dans des climats chauds (plus de cinq jours par an à plus de 27 ° C) ont également démontré des taux de dégradation de la batterie plus élevés que ceux qui sont restés dans des conditions plus tempérées. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
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