En fournissant un couple instantané aux quatre roues, vous pouvez conduire normalement dans toutes les conditions selon Nissan, tout en vous sentant comme si vous étiez dans une voiture de sport.
Le passage aux véhicules entièrement électriques permet aux constructeurs automobiles d'expérimenter de nouvelles technologies. La dernière innovation de Nissan est un système de commande à deux moteurs à traction intégrale que la société japonaise appelle e-4ORCE.
Nissan affirme qu'en ajoutant le système e-4ORCE à un véhicule électrique, vous profiterez d'une expérience de conduite "comparable à de nombreuses voitures de sport haut de gamme". Selon Takao Asami, vice-président directeur de la recherche et de l'ingénierie avancée de Nissan, "la technologie de commande intégrale bimoteur e-4ORCE offre une maniabilité et une stabilité précises, ce qui donne aux conducteurs une plus grande confiance et encore plus d'excitation que jamais. La technologie permet d'excellentes performances en virage et une excellente traction sur les surfaces glissantes et une conduite confortable pour tous les passagers. " En plus d'offrir une expérience de conduite améliorée, Nissan utilise le freinage régénératif des moteurs avant et arrière pour minimiser le tangage du véhicule. Le même système permet une conduite plus douce sur les surfaces routières accidentées et moins de bousculade dans la circulation urbaine dense. Cependant nous pourrons valider ces affirmations seulement quand le concept e-4ORCE sera mis en fonction sur des voitures que nous pourrons acheter. Pour l'instant, la voiture Concept Ariya qui est exhibée dans le stand de Nissan au CES de Las Vegas dispose de la technologie e-4ORCE, et un prototype mis à la disposition des visiteurs permet de tester ce nouveau concept. Le système e-4ORCE semble offrir une technologie prometteuse qui pourrait ou devrait être standardisée sur tous les véhicules électriques. PC Reviews
Contribution: André H. Martel
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Les régions manufacturières du monde qui survivront et prospèreront durant la prochaine décennie seront celles qui adopteront les nouvelles technologies.
L’ensemble de l’industrie automobile mondiale aura besoin de moins d'employés à l'avenir. Les dizaines de milliers d'emplois supprimés en 2019 pour de nombreuses raisons confirment cette tendance. La ceinture de rouille de l'Ohio est en train de devenir un exemple brillant de la façon dont les véhicules électriques pourront sauver et non le détruire des emplois dans l'industrie automobile aux États-Unis.
"Pendant longtemps dans notre communauté, nous avons tenté de bâtir notre futur sur des concepts dépassés ou en déclin", a déclaré le représentant américain Tim Ryan, à propos de la région du nord-est de l'Ohio qu'il représente. "Mais, nous commençons à aller dans la bonne direction", a-t-il déclaré. Selon Bloomberg, l'industrie automobile mondiale pourrait perdre environ 80 000 emplois en passant aux véhicules électriques . L'Ohio comprend ce que signifie une base industrielle en déclin pour ses résidents. Il n’est donc pas question de subir le changement sans réagir. Lorsqu'il se présentait à la présidence, Ryan avait affirmé : « Ne me dites pas que nous ne pouvons pas affronter le déclin de l'industrie des combustibles fossiles. Si nous ne faisons rien, nous ne nous retrouverons devant rien. Que penser d’une industrie qui sciemment, pour des milliards de dollars de profits à court terme, accepte de détruire cette planète? Nous devons inventer les moyens pour sortir de cette situation. Et si nous attendons 2040 pour interdire les véhicules à essence, nous sommes foutus. » S'il était encore dans la course, Ryan serait l'un des plus grands supporters des véhicules électriques. Des signes que l'Ohio va dans la bonne direction! Début décembre, GM a annoncé un nouveau partenariat avec LG Chem pour construire sa propre Gigafactory pour monter ses batteries. L'usine créera 30 GWh de capacité annuelle à Lordstown, Ohio, dans son usine récemment fermée où elle avait construit des voitures à combustion interne pendant un demi-siècle. GM a également vendu une usine à Lordstown Motors, une start-up VÉ affiliée à Workhorse, une société spécialisée pour camions et de fourgonnettes électriques qui a démarré ses activités sous le nom d'AMP Electric Motors en 2007. Lordstown prévoit embaucher plus de 1 100 personnes et de développer rapidement son projet.
Le maire de Lordstown, Arno Hill, a déclaré à Fox News: « Nous espérons que c'est le début d'un grand centre d'électrification de camions dans le nord-est de l'Ohio. Les gens disent que le monde change. Si vous ne suivez pas ce changement, vous allez dépérir et mourir. Nous regardons donc vers l'avenir et faisons ce qui est le mieux pour Lordstown et nos résidents. »
Un laboratoire de test de batterie EV et un programme à l'Université d'État de Youngstown pour former des étudiants à l'industrie de la voiture électrique a été inauguré à proximité, la ville de Youngstown. «Nous voulons prendre notre avenir en main. Une occasion comme celle-ci profite vraiment à nos forces régionales », a déclaré Mike Hripko, vice-président adjoint de l'Université pour le développement économique et les relations gouvernementales. Pendant ce temps, il y a deux semaines à Columbus, la capitale de l'État, des représentants de l'État se sont réunis pour annoncer leur intention faciliter l'adoption des véhicules électriques dans l'Ohio . Ils ont présenté un projet de loi bipartite pour offrir un crédit de taxe de vente annuel de 500 $ pour l'achat d'un véhicule électrique pour un usage personnel; un crédit de taxe de vente annuel de 1 000 $ pour chacune des 10 premiers véhicules électriques pour des fins commerciales; et un crédit de taxe de vente de 1 500 $ pour la construction de bornes de recharge. Le sénateur Michael Rulli de Salem a déclaré qu'il souhaitait que l'Ohio soit parmi les trois premiers États du pays pour l'adoption de véhicules électriques. Une part croissante de ces véhicules sera soit développée ou fabriquée sur le sol de l'Ohio. On a mis trop souvent le blâme sur les véhicules électriques pour justifier des licenciements récents de haut niveau chez Audi, Daimler, Ford, GM et Nissan. En d'autres termes, on se sert des véhicules électriques comme boucs émissaires, plutôt que de blâmer les dirigeants automobiles qui ont manqué de vision. Malheureusement, les victimes de la myopie anti VÉ sont des travailleurs ainsi que tous ceux qui continuent de respirer l’air de plus en plus pollué. Il faut être proactif, comme les dirigeants du nord-est de l'Ohio. Les autres régions qui souffrent de cette situation peuvent rester assis et souffrir face à ce tsunami, ou ils peuvent apprendre de Lordstown. electrek
Cliquer ici pour modifier.
Chevrolet Bolt EV 2020, Dismal Nitch, Washington
Malgré un fort soutien pour l'extension et l'expansion du crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques, l'effort semble avoir frappé un mur à Washington, en particulier au bureau ovale .
La proposition, qui en novembre avait un soutien bipartite au Sénat, a été exclue lundi d'un énorme projet de loi de dépenses fédérales de 1,4 milliard de dollars qui doit être adopté ce mois-ci en raison de ce que le sénateur du Michigan Debbie Stabenow a décrit comme une "résistance extrême" de la Maison Blanche , selon Bloomberg .
Cette proposition aurait étendu le plafond actuel de 200,000 ventes éligibles pour véhicules hybrides rechargeables ou véhicules tout électriques à 600,000, tout en réduisant le crédit maximum de 7500 $ à 7000 $ restructurant ainsi le crédit d'impôt pour les véhicules à pile à combustible. Il y avait de nombreux partisans pour la proposition, y compris l'industrie automobile, le secteur des services publics et bien sûr les groupes environnementaux. Les deux constructeurs automobiles les plus touchés par le crédit d'impôt pour véhicules électriques, sont les deux qui ont vendu beaucoup plus de véhicules rechargeables: Tesla et General Motors. GM est probablement le plus touché par le retrait de l'extension de crédit imposé par la Maison Blanche, car le seul véhicule électrique qu'il vend actuellement en Amérique est un véhicule abordable, le Chevrolet Bolt EV produit aux États-Unis , pour lequel l’absence du crédit de 7 500 $ est un obstacle majeur à sa viabilité. Le montant du crédit pouvant être réclamé par ceux qui prennent livraison de véhicules Tesla est tombé à 1 875 $ en juillet 2019, et il disparaîtra complètement après le 31 décembre 2019. Le montant du crédit de GM est tombé à 1 875 $ en octobre, et il disparaitra complètement après mars 2020. Les deux constructeurs automobiles ont déjà atteint le plafond de 200,000 livraisons de véhicules rechargeables éligibles. Actuellement, dès qu'un constructeur automobile a atteint ce plafond, après le semestre suivant, les crédits commencent progressivement diminuer à 3 750 $ pour six mois, puis à 1 875 $ pour les derniers six mois. Ceux qui achètent des véhicules électriques auprès d'autres constructeurs automobiles pourront continuer à réclamer les crédits en vertu de la règle existante jusqu'à ce que les sociétés atteignent également le plafond. Au mois de juin 2019, Nissan, Ford et Toyota avaient dépassé la barre des 100, 000 véhicules, à mi-chemin du nombre de véhicules subventionnables. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La province se positionne dans le marché nord-américain du recyclage de batteries de véhicules électriques, se réjouit Daniel Breton de l'AVÉQ.
Les batteries lithium-ion sont difficiles à recycler.
Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles accordera une aide financière de 4,8 millions de dollars à l’entreprise Recyclage Lithion qui a développé un procédé de recyclage de batteries lithium-ion.
Radio-Canada a appris que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Jonatan Julien en fera l’annonce, mardi, lors d’une visite des locaux de l’usine pilote en construction dans la région métropolitaine. Il existe actuellement peu de solutions de rechange considérées comme écologiques pour le recyclage des batteries lithium-ion. Québec croit que le projet de Recyclage Lithion, basé sur l’hydrométallurgie, peut changer la donne. L’entreprise a mis au point un procédé afin de montrer qu’il est possible de recycler de façon sécuritaire tous les types de batteries lithium-ion. Cela permettra notamment de diminuer les émissions et les résidus ainsi que de récupérer des matériaux de grande qualité pouvant servir à la production de nouvelles batteries. Sur son site Internet, Recyclage Lithion affirme être en mesure de recycler et/ou de retourner aux manufacturiers 95 % des composants et produits de haute pureté pour la fabrication de nouvelles batteries au lithium-ion. L’usine pilote aura une capacité annuelle de 200 tonnes de batteries lithium-ion, soit l’équivalent de 300 à 650 batteries de voitures électriques. Le coût global du projet est d'environ 12 millions de dollars. Une expertise québécoise Le développement de cette nouvelle technologie de recyclage de batteries est une bonne nouvelle, selon Daniel Breton, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). « Je pense que c’est très intéressant parce que la technologie que Lithion a développée […], ils affirment pouvoir recycler jusqu’à 95 % des composantes des batteries lithium-ion, rend le processus extrêmement intéressant », souligne M. Breton qui a été ministre de l'Environnement sous le gouvernement de Pauline Marois. Cette avenue est particulièrement appréciable, souligne-t-il, lorsqu'on tient compte de la quantité d'énergie importante que nécessite la production d'une batterie, sans compter l'extraction des ressources minières qui la compose comme le lithium notamment. De développer une expertise québécoise pour les recycler ça donne un plus pour le Québec dans le marché nord-américain. Pour faire en sorte d’être moins dans l’extraction de matières premières et devenir un pôle en matière d’électrification des transports de façon durable, se félicite Daniel Breton. Pas de montagnes de batteries dans les dépotoirs Mais bien qu’il constitue une avenue très intéressante, le recyclage de batteries n’en est qu’à ses débuts, souligne Daniel Breton, qui précise qu’il n’y a pas actuellement au Québec une problématique liée aux batteries qui s’accumulent dans les dépotoirs. « Pour le moment, il n’y a pas un gros marché pour le recyclage des batteries lithium-ion parce que les batteries durent généralement plus longtemps que ce à quoi on s’attendait. » Daniel Breton, porte-parole de l’Association des voitures électriques du Québec « Moi j’ai acheté ma première voiture hybride il y aura 20 ans bientôt et j’ai toujours la batterie originale. Il y a un type qui a une Chevrolet Volt à Trois-Rivières qui approche les 800 000 kilomètres, » témoigne M. Breton. Les batteries de voitures usagées ont selon lui jusqu’à trois et même quatre vies avant de prendre la route du recyclage.
Une batterie de voiture électrique est démontée à la main. Photo : Radio-Canada / Éric Carbonneau
Plusieurs entreprises québécoises et même des constructeurs récupèrent depuis longtemps les batteries des voitures électriques accidentées ou en fin de vie pour améliorer d’autres véhicules électriques ou encore pour fabriquer des batteries stationnaires.
Par exemple, un constructeur comme Nissan, utilise les vieilles batteries de Nissan Leaf comme batteries stationnaires. […] Ils en font des "packs" de batteries superposées et ils envoient ça dans des régions qui sont hors réseau, un peu partout dans le monde, explique Daniel Breton. Rechargées à l‘aide de l’énergie solaire, éolienne ou encore de génératrices, les batteries stationnaires sont aujourd’hui utilisées pour une foule d’usages comme éclairer des chalets ou de petits bâtiments, ou encore alimenter divers systèmes électriques dans des zones où le réseau électrique ne se rend pas, par exemple dans le Grand Nord ou sur des îles éloignées. Avec les informations de Maxime Bertrand Un reportage de : Radio Canada
Contribution: André H. Martel
Nissan met l’emphase sur le haut de gamme, plutôt que sur les voitures à rabais comme la Leaf5/12/2019
Sous sa nouvelle direction, Nissan veut récupérer son leadership dans les véhicules électriques. Mais cela va minimiser l’impact des voitures électriques abordables comme la Leaf.
Le nouveau PDG, Makoto Uchida, souhaite que les véhicules électriques Nissan aient des caractéristiques plus robustes, une plus grande autonomie et des prix plus élevés susceptibles de générer des profits plus importants. La nouvelle stratégie débutera par la création d’un nouveau VUS multi segment électrique, basé sur le concept Ariya , qui se vendrait en Europe entre 55 000 et 78 000 USD.
Selon le magazine Automotive News Europe, l'Ariya VÉ sera considéré comme un véhicule haut de gamme par Nissan . La société pense que le multi segment sera mis sur le marché en tant que produit haut de gamme basé sur une grande autonomie et utilisant le dernier système semi-autonome ProPilot de Nissan. Ce pourrait prendre deux ans avant que ce véhicule soit disponible aux États-Unis, peut-être d'ici la fin de 2021. Nissan continuera d’offrir ses deux véhicules électriques existants en Europe: la Leaf et les fourgonnettes e-NV200 . En outre, la société tentera de normaliser la technologie du groupe motopropulseur électrique utilisée par les véhicules Nissan et Renault. La Nissan LEAF et Renault Zoe EV ont été développés séparément. Mais maintenant, les deux marques vont utiliser une plateforme commune qui sera également à la base de l'Ariya.
Automotive News Europe a annoncé que l'Ariya allait devenir le nouvel Infiniti en Europe .
L’ancien président, Carlos Ghosn, avait réduit le prix de la Leaf pour stimuler les ventes, ce qui a été critiqué par la nouvelle direction. Hiroto Saikawa, qui occupait le poste de directeur général de Nissan pendant moins de trois ans, a démissionné en septembre. Il a déclaré que les réductions de prix et les grands objectifs de vente avaient terni l'image de la Leaf. «Ce qui a vraiment détruit la valeur du produit Leaf, c'est lorsque nous avons considérablement réduit le prix de location de Leaf aux États-Unis. Depuis lors, l’image de Leaf est celle d’une voiture à prix réduit », a déclaré M. Saikawa.
Pendant ce temps, Uchida, qui est devenu le PDG de Nissan cette semaine, souhaite axer la nouvelle stratégie de VÉ en mettant l’accent sur la rentabilité plutôt que sur le volume. Uchida veut également diversifier la stratégie d'électrification de Nissan.
Alors que les marchés des véhicules électriques se développent rapidement, ils sont confrontés à des défis, notamment une réduction des incitatifs gouvernementaux, des infrastructures de recharge qui sont toujours inadéquates dans la plupart des pays, des préoccupations quant à l'autonomie, de la technologie actuelle des batteries et la nécessité d'un développement plus rapide des véhicules électriques. Il n'y a pas de solution unique pour tous les pays et toutes les régions, car ils diffèrent par leur taille, leur puissance économique, leur infrastructure et les besoins de leurs clients. Nissan continue également à rechercher d'autres technologies pour les véhicules électriques, telles que les piles à combustible, les technologies hybrides et autres, afin de voir comment elles peuvent également faire partie de la solution à long terme. Attendez-vous donc à ce que Nissan ajoute davantage d’hybrides classiques et hybrides rechargeables. De plus, Nissan veut rattraper Toyota et ses hybrides, qui, selon Automotive News Europe, représentent la moitié des ventes de Toyota en Europe. Nissan s'est fixé pour objectif de faire en sorte que les véhicules électriques représentent 42% de ses ventes en Europe d'ici 2022. Nissan a annoncé qu'elle utiliserait la technologie hybride rechargeable de Mitsubishi, sans fournir d’autres informations. En octobre, Nissan a également annoncé qu'elle testait une nouvelle technologie de véhicule électrique à quatre roues motrices et à haute puissance pour la prochaine génération de véhicules électriques. Selon Nissan, l’augmentation de la popularité des véhicules électriques pourrait être fonction du positionnement des voitures en tant que véhicules hauts de gamme. Tesla est l'exemple le plus évident. Un multi segment Nissan Ariya de 485 km avec un habitacle soigné semble donc prometteur quand il arrivera finalement sur le marché vers la fin de 2021. Ce sera de plus en plus difficile de vendre des véhicules électriques abordables, avec peu d’autonomies. Après un début audacieux il y a près de 10 ans, Nissan n'a pas réussi à améliorer la Leaf pour faire face à la concurrence croissante. Si Nissan avait mieux géré l’évolution de son modèle elle aurait pu demeurer un chef de file des véhicules électriques. Au lieu de cela, la société doit se regrouper et rattraper son retard. Electrek
Contribution: André H. Martel
Selon le rapport sur le point de bascule des voitures électriques du Boston Consulting Group, d’ici à 2030, les véhicules électriques représenteront environ un quart des voitures en circulation et 50 à 60% des ventes.
Au cours de la prochaine décennie, de nouveaux produits et services pour la mobilité électrique pourraient générer une valeur ajoutée entre 3 et 10 milliards de dollars pour une clientèle de taille moyenne comptant entre 2 et 3 millions de consommateurs. Cette valeur rajoutée pourrait varier entre 3 400 et 7 400 dollars par véhicule électrique, y compris le retour sur investissement, l’amélioration du réseau électrique, les activités de soutien à la règlementation de la mobilité et les revenus provenant de la fourniture de nouveaux produits et services.
Les services publics doivent donc se préparer avec des produits et services conçus pour les véhicules électriques, tels que l’installation, la maintenance et la mise en service des réseaux de bornes de recharge. Batteries moins chères L’un des facteurs qui facilitera la croissance des véhicules électriques au cours de la prochaine décennie sera évidemment le progrès technologique, qui conduit à une réduction rapide du coût des batteries . Le BCG estime qu’en 2028 aux États-Unis, le coût total de possession d’un véhicule électrique sera inférieur à celui d’un véhicule à moteur à combustion interne. Selon une étude de Bloomberg, depuis 2010, le prix des piles a chuté de 70%. Véhicules électriques: le tournant à partir de 2020 Partiellement à cause de la chute des prix des batteries entre 2020 et 2025, l'industrie automobile va connaitre un véritable tournant. La part de marché des véhicules tout électriques, hybrides, et hybrides rechargeables augmentera partout et les constructeurs seront obligés de se conformer à des normes de plus en plus strictes en termes d'efficacité et d'émissions. Selon l'étude du BCG, la part de marché des moteurs à combustion interne passera de 96% à environ 50% des véhicules en 2030. Si, grâce aux améliorations technologiques apportées aux moteurs à combustion interne, l’industrie parvient à respecter les normes d’émission strictes, il y aura une forte compétition en particulier en Europe. Déjà, en Europe, la part de marché des moteurs diesel passera de 48% en 2016 à 36% en 2020 en raison des coûts sans cesse croissants du respect des normes d'émission d'oxyde nitreux et de dioxyde d'azote. Distribution globale L'augmentation du nombre de véhicules électriques sur les routes variera naturellement d'un continent à l'autre. La Chine, par exemple, est actuellement le plus grand marché de véhicules électriques, principalement en raison des faibles coûts d'électricité. L'Europe, en revanche, a des coûts d'électricité élevés et des distances à franchir inférieures à celles de la Chine et des États-Unis. La Norvège a la part du lion: grâce à sa politique incitative, les voitures électriques représentent déjà plus de la moitié des voitures sur le marché. Aux États-Unis , les faibles coûts de carburant auront un impact sur le développement des véhicules électriques et ils connaitront une croissance dans les plus petits segments et les zones urbaines. Au Japon, chez Nissan et Toyota, les véhicules hybrides vont devenir de plus en plus populaires et leur part de marché devrait dépasser 55% d’ici 2030. Tender Capital
Contribution: André H. Martel
Hideyuki Sakamoto, vice-président exécutif de Nissan Motor Co., prend la parole lors d'une conférence de presse au siège de la société, le jeudi 28 novembre 2019, à Yokohama, près de Tokyo. (Photo AP / Yuri Kageyama)
Nissan investit 33 milliards de yens (303 millions USD) dans son usine automobile phare de la préfecture de Tochigi au Japon dans le cadre du premier déploiement d'un système de production destiné aux véhicules électriques.
Hideyuki Sakamoto, vice-président exécutif de Nissan Motor Co., a déclaré jeudi que les méthodes de fabrication devaient changer, car les véhicules sont de plus en plus dotés de moteurs hybrides et tout électriques ainsi que de nouveaux éléments pour assurer la connectivité et les services d'intelligence artificielle. Sakamoto a déclaré que les changements de production, qui devraient être complétés l'année prochaine, utilisent la robotique et des capteurs pour réduire le stress physique des travailleurs à la chaîne de montage. Ils seront adaptés à une main-d'œuvre de plus en plus nombreuse composée de seniors et de femmes. Parmi les innovations de l’usine intelligente de Nissan, on compte un système de montage du groupe motopropulseur qui permettra d'installer au moins 27 configurations en une seule procédure. Les pièces, y compris la batterie pour véhicules électriques, seront assemblées sur une "palette" ou un module, pour faciliter l’intégration dans le véhicule. Une autre innovation consiste à programmer le savoir-faire d'un travailleur au système de robotique. Les mouvements seront alors si bien réglés dans le processus de scellage automatisé que les angles et les contacts délicats d'un travailleur humain seront dupliqués. L'avantage d'un tel système est que le travail d'un robot demeure cohérent et inlassable, préservant ainsi la qualité du travail artisanal, selon Nissan. "La compétitivité d'un constructeur automobile réside dans la production, ainsi que dans la conception et le développement technologique", a déclaré Sakamoto à la presse. Les méthodes de production automobile sont restées pratiquement les mêmes depuis le début des années 1900. Mais les véhicules deviennent de plus en plus complexes, car la technologie d'assistance au conducteur, les systèmes hybrides et divers types de batteries doivent être intégrés en fonction du véhicule, a déclaré Sakamoto. Ces nouvelles méthodes de production seront éventuellement déployées dans les usines de Nissan au Japon et ailleurs dans le monde, mais les détails demeurent toujours imprécis. La société Nissan basée à Yokohama, qui fabrique la voiture électrique Leaf, la March sous-compacte en Thaïlande et les modèles de luxe Infiniti, souhaite se doter d’une image innovatrice car elle doit protéger sa réputation en raison de la chute de ses bénéfices et des ventes. L'ancien président de Nissan, Carlos Ghosn, attend son procès pour diverses accusations d'inconduite financière. Nissan a reconnu les défaillances de sa gouvernance d'entreprise. Son nouveau directeur général prendra ses fonctions la semaine prochaine. Le successeur de Ghosn, Hiroto Saikawa, a également démissionné, reconnaissant l'inconduite financière. Tous les autres grands constructeurs mondiaux travaillent sur des véhicules intelligents, connectés et électriques. Mais Nissan a une longueur d'avance dans de nombreuses innovations, notamment les véhicules électriques, en grande partie grâce à Ghosn. Ghosn se dit innocent et accuse d’autres personnes au sein de Nissan de s’être entendues pour se débarrasser de lui et empêcher ainsi une intégration plus complète avec son partenaire français, Renault. CTV News
Contribution: André H. Martel
Le marché mondial des véhicules électriques devrait dépasser les 425 milliards de dollars d’ici 2025, selon un rapport de recherche de Global Market Insights, Inc.
La prévalence croissante des émissions de carbone ainsi que la préoccupation de réduire l’utilisation carburants fossiles contribuent de manière significative à la demande croissante de véhicules électriques. Les autorités établissent des lignes directrices pour la sécurité énergétique et l'amélioration de la qualité de l'air, offrant ainsi des perspectives positives pour l'adoption de la mobilité verte à travers le monde. L'augmentation du revenu disponible ainsi que la nécessité de solutions de mobilité efficaces accroissent encore la croissance prévue du marché.
L’utilisation des véhicules électriques est en grande partie dictée par l’environnement politique de soutien. Les principales économies du monde cherchent à réduire leur dépendance aux carburants classiques en éliminant progressivement les véhicules à moteur diesel et à essence. Ces politiques créent un environnement favorable pour que les consommateurs optent pour les véhicules électriques. Les participants de l'industrie lancent également de nombreuses variantes de véhicules électriques pour cibler une large clientèle, offrant ainsi une perspective positive de l'expansion de l'industrie dans un avenir prochain. Selon les dernières prévisions, le niveau de CO2 dans l'atmosphère devrait enregistrer une augmentation moyenne de 2,75 parties par million par rapport à 2019. Si le monde doit atteindre les objectifs de l'accord de Paris sur la température, les émissions mondiales doivent chuter d'ici 2020. Contrairement aux véhicules classiques, les véhicules alimentés par batterie ne nécessitent pas de carburant et ne dégagent donc pas de CO2. Le nombre croissant de problèmes liés aux émissions des véhicules, associé à la nécessité croissante de réduire les effets des gaz à effet de serre, propulsera ainsi à l'avenir la part de marché des véhicules électriques.
Au cours des dernières années, les véhicules électriques sont devenus monnaie courante, du moins sur les principaux marchés mondiaux. Ayant maintenant acquis une part modeste mais significative du marché des voitures particulières, l’industrie des véhicules électriques s’intéresse au secteur du transport en commun. Les entreprises fabriquent maintenant des bus électriques et les vendent aux villes souhaitant réduire leur empreinte carbone. Les principaux fabricants du secteur des bus électriques comprennent New Flyer, basé au Canada, BYD en Chine et la startup américaine Proterra. Au Québec, les Autobus Lion ainsi que Novabus sont aussi des intervenants importants dans le domaine des bus électriques.
Austin est récemment devenue la cinquième ville du Texas à investir dans les bus à batterie Proterra. Capital Metro, l’agence de transport en commun de la ville, a pour objectif principal d’acquérir 40 autobus ainsi que 4 systèmes de recharge Proterra de 60 kilowatts. Sans émission d'échappement, les bus électriques peuvent aider l'agence à atteindre efficacement ses objectifs de développement durable. L'adoption croissante de tels véhicules pour les transports en commun va proliférer davantage sur le marché mondial des véhicules électriques. L’amélioration des capacités d’ingénierie des véhicules, associée aux progrès techniques des systèmes de transmission, favorise le développement de systèmes de véhicules électriques. La disponibilité de composants mécaniques plus simples, associée à un poids de moteur réduit, contribue de manière significative à accroître l'efficacité globale du véhicule. La possibilité de recharger des véhicules de remplacement sur les lieux d'accueil et sur les lieux de travail contribuera également à renforcer la pénétration du marché des véhicules électriques. Parcourez les informations clés du secteur, réparties sur 210 pages, avec 218 tableaux de données de marché, 9 graphiques et graphiques tirés du rapport "Marché des véhicules électriques", ainsi que la table des matières. https://www.gminsights.com/industry-analysis/battery-electric-vehicles-bev-market Le développement des véhicules électriques d'Amérique du Nord dépend encore des incitatifs gouvernementaux et des politiques fiscales favorables. En outre, les gouvernements doivent mettre en place des infrastructures de recharge pour répondre à la demande croissante de tels véhicules. Par exemple, le gouvernement de la Colombie-Britannique offre des réductions et des remises allant jusqu'à 5 000 USD pour l’acquisition de véhicules électriques dans le cadre de son programme incitatif : "Véhicules à énergie propre pour la Colombie-Britannique". Parmi les principaux acteurs du marché des véhicules électriques à batterie, citons les sociétés BYD Ltd., BMW, Daimler AG, Volkswagen AG, Ford Motor Company, Toyota Motor Corporation, Nissan Motor Corporation, Hyundai Motor Company et Tesla Inc. Obtenez un exemple de copie de ce rapport https://www.gminsights.com/request-sample/detail/3181 Market Watch
Contribution: André H. Martel
Les conclusions de l'Agence internationale de l'énergie, une institution qui conseille les pays industrialisés en matière de politique énergétique, illustrent la vitesse à laquelle le système de transport mondial s'oriente de plus en plus vers des carburants plus propres, alors que les gouvernements s’efforcent de limiter la pollution et les gaz à effet de serre.
Une voiture Tesla Model 3 est exposée lors d'une rencontre avec les médias au salon automobile Auto China à Beijing en avril . Le parc mondial de véhicules électriques devrait plus que tripler pour atteindre 13 millions d'ici la fin de la décennie, contre 3,7 millions d'unités l'an dernier, selon l'Agence internationale de l'énergie. Photo: Reuters
Teslas et les Nissan Leafs deviendront probablement un phénomène beaucoup plus répandu sur les routes du monde au cours des deux prochaines années, a annoncé l'Agence internationale de l'énergie.
Le parc mondial de véhicules électriques (VÉ) devrait plus que tripler pour atteindre 13 millions de véhicules d'ici la fin de la décennie, contre 3,7 millions l'an dernier, selon un rapport publié mercredi par l'institution basée à Paris, créée pour conseiller les pays industrialisés sur leur politique énergétique. Les ventes devraient monter en moyenne de 24% chaque année jusqu'en 2030. Les résultats illustrent la rapidité avec laquelle le système de transport mondial s'oriente vers des carburants plus propres, les gouvernements s'attachant à limiter la pollution et les gaz à effet de serre. Le marché chinois des voitures électriques croît deux fois plus vite que celui des États-Unis. Voici pourquoi Tesla et Nissan Motor possèdent parmi les véhicules électriques les plus connus sur le marché, mais les autres constructeurs automobiles, comme Volkswagen, General Motors et Audi, ont emboité le pas en annonçant la venue des dizaines de versions de leurs modèles électriques. Voici quelques-unes des principales conclusions du rapport de l'AIE:
Les travailleurs inspectent les voitures électriques Baojun E100 dans une usine d'assemblage exploitée par General Motors et ses partenaires locaux à Liuzhou, une ville de la région autonome du Guangxi Zhuang en Chine, en novembre dernier. Photo: Reuters
1. La Chine restera le plus grand marché du monde.
Selon les estimations de l'AIE, les véhicules électriques devraient représenter plus du quart des véhicules vendus en Chine d'ici 2030, contre 2,2% l'an dernier. L'année dernière, plus de la moitié des ventes mondiales ont été réalisées en Chine, suivies des États-Unis. Le gouvernement chinois a mis en place un certain nombre de politiques pour encourager l’acquisition de véhicules électriques, dans le cadre d'un effort visant à réduire la pollution de l'air dans les villes saturées par le smog. L'année dernière, Pékin a défini des exigences minimales pour les constructeurs automobiles nationaux en matière de production de véhicules électriques via un système d'échange de crédits. Il a également prolongé le rabais de taxe de 10% accordé aux consommateurs jusqu'en 2020.
Le Superchargeur Tesla au parc scientifique de Hong Kong à Tai Po. Photo: KY Cheng
2. Les véhicules électriques devraient réduire substantiellement la consommation d’énergie fossile.
Les voitures électriques seront de plus en plus alimentées par des centrales électriques, au lieu d'essence ou de diesel. Avec environ 130 millions de véhicules légers attendus sur les routes de la planète d'ici 2030, l'AIE estime qu'environ 2,57 millions de barils de pétrole par jour seront éliminés. C'est à peu près ce que l'Allemagne utilise chaque jour. L'année dernière, la flotte mondiale de véhicules électriques a réduit la consommation d’énergie fossile de 380 000 barils par jour, environ la moitié de ce que la Belgique consomme. Selon l’AIE, Bloomberg New Energy Finance estime que 2,23 millions de barils par jour seront retirés du marché par des véhicules électriques d’ici la fin de la prochaine décennie.
Une voiture Tesla Model 3 est exposée devant la Gigafactory de la société, qui produit des batteries pour le constructeur de voitures électriques, dans le Nevada, aux États-Unis. Photo: Reuters
3. Au moins 10 Super usines de batteries supplémentaires seront nécessaires
La demande de batteries devrait être multipliée par 15 d'ici 2030, principalement grâce à cause de toutes ces nouvelles voitures et les fourgonnettes électriques. Le marché en plein essor de la Chine devrait représenter la moitié de la demande mondiale, suivi de l'Europe, de l'Inde et des États-Unis. Cela signifie que le monde aura besoin de beaucoup plus d'installations pour produire ces batteries, comme la Gigafactory construite par Tesla, dans le Nevada. Cette installation tire son nom du mot giga, qui signifie milliards. Elle peut produire des batteries d'une capacité de 35 gigawattheures sur une superficie de 4,9 millions de pieds carrés.
Le bus électronique BYD à Shenzhen. Photo: Xiaomei Chen
4. Les bus seront de plus en plus électriques.
Selon l'AIE, 1,5 million de bus électriques rouleront sur la planète d'ici 2030, contre 370 000 l'année dernière. Près de 100 000 bus urbains électrifiés ont été vendus l'année dernière, dont 99% en Chine. La ville côtière méridionale de Shenzhen mène le peloton avec une flotte de bus entièrement électriques. Un certain nombre de villes de la région nordique européenne telles qu'Oslo, Trondheim et Göteborg ont également des bus électriques en service.
Un ouvrier montre un échantillon de carbonate de lithium traité provenant de la mine de Rockwood, le plus grand gisement de lithium actuellement en production, dans le nord du Chili. Le lithium, le «pétrole blanc», est à la base du développement du monde moderne. Il constitue un faible composant, mais il est irremplaçable pour les piles rechargeables, utilisé dans les appareils grand public tels que les téléphones et les voitures électriques. Photo: Reuters
5. La demande de cobalt et de lithium est en hausse.
Le cobalt et le lithium sont des minerais clés pour produire les batteries qui alimentent les véhicules électriques, ainsi que pour les composants électroniques, les téléphones intelligents ainsi que pour la production d’ordinateurs portables. La demande pourrait peut-être être multipliée par dix, mais les progrès technologiques et les ajustements apportés à la chimie des batteries pourraient également considérablement la réduire. Étant donné qu'environ 60% du cobalt dans le monde est extrait en République démocratique du Congo, où le travail des enfants est encore omniprésent, les fabricants de piles et accumulateurs doivent démontrer que leurs produits sont conçus et fabriqués de manière acceptable. Cela pourrait cependant constituer une incitation à abandonner les batteries lourdes de cobalt pour des produits plus socialement acceptables. South China Morning Post
Contribution: André H. Martel
Après des années d’ investissements et une tentative ratée, Ford Motor Co. n’a toujours pas livré de véhicule électrique intéressant.
Cela devrait changer en 2020 avec l'introduction du premier VÉ à longue autonomie de Ford, un multi segment inspiré par la Mustang que l’on souhaite nommer le Mach E et qui devrait rapidement être suivi l’année suivante par un F-150 tout électrique, et de deux multi segments électriques vers fin de 2022. On prévoit mettre sur le marché deux véhicules additionnels durant la même période.
Ford a peut-être cédé l'engouement pour les véhicules électriques à Tesla, Nissan et General Motors, mais la direction affirme que Ford n'a rien manqué, compte tenu de la faible demande et des marges de profit encore très faibles pour les véhicules électriques actuels. Ce délai leur a permis de voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, Ford pense maintenant avoir résolu le problème qui préoccupe les fabricants depuis une décennie: comment fabriquer des véhicules électriques populaires et rentables. Nous arrivons au bon moment", a déclaré à Automotive News Ted Cannis, directeur mondial de l'électrification de Ford . "Nous aurions pu décider de construire plusieurs modèles de véhicules, mais nous allons plutôt nous concentrer sur ce que nous faisons de bien: les véhicules utilitaires, les fourgonnettes, les camionnettes, les véhicules de performance et les VUS. Nous avons des clients fidèles, nous connaissons notre base et les marges de profits sont plus intéressantes." La stratégie de Ford consiste à électrifier d’abord certaines de ses marques les plus connues, de façon à ce que les clients prudents ne soient pas effrayés par les nouvelles technologies d’un véhicule sans historique. Ford planifie ensuite une vaste campagne marketing mettant en valeur la performance des véhicules, afin que les clients puissent comprendre en quoi un véhicule électrique peut être plus amusant à conduire ou plus efficace au travail que son équivalent à combustion interne. Les segments de marché ciblés devraient permettre à Ford d'établir un prix de vente des véhicules suffisamment compétitif pour compenser le coût plus élevé du développement des dits véhicules électriques, affirment les experts. Le défi pour Ford est de s’approcher du prix que se vendront les véhicules électriques quand les crédits d’impôt fédéraux commenceront à disparaitre. Les débuts de Ford en électrification produisirent des véhicules tels que la Focus Electric, ainsi que les hybrides rechargeables C-Max et Fusion. La Focus VÉ, commercialisée en 2011 qui offrait une autonomie de 160 km, résultait d'un prêt consenti par le gouvernement Obama pour aider à créer des véhicules énergétiques. Alors que Ford et d’autres manufacturiers étaient limités à l’époque par des coûts de développement élevés et une autonomie relativement courte, ils ont tiré des enseignements précieux de ces premières tentatives, a déclaré M. Cannis. La première vague de véhicules rechargeables a été ou sera abandonnée. "Il est essentiel de penser d'abord au client", a-t-il déclaré. "Ce doit être plus qu'un véhicule de conformité. Il doit offrir beaucoup plus." Ford a annoncé sa stratégie en matière de véhicules électriques cette année avec la publication d’une vidéo montrant un prototype de F-150 électrique tirant 10 wagons de chemin de fer à deux étages chargés de 42 F-150, d’une capacité d’environ 625 tonnes. La vidéo était essentiellement un coup de marketing, mais elle prouvait que Ford était sérieux en ce qui concerne les camions électriques. De son côté, le chef de la direction de Tesla, Elon Musk, a déclaré, sans fournir de preuves, que le prochain pickup de Tesla pourrait remorquer jusqu’à 150 tonnes. Mais Ford était le premier à faire la démonstration de la capacité de remorquage parmi tous les constructeurs automobiles. « Pour les consommateurs, le fait d'être écologique, n'est pas nécessairement le facteur clé pour influencer l’achat » , a déclaré Sam Abuelsamid, analyste principal de la recherche chez Navigant Research. « Les consommateurs recherchent d'autres attributs. » « Ford veut démontrer que, même s'il est alimenté par une batterie, un pickup électrique fournit toujours ce qu'un F-150 a toujours fourni." Selon les statistiques internes de Ford, l'intérêt pour une camionnette électrique a bondi après la vidéo. Selon Cannis, 18% des personnes interrogées dans le cadre d'un sondage interne ont indiqué après avoir visionné la vidéo qu'elles envisageraient d'acheter un tel véhicule, contre 10% auparavant. Transformer cet intérêt en ventes ne devrait pas être trop difficile, a ajouté Cannis. "Il y a de plus en plus de gens qui souhaitent faire l’acquisition de véhicules électriques", a-t-il déclaré. "Sur les 800 000 camions de séries F vendus chaque année, 10% sont intéressés à acquérir un pickup électrique. Cela représente quand même 80 000 véhicules. C’est énorme." Et le prix que Ford facture pour ses camionnettes à essence devrait lui permettre d’offrir une version électrifiée à ses clients à un coût comparable, a déclaré Abuelsamid. "La compagnie va cibler des segments où ils n'auront pas à trop les subventionner ", a-t-il déclaré. "Ils ne suivront pas la route de la Chevy Bolt ou de la Nissan Leaf." Ford vise des hautes performances et une grande autonomie avec son futur Mach E. On a choisi un modèle inspiré de la Mustang afin que les clients ne se sentent pas dépaysés. Pour son futur Mach E, Ford prévoit des performances et des capacités supérieures au Mustang dont ils se sont inspirés afin que les clients puissent comparer et apprécier ses performances, a déclaré Cannis. Les berlines intermédiaires multi segments électriques prévues pour l'année 2023 devraient se retrouver dans les modèles en grande demande. Ford a l'intention d'introduire en Amérique du Nord six véhicules électriques d'ici 2022, et un total de 16 véhicules à l'échelle mondiale d'ici là. "Personne n'a encore atteint des volumes substantiels, et ils ne sont toujours pas profitables", a déclaré Abuelsamid. "Tesla a su créer de l’intérêt chez le consommateur, mais ils n'ont pas encore trouvé le moyen d'en faire un commerce rentable." En revanche, Ford est tellement confiant dans sa stratégie que le responsable du produit électrique Hau Thai-Tang a promis que ses véhicules électriques seraient profitables. "Nous sommes en très bonne position", a déclaré Cannis. "Je pense que nous allons surprendre et choquer beaucoup de gens." Automotive News Canada
Contribution: André H. Martel
GM obtient une subvention du gouvernement américain pour développer des batteries à l’état solide29/8/2019
General Motors est le plus récent constructeur automobile à travailler sur les batteries au lithium à l'état solide, grâce à une subvention de 2 millions de dollars de l’Oncle Sam.
L'argent fait partie d'une subvention plus importante destinée à développer des groupes motopropulseurs plus économes en carburant, a rapporté CNET . La société devrait aussi développer un moteur plus léger et plus efficace pour les camions de poids moyen, peut-être pour remplacer le V8 de 6,2 litres de la société. Les batteries au lithium à l'état solide remplacent les solvants organiques liquides inflammables tels que le carbonate d'éthylène en tant qu'électrolyte dans les batteries au lithium classiques avec un électrolyte en céramique solide et ininflammable. Cela permet aux ingénieurs d'introduire plus d'atomes de lithium dans la batterie pour lui donner plus d'énergie sans augmenter la volatilité, ce qui pourrait conduire à des batteries plus légères pour les voitures électriques et permettre une autonomie plus longue.
Packs de batterie VW
Jusqu'à présent, des problèmes complexes de fabrication, de coût et de puissance ont ralenti le développement des batteries.
D'autres constructeurs automobiles, notamment Volkswagen , Toyota, Honda, Nissan et le constructeur d'automobiles Fisker, se lancent également dans la course au développement de batteries à l'état solide pour voitures électriques. GM collabore également avec Honda dans le cadre d'une entreprise commune pour développer les futures technologies de voiture électrique et de pile à combustible , notamment les batteries.
Batterie Nio ES6
John Goodenough, professeur d'ingénierie à l'Université du Texas, co-inventeur de la batterie lithium-ion moderne, a annoncé une percée dans les batteries au lithium à l'état solide en 2017, mais à cause de longs délais inhérents au développement automobile, cette percée n’a pas encore vu la lumière du jour.
Les constructeurs automobiles et les fabricants de batteries ne sont pas tous optimistes quant aux perspectives offertes par les batteries à électrolyte solide. Panasonic, partenaire de Tesla dans le domaine des batteries, a déclaré ne pas s'attendre à ce que les batteries au lithium à semi-conducteurs soient commercialement viables avant 10 ans . Tesla a récemment acheté le fabricant d’ultracondensateurs Maxwell Technologies. Elon Musk, PDG de Tesla, a déclaré que les ultracondensateurs sont plus prometteurs pour les voitures électriques que les batteries lithium-ion. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Il était temps que l'Amérique latine soit considérée comme un marché prometteur par les manufacturiers.
Nissan a confirmé qu'elle a commencé à vendre la LEAF, sa voiture électrique la plus vendue, en Argentine, au Brésil, au Chili et en Colombie ce mois-ci.
« L'accélération du développement et de la croissance en Amérique latine exige des solutions de mobilité sécuritaires, intelligentes et durables », affirme Guy Rodriguez, président de Nissan Amérique latine. « La Nissan LEAF, premier véhicule électrique de série à grande échelle au monde, […] permet à un plus grand nombre de personnes d'apprécier le confort de la conduite électrique. Les clients d'Amérique latine sont très intéressés par ce changement. Au cours de la période de pré-vente, nous avons reçu des centaines de demandes de renseignements et nous avons déjà 85 unités vendues qui seront livrées dans les semaines à venir », ajoute Ricardo Flammini, vice-président du marketing et des ventes de Nissan pour l'Amérique latine. Les ventes de VÉ en Amérique latine ont presque doublé l'an dernier, mais les chiffres sont encore incroyablement faibles, à environ 3 500 unités, avec le Mexique qui représente plus de la moitié des ventes. Electrek
Même avant les premières livraisons de sa voiture électrique Leaf en 2010, Nissan suggérait déjà de planifier une deuxième vie pour les batteries de la Leaf.
Il se peut que l’on ait à planifier bientôt cette deuxième vie. Selon des propos tenus le mois dernier par un dirigeant de Nissan-Renault, concernant l’usure causée par les recharges et la dégradation des batteries de Nissan sur les 400 000 Leafs vendus dans le monde, celles-ci vont facilement dépasser la vie active des véhicules .
«Nous allons devoir récupérer ces batteries», a déclaré Francisco Carranza, directeur général de Renault-Nissan Energy Services, lors du congrès Automotive News Europe.
Au Royaume-Uni, la société propose actuellement le programme « Nissan Energy Solar », combinant des panneaux solaires avec un stockage d’électricité dans des batteries, le tout contrôlé par une application. Dans certaines régions d'Europe, la Leaf est autorisée à être raccordée au réseau et, la société 4R Energy Corporation, créée par Nissan et Sumitomo, teste un système qui utiliserait des batteries de véhicules électriques de seconde main pour fournir l’énergie au réseau d’éclairage public urbain. Et on étudie de nouvelles options telles que leur utilisation pour énergiser les tentes roulettes.
Parmi les autres utilisations à plus grande échelle, on peut citer le développement de systèmes de stockage d’énergie, qui pourraient atténuer la demande de pointe des sites commerciaux, des installations industrielles ou encore pour alimenter les stations de recharge pour véhicules électriques. Cependant, certaines grandes questions fondamentales restent sans réponses: Par exemple, serait-il préférable de recycler les piles usagées pour leurs matières premières?
Il y a quelques mois, aux États-Unis, Nissan a déclaré envisager un large éventail d'utilisations, mais ne s'est pas engagé dans une voie spécifique. Il sera intéressant de savoir éventuellement si l’entreprise américaine suivra la tendance européenne. Le mois dernier, Volkswagen a déclaré s'attendre à ce que les batteries des futurs modèles ID, construites sur sa plateforme électrique modulaire grand public, durent toute la vie des voitures.
Plus précisément, VW garantie que ses batteries conserveront au minimum 70% de leur capacité d'origine pendant 8 ans ou 160 000 km.
Au moment du déploiement initial de la Leaf, l'objectif de Nissan était similaire: on s'attendait alors à ce que sa batterie conserve au moins 70% de sa capacité d'origine au bout de 10 ans, bien que sa garantie d'origine porte sur 8 ans ou 160 000 kilomètres. Mais même si leur capacité se dégrade à un niveau inférieur aux prévisions initiales, elles seront toujours réutilisables en seconde main. Le personnel de R & D de Nissan, a estimé que même après 20 ans d’utilisation, les cellules pourraient stocker moins de 40% de leur capacité énergétique initiale et seraient toujours un élément productif de stockage d'énergie à plus grande échelle. Avec 20 millions de véhicules électriques prévus par VW dans 10 ans, tous dotés d'un système de conditionnement thermique actif qui pourrait prolonger la durée de vie de ces batteries, espérons que plusieurs entreprises s’associeront pour trouver et développer de véritables solutions évolutives. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques sont peut-être moins enclins à prendre feu que les véhicules à essence, mais les récentes incendies impliquant des voitures Tesla Inc. et NIO Inc. en Chine incitent l’industrie à prendre des mesures pour apaiser les préoccupations des clients potentiels du plus grand marché du véhicule électrique.
Les inquiétudes se sont accrues après l'annonce d'un incendie mettant en cause une Tesla dans un parking de Hong Kong. Par ailleurs, NIO a annoncé le mois dernier qu'un de ses véhicules le ES8 avait pris feu dans la ville de Xi'an, dans le nord-ouest du pays, alors qu’il était en réparation.
«La combustion de batteries est un incident très grave pour les consommateurs. Cela pourrait entraîner une diminution de l'intérêt pour les véhicules électriques» , a déclaré Automotive Energy Supply Corp. , dont les batteries alimentent les 430 000 véhicules de Nissan Motor Co. "Nous sommes déterminés à ne pas causer d'accidents graves pour éviter de nuire à l'industrie, et nous pensons qu'il est important d'agir avec prudence." Si les consommateurs chinois ralentissaient leur passage aux véhicules électriques pour des raisons de sécurité, cela serait un coup dur pour le marché chinois qui représente plus de la moitié des ventes mondiales de voitures électriques. Alors que la Chine devrait demeurer le marché le plus important au cours des deux prochaines décennies, les ventes ralentissent déjà et la croissance devrait être négative jusqu'en 2021 suite aux diminutions des subventions, selon BloombergNEF. En réponse au dernier incident, Tesla a lancé une mise à jour logicielle en direct pour deux de ses véhicules, dont son modèle phare, afin d'améliorer la sécurité et la durée de vie de la batterie tout en poursuivant ses recherches sur la cause de l'incendie de Hong Kong. L'action a pour objectif de modifier les paramètres de charge et de gestion thermique a déclaré la compagnie dans un communiqué, ajoutant que ses modèles étaient 10 fois moins susceptibles de subir un incendie que les voitures équipées de moteurs à combustion. Les premiers résultats de l'incident à Hong Kong ont montré que seuls quelques modules de batterie, des grappes de cellules plus petites, avaient été touchés et que la majorité de la batterie était intacte. Le département des transports de Hong Kong a indiqué qu'il entretenait des relations étroites avec Tesla suite à l'incident avec NIO pour celui de Shanghai, compte tenu de la similitude des cas. Panasonic Corp. , qui fabrique les batteries de Tesla, a émis un courriel suite à cet incendie. «Nous travaillons avec les constructeurs automobiles pour développer des systèmes de batteries plus performants tout en faisant de la sécurité notre priorité absolue». Selon un rapport de 2017 de la US National Highway Traffic Safety Administration, le risque d'incendie ou d'explosion est comparable, ou potentiellement légèrement inférieur, à celui des modèles à essence ou au diesel . L'étude révèle que les risques pour la sécurité pourraient augmenter alors que les fabricants travaillent pour améliorer les performances et pousser les cellules de batterie plus près de leurs limites. Les récents incidents n'étaient pas sans précédent. En 2018, la Chine a enregistré au moins 40 dossiers liés à des incendies impliquant des véhicules à énergie nouvelle, une catégorie qui comprend les véhicules tout électriques, les véhicules hybrides et les piles à combustible, selon l'Administration d'État pour la régularisation du marché. Le secteur des voitures électriques est confronté aux défis du contrôle de la qualité, de l'amélioration des performances et de l'augmentation de la capacité pour répondre à la demande croissante de batteries performantes, a déclaré Simon Moores, directeur général de Benchmark Mineral Intelligence, un consultant de l'industrie. La BNEF estime que la demande de batteries lithium-ion pour véhicules électriques sera multipliée par 10 d'ici 2030, tandis que les prix continueront de chuter. « La croissance rapide signifie que le secteur devra affronter de plus en plus de problèmes de contrôle de la qualité dans la chaîne d'approvisionnement", a déclaré Moores. «Le plus grand défi pour tous les fabricants de véhicules électriques est d’assurer la qualité et la cohérence de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, du choix des matières premières aux produits chimiques, en passant par la cellule de batterie, l’intégration des divers éléments et la structure du véhicule.» Malgré les récents incendies, les répercussions sur les ventes seront probablement limitées, a déclaré Toliver Ma, analyste basé à Hong Kong à Guotai Junan Securities Co. "Tesla et NIO ont constitué une large base de fans et devraient être en mesure de minimiser l'impact", a déclaré Ma. Tant pour les véhicules que pour les systèmes de stockage, il existe une série d'avancées potentielles dans la technologie des batteries qui pourraient améliorer la sécurité, notamment le déploiement de matériaux isolants hautes performances, les revêtements céramiques pour séparateurs de batteries et l'utilisation d'électrolytes solides. Les batteries à semi-conducteurs, en particulier, sont prometteuses sur le plan commercial car elles offriraient une mise à niveau des packs lithium-ion existants en termes de sécurité et d’autonomie. Les scientifiques, les fabricants de cellules et les constructeurs automobiles du Japon aux États-Unis travaillent déjà à développer cette technologie. Toyota Motor Corp. est considéré comme un chef de file dans ce domaine. Selon la BNEF, la production expérimentale de batteries à l'état solide devrait commencer au début des années 2020, mais il faudra encore une décennie avant que les produits ne soient largement disponibles dans des véhicules fabriqués en série. Bloomberg
Contribution: André H. Martel
L’édition 2019 du Salon du véhicule électrique de Montréal une réussite à souligner.
En trois jours, 25,745 personnes intéressés à mieux connaitre l’électromobilité ont envahi le salon, soit une augmentation de près de 10% par rapport à l’année dernière. Le public est venu se renseigner, voir, essayer les voitures, les vélos, les scooters, les go-kart et les trottinettes, tous mus à l’électricité propre du Québec.
Près de 2,300 essais routiers ont été réalisés via les représentants des concessionnaires et manufacturiers Plus de 3,400 essais de petits véhicules électriques Plus de 30 conférences Plus de 85 exposants Plusieurs manufacturiers comme Honda, Hyundai, Jaguar, Nissan, Toyota et Volvo qui offrent des voitures hybrides ou entièrement électriques étaient présents. Comme le nom du salon l’indique, on pouvait aussi découvrir et admirer différents modes de transport électrique tel que des vélos, des trottinettes et des scooters mais aussi un bateau et une motoneige alimentés par des piles électriques. Félicitations aux organisateurs. Un succès mérité qui sera bientôt suivi par le Salon des véhicules électriques de Québec qui se tiendra les 24, 25, 26 mai au Centre de Foire de Québec. Au nom des membres du conseil d’administration et de tous les membres de l’AVÉQ, monsieur Simon-Pierre Rioux président de l’organisme tient à féliciter les organisateurs pour cette belle réussite et à remercier plus particulièrement monsieur Louis Bernard pour son implication dans l’AVÉQ. Monsieur Bernard a été une source de motivation et a su nous faire profiter de son expérience et de ses judicieux conseils durant son mandat comme membre actif de notre conseil d’administration. Que l’électromobilité soit avec vous, et beaucoup de succès dans vos projets futurs.
Une nouvelle étude de 'Drive Change. Drive Electric. ' suggère que plus de personnes de la génération millénaire dans le nord-est américain adoptent les voitures électriques plus rapidement que les baby-boomers, même si tous reconnaissent que l’avenir du transport est dans les voitures électriques.
À l'instar de l'arrivée du smartphone, les voitures électriques sont à l'origine d'un clivage générationnel. Selon une nouvelle étude du Drive Change. Drive Electric, les Millennials acceptent davantage les voitures électriques que les baby-boomers. Alors que plus de la moitié des personnes interrogées considèrent l'achat d'une voiture électrique, ce pourcentage passe à 63% lorsque l'on considère uniquement la génération du millénaire et tombe à 38% avec seulement les baby-boomers. Si l’un ou l’autre groupe agit en fonction de son intérêt pour les véhicules électriques, on devrait connaitre une forte hausse des ventes de véhicules électriques, qui représentent actuellement environ 2% des achats de véhicules neufs dans la région.
"À ce jour, les ventes de voitures électriques ont été dominées par les hommes de la génération X", a déclaré Julia Rege, directrice principale, du regroupement Environnement and Energy, de l'Association of Global Automakers. "Cependant, avec deux millénaires sur trois qui envisagent l'achat d'une voiture électrique pour leur prochain véhicule, nous pourrions assister à un changement substantiel du marché. Cette nouvelle prometteuse laisse penser que nous sommes au bord d'une révolution technologique qui sera finalement entrainée par la génération du millénaire. Les baby-boomers prendront peut-être plus de temps à apprivoiser cette technologie formidable et à se familiariser avec cette technologie, mais ils ne seront pas loin derrière. " Bien qu'il reste encore des obstacles et des perceptions erronées à résoudre, l'étude contient également des conclusions qui donnent à penser que les voitures électriques sont en passe de devenir la norme pour les conducteurs de tous les âges. Les Millennials et les Boomers sont majoritairement d’accord pour dire que leurs perceptions sur les voitures électriques sont très différentes d’une génération à l’autre, mais que l’avenir est dans les voitures électriques. Les deux générations souhaitent également voir davantage de modèles de véhicules électriques. "Bien que nous sachions que l'avenir est prometteur pour les voitures électriques, le besoin d'éducation et de sensibilisation aux avantages de la conduite électrique a atteint un point critique", a déclaré Elaine O'Grady, directrice des politiques et des programmes pour la gestion coordonnée de l'utilisation des États du Nord-Est américain. "En collaboration avec l’organisme Drive Change. Drive Electric., ' les États et les constructeurs automobiles travaillent ensemble pour accroître la sensibilisation auprès des consommateurs. L'étude a également recueilli des informations importantes sur les facteurs de motivation et les obstacles à l'achat de voitures électriques. Sans grande surprise, les principaux facteurs de motivation des deux générations de baby-boomers (baby-boomers , 81%; millénaire, 84%) sont les programmes d’incitations financières nationaux et étatiques, qui comprennent des crédits d’impôt et des rabais. L’un des principaux obstacles à l’achat, peu importe l’âge, est le manque d’infrastructure de chargement. 83% des personnes interrogées estiment qu'il n'y a pas assez de stations de recharge disponibles alors que 87% des baby-boomers sont de cet avis alors que 79% des millénaires partagent cette crainte. Cependant, près de la moitié des personnes interrogées ont constaté une augmentation du nombre de bornes de recharge disponibles dans leur région. "Dans le nord-est, des centaines de millions de dollars sont investis dans la mise en place d'une infrastructure de recharge pour répondre à la demande croissante. Au cours de la dernière année seulement, le nombre de stations de recharge publiques a augmenté de plus de 20% et il est prévu d’ajouter encore plus de stations en 2019 ", a poursuivi Elaine O'Grady. "De plus, les personnes sans voiture électrique ne réalisent souvent pas que la plupart des recharges ont lieu à la maison durant la nuit. Cependant, le fait que les gens remarquent plus de stations de recharge dans leurs communautés est encourageant et indique clairement que nous réalisons des progrès significatifs pour sensibiliser et renforcer la confiance en la disponibilité des bornes de recharge publiques. " Malgré les progrès technologiques spectaculaires réalisés par les constructeurs automobiles, l'étude a également révélé que les consommateurs s'inquiètent toujours de la gamme de véhicules électriques. En fait, huit personnes sur dix ont exprimé leur inquiétude quant à l’autonomie disponible avant de devoir recharger. Cette constatation met en évidence la nécessité d'accroître la connaissance des consommateurs sur les voitures électriques, car les problèmes d’autonomie peuvent facilement être résolus en choisissant la technologie et le modèle les mieux adaptés aux besoins du client. "Les constructeurs automobiles proposent plus de 40 modèles de voitures électriques dans presque tous les segments du véhicule, des VUS aux berlines, et beaucoup d'autres viendront dans les prochaines années", a déclaré Steve Douglas, directeur principal, Énergie et environnement, de l'Alliance of Automobile Manufacturers. "Les clients peuvent également choisir parmi des véhicules tout électriques pouvant parcourir 400 km avec une seule charge, des véhicules électriques hybrides rechargeables offrant une autonomie combinée allant de l'électricité à l'essence jusqu'à 960 km, et des véhicules électriques à pile à combustible pouvant aller jusqu'à 560 km sur un seul réservoir d'hydrogène. " Les voitures électriques sont au bord d'un boom électrique ': seuls 3% des habitants du Nord-Est conduisent actuellement un véhicule électrique, mais 52% envisagent l'achat d'un véhicule électrique. La disponibilité des bornes de recharge est la principale préoccupation des conducteurs: 83% affirment qu’il n’y a pas suffisamment de stations de recharge pour les véhicules électriques mais, chose encourageante, près de 50% ont remarqué plus de stations de recharge de véhicules électriques dans leur région au cours de la dernière année. Il existe un réel point d'interrogation autour des distances de conduite électrique: 81% des automobilistes du Nord-Est sont préoccupés par la distance que peut parcourir un véhicule électrique avant de devoir recharger ses batteries. Les acheteurs potentiels de voitures électriques sont confrontés à un dilemme de coûts: bien que deux nord-américains sur trois (64%) croient que les véhicules électriques leur permettront de faire des économies globales, 85% considèrent que les coûts initiaux élevés sont un obstacle. Le fossé des connaissances en matière de voiture électrique est énorme: plus de la moitié (53%) des gens ne se sentent pas informés sur les véhicules électriques et ceci est particulièrement élevé chez les femmes (64%). Il existe des indicateurs positifs indiquant que l'électricité est là pour rester: 60% des habitants disent que leur ménage est plus susceptible de considérer un véhicule électrique aujourd'hui par rapport à il y a un an. 82% des gens veulent voir plus de types de véhicules électriques disponibles sur le marché. La volonté de réduire notre empreinte environnementale: 88% des répondants veulent réduire leurs émissions de gaz et trois sur quatre reconnaissent que les véhicules à essence sont dépassés. L’augmentation de la visibilité des stations de recharge locales sera un facteur déterminant pour l’électricité: 80% des répondants seraient plus enclins à envisager des véhicules électriques s’il y avait davantage de stations de recharge disponibles dans leur région. Drive Change. Drive Electric a développé un partenariat public-privé unique entre les constructeurs automobiles et les États du Nord-Est américain afin de sensibiliser les consommateurs, leur permettre de se familiariser de comprendre, d’adopter les véhicules tout électriques, les véhicules hybrides rechargeables et les piles à combustible. En présentant aux conducteurs et aux passagers la commodité, l'accessibilité économique, la technologie, la durabilité et les performances énergétiques des véhicules électriques, Drive Change. Drive Electric. vise à mettre plus de voitures électriques sur la route que jamais. Les partenaires de Drive Change. Drive Electric. ' Cette campagne collaborative inclut les constructeurs suivants: BMW Group, Fiat Chrysler Automobiles États-Unis, Ford Motor Company, General Motors, Honda Motor Co., Inc. américaine, Hyundai Motor America, PLC automobile Jaguar Land Rover, Kia Motors America, Mazda USA, Mercedes -Benz USA, Mitsubishi Motors, Nissan en Amérique du Nord, Subaru of America, Inc., Toyota Motor en Amérique du Nord, Groupe Volkswagen et Volvo Cars. Les États partenaires comprennent: New York, le Connecticut, le Commonwealth du Massachusetts, le New Hampshire, le Rhode Island, le Vermont et le New Jersey. Electric energy online
Contribution: André H. Martel
L'extension du crédit d'impôt pour véhicules électriques gagne du terrain au Sénat américain.11/4/2019
Malgré les efforts du président Trump pour torpiller les crédits d’impôt pour voitures électriques, leur extension est devenue un effort bipartite au Sénat.
Face à la réduction des crédits d’impôt pour les constructeurs ayant vendu des centaines de milliers de voitures électriques, plusieurs démocrates et républicains ont proposé mercredi un projet de loi bipartite qui élargirait les crédits d’impôt à tous les constructeurs.
La loi Driving America Forward Act compte parmi ses principaux promoteurs les démocrates du Michigan Debbie Stabenow et Gary Peters, le républicain Lamar Alexander, du Tennessee, et la républicaine Susan Collins, républicaine du Maine. Le représentant démocratique du Michigan, Dan Kildee, a également manifesté son soutien au projet. Les constructeurs automobiles, y compris General Motors, Fiat Chrysler, Tesla, Honda, Toyota, Ford, Nissan et Volkswagen ont soutenu cet effort. "Le plafond doit être levé", a déclaré Stabenow la semaine dernière, selon Reuters . "Je veux que cela soit fait le plus tôt possible." Contrairement aux propositions des démocrates qui avaient simplement comme objectif de prolonger le crédit d’impôt de 10 ans pour tous les constructeurs, le Driving America Forward Act augmenterait tous les crédits disponibles des constructeurs de 200,000 , que Tesla et GM ont déjà dépassés, à 600 000 véhicules, permettant de réduire le montant de la subvention à 7,000 $, au lieu de 7,500 $ pour les 400,000 derniers véhicules. Malgré une baisse de prix, Tesla a connu une chute spectaculaire de ses ventes au premier trimestre de 2018 après la réduction de moitié des crédits d'impôt sur ses voitures. Les nouveaux manufacturiers de véhicules électriques qu’ils soient américains, chinois ou qu’elles que soient leurs origines qui souhaiteraient s’installer aux États-Unis, pourraient être éligibles à cette subvention. Cette loi ne mettrait pas une limite ou un plafond sur les coûts potentiels des crédits d'impôt, mais on estime que cela coûtera environ 11,4 milliards de dollars aux contribuables sur une période de 10 ans. La proposition prolongerait également le crédit d'impôt actuel de 7,500 dollars sur les véhicules à pile à combustible jusqu'en 2028. Soutenue par des sénateurs républicains et démocrate, cette proposition pourrait faire face à l’opposition du Congrès, ainsi qu’à une administration qui favorise la suppression complète des crédits d'impôt pour les voitures électriques. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Cette semaine à Émission Zéro, Robert Maranda découvre les secrets de la LEAF en compagnie de Marie-Hélène Maheux, électromobiliste.
Émission Zéro, une série de 10 émissions sur la voiture électrique au Québec produite par la chaîne communautaire maCommunauté de Telus. Disponible aussi sur YouTube.
Chaque épisode de 15 minutes de l’émission présente un modèle différent de voiture électrique. L’animateur et journaliste Robert Maranda explore toutes les facettes du véhicule en compagnie des généreux propriétaires conducteurs. Diffusé tous les jours à 10h45, 14h, 16h40 et 20h20 sur la chaîne maCommunauté de Telus (voir grille horaire). Aussi disponible sur demande (chaîne 497) et sur la chaîne YouTube. Ça vous donnera le goût de découvrir notre service de jumelage pour essais routiers, pour vivre la même expérience que dans l’émission !
Ce n’est pas tout de développer de nouveaux véhicules électriques (BEV), il faut aussi les vendre. S’étant concentré sur l’acquisition des matières premières pour la fabrication de batteries lithium-ion et après avoir développé des normes de production exceptionnelles dans son usine d’assemblage à Fremont, en Californie, Tesla devrait maintenant se concentrer sur les ventes.
Le plus gros obstacle aux ventes de BEV dans le monde entier a été l'intervention des gouvernements sur les marchés. Les crédits d'impôt aux États-Unis sont basés sur le volume et, les deux plus gros vendeurs de BEV du pays, GM et Tesla, dépassant déjà le seuil des 200,000 unités causant une augmentation des prix. Le gouvernement de la Chine, de loin le plus grand marché de véhicules électriques au monde, réduirait d'un tiers les subventions en 2019 et les éliminerait complètement en 2020. L'Europe de son côté est éparpillée en matière de subventions. De plus, quand il est question du succès des ventes de BEV en Norvège en raison de fortes subventions gouvernementales, rappelez-vous que la population de la Norvège est inférieure à celle de New York.
Ainsi, si les subventions diminuent en 2019 pour tous les BEV en Chine et pour Tesla et GM aux États-Unis on se serait attendu à une nette progression des ventes au dernier trimestre de 2018 et à une baisse marquée de ventes en 2019. C’est exactement ce qui se passe sur le marché mondial. En règle générale, les consommateurs sont clairvoyants et les acheteurs d’autos ont tendance à être attentifs aux prix. Les analystes de Wall Street commencent à prévoir une forte baisse des livraisons de Tesla au premier trimestre de 2019. Adam Jonas de Morgan Stanley a prédit cette semaine que Tesla ne livrera que 48,000 unités au premier trimestre. Un autre analyste a abaissé son estimation à 74,700. Il semble évident pour ces spécialistes que les livraisons de Tesla, qui s’élevaient à plus de 90,000 unités au quatrième trimestre, pourraient constituer un sommet à court terme. Alors que le crédit d’impôt fédéral américain accordé aux modèles Tesla est sur le point de diminuer de nouveau pour atteindre 1,875 dollars le 1er juillet, la société ne cesse de faire face à des hausses de coûts de production préjudiciables. Suite à la baisse des subventions, Tesla a coupé les prix deux fois en huit semaines, puis les a relevés de 3% cette semaine. L'augmentation la plus récente des prix est une tentative flagrante visant à amener les consommateurs à acheter leur véhicules avant que cette augmentation ne prenne effet le 18 mars permettant d’augmenter ainsi le nombre des livraisons du premier trimestre de 2019. Par contre, si Tesla se retrouvait avec beaucoup de commandes en main, il deviendrait difficile de livrer la marchandise en moins de trois semaines. Serait-il possible qu’une grande partie de la demande du Model 3 se soit réalisée au quatrième trimestre de 2018. En Chine, la baisse des ventes de BEV a été frappante. Les consommateurs chinois se sont clairement précipités pour acheter des BEV au quatrième trimestre, et la progression était tout aussi évidente que pour Tesla aux États-Unis. Les ventes de BEV en Chine ont totalisé 104,577 en novembre mais sont passées à 72,175 en janvier. Le mois de février est un mois de ralentissement des ventes de biens de consommation en Chine en raison du Nouvel An lunaire et des vacances associées à cet évènement. Pour le marché Chinois, dans son ensemble, les ventes totales de véhicules de tourisme à énergies nouvelles y compris les hybrides et les hybrides rechargeables ont atteint 159,751 unités en décembre et en février, ce chiffre est tombé à 50,783 unités. Donc, les ventes de voitures électriques aux États-Unis et en Chine ont considérablement diminué au cours des deux premiers mois de 2019. Il ne semble pas que le Congrès américain planifie de nouvelles subventions. En outre, il faut bien se rendre compte que les réductions de subventions BEV du gouvernement chinois visent à éliminer les acteurs les plus faibles du marché, une tactique similaire à celle utilisée par le même gouvernement pour restructurer son industrie sidérurgique nationale. Alors que les moteurs diesels, qui représentent encore plus du tiers du marché européen, sont sur le point d’être éradiqués, les manufacturiers automobiles se sont tournés vers une nouvelle cible. La part de marché d’environ 75% de Tesla sur le marché américain des véhicules BEV devient une cible attrayante pour des acteurs aussi importants que GM, Ford et VW. Les ventes de la Nissan Leaf, probablement le meilleur produit de sa catégorie, jusqu'à la venue du Model 3 à 35,000 USD ont chuté à des niveaux précaires aux États-Unis. Nissan a vendu 853 Leaf en Amérique en février. On ne peut malheureusement savoir combien de Chevrolet Bolt ont été vendues en février car la société a cessé ses rapports de ventes mensuels. De plus, la Bolt et la Volt ainsi que la Leaf et le Model 3 et S de Tesla sont des berlines classiques. C’est un modèle qui a perdu une grande part de marché au profit des SUV et des véhicules utilitaires multi segments depuis 25 ans. Les gestionnaires de la banque Morgan Stanley estiment que Tesla disposera d’un flux de trésorerie disponible négatif de plus d'un milliard de dollars au premier trimestre qui pourrait mettre les finances de l’entreprise encore à risque. Les autres constructeurs automobiles ne sont toujours pas parvenus à trouver le meilleur compromis pour un consommateur de BEV. Une industrie toujours en développement qui n’a pas encore réussi à solutionner ses incertitudes. Ne faut surtout pas lâcher car l’avenir est définitivement électrique! Forbes Forbes
Contribution: André H. Martel
Talonnée par Tesla, la Nissan Leaf continue de rivaliser pour la vente de voitures électriques sur la planète.
Nissan a annoncé aujourd’hui avoir vendu son 400,000e exemplaire de la Leaf dans le monde entier, au moment où sa version longue portée Leaf Plus est mise en vente en même temps que le nouveau Model 3 de Tesla. On estime que l’autonomie de la Leaf Plus poussée par une batterie de 62 kwh sera d’environ 365 km. Au cours de ses sept années d'existence, le Model S s'est vendu à plus de 260,000 exemplaires dans le monde, alors que le Model X suit de loin avec un peu moins de 90,000 ventes depuis 2015. Bien que la Tesla vende près de deux fois plus de Model 3 par mois que la Leaf dans le monde, la compagnie devra continuer à travailler fort pour qu’un de ses modèles puisse rattraper ces six années de production de Nissan. Bloomberg estime que Tesla a vendu 215,000 Model 3 à ce jour. C’est beaucoup plus difficile pour Nissan aux États-Unis, où Nissan ne vend qu'une fraction des Model 3 par mois. Aux États-Unis, Tesla a vendu 77,000 Model 3 comparativement à 19,455 exemplaires de la Leaf. Même avec la longueur d'avance de la Leaf qui fut mise sur le marché en 2011, Tesla a vendu plus de Model 3 l'année dernière que les 129,000 Leaf vendus par Nissan aux États-Unis depuis la venue de la voiture sur le marché. Quel que soit le vainqueur, il faut reconnaitre que de plus en plus de consommateurs se procurent des véhicules électriques de plus en plus performants en seulement quelques années d’existence et que ces manufacturiers ont fait preuve de vision, de détermination et que l’industrie et les utilisateurs profitent de cette compétitivité. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les efforts visant à supprimer le crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques s'accumulent et l'administration de Trump se joint officiellement à la bataille avec son budget 2020, qui comprend la fin du crédit d'impôt. Cela dit, il est peu probable que le budget soit adopté par le Congrès, qui est maintenant contrôlé par les démocrates.
Au cours de la dernière année, les républicains ont tenté à plusieurs reprises de mettre fin au crédit d’impôt de 7,500 dollars destiné aux manufacturiers de véhicules électriques. Le mois dernier, des sénateurs républicains ont présenté un projet de loi visant à mettre un terme à la seule subvention du gouvernement fédéral destinée à promouvoir les véhicules électriques. Quelques mois auparavant, l’administration Trump avait également menacé de mettre fin au crédit d’impôt sur les voitures électriques et l’officialise maintenant. Selon l’agence Reuters, le budget 2020 éliminerait complètement le crédit d'impôt. En effet, la Maison Blanche a proposé lundi de supprimer le crédit d'impôt d'une valeur maximale de 7,500 dollars sur l'achat de nouveaux véhicules électriques. Cette décision permettrait au gouvernement américain d'économiser 2,5 milliards de dollars sur une décennie. Une coalition dirigée par Tesla, GM, Nissan et d’autres manufacturiers tente de conserver le crédit d’impôt fédéral pour les véhicules électriques leur permettant d’accroître les ventes de véhicules électriques pour les prochaines années. Pour certains manufacturiers comme Tesla et GM, le crédit d’impôt a déjà atteint ou dépassé les normes de 200,000 véhicules du programme et les subventions vont déjà être réduites ou disparaitre, mais de nombreux autres constructeurs ont encore du chemin à faire avant d'atteindre cet objectif. Déjà, les chefs de file considèrent l’approche de 200,000 véhicules comme un désavantage injuste pour les promoteurs de véhicules 100% électriques et la coalition souhaite que les crédits soient basés sur un délai temporel plutôt que sur le nombre de véhicules produits. Les chances de Trump d'obtenir cette modification sont presque nulles, mais cela démontre l’opinion que l'administration a de l’industrie. Est-ce surprenant d’un président qui veut ramener l’industrie du charbon au pays? Il se peut fort bien que le crédit d’impôt pour véhicules électriques ne soit pas le seul moyen d’accélérer la venue de la motorisation énergétique, mais c’est ce que nous avons de mieux à l’heure actuelle et le tuer démontre indubitablement une vision à court terme. Une autre solution consisterait à taxer davantage les voitures à essence pour compenser les coûts pour l'environnement et la santé de la population. Malheureusement, cette approche n’adhère en rien à la vision de l’administration actuelle. Le statu quo est donc la meilleure solution pour les États-Unis jusqu'à ce que la scène politique devienne un peu plus rationnelle. electrek Contribution: André H. Martel
Pionnière de l’électrification des transports, la Nissan garde aussi sa position de tête en termes de ventes mondiales : elle est la première à dépasser 400 000 ventes.
Lancée en 2010, la LEAF est considérée comme le premier véhicule électrique grand public au monde. Dès son lancement, Nissan s'est engagé à devenir un leader mondial dans la production et la promotion de véhicules zéro émission.
Selon Nissan, les propriétaires de LEAF ont conduit leurs voitures plus de 10 milliards de kilomètres au total. Le nombre de véhicules LEAF vendus depuis 2010 éviterait la combustion de 3,8 millions de barils de pétrole par an.
Quelques générations de modèles plus tard, la LEAF demeure l’icône de la voiture électrique grand public. Elle est disponible sur plus de 50 marchés à travers le monde. L’année dernière, c’était le modèle de VÉ le plus vendu en Europe et bien sûr au Québec.
Nissan entend bien conserver son leadership dans ce domaine. Avec sa nouvelle LEAF PLUS, le constructeur japonais élargi son offre pour compétitionner avec les VÉs à plus grande autonomie (autour de 400 km).
Cette année, la LEAF étend aussi sa distribution mondiale en étant disponible sur six nouveaux marchés en Amérique latine dès le premier semestre, et sur sept autres en Asie et en Océanie d'ici la fin de l'année. Félicitations Nissan, et longue vie à la LEAF !
Nissan révèle les prix américains pour la version 62 kWh de la LEAF. Malheureusement, les prix semblent un peu trop élevés comparés à la Tesla Model 3 à 35 000 $ US.
Cette nouvelle LEAF est fort attrayante. Sa batterie de 62 kWh offre une autonomie allant jusqu'à 335 km. N’eut-été de l’annonce hier soir du prix exceptionnel du Model 3 de base, nous aurions été certainement fortement impressionnés par la LEAF.
Cependant, toutes les versions du LEAF e-Plus sont offertes à un prix supérieur à 35 000 $. Les prix de détail suggérés par le fabricant (PDSF) pour la Nissan LEAF e-Plus 2019 sont les suivants:
LEAF S e-Plus $ 36,550 USD LEAF SV e-Plus $ 38,510 USD LEAF SL e-Plus $ 42 550 USD Plus les frais de manipulations et de transport de $ 895 USD Ce n’est quand même pas une cause perdue pour la LEAF e-Plus. Le modèle présente des avantages par rapport à Tesla. Par exemple, Nissan peut vendre et entretenir ses véhicules électriques dans les 50 États américains. En outre, la LEAF est une berline offrant plus de polyvalence que la carrosserie de la berline du Model 3. Maintenant que les prix de ces véhicules sont connus, Quel sera votre choix? La LEAF e-Plus ou le Model 3, le Hyundai Kona Electric ou le Kia Niro EV ? La LEAF e-Plus sera disponible sur le marché américain plus tard ce mois-ci. La Nissan LEAF e-Plus 2019 est offerte en trois versions bien équipées: la S Plus, la SV Plus et la SL Plus. La Nissan LEAF e-Plus 2019 est également disponible en trois classes de 40 kWh, la S, la SV et la SL. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Roberto San José, le premier chauffeur de taxi électrique espagnol, célèbre son 372 000 km parcouru avec sa Leaf 2011. Qui croit encore que la voiture électrique, ce n’est pas durable ?
En plus d’offrir du confort et du silence à ses clients, M. San José réalise de grandes économies grâce à son véhicule. «Je n'ai jamais changé les plaquettes de frein, et ma seule dépense d’entretien est de changer régulièrement le filtre à pollen pour 15 euros». Tout ça sans compter les énormes économies de carburant. Le chauffeur de taxi estime avoir économisé plus de 11 000 euros en entretien et en carburant par rapport à une hybride.
Il a tout de même dû remplacer sa batterie… au bout de 350 000 km ! Wow ! Une dépense de 7000 euros pour retrouver un véhicule comme neuf avec l'autonomie originale de 125 km (notez que la Leaf 2011 était équipée de batteries de première génération, moins durables…).
Pour M. San José, pas question de revenir à l’essence. Il y a beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients. Il en achèterait volontier deux autres pour sa femme et son fils.
Une tente roulotte alimentée par des batteries usagées: de la récupération de technologie.20/2/2019
Il semble que les batteries de voitures électriques puissent servir à autres choses, et Nissan tente de le prouver. Le constructeur japonais a utilisé des batteries de sa Leaf pour alimenter un stade sportif néerlandais et même son propre siège social nord-américain au Tennessee. Aujourd'hui, Nissan s'associe à Opus Campers pour créer une tente roulotte électrifiée.
Dévoilé au salon Caravan, Camping, Motorhome Show à Birmingham, en Angleterre, la tente roulotte dispose d'un bloc-batterie de 700 kWh conçu à partir de cellules de batteries Nissan Leaf usagées. Trop dégradées pour l’automobile, ces cellules de batteries ont toujours une capacité suffisante pour des applications de ce genre. La batterie devrait fournir l’énergie électrique pour environ une semaine de camping, selon Nissan. On peut y inclure un panneau solaire de 400 watts, qui peut se recharger complètement en deux à quatre heures. La batterie peut également être retirée et branchée sur une borne de recharge autonome. La roulotte peut accueillir jusqu'à six personnes. Le camping-car comprend également une prise de 230 volts conforme aux normes européennes pour alimenter les appareils ménagers et des ports USB pour recharger les smartphones. Et en parlant de smartphones, un point d'accès WiFi 4G LTE peut accueillir jusqu'à 10 appareils. La caravane dispose également d'un éclairage LED, d'un réfrigérateur, d'un four micro-ondes portable et d'une cuisinière à gaz à deux brûleurs pour la cuisson. Un projecteur numérique et un écran permettent aux campeurs de regarder leurs films favoris. Nissan n'a pas révélé ses objectifs de développement, mais le concept de camping-car est basé sur un modèle de production actuellement disponible en Europe chez Opus. À l’instar de Tesla, Nissan tente de faire des batteries autonomes une activité distincte de la vente de voitures. On peut facilement imaginer que Nissan installe des batteries sur une tente roulotte. Une seule question demeure: une Nissan Leaf pourra-t-elle la remorquer? The Drive
Contribution: André H. Martel
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