Vendredi dernier, Fisker Inc. a signé un protocole d'entente avec la société canadienne Magna International une entreprise canadienne spécialisée dans l'équipement automobile et sous-traitant pour de nombreux manufacturiers pour la construction de son VUS électrique Ocean à Graz, en Autriche.
Fisker a ensuite confirmé à Reuters qu'il s'attend à signer un accord définitif «dans les prochains mois», permettant à Magna Steyr de produire le Fisker Ocean dès le quatrième trimestre 2022.
Plateforme VW MEB
Il y a à peine une semaine, Fisker rapportait via un document de travail que les négociations avec Volkswagen pour l’utilisation de sa plate-forme MEB destinée à des millions de véhicules électriques abordables étaient interrompues. Magna Steyr produit déjà l'I-Pace dans cette usine pour Jaguar Land Rover et prévoit des améliorations significatives pour 2021. L'I-Pace utilise des batteries LG Chem, alors que Fisker avait également déclaré qu'il prévoyait utiliser ces mêmes batteries pour l'Ocean.
Démonstrateur de technologie Magna e4 (Jaguar I-Pace)
Magna International possède ses propres compétences en matière de véhicules électriques, et plus tôt cette année, elle a démontré qu'elle pouvait augmenter l'autonomie et la capacité dynamique de l'I-Pace en conservant la même batterie, mais en repensant essentiellement l'ensemble du système de propulsion. Magna a confirmé le protocole d'entente à Green Car Reports, mais a refusé d’ajouter d'autres commentaires. Pendant ce temps, Fisker a déclaré à Reuters que la situation avec Volkswagen n'avait pas changé depuis vendredi et qu'elle évaluait également d’autres options de fabrication pour les États-Unis et la Chine. Y a-t-il un lien avec toutes ces négociations? Selon Fisker, il n'y a aucun lien avec l'I-Pace autre que le partenariat de production potentiel. "Ce serait un accord direct entre Fisker et Magna et cette entente n'a rien à voir avec aucun autres clients de Magna", a déclaré Simon Sproule, vice-président des communications de Fisker à Green Car Reports. Fisker prévoit son entrée en bourse grâce à une fusion avec le groupe Spartan Energy Acquisition Corp., une société dite «Chèque en Blanc» qui permettrait potentiellement au constructeur automobile d’être présent plus rapidement sur le NASDAQ. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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La startup de VÉ Fisker Inc. veut développer son premier VUS en utilisant la plateforme de véhicules électriques modulaires de Volkswagen, ou «MEB», et elle a confirmé qu'elle est en négociation avec le constructeur automobile allemand. En fait, le prototype de VUS que Fisker Inc. qui avait initialement été présenté au Consumer Electronics Show 2020 a été construit sur la plateforme MEB.
Fisker Inc. A confirmé ses intentions dans le cadre d’une présentation aux investisseurs lundi dernier alors que la société souhaite être cotée à la Bourse de New York. Cette décision était l’un des éléments des documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission par la société Fisker Inc. qui souhaite fusionner avec Spartan Energy Acquisition Corporation, qui a été formée par la société d'investissement Apollo Global Management. Volkswagen a présenté la plateforme MEB en 2018 dans le cadre de ses investissements de plusieurs milliards de dollars dans les véhicules électriques. Ce concept permet à une batterie évolutive de s'adapter à des véhicules de tailles différentes, à différents moteurs et à d'autres appareils électroniques Essentiellement cette plateforme offre tous les fondements techniques nécessaires pour produire efficacement un véhicule électrique. Tous les prochains véhicules électriques de marque ID de Volkswagen sont construits sur la plateforme MEB qui sera également utilisée pour d’autres marques du groupe Volkswagen comme Audi , Seat et Skoda. Volkswagen a déjà annoncé son intention de vendre l'accès au MEB , une idée qui a déjà séduit Ford, qui va construire un véhicule utilitaire qui sera monté sur la plateforme du constructeur allemand . Mais elle est également ouverte à des partenariats avec des startups. La première tentative, avec l'e.Go Mobile en Allemagne, fut un échec après que la petite start-up devienne insolvable. Maintenant, le constructeur automobile envisage de travailler avec Fisker Inc., pour produire le prototype de son VUS Ocean qui avait initialement été construit par la filiale de Volkswagen Italdesign servant apparemment de test pour démontrer comment une startup pouvait adapter la conception d'un véhicule bâti sur le MEB. VOLKSWAGEN CONFIRME QU'AUCUN ACCORD N'A ÉTÉ CONCLU "Volkswagen est toujours ouverte à soutenir des projets de production restreintes qui démontrent la capacité d’adaptation de la plateforme MEB pour produire différents modèles.", a déclaré un porte-parole de Volkswagen. «En consultation avec Volkswagen, la filiale Audi Italdesign a utilisé la plateforme MEB pour produire le VUS Fisker Ocean. Cependant, aucune décision finale n'a encore été prise concernant une éventuelle coopération avec Fisker pour initier un projet en série. » Un porte-parole de Fisker Inc. a refusé de commenter. L'utilisation de la plateforme MEB de Volkswagen pour propulser un VUS abordable était tout à fait l'encontre des projets initiaux de Fisker Inc., qui a été fondée en 2016. Le fondateur Henrik Fisker a passé les premières années à promouvoir une berline de luxe et a affirmé qu'il souhaitait développer une batterie à électrolytes qui durerait plus longtemps et serait plus facile à construire que les batteries lithium-ion qui alimentent les véhicules électriques modernes. Lentement mais sûrement, les plans de Fisker pour développer la batterie à électrolytes ont été repoussés plus loin dans le futur, et il a finalement orienté la société vers le développement de l'Ocean, un VUS que l’on pourra se procurer exclusivement par abonnement et qui sera alimenté par des batteries lithium-ion. Donc, la présentation aux investisseurs, confirme que l'Océan a été développé sur la plateforme MEB. Fisker affirme que l'utilisation de la plateforme MEB permettra de mettre l'Océan sur le marché dans la moitié du temps requis et à des coûts considérablement réduits. L'UTILISATION DE LA TECHNOLOGIE DE VOLKSWAGEN ÉTAIT AUX ANTIPODES DE L'OBJECTIF INITIAL DE FISKER INC. Selon la présentation aux investisseurs, Fisker Inc. aurait signé un protocole d'entente avec Volkswagen en novembre 2017 et un accord de collaboration plus étoffé en décembre 2018. Une entente qui finaliserait les coûts, la capacité de production et un calendrier devrait être signé en juillet 2020, indique le document, incluant un accord d'approvisionnement et de fabrication qui devrait être signé au second semestre de cette année. Si ces accords sont conclus, Fisker Inc. prévoit construire 50 à 100 véhicules d'ici la fin de 2021 et débuter la production d'ici la fin de 2022. Fisker Inc. a également confirmé aux investisseurs qu'elle souhaitait construire deux autres véhicules sur le Plateforme MEB. Les startups de véhicules électriques ont dépensé des milliards de dollars dans l’espoir de devenir la prochaine Tesla, et beaucoup d'entre elles ont conçu leur propre architecture de véhicules électriques dans le but soit de vendre cette technologie à d'autres sociétés ou d'attirer un acheteur de l'industrie de la technologie. Cependant, peu ont réussi. Rivian qui construit des véhicules pour Amazon et Ford sur sa plateforme VÉ en échange d’investissements de milliards de dollars est l'exception à la règle. Ce chemin devient encore plus difficile à suivre alors qu'une entreprise comme Volkswagen produit à plus grande échelle et à moindre coût. Alors que la volonté de Volkswagen de travailler avec Fisker Inc. pourrait être perçue comme un radeau de sauvetage pour un constructeur automobile plein d'espoir qui n’est pas équipé pour la production de masse, cela pourrait mettre encore plus de stress sur d'autres startups qui luttent pour survivre. The Verge
Contribution: André H. Martel
Lucid Motors ouvrira 20 sites de vente et de service en Amérique du Nord d'ici la fin de 20218/7/2020
Les Studios Lucid soutiendront le modèle de vente directe de l'entreprise.
Lucid Motors a annoncé aujourd'hui son intention d'ouvrir 20 "Studios Lucid ", qui serviront de centres de vente au détail et de service dans toute l'Amérique du Nord d'ici la fin de 2021. À l’instar de Tesla, Lucid Motors utilisera une approche de vente directe, les Studios Lucid seront créés pour soutenir ce modèle. Les clients de Lucid seront en mesure d'effectuer l'intégralité du processus d'achat en ligne, mais s'ils préfèrent une expérience personnelle, ils pourront également visiter un studio Lucid. Quoi qu'il en soit, Lucid promet de fournir une expérience de luxe améliorée adaptée aux préférences de chaque client. Lucid devrait lancer officiellement la version de production de la berline de luxe Air le 9 septembre prochain. Lucid avait prévu introduire le véhicule en avril au Salon de l'auto de New York , mais le salon a été annulé en raison de la crise de la COVID-19 . Selon le communiqué de presse de Lucid, la production de l'Air est toujours prévue avant la fin de 2020, bien que nous ne serions pas surpris si cela était repoussé de quelques mois en raison de l'arrêt dû à la COVID-19.
Lucid a mis l'accent sur l'efficacité et promet que l'Air sera un VÉ qui offrira une autonomie de plus de 645 km avec une efficacité comprise variant de 6,5 à 8 km par kWh tout en offrant un temps d’accélération de 0 à 100 km/h en moins de 2,5 secondes. Lucid nous a aussi confirmé qu’ils ne se sont pas uniquement concentrés sur l'efficacité de leurs véhicules mais qu'ils se sont assurés de localiser leurs studios de ventes dans des espaces relativement petits situés dans des zones à fort trafic.
Lucid nous confirme également que leurs studios permettront aux clients de passer du temps dans un espace soigneusement conçu pour mettre en valeur la technologie de pointe développée par Lucid dans un environnement chaleureux conçu avec des matériaux naturels et durables". Peter Rawlinson, PDG et CTO, de Lucid Motors a déclaré : «Tout comme le Lucid Air qui a été méticuleusement conçu pour être une nouvelle référence dans le domaine des voitures électriques de luxe, nous avons conçu les Studios Lucid pour qu’ils facilitent la communication et pour aider à éduquer les gens sur les performances et l'efficacité d’un véhicule électrique. «Un Studio Lucid est un endroit où les gens pourront expérimenter notre marque unique tout en soulignant chaque facette qui facilitera le parcours client.» Vous trouverez ci-dessous une liste des neuf premiers Studios Lucid et centres de services qui ouvriront aux États-Unis; dont cinq en Californie:
Lucid lancera également un nouveau site Web lors de la présentation de la version de production de l'Air. Leur nouveau site Web promet d'offrir des informations complètes sur ce que l'on qualifie de produit révolutionnaire. L'une des caractéristiques du nouveau site Web sera la configuration la plus avancée au monde qui permettra aux clients de personnaliser leur propre Lucid Air et de le voir sous n'importe quel angle dans une variété d'environnements.
Le réseau national de Studios Lucid et de centres de services que nous déploierons au cours des prochains mois garantira une expérience de pointe à quiconque souhaite réserver un Lucid Air», a déclaré Zak Edson, directeur des opérations de vente au détail de Lucid. «De l'achat à la livraison en passant par l’acquisition, l'expérience que nous avons conçue devrait se situer parmi les meilleures au monde.»
En ce qui concerne l'entretien des véhicules, Lucid promet d'avoir un réseau national de centres de service et de fournisseurs de services mobiles, ainsi que des centres de réparation de carrosserie certifiés. Ces centres et unités mobiles traiteront des problèmes qui ne peuvent pas être diagnostiqués et réparés à distance. Lucid s’engage à fournir une expérience qui permettra d’anticiper les besoins des clients et à proposer des solutions permettant de gagner du temps. Leur objectif est de minimiser autant que possible les désagréments pour les clients lorsque l'entretien du véhicule deviendra nécessaire. Nous attendons avec impatience la présentation officielle du 9 septembre. Bien que nous ayons déjà vu quelques images de la production de l’Air, nous sommes convaincus que nous en apprendrons beaucoup plus sur le véhicule lors de cet évènement virtuel. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Une nouvelle génération de route électrique a été inaugurée dans la ville de Lund, dans le sud de la Suède. Evolution Road, un consortium suédois privé-public derrière l'initiative, est soutenu et financé par l'administration suédoise des transports.
L'objectif est de tester et d'acquérir plus de connaissances sur les routes électriques, une technologie intelligente qui permet aux véhicules électriques d'être rechargés sur la route pendant la conduite sous tous climats. Lors de l'inauguration, le ministre de l'Énergie et du Développement numérique , Anders Ygeman, a déclaré. "Pour atteindre les objectifs climatiques, l'électrification des transports est essentielle. Nous croyons que les réseaux routiers électriques sont un élément important de la solution pour réduire les émissions, et le projet Evolution Road fournira des connaissances cruciales pour cette importante mission". Selon les objectifs climatiques de la Suède, les émissions de gaz à effet de serre dues au transport routier devraient être réduites de 70% d'ici 2030, et ces objectifs ne seront probablement pas atteints sans une conversion à grande échelle vers les véhicules électriques. Ce projet pilote pour évaluer le potentiel des routes électriques mené en Suède est une première étape vers la création d'une infrastructure de recharge qui permettra l'adoption rapide de véhicules électriques pour réduire les émissions à effets de serre. L'Administration suédoise des transports a investi 84 millions de couronnes suédoises dans le projet Evolution Road à Lund, en Skanie pour acquérir des connaissances importantes sur la dite technologie, incluant les opérations, la maintenance et l'impact environnemental. "L'Administration suédoise des transports remercie Elonroad AB et Evolution Road pour l'excellent travail qui a été accompli pour mettre en place ce projet et confirme son intérêt d’y participer et de pouvoir à partir des résultats faire l’analyse de cette nouvelle technologie qu’elle qualifie de passionnante. Il s'agit d'une étape importante vers un futur mode de transport sans fossile ", a déclaré Jan Pettersson, gestionnaire de programme de l'administration suédoise des transports pour les routes électriques. Le projet Evolution Road a débuté en 2019 et doit se poursuivre jusqu'en 2022. Le premier véhicule utilisé pour le test est un bus électrique de Solaris, qui doit circuler sur la route électrique une semaine par mois. Pendant l'été, un centre d'accueil sera également ouvert à Lund, pour partager plus d'informations sur le projet. "Nous croyons que cette technologie aura un impact significatif sur le futur et nous sommes impatients d'en démontrer les avantages. Ce projet n'aurait pas été possible sans le soutien et le travail acharné de nos partenaires pour lancer et inaugurer cette route électrique", a déclaré Per Löfberg, Chef de projet pour Evolution Road. "Grâce à la technologie d'Elonroad, l'installation est exceptionnellement simple et rentable. Le rail contient une technologie de pointe qui rend le réseau routier intelligent et entièrement automatisé", a déclaré Karin Ebbinghaus, PDG d'Elonroad AB. À propos de la technologie La solution brevetée testée à Lund a été développée par la société suédoise Elonroad AB en collaboration avec la Faculté de génie de l'Université de Lund. La technologie permet de recharger les véhicules qu’ils soient en stationnement ou en mouvement. Elle prend en charge la plupart des types de véhicules tels que les voitures de tourisme, les bus ou les camions lourds, que ce soient dans les environnements urbains ou sur les autoroutes. L'énergie est transférée à partir de rails de chargement sous la route au véhicule via une prise rétractable sous le véhicule. Il s'agit d'un système conducteur qui permet de transmettre sécuritairement au véhicule jusqu’à 300 kW d’énergie. L’énergie est transmise en courts segments sous le véhicule, ce qui rend le système sécuritaire sur n'importe quelle route. Evolution Road - un partenariat public-privé Le projet Evolution Road a été commandé par l'administration suédoise des transports pour construire un site d'essai et de démonstration dans le but de tester de nouveaux types de routes électriques. L'objectif est de maximiser l’utilisation de nouvelles routes électriques et d'explorer le potentiel d'utilisation des systèmes de routes électriques pour complémenter le futur réseau de transport sans émissions de gaz. Le projet a été possible grâce à une collaboration entre neuf partenaires: Elonroad AB, Innovation Skåne AB, Kraftringen Energi AB, Municipalité de Lund, Faculté de génie de l'Université de Lund, Ramboll, Skånetrafiken, Solaris Sverige AB et l'Institut national suédois de recherche sur les routes et les transports, VTI. L'Administration suédoise des transports est le principal bailleur de fonds. Source: Innovation Skane Electric Vehicles Research
Contribution: André H. Martel
Des barges électriques transporteront bientôt des marchandises le long des voies navigables intérieures aux Pays-Bas, alimentées par des batteries logées dans des conteneurs.
La société néerlandaise Wärtsilä a conçu cette barge et travaille avec d'autres entreprises et agences gouvernementales pour développer un service de transport maritime zéro émission. Selon la compagnie Wärtsilä, la navigation intérieure représente actuellement 5% des émissions de dioxyde de carbone aux Pays-Bas. Les barges ont accès à de nombreuses routes intérieures à proximité de la population, et ce nouveau concept leur épargnerait l'exposition aux émissions de particules des gaz d'échappement de diesel. La barge électrique sera alimentée par des batteries intégrées dans des conteneurs, qui seront remplacées lorsqu'ils seront à plat, comme pour les stations de permutation de batteries de voitures développées par Nio. Toujours selon Wärtsilä, les conteneurs de batteries, qui seront rechargés à terre à partir de sources d'énergie renouvelables, ont également été conçus pour une utilisation terrestre temporaire pour appuyer le réseau électrique local si nécessaire.
Conteneurs d'expédition en cours de déchargement (Photo: Wärtsilä)
Plusieurs autres projets sont en cours pour lancer des navires zéro émission. À une échelle beaucoup plus grande que la barge néerlandaise, la société suisse ABB a signé un protocole d'entente avec Hydrogène de France pour développer une source d'énergie à pile à combustible à hydrogène pour les cargos. Certains petits navires électriques ont été conçus à des fins paradoxales. Un groupe de sept sociétés japonaises prévoit lancer un pétrolier électrique en 2022, tandis que le cargo électrique dont la construction avait été annoncée en 2017 sera utilisé pour transporter du charbon . Il est déjà possible de naviguer sur des navires électriques dans certains pays. Les ferries électriques fonctionnent en Norvège depuis 2015 et un plus gros navire de passagers électrique est entré en service au Danemark en 2019. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
L'organe directeur du sport automobile britannique Motorsport UK a publié des règlements techniques et de sécurité pour permettre aux voitures électriques de participer pour la première fois aux compétitions nationales.
réflexionLes directives décrivent comment intégrer les véhicules électrifiés, y compris les hybrides et les tout électriques.
L'organisme veut permettre l'utilisation de véhicules électriques dans les compétitions, les sprints, les ascensions et les autotests . Mais le PDG de Motorsport UK, Hugh Chambers, a souligné que l'introduction des VE ne signifiait pas "la fin du sport automobile à propulsion conventionnelle". La directive publiée comprend également des conseils pour les organisateurs d'évènements, y compris la formation des scrutateurs et des commissaires de piste. L'objectif est de créer des catégories électriques dédiées en utilisant ces nouvelles directives comme base, en déterminant à laquelle des différentes disciplines du sport automobile cela conviendrait. Chambers a ajouté: "L'innovation est un domaine crucial si nous voulons offrir un avenir durable au sport automobile, et les véhicules électrifiés sont clairement au cœur de notre réflexion.
« Nous travaillons sur ce cadre depuis de nombreux mois et c'est un domaine très excitant pour notre sport ».
"Nous avons travaillé parallèlement aux efforts de développement du karting électrifié et nous espérons pouvoir déjà bénéficier d’une alimentation énergétique hybride ou toute électrique à tous les niveaux du sport automobile. "Le développement de véhicules hybrides a été à l'honneur dans le sport automobile traditionnel comme la F1 depuis un certain temps, mais cette nouvelle règlementation permettra aux véhicules non modifiés de disputer des compétions au niveau local dans les clubs automobiles à travers le pays. C'est donc une étape incroyablement importante qui devrait permettre à l'ensemble de la communauté d'adopter l'énergie hybride et toute électrique. " Certaines catégories de courses motorisées britanniques ont déjà commencé à prendre les premières mesures vers l'introduction de l'énergie hybride. Le British Touring Car Championship a nommé Cosworth pour développer un système d'alimentation hybride qui pourrait être utilisé à partir de 2022, tandis que la British Formula 4 a débuté des tests pour évaluer l'opportunité d'introduire un moteur hybride dans un prochain avenir. Autosport
Contribution: André H. Martel
Le Cassio 2 à neuf passagers dispose d'un système de propulsion électrique qui le transforme en un modèle volant X.
Les gens achètent une Tesla parce qu'elle est électrique, qu’elle est cool et offre beaucoup de performances. Et si vous pouviez acheter un avion qui vous permettrait de voler pendant 160 km, atterrir, aller à une réunion d'affaires, puis rentrer chez vous quelques heures plus tard après qu'il se soit rechargé à l'aéroport?
Une startup de l'aviation française appelée VoltAero, a dévoilé le concept final de son Cassio 2 pouvant accueillir neuf passagers, un avion hybride qui vole à une vitesse de croisière de 370 km/h, beaucoup plus rapide que les avions monomoteurs conventionnels qui permettra une autonomie de vol en mode électrique de 200 km. Le Cassio 2 à l'allure futuriste pourrait être commercialisé d'ici deux ans. Le Cassio 2 est une percée dans la conception des avions électriques car il combine l'aérodynamique de pointe et la propulsion hybride électrique pour le rendre beaucoup plus silencieux, plus efficace et plus vert que les avions conventionnels de sa taille. "La conception du fuselage ne suffit pas à réduire considérablement les émissions", a déclaré Jean Botti, fondateur et PDG de VoltAero, à Robb Report . «Il faut trouver la meilleure optimisation entre le groupe motopropulseur et le châssis. C'est pourquoi un avion hybride électrique est la solution la plus pragmatique pour réduire les émissions. »
La série hybride de VoltAero est passée d'un avion d'aspect semi-traditionnel comme le Cassio 1 (ci-dessus) au Cassio 2 futuriste (image de plomb) avec une aéronautique et des manœuvres améliorées. VoltAero
VoltAero est allé bien au-delà de son Cassio 1 original, qui était vaguement été basé sur un Cessna 377. On y avait ajouté de nouvelles positions de fuselage et on avait reconfiguré les sections d'ailes et de queue. Ressemblant davantage à un chasseur à réaction de science-fiction avec son hélice à l'arrière, le Cassio 2 dispose de trois surfaces de portance qui améliorent considérablement son aérodynamisme et sa maniabilité.
Botti, ancien directeur technique d'Airbus, et son équipe ont marqué l'histoire de l'aviation lorsque leur Airbus E-Fan est devenu le premier avion tout électrique à traverser la Manche en 2015. Cinq ans plus tard, Botti et son équipe VoltAero envisagent de faire de même avec le Cassio 2, mais à une plus grosse échelle. Il y a peu d'équipes avec autant d'expérience dans les avions hybrides électriques, et Botti a lui-même passé dix ans à développer des piles à combustible chez General Motors. Il voit le potentiel de son Cassio 2 à neuf places pour l'aviation d'affaires qui pourra répondre à différents segments de marché, tout en étant un énorme pas en avant dans la gestion de l'environnement.
Le Cassio 1 a été utilisé comme plateforme d'essai pour prouver la fiabilité de son moteur hybride. VoltAero
«Ajouter une dimension de développement durable à l'aviation sera la clé de son avenir», a déclaré Botti à Robb Report . «L'aviation doit être plus verte et plus silencieuse et surtout moins coûteuse à exploiter. C'est ce que nous visons avec nos Cassio. Heureusement, nous sommes bien en avance sur nos concurrents. Maintenant que nous avons prouvé que notre groupe motopropulseur électrique hybride est fiable, nous verrons comment il peut répondre à différentes catégories, des propriétaires privés aux compagnies aériennes régionales, en passant par les charters, les flottes, le fret, les services de livraison et même Medevac. »
VoltAero a conçu le Cassio 2 tout composite avec son partenaire Aero Composites Saintonge. L'avion de mobilité aérienne urbaine unique en son genre peut être configuré différemment, comme un hybride à quatre ou six places ou un neuf places avec deux moteurs électriques Safran ENGINeUS 45 qui permettent à l'avion de fonctionner uniquement sur batterie. VoltAero s'est associé à Solution F , une société de course automobile de Formule E, pour développer le moteur biocarburant Nissan V6 qui fait tourner l'hélice arrière tout en rechargeant les batteries. Conçu pour voler pour une durée maximale de 3,5 heures, avec une autonomie de 1290 km, le Cassio 2 sera proposé en trois versions: le Cassio 330, une configuration à quatre places avec une propulsion à partir d'une puissance hybride-électrique combinée de 442 chevaux (330 kilowatts); le Cassio 480, configuré avec six sièges et une propulsion hybride-électrique de 644 chevaux (480 kilowatts); ou le Cassio 600, avec une capacité de 10 places et une propulsion hybride-électrique de 805 chevaux (600 kilowatts). Ils seront conçus pour voler huit fois par jour pour une durée maximale de 10 heures. Le Cassio 2 sera beaucoup plus silencieux que les avions conventionnels, volant en dessous des niveaux de décibels de la plupart des ordonnances de bruit des aéroports.
Ce moteur à biocarburant de la société de course de Formule E Solution F sera utilisé avec deux moteurs électriques pour alimenter Cassio 2. VoltAero
«Notre concept représente la dernière étape d'une création très réaliste et très pragmatique d'une toute nouvelle famille d'avions», explique Botti. «Nous pouvons bénéficier de l'expérience inégalée de notre équipe dans l'aviation hybride-électrique, ainsi que de tests en vol à grande échelle pour supprimer les risques alors que nous nous dirigeons vers la production.»
Les premières livraisons sont prévues pour fin 2022, à commencer par la version quatre places Cassio 330. L'entreprise dispose d'un site de production dans le sud-ouest de la France. Robb Report
Contribution: André H. Martel
Asahi Tanker a décidé de construire ses deux premiers pétroliers à propulsion électrique zéro émission au monde.
Le cahier des charges du navire prévoit utiliser le pétrolier e5 conçu par e5 Lab qui a été créée conjointement par les sociétés Exeno Yamamizu, MOL, Mitsubishi Corporation et Asahi Tanker. Les deux navires seront mis à l’eau séquentiellement, le premier à compter de mars 2022 et le deuxième en mars 2023. Pour plus d'informations, voir le rapport IDTechEx sur les bateaux et navires de loisir et de mer 2021-2040 .
Le navire, un bateau citerne tout électrique sera alimenté par une batterie lithium-ion à grande capacité est prévu être rattaché au port de la baie de Tokyo pour servir de navire de transport de carburant. L'électrification du système énergétique de base du navire permettra de réaliser zéro émission de CO2 (dioxyde de carbone), de NOx (oxyde d'azote), de SOx (oxyde de soufre), de fumée, etc. En plus de supprimer le bruit et les vibrations, le navire sera exploité en tenant compte de l'équipage et de l'environnement autour du port. Divers outils numériques , comme des équipements automatisés et un programme informatique axé sur la gestion des tâches, seront adoptés pour réduire la charge de travail des équipages à bord et améliorer l'efficacité opérationnelle. Asahi Tanker et e5 Lab travailleront à l'amélioration de l'environnement de travail de l'équipage et à la protection de l'environnement mondial, qui sont des problèmes urgents pour la navigation côtière, grâce au développement et à l'introduction de ces nouveaux navires, et continueront à fournir des services de transport maritimes plus sécuritaires et de meilleure qualité. Electric Vehicle Research
Contribution: André H. Martel
Pour le moment, la start-up prévoit livrer d'abord des camions à sa clientèle de flottes, et les consommateurs peuvent s'attendre à prendre possession des véhicules seulement fin 2021.
Lordstown Motors a annoncé qu'elle devra retarder le début des livraisons de son pick-up électrique Endurance à sa clientèle de flottes à compter seulement de la fin 2020 ou en janvier 2021.
Le constructeur automobile en démarrage dévoilera ses délais de production de son camion léger au début de l'été, probablement dans le cadre d'une activité virtuelle. Le PDG Steve Burns a noté sur son blog que c’est maintenant plus que jamais, un moment important pour produire des camions électriques commerciaux. La pandémie de coronavirus a retardé le développement de voitures chez la plupart des manufacturiers. Le dernier à confirmer un retard est la compagnie Lordstown Motors Endurance. Initialement, les camionnettes étaient attendues fin 2020. le PDG Steve Burns a cependant annoncé que la société "remettrait les premiers pickup à ses clients commerciaux à travers le pays en janvier 2021". Tout comme la startup Lucid, Lordstown avait prévu de dévoiler la version finale de son premier véhicule ce printemps au salon de l'auto de New York. Cependant, étant donné que cet évènement a depuis été déplacé vers la fin août, Lordstown prévoit maintenant un dévoilement au début de l'été et a admis qu'il est probable que l'évènement soit virtuel. Dans son message , Burns a déclaré que l'entreprise avait deux bonnes nouvelles. Premièrement, il a reconnu que les images satellite ont démontré la réduction des émissions d'échappement suite à l’obligation de demeurer à la maison, informations qu'il a qualifiées de «stupéfiantes». Cela pourrait justifier la venue massive de véhicules de livraison plus propres. Deuxièmement, les mesures de quarantaine seraient beaucoup plus difficiles sans camions. "L'expérience serait bien pire, presque impossible, si les camions commerciaux ne continuaient pas de rouler. Les camions transportent des fournitures, de la nourriture, des travailleurs et des outils dans les magasins et à la maison", a déclaré Burns dans son message. Le PDG de Lordstown Motors n'a pas indiqué si la livraison de son Endurance aux consommateurs sera retardée au-delà de 2021. Avec un prix de départ de 52 500 USD, la version grand public du camion entrera vraisemblablement en compétition avec Tesla, Rivian et GM. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Face à l'incertitude mondiale, les décideurs devraient envisager plusieurs scénarios pour l'avenir des véhicules électriques.
La politique climatique en pleine pandémie de COVID-19 est délicate. Beaucoup de gens traversent actuellement la crise, ou devront bientôt la confronter. La crise climatique devient moins importante pour ceux-ci face à la pandémie. Mais pour le secteur de l'énergie, la lutte contre le changement climatique restera un défi central. Il est donc important que nous réfléchissions à la manière dont la crise économique liée au COVID-19 pourrait influencer les progrès climatiques et ce que les décideurs devraient faire à ce sujet.
Les émissions dus aux transports ont un impact sur le climat et la santé humaine, et sont potentiellement liées à la vulnérabilité au COVID-19 . Avant la crise du COVID-19, les ventes de véhicules électriques avaient progressés. De 2011 à 2019, les ventes annuelles de véhicules électriques ont été multipliées par 19. Que les véhicules électriques continuent de connaitre une croissance similaire suite à la crise est loin d'être assuré. Si l’on veut évaluer le futur des véhicules électriques, il devient important d'imaginer différents scénarios concernant les impacts dus à cette pandémie. Envisageons le trois scénarios proposés par Deloitte , une firme de consultants en gestion. Deloitte se concentre sur l'économie générale, mais leur travail nous permet de déterminer comment l'adoption des véhicules électriques pourrait être affectée par la pandémie. Cas économique modéré - une récession profonde mais rapide Dans le cas d'une situation économique modérée: Deloitte envisage une propagation du virus qui ralentit dès l'été prochain, alors que les tests et le suivi permettent une reprise progressive de l'activité économique à l'automne. L'économie américaine connaît une récession profonde mais rapide. La demande des consommateurs reprend au second semestre de 2021.
Trafic léger sur une autoroute de la Floride. SOURCE: Pixabay
Pour relancer la transition vers les véhicules électriques, un pourcentage croissant de consommateurs devra choisir l'électrique plutôt que l'essence. L'ensemble des subventions et des règlementations étatiques et fédérales qui ont jusqu'à présent aidé le marché des véhicules électriques peut encore jouer un rôle majeur.
Pour les consommateurs, cela comprend les crédits d'impôt fédéraux et les subventions au niveau de l'État. Le coût initial d'un véhicule électrique est toujours supérieur à celui d'un véhicule à essence, de sorte que ces incitatifs ont été des moteurs très importants pour la prise de décision des consommateurs. De nombreux ménages pourraient sortir de la récession avec des revenus inférieurs, de sorte que ces incitatifs seront encore plus essentiels. Le gouvernement fédéral et les États devraient non seulement maintenir mais accroitre leurs engagements à l'égard de ces subventions. Cela pourrait être difficile pour des considérations budgétaires, mais la Chine a clairement démontré le danger de réduire trop tôt les subventions. Le gouvernement chinois a réduit les subventions aux véhicules électriques en 2019 et le marché s'est effondré, même avant la crise du coronavirus. Les règlementations relatives aux véhicules électriques demeureront également importantes. Plusieurs États, sous l’impulsion de la Californie, ont édités des règlements sur les véhicules à émissions nulles (ZEV) exigeant que les ventes de véhicules propres représentent un certain pourcentage des ventes totales d'un constructeur automobile. Le pourcentage devait passer de 7% en 2019 à 22% en 2025. Les constructeurs automobiles qui ne vendent pas suffisamment de ZEV peuvent actuellement acheter des crédits auprès de constructeurs, comme Tesla, qui produisent des ZEV. Une partie des coûts ou de la valeur du crédit ZEV est imputée au consommateur, ce qui affecte leur demande soit pour des véhicules à essence ou des véhicules électriques. Si les règlementations survivent aux efforts de l'administration Trump pour les éliminer, ils continueront de faciliter la transition des véhicules électriques. Cependant, la transition vers les véhicules électriques pourrait devoir affronter de nouveaux vents contraires dans l'après pandémie. Un premier défi est le bas prix de l'essence. La baisse de la demande de pétrole et la décision de l'Arabie Saoudite de revenir à un comportement concurrentiel ont fait baisser les prix . Si les prix restent bas, les véhicules à essence seront plus attrayants que les véhicules électriques, en particulier dans les régions où les taxes sur l'essence sont faibles et les prix de l'électricité à taux variables sont gonflés . Pour contrer ce phénomène, nous aurons besoin de réformes qui permettront de rapprocher les prix de l'essence et de l'électricité.
Prix bas de l'essence au Kentucky . Par Don Sniegowski. Sous licence générique Attribution-NonCommercial-ShareAlike 2.0 (CC BY-NC-SA 2.0) .
Ajoutant l'insulte à l’injure, l'administration Trump a émis un nouvel obstacle pour ralentir la transition vers les véhicules électriques. La nouvelle règlementation sur les véhicules écoénergétiques et plus sécuritaires (SAFE) réduit la norme de consommation moyenne de carburant et les normes de dioxyde de carbone que les constructeurs automobiles doivent respecter pour leurs ventes de véhicules entre les années 2021 à 2026. Les véhicules électriques perdent également un incitatif important en vertu de la norme antérieure, rendant moins probable le fait que les constructeurs automobiles comptent sur une production accrue des véhicules électriques pour se conformer à la règle. On devra procéder rapidement à des réformes de prix, à accroitre les subventions et à développer urgemment de nouvelles approches dans ce nouvel environnement.
Environnement économique difficile - une récession prolongée Dans le cas d’un environnement économique plus difficile, les États-Unis ont une grave épidémie de COVID-19 qui dure jusqu'au début de 2021. Les États-Unis connaissent une récession prolongée. La reprise ne s'accélère qu'au second semestre 2022. Ce scénario présente des défis supplémentaires. L'apprentissage a été un important moteur de réduction des coûts dans le secteur de l'énergie. L’évolution de l’énergie solaire, éolienne et de la fracturation hydraulique ont tous contribué à la baisse des coûts, puisque les développeurs y ont acquis plus d'expérience. Mais si les gens n'achètent plus de voitures électriques neuves ou ne conduisent pas autant, les constructeurs automobiles en apprendront moins sur la façon d'améliorer les technologies et d’en réduire les coûts. La réduction du prix des batteries pourrait également connaitre un ralentissement. Les décideurs politiques pourraient contrer ce ralentissement. Par exemple, les gouvernements pourraient augmenter les subventions par véhicule afin que les véhicules électriques représentent un pourcentage plus élevé des ventes totales. Étant donné que les ventes globales seraient inférieures, le fardeau budgétaire d'une subvention plus élevée par véhicule serait moindre. Les décideurs pourraient également se concentrer sur les moyens de profiter de cette pause dans la croissance du parc automobile. Par exemple, une fois que les activités de construction pourront redémarrer, le déploiement de l'infrastructure de recharge des véhicules électriques, y compris la recharge à grande vitesse, pourrait être accéléré grâce au financement gouvernemental. Cela pourrait inclure des subventions pour les bornes de recharge dans les immeubles multifamiliaux. Dès qu'il y aura reprise des activités, les gens sauront qu'ils auront accès à des bornes de recharge annulant les craintes concernant l’autonomie
Chargeurs de véhicules électriques à l'usine Tesla de Fremont, en Californie. SOURCE: l'auteur
Le financement de la recherche et du développement (R&D), y compris les subventions à la R&D des entreprises, pourrait être également élargi. Avec les développements technologiques, les véhicules électriques d'après pandémie pourraient être encore plus performants que ceux d'avant la crise.
Cas économique en grande difficulté - Priorité à la politique sur le changement climatique Le cas qualifié d’économiquement grave de Deloitte implique l'échec de la lutte contre la pandémie. Le virus revient en plusieurs vagues. Les taux d'infection sévères se poursuivent jusqu'en 2021. La reprise économique ne débute qu'en 2022. Tous les scénarios envisagés dans le cadre des hypothèses précédentes devraient être multipliés. Stimuler l'adoption des véhicules électriques serait très difficile car les gens ne conduisent plus beaucoup ou pas du tout depuis deux ans et n'achètent aucun véhicule neuf. Cependant, certains secteurs pourraient présenter de grandes opportunités, comme les camions de livraison . Comme dans le scénario précédent, investir dans une infrastructure de recharge pourrait jeter des bases pour l'avenir. Pour toutes ces raisons, espérons que ce n'est pas vers quoi le monde se dirige. Alors que la COVID-19 exige l'attention des décideurs politiques, n'oublions pas de rappeler l'importance et l'urgence de la politique sur le changement climatique. Cela signifie devoir contester les efforts continus de l'administration Trump pour faire reculer les règlementations environnementales et climatiques, ou être vigilant à ce que des politiques de transport propres soient inscrites dans les projets de loi de la relance. Ce moment devrait se démarquer comme un test critique, comme un moment charnière dans la lutte contre le changement climatique. Energy Institute HAAS
Contribution: André H. Martel
Rivian pourrait probablement repousser ses premières livraisons de ses véhicules électriques en 20218/4/2020
Rivian devait effectuer les premières livraisons de clients de son camion électrique plus tard cette année. Cependant, la société a ralenti les travaux de son usine de Normal, dans l'Illinois, à la mi-mars, puis a fermé ses portes le 20 mars. Le Pantagraph, un journal local de la région de Bloomington-Normal, croit maintenant que les premières livraisons de Rivian seront disponibles seulement en 2021.
Le maire Chris Koos a confié au journal le Pantagraph : « Étant donné que Rivian a dû fermer pour protéger son personnel, je pense que les travaux de construction n’ont pas été complétés. C’est évidemment un revers pour l’entreprise. Je m'attendais malheureusement à cette décision. Ils ont travaillé très dur pour atteindre leurs objectifs, et le fait de devoir fermer l’usine aura définitivement un impact sur l’échéancier, donc je crois que 2021 est probablement un objectif plus réaliste.
Le titre de l’article du Pantagraph , «Rivian retarde le lancement de la production jusqu'en 2021», est tiré par les cheveux. Les premières livraisons de la camionnette électrique R1T du Rivian étaient prévues pour la fin de 2020, le VUS électrique R1S étant prévu environ trois mois plus tard. Cependant, le retour à la production est encore incertain. La pandémie a déjà entraîné au moins quelques semaines de retard. Les chaînes d'approvisionnement pourraient également être affectées. Cependant, la remise des premières livraisons de fin décembre dans les premières semaines de 2021 ne constitue pas un retard d'un an. Il est très peu probable que la pandémie affecte la date de livraison des fourgonnettes électriques prévues pour Amazon en 2021, ou son engagement à avoir au moins 10 000 de ces véhicules de livraison sur la route en 2022. Rivian n'a pas fourni de commentaire au Pantagraph . Mais la société a publié cette déclaration à ses clients le 1er avril dernier: « Le monde a beaucoup changé ces dernières semaines. Nous avons fermé toutes les installations de Rivian pour protéger notre équipe et aider à ralentir la propagation de COVID-19. Bien que cette situation nous ait obligés à redéfinir les flux de travail et à repenser nos façons de collaborer, cela ne nous a pas empêchés de progresser. Notre équipe continue de travailler dur de la maison pour donner vie à nos produits ». « Cette nouvelle réalité n'est pas sans incidence sur notre calendrier. Bien que nous nous attendions à un certain retard, nous nous efforçons de minimiser les perturbations de notre calendrier de lancement et, dès que nous comprendrons mieux l'étendue de l'impact, vous serez les premiers à le savoir ». Au cours des dernières semaines, l'entreprise a fonctionné avec seulement 10 à 12 personnes sur ses 315 employés pour assurer la maintenance . L'équipe squelettique maintient les opérations les plus élémentaires de l'usine de 2,6 millions de pieds carrés. Rivian a déclaré à Electrek qu'elle continuerait de partager des informations en fonction de l’évolution de la situation. Pour sa part, le maire Koos a déclaré: « Je suis sûr que l’on puisse travailler à domicile, mais il y a des limites à ce qui peut être accompli. Je pense que tout le monde doit réajuster ses perspectives et ses plans à la suite du COVID-19 et Rivian n'est pas le seul à devoir faire face à cette nouvelle réalité ». Rivian a remarquablement fait progresser son projet de véhicules électriques. Elle s’était donné un élan considérable pour collecter des fonds, à conclure de partenariats et à la construction rapide de son usine. La société a également été exceptionnellement responsable dans sa gestion de la pandémie de coronavirus. Rivian continue de payer tous les employés alors que l'entreprise a fermé toutes ses installations. Il s'est avéré être un bon voisin pour la communauté, où il prévoit d'embaucher des milliers de personnes au cours de la prochaine décennie. Malheureusement, l'épidémie de coronavirus est une situation imprévue et inévitable. Cela a contraint Rivian à retarder son échéancier de production, ce qui aura un impact sur le calendrier de ses premières livraisons. Cependant, l'entreprise a décidé de suspendre une partie de sa préproduction plutôt que d'arrêter les chaînes de montage qui étaient déjà en ligne. Il faut espérer que l'entreprise reprenne sa production et livre ses véhicules le plus rapidement possible. Comme pour nous tous, la pandémie rend le futur imprévisible. Electrek
Contribution: André H. Martel
Tesla a annoncé avoir produit sa 1 millionième voiture électrique, devenant ainsi le premier constructeur automobile à franchir cette étape.
Il y a seulement quelques années, beaucoup de gens ne croyaient pas que Tesla pourrait produire des véhicules électriques en séries, mais le constructeur automobile a réussi à développer trois programmes de véhicules électriques: les Model S, X et 3.
Maintenant, il s'apprête à lancer son quatrième véhicule électrique, le Model Y, considéré comme le début d’une nouvelle étape. Le PDG Elon Musk a annoncé que Tesla avait produit sa millionième voiture et a publié une photo de la voiture, un Model Y, et de l'équipe qui l'a construite. Aucun autre constructeur automobile n'a atteint ce volume en ce qui concerne la production de voitures particulières électriques à longue autonomie. Le nouveau jalon confirme également le niveau élevé de production atteint au cours du premier trimestre de 2020. Tel que signalé l'an dernier, sur la base des données recueillies par Kevin Rooke, Tesla est devenu le plus grand constructeur automobile de VÉ au monde après avoir dépassé la compagnie chinoise BYD. Pour dépasser le constructeur chinois, Tesla avait livré depuis sa création 807 954 véhicules électriques en octobre 2019, alors que BYD a livré 787 150 véhicules à ce jour.
Il est également important de noter que le total des livraisons de BYD comprend également les ventes des hybrides rechargeables (PHEV) tandis que Tesla ne fabrique que des véhicules entièrement électriques.
La capacité de production de Tesla a également augmenté en 2020 avec l'augmentation de la production à la Gigafactory de Shanghai, la deuxième usine plus grosse usine de production de véhicules de Tesla dans le monde. Le constructeur automobile prévoit atteindre un taux de production annuel de 150 000 voitures électriques sur le site cette année. Combinée à l'usine de Fremont, qui devrait dépasser une capacité de 500 000 voitures d'ici la fin de l'année, Tesla devrait avoir une capacité de production annualisée de 650 000 voitures. Sur la base du décompte de l'année dernière et de ce nouveau point de données de la millionième voiture Tesla, cela signifierait que le taux de production de Tesla est actuellement d'environ 40 000 voitures électriques par mois. C'est vraiment impressionnant. Félicitations à toute l'équipe Tesla. S'ils peuvent se permettre de célébrer aujourd'hui, ils devront se remettre rapidement au travail car il y a de grands défis à relever. A commencer par passer d'un million de ventes cumulatives à la production d’un million de voitures électriques par an. C'est le prochain grand objectif pour Tesla. Croyez-vous que ce soit faisable d’ici 2022? Electrek
Contribution: André H. Martel
General Motors envisage la possibilité d'un multi segment basé sur Bolt EV depuis près de deux ans et demi.
On avait présumé qu'un tel modèle offrirait un peu plus d'espace intérieur et de polyvalence que l'actuel Chevrolet Bolt EV, ainsi que des éléments de conception majeurs et une transmission intégrale.
GM a confirmé mercredi dernier, dans le cadre de son EV Day pour les médias et les investisseurs, qu’une portion mais certainement pas la totalité, de ce qui avait été anticipé pour le prochain Bolt EUV serait inclus dans son nouveau modèle. Lors d’une présentation sans visuels d'une douzaine de modèles entièrement électriques à venir, GM a confirmé que le nouveau Chevrolet Bolt EUV aurait 7,6 cm de plus d'empattement que la Bolt EV, offrant plus d'espace pour les jambes et la tête à l'arrière, et un toit allongé qui donnera au véhicule une ligne légèrement plus droite à l'arrière et qui devrait également augmenter l'espace de rangement. Mais l'EUV ne se révèlera probablement pas plus efficace contre les intempéries que le Bolt EV, car comme le Bolt EV, l'EUV sera uniquement à traction avant.
Chevrolet Bolt EV 2020
Une refonte partielle de la Bolt EV sera disponible pour le modèle 2021 et précèdera l'arrivée de l'EUV, qui est prévue pour l'été 2021, probablement en tant que modèle 2022. Le Chevrolet Bolt EV 2021 et le Chevrolet Bolt EUV 2022 partageront tous deux des changements subtils à l'extérieur et un intérieur remanié qui sera beaucoup amélioré.
À l'extérieur, le changement de conception le plus distinctif sera un nouveau carénage avant qui monte vers des phares plus minces. Plus important encore, les sièges avant très inconfortables de la Bolt EV seront clairement plus longs et plus larges et possiblement plus bas que les sièges actuels. Le volant sera plus sportif et le tableau de bord a également été revisité, en particulier dans la zone d'info divertissement et de climatisation, alors que le levier de vitesses traditionnel sera remplacé par des boutons. Comme l'a souligné à Green Car Reports, l'ingénieur en chef de Bolt, Jesse Ortega, le tableau de bord et les matériaux de la porte auront un fini différent et seront plus doux au toucher, ce qui devrait améliorer énormément la perception visuelle. Ortega était impatient de souligner que la Bolt sera désormais dotée d'un mode de conduite activé par bouton, contrairement au modèle précédent. Ce changement répond aux demandes des fans de Bolt EV et les fans de VÉ en général. La Bolt sera également équipée d'un nouvel ensemble de caméras et de capteurs, un indice qui peut invoquer les efforts futurs de GM vers les véhicules autonomes, de plus, la version EUV sera le premier véhicule non relié à la marque Cadillac à offrir Super Cruise, une fonctionnalité qui permet de piloter et de percevoir les voies sur les autoroutes et bientôt, selon GM, sur les routes nationales divisées avec des intersections occasionnelles.
Chevrolet Bolt EV à la station ChargePoint
Cependant, le groupe motopropulseur et la batterie 66 kwh actuels seront transférés de la Chevrolet Bolt EV 2020 à la Chevrolet Bolt EV 2021 remaniée et à l'EUV. Les responsables de GM ont déjà laissé entendre que le Bolt EV pourrait dépasser le taux de recharge rapide de pointe officiel de 50 kW ou officieusement de 55 kW. Avec de plus en plus de bornes de recharge rapide de 150 kW, cela pourrait être la prochaine mise à niveau à surveiller.
Cette nouvelle mouture sera possible grâce à un investissement de 300 millions USD dans l'usine Orion Township de GM, au Michigan, qui fabrique actuellement le Bolt ainsi que la voiture sous-compacte Sonic à essence. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Lorsque nous pensons aux composants d’une voiture, nous pensons généralement coques, moteurs, pneus et aux garnitures intérieures. Nous oublions souvent que la voiture américaine moyenne contient environ 55 livres de câblage en cuivre. Une voiture électrique contient trois fois plus de cuivre à cause de ses rotors.
Pourquoi ce chiffre est-il si important pour nous? Eh bien, aujourd'hui, moins de 1% des véhicules dans le monde sont électriques. Cependant, ce nombre devrait monter en flèche d'ici 2040, on prévoit que plus de la moitié de toutes les nouvelles voitures seront électriques. Et plus de véhicules électriques signifie plus de cuivre.
Ce que cela signifie pour les voitures électriques à l'avenir
Comme Colin Hamilton, directeur général de la recherche sur les produits de base chez BMO Marchés des capitaux, l'a mentionné dans une entrevue, «vous ne pouvez pas avoir une révolution des véhicules électriques sans avoir une infrastructure en place». Ce que cela signifie essentiellement, c'est que nous ne pouvons mettre la charrue avant les bœufs si nous n’avons pas les éléments pour soutenir une majorité de voitures électriques, comme un réseau de bornes de recharge, ou suffisamment de cuivre, sinon il est difficile de planifier l'avenir.
Selon les données, cependant, on estime que la quantité de cuivre utilisée dans les véhicules électriques a été surestimée. De plus on croit que l’évolution des VÉ se fera à long terme, et la demande ne devrait représenter que 1.5% de la consommation mondiale de cuivre raffiné cette année, et ne devrait probablement pas dépasser 3% d’ici 5 ans, selon des investisseurs et des entreprises minières participant à la Conférence mondiale du cuivre cette semaine à Santiago du Chili. L'analyste de BMO croit également que la demande de véhicules électriques augmentera considérablement une fois que nous aurons les installations pour les soutenir, comme plus de stations de recharge accessibles au public, également lorsque les mises à niveau nécessaires des réseaux électriques pour soutenir une forte augmentation de la consommation d'énergie auront été complétées.
Le nombre de bornes de recharge aux États-Unis a atteint 57000 en 2018.
En fait, si nous commençons à prendre les mesures nécessaires, ce que nous envisagerions, c'est une transformation de l'infrastructure mondiale et non seulement des véhicules électriques. Et c'est ce qui affectera d'abord la demande mondiale de cuivre.
Un métal clé du futur Les données publiées par l'International Copper Association confirment que nous aurons besoin de plus de 40 millions de bornes de charge au cours des 10 prochaines années, ce qui signifie l’utilisation de 100 000 tonnes de cuivre supplémentaires annuellement d'ici 2027. On prévoit également qu'un peu moins de trois millions de ces stations seront construites en Chine d'ici 2030. Qu'est-ce que cela signifie pour le monde? Au cours de la prochaine décennie, les experts prédisent que la demande mondiale de cuivre pourrait atteindre cinq millions de tonnes. Dès que les véhicules électriques deviendront plus populaires et accessibles, c'est 11 000 000 tonnes de cuivre supplémentaires qui seront requis seulement pour les véhicules électriques! Les voitures électriques devraient stimuler l’adoption de technologies propres, ce qui ferait augmenter la demande de cuivre de 10 à 15% d'ici 2030 . Parce que le cuivre et le lithium sont si étroitement liés dans les voitures électriques, cela implique que la demande de lithium devrait normalement augmenter de 80%. Cela pourrait cependant devenir préoccupant; selon BMO Marchés des capitaux, nous pourrions envisager un déficit d'approvisionnement de plus de 900 000 tonnes d'ici 2022. Cette conclusion est due à la détérioration des teneurs en minerai dans tous les principaux pays producteurs de cuivre et de lithium, du manque de nouvelles découvertes et de l'absence d'investissement dans l'exploration de ces métaux. Cela ne fait que souligner le besoin critique des sociétés d'exploration, car sans elles, nous ferons face à un grave manque d'approvisionnement à l'avenir. Evrim
Contribution: André H. Martel
Le manufacturier allemand Sono Motors installe des panneaux solaires sur ses véhicules électriques17/2/2020
Un rendu montre l'emplacement des panneaux PV à l'extérieur du Sion. (Crédit: Sono Motors)
Une start-up allemande vise à produire dès 2022 un VÉ auto-rechargeable recouvert de panneaux solaires suite à une levée de fonds de près de 60 millions d’euros lors d'une récente campagne de « crowdfunding » financement participatif de 50 jours.
Sono Motors, basée à Munich, s'attend à ce que le Sion, sa voiture électrique évaluée à 25 500 € (36 600 CAD), bénéficie d'une extension d’autonomie pouvant aller jusqu'à 32 km par jour en Allemagne, selon la saison et la météo, grâce à un système de recharge solaire intégré sur la voiture. La société a confirmé que plus de 13 000 clients ont déjà précommandé le véhicule. Elle prévoit que les premières voitures sortiront de la chaîne de montage d'une ancienne usine Saab à Trollhättan, en Suède, dès septembre 2021, avec une production soutenue début 2022. Selon Ann-Kathrin Schroeder, directrice marketing de Sono Motors, la campagne de financement participatif qui a recueilli 53,3 millions d'euros devrait permettre à l'entreprise de construire ses premiers prototypes et d'outiller ses installations de production et de test. La société cherche à lever 205 millions d'euros supplémentaires avant de commencer la production. Sur ce montant, environ 70 millions d'euros seront sous forme de capitaux d'emprunt auprès des banques, des fournisseurs, de subventions et des prêteurs privés. Le Sion sera alimenté par une batterie de 35 kilowattheures contenant 192 cellules lithium-ion prismatiques avec un rapport nickel, manganèse et cobalt de 6: 2: 2. Sono indique que la voiture aura une autonomie de 255 kilomètres (159 miles) sur une seule charge, et la batterie devrait prendre 30 minutes pour recharger jusqu'à 80% de sa capacité sur une borne de recharge rapide. Le Sion inclura une technologie de charge bidirectionnelle afin de pouvoir être utilisé comme un dispositif de stockage d'énergie mobile, et comportera également un nouveau système de purification d’air à base de mousse. Mais la caractéristique la plus innovante sera la présence de 248 cellules solaires installées sur la voiture.
Un rendu du système de purification d'air du tableau de bord à base de mousse du Sion. (Crédit: Sono Motors)
Pourquoi personne d'autre n'y a pensé?
Sono prévoit utiliser des panneaux solaires plutôt que de la peinture comme revêtement pour le Sion, en incorporant les cellules dans du polymère plutôt que du verre pour alléger la coque du véhicule de 20% par rapport aux parties de carrosserie métalliques habituelles. Les panneaux de carrosserie solaires viSono de la société seront conçus pour fournir jusqu'à 220 watts par mètre carré, contre 180 watts pour le PV standard. «Cela permettra au Sion, grâce à la seule puissance du soleil, de générer une autonomie supplémentaire pouvant atteindre 5 800 kilomètres [3 600 miles] par an, sans aucune émission et sans frais», a déclaré Schroeder. En pratique, l'extension de la gamme dépendra des conditions locales. Sono calcule que le Sion pourrait parcourir environ 3.2 km supplémentaires par jour en décembre, ou 25 en juillet, se basant sur la température moyenne de Munich. Ces gammes pourraient chuter à environ 3.2 km et 9.5 km, respectivement, dans des conditions nuageuses, ou augmenter de 9.5 km et 33 sous le soleil. Selon Schroeder "Cela en fait la voiture idéale pour les banlieusards, qui font en moyenne 17 kilomètres par jour pour se rendre au travail en Allemagne". «Notre objectif est de couvrir les courtes distances uniquement avec l'énergie solaire. Nous sommes convaincus que l'intégration solaire peut soutenir davantage la mobilité électrique en réalisant une percée sur le marché de masse. » Tom Heggarty, analyste principal dans la pratique de transition énergétique de Wood Mackenzie, était plutôt réservé quant au concept. Il préconise que cette solution ne soit jamais plus qu'un marché de niche. Il n’est pas convaincu que le coût rattaché à l’inclusion des panneaux solaires soit justifié. Sono est considéré comme le premier constructeur automobile à planifier la production de masse d’une voiture couverte de panneaux solaires. Cependant, les panneaux solaires sont déjà utilisés ailleurs dans le transport routier. Aux Pays-Bas, par exemple, la société d'autocars FlixBus a annoncé ce mois-ci avoir installé des panneaux solaires sur un bus transportant des passagers de Dortmund en Allemagne à Londres au Royaume-Uni. Les panneaux alimentent l'électronique de bord plutôt que de contribuer à la puissance motrice du véhicule. Néanmoins, la société a déclaré que les panneaux avaient permis de réduire la consommation de diesel de 7%, ce qui équivaut à environ 1,7 litre aux 100 kilomètres. "Selon les résultats, nous évaluerons dans quelle mesure nous ajouterons cet élément à davantage de bus, voire à tous les bus du réseau", a déclaré dans un communiqué de presse Jesper Vis, directeur général de FlixBus Benelux. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
Ford Motor Co., propriétaire de Lincoln Motor, a confirmé mercredi son intention de fabriquer des véhicules électriques en partenariat avec la startup Rivian, soutenue par Ford.
Le véhicule, qui sera construit sur un châssis personnalisé qui ressemble à une planche à roulettes, fait partie de l'investissement de Ford de plus de 11,5 milliards de dollars pour réaliser ses plans d'électrification qui incluent le déploiement de Mustang Mach-E et des pickups électriques F-150.
Fondée en 2009, Rivian a clôturé un cycle d'investissement de 1,3 milliard de dollars en décembre de l'année dernière et compte le géant du commerce électronique Amazon.com parmi ses investisseurs. Amazon a commandé 100 000 véhicules de livraison électriques à la startup. Les premiers véhicules seront livrés en 2021 et construit à Normal, dans l'Illinois. Reuters a annoncé en novembre qu'un VUS Lincoln électrique, prévu pour 2022, serait le premier véhicule Ford à être construit sur la planche à roulettes Rivian. Reuters
Contribution: André H. Martel
Pourquoi est-il si difficile d'acheter une voiture électrique dans de nombreuses régions d'Amérique?29/1/2020
Selon les informations recueillies: les ventes de véhicules électriques rechargeables aux États -Unis en 2019 (329 528) ont diminué de 9% par rapport à 2018 (361 307).
Même en Californie, le plus grand marché de véhicules électriques du pays, de nombreux consommateurs ont des options limitées.
On peut trouver de nombreuses explications: du gaz relativement bon marché, l'expiration des crédits d'impôt fédéraux pour les véhicules électriques de Tesla et de GM, la pénurie de camions et de VUS électriques disponibles, des coûts initiaux plus élevés par rapport aux véhicules conventionnels. Mais l'industrie automobile est elle-même en partie responsable du marché stagnant de l'an dernier. Malgré les déclarations fréquentes des constructeurs automobiles proclamant que les véhicules électriques représentent l'avenir de la mobilité, ils n'ont pas pleinement déployé de ressources considérables pour commercialiser et vendre des véhicules électriques. Comment peut-on conclure que les Américains ne sont pas intéressés par les véhicules électriques alors que les constructeurs automobiles en font à peine la publicité, que les concessionnaires les stockent en petite quantité et que de nombreux vendeurs restent indifférents, voire hostiles, à les vendre? Un rapport récemment publié du Sierra Club, confirme l'état lamentable de l'expérience d'achat de véhicules électriques aux États-Unis. Dans une enquête unique en son genre, près de 600 bénévoles ont visité plus de 900 concessionnaires automobiles dans les 50 États et ont constaté que 74% des concessionnaires n'ont pas un seul véhicule électrique à vendre sur leur terrain. Dix États, la plupart situés sur les côtes ouest et est, notamment le Massachusetts, New York et l'Oregon, ont adopté les normes californiennes relatives aux véhicules zéro émission pour les voitures neuves. Mais loin des côtes, l'expérience d'achat de VÉ est pitoyable. L'enquête du Sierra Club a révélé que 78% des concessionnaires automobiles dans les États sans normes zéro émission n'avaient pas de véhicules électriques sur leurs terrains. Par exemple, Justin Guay et sa famille ont récemment déménagé en Utah depuis le nord de la Californie. Guay dirige la stratégie climatique mondiale du projet à but non lucratif Sunrise. (En avril 2018, Greentech Media a publié un reportage sur la conversion de l'ancienne maison des Guay en maison entièrement électrique.) Le bail du Chevy Bolt tout électrique de la famille expirant fin 2020, Guay souhaitait faire l’acquisition d’un nouveau véhicule électrique. Mais, il a découvert que les perspectives d'achat d'un véhicule électrique en Utah sont sombres. «Je suis vraiment excité par tous les modèles qui arrivent sur le marché parce que nous avons enfin beaucoup de choix. Le problème est que le choix et la disponibilité semblent être limités une fois que vous quittez la frontière californienne », a-t-il déclaré dans une interview. Il a d'abord dirigé sa recherche sur les VW. "Ils semblent vouloir se concentrer sur les véhicules électriques depuis le Dieselgate et ont annoncé un tas de nouveaux modèles que j'étais curieux de voir", a-t-il déclaré. Un concessionnaire VW lui a dit qu’aucun nouveau modèle de véhicule électrique ne serait disponible dans l'Utah avant 2022. Au salon de Francfort en septembre dernier, VW avait cependant annoncé que l'ID.4, un multi segment tout électrique, serait disponible dans les salles d'exposition américaines fin 2020 . Un autre concessionnaire lui a demandé pourquoi il voulait un véhicule électrique plutôt qu'une voiture normale. Un troisième concessionnaire a déclaré qu'il n'était pas sûr quand VW aurait des véhicules électriques disponibles dans l'Utah. "Généralement, si vous donnez votre numéro de téléphone à un concessionnaire, vous serez littéralement harcelé sans arrêt par le vendeur", a-t-il déclaré. "En revanche, pour un VÉ, aucun appel." Enfin, il a décidé de visiter une boutique Tesla. Il est entré et ressorti du magasin après quelques minutes. "Le représentant m'a dit que je pouvais trouver les informations de prix en ligne, et il ne savait pas quand le modèle Y serait disponible dans l’Utah", a déclaré Guay. «Je connais plusieurs personnes qui considèrent s'envoler vers la Californie afin d'acheter un véhicule électrique et de le ramener à la maison. C'est vraiment difficile d’acquérir le véhicule électrique souhaité en dehors de la Californie », a-t-il ajouté. Même en Californie, de loin le plus grand marché de véhicules électriques au pays, les consommateurs sont souvent confrontés à des options limitées. L’expérience récente du journaliste de GTM est également significative. Lors de l'expiration du bail de trois ans de sa Nissan Leaf 2016, il a contacté le représentant des ventes qui avait initialement géré sa transaction et lui ai fait savoir que s'il pouvait lui trouver une Leaf S 2019 de base, il serait prêt à changer immédiatement de voiture. Le journaliste et son épouse ont attendu pendant qu'il vérifiait l'inventaire disponible. Aucune Leaf S 2019 rouge n'était disponible sur leur terrain, ni dans toute la baie de San Francisco, où ils vivent. Aucun véhicule correspondant à leur demande n’était disponible à 800 km à la ronde. Que se passerait-il si les constructeurs automobiles poussaient les véhicules électriques plus agressivement? Une enquête de Consumer Reports / Union of Concerned Scientists publiée en juillet 2019 a révélé que 63% des Américains sont intéressés par les véhicules électriques et 31% envisageraient acquérir un véhicule électrique pour leur prochain véhicule. Plus de deux tiers des répondants ont déclaré qu'ils soutenaient les incitatifs fiscaux et les rabais pour les véhicules électriques, les tarifs réduits pour la recharge des véhicules électriques par les services publics et l'investissement par leur propre État dans l'infrastructure de recharge des véhicules électriques. L’enquête conclut que près d'un tiers des Américains envisagent déjà un achat de véhicule électrique, alors même que les constructeurs automobiles font si peu d'efforts pour commercialiser les voitures. L'enquête du Sierra Club cite des recherches effectuées par les États du Nord-Est pour la gestion coordonnée de l'utilisation de l'air (NESCAUM), une association à but non lucratif des agences de la qualité de l'air, sur les récentes dépenses publicitaires des constructeurs automobiles. En 2017, GM, Toyota, Nissan, Ford, Fiat-Chrysler et VW ont dépensé 540 millions de dollars pour faire la publicité de leurs voitures à moteur à combustion interne les plus vendues, soit en moyenne 90 millions de dollars par modèle de voiture. Les six mêmes constructeurs automobiles ont dépensé ensemble 29 millions de dollars pour annoncer neuf modèles de véhicules électriques, soit une moyenne de 3,2 millions de dollars par voiture. Même dans les États dotés de normes et de cibles VÉ plus agressives, la disparité publicitaire entre les modèles ICE et VÉ était toute aussi grande. L'analyse de NESCAUM a révélé qu'en 2018, les dépenses publicitaires totales sur les marchés de la Californie et du Nord-Est pour la voiture à moteur à combustion interne la plus vendue de chaque fabricant s'élevaient à 230 millions de dollars. Les dépenses publicitaires totales sur les mêmes marchés pour six modèles de véhicules électriques pour la même année étaient de 22 millions de dollars. Le manque d'efforts d'éducation et de sensibilisation est évident dans les résultats d'une nouvelle enquête Ipsos sur les connaissances des consommateurs concernant les véhicules électriques. Selon l'enquête mondiale, «les citoyens américains ont démontré avoir les connaissances les plus faibles en matière de véhicules électriques, avec seulement 10% indiquant qu'ils les connaissaient très bien.» Les répondants pensaient qu'il faudrait près de cinq ans avant qu'un véhicule électrique répondant à leurs attentes budgétaires et à leurs besoins, n’arrive sur le marché, et près de la moitié pensent à tort qu'ils devraient recharger un véhicule électrique au moins une fois par jour et parfois plus fréquemment. Les consommateurs sont clairement intéressés par les véhicules électriques. Il est temps que les constructeurs automobiles et les concessionnaires envisagent sérieusement de les vendre. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
Volvo a révélé en octobre, lors du lancement du futur multi segment électrique Recharge XC40, qu'une version électrique de son VUS XC90 pourrait être manufacturée à son usine de Ridgeville en Caroline du Sud, près de Charleston.
Volvo a maintenant confirmé qu'une usine de batteries fera également partie de l’agrandissement de l'usine pour l'adapter à d'autres modèles incluant le XC90 de sa prochaine génération. Tel qu’indiqué précédemment par Automotive News, l'agrandissement sera complété d'ici la fin de 2021 et comprendra une deuxième ligne d'assemblage pour le XC90, ainsi que l'assemblage de batteries au lithium-ion pour le XC90 tout électrique. L'usine est actuellement dédiée à la berline S60.
La Volvo S60 2019 dévoilée en Caroline du Sud
Volvo n'a pas encore précisé si cette opération implique CATL ou LG Chem, les deux principaux fabricants de batteries avec lesquels Volvo a signé des accords mondiaux à long terme en mai dernier.
Volvo a refusé de commenter cette question, mais a communiqué à Green Car Reports la déclaration suivante: «La taille de notre campus de Ridgeville souligne notre engagement à long terme aux États-Unis en tant que marché clé et permettra une croissance continue dans les années à venir, y compris la création d'une usine de production de batteries pour VÉ. Cette nouvelle installation sera un facteur clé pour nous rapprocher de notre objectif de faire en sorte que la moitié de toutes les nouvelles voitures Volvo vendues dans le monde soient entièrement électriques d'ici 2025. »
La Volvo Recharge XC40 2021
Pour atteindre cet objectif, Volvo vise à introduire chaque année un nouveau modèle entièrement électrique.
Le XC90 électrique devrait entrer en production vers la fin de 2022 et être le troisième modèle entièrement électrique de Volvo, après le Recharge XC40 et une berline qui devrait bientôt être dévoilée. Le Recharge XC40, qui partage beaucoup d’éléments avec la Polestar 2 , est due au quatrième trimestre de cette année, et sera offerte à 55 500 USD, moins le crédit d'impôt de 7 500 $ pour les véhicules électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Découvrez le Hummer HX électrique. Il a été conçu pour faire concurrence au Cybertruck de Tesla.
Voici le VUS/camion électrique Hummer HX. Il a été développé pour rivaliser avec le Cybertruck de Tesla et le battre. Mais Hummer peut-il vraiment faire un retour?
Le Hummer HX est un VUS compact tout terrain à deux portes qui a été dévoilé au Salon international de l'auto de l'Amérique du Nord en 2008 par General Motors. Ce serait la direction que GM souhaiterait prendra avec le prochain Hummer électrique. Hummer peut-il à nouveau croitre en tant que marque électrique? Certains pensent que Hummer peut remplir ce mandat mais plusieurs en doutent. Notre crainte est que General Motors choisisse le nom Hummer pour justifier un prix élevé lorsque le véhicule sera mis sur le marché. De plus, il semble peu probable que l’amateur de voitures électriques considère un Hummer compte tenu de ses antécédents. Ce Hummer HX ressemble plus à un VUS, qu’à une camionnette, mais nous nous attendons à ce que GM propose peut-être deux versions du Hummer électrique : avec ou sans caisson. Jeff Schuster, analyste de l'industrie chez LMC Automotive a confirmé au Détroit News que GM construira une camionnette et un VUS Hummer fin 2021, se basant sur les informations issues de sources manufacturières " Le Hummer électrique et le Cybertruck de Tesla sont deux options totalement différentes mais les comparaisons ont déjà commencé à circuler. Le constructeur automobile de Détroit va acheter du temps d'antenne au Super Bowl pour faire ses débuts avec le Hummer en tant que camionnette toute électrique, ressuscitant la lignée du modèle qui a été interrompue il y a plusieurs années. GM a même signé LeBron James pour apparaître dans la publicité, qui sera diffusée le 2 février, selon CNBC. Le véhicule sera vendu sous la marque GMC. Il devrait être mis en vente fin 2021 ou début 2022 et sera probablement un concurrent direct du Cybertruck de Tesla. Cette décision intervient au moment où les camionnettes et les VUS dominent en popularité auprès des acheteurs d'automobiles américains, malgré la récession que connait l'industrie. Dans le passé, Hummer a suscité des critiques et avait finalement été abandonné dans le cadre de la faillite de GM en 2009, alors que le prix du gaz augmentait et que le modèle avait développé une mauvaise réputation en tant que pollueur. Hummer voudrait devenir un chef de file dans la nouvelle vague de camionnettes électriques qui arriveront sur le marché dans les années à venir incluant Tesla, Ford et Rivian. À suivre. INSIDEVs
Contribution: André H. Martel
Londres fait un pas concret. On veut que la rue Beech soit bientôt une rue zéro émission, 24 heures par jour et 7 jours par semaine.
En supposant que cela soit approuvé par Transport for London (TfL), Beech Street sera exempte d'émissions dès le printemps de cette année. Ce n'est pas encore un plan permanent. Il s'agit d'un projet pilote qui durera 18 mois, mais qui, espérons-le, sera par la suite mis en œuvre de manière permanente.
Lorsque nous examinons le marché des véhicules électriques et prévoyons une croissance des véhicules électriques, nous pensons souvent aux responsabilités des constructeurs automobiles, aux investissements dans les batteries, au nombre de modèles qu'ils déploient, aux bornes de recharge, etc. Ce que nous considérons moins souvent, c'est la vigueur des politiques des villes et des pays pour inciter les citoyens à se convertir à l’électrique. Plusieurs pays ont annoncé des plans d' interdiction des voitures à essence, et certaines villes ont fait de même. De telles politiques peuvent accélérer fortement la croissance des ventes de VÉ. Il faut cependant noter que les plans à long terme ne sont pas particulièrement stimulants ou fiables. Si votre ville ou votre pays élabore un plan pour 2040 et au-delà, il s’agit probablement plus de complaisance que d'un plan utile qui stimulera le changement. Se donner un objectif à court terme permettra que le changement se fasse plus rapidement. Ce projet n’est pas encore la réponse la plus agressive du monde, mais elle est utile à plusieurs égards. Plus directement, cela améliorera la qualité de l'air, les niveaux de bruit et la qualité de vie globale dans la rue. C'est également un excellent outil de marketing. En effet, lorsque les gens apprendront qu'il y a une rue à Londres uniquement réservée aux véhicules à émissions nulles et aux transports à propulsion humaine, les véhicules électriques pourraient soudain prendre une toute nouvelle dimension dans la tête du citoyen moyen et l’inciter à envisager se convertir à un véhicule électrique." La ville de Londres a émis ce communiqué de presse: «Beech Street connaît des niveaux élevés de pollution de l'air car il s'agit d'une artère achalandée. Nous envisageons une amélioration significative de la qualité de l'air, ce qui entraînera des avantages pour la santé des nombreux piétons et cyclistes qui empruntent la rue. «Le programme vise à ramener les niveaux de dioxyde d'azote (NO 2 ) à des niveaux conformes aux recommandations de qualité de l'air établies par l'Union européenne et l'Organisation mondiale de la santé. «La City Corporation espère également améliorer la qualité de l'air à proximité de la rue, en particulier autour des entrées de l'école Richard Cloudesley et de l'école primaire Prior Weston. S'il atteint les objectifs visés, le projet pourrait devenir permanent. » "Il apportera des avantages substantiels pour la santé à ceux qui vivent et travaillent dans la région de Barbican, et contribuera également à réduire la pollution sonore", a déclaré le président du comité Streets and Walkways Sub (planification et transport), Oliver Sells QC. «Le schéma expérimental sera appliqué en utilisant la dernière technologie de caméra intelligente et j'espère qu'il sera le premier de nombreux autres projets comme celui-ci. » L’administration londonienne souhaite pouvoir bientôt ajouter une autre rue zéro émission, et que les villes des deux autres pays et du Royaume-Uni copieront ce plan. Londres prévoit transformer certaines parties de ce que l'on appelle le «Square Mile» en zones zéro émission d'ici 2022. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
L’entreprise en démarrage a connu des hauts et des bas, mais confirme que l'Océan sera disponible sur le marché à partir de 2021 avec un prix de départ de 37 499 USD.
Le multi segment électrique Fisker Ocean a été présenté au public hier à Los Angeles par Henrik Fisker,et la société accepte maintenant des dépôts de 250 USD via une application pour réserver le véhicule.
Le prix de base de l'Océan commencera à 37 499 USD, et Fisker confirme que son véhicule aura une autonomie de 400 km et jusqu’à 480 km moyennant un supplément. La société propose un projet de location à 379 USD par mois, comprenant 48 000 km par an incluant le service et la maintenance, qui pourrait être annulé sur demande. Le Fisker Ocean devrait être disponible en 2021, mais il atteindra son rythme de livraison en 2022. L'Ocean est le premier d'un trio de véhicules électriques que Fisker prévoit mettre sur le marché dans les années à venir, la production de ce premier multi segment devant débuter au second semestre 2021. La plupart des clients recevront leur véhicule en 2022, a déclaré Henrik Fisker lors du lancement de l'Ocean. On dit qu'il aura une autonomie allant jusqu'à 400 km propulsé par une batterie d'environ 80 kWh. Ce véhicule haut de gamme, ainsi que son prix de départ de moins de 40000 $, le distingue des concurrents de luxe tels que la Jaguar I-Pace et Audi e-tron. Il devrait coûter un peu plus d'un millier de dollars que le Tesla Model 3 . Lors du dévoilement de l'Océan, aucun détail n'a été partagé quant aux fonctionnalités standards et aux options du prochain multi segment tout électrique. Néanmoins, le véhicule propose ce qu'il appelle le mode Californie. La configuration de groupe motopropulseur la plus rapide fera passer le véhicule de zéro à 100 km / h en 2,9 secondes, et d'autres configurations. Les acheteurs pourront choisir entre la traction à deux roues et la traction intégrale. Nous n’avions pas encore vu l'intérieur de l'océan avant ce lancement à Los Angeles, qui révèle un design simpliste. Un recouvrement en suédine blanc couvre la longueur du tableau de bord, qui dispose également d'un grand écran tactile, la taille exacte n'a pas été divulguée, et juste en dessous de l'écran, il y a cinq boutons qui permettent un accès rapide à cinq fonctions, incluant le ventilateur, la température de la cabine et le volume sonore. Le tableau de bord s'affiche sur un petit écran derrière le volant, il inclut deux chargeurs sans fil et un affichage tête haute qui, selon Fisker, peut afficher les paroles d'une chanson qui joue. Fisker a fait allusion à des fonctionnalités de conduite autonome de la voiture quand il a souligné la présence d’un radar dans la calandre avant, mais n'a pas développé sur les capacités du système. La société accepte actuellement des dépôts de 250 USD pour réserver un Ocean et souhaite offrir un projet d’entente de 379 USD par mois pour le véhicule qui peut être annulé à tout moment. L'accord nécessitera un versement initial de 2 999 USD, ce projet comprendra une généreuse allocation de 48 000 km par an, incluant le service et l’entretien. Cet accord devrait inciter les personnes qui, autrement, n’auraient pas été enclins d’adopter initialement un véhicule de la compagnie Fisker qui a été associée à de nombreux projets audacieux qui n'ont toujours pas abouti, à acheter le programme. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Hyundai Motor prévoit investir environ 61 000 milliards de wons (51,81 milliards USD) entre 2020 et 2025, a annoncé mercredi la société.
Le constructeur automobile sud-coréen a dévoilé sa feuille de route «Stratégie 2025» qui prévoit une dépense annuelle moyenne de 8,39 milliards USD, supérieure à celle des années précédentes, et supérieure à celle de 2018.
Les actions de Hyundai ont progressé de près de 2% à la suite de cette nouvelle, pour finalement céder l'essentiel de leurs gains à la clôture des marchés, les analystes attendant de voir comment ses intentions se traduiraient en actes. "Pour le moment, L'annonce de son plan et de ses objectifs d'investissement ne sont que des promesses, mais n’offrent pas encore de résultats concrets", a déclaré Lee Han-joon, analyste chez KTB Investment & Securities. "Le plan lui-même n’est pas exceptionnel." Le plus grand constructeur automobile sud-coréen redouble d'efforts pour rattraper son retard dans la course du marché des voitures autonomes. Hyundai Motor envisage également de développer des voitures volantes, qui pourraient être commercialisées avant les voitures autonomes, a déclaré son vice-président exécutif, Euisun Chung. Assurer sa survie est une tâche clé car le passage de l'industrie automobile à une technologie à zéro émission et autonome suppose des investissements massifs à un moment où les profits sont sous pression dû au ralentissement de la croissance, a déclaré Hyundai dans une présentation aux investisseurs. Hyundai a pour objectif de consacrer environ 16,7 milliards USD de l'investissement total, étalé sur six ans, aux technologies futures. L’entreprise a également fixé une échéance ambitieuse. Elle souhaite dès 2025 se situer parmi les trois principaux constructeurs mondiaux de véhicules électriques et à piles à combustible, avec des ventes annuelles de 670 000 véhicules électriques, dont 560 000 voitures tout électriques. Hyundai prévoit réduire les coûts des matières premières de 29 milliards USD d'ici 2022. «L’objectif est donc fixé, les résultats devraient suivre les attentes, et nous devrons livrer des produits de qualité», a déclaré Kim Jin-woo, analyste chez Korea Investment & Securities. "C'est à ce moment-là que les investisseurs prendront une décision concernant leur confiance en Hyundai." Reuters
Contribution: André H. Martel
Le multi segment électrique Ocean de Fisker prévu en 2021 avec toit solaire et intérieur végétalien6/11/2019
Le prochain multi segment électrique de Fisker a maintenant un nom: Ocean. Le nouveau modèle, qui selon Fisker sera le véhicule le plus durable au monde, sera officiellement dévoilé en janvier.
Contrairement à l'ambitieux produit phare d'EMotion, Ocean ciblera le marchés qui offrent des gros volumes avec un prix de départ inférieur à 40 000 USD. Pour cela, vous disposerez d'une autonomie d'environ 445 km, d'un intérieur constitué de matériaux recyclés et végétaliens et d'un toit solaire de pleine longueur qui, selon Fisker, permettra d’augmenter votre autonomie moyenne de 1 600 km par an. Ocean devrait s'insérer dans le segment des VUS compacts classiques, avec une longueur totale comparable à celle d'un Honda CR-V ou d'un Toyota RAV4 ou de Tesla Model Y . Grâce à son architecture de VÉ, il devrait offrir plus d’espace intérieur et d’utilisation que les modèles à essence. Fisker a même réaffecté le devant de Ocean au point où un capot n'est même plus nécessaire; le panneau avant est fixe et recouvre les composants électroniques auxquels il ne sera plus nécessaire d'accéder régulièrement. À l’intérieur, Ocean sera conçu de moquettes recyclées en nylon régénéré, de composants végétaliens 100% en polyuréthane avec renfort en rayonne renforcée et de Dinamica «éco-suède» en polyester recyclé et autres plastiques de consommation. Selon M. Fisker, Ocean utilisera également le caoutchouc récupéré dans le recyclage des pneus, bien que l’annonce ne précise pas les détails.
Teaser pour VUS électrique Fisker Ocean
Les éléments mécaniques sont encore un peu flous, mais ces informations devraient être bientôt disponibles. Pour l'instant, il est question d’une autonomie de base de 400 à 480 km qui pourra être augmentée par un prolongateur d'autonomie et que la capacité de la batterie sera d'environ 80 kilowattheures. La batterie devrait être fournie par LG Chem. Ocean sera disponible en versions à traction arrière et à traction intégrale. Fisker s’appuiera sur Ocean pour assurer sa rentabilité et la création de sa marque, tout en poursuivant le développement de sa berline phare EMotion, d’une valeur de 129 000 USD . Le VÉ qui offre une autonomie de 645 km devrait utiliser une technologie de batterie à électrolyte qui est toujours en préparation. La dernière annonce indique que Fisker veut débuter la livraison des voitures tôt en 2022. Les premiers véhicules devraient sortir de la chaîne de montage au plus tard en 2021; Il n’a cependant pas encore été mention d'un lieu de production. Ocean sera officiellement dévoilé lors d'un évènement privé prévu le 4 janvier 2020, mais les acheteurs pourront faire un dépôt lors du lancement de l'application de Fisker et lorsque sa tarification seront révélés le 27 novembre prochain. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le sud-coréen LG Chem, l'un des principaux fabricants de batteries de véhicules électriques, s'attend à ce que les ventes mondiales de véhicules électriques soient quintuplés par rapport aux niveaux de 2018, représentant environ 15% des ventes mondiales de véhicules en 2024.
LG Chem, qui compte General Motors et Volkswagen parmi ses clients, prévoit également une diminution du coût de production des batteries, qui représente environ un tiers du prix des véhicules électriques et constituent l’un des plus grands obstacles à l’adoption généralisée des véhicules électriques. Les coûts passant à 100 $ le kilowatt heure en 2025 comparativement à 200 $ en 2015.
Lors d'une conférence à Séoul, le PDG de LG Chem, Kim Jong-hyun, a déclaré que des règlementations plus strictes en Europe et en Chine, en particulier à partir de l'année prochaine, ainsi que la venue des véhicules autonomes et des services de covoiturage allaient servir de catalyseurs à la croissance rapide des VÉ. Il s’attend également à ce que les constructeurs automobiles proposent des modèles de voitures électriques plus abordables, ce qui favorisera la croissance du marché, qui a jusqu’à présent été alimenté par des subventions gouvernementales. Selon LG Chem, les ventes de véhicules tout électriques et de véhicules électriques hybrides rechargeables devraient passer de 2,4 millions l'an dernier à 13,2 millions en 2024, ce qui représenterait 15% des ventes totales de véhicules cette année-là. Le fabricant de batteries sud-coréen LG Chem Ltd a annoncé investir 500 milliards de won (424,03 millions USD) pour construire une usine en Corée du Sud afin de produire du matériel cathodique pour les batteries lithium-ion. LG Chem envisage de débuter la construction de son usine l'année prochaine dans la ville de Gumi, dans le sud-est de la Corée du Sud. La production de cathodes commencera à partir de la fin de 2022, a déclaré un responsable de la société. Reuters
Contribution: André H. Martel
Le géant du commerce électronique et de la logistique, Amazon, a annoncé qu'il allait commander 100 000 fourgonnettes entièrement électriques à Rivian, une entreprise du Michigan.
Rivian R1T, châssis R1S
Les camionnettes Rivian devraient être livrées à partir de 2021. 10 000 d'entre elles seront en service dès 2022 et toutes les 100 000 rouleront sur la route d'ici 2030.
Selon Amazon cette acquisition devrait leur permettre d’économiser 4 millions de tonnes de carbone par an d’ici 2030, Cette transaction est à nos jours la plus grande commande de véhicules de livraison électriques jamais réalisée. Rivian a déjà commencé à rassembler les fonds nécessaires à la production de ses camions électriques. Plus tôt cette année, Amazon a investi 440 millions de dollars dans Rivian. Ford a investi 500 millions de dollars dans la société. Récemment, Cox Automotive a investi 350 millions de dollars . Le véhicule Amazon devrait être l'un des nombreux véhicules construits sur la même plateforme que celle des camionnettes R1T et R1S SUV de Rivian. La commande s'inscrit dans le cadre d'un engagement en faveur des énergies renouvelables annoncé jeudi dernier. Intitulé « The Climate Pledge », il englobe les stratégies de décarbonisation de l'Accord de Paris, promulgue des mesures et des diminutions concernant les émissions de gaz à effet de serre et vise des émissions nulles de carbone zéro d'ici 2040. Amazon prévoit désormais d'atteindre 80% d'énergie renouvelable d'ici 2024 et 100% d'ici 2030. À cet effet, Amazon annonce son investissement dans 15 projets éoliens et solaires de grande envergure générant plus de 3,8 millions de mégawattheures d'énergie propre par an. Il lance également un fonds de lutte contre le changement climatique de 100 millions de dollars avec « The Nature Conservancy »et a lancé un nouveau site Web sur la durabilité pour rendre compte de ses initiatives. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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