ADOMANI vendra des autobus scolaires électriques Lion Bus dans les États de l'Ouest américain, GM fait le plus gros achat d'énergie verte à ce jour, Mazda devrait arriver sur le marché des VÉ en 2019 et un tour complet du concept électrique Jaguar I-Pace en vidéo : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
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Après les bus scolaires, Autobus Lion veut maintenant électrifier le transport des marchandises7/9/2016 Après les autobus scolaires électriques, Autobus Lion veut maintenant électrifier le transport des marchandises. Lorsque l’entreprise Autobus Lion a été créée en 2008, Marc Bédard et Camile Chartrand savaient qu’ils jouaient gros. Mais ils étaient convaincus que le domaine des transports était mûr pour accueillir des innovations, y compris en matière énergétique. Prudents, les deux hommes d’affaires ont décidé d’y aller par étapes.
«On a commencé par ce que nous connaissions. En six mois, j’ai rencontré 500 transporteurs scolaires. Ils m’ont parlé de leurs besoins, fait des suggestions pour améliorer les flottes d’autobus. J’avais le goût de faire une différence dans le monde», raconte Marc Bédard, qui a puisé dans ses économies personnelles pour lancer Autobus Lion avec l’ex-président des autobus Corbeil. Il se vend annuellement l’équivalent de trois milliards de dollars américains en autobus scolaires. Et c’est un domaine qui a peu évolué depuis 40 ans.
La Baie-des-Chaleurs verra-t-elle des autobus électriques sur son territoire?Les véhicules électriques sont de plus en plus nombreux sur le terrain, et depuis janvier 2016, ils ont fait leur première incursion dans le domaine du transport scolaire. Une compagnie québécoise produit des autobus 100% électriques et il y a de l’intérêt sur le territoire pour acquérir ces véhicules.
Les acteurs du milieu se sont montrés intéressés, en particulier lors du renouvellement de la flotte des autobus du réseau de RÉGIM. La compagnie qui fournit la flotte de véhicules de transports en commun entre Paspébiac et Carleton-sur-mer, Transports Baie-des-Chaleurs, est toujours intéressée à acquérir le premier véhicule qui serait utilisé dans ce secteur d’activité au Québec.
Il y a cependant des accrocs selon le président de RÉGIM, puisqu’aucune subvention ne vise spécifiquement ces véhicules, contrairement au transport scolaire, ou Québec accorde 6 millions de dollars par année pour les financer. M.Pierre Bouffard, des autobus Lions, renchérit: « Chaque personne qui veut acheter un véhicule reçoit une subvention de 125 000$. Au niveau du scolaire, c’est très avantageux. Parcontre quand on arrive dans un cadre de transport en commun, comme avec M. Bernier à Carleton, le véhicule n’est pas subventionné, donc évidemment le coût est supérieur. »
La technologie est encore à mettre au point également, les autobus de transport collectif sont plus énergivores que ceux utilisés dans le milieu scolaire. Plus d'espoir du coté des autobus scolaires Le président d’autobus Lions, le seul fabricant d’autobus électriques du Québec, indique qu’il y a des discussions à ce sujet avec les fournisseurs de transport, qui pourraient transporter des écoliers dans les années à venir. Une technologie électrique prometteuse pour les transports collectifs...au Nunavik L'entreprise bien connue dans la région pour son implication dans le projet Bourque, Tuglic, s’apprête à faire usage des autobus électriques un usage hors du commun, qui démontre les avancées actuelles dans le domaine. Deux autobus seront transportés sur la mine de Raglan, au Nunavik, où la compagnie opère un parc éolien de 14 mégawatts. Les autobus vont servir au transport des travailleurs, bien sûr, mais aussi de réserve d’énergie pour stabiliser le réseau électrique. Un technicien de Carleton travaille sur ce site, je vous laisse l’écouter nous expliquer comment ça fonctionne. «Ce serait l'utilisation de plusieurs ou un autobus électrique bidirectionnel. C'est-à-dire que quand il est branché au réseau, il pourrait fournir de l'énergie au réseau ou en recevoir, pour rééquilibrer le réseau. Ensuite, il pourrait faire une charge complète pour servir à transporter des travailleurs. » Source : TVA Contribution : Marianne Papillon, directrice régional AVÉQ - Iles-de-la-Madeleine
Par voie de communiqué, l'Ordre des ingénieurs du Québec a annoncé que le Prix Génie innovation 2016 va à l'équipe de l'Institut du véhicule innovant (IVI) pour le soutien apporté à l'entreprise Autobus Lion dans la conception de l'autobus scolaire électrique eLion, le premier véhicule lourd entièrement électrique à être mis en marché en Amérique du Nord. Le directeur général de l'IVI, M. François Adam, ing., a reçu le prix au nom de l'équipe d'ingénieurs du projet pendant la Soirée de l'excellence en génie 2016, qui avait lieu dans le cadre du Colloque annuel de l'Ordre.
Le principal défi que les ingénieurs de l'IVI sont parvenus à relever consistait à concevoir un système de stockage d'énergie rechargeable de très grandes dimensions et adapté au climat québécois. Six véhicules entièrement électriques ont été conçus en 2015. Autobus Lion en est maintenant à l'étape de la fabrication et la commercialisation du véhicule favorisera la croissance d'un secteur industriel en émergence.
Les avantages de l'autobus eLion sont considérables sur le plan de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Environ 8 000 autobus scolaires fonctionnant au diesel circulent régulièrement au Québec pour transporter des dizaines de milliers d'élèves. Le remplacement d'un autobus scolaire diesel par un modèle électrique permet une réduction des émissions de GES de 23 tonnes par année.
Cette réalisation s'intègre aux efforts que déploie le Québec pour lutter contre les changements climatiques. Elle est d'ailleurs citée comme un exemple de l'apport du génie québécois dans le Plan d'action en électrification des transports 2015-2020 du gouvernement du Québec. C'est également grâce à de telles innovations que se concrétiseront les orientations de la Politique énergétique 2030, dévoilée récemment par le gouvernement du Québec.
Le Prix Génie innovation a pour but d'encourager l'innovation liée à l'ingénierie en reconnaissant le mérite, autant du point de vue des résultats obtenus que des efforts investis. Les innovations récompensées par ce prix doivent contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des êtres humains et correspondre aux valeurs fondamentales de l'ingénieur, soit la compétence, le sens de l'éthique, la responsabilité et l'engagement social.
À propos de l'Institut du véhicule innovant (IVI)
L'IVI a pour mission de soutenir les entreprises et organisations dans la recherche appliquée, le développement, l'évaluation et l'implantation de technologies novatrices appliquées aux véhicules. Ses services sont orientés vers l'accompagnement à l'entreprise, principalement à la PME, dans le but de développer des produits novateurs ayant une technologie de pointe. Ses projets sont axés vers l'électrification et l'automatisation des transports, l'amélioration de l'efficacité énergétique des véhicules, la réduction des GES et des émissions polluantes et valorisent les sources d'énergies renouvelables dans le secteur du transport. À propos de l'Ordre des ingénieurs du Québec Fondé en 1920, l'Ordre des ingénieurs du Québec regroupe quelque 62 000 professionnels du génie de toutes les disciplines, à l'exception du génie forestier. L'Ordre a comme mission d'assurer la protection du public en contrôlant l'exercice de la profession dans le cadre des lois constitutives de l'Ordre et de mettre la profession au service de l'intérêt du public. Pour plus d'information, consultez le site www.oiq.qc.ca.
Source : Ordre des ingénieurs du Québec
Contribution : Richard Lemelin, directeur régional AVÉQ - Capitale-Nationale
Le 1er avril 2015, la fusion entre le Centre national du transport avancé (CNTA) et l’Institut du transport avancé du Québec (ITAQ) promettait de repousser les frontières du savoir dans la sphère véhiculaire. Or, à l’occasion de son premier anniversaire, l’organisme né de cette alliance, l’Institut du véhicule innovant (IVI), est fier de présenter un bilan riche en résultats.
Alors que le déploiement de la filière du véhicule électrique devient un enjeu économique national pour le gouvernement du Québec, l’IVI – un Centre collégial de transfert de technologie (CCTT) affilié au Cégep de Saint-Jérôme - s’est illustré comme la référence pour l’avancement de la recherche appliquée et du développement de technologies de véhicules diminuant l’empreinte écologique. « Je suis très fier des résultats accomplis en si peu de temps. L’IVI est déjà considéré comme un pilier et un partenaire de choix, tant par l’industrie que par le gouvernement du Québec qui nous a accordé sa confiance dans l’accomplissement de plusieurs initiatives inscrites au Plan d’action en électrification des transports 2015-2020 », a déclaré François Adam, directeur général de l’IVI. La fusion a permis à la fois d’augmenter ses infrastructures et ses ressources. Le centre est doté d’un laboratoire de tests et d’un atelier pour véhicules lourds. « En un an, nous avons engagé trois nouveaux ingénieurs et un technicien pour répondre à la demande de nos clients et nous sommes encore en recrutement. Nous comptons aujourd’hui 16 ingénieurs spécialisés dans la conception de systèmes électriques, mécaniques, robotiques, mécatroniques et logiciels embarqués, appliqués au domaine du véhicule électrique et du stockage d’énergie. » a souligné avec fierté Frederick Prigge, directeur de la recherche et du développement à l’IVI.
Dans le cadre du volet formation de sa mission de CCTT, l’IVI est très heureux d’avoir collaboré avec la Formation continue, services aux entreprises et International (FCSEI) du Cégep de Saint-Jérôme à la mise sur pied d’une Attestation d’études collégiales (AEC) en technologie des véhicules électriques. « La cohorte qui a débuté en février constitue une première en Amérique de Nord! Les entreprises du créneau peuvent compter sur nous pour leur fournir une main-d’œuvre qualifiée dans cette filière d’avenir » de dire Nadine Le Gal, directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme et membre du conseil d’administration de l’IVI.
Au chapitre des réalisations, l’IVI a conduit plusieurs projets majeurs durant la dernière année, lesquels auront très certainement des retombées économiques, sociales et environnementales pour le Québec : Autobus LION Plusieurs des ingénieurs de l’IVI ont travaillé avec l’équipe technique du E-Lion à optimiser la première série commerciale des autobus scolaires 100 % électriques. « Après avoir développé le prototype, il était important d’effectuer un bon transfert technologique vers l’entreprise. Nous serons toujours en soutien auprès d’Autobus LION, mais notre mission est d’aider l’entreprise à innover et être autonome » a mentionné François Adam. Téo Taxi Durant la phase pilote de 18 mois, l’IVI est responsable du volet scientifique du tout nouveau service de taxis électriques montréalais. Les taxis sont munis de systèmes d’acquisition de données. Chaque jour, une Tesla S, une Kia Soul ou une Nissan Leaf sont en essai sur un dynamomètre du laboratoire. La performance, la fiabilité et l’état de vieillissement des pack batteries dans des conditions extrêmes sont évalués en vue de fournir des données essentielles au déploiement d’un service de taxis électriques à grande échelle. Les véhicules électriques autonomes ARION Basé sur une approche collaborative entre l’industrie et le milieu de la recherche, ARION réunit 17 partenaires dotés d’expertises complémentaires dans le but de développer un savoir-faire pour le guidage automatisé de véhicules électriques hors route, principalement pour des applications agricoles, récréotouristiques et industrielles. Ce projet a un budget de 3,2 M$ sur cinq ans, dont 2,3 M$ proviennent du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), 680 k$ des partenaires privés et 220 k$ d’InnovÉÉ. Aéroport de Calgary En partenariat avec FPInnovations, Précicad, Kargo et Deutschman Design, l’IVI a développé un prototype de la navette électrique pour l’Aéroport de Calgary. Vingt navettes sont en production à l’usine d’Alma de Kargo et celles-ci circuleront dans le terminal international de l’aéroport dès le mois d’octobre prochain. LTS ePropulsion L'IVI a travaillé en étroite collaboration avec LTS à élargir son portfolio. En effet, LTS et la compagnie américaine Nordco ont développé conjointement le premier tracteur ferroviaire 100% électrique de grande capacité et elles ont fait appel à l'IVI pour les assister dans la réalisation du projet. Nordresa Sylvain Castonguay, auparavant directeur de l’innovation de l’IVI, a créé sa propre entreprise, Nordresa, avec l’objectif de commercialiser un véhicule de livraison. « Nous travaillons ensemble sur l’électrification d’un premier prototype pour le transport de colis en zone urbaine. Le Québec a besoin d’intégrateurs et nous sommes très heureux lorsqu’un entrepreneur ose se lancer dans la fabrication de véhicules électriques», a affirmé François Adam. Ainsi, l’IVI s’est déjà positionné comme une ressource stratégique et un catalyseur d’innovation qui, grâce à son vaste réseau de partenaires, possède tous les atouts pour assurer la réussite des projets qui lui sont confiés. « Je me réjouis de constater que l’IVI a dépassé ses objectifs et poursuit sa croissance avec brio. Car si le nombre de collaborations augmente, c’est signe que, de plus en plus d’organisations sont désireuses de mettre sur le marché des produits à la fois intelligents et non polluants. Cela ne peut être qu’une bonne nouvelle pour l’avenir » a conclu Yves Provencher, président du conseil d’administration de l’IVI. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
La compagnie Autobus Intersco vient tout juste de se munir d’un premier autobus 100% électrique pour transporter les écoliers de la Commission scolaire de Sorel-Tracy.
Muni de roues bleues et arborant un sigle des Autobus Lion, le véhicule eLion fait partie d’une flotte d’une dizaine d’autobus électriques actuellement en circulation au Québec.
Le président d’Autobus Intersco, Christian Joyal, a expliqué les motivations de la compagnie de diminuer son empreinte environnementale depuis plusieurs années. Après avoir entendu parler de ce type de véhicule, fabriqué entièrement dans une usine de Saint-Jérôme, il a décidé de faire le saut en se munissant d’un premier autobus, confie-t-il.
Apparus sur les routes du Québec au début janvier, les autobus scolaires électriques de la compagnie Lion sont sur le point de prendre leur place sur le marché. Le ministère des Transports annoncera bientôt comment les commissions scolaires pourront privilégier les transporteurs qui utilisent des véhicules électriques.
Située à Saint-Jérôme, Autobus Lion est, pour le moment, la seule entreprise en Amérique du Nord à avoir conçu un autobus scolaire 100 % électrique. «On est vraiment dans la phase de construction et de livraison, et ça va très bien. On en livre un ou deux par semaine, un peu partout au Québec», se réjouit le président Marc Bédard. De Saint-Georges, en Beauce, au Lac-Saint-Jean, en passant par le nord de Montréal, des autobus jaunes aux pare-chocs bleus commencent à rouler un peu partout. La compagnie en a même un en essai en Californie.
M. Bédard a attendu la politique d'électrification des transports du gouvernement du Québec, dévoilée cet automne, avant de commencer ses livraisons dans la province. Cette politique prévoit une enveloppe de 30 millions $ d'ici 2020 pour appuyer l'achat d'autobus scolaires électriques. Le gouvernement souhaite aussi réduire la compensation qu'il accorde pour l'utilisation du carburant diesel sur les parcours scolaires. Selon M. Bédard, une autre annonce gouvernementale, qui sera faite prochainement, permettra aux commissions scolaires de savoir comment elles pourront prendre le virage. «Cette annonce va permettre de faire un pas de plus», affirme M. Bédard, sans vouloir s'avancer davantage sur ce qu'elle contiendra. «Nous ferons une annonce en temps et lieu», s'est contenté de dire Mélissa Turgeon, l'attachée de presse du ministre des Transports Jacques Daoust. Autobus Lion, le constructeur d’autobus de Saint-Jérôme, livrera cet automne le premier exemplaire de l’eLion, son autobus scolaire entièrement électrique. Au printemps, l’entreprise a bénéficié d’une subvention de 2 millions du gouvernement du Québec pour la mise en service de six autobus, ainsi que d’un investissement du fonds de capital-croissance XPND Capital.
Ces rentrées financières permettent à Autobus Lion de finaliser la phase de démonstration de cet autobus disposant d’une autonomie de 120 kilomètres, aussi puissant que les autobus traditionnels à moteur diesel. Autobus Lion, de Saint-Jérôme, teste depuis plusieurs mois une version électrique de son populaire autobus scolaire à habitacle élargi. En apparence, l’eLion ne se distingue pas de sa version à moteur diesel, hormis un sympathique petit logo où la queue léonine se termine en fiche électrique. « Il n’y avait pas vraiment de latitude au départ parce qu’on voulait utiliser le même véhicule, le même châssis et le même fourgon », indique le président de l’entreprise, Marc Bédard. En conservant une architecture éprouvée, Autobus Lion réduisait les coûts et évitait de nouvelles procédures de certification. L’autobus électrique montre un nez proéminent « parce que c’est là qu’était placé le moteur thermique, alors que ce ne serait pas parfaitement nécessaire », reconnaît-il. Malgré l’absence de radiateur, ce nez présente une calandre conventionnelle, dont une partie s’ouvre pour donner accès à la prise de recharge. « Par contre, on a fait une demande au ministère des Transports pour identifier le véhicule avec des pare-chocs et peut-être des roues d’une autre couleur. » Avec un pare-chocs bleu ou vert plutôt que noir comme les normes l’exigent, les premiers intervenants sur le lieu d’un accident comprendraient immédiatement qu’il s’agit d’un véhicule électrique. Source: La Presse+ / Marc Tison Contribution: Simon-Pierre Rioux Le député de Beauce-Sud, M. Robert Dutil, le président d’Autobus Lion, M. Marc Bédard et Messieurs Pierre et Jean-François Breton ont annoncé aujourd’hui qu’Autobus Breton sera le premier opérateur en Beauce à opérer des autobus scolaires 100% électriques eLion issus du projet de démonstration annoncé le 27 février dernier. « Autobus Lion est fier de pouvoir compter Autobus Breton parmi ses partenaires pour la phase de démonstration » a déclaré Marc Bédard, président d’Autobus Lion. Les données recueillies sur différents circuits scolaires permettront de confirmer le potentiel commercial du eLion. « Autobus Breton est fier d’annoncer qu’il a déjà réservé 2 autobus scolaires 100% électriques eLion. Nous serons très fiers de confirmer notre réservation de véhicule après la période d’essais et la confirmation des conditions commerciales » déclare Pierre Breton, président d’Autobus Breton. Autobus Lion est le seul manufacturier d’autobus scolaires électriques de type C en Amérique du Nord. Puisque les véhicules sont fabriqués au Québec, ils ont été conçus afin de très bien performer dans des conditions météorologiques extrêmes. 25 MAI - AJOUT : Article de La Presse qui traite du sujet L’investissement vise à supporter la commercialisation du premier autobus scolaire entièrement électrique Autobus Lion, fabricant québécois d’autobus scolaires traditionnels et électriques, annonce aujourd’hui un investissement stratégique de la part de XPND Capital, un fonds québécois d’investissement privé en capital de croissance. Le produit de cet investissement permettra à Autobus Lion de finaliser la commercialisation de son autobus scolaire entièrement électrique « eLion », d’investir dans ses activités de fabrication et sera utilisé aux fins de fonds de roulement. Cet investissement fait suite à l’annonce récente du gouvernement du Québec de l’attribution d’une subvention de 2 millions de dollars à Autobus Lion pour la mise en service de six autobus eLion. Cette phase de démonstration et de validation des paramètres de fonctionnement est présentement en cours et sera la dernière étape nécessaire avant le déploiement de la stratégie de production commerciale de l’entreprise. Autobus Lion est le premier manufacturier en Amérique du Nord à fabriquer et à commercialiser un autobus scolaire entièrement électrique de type « C ». « L’électrification des transports est devenu un incontournable pour favoriser le développement durable de nos villes et un fer de lance pour le développement économique de notre province. Autobus Lion a développé un produit novateur qui met à profit l’expertise québécoise et qui a le potentiel de révolutionner l’industrie du transport collectif et privé à l’échelle internationale, » a dit Alexandre Taillefer, associé principal chez XPND Capital. « De plus, les routes scolaires sont idéales pour l’utilisation de véhicules électriques, car elles sont prévisibles, de courtes distances et le temps d’attente entre les courses facilite la recharge des batteries. » « Nous sommes heureux de cet investissement stratégique de la part d’Alexandre Taillefer et XPND Capital. En plus de bénéficier de leur expertise financière, nous pourrons rapidement mettre à profit leur compréhension des enjeux et du potentiel de l’électrification des transports. Nous avons maintenant un partenaire financier et stratégique qui nous permettra d’accélérer notre plan de commercialisation et de poursuive le développement de notre technologie, » a dit Marc Bédard, président et chef de la direction d’Autobus Lion. Propulsé par un moteur TM4 entièrement électrique développé par une filiale d’Hydro-Québec, l’autobus eLion est fabriqué à St-Jérôme et la quasi-totalité de ses 150 fournisseurs sont Québécois. L’autobus possède autant de puissance que les autobus traditionnels au diésel et offre une autonomie de 120 km. À propos de Autobus Lion: Fondée en 2008 par Marc Bédard et Camile Chartrand, Autobus Lion fabrique et commercialise des autobus scolaires et commerciaux en utilisant des matériaux et technologies d’assemblage novatrices. Les Autobus Lion sont vendus partout en Amérique du Nord et offrent la meilleure consommation de carburant de l’industrie. L’entreprise emploie plus de 40 personnes et possède une usine de fabrication et d’assemblage à St-Jérôme, Québec. À propos de XPND Capital : XPND Capital est une société de placement privé axée sur des investissements en capital- croissance dans des entreprises québécoises exceptionnelles. Sa mission est d’encourager l’émergence de la prochaine génération d’entreprises d’envergure au Québec, en prêtant main- forte aux entrepreneurs en phase de croissance et en contribuant du capital stratégique. www.xpnd.com Source : communiqué de Presse Contributeur : Martin Archambault [MAJ] - Extrait de l'entrevue d'Alexandre Taillefer sur l'investissement et ses perspectives d'avenir. C'est aujourd'hui à Laval que la 2e phase du projet d'autobus scolaire électrique était dévoilé par le Gouvernement du Québec, représenté par M. David Heurtel du ministère du Développement durable et par Mme Francine Charbonneau au nom du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles.
Ils ont confirmé l'attribution d'une subvention de 2 000 000 $ à l'entreprise Autobus Lion inc. pour la mise en service de six véhicules « E-Lion ». Le projet d'Autobus Lion consiste à mettre en service, pour une période de neuf mois, six véhicules qui circuleront sur différents circuits scolaires réguliers et dans les mêmes conditions d'exploitation que les véhicules habituels. Cette phase de démonstration permettra à Autobus Lion de récolter une multitude de données sur les paramètres de fonctionnement (autonomie, puissance, comportement routier), étape nécessaire et préliminaire à une production commerciale. « L'électrification des transports constitue une révolution technologique importante, plus que bienvenue pour le Québec. Grâce aux revenus du Fonds vert issus principalement du marché du carbone, le gouvernement est en mesure de soutenir les entreprises d'ici dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone. En plus de favoriser la relance et le développement durable de notre économie, des projets porteurs comme celui d'Autobus Lion nous permettent de lutter, ensemble, contre les changements climatiques afin d'assurer une bonne qualité de vie à nos enfants », a déclaré le ministre Heurtel. « Le projet « E-Lion » devrait avoir des retombées économiques importantes pour la région de Laval et pour le Québec, puisqu'une importante proportion des composantes du véhicule seront fabriquées ici, et que son potentiel d'exportation est très important. Plusieurs États américains ont d'ailleurs déjà signifié de l'intérêt pour cet autobus », a précisé la ministreFrancine Charbonneau. Avec l'aide de trois partenaires québécois, soit TM4, B3CG Interconnect et le Centre national du transport avancé (CNTA), Autobus Lion inc. a développé un système de motorisation électrique lui permettant d'atteindre une autonomie de plus de 100 km. Une recharge à mi-journée porte cette autonomie à plus de 200 km quotidiennement. Quant à l'aspect énergétique, l'autobus évitera la consommation de 8 250 l de diesel par an, soit la consommation moyenne d'un autobus traditionnel. Enfin, Autobus Lion inc. estime que le potentiel de marché devrait augmenter progressivement pour atteindre plusieurs centaines de véhicules électriques par année. « L'électrification des transports présente des avantages incontestables sur les plans de l'efficacité énergétique et du développement économique, et ce, en sus des bénéfices en termes de qualité de l'air et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Rappelons que chaque dollar qui sera dépensé en hydroélectricité pour faire le plein est un dollar qui restera au Québec, plutôt que d'être versé à des producteurs de pétrole étrangers. C'est pourquoi notre gouvernement est heureux de soutenir Autobus Lion et ses partenaires. Investir dans l'électrification des transports, c'est investir dans l'avenir, notre avenir, celui de nos enfants et de nos entreprises », a mentionné le ministre Arcand. Ce projet s'inscrit dans le cadre du Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques et est financé par le Fonds vert du Gouvernement du Québec Source: Gouvernement du Québec Le gouvernement du Québec vient d'injecter 2 millions de dollars dans un projet-pilote de bus électriques en milieu scolaire.
On parle déjà de faire du Québec un précurseur mondial dans le domaine. " C'est vraiment l'application parfaite [du transport électrique] parce que tous les trajets sont connus à l'avance au 100 mètres près ", explique Marc-André Pagé de la compagnie Autobus Lion, qui développe des autobus scolaires électriques, à Saint-Jérôme. " Le véhicule fait beaucoup d'arrêts qui permettent de régénérer la batterie. " Les véhicules conçus par Autobus Lion ont une autonomie d'au moins 90 km, mais la grande majorité des bus scolaires circulent sur des trajets de 65 km et moins, précise le porte-parole. La compagnie de 50 employés vient de recevoir 2 millions pour la phase de " précommercialisation " du produit. Un prototype a déjà été testé à Laval, mais on veut en concevoir au moins six autres pour tester le produit aux quatre coins du Québec. On parle de la région de Québec, de la Beauce, du Saguenay-Lac-Saint-Jean, des Laurentides et peut-être de l'Abitibi. " On veut voir si le produit est fiable et efficace ", explique le porte-parole du ministère des Ressources naturelles qui pilote le dossier, Nicolas Bégin. " Il s'agit de le tester en milieu rural, urbain, dans de forts dénivelés... Bref, un peu partout. Ils vont recueillir des données pour voir s'il vieillit bien, s'il réagit bien au froid. [...] Ce projet-là, ce serait une première en Amérique du Nord. " En apparence, les bus construits par Lion ressemblent beaucoup aux bons vieux autobus jaunes qui décorent le paysage québécois depuis des décennies. Mais au lieu de rouler au diesel, ils se rechargent sur une borne électrique. Selon M. Pagé, ils ne seraient toutefois pas dépendants du réseau public de bornes (qui demeure limité) puisque les bus pourront se recharger tout simplement au garage des opérateurs. " Étant donné qu'ils circulent deux, trois heures le matin et la même chose en fin de journée, ils ont amplement de temps entre les deux pour se recharger. " » » » » Cliquer "READ MORE" pour continuer la lecture de l'article » » » » » » Des écoliers de la Commission scolaire de Laval vont bientôt se rendre en classe à bord d'un autobus scolaire entièrement électrique. Autobus Lion teste le véhicule depuis déjà plusieurs mois. Comme la période de rodage se termine, l'entreprise de Saint-Jérôme lancera la production sous peu.
« On commence à la fin de l'été prochain. Nous allons produire plusieurs autres véhicules dans les prochains mois. Nous allons pouvoir compléter les tests », explique Marc Bédard, président d'Autobus Lion. Il est le premier manufacturier nord-américain à produire un autobus scolaire de 70 places entièrement électrique. « C'est un véhicule 100 % québécois, 100 % électrique », lance fièrement Marc Bédard. Le moteur a été développé par tm4, une filiale d'Hydro-Québec. La quasi-totalité des 150 fournisseurs sont des Québécois. « C'est une belle réalisation québécoise ». « On met le véhicule sous tension. On ne l'entend pas, mais le véhicule est en marche », explique le directeur marketing de l'entreprise, Marc-André Pagé, qui est derrière le volant. De 0 à 30 km/h, l'autobus a la même signature sonore que le métro de Montréal. L'autobus est tellement silencieux qu'il posait au départ certains problèmes de sécurité. « On lui a fait émettre un bruit, car il est trop silencieux et on pensait qu'il pouvait y avoir un danger. C'est un poids lourd qui émet un bruit jusqu'à 30 km/h, pour que les enfants sur la rue puissent l'entendre comme il faut. » — Marc-André Pagé, directeur marketing de l'entreprise L'autonomie de la batterie permet à l'autobus de parcourir jusqu'à 120 kilomètres avec une seule charge. « La majorité des routes scolaires ont moins de 60 kilomètres et on a le temps de recharger entre les routes », précise Marc Bédard. Moins cher en carburant L'autobus électrique coûte plus de 200 000 $, soit plus de deux fois le prix d'un autobus au diesel. Le président de l'entreprise affirme que les économies de carburant et d'entretien sont considérables. « C'est un véhicule qui coûte 15 000 $ de moins à opérer qu'un véhicule diesel », dit-il. Le président d'Autobus Lion estime qu'il existe une demande pour ce type de véhicule, notamment aux États-Unis. « On commence à vendre en Californie dans quelques mois. Il n'y a pas une semaine qui passe sans que l'on reçoive un appel de la Californie. La Californie attend notre véhicule à bras ouverts. » Source: Radio-Canada B3CG Interconnect Inc., un important fabricant d'assemblages de harnais et de composants électromécaniques, a conclu un partenariat avec EnerDel Inc., un important fournisseur de batteries lithium-ion de pointe, afin de développer et de fabriquer des batteries de traction pour le manufacturier québécois Autobus Lion Inc. Le gouvernement du Québec a récemment décerné à Autobus Lion le mandat pour développer un autobus scolaire tout-électrique. Ce projet, qui fait partie de la stratégie d'électrification des transports promu par le gouvernement du Québec, est considéré une étape importante pour que le Québec devienne un chef de file mondial dans l'électrification des transports. Conformément à la stratégie du gouvernement, plus de 10 000 véhicules tout -électriques sont destinés à être introduits sur les routes du Québec d'ici 2017. Le marché du transport scolaire tout-électrique au Canada est estimé à plus de 250 autobus par an. Chaque véhicule de 72 places proposera des matériaux composites et un groupe motopropulseur électrique de pointe équipé de plus de 100 kWh de batteries lithium-ion. Le système permettra une autonomie prévue de plus de 90 kilomètres, suffisante pour les déplacements d'une ligne de bus scolaire typique. Les principaux composants de la batterie, y compris les plus récents modules de piles haute densité Moxie+ de EnerDel et Secure+ Battery Management System, seront construits par EnerDel dans l'Indiana, États-Unis. La batterie et le faisceau de câblage d'assemblage final sera complété par B3CG au Québec. « Le gouvernement du Québec a créé un programme exceptionnel pour développer et électrifier les transports en commun . Nous sommes heureux de faire partie de cette révolution technique et économique " , a déclaré David Roberts , CEO EnerDel . «La participation à ce programme national ne serait pas possible sans un partenariat solide avec B3CG . Notre soumission gagnante met en évidence un certain nombre de projets que nous avons récemment livrés à des clients au Canada » . «La collaboration avec EnerDel nous donne accès à une technologie de batterie fiable et sûre, et nous permet d'entrer dans l'industrie de la batterie », a déclaré Stefan Baumans , président et chef de B3CG . " Nous avons consacré d'importants efforts afin de sélectionner le bon fournisseur parmi les principaux acteurs du marché lithium-ion . La gamme de produits de EnerDel satisfaits nos besoins pour une excellente qualité et un produit sécuritaire . Leur approche de rechange unique permet à nos clients de profiter d'un fonctionnement en toute fiabilité et de réduire le coût total de possession " . Les premiers éléments du prototype de système de batterie ont été livrés et sont en cours de préparation pour l'intégration des systèmes et l'essai du véhicule. Le début de la production en série , et les premiers véhicules introduits à un service régulier , est prévu en 2015 . |