Voici 18 courts textes écrits par Daniel Jasmin suite à l'achat de sa toute première voiture électrique, une Spark EV.
0 Commentaires
Depuis l'arrivée de la «Leaf» en 2011, l’idée de posséder une voiture 100% électrique me titillait. Un : j’aime les voitures. Deux : j’aime l’idée de rouler sans consommer d’essence. Trois : je veux faire ma part dans la réduction des gaz à effet de serre. Mais ça coûte cher une voiture électrique ! Et ce n'est pas tout le monde qui dit que c'est un bon choix. Certains suggèrent encore d'attendre. Bref, ça me tentait, mais ça m’inquiétait aussi. Le jour où ma Versa a été prise dans un carambolage et a été déclarée perte totale, je me suis dit: pourrais-je la remplacer par une voiture électrique ? Est-il possible d'en acheter une de seconde main pour pas trop cher ? C’est là que j’ai commencé à regarder les voitures électriques d’occasion sur internet. Pour le plaisir. Et qu’est-ce que je découvre ? Que le gouvernement du Québec offre une subvention de 4 000$ à l’achat d’une voiture électrique usagée en provenance de l’extérieur du Québec. Intéressant ! Je poursuis mes recherches et je découvre qu’on peut acheter des Chevrolet Spark 100% électrique de Californie (le modèle d’avant la Bolt), âgées de trois ans, 130 kilomètres d'autonomie, pour environ 17 000$. Cool ! Deux jours après, j’en essaie une chez un concessionnaire Chevrolet qui en importe. C’est le coup de foudre! Mignonne, puissante, amusante à conduire. Garantie 3 ans par le constructeur. Ma décision est prise : je m’achète une voiture électrique ! Mais celle que je voulais était en transit entre la Californie et le Québec. J’ai mis un dépôt de 1000$ et attendu trois semaines avant de pouvoir aller la chercher. Ça m’a paru une éternité ! C’est quoi cette voiture au juste ? Fabriquée de 2014 à 2016, la Spark EV est la première GM 100% électrique (si on oublie le prototype EV1). Précurseur de la Bolt, elle a été conçue tout de suite après la Chevrolet Volt (qui est une électrique aussi, mais avec une génératrice à essence). Pourquoi ? En partie pour répondre aux lois «zéro émission» californiennes. On a pris la plus petite Chevrolet à essence commercialisée en Amérique du Nord et on lui a greffé les éléments électriques de la Volt, mais sans la génératrice à essence. Résultat ? Une voiture fiable étant donné que la technologie de la Volt a fait ses preuves et une voiture très rapide étant donné que le groupe propulseur a été conçu pour un véhicule beaucoup plus gros. Environ 7000 Spark EV ont été louées en Californie et en Oregon à très bon prix grâce aux subventions. À leur retour de location cependant, peu de gens les ont achetées, préférant se tourner vers la Bolt avec ses 383 km d’autonomie. Beaucoup de Spark EV se sont donc retrouvées sur le marché de l’occasion et plus de 400 ont été importées au Québec jusqu’à maintenant. Avec la subvention du gouvernement du Québec, elles se vendent entre 17,000$ et 18,000$, tout compris ! Le jour où j'ai été chercher ma Spark EV chez Lussier Chevrolet à St-Hyacinthe.
Après trois semaines d'attente, j'ai enfin a été cherché ma Spark électrique. Lussier Chevrolet l'avait si bien cirée et nettoyée qu'elle avait l'air d'une neuve ! Faut dire qu'il n'y a pas d'hiver en Californie. Quoi dire de mes premières journées ? Je vous dirais que lorsqu'on s'achète une voiture électrique, la première chose qui nous étonne, c’est l’absence de bruit. Ça, c’est vraiment fascinant. Surtout lorsqu’on roule lentement, c’est carrément magique ! Ensuite, à mesure qu’on se familiarise avec la voiture et qu’on ose appuyer davantage sur l’accélérateur, une surprise nous attend avec la Spark : la puissance du moteur. Wow ! Ça décolle en titi ! Seul un léger sifflement est perceptible. On se croirait dans un vaisseau spatial ! Et puis, il y a le côté «zen» de la voiture électrique. Je m’explique. Dans une voiture à essence, lorsqu’on appuie fortement sur l’accélérateur (pour dépasser par exemple), le moteur rétrograde, rugit fortement et ça peut être énervant. En électrique, rien de tout cela arrive. On accélère comme sur un nuage. C’est d'une douceur incroyable. Ensuite, l’autre surprise provient du tableau de bord. On ne regarde plus une jauge à essence, mais le pourcentage d’une batterie ! Et juste à côté le nombre approximatif de kilomètres restants. Voilà l’information qui inquiète tout le monde et je n’ai pas fait exception à la règle. On voit les kilomètres descendre... Vais-je avoir assez d’autonomie pour me rendre chez moi ou à la prochaine borne de recharge rapide ? Que vais-je faire si je manque d'électricité ? Finalement, c’est assez facile à gérer. Un truc que j’ai trouvé a été d’utiliser Google Map et sa fonction «itinéraire». On peut ainsi connaitre rapidement le nombre de kilomètres exacts entre notre domicile et les endroits où l'on a l'habitude d'aller. En faisant cela, on peut savoir exactement quelle est la limite d'autonomie de sa voiture. Ma Spark ne possède pas une grande autonomie (130 kilomètres), mais c'est amplement suffisant pour moi. J'habite le village de Val-David et je rayonne entre Sainte-Agathe au nord et Saint-Sauveur au sud. Et puis, si je veux aller plus loin, à Montréal par exemple, je n'ai qu'à utiliser les bornes de recharge rapide. Il y en a un grand nombre en bordure de la 15 et de la 117. Je reste généralement une dizaine de minutes, pas davantage. Ma batterie étant petite (20 kWh), elle se recharge très rapidement. D'autres différences ? En fait, la chose la plus étonnante qu’on découvre après quelques jours au volant d’un véhicule électrique, c’est que ça se conduit exactement comme un véhicule à essence ! Ma femme apprenant le fonctionnement d'une borne rapide le jour de l'achat.
Je suis très content de mon achat. On dirait que j’ai retrouvé le plaisir de conduire ! Avant, j’étais porté à me dire : est-ce que ça vaut la peine de brûler 4, 6, 8 litres d’essence pour aller voir tel ami ou visiter tel endroit ? Je vais polluer, je vais produire des gaz à effet de serre.
Aujourd’hui, j’y vais sans la moindre culpabilité et le sourire au bec ! Et en plus, j’économise! Avant, pour faire 100 kilomètres, ça me coûtait environ 10$. Aujourd’hui, c’est à peine 2$ ! C’est cinq fois moins cher ! C’est comme si le litre d’essence passait de 1,30$ à 26 sous ! Pensez-y, je ne pollue pratiquement pas, j’économise de l’argent et, en plus, rouler dans une voiture électrique est vraiment amusant. Quoi demander de plus ? Et ce n'est pas tout ! Avant de posséder un VÉ (véhicule électrique), je pensais qu’avec ce type de voitures, il fallait toujours conduire doucement afin d’obtenir le plus d’autonomie possible. Accélérer lentement, ne pas trop mettre de climatisation ou de chauffage, se tenir dans la voie de droite sur l’autoroute. C’est complètement faux! Ou du moins ça arrive très rarement. Voici une situation où ça arrive. Votre tableau de bord vous indique qu’il vous reste 30 kilomètres d’autonomie et la prochaine borne de recharge rapide (ou votre domicile) est dans 27 kilomètres. Là, c’est sûr, il faut faire très attention et rouler en pépère ! Mais, 19 fois sur 20, je suis à 30 kilomètres de chez moi et j’ai 50, 60, 70 kilomètres d’autonomie! Je peux donc rouler comme je veux, accélérer à mon goût, chauffer au max, climatiser au max. Et lorsque j’arrive chez moi, je branche ma voiture et le lendemain matin, pour presque rien, je retrouve mon 100% d’autonomie. C’est ça qu’il ne faut pas oublier avec un véhicule électrique: on retrouve chaque matin son 100% d'autonomie. C’est comme si quelqu’un venait faire le plein chez vous durant la nuit ! N’est-ce pas merveilleux ? À l’âge que j’ai (61 ans), j’en ai eu des bagnoles dans ma vie, une bonne douzaine certain. Hé bien, croyez-le ou non, je n’ai jamais autant aimé une auto que cette petite Spark électrique !
Est-ce un début précoce de sénilité? (Rires!) J'en doute, car à lire les commentaires des propriétaires de VÉs sur Facebook (toutes marques confondues), je ne semble pas être le seul à être atteint par cette maladie ! Faut dire que j’ai toujours aimé les voitures et encore plus les petites voitures. Dans ma jeunesse, j’ai été un des premiers à posséder une Civic quand Honda a commencé à vendre des voitures au Québec. J’ai aussi possédé une Mini-Austin, une Renault 5. Par la suite, quand je suis devenu papa de deux garçons, j’ai été obligé de posséder de plus grosses voitures. Mais maintenant qu’ils sont partis de la maison, je peux à nouveau avoir une petite bagnole comme voiture principale. Pourquoi je l’aime autant ? Pas besoin de chercher bien loin, c’est parce qu’elle est électrique ! Pour tout vous dire, je me doutais bien que j’allais aimer ça, mais jamais à ce point. Rouler dans une voiture électrique est pour moi un plaisir sans cesse renouvelé. Le son spécial lorsqu’elle accélère, le fait de la «remplir» avec de l’électricité, le fait de rouler pour presque rien, le fait de n’avoir pratiquement plus d’entretien à faire, tout cela me fait vraiment adorer cette voiture. Quand j’étais plus jeune, je m’étais dit qu’à la retraite j’allais me faire plaisir en m’achetant un petit «sports car» d’occasion, genre Fiat Spider ou Mazda MX5. Eh bien, croyez-le ou non, on m’offrirait l’une de ces voitures contre ma Spark EV et je dirais «non merci» ! Je ne sais pas combien de temps cet engouement va durer. J’ai l’impression que ça ne finira jamais! Dans les groupes de voitures électriques sur Facebook, je remarque que de nombreux conducteurs s’amusent à essayer de faire le plus de kilomètres possible sur une seule charge. Chaque recharge devient pour eux la possibilité d’établir un nouveau record.
C'est quoi cette idée ? Moi je suis au contraire toujours un peu en dessous de la moyenne d'autonomie de ma voiture et je m’en fous. Quand je roule avec ma Spark EV, un des plaisirs est justement d’accélérer promptement, en silence et en douceur, comme si j’étais à bord d’un vaisseau spatial. J'adore aussi monter rapidement à la vitesse permise entre deux «stop», puis me laisser ralentir en «regénération» sans toucher aux freins. Et je repars! ZZZZZZZZ ! Les «stop» deviennent un jeu ! Il va de soi que pour faire des records d’autonomie, il faut conduire en pépère, effleurer à peine l’accélérateur. Ça doit être un peu «plate» de conduire ainsi, non ? Si profiter du couple généreux des voitures électriques créait de la pollution ou gaspillait de l’énergie ou coûtait cher à notre portefeuille, je comprendrais. Mais les véhicules 100% électrique ne polluent pas, l’électricité ne coûte pas cher et Hydro Québec gère des surplus ! Alors allez les actuels et futurs propriétaires de VÉs, laissez-vous aller de temps en temps! C’est tellement amusant de rouler électrique. Tout en respectant la limite de vitesse, bien entendu ! Depuis que je possède un véhicule électrique et que je discute avec des gens comme moi lors de mes arrêts aux bornes de recharge rapides, je m’aperçois que les motivations poussant les gens à se procurer un VÉ sont très variées et n’ont parfois rien à voir avec l’environnement.
Voici les cinq groupes de conducteurs que je rencontre le plus fréquemment. 1- LES FOUS DE LA TECHNO. Ces derniers s’intéressent d’abord et avant tout aux véhicules électriques pour la technologie qu’on y retrouve. Ce n’est pas l’absence d’émission polluante qui les allume, mais tous les gadgets électroniques embarqués à bord. Avec eux, on parle ampères, joules et kilowatt/heure. 2- LES «TRIPEUX» DE PERFORMANCE. Plus souvent des hommes, ils s’intéressent aux voitures électriques principalement à cause des accélérations et des performances que ces dernières procurent. Peu importe le modèle qu’ils conduisent, leurs sujets de conversations tournent invariablement autour de la marque Tesla! 3- LES SÉRAPHIN POUDRIER. Eux achètent des voitures électriques pour une seule et unique raison: ne plus payer d’essence. Ce qui les motive n’est pas de sauver la planète, mais de sauver de l’argent! Avec eux, on discute «money». 4- LES AMOUREUX DES VOITURES. Là, on entre dans la catégorie des passionnés. Ces gens-là ont toujours aimé le monde des voitures. Un jour, ils découvrent la voiture électrique et bang!, c’est le coup de foudre. Depuis, ils ne parlent que de ça. Leur intensité à la borne est telle qu’on oublie parfois de se débrancher! 5- LES INQUIETS POUR LA PLANÈTE. Et enfin, on arrive à la dernière catégorie, les gens qui achètent des voitures électriques pour la raison la plus louable: réduire leur empreinte environnementale. Avec eux, on parle souvent de végétarisme, de surconsommation, de surembalage et d’obsolescence programmée! Moi qui écris ces lignes et qui possède une voiture électrique depuis un an, je vous dirais que je suis dans plusieurs catégories à la fois. Je suis préoccupé par l’environnement tout en aimant bien les accélérations de mon véhicule. Et j’ai un petit côté gratteux qui fait que j’adore ne plus payer d’essence! Même si c’est l’essai d’une Chevrolet Volt (une hybride enfichable) qui m’a motivé à m’acheter une voiture 100% électrique, il y a un côté en moi qui n’aime pas les hybrides rechargeables.
Première raison: je n’aime pas que ce ne soit pas une authentique voiture électrique. Il y a encore un réservoir à essence, des bougies, des pistons, un pot d’échappement et tout le tralala. Moi je n’ai qu’une batterie et un moteur électrique. C’est comme plus cool. C’est aussi une sorte de défi: réussir à aller où je veux sans consommer une seule goutte d’essence. Ensuite, je trouve qu’installer deux technologies dans un même véhicule, ça fait beaucoup de pièces qui peuvent flancher. Et puis j’aime l’idée de posséder une voiture qui rompt avec l’ancienne technologie, une voiture qui ne rejette aucune fumée et qui demande très peu d’entretien. Mais, à l’inverse, quand le rationnel prend le dessus, je me dis que cette technologie est peut-être le meilleur des deux mondes pour les gens en général. Avec une hybride rechargeable, on roule à l’électricité la plupart du temps, mais lorsqu’on décide d’aller loin, la génératrice prend la relève. Fini la crainte de la panne sèche ou qu’une borne de recharge rapide (BRCC) soit en panne ou prise. Et puis, ne serait-il pas plus réaliste et plus écologique que dans 10 ans, la majorité des Québécois se retrouvent avec de petites batteries dans leur véhicule + une génératrice à essence, plutôt que d’avoir sur nos routes des VÉs à grande autonomie possédant d’énormes batteries, mais utilisées à fond que quelques fois par année ? Je vous avoue que je suis tiraillé là-dessus. Je crois que j’aime les deux finalement ! À vous de choisir en fonction de vos besoins. Chose certaine, si vous faites régulièrement de longues distances et que votre temps est précieux, l’hybride enfichable et sans doute une option intelligente. Je peux comprendre que lorsqu’on a qu’un seul véhicule, on peut être un peu hésitant à s’acheter une voiture 100% électrique.
Je trouve d’ailleurs qu’un modèle comme la Chevrolet Volt est génial pour s’initier en douceur à l’électromobilité. Car tant que la génératrice n’est pas en fonction, cette voiture se comporte exactement comme un véhicule 100% électrique. Cependant, si vous possédez deux voitures, là vous n’avez pas d’excuses de ne pas en vendre une et de vous acheter un véhicule 100% électrique. Vous trouvez ça cher ? Achetez-vous comme moi une voiture de seconde main de la Californie. Vous bénéficierez du même coup d’une subvention de 4,000$ du gouvernement ! Je ne sais pas si c’est parce que je possède une Spark, mais je trouve que cette dernière est idéale comme deuxième voiture. Vous allez me dire qu’il y aussi d'autres modèles qui sont admissibles à la subvention. En effet, allez voir sur le site pour connaître tous les modèles d'occasion admissibles : http://www.vehiculeselectriques.gouv.qc.ca/particuliers/projet-pilote-occasion.asp Prenez le temps d'aller voir ce site! Ces véhicules sont garantis trois ans, ils sont fiables (car toutes les voitures électriques sont réputées plus fiables que les voitures à essences) et elles sont beaucoup moins chères. Vendez une de vos deux voitures à essence, achetez une Spark EV de Californie et non seulement elle va se payer pratiquement toute seule (en n'achetant plus d’essence), mais vous allez également faire une bonne action pour la planète. Et, en plus, je vous jure que vous allez tomber en amour avec la conduite électrique. Vous ne prendrez pratiquement plus jamais votre seconde voiture ! Nous, les propriétaires de VÉs, on le sait, car nous sommes tous passés par là ! Quand j’étais jeune, à l’époque où je vivais dans mon premier appartement, j’adorais faire de la moto. Que ce soit pour aller à la pharmacie ou visiter un ami à l’autre bout de la ville, je préférais toujours prendre ma moto plutôt que ma voiture.
Ce n’était certes pas aussi simple et confortable qu’en voiture — il y avait le vent, parfois la pluie, le danger — qu’importe, je préférais ma moto. J’ai roulé en moto jusqu’au début de la quarantaine. Ensuite j’ai abandonné la moto, car j'ai commencé à souffrir de maux de dos. Je vous raconte tout cela pour vous dire que de rouler en VÉ (véhicule électrique) me fait un peu penser au «feeling» d’être motocycliste. Il y a de petits inconvénients, mais ça vaut tellement la peine ! Avec ma Spark électrique, n’importe quelle balade m’amuse, n’importe quelle commission devient un jeu. Même aller voir ma belle-mère au CHSLD de Saint-Adèle me fait plaisir ! J’essaie de m'analyser et je me demande si la sensation d’avancer à l’électricité ne me rappelle pas les jouets de mon enfance ! C'est vrai, car lorsque j’étais enfant, tout mon univers fonctionnait à l’électricité : mon vaisseau spatial, mon sous-marin à batterie, mon train électrique, ma piste de course. Est-ce à cause de cela ? Peut-être ! Je me rappelle qu'en 2003, lorsque j’ai appris qu’un nouveau modèle de voiture, la Toyota Prius, pouvait faire presque deux kilomètres en tout électrique, je trouvais cela fantastique. J’enviais les gens qui avaient les moyens de se payer une telle voiture. Imaginez comment je me sens aujourd’hui en possédant une voiture pouvant faire 130 kilomètres uniquement à l’électricité ? Je capote ! (Rires!) |
AuteurDaniel Jasmin ArchivesCatégories |