Le brasseur brésilien Ambev a commandé 1 000 camions de livraison électriques au fabricant FNM (Fábrica Nacional de Mobilidades). Les camions, que FNM a développés en collaboration avec le constructeur automobile Agrale, utiliseront des batteries de la société californienne Octillion Power Systems et des transmissions électriques du manufacturier Danfoss Editron.
Ambev prévoit déployer les 1000 véhicules de livraison électriques d'ici la fin de 2021. FNM a agrandi son usine d'Agrale à Caxias do Sul, dans le sud-est du Brésil pour la production de ce VÉ. Cet effort conjoint utilise la chaine de production existante d'Agrale pour les véhicules utilitaires, qui a une capacité de production de 150 à 200 camions par jour. Cette collaboration devrait permettre de produire le modèle FNM 832, un camion de classe 6 offrant une capacité de charge allant jusqu'à 14 tonnes, et le modèle FNM 833, un camion de classe 8 qui a une capacité de 18 tonnes. Ambev a commandé le modèle FNM 833, qui a une autonomie allant jusqu'à 700 km. Il est équipé d’une batterie modulaire à refroidissement liquide de 650 volts fournie par la compagnie Octillion et de transmissions Danfoss Editron. Les camions de FNM utilisent du niobium pour bâtir le châssis, les freins, la suspension, les roues et plusieurs autres pièces pour réduire le poids du véhicule. Quelques véhicules sont déjà en service à Rio de Janeiro.
Le système de transmission de Danfoss Editron comprend un moteur de 250 kW d'une puissance totale de 355 ch, une transmission multi-vitesses Eaton, une batterie Octillion de 650 volts, ainsi que d'un contrôleur et d’un onduleur numérique.
«Le type de batterie que nous avons développé permet une conception évolutive qui peut être configurée dans divers modèles à l'aide d'une seule plateforme technologique», a déclaré le président d'Octillion, Paul Beach. Ambev exploite une flotte de 7000 camions et dit vouloir qu'au moins la moitié d'entre eux fonctionnent à l'énergie propre d'ici 2023. «Afin d’atteindre cet objectif, nous avons fait une étude préliminaire pour clairement définir les besoins d'Ambev, alliant toujours performance pour une meilleure productivité avec des coûts réduits», a déclaré Ricardo Machado, PDG de FNM. «Les camions FNM sont entièrement connectés au réseau informatique d'Ambev, qui assure un contrôle total de la zone de surveillance de l'entreprise et des informations en temps réel sur le trafic et les itinéraires. Les véhicules sont également équipés de nouvelles technologies axées sur la sécurité, notamment des systèmes électroniques anticollision et des caméras intégrées. » Charged EVs
Contribution: André H. Martel
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Volkswagen a construit ses véhicules électriques sur sa plateforme modulaire MEB pour la consommation de masse, contrairement à ce projet qui utilise cette plateforme modulaire pour produire des véhicules, comme ce catamaran électrique.
VW fournit maintenant des éléments de sa plateforme modulaire au chantier maritime Silent Yachts, spécialisé dans la construction de bateaux solaires électriques. Selon un communiqué de presse de VW, la société a lancé son premier yacht en 2009. Toujours selon VW, les catamarans de Silent Yachts utilisent l'énergie solaire pour la propulsion et pour tous les équipements à bord, appuyée par une génératrice diésel de secours. Le catamaran Silent 55 peut parcourir près de 160 km par jour grâce à l'énergie solaire, a déclaré le constructeur automobile. En plus d'utiliser des composants MEB, Silent Yachts s'est associé à Cupra une division de la compagnie espagnole Seat propriété de VW, axée sur la performance, pour la conception d'un nouveau modèle de catamaran
Volkswagen MEB-equipped Silent Yachts Cupra Design catamaran
VW a confirmé qu'elle souhaite offrir sa plateforme modulaire MEB à d'autres fabricants. Elle a produit son ID Buggy pour illustrer sa capacité de diversification, et le partenariat avec Silent Yachts démontre que le constructeur automobile ne vise pas uniquement les véhicules terrestres. Aucun autre manufacturier automobile n'a encore profité de la plateforme modulaire. Fisker avait déjà tenté de négocier une entente pour utiliser la plateforme MEB pour son multisegment électrique Ocean, mais a finalement signé une entente avec Magna. Pour le moment, le multisegment ID.4 sera le premier véhicule MEB aux États-Unis. Le véhicule devrait être disponible chez les concessionnaires d’ici quelques semaines, il a été conçu pour faire compétition aux multisegments à essence grand public comme le Honda CR-V et le Toyota RAV4, et VW prévoit entreprendre sa production localement à l'usine VW de Chattanooga, Tennessee, à partir de 2022. Le classique Microbus tout électrique, inspiré du ID.Buzz présenté pour la première fois en 2017 serait le prochain modèle disponible aux États-Unis. Il devrait être disponible sur le marché américain dès 2023. On avait initialement prévu le lancer en 2022, mais des retards dans la production ont forcé VW à repousser le lancement. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Dans une récente entrevue accordée à Automotive News, le PDG de Volkswagen of America, Scott Keogh a confirmé que leur Microbus électrique sera disponible sur le marché américain dès 2023.
Basé sur le concept de l’ID Buzz présenté pour la première fois en 2017, le Microbus électrique avait été initialement planifié pour 2022. La compagnie compte toujours le rendre disponible sur le marché allemand en 2022, donc se basant sur le processus passé de lancement sur le continent européen et américain, on peut normalement prévoir sa disponibilité au début de 2023. Le Microbus sera construit dans l’usine de VW à Hanovre, en Allemagne , en même temps que le prochain fourgon électrique commercial. Selon Automotive News, le retard dans l’échéancier de production est dû au fait que VW doive rééquiper cette usine pour la production de véhicules électriques.
Volkswagen ID Buzz Concept
VW construit déjà la berline ID.3 et le crossover ID.4, sur la même plateforme MEB que le Microbus électrique, mais dans une autre usine située à Zwickau, en Allemagne. Après avoir laissé entrevoir le lancement d’un Microbus, VW a rapidement introduit le concept ID Buzz au salon de l'auto de Detroit 2017 et a confirmé peu après son échéancier de production. En plus de proposer une fourgonnette de passagers, VW avait proposé que le nouveau Microbus puisse également assurer du transport de marchandises. Ainsi, le constructeur automobile a également dévoilé son concept ID Cargo Buzz en 2018, confirmant la production de la version commerciale. VW avait alors déclaré que le Cargo Buzz serait également mis en vente en 2022, donc il est fort probable qu’il soit mis en production en même temps que la version passager dès 2023. Selon VW, le Cargo Buzz serait équipé d’un toit photovoltaïque qui pourrait ajouter une autonomie additionnelle de 15 km. Cela pourrait être très utile pour les camping-car, ce pourquoi le Microbus original était connu et apprécié. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Faisant suite à l’information récemment dévoilée concernant la Gigafactory de Shanghai, il semble maintenant que la voiture électrique de 32 000 $ CAD de Tesla pourrait être disponible sur le marché plus tôt que prévu.
Lors du dernier « Battery Day », l’an dernier alors que l’accent était mis sur la nouvelle batterie de Tesla et sur l’impact que la nouvelle architecture de la nouvelle batterie aurait sur ses VÉ, le PDG Elon Musk avait également annoncé que Tesla allait fabriquer une voiture électrique qui pourrait se vendre 32 000 $ CAD. Tesla souhaite manufacturer bientôt un véhicule électrique efficace au coût de 32 000 $ CAD qui pourra également être entièrement autonome. Elon Musk a confirmé que ce prix serait possible grâce à la nouvelle batterie et à l’amélioration du processus de fabrication de ses batteries. Musk avait également ajouté que la nouvelle voiture électrique de 32 000 $ serait disponible sur le marché dans environ trois ans, lorsque Tesla atteindra le plein potentiel de production de sa nouvelle batterie. Tesla n'avait cependant révélé aucun autre détail sur la voiture, mais le PDG avait laissé entendre qu'elle aurait une autonomie supérieure à 320 km. Ce nouveau véhicule de Tesla semble intimement lié au projet annoncé plus tôt qui avait pour objectif de lancer une nouvelle voiture électrique conçue et construite en Chine. Selon les demandes de la Gigafactory de Shanghai soumises récemment au gouvernement chinois, Tesla prévoit produire un troisième modèle plus économique à son usine de Shanghai dès 2022. Selon le projet de la Gigafactory partagé sur Internet, les nouveaux modèles pour le marché domestique seront produits dans la Gigafactory de Shanghai. Le groupe cible sera différent et le prix de vente sera inférieur au Model 3, et le prix de la nouvelle voiture devrait respecter la prévision de prix initiale, entre 31 660$ CAD et 39 500$ CAD, on prévoit entreprendre plus tôt que prévu, dès 2022 la production et la livraison de ce nouveau modèle. Les travaux ont déjà débuté pour le développement du nouveau véhicule électrique. Tesla travaille sur la conception de sa petite voiture électrique de conception chinoise depuis l'été dernier et a déjà embauché du personnel pour réaliser le projet. Si le projet se confirme, et que Tesla peut produire massivement une voiture électrique de 32 000 $ CAD en 2022 ce pourrait grandement perturber l'industrie automobile. D'un autre côté, pour atteindre cet objectif, la compagnie doit considérablement augmenter la production de cellules de batterie, et la conception de la nouvelle batterie structurelle pourrait être difficile à mettre en production étant donné qu'il s'agit d'une toute nouvelle façon de construire des voitures. Logiquement, la fin de 2023 ou 2024 semble être un objectif plus probable, mais on ne sait jamais, surtout compte tenu de la rapidité avec laquelle l'équipe chinoise de Tesla a travaillé dans le passé. electrek
Contribution: André H. Martel
GM devrait produire un multisegment électrique de marque Honda et un multisegment électrique de marque Acura au Mexique et au Tennessee à compter de 2023
GM et Honda ont développé leur relation dans leurs efforts d'électrification. Ils ont conjointement collaboré au développement de la Cruise Origin, un véhicule électrique autonome, qui a été présenté à San Francisco plus tôt cette année. Honda participe également au développement des nouvelles batteries de GM depuis 2018. L'année dernière, ils ont accru leur coopération en incluant la construction par GM de deux nouveaux véhicules électriques pour Honda qui repose sur leur nouvelle technologie du groupe motopropulseur électrique Ultium. Nous avions peu d’informations sur ces deux véhicules électriques, mais quelques détails sont maintenant disponibles. Une Honda et une Acura électriques Automotive News rapporte que les véhicules seront des multisegments, une Honda et une Acura, et ils seront respectivement produits au Mexique et au Tennessee. Selon les sources, la production du multisegment Honda devrait débuter en 2023 à Ramos Arizpe, au Mexique, où GM construit les Chevrolet Blazer et Equinox à essence. Automotive News avait rapporté l'année dernière que GM rééquiperait probablement l’usine d'assemblage Ramos Arizpe pour permettre la production de véhicules électriques d'ici 2024, mais GM n'avait pas confirmé ses plans. Toujours selon les sources, qui ont demandé à ne pas être identifié, la production du multisegment Acura devrait débuter en 2024 à Spring Hill, dans le Tennessee. Les modèles Honda et Acura devraient avoir un gabarit similaire au Lyriq, véhicule qui devrait être mis en vente au début de 2022. GM et Honda ont refusé de commenter cette information, mais ont déclaré qu'ils publieraient plus d'informations sur leurs projets de véhicules électriques plus tard cette année. La plate-forme Ultium semble structurée pour répondre aux besoins, ce partenariat pourrait produire de bons véhicules électriques, une option supplémentaire pour les consommateurs. C’est quand même surprenant que Honda ne produise pas elle-même ses véhicules électriques. Electrek
Contribution: André H. Martel
Dans la salle d'exposition, les véhicules électriques coûtent toujours plus cher que leurs homologues à essence. Bien sûr, il existe des crédits d'impôt, l'entretien est beaucoup moins cher et la recharge peut être moins chère que le ravitaillement en essence. Mais c'est ce prix d'achat qui éloigne les acheteurs du groupe motopropulseur électrique.
Ce problème est d'autant plus important que les véhicules de Tesla et de GM ont dépassé leur quota de véhicules électriques éligibles au crédit d'impôt, ce qui signifie que les acheteurs de ces véhicules paient le prix de la vignette.
Heureusement, il semble que le coût par kilowattheure continue de baisser, et selon un nouveau rapport de la firme de recherche énergétique BloombergNEF (New Energy Finance), le prix moyen du marché devrait être de 101 $ par kWh d'ici 2023. Le coût de 100 $ du kWh représente ce que les experts croient correspondre aux prix des véhicules à essence comparables. Si les crédits d'impôt fédéraux et d'État sont toujours disponibles à ce moment-là, il est probable que l’on puisse acquérir un véhicule électrique à un coût moindre qu'une voiture à essence. Le rapport note que le coût des batteries d'autobus en Chine a déjà chuté en dessous du prix de 100 dollars par kWh. Quant au prix mondial moyen des batteries en 2020 incluant tous les types de véhicules électriques (y compris les véhicules personnels, les bus, les solutions de batteries stationnaires et les véhicules électriques commerciaux), il a atteint un nouveau creux de 121 $ / kWh. C'est une baisse de 89% par rapport à 2010, lorsque le prix était de 1 100 $ le kWh. BloombergNEF justifie l'augmentation de la production en raison de la croissance des ventes, de la baisse des coûts de fabrication, du prix des matériaux de cathode et de nouveaux concepts comme étant les principaux responsables de la baisse des prix. Essentiellement, c'est la base de l’économie. Plus vous augmentez la production d’un bien de consommation, plus les prix baissent à mesure que l'écosystème s'ajuste et devient plus efficace. Le rapport indique cependant que des perturbations pourraient influencer les prévisions, mais on s'attend toujours à ce que les prix chutent à 58 $ le kWh d'ici 2030. Une des façons de réduire le prix serait de réussir à stabiliser le rendement des batteries à électrolytes pour enfin les intégrer dans les véhicules. Le même rapport indique que les coûts de fabrication de ces types de batteries représenteraient une diminution potentielle de 40% de ceux des batteries lithium-ion actuelles. CAR and DRIVER
Contribution: André H. Martel
Lucid Motors a annoncé l' achèvement de la première phase de construction de la nouvelle usine Lucid AMP-1 (Advanced Manufacturing Plant) à Casa Grande, Arizona, prévoyant la mise en service de son équipement et le début de la production du Lucid Air dès le printemps 2021 .
Lucid a conçu son complexe AMP-1 en fonction d’une croissance future qui permettra d’ajouter des phases supplémentaires d'expansion sur le site, la phase suivante devant être mise en œuvre dès le début de 2021, cette nouvelle étape pour la production du premier VUS, baptisée Project Gravity est prévue pour 2023. « Nous avons entrepris les travaux sur le site Lucid AMP-1, qui couvre 590 acres à Casa Grande, en Arizona, le 2 décembre 2019, et un peu moins d'un an plus tard, nous avons complété notre nouvelle usine consacrée exclusivement pour bâtir des VÉ. Les efforts et l'efficacité démontrés par nos équipes sont vraiment stupéfiants, car nous pourrons déjà mettre en service des équipements compatibles avec le système de fabrication Lucid pour démarrer la production d’un VÉ de nouvelle génération, le Lucid Air, d’ici quelques mois seulement. » - Peter Rawlinson, PDG et CTO, Lucid Motors Pour assurer la mise en service de l'usine, Lucid a déjà entrepris de tester ses processus de production qu’elle croit innovateurs et ses équipements de pointe. La société a déjà construit sa flotte de prototypes bêta pour assurer ses tests et est à l’étape de construction de versions finales pour production de la Lucid Air
Le système de fabrication Lucid intègre des processus avancés tels qu'une structure de carrosserie monocoque rivetée et collée inspirée des avions remplaçant les points de soudure, ce qui confère au Lucid Air une meilleure efficacité structurelle.
Les voitures commandées par les clients commenceront à sortir de la chaîne de production au printemps 2021, avec une capacité initiale annuelle de 30 000 unités pour approvisionner les marchés mondiaux, à commencer par l'Amérique du Nord. Il s'agira dans un premier temps des éditions Lucid Air Dream, suivies rapidement des modèles Grand Touring et Touring. Lucid Air Pure rejoindra la gamme au début de 2022, elle sera disponible à partir de 69 900 $ USD.
Le site de l'Arizona a été choisi pour plusieurs raisons, incluant l'infrastructure, le personnel qualifié disponible, l'emplacement géographique et la chaîne d'approvisionnement automobile préexistante, mais il offrait également l'espace requis pour répondre aux besoins actuels et futurs. Certaines zones clés de l'usine ont été spécifiquement conçues en prévision de cette croissance. Cela comprend par exemple, un atelier de peinture à l'eau suffisamment grande pour répondre au besoin actuel mais qui pourra être agrandi pour répondre aux besoins futurs de l'usine. Au total, quatre phases sont prévues jusqu'en 2028, faisant passer la superficie de l'usine de ses 999 000 pieds carrés actuels à 5,1 millions de pieds carrés. Dans sa forme définitive, la capacité de fabrication d'AMP-1 pourrait atteindre jusqu'à 400 000 unités par an. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette, ont dévoilé, ce lundi, le Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) et son premier plan de mise en œuvre 2021-2026, doté d’une enveloppe de 6,7 milliards de dollars sur cinq ans.
L’importance des sommes consacrées à cette politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques démontre la volonté du gouvernement de faire du Québec un leader de l’économie verte en s’appuyant sur sa grande force, son électricité propre. Avec le PEV 2030, le gouvernement jette les bases d’une relance économique verte et réitère l’engagement du Québec de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 37,5 % d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Il trace ainsi la trajectoire qui mènera le Québec vers la carboneutralité en 2050. Le Plan contribuera également à notre résilience collective en outillant notre société pour qu’elle puisse faire face aux conséquences déjà importantes des changements climatiques. Dans un contexte d’incertitude causée par la crise sanitaire qui continue de mettre à l’épreuve les travailleurs ainsi que plusieurs secteurs économiques, le gouvernement présente un premier plan de mise en œuvre pour la période 2021-2026 qui, en plus de permettre de réduire les émissions de GES, stimulera la relance économique et la création d’emplois. D’ici 2030, le gouvernement estime que cet ambitieux projet d’électrification et de lutte contre les changements climatiques devrait ajouter 2,2 milliards de dollars au PIB du Québec en termes réels et créer plus de 15 500 nouveaux emplois. Les investissements additionnels qui soutiendront le développement des filières vertes, comme celles des batteries et de l’hydrogène vert, viendront bonifier ces retombées. Priorité à l’électrification Le gouvernement lance un grand chantier d’électrification, principalement dans le secteur des transports, mais aussi dans ceux du chauffage des bâtiments et des activités industrielles. Au cours des cinq prochaines années, 3,6 milliards de dollars découlant du plan de mise en œuvre du PEV 2030 seront investis dans le secteur des transports, responsable à lui seul de plus de 43 % des émissions de GES du Québec. À cette somme s’ajoutent des investissements sans précédent de 15,8 milliards de dollars en transport collectif dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2020-2030. Trains légers, autobus urbains et scolaires, taxis, voitures et camions seront tous progressivement électrifiés. Un nombre de plus en plus important de Québécois se déplaceront dans des véhicules électriques, équipés le plus possible grâce au savoir-faire québécois et fabriqués à partir des ressources d’ici. On vise une cible de 1,5 million de véhicules électriques sur les routes du Québec en 2030. Voici quelques-unes des mesures qui stimuleront l’électrification des transports, des bâtiments et des industries et la réduction des GES : Reconduction du rabais à l’acquisition ou à la location d’un véhicule électrique et de bornes de recharge pour les citoyens, ainsi que des programmes d’aide à l’intention des entreprises et de l’industrie du taxi; Rehaussement des exigences de la norme sur les véhicules zéro émission pour inciter les constructeurs à alimenter le marché québécois avec un plus grand nombre de véhicules et une plus grande diversité de modèles; Interdiction de vendre des véhicules neufs à essence à partir de 2035; Accélération du déploiement des bornes de recharge rapide par Hydro-Québec et des bornes de recharge standard; Investissements de 768 millions de dollars pour rendre plus vert et plus compétitif le secteur industriel (soutien aux projets de réduction d’émissions de GES, bonification de programmes et accompagnement personnalisé); Injection de plus de 550 millions de dollars pour réduire de 50 % les émissions de GES liées au chauffage des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels. Cette cible sera atteinte notamment par une complémentarité optimale entre les réseaux électrique et gazier et le recours à la biénergie, par l’efficacité énergétique, par la conversion du mazout vers l’électricité ainsi que par l’utilisation du gaz naturel renouvelable et d’autres sources d’énergie renouvelable. Propulser les filières vertes les plus prometteuses Le PEV 2030 participera à la construction de l’économie de demain. Pour la période 2021-2026, 401 millions de dollars serviront à la mise en œuvre d’un ensemble de stratégies visant à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises dans des domaines stratégiques et innovants. Le gouvernement soutiendra le développement d’un écosystème industriel dynamique autour des véhicules électriques, des infrastructures de recharge et des batteries. En complément de l’électricité, de nouvelles sources d’énergie renouvelable viendront diversifier le portefeuille énergétique du Québec au cours des prochaines années. Des investissements de 213 millions de dollars sont prévus pour appuyer la filière émergente du gaz naturel renouvelable, et 15 millions de dollars seront investis pour appuyer la filière de l’hydrogène vert dans son développement et sa recherche d’innovation. La toute première stratégie québécoise de l’hydrogène vert et des bioénergies sera d’ailleurs présentée au cours de l’année 2021 et visera à positionner le Québec comme leader pour l’avenir. L’ambition du gouvernement est que le Québec soit reconnu dans le monde pour son hydrogène vert, comme il l’est déjà pour son électricité propre. Efficacité énergétique : consommer moins, consommer mieux Par ailleurs, le gouvernement continuera de miser sur l’efficacité énergétique et sur la consommation responsable. Plus de 307 millions de dollars seront investis au cours des cinq prochaines années dans les mesures suivantes : Dans le cadre du programme ÉcoPerformance, 113 millions de dollars serviront à soutenir des projets de conversion et d’efficacité énergétique dans les bâtiments commerciaux et institutionnels. De plus, 75 millions de dollars sont prévus pour encourager les projets de récupération et de valorisation de la chaleur; Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques 2018-2023 est prolongé jusqu’en 2026; En parallèle, Hydro-Québec doublera son objectif en matière d’efficacité énergétique, en l’amenant à 800 gigawattheures (GWh) par an dès 2021. Améliorer notre résilience face aux changements à venir Les changements climatiques ont déjà des conséquences importantes sur les activités économiques, le bien-être, la santé et la sécurité d’un grand nombre de citoyens et de communautés de même que sur les infrastructures et les écosystèmes. En mettant l’accent sur la prévention et en prenant en compte le climat futur dans toutes ses décisions, le gouvernement agit de façon responsable afin de minimiser les coûts liés aux impacts des changements climatiques. Il consacrera plus de 384 millions de dollars à l’adaptation aux impacts des changements climatiques au cours des cinq prochaines années. Un État responsable et exemplaire Le gouvernement fera sa part en réduisant son empreinte carbone, notamment dans l’acquisition de produits et de services québécois et dans la gestion durable de son parc immobilier et de sa flotte de véhicules. Ses objectifs en cette matière sont les suivants : Réduire les émissions issues de son parc immobilier de 60 % en 2030, comparativement à leur niveau de 1990, une cible encore plus exigeante que celle fixée pour l’ensemble du Québec; Électrifier au maximum ses véhicules légers pour qu’en 2030, 100 % de ses automobiles, fourgonnettes et VUS ainsi que 25 % de ses camionnettes soient électriques. Une approche pragmatique Le plan quinquennal de mise en œuvre sera réévalué annuellement et couvrira systématiquement les cinq années suivantes, ce qui permettra de bénéficier d’une approche à la fois prévisible, flexible et pragmatique. Grâce notamment à la gouvernance mise en place à la suite de l’adoption du projet de loi no 44, le gouvernement prendra en compte les résultats obtenus, l’évolution du climat, les connaissances scientifiques, le contexte économique, le niveau d’adhésion de la population et les innovations technologiques dans chacune de ses mises à jour. Citations : « Parmi tous les États américains et toutes les provinces canadiennes, le Québec est l’endroit qui émet le moins de gaz à effet de serre par habitant. Il s’agit d’une réalité dont nous pouvons être fiers. Mais plutôt que de nous en satisfaire, j’invite les Québécois à miser sur cette fierté pour aller plus loin, pour relever le défi des changements climatiques et pour transformer notre économie en profondeur. Le cœur de notre projet, c’est l’électrification de notre économie. Cet atout inestimable qu’est l’hydroélectricité, conjugué avec l’énergie éolienne et d’autres formes d’énergie propre, nous permettra de réduire de façon importante nos émissions de gaz à effet de serre tout en créant plus de richesse. Avec notre électricité propre, nous pouvons devenir la batterie verte du nord-est de l’Amérique et relever notre défi climatique. » François Legault, premier ministre du Québec « Le Plan pour une économie verte 2030 représente un geste fort de notre gouvernement pour répondre aux nombreux défis collectifs que nous pose l’urgence climatique. Il s’agit d’un plan solide et ambitieux pour transformer notre société de façon durable et remplacer le plus possible les énergies fossiles par notre électricité propre. Notre gouvernement est déjà au travail, et je suis convaincu qu’avec la collaboration de mes collègues du Conseil des ministres ainsi qu’avec celle des municipalités, des entreprises et des citoyens, nous réussirons notre transition climatique, une transition juste qui tiendra compte des différences entre les régions, entre les générations et entre les secteurs d’activité. Ensemble, nous construirons un Québec plus vert, plus résilient et plus prospère.» Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval Faits saillants : Pour atteindre sa cible climatique, le Québec doit ramener ses émissions de GES à 54 millions de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2030, comparativement aux 79 millions de tonnes émises en 2017 et aux 86 millions de tonnes émises en 1990. Selon les données les plus récentes (2017), le Québec n’a réduit ses émissions de GES que de 8,7 % en comparaison avec les émissions de 1990. Avec son premier plan de mise en œuvre du PEV 2030, le gouvernement prévoit actuellement une réduction de 12,4 Mt de GES au cours des 10 prochaines années. Les actions permettant d’obtenir les réductions additionnelles nécessaires pour atteindre la cible de 2030 seront déterminées lors des révisions annuelles du plan de mise en œuvre. Le PEV 2030 s’appuiera sur des politiques et des plans d’action complémentaires tels que le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques, la Politique énergétique, la Politique de mobilité durable, la Stratégie québécoise de développement de la filière batterie, le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques, la Vision internationale du Québec et la Stratégie gouvernementale de développement durable. Ces politiques et plans d’action contribueront à l’atteinte la cible de réduction des émissions de GES. À un cadre financier d’une ampleur inégalée s’ajouteront des investissements en infrastructures de plusieurs milliards de dollars prévus dans le cadre du Plan québécois des infrastructures, les efforts engagés par le gouvernement pour réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre ainsi que des actions placées sous la responsabilité directe d’Hydro-Québec, d’Investissement Québec et d’autres organismes gouvernementaux. Lien connexe Pour prendre connaissance du Plan pour une économie verte 2030 et de son plan de mise en œuvre 2021-2026 Gouvernement du Québec
Contribution: André H. Martel
General Motors prévoit d’embaucher 3 000 nouveaux employés principalement axés sur le développement de logiciels alors que l’entreprise accélère ses projets de véhicules électriques, a annoncé lundi le constructeur automobile.
GM a déclaré que les nouveaux emplois seront concentrés vers l’ingénierie, la conception et la technologie de l’information pour accroître la diversité et l’inclusion et contribuer aux priorités de GM en matière de VÉ et d’expérience client. GM prévoit embaucher jusqu’au premier trimestre de 2021. De nombreux postes pourraient être à l’étranger car GM souhaite étendre ses sites de développement sur la planète. «Au fur et à mesure que nous évoluons et développons notre expertise et nos services logiciels, il est important que nous continuions à recruter et à ajouter de nouveaux talents dans de nouveaux secteurs», a déclaré dans un communiqué, le président de GM Mark Reuss. «Nous voulons clairement démontrer que nous sommes déterminés à poursuivre le développement des logiciels nécessaires pour nos les véhicules électriques, améliorer l’expérience client et développer une main-d’œuvre axée sur l’expertise logicielle.» Le blitz de recrutement intervient alors que le constructeur automobile prévoit se concentrer davantage sur les véhicules électriques, notamment en proposant au moins 20 nouveaux véhicules électriques sur la planète d’ici 2023. GM a annoncé plus tôt cette année qu’elle prévoyait d’ investir 20 milliards de dollars dans les véhicules électriques et autonomes d’ici 2025. Ken Morris, vice-président de GM des programmes de véhicules autonomes et électriques, a déclaré aux journalistes lors d’un appel conférence lundi que le constructeur automobile prévoyait rapidement mettre sur le marché au moins deux véhicules électriques après le GMC Hummer EV, qui est le premier véhicule bâti sur la plateforme de véhicules électriques de nouvelle génération de GM incluant la batterie Ultium. «Nous progressons en mode virtuelle aussi rapidement que possible au développement de ces nouveaux véhicules.», a déclaré Morris. «Mais, même virtuellement, nous sommes plus efficaces que jamais.» Les actions du constructeur automobile ont atteint un nouveau sommet pour la dernière année à 39,72 $ USD avant l’annonce de lundi. De plus, l’action a augmenté de 5% lundi midi à la suite du vent d’optimisme créé par l’annonce d’un vaccin Covid-19 et par la confirmation du président élu Joe Biden de soutenir les véhicules électriques. «Nous sommes impatients de travailler avec l’administration Biden et de soutenir les politiques qui favoriseront une plus grande adoption des VÉ dans les 50 États et encourageront les investissements dans la R&D et la fabrication», a déclaré Morris. «En fin de compte, le changement climatique est une préoccupation mondiale et la meilleure façon de supprimer les émissions des véhicules automobiles de l’équation environnementale est d’investir dans un avenir entièrement électrique et sans émissions.» Les 3 000 emplois supplémentaires s’ajoutent à l’annonce précédente de GM pour embaucher 1 100 nouveaux employés dans le cadre d’un investissement de 2,3 milliards de dollars pour développer un partenariat avec LG Chem afin produire des batteries Ultium dans le nord-est de l’Ohio. GM employait environ 164 000 personnes dans le monde en 2019, contre 215 000 en 2015, la société ayant restructuré et réduit ses activités ces dernières années. Michael Wayland CNBC
Contribution: André H. Martel
Volvo a confirmé lundi l’inauguration de son laboratoire dédié à la recherche et au développement de moteurs électriques à Shanghai. En combinant les travaux avec son centre de recherche de Göteborg, en Suède, le développement futur du moteur à l'interne sera accéléré, a déclaré dans un communiqué de presse, le constructeur automobile.
Selon Volvo, le développement de moteurs à l’interne permettra de travailler en concertation avec d'autres composants, ce qui devrait entrainer des gains d'efficacité énergétique et de performances. "Grâce à la conception et au développement à l’interne, nous pourrons amener nos moteurs électriques à des niveaux supérieurs", a déclaré dans un communiqué Henrik Green, directeur technique de Volvo Cars. L'année dernière, Green a déclaré à Green Car Reports que les moteurs du Volvo XC40 Recharge 2021 et du Polestar 2 2021 avaient été développés à l’interne et que le constructeur avait l'intention de continuer à favoriser cette approche.
Développement de moteurs électriques Volvo
Les deux modèles sont basés sur la même plateforme CMA (Compact Modular Architecture) et partagent de nombreux composants. Les performances du Recharge XC40, qui est la première voiture électrique grand public de la marque Volvo, confirment que le constructeur automobile peut encore s'améliorer en matière d'efficacité. Son autonomie de 335 km, selon l’EPA , est environ 50% inférieure à celle de son rival le Model Y de Tesla. La Polestar 2 n’est guère plus performante, avec une autonomie de 375 km. Le laboratoire de recherche et développement automobile de Shanghai est opérationnel depuis le mois dernier et se concentrera dans un premier temps sur le développement de voitures électriques et d'hybrides rechargeables basés sur la nouvelle plateforme SPA2. Le premier modèle basé sur cette plateforme sera le VUS Volvo XC90 de nouvelle génération, qui pourrait bénéficier d'une recharge entièrement électrique. Volvo serait également à développer un VUS emblématique entièrement électrique, baptisé XC100 Recharge, qui se situerait dans la gamme de véhicules au-dessus du XC90. Ce modèle ne devrait cependant pas être disponible sur le marché avant la fin de 2023 comme modèle 2024. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
À la suite de la conclusion d’une nouvelle entente de trois ans entre Ford et Unifor le mois dernier, l’usine Oakville Assembly, qui fabrique actuellement le Ford Edge et le Lincoln Nautilus, devrait être rééquipée pour construire des véhicules électriques et leurs batteries.
Même si le premier véhicule n’est prévu sortir de la chaîne de montage qu’en 2026, selon l'accord, le Canada est enthousiasmé par la perspective d'emplois verts. En fait, le gouvernement canadien s'est engagé dans un programme ambitieux visant à stimuler les ventes de véhicules électriques afin d'atteindre des émissions nettes de carbone nulles d'ici 2050. Bien que nous soyons toujours septiques face à des planifications centralisées, qui sont soumises à des changements stratégiques qui ont souvent des conséquences imprévues pour les industries associées, nous devons féliciter le Canada pour avoir mis de l'argent là où c’est important. À moins d'un problème majeur en 2023, le pays a promis une contribution de 447 millions de dollars (répartis également entre les gouvernements de l'Ontario et du gouvernement fédéral) au programme de 1,4 milliard de Ford pour convertir l'installation. Le syndicat Unifor semble satisfait de l’annonce. Le président Jerry Dias a répété à plusieurs reprises que l'industrie avait besoin d'un soutien substantiel et cohérent du gouvernement canadien si le pays espérait rester un centre de fabrication majeur d'autant plus que l'industrie semble déterminée à passer aux VÉ. Bien que cela ne se reflète pas encore dans les comportements des consommateurs, l'industrie elle-même a déjà investi beaucoup d'argent dans l'électrification et elle doit se soumettre a de plus en plus de règlementations pour faciliter ce changement. Elle est prête à tous les changements nécessaires pour répondre aux attentes du marché. «Les deux gouvernements comprennent où va l'industrie. Soit vous montez à bord maintenant, soit vous vous perdez dans la restructuration », a déclaré Dias dans une interview à Automotive News Canada . «Ils comprennent que c'est une période charnière pour l'industrie.» Le premier ministre canadien Justin Trudeau a participé à l'évènement via internet de jeudi dernier annonçant le financement soutenu par le gouvernement, affirmant que ce serait la première de nombreuses étapes vers une «industrie automobile de nouvelle génération». «L'investissement d'aujourd'hui de Ford Canada est historique. Cela permettra à la province de demeurer parmi les chefs de file de l'Amérique du Nord et du monde dans la fabrication et l'innovation automobiles, tout en stimulant notre compétitivité dans ce secteur clé », a poursuivi M. Trudeau. Sur la base de l'accord, Oakville a l'intention de poursuivre la production de l'Edge et du Nautilus jusqu'en 2023. À l'origine, Ford n'avait aucun projet d'avenir pour l'installation (un bâtiment historique fabriquant des produits Ford depuis 1953) et laissait entrevoir sa fermeture dès la fin du programme de production de ces multisegments. Mais l'accord avec Unifor a effectivement insufflé une nouvelle vie au site, à la suite de stipulations très importantes prévues dans la nouvelle entente. Cependant, le ré outillage de l'usine et l'obtention de ces investissements gouvernementaux sont prévues après l’expiration de la présente entente. Cela signifie que cet accord pourrait s'effondrer bien avant qu'Oakville ne reçoive sa restructuration et que ce dossier fera partie des négociations syndicales prévues pour 2023. Pour l'instant, Ford semble assez heureux de l’entente et nous doutons que le gouvernement canadien qui offre de financer une partie importante du projet mettra cette entente en danger. Le PDG de Ford Canada, Dean Stoneley a déclaré dans un communiqué : «Avec le soutien des gouvernements fédéral et provincial, Ford Canada investit dans l'avenir de ses opérations basées en Ontario, renforçant son engagement à fournir des milliers d'emplois bien rémunérés et devenant le premier constructeur automobile du pays à construire des véhicules électriques tout en améliorant les opérations qui maximiseront la flexibilité de production afin de demeurer compétitifs sur le plan opérationnel ». TTAC
Contribution: André H. Martel
Un rendu de la nouvelle Gigafactory de batteries, proposée en France. (Crédit: Saft)
Total et le Groupe PSA franchissent une autre étape de leur collaboration lithium-ion en lançant formellement la société Automotive Cells. Le géant pétrolier Total et le constructeur automobile Groupe PSA ont franchi une étape importante dans le cadre de leur collaboration pour la fabrication de batteries lithium-ion en mettant sur pied une nouvelle coentreprise et en confirmant les premières nominations à la direction. L'Automotive Cells Company (ACC) est le résultat d'un effort conjoint qui pourrait permettre la construction de deux Gigafactories construites à Douvrin, en France, et à Kaiserslautern, en Allemagne. Total et sa filiale Saft sont à la pointe des efforts qui incluent le conglomérat automobile Groupe PSA, qui comprend les marques Peugeot, Citroën et Opel. Les partenaires, définis comme Groupe PSA / Opel et Total / Saft, détiendront chacun une participation de 50%. La participation de Total / Saft passera à 33% une fois que l'ACC atteindra son plein potentiel commercial. Yann Vincent, directeur industriel du Groupe PSA, a été nommé directeur général d'ACC. Ghislain Lescuyer, PDG de Saft, assurera la présidence du conseil d'administration de l'ACC. Les plans de la nouvelle société ont été annoncés pour la première fois en janvier dernier, soutenus par un capital de départ de 1,3 milliard d'euros (1,53 milliard de dollars) de financement public français et allemand. L'investissement total pour l'ensemble du projet est estimé à 5 milliards d'euros. On a déjà entrepris des travaux de recherche et de développement à Bordeaux et on travaille également à la mise en place d'une ligne de production pilote à Nersac. La ligne de production pilote devrait être opérationnelle fin 2021 et créer 200 emplois qualifiés. Ce léger retard dans l’échéancier du calendrier de production par rapport au projet initial prévu pour la "mi-2021" est attribué à la COVID-19. "La décision de construire la première Gigafactory devrait être confirmée à la fin de la première phase du projet", a déclaré dans un courriel le représentant de Saft. "La décision dépendra de plusieurs aspects, incluant la capacité de réunir certains critères précis de performance de la ligne pilote de production. " Lorsque le projet sera confirmé, la Gigafactory française aura initialement une capacité de production de 8 gigawattheures avant de passer à 24 gigawattheures. La première phase pourrait être opérationnelle en 2023. Une usine sœur, également d'une capacité de 24 gigawattheures, suivrait en Allemagne d'ici 2030. «La création d’un consortium européen de batteries est désormais une réalité», a déclaré Carlos Tavares, président du Groupe PSA. Le plan offrira au Groupe PSA un avantage concurrentiel, a ajouté Tavares. Le président de Total, Patrick Pouyanné, a déclaré que pour sa part, cette décision s'inscrit dans l'objectif du géant pétrolier en transition «de se développer en tant que grande entreprise énergétique, acteur majeur de la transition énergétique». Importance stratégique des batteries en Europe « Même avant l'épidémie de la COVID-19, les constructeurs automobiles européens se concentraient sur le développement de sources nationales de batteries lithium-ion. La pandémie a accéléré les efforts pour atténuer les risques posés par les chaînes d'approvisionnement mondialisées , » a récemment déclaré Mitalee Gupta, analyste principal du stockage chez Wood Mackenzie. La fabrication de stockage d'énergie verte a bénéficié d'un énorme soutien politique et financier des membres de L’UE pour répondre au double objectif de création d'emplois et de protection des constructeurs automobiles du continent. La Banque européenne d'investissement, qui finance des projets alignés sur les priorités politiques de l'UE, a également apporté un soutien majeur. Elle a fourni plus de 400 millions d'Euros à la start-up suédoise Northvolt et a soutenu l’installation de l’usine de LG Chem en Pologne en investissant 480 millions d'Euros supplémentaires. La BEI envisage également un investissement additionnel de 51 millions d'Euros pour la construction d’une ligne de production pilote de la start-up slovaque InoBat. Volkswagen, Citroën, Kia et Jaguar Land Rover ont également des usines de fabrication de véhicules en Slovaquie. La transition vers les VÉ en Europe s'accélère. Les chiffres publiés cette semaine démontrent que les véhicules «électriques rechargeables» ont triplé leur part de marché au deuxième trimestre 2020, par rapport à la même période l'an dernier. L'Association européenne des constructeurs automobiles a déclaré que les véhicules électriques et les hybrides rechargeables représentaient 7,2% des ventes de véhicules neufs contre 2,4% l'année dernière. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
La pression de Wall Street monte pour que General Motors scinde ses opérations de production de véhicules électriques afin de mieux se positionner contre Tesla et les nombreux startups qui pointent à l’horizon .
La nouvelle société serait probablement évaluée entre 15 à 20 milliards de dollars et pourrait potentiellement valoir jusqu’à 100 milliards de dollars, selon l’analyste de la Deutsche Bank Emmanuel Rosner. La capitalisation boursière totale de GM s’élève actuellement à 43 milliards de dollars. “Créer une nouvelle entité ajouterait potentiellement de la valeur à l’entreprise”, a-t-il déclaré lundi lors du “Power Lunch” de CNBC. Plus GM se détachera des opérations concernant les véhicules électriques, plus cela permettra d’augmenter rapidement sa valeur”, selon Rosner. Les actions de GM ont clôturé lundi en hausse de 7,7% après que Deutsche Bank eut relevé sa valeur à court terme et suggéré l’achat d’actions de GM et la situation demeurait similaire mardi midi. Les spéculations sur les éventuelles retombées économiques de ses activités touchant les véhicules électriques se sont multipliées depuis l’annonce des résultats du deuxième trimestre du constructeur automobile le 29 juillet. Au cours de l’appel conférence, Rosner a recommandé au constructeur automobile de séparer ses opérations, «forçant le marché à reconnaitre sa technologie de pointe». L’analyste de Morgan Stanley, Adam Jonas, a également suggéré de changer le nom de GM pour mieux s’aligner sur ses technologies émergentes. Il a suggéré «Ultium», le nom donné aux nouvelles batteries de véhicules de la prochaine génération de GM. La PDG et présidente de GM Mary Barra , qui depuis longtemps veut conserver intacte la société n’a cependant pas rejeté aucune des deux idées. Elle a déclaré qu’elle prendrait en considération la recommandation et que GM, qui a été créée en 1908, apporterait tous les changements nécessaires pour accroître la valeur pour les actionnaires. “Nous évaluons constamment de nombreux scénarios différents, nous sommes ouverts à regarder et évaluer tout ce qui, selon nous, va générer de la valeur pour les actionnaires à long terme”, a-t-elle déclaré. “Donc, je dirais que rien n’est exclus.” Selon un avis remis hier par un analyste de Morgan Stanley l’activité Ultium de GM est évaluée à environ 20 milliards de dollars. Morgan Stanley a augmenté son évaluation de la valeur potentielle des actions de GM à la bourse de 43 $ à 46 $ l’unité se basant sur le potentiel de développement de l’entreprise de véhicules électriques de GM, en particulier Ultium. «GM a augmenté sa capacité de production de batteries à un niveau supérieur, assurant son approvisionnement interne et sa capacité de fournir une clientèle extérieure à grande échelle», écrit-il. Jonas soutient également le fractionnement des opérations, permettant l’autonomie entre les deux unités se libérant d’obstacles qui faciliteront une allocation efficace du capital et le développement des compétences spécifiques». Don Bilson, de Gordon Haskett Research Advisors, a remis en question la validité de cette option hier. Il a déclaré qu’à sa connaissance aucun des actionnaires de GM n’avait suggéré une telle option et a remis en question le moment choisi par rapport au départ du directeur financier Dhivya Suryadevara. «Si GM prévoyait se séparer prochainement de son activité de VÉ et créer une société de voitures vertes autonomes pour rivaliser avec Tesla, Suryadevara ne voudrait-il pas en faire partie? Et tout aussi important, son départ signale-t-il que ce projet sera mis sur une voie secondaire? ” Il y avait eu ces dernières années des spéculations similaires concernant les retombées économiques concernant Cruise, la filiale de véhicules autonomes détenue majoritairement par GM. La société avait alors déclaré qu’elle pensait que maintenir les opérations sous un même toit avec SoftBank Vision Fund et Honda Motor en tant qu’investisseurs était le meilleur moyen de maximiser pleinement sa valeur. Cela dit, Bilson a également noté que “les constantes poussées de Tesla sont impossibles à ignorer et Barra devrait savoir que tôt ou tard, des actionnaires viendront se plaindre si les spécialistes continuent de croire que leurs actions pourraient doubler ou tripler.” La spéculation concernant une scission intervient alors que GM a planifié un “Tech Day” virtuel aujourd’hui pour discuter de ses opérations en Chine. L’évènement devrait ressembler au «EV Day» organisé par la société en mars dernier pour les médias américains et les analystes de Wall Street. L’évènement avait fait le point sur ses opérations concernant les véhicules électriques, incluant la nouvelle technologie Ultium. Malgré la pandémie, GM a reconfirmé son intention d’investir 20 milliards de dollars dans des véhicules autonomes et électriques entre 2020 à 2025, et à mettre sur le marché au moins 20 nouveaux véhicules électriques dans le monde d’ici 2023. Un pourcentage important de ces nouveaux véhicules devrait être destiné à la Chine, le plus grand marché mondial de véhicules électriques. - Michael Bloom de CNBC a contribué à ce rapport. CNBC
Contribution: André H. Martel
Le groupe BMW a signé avec la société suédoise Northvolt un contrat de fourniture à long terme de 2 milliards d'euros pour la production de cellules de batteries. Elles seront produites en Europe à compter de 2024 dans l’usine de Northvolt actuellement en construction à Skellefteå dans le nord de la Suède.
Northvolt obtiendra 100% de l'énergie nécessaire à la production régionale des cellules de batterie dans le nord de la Suède à partir de l'énergie éolienne et hydroélectrique. « Pour contribuer efficacement à la protection du climat, nous visons à améliorer l'équilibre environnemental global de nos produits, des ressources au recyclage. Cela s'applique en particulier à la production énergivore de batteries haute tension pour véhicules électriques. C'est pourquoi nous avons maintenant un accord contractuel avec nos fabricants de cellules qui n'utiliseront que de l'énergie verte pour produire nos cellules de batterie de cinquième génération. » Oliver Zipse, président du conseil d'administration de BMW AG « Northvolt est le troisième fournisseur de cellules de batterie avec lequel nous avons établi un partenariat, aux côtés de nos partenaires existants, CATL et Samsung SDI. La signature de ce contrat est une autre étape pour répondre à notre besoin croissant de cellules de batterie. » Andreas Wendt, membre du comité de direction de BMW AG responsable des achats et du réseau de fournisseurs Le groupe BMW s'approvisionnera également en cellules fabriquées en Europe auprès du fabricant chinois CATL dans l'usine actuellement en construction à Erfurt, en Allemagne. La production de chaque nouvelle génération de cellules du Groupe BMW est octroyée dans le cadre d'une compétition mondiale pour trouver le meilleur fabricant, tant du point de vue technologique que commercial, afin de garantir l'accès à la meilleure technologie cellulaire possible. Le groupe BMW et Northvolt s'approvisionneront généralement en cobalt et en lithium nécessaires comme matières premières clés pour la production de cellules à partir de mines qui répondent aux normes de durabilité des deux sociétés. Cela garantit une transparence totale de l'origine des matières premières à tout moment. « La durabilité est un aspect important de notre stratégie d'entreprise et joue un rôle clé dans l'expansion de l'électromobilité. » —Andreas Wendt Le Groupe BMW n'utilisera également plus de terres rares dans ses groupes motopropulseurs électriques de cinquième génération à partir de 2021. Le groupe BMW et Northvolt poursuivent leur objectif commun qui est de produire à partir d'une chaîne de valeur durable pour les cellules de batterie en Europe à travers un consortium technologique commun. La conception des cellules recyclables est une préoccupation constante tout au long du développement des cellules de batteries. Face à la demande croissante de cellules de batteries, le recyclage des composants de la batterie à la fin de leur cycle de vie et la réutilisation extensive des matières premières seront essentiels pour boucler le processus de réutilisation des matériaux. Le Groupe BMW a reconnu très tôt le potentiel et l'expertise de Northvolt: mi-2018, le Groupe BMW a collaboré au développement de cellules de batteries avec la société créée en 2016 avec une participation financière dans l'entreprise. Les deux parties bénéficient du partenariat: le groupe BMW apporte son expertise en matière de batteries qu'il a acquise depuis plus de 15 ans, tandis que Northvolt peut maintenant produire en série dans le nord de la Suède. En effet, le groupe BMW exploite un centre de recherche sur les cellules de batterie à Munich. L'objectif du centre est de faire progresser la technologie des cellules de batterie et de l'inclure dans la production. La production de prototypes de cellules de batterie permet d'analyser et de comprendre pleinement les processus de création des cellules. Le groupe BMW produit des batteries dans ses usines de Dingolfing en Allemagne, à Spartanburg aux États Unis et dans l'usine BBA de Shenyang en Chine. Le groupe BMW a également entreprit la production de batteries en Thaïlande, où il travaille avec le groupe Dräxlmaier. Le Groupe BMW comptera 25 modèles électriques dans sa gamme de produits d'ici 2023. Sa stratégie de développement est possible grâce à des architectures de production flexibles incluant les véhicules entièrement électriques, des hybrides rechargeables et des modèles à moteur à combustion qui permettent à l'entreprise de réagir rapidement aux changements des conditions. Plus de la moitié des 25 modèles seront tout électriques. Le groupe BMW prévoit doubler ses ventes de véhicules électriques entre 2019 et 2021, et la société prévoit une forte croissance jusqu'en 2025. Les ventes mondiales de véhicules électriques devraient augmenter en moyenne de plus de 30% chaque année. En Europe d'ici 2021, les véhicules électriques devraient représenter le quart du parc de véhicules neufs du Groupe BMW, un tiers en 2025 et la moitié en 2030. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Une décennie après l'introduction de sa Leaf compact EV, Nissan a officiellement dévoilé aujourd’hui son VUS électrique l’Ariya. L'Ariya promet de secouer le marché des véhicules électriques avec un multi segment tout électrique attrayant offrant jusqu'à 485 km sur une charge alors que son modèle de base sera disponible à partir de 40000 USD. Malheureusement, il ne sera mis en vente qu'en 2021.
L'Ariya sera disponible en configuration à traction avant et à traction intégrale. On proposera deux formats de batteries: les versions 63 kWh et 87 kWh. Compte tenu de la taille relativement petite de l'Ariya, un véhicule du groupe C un peu plus court qu'un Nissan Rogue, la version équipée de la plus grosse batterie devrait permettre d’atteindre cette autonomie de 485 km. L'Ariya est environ 10 cm plus courte que le Tesla Model Y. Ashwani Gupta, directeur des opérations de Nissan, a pris la parole lors de l'évènement diffusé en direct depuis Yokohama, au Japon. « L'Ariya démontre notre engagement à répondre à la demande des clients pour les multi segments électrifiés, automatisés et informatisés les plus avancés. » La société prévoit que les ventes de ses VÉ et de ses modèles électrifiés e-POWER dépasseront le million d'unités par an d'ici la fin de l'exercice 2023. L'Ariya aura un rôle important dans la réalisation de cet objectif. Les ventes de la Nissan Ariya débuteront au Japon vers juin 2021. Le nouveau VÉ de Nissan sera disponible aux États-Unis dans un peu plus d'un an, selon un porte-parole de la société. La société a refusé de commenter les objectifs de ventes aux États-Unis, mais a confirmé que l'Ariya serait vendu dans les 50 États.
Nissan est finalement passé d’un système refroidi à l’air de la Leaf à un système refroidi par liquide. Lors d'une rencontre médiatique précédant le dévoilement, Makoto Fukada, le responsable du projet Ariya, a suggéré que la décision visait principalement à accélérer les temps de recharge.
Nissan a été inspiré par les commentaires des utilisateurs de Leaf concernaient le temps nécessaire pour parcourir de longues distance allant de 500 à 800 kilomètres en incluant le temps de recharge. Lors de tests de stimulation, Nissan évalué que leur véhicule pourrait parcourir 800 kilomètres en 8 heures, incluant le temps de recharge. C'est le genre de performance visé et pourquoi ils ont conçu cette nouvelle plateforme pour VÉ. En d'autres termes, l'arrêt à une borne de recharge sur un trajet de 800 km doit être rapide et la batterie doit rester froide. La société offrira les versions nord-américaine et européenne de l'Ariya avec une recharge rapide de 130 kilowatts CC en utilisant la norme CCS. Nissan a déclaré que l'on pourra ajouter une autonomie additionnelle de 280 km en 30 minutes. Les cellules de la batterie proviendront de la compagnie CATL. Nissan s'est également éloigné de l'assemblage des cellules de la Leaf pour favoriser un assemblage de cellules prismatiques. Le passage de Nissan à la norme CCS sera un coup dur pour la norme Chademo aux États-Unis et en Europe. La recharge de niveau 2 sera limitée à 7,2 kilowatts. Fukada a rejeté l'idée que 7,2 kW n'est pas assez rapide. Il a suggéré que la plupart des propriétaires se rechargent de toute façon pendant la nuit, afin de profiter des économies de rabais. Le port de recharge sera du côté passager du véhicule. Au Japon, l'Ariya utilisera la norme CHAdeMO pour le port de recharge rapide DC d'un côté et le niveau 2 de l'autre. L'Ariya proposera également l'e-Pedal, le système de conduite agressif à une pédale de Nissan. Il utilisera le système avancé d'assistance à la conduite de nouvelle génération ProPILOT Assist 2.0, équipé d'un système de surveillance du conducteur pour permettre une conduite « mains libres » sur certains segments routiers.
Mais à quoi ressemblera-t-il? Nissan qualifie son nouveau modèle : «de concept futuriste japonais intemporel». Giovanny Arroba, directeur principal du département de design, a expliqué le processus de développement du véhicule : Il s'agit d’une approche tout à fait innovatrice, et ils souhaitent non seulement faire un autre VUS du groupe C, mais ils veulent également capturer l'aspect futuriste de leur nouvelle plateforme électrique, un porte-à-faux court à l'avant, un véhicule plus haut et une vision dominante sur la route.
Ce véhicule reflète une robuste fluidité. Nissan a réalisé que l'aérodynamisme est très important pour atteindre une plus grande autonomie. Ils ont souhaité assurer le maximum d’énergie permise par la transmission en créant des lignes épurées et puissantes. Les éléments de climatisation et de chauffage ont été regroupés sous le capot. Il n'y a pas de coffre à bagages avant. Pour maximiser l'espace intérieur, il n'y a pas non plus de console centrale. Des sièges contours permettent aux passagers à l’arrière d’avoir une meilleure vision de la route, donnant également l’impression d'un environnement plus spacieux .
Nissan promet que l'Ariya aura plus d'espace pour les jambes et une capacité d’interaction plus facile entre les passagers en avant et en arrière. La société décrit la cabine comme étant silencieuse, permettant aux occupants de se détendre et de profiter de l'espace sans stress, comme dans un salon. Les dirigeants ont souligné qu’une cabine confortable et spacieuse était propice à l’utilisation du ProPilot de Nissan.
Voici les spécifications de l'Ariya.
Nissan a des années de retard dans l'introduction de son deuxième véhicule électrique grand public. Mais l'entreprise semble avoir tiré de nombreuses leçons des dernières années et pris beaucoup de bonnes décisions. L'Ariya pourrait devenir le multi segment, le plus couru sur le marché. À 40 000 USD, son prix est intéressant. Le modèle qui offrira la plus longue autonomie coûtera plus cher, mais il est important d'offrir une version de 485 km avec une recharge rapide et efficace. Enfin, Nissan est passé au refroidissement liquide et à la norme CCS. Ce sont deux décisions que les clients réclamaient depuis longtemps. Il serait intéressant que l'Ariya soit disponible sur le marché dès cette année au lieu de l’an prochain. Car dès l'an prochain, la concurrence de VW, Volvo, Ford et GM sera féroce sans oublier, bien sûr, le Model Y de Tesla qui est sur le marché depuis déjà quelques mois. Néanmoins, Nissan va livrer un véhicule électrique qui offrira une bonne autonomie, à la fois sobre et abordable, doté d'une technologie compétitive. Ce véhicule devrait être concurrentiel dans le marché des VÉ. Electrek
Contribution: André H. Martel
BMW affirme que sa nouvelle voiture électrique la M5 pourra rivaliser avec son concurrent Tesla2/6/2020
La BMW M5 entièrement électrique pourrait offrir une autonomie impressionnante, alimentant la course entre les deux entreprises.
BMW se dit prêt à affronter Tesla avec son prochain véhicule, une version toute électrique de la BMW M5. Ce nouveau VÉ pourrait offrir une plus longue autonomie entre les recharges de batterie, un élément critique pour les acheteurs potentiels de voitures électriques et un domaine où Tesla excelle déjà. L'autonomie a longtemps été le principal élément de comparaison entre les voitures électriques, et le champ de bataille sur lequel les véhicules électriques concurrencent. Vendredi dernier, le magazine Car a annoncé que l'entreprise travaillait sur un véhicule qui offrirait une autonomie maximale de 700 km. Cela briserait la barrière symbolique de 645 km, un chiffre que même Tesla n'a pas encore officiellement atteint selon les données connues. Un véhicule avec une telle autonomie pourrait voyager de San Francisco à Los Angeles sur une seule charge, et aurait encore suffisamment de jus pour rouler en ville. Cette rumeur confirme la course dans le secteur des véhicules électriques, alors que les constructeurs automobiles traditionnels poussent de plus en plus pour électrifier leurs gammes de produits. Audi a déclaré cette semaine qu'elle développait une voiture électrique très efficace dans le cadre de son projet "Artemis" qui devrait être disponible sur le marché en 2024. Volkswagen investira 30 milliards d'euros (33,4 milliards de dollars) dans la mobilité électrique d'ici 2023, ayant pour objectif de produire et de mettre sur la route un million de voitures électriques cette année-là, incluant les nouveaux arrivants comme la fourgonnette hippie ID Buzz . General Motors prévoit également investir 20 milliards de dollars dans les véhicules électriques d'ici 2025. La M5 de BMW pourrait rejoindre le groupe croissant de rivaux de Tesla, qui ont déjà du mal à compétitionner avec la qualité des batteries que Tesla a développé pour ses modèles Ces rivaux sont impatients de défier le constructeur automobile exclusivement électrique, qui a vendu près d'un million de voitures et est devenu le deuxième constructeur automobile sur la planète. Il n'y a qu'un seul problème dans le plan de BMW: la nouvelle M5 ne devrait pas rouler avant 2024. Ce que nous savons sur la M5 semble intéressant. Elle sera entre autres équipée d’une batterie de 135 kilowattheures qui lui permettra d’offrir cette d'autonomie, alors que Tesla n'a pas encore livré de voitures avec une batterie supérieure à 100 kilowattheures. Elle pourra prendre en charge jusqu'à 350 kilowatts d’un chargeur de 400V, un potentiel plus élevé que les Superchargeurs Tesla qui peuvent recharger un Model 3 en seulement 15 minutes. Il prévoit subséquemment prendre en charge la norme 800V utilisée par des véhicules comme la Porsche Taycan. Selon l’organisme WLTP, cela permettra à ce nouveau véhicule d’offrir une autonomie maximale de 700 km. Cette évaluation diffère des critères acceptés par l'EPA (Environmental Protection Agency) généralement utilisés aux États-Unis. Steve Huntingford, rédacteur en chef de What Car, a déclaré à InsideEVs en août 2019 que l’évaluation WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicles Test) se base davantage sur le mode de conduite urbain (arrêt/départ) plus courant en Europe. Donc, selon l’évaluation WLTP le Model S obtient une autonomie 610 km, tandis que le Model 3 obtient 560 km. Les Model X et Y obtiennent tous deux 505 km. Au-delà de l’autonomie, la BMW M5 prévoit offrir des avantages intéressants. Elle vise une accélération de 0 à 100 km/h de 2,9 secondes. On vise une configuration à trois moteurs, avec deux moteurs de 250 kilowatts sur les roues arrière et un troisième moteur de 250 kilowatts à l'avant. La configuration présente des similitudes avec le prochain Cybertruck de Tesla, qui devrait être lancé fin 2021. Selon Inverse, la M5 pourrait offrir une concurrence intéressante dans un domaine où les rivaux de Tesla ont encore énormément de chemin à faire. Mais alors qu’une autonomie de 700 km est fort impressionnante, de son côté, Tesla prend déjà des mesures pour augmenter l'autonomie de ses modèles. La société travaille actuellement pour pousser sa berline Model S au- delà de la barre des 645 km . Elle prévoit également mettre sur le marché son Cybertruck dès l'année prochaine, qui assurera une une autonomie de plus de 800 km pour son modèle haut de gamme. Le Roadster, dont le lancement est prévu en 2022, pourrait également atteindre une autonomie de près de 1000 km par charge. Les progrès de la société face à l’autonomie pourraient être encore accélérés à la suite du dévoilement de ses nouvelles batteries plus tard cette année. Si l’on se base sur les présentes données, la M5 de BMW pourrait affronter Tesla aujourd’hui, mais pourra-t-elle affronter les Tesla de 2024? INVERSE
Contribution: André H. Martel
Un chauffeur utilise un téléphone intelligent devant les taxis électriques BYD Co. E6 alors qu'ils se rechargent dans une station de charge à Taiyuan, province du Shanxi, en Chine, le mardi 13 septembre 2016., Bloomberg
Les véhicules électriques sont conçus pour accélérer ou pour freiner. Le marché des véhicules électriques répond sensiblement à la même dynamique.
Selon les prévisions publiées aujourd'hui par BloombergNEF, le principal service de recherche de Bloomberg LP sur la transition énergétique, le bouleversement économique causé par la pandémie devrait donner un coup de pouce aux véhicules électriques en Chine, en Europe et dans les pays qui se sont engagés à développer les VÉ par le biais de stimulants financiers et de dépenses d'infrastructures. Aux États-Unis, cependant, les ventes de véhicules électriques ralentiront considérablement au cours des prochains mois, car le soutien politique diminue et les constructeurs automobiles à court de liquidités se retournent vers leurs produits les plus rentables, à savoir les pickup traditionnels et les VUS.
"L'adoption des véhicules électriques risque de ne pas trop souffrir de la situation et va probablement continuer à augmenter ce qui est tout à fait remarquable", a déclaré Colin McKerracher, responsable des transports avancés de la BNEF, auteur principal des prévisions à long terme, qui évalue le marché d'ici à 2040. "Mais ce taux d'adoption risque d’être très différent d'un pays à l'autre. » Aux États-Unis, les ventes de véhicules électriques diminueront à seulement 1,7% du marché des véhicules privés en 2021. Pour la même période, ce segment atteindra 8,1% de toutes les ventes en Chine, qui représente la plus grande part des ventes mondiales de véhicules électriques, et 5% du marché en Europe, indique le rapport de la BNEF. Les véhicules à essence représenteront toujours la majorité des ventes mondiales d'automobiles pour les années à venir, mais le marché a déjà atteint un sommet, selon la BNEF. Dans le monde entier, nous n'achèterons plus jamais autant de voitures et de camions à combustion qu'en 2017. Par exemple, Volvo espère que ses ventes de véhicules électriques représentent 50% de son marché d'ici cinq ans. De plus, selon le PDG Hakan Samuelsson, il semble que la pandémie ait cristallisé ces aspirations. "Je pense qu'il serait naïf de croire qu'après seulement quelques mois, tout reviendra à la normale et je ne crois pas que nos clients reviendront chez nos concessionnaires pour acheter des voitures à combustion", a déclaré Samuelsson lors d'une conférence virtuelle le 14 mai dernier. "Ils demanderont plutôt plus de voitures électriques, et cette tendance devrait rapidement s’accélérer. » De son côté, General Motors, veut toujours mettre sur le marché deux nouveaux modèles électriques, le GMC Hummer et la Cadillac Lyriq. Ses ingénieurs font pour le moment du télétravail. Pourtant, le calendrier de la division des VÉ est inchangé, selon Ken Morris, vice-président de GM pour les véhicules électriques et autonomes. Lors d'une conférence téléphonique le 12 mai dernier Morris a déclaré : "Nous n'avons pas perdu le tempo". Si la pandémie n'a pas permis de mettre sur le marché la quantité de nouveaux véhicules électriques attendus par les consommateurs, elle a également affecté les décisions concernant le nombre de ces véhicules qui seront fabriqués et où ils seront vendus. Les prévisions de la BNEF sont loin d'être optimistes. BNEF anticipe une deuxième vague de victimes de Covid-19 et ne s'attend pas à une reprise des ventes mondiales d'automobiles avant cinq ans, prévoyant même une diminution du nombre de kilomètres parcourus jusqu'en 2023. Pourtant, la BNEF prévoit que les véhicules électriques résisteront mieux à ce ralentissement que les voitures et les pickup traditionnels. À l'échelle mondiale, les prévisions sont que 1 voiture sur 10 vendue sera électrique d'ici 2025, soit 8,5 millions de véhicules. Cependant, seulement 13% de ces véhicules seront vendus aux États-Unis, le deuxième plus grand marché automobile au monde. Les crédits d'impôt du gouvernement fédéral pouvant atteindre 7 500 $ sur les VÉ expirent rapidement, car les manufacturiers dépassent leurs seuils alloués de vente. Pendant ce temps, l'administration Trump fait pression pour revenir sur les mandats d'émissions de l’administration précédente et défie les États qui essaient de faire respecter leurs propres mandats. L'Europe et la Chine, quant à elles, pourraient accroître leurs ventes de véhicules électriques alors qu'elles investissent pour stimuler leurs économies affectées par les coronavirus. Les stations de recharge publiques, en particulier, pourraient bénéficier d'un coup de pouce, selon la BNEF, d'autant plus que les preuves démontrent de plus en plus que le nombre de victimes de coronavirus est étroitement lié à la qualité de l'air. "Les gouvernements qui sont concernés par cette crise mondiale vont mettre en place des stimuli pour soutenir cette croissance", a déclaré McKerracher. Il est convaincu que l’Europe profitera de l’occasion pour s’impliquer à fond dans cette direction. BNN Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Asahi Tanker a décidé de construire ses deux premiers pétroliers à propulsion électrique zéro émission au monde.
Le cahier des charges du navire prévoit utiliser le pétrolier e5 conçu par e5 Lab qui a été créée conjointement par les sociétés Exeno Yamamizu, MOL, Mitsubishi Corporation et Asahi Tanker. Les deux navires seront mis à l’eau séquentiellement, le premier à compter de mars 2022 et le deuxième en mars 2023. Pour plus d'informations, voir le rapport IDTechEx sur les bateaux et navires de loisir et de mer 2021-2040 .
Le navire, un bateau citerne tout électrique sera alimenté par une batterie lithium-ion à grande capacité est prévu être rattaché au port de la baie de Tokyo pour servir de navire de transport de carburant. L'électrification du système énergétique de base du navire permettra de réaliser zéro émission de CO2 (dioxyde de carbone), de NOx (oxyde d'azote), de SOx (oxyde de soufre), de fumée, etc. En plus de supprimer le bruit et les vibrations, le navire sera exploité en tenant compte de l'équipage et de l'environnement autour du port. Divers outils numériques , comme des équipements automatisés et un programme informatique axé sur la gestion des tâches, seront adoptés pour réduire la charge de travail des équipages à bord et améliorer l'efficacité opérationnelle. Asahi Tanker et e5 Lab travailleront à l'amélioration de l'environnement de travail de l'équipage et à la protection de l'environnement mondial, qui sont des problèmes urgents pour la navigation côtière, grâce au développement et à l'introduction de ces nouveaux navires, et continueront à fournir des services de transport maritimes plus sécuritaires et de meilleure qualité. Electric Vehicle Research
Contribution: André H. Martel
« L’autonomie» continue d'être le plus grand obstacle à l'adoption à grande échelle des véhicules électriques.
Cependant, d’importantes améliorations dans la technologie des batteries ouvriront la voie à la venue de 100 millions de VÉ d'ici 2028, selon la société de conseil en marché technologique mondial ABI Research.
Pour atténuer les craintes concernant l'autonomie, la batterie du véhicule électrique (BVÉ) devra être rechargée de manière plus sûre, à moindre coût et plus rapidement et avoir une plus grande densité d'énergie pour offrir une plus grande autonomie. Les progrès continus de la technologie des cellules de batteries devraient atténuer l'anxiété des consommateurs et permettront aux véhicules électriques d’augmenter considérablement leur capacité. Les batteries au lithium-ion (Li-ion) sont la norme actuelle pour les véhicules électriques, mais elles ont des cycles de vie relativement courts et ont déjà démontré des problèmes de surchauffe. «Les recherches récentes sur les batteries au lithium se sont concentrées sur leur capacité d'offrir une meilleure résistance au feu, des recharges plus rapides et une durée de vie plus longue», explique James Hodgson, analyste principal chez ABI Research. Cependant, alors que la batterie Li-ion continuera de progresser, ce seront les technologies des batteries à électrolyte et au lithium-silicium qui changeront la donne. De nombreux investissements par Volkswagen, BMW Group et Daimler ont été réalisés dans des sociétés de technologie à électrolyte et de technologie basée sur le lithium-silicium, notamment les compagnies QuantumScape, Solid Power, Enevate et Sila Nanotechnologies. Ces investissements soulignent l'importance de ces technologies pour l'avenir des batteries pour VÉ (BVÉ). «Une excellente méthode pour faire progresser considérablement la densité d'énergie est d'ajouter du silicium à la batterie Li-ion. L'approche actuelle consistant à ajouter du silicium en petits pourcentages incrémentiels (<10%) permettra d'augmenter la densité d'énergie à 300 Wh / kg (Watt heure/kilogramme) au cours des 3 à 5 prochaines années », explique Hodgson. Entre 2023 et 2025, attendez-vous à une augmentation continue du silicium dans les batteries au point où les développements permettront des anodes à dominante silicium. Étant donné la recherche en cours dans les batteries lithium-silicium et le pourcentage croissant de silicium dans les batteries de VÉ, ABI Research estime que c'est la prochaine étape logique. Les batteries à dominante silicium permettront probablement des densités d'énergie allant jusqu'à 400 Wh / kg (Watt heure/kilogramme) d'ici 2025. La plupart des véhicules utilisant cette technologie auront probablement des puissances de recharge de 300 kW +. Les anodes à dominante de silicium devraient demeurer la solution principale jusqu'en 2026, lorsque les architectures de batteries à électrolyte commenceront à être déployées et à être commercialisées. Les batteries à électrolyte permettront des densités d'énergie d'au moins 500 Wh / kg (Watt heure/kilogramme) et offriront une puissance de recharge de 500 kW +. "Les batteries au lithium-silicium et les batteries solides sont les futures technologies (BVÉ) qui amélioreront les performances, conserveront plus d'énergie et dureront plus longtemps à moindre coût. L'ajout de silicium à lui seul au cours des 7 prochaines années fera passer le nombre de VÉ de 8 millions en 2019 à 40 millions en 2025, alors que les craintes des consommateurs se seront apaisées," conclut Hodgson. Industry Week
Contribution: André H. Martel
L'offensive électrique de Volkswagen semble vouloir s’accélérer tel que prévu. À la suite du lancement, en première mondiale, de la nouvelle mouture entièrement électrique en septembre dernier et le début de la production à l'usine de véhicules électriques de Zwickau en novembre, la marque Volkswagen a déjà franchi des étapes importantes. 2020 sera dominée par l'introduction sur le marché de la famille ID.3.
Les premières voitures ID.3 apparaîtront sur les routes d'Europe cet été. Au cours des prochaines années, Volkswagen entend devenir le leader mondial du marché de la mobilité électrique et investira 48 milliards CAD dans ces efforts d'ici 2024, dont 16 milliards CAD dans le développement de la marque Volkswagen. Selon les derniers données, l'objectif stratégique d'un million de voitures électriques devrait être atteint fin 2023, deux ans plus tôt que prévu. La marque Volkswagen prévoit produire 1,5 million de voitures électriques annuellement en 2025.
"2020 sera une année clé pour la transformation de Volkswagen. Avec le lancement sur le marché de l'ID.3 et d'autres modèles de la famille ID., notre offensive électrique deviendra également visible sur les routes", explique Thomas Ulbrich, membre du Conseil d’administration de Volkswagen responsable de la mobilité électrique. "Notre nouveau plan global pour la production de 1,5 million de voitures électriques en 2025 répond aux attentes des gens qui veulent une mobilité respectueuse du climat et nous voulons rendre cette mobilité abordable pour des millions de personnes." L’ID.3 présenté au salon international de l'automobile en septembre dernier, se veut le premier modèle d'une toute nouvelle génération de véhicules 100% électriques. L'ID.3 est basé sur la boîte à outils électrique modulaire (MEB) de Volkswagen et offre des autonomies de 330 à 550 kilomètres (WLTP). La version de base du modèle coûtera moins de 44,000 CAD. Volkswagen a également accepté des pré- commandes pour l'ID.3. À ce jour, plus de 37 000 clients ont réservé un ID.3 en payant un acompte. La production de l'ID.3 a commencé en novembre en présence de la chancelière fédérale Angela Merkel. Le véhicule est produit à l'usine de Zwickau, qui a été entièrement convertie pour répondre à cette demande. À partir de 2021, jusqu'à 330 000 véhicules électriques quitteront la chaîne de montage chaque année, faisant de Zwickau l'usine de véhicules électriques la plus grande et la plus efficace d'Europe. Au niveau international, on prévoit le lancement de la production de l'ID en Chine et aux USA. L’étape de pré production de l'ID est déjà en marche à l'usine d'Anting en Chine. Dans le cadre de son offensive électrique, Volkswagen a également évolué dans un certain nombre de domaines d'activité stratégiques. Avec sa nouvelle filiale Elli, Volkswagen va de l'avant avec le développement de son infrastructure de recharge. Elli compte déjà plus de 10 000 clients électriques. Avec ses concessionnaires, Volkswagen installe également ses propres bornes de recharge. D'ici 2025, 36 000 nouvelles bornes de recharge seront installées en Europe. L'ouverture du Modular Electric Drive Toolkit (MEB) à d'autres fabricants est également une approche novatrice. Ford sera l'un des premiers constructeurs automobiles à utiliser le MEB. A partir de 2023, Ford va proposer un véhicule MEB en Europe et prévoit vendre plus de 600 000 VÉ d'ici six ans. Volkswagen a également jeté les bases du développement et de la production de cellules de batterie. Une usine de cellules de batterie d'une capacité de 16 gigawattheures doit être construite à Salzgitter dès 2020. Le démarrage de la production est prévu pour fin 2023 début 2024. À cet effet, Volkswagen a conclu un partenariat avec le fabricant suédois de batteries Northvolt. Au cours de l'année à venir, Volkswagen intensifiera son offensive électrique. L'ID.3 apparaîtra sur le marché à partir de l'été 2020. D'autres modèles seront également ajoutés à la famille ID. Le premier VUS tout électrique, le modèle de série de l'ID. CROZZ02 connaitra sa première mondiale au cours de l'année et la production de ce véhicule à l'usine de voitures électriques de Zwickau devrait également démarrer en 2020. La production de voitures électriques basées sur le MEB débutera également à Anting, en Chine, la deuxième plus grosse usine Volkswagen au monde. Electric Vehicles Research
Contribution: André H. Martel
Bien que les voitures électriques n'aient pas répondu aux attentes dans les années 2010 comme certains l'avaient prévu, des considérations économiques laissent entrevoir les années 2020 comme la décennie où les véhicules électriques connaitront une poussée de fièvre sur le marché
Batterie lithium-ion Tesla Model S dans un châssis roulant [photo: Martin Gillet via Flickr]
De 2010 à 2019, les prix des batteries au lithium-ion sont passés de 1100 $ le kilowattheure à 156 $ / kWh, soit une baisse de 87%. Pour la période entre 2018 à 2019, cela représente une baisse de 13%.
Ces chiffres faisaient partie d'un rapport annuel publié mardi par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Le rapport suggère également que nous atteindrons la barre des 100 $ / kWh plus tôt que prévu, d'ici 2023. Une batterie est généralement le composant le plus dispendieux d'une voiture électrique. Alors que les constructeurs automobiles ont jusqu'à présent décidé d'ajouter plus de capacité de cellules dans leurs véhicules à mesure que le prix baisse, ils ont aussi la possibilité de développer des batteries à plus faible autonomie à un prix plus abordable. Il y a seulement deux ans, en 2017, le prix moyen d'une batterie au lithium-ion pour véhicule était de 209 $ / kWh , et la BNEF avait précédemment prédit que le coût tomberait en dessous de 100 $ / kWh d'ici 2025. Pourquoi pourrons-nous atteindre cet objectif plus tôt que prévu? Cela s'explique en partie par le fait que le volume des commandes de batteries est devenu plus important, confirmant que les constructeurs automobiles sont maintenant convaincus que le marché mondial des véhicules électriques continuera de croître. La BNEF prévoit désormais que les prix des cellules des batteries chuteront sous la barre des 100 $ / kWh en 2024. Elle constate une baisse continue des prix des cellules et estime que le coût devrait se situer autour de 61 $ / kWh d'ici 2030, sans toutefois insister sur cet objectif plus difficile à évaluer.
Packs de batteries VW
James Frith, l'analyste principal du stockage d'énergie qui a rédigé ce rapport, a déclaré que la BNEF évalue la taille du marché mondial des batteries à 116 milliards de dollars par an, sans compter les investissements dans la chaîne d'approvisionnement. "Cependant, comme les prix des cellules et des packs baissent, les acheteurs en auront plus pour leur argent qu'aujourd'hui", a-t-il souligné.
Alors que les constructeurs automobiles simplifient la conception des véhicules électriques pour se fonder sur des cellules et des modules standardisés qui peuvent être augmentés ou réduits sur les plateformes, comme sur la plateforme MEB de Volkswagen, certaines des pièces auxiliaires comme le système de refroidissement pourront également être standardisées donc seront plus abordables.
Taille du marché du lithium-ion - BNEF, 2019
Les coûts d’opération et de fabrication diminueront également au début de la décennie, ce qui permettra une accessibilité supérieure à ce qui avait été initialement prévu. Pour réduire les coûts de transport et potentiellement éviter les droits d'importation, davantage de fabricants de batteries construisent leurs usines près des manufacturiers. SK Innovation, par exemple, construit une usine en Géorgie qui fournira l’usine de véhicules électriques de VW au Tennessee, tandis que LG Chem et GM viennent d'annoncer une usine de coentreprise en Ohio. Et le géant chinois de la batterie CATL a déclaré qu'il envisageait aussi de s’installer aux États-Unis.
Au cours de la deuxième partie de la décennie, la croissance sera assurée par l'expansion des installations existantes, les améliorations de l'équipement de fabrication et les améliorations de la qualité des matériaux. La poursuite de la baisse des prix des cellules aura des effets cruciaux qui seront bénéfiques au-delà des véhicules de tourisme. Cela devrait rendre plus attrayant l'électrification des véhicules de livraison commerciaux, souligne la BNEF. Grâce à ces baisses de coûts, les constructeurs automobiles pourront bientôt faire profiter de nouvelles options aux consommateurs, prévoit la firme, comme des cycles de vie plus longs à un coût moindre. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Lors de présentations précédentes et lors du lancement de la Ford Mustang Mach-E 2021, la société a déclaré à plusieurs reprises que le VUS électrique qui s'ajouterait à sa gamme de voitures ne serait pas une voiture pour répondre à des normes habituelles de conformité.
Ces voitures dites de conformité sont définies comme des voitures électriques à faible volume, vendues en quantités minimes pour répondre aux exigences règlementaires, et qui ne répondent généralement pas à une vision du futur et souvent négligées par leurs constructeurs. Pour vérifier la véracité de l'affirmation de Ford concernant le Mach-E, nous empruntons les mots de Chelsea Sexton, avocate de longue date des VÉ. Ce ne sera pas une voiture pour répondre à des normes de conformité, suggère-t-elle, si le véhicule est commercialisé, stocké et vendu dans les 50 États, en quantité suffisante.
Ford Focus Electric 2018
Mach-E sera définitivement une voiture qui sera disponible dans les 50 états, selon Ford. Mais qu'est-ce qui constitue le volume? Ford n'a vendu qu'environ 1 000 Focus Electrics par an pendant près de 10 ans. C'était clairement une voiture de conformité.
Objectif: 50 000 Mach-E par an En fin de compte, Ford a proposé diverses informations pour répondre à cette question. Le plus spécifique est venu dans un tweet du journaliste de Detroit News , Ian Thibodeau, lors du salon de l'auto de Los Angeles: Il a cité Joe Hinrichs, président de l’industrie automobile chez Ford, lors d’une réception organisée deux nuits après le lancement mondial de la voiture. Hinrichs a affirmé que Ford produirait environ 50 000 Mustang Mach-E EV au cours de la première année de production. Hinrichs a expliqué que cette limitation était "due à la disponibilité des batteries". Capacité de la cellule et contrats Cela suppose, bien entendu, que les acheteurs pourraient faire l'acquisition plus de 50 000 Mustang Mach-E lors de la première année de production de la voiture. C'est une proposition discutable, puisque seulement Tesla a jusqu'à présent, vendu autant de véhicules électriques au cours d'une seule année. Et les concessionnaires franchisés, y compris ceux de Ford, ont toujours été hostiles à l'idée de vendre des véhicules électriques. Bien que, comme nous l’avons déjà souligné, plusieurs caractéristiques de la Ford Mustang Mach-E 2021 soient différentes de leurs traditionnels véhicules électriques. Toutefois, en supposant que la demande soit là, 50 000 voitures constituent un volume réalisable pour lequel Ford aurait pu passer un contrat avec le fournisseur LG Chem pour l’achat de cellules de batterie. Bien que nous n’ayons pas été en mesure de le confirmer, les rumeurs indiquent que les cellules du Mach-E seront fabriquées dans une nouvelle usine LG Chem récemment ouverte à Wroclaw, en Pologne.
Ford Mustang Mach-E 2021, Salon de l'auto 2019
L’usine de Wroclaw prévoit d’augmenter la production de cellules jusqu’en 2022, pour atteindre un total de 70 gigawattheures, ce qui donnera à Ford une certaine flexibilité à la hausse. LG Chem pourrait également livrer des cellules d'une autre usine ailleurs dans le monde. Elle possède de nombreux sites de production à travers le monde et prévoit en bâtir encore plus.
Ce chiffre de 50 000, bien sûr, est un objectif planétaire. Les ventes commenceront en Amérique du Nord et en Europe, suivies par la Chine. Aux États-Unis, les ventes devraient représenter au moins la moitié de ce total, peut-être davantage au cours des premiers mois. Un ingénieur de Ford, Kelly Olsen, a déclaré que la compagnie planifiait en moyenne 500 Mach-E par État, bien qu'un nombre beaucoup plus importante irait en Californie. Globalement, a-t-il déclaré, cela représente 25 000 ou plus pour les États-Unis et jusqu'à 25 000 pour tous les autres marchés mondiaux. Calcul des crédits d'impôt Aux États-Unis, des ventes estimées de 25 000 à 30 000 véhicules Mach-E par an concordent avec une autre information issue des informations concernant la Mach-E du salon de Los Angeles, visant les incitatifs fiscaux pour l'achat de véhicules rechargeables. Ford a précisé que le Mach-E serait éligible au crédit d’impôt fédéral total de 7 500 $ lorsqu’il serait mis en vente vers la fin de 2020. Interrogé par les journalistes sur la durée de ce crédit, un dirigeant de Ford a laissé entendre qu’il resterait à la société environ un an de crédits une fois que la Mustang sera mise en vente. Même si Ford n’avait pas encore répondu aux demandes concernant son rapport trimestriel sur les ventes de véhicules hybrides rechargeables et hybrides aux États-Unis, selon le site EV Adoption, 116 000 véhicules hybrides électriques et hybrides rechargeables avaient été vendus au 30 juin dernier.
Ford Fusion Energi 2019
À l'heure actuelle, Ford vendrait jusqu'à 2 000 hybrides rechargeables Fusion Energi par mois et on ajoutera bientôt aux ventes des versions rechargeables Grand Touring des Lincoln Aviator et Corsair et des hybrides rechargeables Ford Escape Sport. À compter du 1 er juillet de cette année et jusqu’au 30 septembre 2020, Ford pourrait vendre 20 000 Fusion Energi ou plus, voire un nombre équivalent aux trois autres véhicules combinés.
En gros, cela porterait à 150 000 ou 160 000 le nombre de crédits utilisés au quatrième trimestre de l’année prochaine. Cela laisse de la place pour 25 000 ventes de Mach-E, soit une valeur estimée à un an, en incluant les livraisons des hybrides rechargeables. Ce n’est qu’alors que Ford atteindrait la limite des 200 000 unités, ce qui signifie que les crédits commenceraient à disparaître deux trimestres plus tard. Alors que la gamme Mustang classique est construite à Flat Rock, dans le Michigan, le VUS électrique Mach-E sera fabriqué au Mexique, dans l’usine de montage de Ford à Cuautitlan. Il semble logique qu’une version Lincoln du même véhicule soit construite également là-bas, même si rien n’a encore été dévoilé à ce sujet pour le moment.
Ford Mustang Mach-E 2021, Salon de l'auto 2019
Alors que l'usine de Flat Rock devait hériter de deux véhicules électriques supplémentaires au début des années 2020, les détails du contrat récemment négocié entre Ford et le syndicat United Auto Workers indiquent que le futur pick-up électrique F-150 sera construit à Dearborn. Par contre, la camionnette Transit viendra de l'usine de Kansas City. Il y a aussi un véhicule portant le logo Lincoln qui pourrait provenir de l'usine de Rivian dans l'Illinois .
Enfin, Ford construira au moins deux autres véhicules électriques sur l’architecture du «skateboard» qui sous-tend le Mach-E. La société a qualifié cette plateforme de l'une de ses cinq architectures principales pour les années 2020. En 2023, il est prévu de lancer au moins deux véhicules électriques supplémentaires de la taille du Ford Edge et du Lincoln Nautilus actuels. Bien que ceux-ci aient été initialement étiquetés pour Flat Rock, il semble maintenant qu'ils seront affectés à l'usine de montage de l'Ohio, qui construit en ce moment divers camions commerciaux. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le prototype BMW i4 fait ses preuves sur la neige et la glace BMW
Ne voulant pas que Ford attire tous les projecteurs avec sa nouvelle Mustang Mach-E , BMW a enfin confirmé certains détails concernant son prochain i4 à quatre portes électrique. Le nouveau modèle fera partie d’une nouvelle génération de véhicules électriques de BMW qui offrira des performances inspirées, une dynamique de conduite précise et des déplacements confortables au sein d’un ensemble tout électrique. Pour la i4, cela signifie l’intégration de la dernière technologie eDrive, et une puissance de 523 chevaux, 600 km d'autonomie et un look de coupé sport spacieux à quatre portes. L'année prochaine marquera le coup d'envoi de l'offensive de véhicules électriques de nouvelle génération de BMW, qui s'articulera autour de sa technologie eDrive de cinquième génération, d'une architecture évolutive combinant une batterie haute tension plus dense, d’un nouveau matériel de recharge et d’une nouvelle unité intégrée avec moteur, transmission et électronique dans un seul boitier. BMW sera en mesure d’offrir différents niveaux de puissance et de l’adapter facilement à différents styles de véhicules. Dès l’an prochain, le crossover iX3 sera le premier à être commercialisé avec le Gen-5 eDrive, suivi par le iNext et le i4 . En juin dernier, BMW a annoncé son intention de mettre sur le marché 25 véhicules électrifiés d'ici 2023, soit deux ans plus tôt que prévu.
De gauche à droite: les prototypes BMW iNext, iX3 et i4 subissent des tests en hiver BMW
Lorsque le i4 sera lancé en 2021, il sera alimenté par un moteur électrique de 523ch équivalant aux performances électriques d’un V8 moderne. Ce moteur tire son énergie d'un bloc de batteries haute tension d'environ 80 kWh. BMW pense que le véhicule devrait assurer une autonomie d'environ 600 km, un chiffre impressionnant semblable au Model S. BMW assure également que la i4 tiendra ses promesses concernant la conduite, passant de 0 à 100 km / h en environ quatre secondes.
La BMW i4 suivra les iX3 et iNext sur le marché BMW
Les spécifications présentées ici ne sont pas vraiment récentes, car ce sont les mêmes données qui étaient associés à l' i Vision Dynamics 2017 , la version originale de la i4. Cependant, BMW confirme que les dernières données ne sont pas des concepts mais bien des objectifs de production réels.
La iVision Dynamics a été révélée au salon de l'automobile de Francfort 2017BMW
L'i4 aura une capacité de recharge allant jusqu'à 150 kW, permettant à la batterie de passer de 0 à 80% en environ 35 minutes. Dans le cas où vous n’auriez pas le temps nécessaire pour une pleine charge, vous pourrez ajouter 100 km d'autonomie toutes les six minutes en vous connectant à une borne de recharge compatible. BMW construira l'i4 dans son usine principale de Munich, où seront également construits les modèles actuels des séries 3 et 4. New Atlas
Contribution: André H. Martel
VW confirme que la voiture électrique ID.3 sera 40% moins dispendieuse à construire que l'e-Golf19/11/2019
La plateforme électrique MEB de nouvelle génération de VW permettrait apparemment de réduire considérablement les coûts de production. Herbert Diess, PDG de VW, a déclaré que le premier véhicule sur la plateforme, la voiture électrique ID.3, devrait être 40% moins dispendieux à construire que la e-Golf.
Plus tôt ce mois-ci, VW a débuté la production de sa voiture électrique ID.3 dans son usine de Zwickau, qu'elle convertit entièrement en une usine de production de véhicules électriques.
Herbert Diess, directeur général de Volkswagen, a déclaré lors d'une rencontre avec les investisseurs que la production du nouveau véhicule électrique coûtait environ 40% de moins que la voiture électrique e-Golf. «La concentration des activités sur une plateforme électrique représente une réduction des coûts de production de 40% par rapport à la golf électrique précédente. Cette économie est due principalement au type de batteries que nous utiliserons. Également, environ 5 à 10% provient du fait que nous avons consacré une usine entière aux véhicules électriques. ” Comme la Golf électrique était une conversion de la version à moteur à combustion interne de la Golf elle n’était donc pas optimisée pour un groupe motopropulseur électrique. Bien que la Golf ait été un véhicule populaire, le programme e-Golf était relativement restreint, ce qui signifie que VW n'a pas produit beaucoup de groupes motopropulseurs électriques. Aujourd'hui, le constructeur allemand dispose d'une usine entière dédiée à la production de véhicules électriques. Fait intéressant, Diess disait l'année dernière que le coût de la mise sur le marché de leurs véhicules électriques était plus élevé que prévu. L’entreprise semble avoir fait des progrès depuis. VW a déjà signé des contrats d’une valeur de 48 milliards de dollars USD pour l’acquisition de batteries pour ses véhicules électriques afin de soutenir son plan visant à en produire plus d'un million annuellement d’ici 2025. Actuellement, VW confirme pouvoir acheter des batteries à 100 dollars par kWh pour leurs véhicules électriques. Le constructeur automobile a également déclaré que les voitures électriques devraient bientôt atteindre la parité de prix avec les véhicules à essence. Étant prévu que les coûts diminueront, Volkswagen croit être en mesure de fabriquer un véhicule 100% électrique pour un montant inférieur à 22 500 $. La sortie de ce véhicule est prévue pour 2023. Electrek
Contribution: André H. Martel
L'avion électrique qui a été testé, l'avion RX4E de fabrication chinoise pèse 1 200 kg et a la capacité de parcourir 300 km avec une seule charge.
Alors que le monde entier considère les voitures électriques comme la prochaine étape en matière de transport, la Chine a fait un bond en avant. Les Chinois passent des voitures électriques aux avions électriques. Selon les médias d'Etat, la Chine a effectué son premier vol d'un avion électrique à quatre places. La nation vise à développer des avions électriques pour le transport à courte distance. L'avion électrique qui a été testé, l'avion RX4E de fabrication chinoise pèse 1 200 kg et a la capacité de parcourir 300 km sur une seule charge. Lors des essais, l'avion s’est envolé depuis la ville de Shenyang (nord-est), comme indiqué par l'agence de presse Xinhua. L'avion est alimenté par une batterie de 70 kWh. Le rapport indiquait qu’avec de meilleures batteries, l‘autonomie des vols serait évidemment allongée. Environ 77% de l’avion électrique est composé de matériaux en carbone légers et résistants à la corrosion. L'avion électrique peut être utilisé pour de courts trajets, une formation de pilote ou des vols touristiques. "L'avion RX4E dispose d'un énorme potentiel de marché et de perspectives d'avenir et sera utilisé pour le transport à courte distance, la formation de pilote, les visites touristiques, la photographie aérienne et la cartographie aérienne", a déclaré Zhao Tienan, directeur adjoint de l'Institut de recherche en aviation générale du Liaoning, l'institut qui a développé l'avion électrique. Les avions électriques émettent peu de bruit et d'émissions et pourraient devenir un mode de transport attrayant s'ils deviennent commercialement viables. Uber Technologies envisage également de lancer prochainement des services de taxis volants électriques. Le premier de ces vols pourrait être inauguré à Melbourne à compter de 2023. Leurs taxis électriques seront également mis à l'essai à Dallas et à Los Angeles. Business Today
Contribution: André H. Martel
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